Dialogue 07/2012 - Avançons main dans la main

d ialogue

Photo : Alexander Egger

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Avançons main dans la main Promouvoir la solidarité entre les générations WOW 2012 Nouvelles salutistes

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Photo : Aurélien Bergot

Dialogue

Annonces

Le nouveau rapport annuel est arrivé !

Une question de respect Ce numéro traite de la solidarité entre les générations. Selon l’Union européenne, qui a déclaré 2012 année du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations, cette Année européenne vise à souligner la contribution que les personnes âgées apportent à la société. Cette notion me semble n’être centrée que sur le potentiel que possèdent les personnes âgées.

Que veut, que fait l’Armée du Salut ?

Qu’est-ce qui compte vraiment dans son travail ?

Vous le trouverez partout où travaille l’Armée du Salut (Postes, brocantes, institutions sociales etc.). Vous pouvez aussi le commander gratuitement : info@armeedusalut.ch

Lisez le rapport annuel 2011 qui va paraître le 5 juillet : Il est frais, informatif – et, pour la première fois, bilingue !

Rédaction

Alive teens, c’est un camp de deux semaines, où se retrouvent une soixantaine de jeunes entre 12 et 17 ans pour louer Dieu sur de la musique pop-rock.

Photo : Xenia Frei

« Alive teens » en tournée au mois de juillet

Durant la première semaine, les jeunes apprennent et répètent les chants qu’ils produiront la deuxième semaine lors de six dates à travers la Suisse.

Tournée Alive teens 2012 23 juillet : 19h00 à Granges, Marktplatz 24 juillet : 18h30 à Bâle, Barfüsserplatz 25 juillet : 18h30 à Winterthour, Steinberggasse 26 juillet : 17h00 à Sion, Domaine des Iles 27 juillet : 17h00 à Lausanne, Place de l’Europe 28 juillet : 15h30 à Berne, Münsterplatz

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

Pour moi, la solidarité intergénérationnelle n’est pas unidirectionnelle. Je crois que chacun peut apprendre de l’Autre, qu’il soit plus âgé ou plus jeune, peu importe. Ce qui me paraît essentiel, c’est le respect du prochain, base indispensable pour pouvoir dialoguer et partager.

Comment l’Armée du Salut vit-elle cette notion de solidarité au sein d’une institution (cf. page 4) ? Quel comportement devons-nous adopter avec nos parents, nos enfants (cf. page 5) ? Quelles sont les attentes des différentes générations qui se rendent à une réunion de sanctification (cf. page 6) ? sont autant de pistes que nous avons explorées dans ce « dialogue ».

Sébastien Goetschmann

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.

Son message se fonde sur la Bible.

Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.

Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Info AdS

Du management pour le royaume de Dieu

Comme chaque année, durant deux jours au début du mois de juin, la Direction élargie s’est penchée sur les objectifs pour 2013. Les membres de la Direction, les Directeurs régionaux, les officiers divisionnaires et les responsables d’unités d’organisation se sont orientés en fonction de la StraTHÉgie 2009-2013. Ils étaient soucieux de coordonner les différents objectifs.

Photo : Fotolia

Celui qui a l’habitude des âpres discussions du management aurait été surpris : à l’occasion de la Conférence de planification, c’est avec franchise et engagement que la Direction de l’Armée du Salut a discuté de l’avenir de l’organisation.

sation ce genre de discussions ? ». Voilà la question que je me suis posée après un atelier de deux heures concernant tous les départements représentés à la conférence. Les réponses à cette question semblaient claires : nous élargissons nos propres perspectives, rendons possibles les discussions en direct sur des sujets importants. Nous pouvons réfléchir au-delà des limites de notre département. Nos débats reflètent la perception de chacun et encouragent la miséricorde. En fin de compte, lorsque nous discutons ensemble, nous favorisons le rapprochement.

Les objectifs pour l’année 2013 seront formulés d’ici la fin du mois d‘août afin qu’ils puissent être mis en œuvre.

La Conférence de planification Comment officiers, membres et est en ce sens un bon signe, collaborateurs peuvent-ils être car elle montre qu’un climat de « Ambiance café : les participants ont discuté des objectifs annuels tous gagnants ? L’Armée du Saconfiance règne au sein de l’orselon la méthode ‹ World Café ›. » lut devrait-elle ou non investir de ganisation. Elle souligne que la l’argent en bourse ? Comment Direction de l’Armée du Salut l’Œuvre d’évangélisation et l’Œuvre so- de recueillement et de culte a aussi per- est toujours consciente du fait qu’elle traciale peuvent-elles collaborer de manière mis de remettre à Dieu les décisions en vaille pour le royaume de Dieu. encore plus ciblée ? Devrait-on élargir le suspens et le travail quotidien pour qu’il champ d’activités en Autriche et en Hon- les bénisse.

Martin Künzi, Chef du Département grie malgré les ressources limitées ? Les marketing et communication discussions illustrent les défis que les Encourager la coopération martin_kuenzi@armeedusalut.ch participants ont dû relever. Le moment « Que peut bien apporter à notre organi-

De vous à moi

Photo : Werner Tschan

Ensemble, nous y parviendrons « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? » (Jean 6 : 9).

B o o ste r, ba by boom, génération X, génération Internet, etc. A quelle génération appartenezvous ? Chacune de ces générations a ses arrière-plans historique et culturel, ses usages linguistiques, ses spécificités et ses formes d’expression. Les conditions de vie nous ont forgés et continuent de nous forger. Et cela peut entraîner des incompréhensions réciproques.

L’exemple de la multiplication des pains et des poissons nous montre que, pour Jésus, peu importe la génération à laquelle nous appartenons. Ce n’était pas des gens avertis ou influents qui ont contribué au miracle, mais un petit garçon. Il a donné à Jésus ce qu’il avait.

qu’il a reçu de Dieu, si nous prenons au sérieux la contribution de chaque génération. Notre modèle commun, malgré des différences parfois importantes, c’est le Christ ressuscité. Enfants, jeunes et adultes, nous voulons ensemble louer et adorer.

Il y a quelques semaines, nous avons assisté à la Consécration des nouveaux officiers. Des jeunes gens ont consacré leur vie à Dieu. Ils ont donné ce qu’ils avaient.

Et Jésus a accueilli leur don.

Les paroles d’un chant le disent en ces termes : « Prends ma vie, elle doit être à toi seul ».

L’abandon à Dieu, ainsi que l’acceptation et le respect mutuel, nous aident à surmonter les différences entre les générations. Je suis convaincu que nous pouvons y arriver si chacun partage ce

Nous voulons contribuer à une cohabitation bénie.

Ensemble, nous sommes forts.

Commissaire Franz Boschung, Chef de Territoire franz_boschung@armeedusalut.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

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Dossier – Avançons main dans la main

« On s’y sent comme dans une famille »

Photos : Sébastien Goetschmann

Le Foyer à Neuchâtel (Institution gérée par l’Armée du Salut) accueille 30 résidents. Dans ce lieu, presque toutes les générations sont rassemblées : de vieux pensionnaires, des plus jeunes et le personnel soignant.

Pour que la vie s’y déroule dans les meilleures conditions, le home cultive la solidarité.

Instaurer un climat de confiance Au Foyer, un souci particulier est porté sur la prise en charge globale de la personne, au niveau psychologique, social et de la santé.

Chaque patient a une histoire de vie à laquelle il faut être attentif pour pouvoir s’en occuper au mieux.

Etre à l’écoute est Etre à l’écoute : un leitmotif au cœur des relations au Foyer de Neuchâtel. le meilleur moyen de parvenir à un Pour la major Heidi Vogel, Directrice de échange bénéfique pour tous. Sandrine l’Institution, le respect, la tolérance, le Roncato ajoute : « Lorsqu’un climat de soutien et l’écoute sont au cœur de la confiance a pu être instauré, les personnes solidarité entre les générations. Ceci âgées sont stimulées et motivées de voir est valable autant pour les employés du que des jeunes s’intéressent à eux et les Foyer que pour ses résidents, car sans entourent. Et les jeunes apprennent souréciprocité, l’échange n’est pas possible. vent des leçons de vie en écoutant le récit Sandrine Roncato, infirmière chef, corro- des pensionnaires. Ils gagnent en maturité. » bore : « Le personnel soignant, mais aussi l’hôtellerie et la cuisine, tout le monde « On se sent un peu comme dans une faest là pour prendre soin des résidents et mille, affirme André-Marcel Quinche, un eux aussi s’inquiètent pour nous. » Et d’illustrer : « Lorsque des aides-soignantes sont un peu dépassées par la tâche, les pensionnaires qui sont encore en bonne santé leur viennent spontanément en aide, pour pousser une personne en fauteuil ou en aider une autre à manger, par exemple. » Une situation particulière Devoir se faire prendre en charge au crépuscule de sa vie n’est pas une étape facile à franchir et à accepter. Lors d’une prise en charge, les aides-soignantes sont un peu le reflet de l’incapacité du patient.

La politique du Foyer est d’ailleurs d’encourager l’autonomie au maximum, pour que les pensionnaires sachent qu’ils ont encore des capacités et que leur indépendance soit encouragée. Le personnel soignant du Foyer s’efforce d’agir avec tact et finesse pour entourer les résidents de la meilleure façon possible.

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des pensionnaires. Quand je suis arrivé ici, il y a quatre ans, j’étais mal en point, mais les discussions et l’écoute dont j’ai bénéficié m’ont redonné confiance en moi. C’est comme si je retrouvais une deuxième vie au Foyer. » Valeur chrétienne ajoutée Etre à l’écoute des personnes en souffrance est au cœur de la mission de l’Armée du Salut. Ce climat de confiance se ressent au sein de l’institution. « Lorsqu’on est chrétien, cela doit se remarquer dans notre attitude, affirme Eliane Galland, pensionnaire au Foyer. Malgré les différences de caractères, nous essayons d’agir pour que chacun s’entende, entre résidents et avec les aides-soignantes. » « Quand je suis venu ici, j’avais un peu peur parce que c’est un EMS chrétien, ajoute André-Marcel Quinche. Mais en fait, il y a une prière à midi et une le soir, et on ne nous force pas à croire. Depuis, j’ai découvert la Parole de Dieu et suis devenu salutiste. Et comme le Poste est dans le même bâtiment, je me rends régulièrement au culte. » Sébastien Goetschmann

Sandrine Roncato, l’infirmière chef, passe régulièrement prendre des nouvelles des résidents.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

Evaluons nos relations d’après l’étalon biblique Dieu a sacrifié son fils. Une affaire horrible ! Comment devons-nous donc nous comporter avec nos semblables, sans parler de nos enfants, si Dieu, lui-même, a été prêt à commettre une telle monstruosité ?

Quelle image de la figure paternelle devons-nous donc avoir ? Tentative d’explication.

Le meurtre avec ou sans préméditation fait partie des contenus des Saintes Ecritures. Et celui qui entend utiliser la Bible comme un mode d’emploi pour sa vie, celui-ci verra nombre de ses questions rester sans réponse. Dieu ne nous dit pas dans le détail comment nous devons nous comporter avec notre conjoint, nos parents, nos enfants. Il nous dit toutefois beaucoup sur la relation que nous devons entretenir avec lui.

Dans 1 Samuel 2 : 27, nous apprenons que Dieu a rendu Eli responsable des graves fautes commises par ses deux fils.

Ils avaient en effet désobéi aux instructions de Dieu. L’erreur d’Eli avait été de les laisser faire malgré l’adoration sans limite qu’il portait à Dieu !

Au Psaume 84 : 6, nous lisons : « Heureux ceux qui trouvent leur force en toi : ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. » Si ce n’est pas le cas, un faux respect des autres et un amour feint risquent de nous cacher les vraies perspectives.

C’était le cas d’Eli.

belle-fille d’Eli était justement en couches lorsqu’elle apprend que son beau–père et son mari sont décédés. Les Saintes Ecritures racontent (1 Sam 4 : 20-21) : « Comme elle allait mourir, les femmes qui étaient avec elle lui dirent : ‹ N’aie pas peur, car tu as mis au monde un fils ! › Mais elle ne répondit pas et n’y fit pas attention. Elle appela l’enfant I-Kabod, en disant : ‹ La gloire est bannie d’Israël ! › »

Photo symbolique : Aaron Amat_Fotolia

Une question de priorités Dans la vie d’un chrétien, il ne doit pas y avoir de demi-mesures, la foi en notre Dieu exige de nous un engagement total et sans exception : comme Eli, nous Epilogue tragique devons porter notre Seigneur dans notre Eli avait fermé les yeux sur les fautes de cœur. Mais il doit également constituer l’étalon à l’aune de laquelle nous devons évaluer nos relations. Notre comportement envers les enfants et les aïeux.

Nous devons guider les enfants afin qu’ils identifient la grandeur et la puissance de Dieu.

Nous devons honorer les aïeux parce qu’ils ont Un cœur écartelé été choisis par Dieu pour Eli aimait les instructions servir d’outils pour notre de Dieu. Les Saintes propre vie. Dieu a mis Ec r i tu re s r a c o nte nt Abraham à l’épreuve afin comme il était assis sur de vérifier s’il était disune chaise sur le pas posé à tout faire pour lui, d’une porte du temple, même à sacrifier son fils. dans lequel se trouvait Sans nous contraindre, Dieu nous offre un cadre et une direction dans laquelle regar- C’était la preuve par neuf l’arche de l’alliance. Ceci der. « Cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu ; ... » (Matthieu 6 : 33). de son amour ! nous rappelle le Psaume 84 : 3 : « Mon âme soupire et languit après ses enfants. A la fin de sa vie, il devient Dieu a fait endurer une mort affreuse à les parvis de l’Eternel. Mon cœur et ma aveugle. Il n’est plus assis aux portes du son fils unique. Et il laisse, aujourd’hui chair poussent des cris vers le Dieu vi- temple, mais au bord du chemin. Il a 98 encore, souffrir et mourir des personnes vant. » Et pourtant Eli ne semble pas avoir ans et se soucie de l’arche de l’alliance alors qu’elles sont dans la fleur de l’âge. mis en œuvre cet amour du Seigneur. que le peuple avait emportée avec lui à la Et pourtant, il reste notre Père aimant et Cette négligence nous conduit alors tou- guerre. Lorsqu’un messager le rejoint et lui céleste. Car son objectif supérieur est de jours à ne plus percevoir Dieu : « La parole communique que le peuple d’Israël a subi nous sauver. C’est la raison pour laquelle de l’Eternel était rare en ce temps-là, les une défaite, qu’il est en fuite devant l’en- Dieu a laissé mourir Jésus ! Et c’est la visions n’étaient pas fréquentes. » (1 Sa- nemi et que ses deux fils ont été tués, il le raison pour laquelle nous devons aussi muel 3 : 1) De même, une nuit, lorsque le supporte. Ce n’est que lorsqu’il apprend être prêts à tout donner. Si nécessaire, jeune Samuel est appelé par Dieu et qu’il que l’arche de l’alliance a été volée, qu’il même ce qui nous est le plus cher et notre vient demander des explications à Eli, ce s’effondre et meurt. propre vie. dernier ne réalise qu’au troisième appel Gabrielle Keller qu’il s’agit de Dieu.

L’horrible histoire ne s’arrête pas là : la Qui a la priorité ?

Ce qui nous distingue des humanistes, c’est essentiellement une question de priorités. Pour les humanistes, l’homme se trouve au centre. C’est l’amélioration de sa condition qui doit guider ses actions. Pour les chrétiens, c’est Dieu qui se trouve au centre.

Tous les ressentiments, les actions, les réflexions de l’homme doivent être dirigés vers Dieu, au-delà des générations. L’histoire du juge et prêtre Eli en constitue un exemple dramatique.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

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Dossier – Avançons main dans la main

Photo : Patrick Lüthy

Les raisons qui m’encouragent à aller au culte

Chacun se rend au culte avec des attentes différentes. Celles-ci varient en fonction de nos situations personnelles, mais surtout de notre âge et de notre maturité spirituelle. Les membres de la famille Steiner, qui fréquentent le Poste de Berne, nous expliquent ce qui les intéresse et les motive à se lever le dimanche matin.

Photos : MAD

Ce qui importe pour moi lors d’un culte, c’est de recevoir des impulsions pour ma propre foi. En font également partie la prédication, les expériences personnelles faites avec Dieu, l’adoration de Dieu au moyen des moments de louange, de même que les discussions avec d’autres personnes. Dans le quotidien, chacun est plus ou moins livré à lui-même. Cela fait d’autant plus de bien de se retrouver en communauté avec d’autres fidèles.

Lors d’un culte, je voudrais rencontrer Dieu, l’adorer, entendre sa voix. Ceci peut se passer de différentes façons. La manière dont Dieu me parle dépend fortement de mes états d’âme actuels. Lorsque je suis découragé ou que je doute, j’ai besoin d’encouragements. Cela se passe souvent par des moments de témoignage ou par le chant. Si je cherche des réponses à des questions bien déterminées, ce sont les moments de silence et de prière, mais encore les discussions avec d’autres chrétiens qui me soutiennent. Souvent mon cœur est rempli de reconnaissance. Dans ces moments-là, je voudrais simplement adorer et louer le Seigneur. Pour moi, la prédication constitue le point fort et l’élément essentiel d’un culte. Au travers d’une prédication profonde et se fondant sur la réalité, Dieu a déjà souvent été très proche de moi.

Manuela (44 ans)

J’aime bien me rendre au culte pour enfants, car j’y rencontre mes copains.

Je trouve important que je puisse discuter avec eux de Dieu et de tout.

Mais il est tout aussi important pour moi de jouer dans la cour du Poste et dans le Kocherpark le dimanche matin.

Philipp (42 ans)

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

Janik (13 ans)

J’aime être en compagnie de Dieu et de mes collègues le dimanche.

J’ai toujours un plaisir immense à revoir tout le monde.

Je me rends également au culte pour apprendre à mieux connaître Dieu. J’aspire à ressembler toujours plus à Jésus. Le culte m’y aide. J’y apprends des choses qui me servent au quotidien. Ce qui me plaît le plus, ce sont les moments de louange accompagnés de la fanfare. C’est beau d’honorer Dieu en musique.

Michelle (15 ans)

Nos attentes changent, Dieu, lui, ne change pas ! « L’Eternel est notre Dieu ; Ses jugements s’exercent sur toute la terre.

Rappelez-vous à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations, ... » 1 Chroniques 16 : 14-15

Echos

Consécration, Ordination, Bienvenue : c’est avec joie et reconnaissance que le peuple de l’Armée du Salut s’est réuni « sur la montagne », dans le Centre de conférence de l’Ecole biblique de St-Chrischona, près de Bâle.

Erhard et Barbara Josi-Büschlen ainsi que Christoph Lässig sont les nouveaux lieutenants. Le couple Josi rejoint avec ses enfants, Lars et Mia, le Poste de Soleure et Christoph Lässig va au Poste de Langnau, dans l’Emmental.

Photo : Martin Heimann

WOW c’est jeune. WOW c’est cool. Mais WOW c’est aussi la traditionnelle et célèbre Consécration des élèves officiers, complétée par la Bienvenue de deux capitaines auxiliaires. Tous se savent appelés pour servir Dieu dans le cadre de l’Armée du Salut.

Nous remercions Dieu d’offrir des vocations et de permettre aux appelés de s’engager avec Les majors Jean-Marc Flückiger et Martin Gossauer prient joie et motivation. Nous souhai- jeunes que Dieu a appelés à servir dans l’Armée du Salut. tons à ces nouveaux officiers la riche bénédiction de Dieu et beaucoup de du camp de musique de Romandie. Tout joie à servir le Seigneur. s’est déroulé en l’honneur de notre grand et fidèle Seigneur !

Les participants ont vécu un vrai après-midi de fête baigné de soleil. La cérémonie était Le major Jean-Marc Flückiger, Directeur de encadrée par les musiciens d’Adelboden, l’Ecole d’officiers, et le major Martin Gospar le chœur africain Lisanga na Yesu de sauer, son assistant, ont dirigé la cérémonie Lausanne et par un groupe de danse issu et ont montré, à l’aide de Facebook, que les

Josué Brass à Strasbourg L’ensemble de cuivres de l’Armée du Salut de la Suisse romande, qui compte 25 musiciens, était à Strasbourg les 2 et 3 juin derniers pour deux jours de témoignage musical.

Ce sont finalement près de 40 personnes qui ont fait le déplacement en Alsace puisque plusieurs « fanfaristes » étaient accompagnés de leur conjoint(e)s. Le déplacement a été rentabilisé au maximum avec huit différents engagements au programme et même si la pluie est venue un peu chambouler le planning du dimanche, l’exercice a été parfaitement réussi. Voici un échantillon des événements vécus ce week-end : « plein air » dans une zone piétonne, cortège en ville (et oui, ça se fait encore), concerts dans un EMS, sur différentes places et dans

« Amis du Christ », comme s’appelle universellement la Session, étaient capables d’exprimer leur amitié avec Jésus d’une manière virtuelle et personnelle. Ce qui est central, c’est cependant l’entretien de l’amitié avec le Seigneur qui les a appelés au service.

Avec recueillement, l’assemblée suit la lecture de la confession de foi ainsi que la Consécration et l’Ordination des lieutenants. La joie éclate lorsque le Chef de territoire, le commissaire Franz Boschung, peut remettre leur acte de nomination aux nouveaux officiers. La prédication du Chef de territoire s’inscrit, elle aussi, parfaitement dans l’esprit du nom de la Session. 376 personnes ont suivi l’invitation de se rendre à l’avant de la salle et d’appuyer une touche blanche d’un ordinateur. Elles ont ainsi témoigné leur propre amitié envers Jésus.

Durant la seconde partie de l’après-midi, Elisabeth Romypour les Schweizer et Jeanine Kappeler ont été installées comme capitaines auxiliaires, bénies et consacrées à leur lieu de service en même temps que les lieutenants.

Le merveilleux après-midi s’est achevé par un refrain de bénédiction et par un postlude interprété par la fanfare du Poste d’Adelboden.

Colonelle (R) Ines Adler

(mais nous avons terminé notre morceau) et surtout les deux chants a cappella dans le cœur de la cathédrale.

Capitaine Pascal Donzé

Photo : Robert Muller

Consécration pour les « amis du Christ »

un temple, culte avec des délégations des Postes voisins. Personnellement, je retiendrai de cette tournée l’accueil et l’organisation impeccables de nos hôtes, la splendide visite en bateau mouche sur les canaux de la ville, la superbe rincée devant la cathédrale L’Evangile anoncé aux sons des cuivres dans les rues de Strasbourg. «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

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Echos

Photo : MAD

Le Coup d’Pouce ouvre ses portes aux Loclois Le 9 juin, les salutistes, amis et voisins ont été invités à venir visiter les lieux et s’informer plus en détail sur la raison d’être de ce projet.

Une cérémonie digne de ce nom avait été mise sur pied par le responsable des relations publiques du Coup d’Pouce, le major Timothée Houmard. Il y avait convié des représentants des autorités de la Ville et diverses personnalités impliquées dans le projet. Relevons aussi la présence d’un groupe de musiciens de cuivres, qui a animé ces heures intéressantes. « J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger … » (parole de Jésus relative aux démunis) et les temps n’ont pas changé à cet égard. Le major Houmard souligne l’intention à l’origine d’une rencontre à l’extérieur du bâtiment de Marais 36 : l’Armée du Salut entend continuer à jouer son rôle d’Eglise de la rue. En fait, il nous est donné d’éprouver

quelque peu ce que vivent les personnes démunies de la rue … puisque la météo n’est pas très clémente en cette matinée !

Malgré la pluie, le Coup d’Pouce a été heureux d’accueillir la population du Locle et alentours.

Le pouce du logo est significatif, mais comme les doigts de la main, le partenariat est indispensable à un bon travail. C’est ce que relèvent les allocutions de Messieurs Charles Häsler, Vice-président de commune, Didier Rochat, Vice-président de la Fondation pour adultes en difficultés sociales et Responsable romand des institutions sociales de l’Armée du Salut et le major Jacques Donzé, Chef divisionnaire pour la Suisse romande.

à la collaboration fraternelle des Postes de La Chaux-de-Fonds et des Ponts-de-Martel.

Les studios mis à disposition accueillent des personnes en détresse, qui ont besoin d’un certain temps pour « se retourner » après une situation difficile dans leur vie. Les responsables du site, Sylvain et Claire-Lise Jacot, outre leur activité d’accueil et de gestion des locaux, concoctent chaque vendredi un substantiel repas dans une jolie salle rénovée.

Ceci répond bien aux besoins des personnes participant à ces moments conviviaux.

Chacun pouvait ensuite visiter les locaux en question et goûter aux saucisses grillées et aux excellents desserts maison offerts grâce

Lessor

Rien de tel qu’un week-end de louange

d’un concert ? C’est possible ! Pas besoin d’être chanteur professionnel pour rejoindre Workship l’année prochaine ! Il suffit d’avoir à cœur la louange pour Dieu.

Photo : Claude Cœudevez

30 jeunes chanteurs de toute la Suisse romande, cinq musiciens très doués ainsi qu’un directeur de chorale tip top étaient de la partie. Après des représentations à Sierre et Paris en 2011, Workship refait fort.

Pour commencer nous avons passé un petit week-end les 12 et 13 mai à Sierre.

Là, nous nous sommes retrouvés afin de répéter une douzaine de chants de louange dans le but de les présenter au concert le dimanche soir. Cette année, ceux qui le voulaient, pouvaient présenter des productions de leur cru. Rap, danse hip-hop, rock ou encore chanson douce : il y en avait pour tous les goûts !

Nous avons également pu établir des liens avec les musiciens et les autres chanteurs.

Un atelier de musique ainsi qu’un enseignement sur « comment gérer un projet » nous ont été apportés. Les repas ainsi que les moments libres partagés furent d’une grande convivialité. En plus d’une ambiance géniale, c’est toujours un grand plaisir de participer à Workship, car c’est très motivant de louer Dieu ensemble avec des amis. Et cerise sur le gâteau, nous avons eu la chance de pouvoir entraîner dans un moment de louange toute une assemblée réunie à Yverdon, à l’occasion du Congrès de l’Ascension (cf. page 9). Bref,

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Voici ce que pensent quelques jeunes participants de Workship : Isa Flückiger : Ce que j'ai aimé à Workship c’était l’ambiance et passer du temps avec des gens géniaux et motivés. Cela nous donne aussi l’occasion de nous rapprocher de Dieu.

Florence Besson : J’ai aimé les nouvelles rencontres, les personnes que je n’avais pas revues depuis longtemps et l’ambiance.

Braham Teca : Moi ce que j’ai beaucoup apprécié c’était l’ambiance et les gens qui étaient prêts à suivre Dieu.

« Chantez avec allégresse à Dieu, notre force ! » (Psaume 81 : 2). C’est ce qu’on fait à Workship.

Workship c’est des amitiés, de l’ambiance, de la musique et surtout de la louange.

Tu désires mettre tout un week-end à part pour célébrer Dieu de tout ton cœur et partager ce plaisir avec le public lors

Abigaïl Bergmann : l’ambiance était vraiment géniale, on a pu chanter des chants avec des musiciens professionnels et un super directeur de chorale. Et surtout on pouvait être là rien que pour louer Dieu tout un week-end ; ça m’a bien aidée dans ma foi !

Jay Grandet : Workship, c’est avant tout pour moi une histoire d’amitié entre les musiciens et les participants. Et j’ai trouvé génial d’être réunis pour une seule chose : louer Dieu !

Marie Staïesse

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

En vacances avec des amis

nal. Durant toutes les vacances, le programme a toujours été traduit en allemand et en anglais afin que tout le monde comprenne.

Montagne, musique traditionnelle, fabrique de chocolat : environ 50 officiers à la retraite de toute l’Europe ont découvert la Suisse durant l’ « International Fellowship Week » à Interlaken. « C’était parfaitement organisé », s’enthousiasme une participante britannique. Elle a l’air reposée. Pas étonnant : parallèlement au programme varié pour apprendre à connaître et apprécier la Suisse, organisé avec soin par les majors Liselotte et Neil Bannister, les participants ont eu du temps pour échanger et se détendre.

berg et ont visité un atelier de sculpture sur bois. Durant les soirées, ils ont eu l’occasion d’écouter de la musique folklorique, d’assister à un concert de cithare ou à une présentation de l’Oberland bernois.

Dans les salles spacieuses de l’hôtel Artos, au cœur d’Interlaken, les officiers à la retraite pouvaient également se réunir pour se recueillir ou pour prier. Pour le culte de Pentecôte, le dimanche, les commissaires Frank et Rosemarie Fullarton sont venus de Berne. Le thème de la prédication, être tous d’un commun accord, ne pouvait pas mieux tomber pour ce groupe internatio-

Pour la major Joyce Verpoorte, cette semaine en Suisse a été « des vacances de ressourcement ». Outre les moments de prière, les montagnes suisses vont lui manquer à son retour en Hollande.

Florina German

Photo : Florina German

La moitié des participants environ est arrivée d’Angleterre, des Pays-Pas, de Norvège, de Suède, de Belgique et d’Allemagne. Avec leurs hôtes suisses ils ont fait un tour en bateau sur le lac de Brienz, sont montés à la petite Scheidegg et à Beaten-

« Certains participants viennent chaque année à la IFW », raconte Joyce Verpoorte, une major à la retraite des Pays-Bas. « Initialement, nous avions organisé cette semaine de rencontre pour faire connaître un hôtel de l’Armée du Salut aux Pays-Bas. Nous avions invité le groupe à l’occasion de la fête des tulipes. C’est alors que nous avons eu l’idée de découvrir ensemble un nouveau pays chaque année ».

Détruire pour mieux reconstruire

Changements dans les régions de Bâle et du Léman

Après presque trois ans d’exil à Renens, les salutistes de Morges peuvent à nouveau louer Dieu dans leur ville. La « cathédrale de verre » a été inaugurée les 9 et 10 juin. Ce week-end marquait aussi les 120 ans de présence de l’Armée du Salut dans la cité lémanique.

Photo : MAD

En 2009, l’immeuble du Poste (Rue Centrale 23) est démoli et les salutistes rejoignent la communauté de Renens dont l’accueil a été salué. Après les trois ans de reconstruction du quartier, la nouvelle salle a enfin été inaugurée, pour le plus grand plaisir des membres du Poste de Morges. Ceux-ci rendent désormais la pareille aux salutistes de Renens, puisque leur site a été fermé comme lieu de culte pour devenir un Centre socio-diaconal.

Le Poste de Nyon sera également fermé. Dès septembre, il sera intégré au Poste de Genève 1. Certaines offres seront provisoirement conservées. Les ressources libérées par cette mesure permettront à la Division de concentrer ses forces sur d’autres projets. A côté de cela, le nouveau bâtiment du Poste de Morges a été inauguré le 9 juin, après deux ans de travaux.

L’article complet se trouve sur le site armeedusalut.ch Sébastien Goetschmann

La Direction a décidé de fermer le Poste de Sissach et de l’intégrer dans le Poste de Liestal. Le culte de lancement aura lieu le 14 août. Les ressources seront concentrées sur Liestal et ses alentours. Dès le 1er août, la cadette Christin Stachl assistera les capitaines Stefan et Astrid Inniger à Liestal. Quelques activités subsisteront à Sissach.

Aveugle, le major Bovet a marqué le Poste de Morges. Ici à l’avant-poste de Buchillon.

Rédaction / Direction «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

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Nota bene

Promotion à la Gloire du Ciel

La maman de la major Marianne MeynerStettler, Chef du Département du personnel, Susy Stettler-Schmidt, a été rappelée à Dieu le 24 mai 2012 à l’âge de 88 ans.

Aux familles affectées, nous souhaitons la consolation et la paix que seul Dieu peut donner.

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Le shop de l’Armée du Salut (Laupenstrasse 5, Berne) sera fermé du 9 au 20 juillet 2012. Nous vous remercions de votre compréhension.

Mutations internationales

Au 1er juillet 2012 La major Daniéle Cesar, officière du Territoire France et Belgique, actuellement officière de Poste à Lyon et Secrétaire pour le Développement de la vie spirituelle dans ce Territoire, y deviendra Secrétaire territoriale des Ministères Féminins. La Major continuera de servir comme Secrétaire pour le Développement de la vie spirituelle.

Au 1er août 2012 Les majors Rodney et Wendy Walters, officiers du Territoire Australie Est, actuellement Commandant divisionnaire et Directrice divisionnaire des MF/Secrétaire divisionnaire des Candidats pour la Division Queensland Centre et Nord de ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire Europe de l’est, chacun avec promotion au grade de lieutenantcolonel. Ils succèderont aux lieutenantscolonels Alastair et Carole Bate, qui retourneront dans leur Territoire natal, USA Est.

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Nécrologie

Major Anne-Marie Dorthe-Terraz Photo : MAD

90 ans 1er août : Lieutenant-colonel Alfred Urwyler-Widmer, Rue des Guches 15, 2034 Peseux 75 ans 25 juillet : Major Eugen Stutz-Mägli, Tanneggweg 10, 3604 Thoune 3 août : M ajor A n n et te Loos liJeanmonod, Route de la Petite-Caroline 3C, 1131 Tolochenaz 70 ans 15 juillet : Major Ruth Frehner, Rosenstrasse 29, 3800 Interlaken

Nécrologie

Anne-Marie Terraz vient au monde le 31 octobre 1922 à La Chaux-deFonds, dans une famille chrétienne, petite dernière d’une famille de sept enfants.

Après sa scolarité, elle suit une formation d’employée de commerce et travaillera dans le secteur de l’horlogerie. C’est avec sa sœur Jaqueline qu’elle commence à fréquenter l’Armée du Salut. En 1949, répondant à l’appel de Dieu, elle part pour l’Ecole d’officiers à Berne.

Elle débute son ministère en 1950 au Poste de Nyon, puis à ceux de Genève 2 et de Sonvilier. Cette même année, elle fait à Genève la connaissance du lieutenant William Dorthe, qui est en poste en Belgique et avec qui elle se mariera le 14 juillet 1951. C’est au Poste de Seraing, où ils accueilleront leur première fille Jacqueline, que commence leur service en commun. Durant neuf ans passés en Belgique, ils serviront au Poste de Marchienne, au chantier de travail de Liège, puis retourneront au Poste de Seraing. Pierre, Myriam, Joëlle et André viennent agrandir la famille.

De 1960 à 1963 ils serviront au Poste d’Yverdon, puis passeront neuf ans au Poste du Locle, où naîtront leurs enfants Marianne, Emmanuel et Damaris. En 1972 les majors Dorthe reprennent l’institution du Chantier des Rois, à Genève. A cette responsabilité viendra s’ajouter celle du magasin de seconde main du quartier des Grottes en 1978. C’est dans ce travail social que la Major Dorthe termine son service actif en 1991.

Sa vie fut aussi marquée par des épreuves, particulièrement avec le décès tragique de son fils André à l’âge de 4 ans, mais elle garda cependant toujours une foi exemplaire.

Après quelques mois d’hospitalisation, Son Seigneur et Maître est venu la chercher dans son sommeil le 27 mai 2012, dans sa 90ème année.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

Rédaction

Major Liliane PogetForestier Photo : MAD

Félicitations

Liliane Forestier est née dans une famille salutiste de Corseaux le 27 mars 1923, cadette de quatre enfants, dont le papa était le Sergent-Major du Poste de Vevey. Elle suit ses classes à Corseaux et fait des études de laborantine à la Fédération Laitière du Léman.

C’est à l’école déjà et à l’Armée du Salut de Vevey qu’elle fait la connaissance de son futur époux Albert Poget et ils se marient en 1946.

Deux ans plus tard, ils entrent à l’Ecole d’officiers à Berne. A la fin de ce temps de formation, ils sont nommés à Fleurier et un an après à Moutier. En 1950, ils partent pour un service missionnaire au Congo belge. Leur début à Kasangulu n’est pas facile, pas d’eau, pas d’électricité, mais trois enfants viennent enrichir la famille : Miriam, Elisabeth et Jean.

Après quatre ans, Liliane rentre au pays pour présenter la petite famille. Mais un nouveau départ se prépare et elle doit laisser son papa bien malade, ce qui ne l’empêche pas de repartir pour un terme de quatre ans à Kavwaya dans le Bas-Congo.

Après quelques années, la famille Poget est envoyée à Thysville, où leur dernière fille Ruth vient au monde. L’Indépendance du Congo avec la révolte des militaires les contraint à un retour dans la capitale Kinshasa. Liliane y est nommée Secrétaire de la Ligue du Foyer, puis ils sont nommés Responsables de l’Ecole de formation pour officiers. Là encore, Liliane fait face à ses nouvelles responsabilités avec beaucoup d’amour et de compétences.

Ils sont nommés au Poste de Neuchâtel en 1975 et en 1980, une dernière affectation les amène à prendre la Direction du Foyer féminin à Neuchâtel, où la Major travailla pour assurer le bien-être physique et spirituel des pensionnaires jusqu’en 1990.

Durant 42 ans de service comme officière de l’Armée du Salut, elle partagea et soutint merveilleusement bien son mari, décédé en 2011 Le Seigneur l’a rappelée à lui le 30 mai 2012.

Major Albert Poget (†) et famille

Nota bene (suite)

Le 30 juin 2012, après 39 ans de service comme officière de l’Armée du Salut, la major Vreni Eggenberger a pris une retraite bien méritée.

Photo : MAD

Major Vreni Eggenberger

Très tôt, elle participe à des assemblées d’enfants et à des cours de guitare de l’Armée du Salut. A cette époque, elle fait la connaissance de Jésus-Christ comme son Sauveur personnel et lui consacre sa vie.

Après sa scolarité obligatoire, elle fait un apprentissage d’aide ménagère à Buchs. Durant cette période, Vreni fait sa confirmation, est enrôlée comme soldat et fréquente les cours de cadets de Poste. Elle accomplit un apprentissage d’auxiliaire de crèche à St-Gall.

Sa mère étant souvent malade, elle se sent obligée de retourner à la maison et trouve un emploi dans une horlogerie-bijouterie.

Lors d’une Consécration de cadets à Berne, sentant que Dieu veut l’avoir à son service, Vreni s’annonce comme candidate et entre à l’Ecole d’officiers (Session « Sang et Feu ») en août 1971. Suite à la Consécration, elle travaille comme officière assistante aux Postes de Dübendorf, puis de Kölliken. Elle est ensuite affectée au Poste de Schwarzenburg.

Au cours des années suivantes, Vreni travaille comme seconde officière avec la major Melanie Javet dans les Postes de Brienz, Zurich 7, Affoltern am Albis et Rheineck. Lors du départ à la retraite de la major Javet, Vreni reprend la direction du Poste de Wattwil en tant qu’officière de Poste. En 2004, elle devient Responsable du travail parmi les femmes et les séniors au Poste de Schaffhouse.

Le 1er avril 2010, son dernier ordre de marche la conduit au QGD Est, où elle s’occupe du Secteur Société & Famille.

La Direction de l’Armée du Salut remercie de tout cœur la major Vreni Eggenberger pour l’engagement inlassable et précieux dont elle a fait preuve. Nous lui souhaitons tout le meilleur pour la retraite et la bénédiction de Dieu.

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef

Congrès européen 2012

Musée

FORWARD !

Avec la Générale Linda Bond et The Salvation Army European Choir, sous la direction du commissaire Dick Krommenhoek.

Le congrès, qui se déroulera à Prague, République tchèque, du vendredi 12 au dimanche 14 octobre 2012, aura lieu en anglais et sera traduit en tchèque, en russe et en hongrois. Si vous êtes intéressé, contactez le capitaine Roland Dougoud, Département de l’évangélisation, QGT, Berne.

Courriel : roland_dougoud@armeedusalut.ch Frais d’inscription : 30 fr.

Voyage, hébergement et repas doivent être organisés par les participants.

Introduction aux livres bibliques

Ce cours, ouvert à tous, est organisé cette année (septembre 2012 - juin 2013) sur le site de Morges, rue Centrale 23.

Infos : ads-centredeformation.ch

Dès le 3 juillet 2012, nouveaux horaires d’ouverture du Musée et archives de l’Armée du Salut à Berne. Du mardi au jeudi : de 10h à 17h et sur rendez-vous.

Laupenstrasse 5 (côté cour), 3008 Berne.

Téléphone : 031 388 05 01/79 courriel : musee@armeedusalut.ch armeedusalut.ch Informer - Inspirer - Préserver - Rechercher Disponible au musée L’Armée du Salut en Italie de 1887 à 1990 à travers des photos (légendes en Italien).

Un livre souvenir, un livre témoignage composé essentiellement de photos, sur les débuts et l’œuvre de l’Armée du Salut en Italie.

Auteur : Giovanni Antonio Colangelo Edité en mars 2012, 144 pages Prix : CHF 15 (port en sus)

TRANSVISION : l’Armée du Salut dans le coup Transvision, c’est une retraite pastorale qui a regroupé, du 4 au 6 juin dernier à Leysin, 350 pasteurs et responsables d’œuvres ainsi que leur conjoint provenant des différents milieux évangélique de Suisse romande. gélique romande.

Cette troisième é d i ti o n (après 2005 et 2008) avait pour thème le mot d’ordre de Jésus : Suis-moi ! Il y a donc été beaucoup question du discipulat. L’Armée du Salut était présente dans le comité d’organisation et dix-huit salutistes y Malgré leurs différences, les diverses dénominations chrétiennes ont une ont participé. Les vision commune : suivre Jésus-Christ notre Sauveur. séances plénières ainsi que les nomL’initiative du premier TRANSVISION ap- breux ateliers ont permis aux participants partient à Pierre Amey, pasteur réformé de vivre des temps de communion spiriévangélique, Paul Hemes, pasteur réformé tuelle, d’enseignement et de découverte. puis enseignant et Thomas Weber, respon- Le « réseautage », les rencontres et les sable de Campus pour Christ en Suisse retrouvailles ainsi que l’élargissement de Romande. Leur but était d’offrir un temps notre vision chrétienne constituent aussi de retraite, de partage et de ressource- des éléments essentiels de tels séminaires. ment à l’ensemble des personnes exerçant Capitaine Pascal Donzé des responsabilités dans la sphère évanPhoto : Christian Sollberger

Départ à la retraite

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

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Maintenir le dialogue

Ils s’engagent pour Dieu

Plusieurs personnes ont exprimé leur désir de s’engager pour l’Armée du Salut.

Propos recueillis par la major (R) Marie-Madeleine Rossel

Un visionnaire

Dieu miséricordieux, que ta volonté parfaite s’accomplisse dans ma vie.

Je veux vivre d’une façon qui te soit agréable. Aide-moi à réellement aimer les autres ! Je m’attache au bien !

Rends-moi capable d’aller vers mon prochain le cœur rempli d’affection et de le respecter comme tu le ferais. Reprends-moi lorsque je suis paresseuse.

Remplis-moi de ton esprit. Je veux t’appartenir, mon Seigneur.

Je me réjouis de tout ce que tu as préparé pour moi. Donne-moi d’être patiente lorsque je dois passer par des temps difficiles. Je ne cesserai jamais de te prier. Lorsque d’autres croyants se trouvent tout à coup en difficulté, donne-moi la force et des conseils pour les soutenir. Libère mes pensées et mes actions afin que je puisse exercer l’hospitalité dans mon propre foyer.

Que ton nom soit glorifié dans tout ce que je suis et tout ce que je fais. Amen.

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Egger

(D’après Romains 12 : 1-2 et 9-13).

Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Commissaire Franz Boschung

Fondateur de l’Armée du Salut, William Booth a influencé des vies au-delà de son pays, au-delà de sa génération.

Le premier Général a été promu à la Gloire du Ciel le 20 août 1912, il y a tout juste 100 ans. Le prochain numéro du dialogue lui est dédié. Envoyez-nous les meilleures citations de William Booth à redaction@ armeedusalut.ch

Major Heidi Knecht

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Impressum

Dans le prochain « dialogue »

Dialoguer avec Dieu

Prière d’abandon

JAB

Eveline Benoit : J’ai vécu quelque chose de très fort dans les années 70 lors de la campagne « Dieu dans ta vie ». Quand Dieu nous touche, c’est merveilleux ! Arrivée il y a trois ans à l’Armée du Salut après des difficultés dans ma communauté, j’ai été bien accueillie et l’Armée me convient. Je demande à Dieu qu’il m’aide à apporter sa lumière dans ce monde. « Que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu ». (1 Pierre 4 : 10).

3001 Berne

Gustave Robert : Malgré mon long parcours au Poste, j’étais indifférent quant à un engagement, dont je ne voyais pas la nécessité – ce n’est pas cela qui nous sauve. Cependant, à la réflexion, le fait de s’engager manifeste notre intérêt pour le Poste. Avec l’aide de Dieu, nous continuerons à marcher dans le chemin qu’il nous a préparé. Notre engagement est bien peu en regard de ce que Jésus a fait pour nous. – Je relève que cet engagement est le fruit du travail accompli par nos officiers précédents. « C’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. » (Ephésiens 2 : 8).

Photo : Alexander

Photos : Marie-Madeleine Rossel

En août 2011, 13 personnes sont devenues membres adhérents de l’Armée du Salut au Poste des Ponts-de-Martel. Ces deux témoignages expriment ce que représente leur engagement de membre.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · juillet 2012

Rédaction

Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

«

Toi, l’Éternel, tu règnes à jamais; Ton trône subsiste de génération en génération.

Lamentations 5 : 19

»