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Photo : Alexander Egger
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Un visionnaire Les paroles de William Booth résonnent encore L’Armée du Salut est présente au Devens depuis 100 ans Nouvelles salutistes
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Courrier des lecteurs Concerne : l’article « Ils s’engagent pour Dieu », dialogue 7 Cette expérience spirituelle, que nous racontent Gustave Robert et Eveline Benoit dans leur témoignage, me réjouit. Ma joie est toutefois tempérée. Gustave Robert écrit : « Notre engagement est peu de chose en comparaison à ce que Jésus a fait pour nous ». C’est bien qu’il voie cela comme ça. Mais il est toujours possible d’en faire plus pour Jésus : il pourrait, par exemple, s’engager comme soldat de l’Armée du Salut. D’après ces deux témoignages, toutes les conditions sont remplies.
Chères lectrices, chers lecteurs, Le Quartier Général met tout en œuvre afin de vous fournir des informations actuelles, authentiques et encourageantes de l’Armée du Salut. A cet effet, votre soutien nous est précieux : prenez contact avec nous si vous avez vécu quelque chose de particulier, si un article vous a plu ou déplu. Faites-nous part de vos expériences de l’Armée du Salut et de la foi qui nous motive. Vous pouvez également nous soutenir financièrement. Vous trou-
Je suis bien évidemment conscient que je ne sais pas dans quelles circonstances ils ont rejoint le cercle d’amis du Poste des Ponts-de-Martel. Et je sais aussi que l’on ne devient pas soldat de l’Armée du Salut sur un coup de baguette. Il s’agit là d’une question plus générale. Ce dont l’Armée du Salut en Suisse a urgemment besoin, ce sont des soldats actifs en uniforme, des soldats que l’on puisse ensuite recruter comme officiers, car on en a également absolument besoin. Dans une Armée du Salut faite « uniquement » d’amis il ne serait plus possible de recruter des officiers. Et sans officier, l’Armée du Salut cesserait d’exister. Major (R) Markus Schmidt
verez un bulletin de versement au cœur de cette publication. Votre don est précieux et nous permet de transmettre la bonne nouvelle de façon encore plus ciblée. Merci du fond du cœur pour votre soutien ! Gabrielle Keller, Rédactrice en chef gabrielle_keller@armeedusalut.ch
Annonce
“Ce cours m’a permis de réaliser combien Sa Parole est infiniment riche et je m’intéresse déjà à d’autres modules proposés par le Centre de formation” Alain Flotiront
Photo : MAD
Dialogue
“Notre but était d’avoir une connaissance de la Bible dans son intégralité. nous avons découvert la joie d’étudier sa parole, réalisé la patience de Dieu, senti sa présence dans les moments d’études, de tests. Ce sont de grands moments partagés avec Lui” Sybille et Régis Cortat
William Booth Le 20 août, cela fera 100 ans que le fondateur de l’Armée du Salut aura rejoint notre Père céleste. Pour constituer ce numéro, nous nous sommes demandé en quoi l’œuvre et les paroles de William Booth étaient encore actuelles pour l’Armée du Salut d’aujourd’hui et pour notre société contemporaine. Dans le Salvationist du 23.06.2012, le commissaire André Cox, Chef du Territoire du Royaume-Uni avec l’Irlande, écrivait ceci : « La mission de l’Armée reste inchangée depuis le jour de William Booth et je crois avec passion que Dieu nous appelle aujourd’hui à continuer de nous battre contre les forces du mal dans ce monde. Je prie pour que nous soyons une force de combat efficace et mobilisée pour son Royaume, parce que Dieu nous a appelés à dessein. » Les moyens ont changés, mais la mission reste la même : gagner des âmes pour Christ. Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut
Cours d’introduction aux livres bibliques Incription au cours d’Introduction aux livres bibliques Veuillez détacher le coupon d’inscription et l’envoyer à l’adresse suivante : Evelyne Rothacher, av. du Chamossaire 8, 1860 Aigle ou placez les informations suivantes dans un courriel à: formation_adultes@swi.salvationarmy.org
Centre de formation
COURS D’INTRODUCTION AUX LIVRES BIBLIQUES septembre 2012 - juin 2013 à Morges
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012
L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Info AdS
L’Armée du salut investit la scène L’Armée du Salut Suisse s’inspire de l’esprit pionnier de William Booth. Le 20 août 2012, nous célébrerons le 100ème anniversaire de la mort de cet homme de Dieu révolutionnaire et charismatique : une incitation à être audacieux, aujourd’hui encore.
Photo : Martin Künzi
Le 22 janvier 1882, William Booth se rendit à une représentation au théâtre de Worcester. En guise de prélude l’officier – un ancien capitaine – débuta son témoignage d’une voix forte par un chant : « Loué soit
son nom, il m’a rendu libre ». Ce chant plut à William Booth et il demanda « C’est quelle mélodie déjà ? » Sur ce, l’officier quelque peu gêné répondit : C’est un chant horrible « Champagne Charlie is my name » (on m’appelle Charlie Champagne). Booth se tourna vers son fils Bramwell et lui dit : « Pourquoi les plus belles mélodies devraient-elles appartenir au diable ? ». A partir de ce moment, l’Armée du Salut s’est servie de mélodies populaires en y ajoutant du texte basé sur un message évangélique. L’Armée du Salut Suisse lance un projet musical audacieux. Elle forme un groupe de salutistes. Son but : défendre les couleurs de la Suisse lors des qualifications pour le concours Eurovision de la chanson 2013. Des musiciens talentueux de l’Armée du Salut doivent avoir une plateforme leur permettant de faire découvrir les différentes facettes de l’Armée du Salut.
Casting : Jonas Gygax espère faire partie du groupe de salutistes.
Les enregistrements en studio sont prévus en juillet et en août. Un clip sera préparé.
Et si l’Armée du Salut se retrouvait sous les feux des projecteurs d’un concours international de la chanson !
L’Armée du Salut prend ce risque avec un prestigieux producteur qui écrit des chants pour des stars de la scène musicale suisse. Afin que ce projet soit couronné de succès, nous avons besoin de votre soutien. Le concours aura d’abord lieu en ligne. Commentez et évaluez les clips, afin de faire progresser les groupes. Nous ne savons pas encore à partir de quel moment il sera possible de voter pour le chant de l’Armée du Salut. Transmettez-nous votre courriel sur la page marketing.armeedusalut.ch afin que nous puissions vous tenir au courant. Informezvous régulièrement en vous rendant sur la page armeedusalut.ch ou facebook.com où nous vous renseignons sur les activités et les événements. Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication martin_kuenzi@armeedusalut.ch
De vous à moi
Photo : Werner Tschan
William Booth C’est avec profond respect que je me penche sur la vie de William Booth, le fondateur de l’Armée du Salut. Son dynamisme, sa joie et sa conviction m’impressionnent beaucoup. Dieu était ce qui comptait le plus dans sa vie. Tout autre chose semblait secondaire. Il n’avait qu’une idée en tête : vivre conformément à la volonté de Dieu. Ce qui le motivait, c’était l’amour qu’il avait personnellement reçu de Dieu et qui le poussait à s’engager en faveur
des plus pauvres. Aujourd’hui encore, certains de ses propos sont cités. Parmi ceux-ci, la devise « soupe, savon, salut » est d’une actualité brûlante. 100 ans après la mort de William Booth, l’Armée du Salut est active dans 124 pays. Le monde a certes changé, la pauvreté et le désespoir, eux, sont restés. La proclamation du message salvateur de Jésus-Christ est aujourd’hui plus importante que jamais. Je suis content et reconnaissant de constater que des hommes et des femmes continuent à accomplir cette mission et à s’engager pour elle. Je vous remercie pour votre engagement personnel et vous encourage à suivre l’exemple de William Booth.
Voici ce que Paul écrit à Timothée : « Mais il m’a été fait grâce afin que Jésus-Christ montre en moi le premier toute sa patience et que je serve ainsi d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. » (1 Timothée 1 : 16). Je souhaite une Armée du Salut qui continue à s’engager de manière globale en faveur du prochain. Je souhaite une Armée du Salut qui continue à se préoccuper de la volonté de Dieu et qui vive la devise « soupe, savon, salut ».
Commissaire Franz Boschung, Chef de Territoire franz_boschung@armeedusalut.ch
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Dossier – Un visionnaire
Les paroles de William Booth résonnent encore Le 20 août 1912, William Booth était rappelé auprès de son Père céleste. 100 ans après sa promotion à la Gloire du Ciel, ses paroles résonnent encore et conservent une actualité surprenante. Voici un florilège de citations du fondateur de l’Armée du Salut.
« Tant que des femmes pleureront, je me battrai, Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai, Tant qu’il y aura un alcoolique, je me battrai, Tant qu’il y aura dans la rue une fille qui se vend, je me battrai, Tant qu’il y aura des hommes en prison, et qui n’en sortent que pour y retourner, je me battrai, Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai, Je me battrai, Je me battrai, Je me battrai. » William Booth, 9 mai 1912 (source : Raymond Delcourt, L’Armée du Salut)
Photos : MAD
« Va pour les âmes. Va tout droit pour les âmes et va pour les pires. » William Booth
« Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer. » The War Cry , 5 janvier 1901, p7
Dans The Officer du mois d’août 1898, le Général William expliquait ce qu’il aimait chez ses officiers. Ces quelques réflexions pourraient s’appliquer à tous les salutistes : « J’aime voir un officier qui applique pour lui-même la même règle de sainteté, de renoncement et de sacrifice matériel qu’il enseigne à ses soldats. » « J’aime voir un officier qui se préoccupe en temps et hors de temps de rechercher la gloire de Dieu, de répondre au but de sa vocation en recherchant le salut des âmes. » « J’aime voir des officiers ambitieux de faire quelque chose de grand pour Dieu et pour l’Armée. » Pour William Booth, le progrès social, politique et économique doit découler d’une profonde transformation intérieure de l’homme.
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« A quoi sert un médecin qui ne peut pas guérir, un bateau de secours qui ne peut pas secourir, un supérieur qui ne peut pas soulager ? Et que vaudrait un Sauveur s'il n'était pas assez bon, miséricordieux et fort, pour sauver même l'homme le plus vil, le plus infâme, et cela de manière complète ? » Cyril Barnes, The Founder speaks again
« Nous employons des femmes. La prospérité de l’oeuvre à tous égards apparaît des plus remarquables quand les prédicatrices ont pleinement la possibilité de se faire entendre ! » Raoul Gout, William Booth et le monde ouvrier, p 320
« Camarades, quel que soit le talent que vous possédez, si vous voulez porter du fruit, vous devez posséder un cœur, pas n’importe lequel mais un cœur sensible. » William Booth, Salvation Soldiery
Merci pour toutes vos contributions ! La Rédaction
« Le monde pour Dieu, Dieu pour le monde ! » : un leitmotiv du premier Général de l’Armée du Salut.
Concours : A quel point connaissez-vous le premier général ? Il y a quelques semaines, vous avez eu l’occasion de participer à notre concours, sur notre site Web et sur notre page Facebook. Voici une sélection des meilleures réponses. Quel nom portait l’organisation avant de devenir « l’Armée du Salut » ? « Association Chrétienne pour le Réveil »
Quelle date est considérée comme fondatrice de l’Armée du Salut ? Le 2 juillet 1865
Quels problèmes William Booth pourrait-il combattre aujourd’hui ? Par exemple, la prostitution, la cybercriminalité ou la faim
Au départ, dans quelle communauté chrétienne William Booth fut-il prédicateur ? La communauté méthodiste
Quel titre donnerait le « Le Matin », si William Booth venait en visite en Suisse ? Par exemple : « Offensive sur la Suisse » Quel membre de la famille de William Booth a séjourné en Suisse derrière des barreaux ? Kate Booth-Clibborn, sa fille aînée Comment William Booth justifiait-il le port de l’uniforme ? Par exemple avec l’égalité, la reconnaissance et la protection
Quand William Booth est-il venu au monde ? Le 10 avril 1829
Quels conseils William Booth donnerait-il à l’Armée du Salut Suisse d’aujourd’hui ? Par exemple : « Retour aux racines » Qu’a combattu William Booth en premier lieu ? Le péché Selon William Booth, à qui ne peut-on pas prêcher l’Evangile ? « On n’annonce pas l’Evangile à un homme qui a les pieds mouillés. » Qui William Booth voyait-il comme ses meilleurs hommes ? « Mes meilleurs hommes sont des femmes »
La Rédaction félicite les soldats juniors du Poste de Zurich Central qui ont donné le plus de bonnes réponses. Comme prix, les soldats juniors reçoivent le DVD « Die Soldaten Gottes ». Félicitations et merci d’avoir participé ! La Rédaction
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Dossier – Un visionnaire
William Booth, hier et aujourd’hui Se pencher sur la passion qui animait William Booth, c’est prendre des risques. Le risque d’être dérangé dans ses zones de confort et dans son vécu. « William Booth voyait grand ! » s’écrie une personne visitant le Musée et les archives de l’Armée du Salut à Berne. Certes, les Booth avaient décrété : « Le monde pour Dieu, Dieu pour le monde ! » Mais dans l’ampleur de leur vision, tout besoin nécessitait une solution simple et pragmatique aux aspects multiples : soupe, savon, salut. C’est là aussi une des clés de leur réussite. Passion pour Christ C’est pour le Christ que William et Catherine Booth vivaient et agissaient. Cet amour pour Dieu et pour le prochain se manifestait par un profond sentiment d’urgence. Le plus grand nombre devait connaître la bonne nouvelle du salut. « Votre cœur se serre-t-il, vos yeux se mouillent-ils jamais au spectacle d’hommes et de femmes qui méconnaissent l’amour du Père ? » (Lettres de William Booth). La question est posée : sommes-nous, aujourd’hui encore, une armée du salut ? La foi au Christ, proclamée, reçue et vécue est-elle une priorité ?
Repentance, foi et sanctification Parler du péché, c’est parler du salut, parler du salut, c’est parler de l’amour de Dieu en Jésus. La repentance et la foi sont centrées sur Jésus-Christ, Lui-même l’expression de l’amour de Dieu pour tout individu. Viennent ensuite témoignage et sanctification, ces deux éléments ne sont nullement des options facultatives pour William Booth ! La ressemblance à Jésus concerne toute la vie spirituelle et sa croissance et ne signifie pas perfection, mais abandon permanent à l’action de l’Esprit au plus profond de soi. Fais quelque chose ! C’est ainsi que William s’adressa à son fils, Bramwell, en voyant un soir, des
Photos : MAD
En guerre contre le péché « Vous pouvez trouver ça étrange, mais notre fondateur avait une passion pour le péché et plus encore, une passion pour
l’éliminer. Aller chercher les âmes, aller chercher les pires était son mot d’ordre. William Booth finit par refuser de prêcher dans des lieux où les chrétiens étaient rassemblés gentiment, acquiesçant à tout ce qu’il disait. » (Major Stephen Grinstead, directeur du International Heritage Centre, Londres). Eliminer le péché peut paraître un but bien ambitieux mais qu’en est-il, aujourd’hui, de notre engagement individuel et communautaire auprès des personnes touchées par une dépendance visible ou invisible mais toujours destructrice ?
Les textes que William Booth a écrit il y a plus de 100 ans sont encore actuels.
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Jusqu’à son dernier souffle, William Booth était en guerre contre le péché.
personnes dormir à même le sol, sous les ponts de Londres. Ce « Fais quelque chose ! » transcende les époques et les circonstances. Lors du Congrès « Je me battrai » en mai 2012, à Londres, la Générale Linda Bond s’est tournée vers la chorale de jeunes et leur a dit : « Vous devez parler à votre génération des binge- drinking (beuveries). » Pour aujourd’hui et pour demain En 2010, le Général Shaw Clifton a donné la recette du gâteau salutiste : réalisme, idéalisme, accueil, compassion, simplicité, internationalisme, visibilité, audibilité. Des termes qui disent l’histoire de notre mouvement et une invitation à les vivre dans la société qui est la nôtre. La déclaration du commissaire Wesley Harris interpelle chacun dans ses motivations et son engagement salutistes : « L’Armée du Salut n’est pas vouée au bien-être de ses membres ou à l’efficacité de son exploitation commerciale, aussi indispensables que puissent être ces éléments. L’Armée du Salut est vouée principalement à ceux qui n’en font pas partie : ceux qui ont besoin de Dieu, ceux qu’il faut sauver et servir. » (Lignes de combat). Sauver et servir : rien de plus actuel ! Major Corinne Gossauer-Peroz Auteure de « Prier 15 jours avec William et Catherine Booth »
Echos
Naissance du BabySong en Suisse romande
Comment vous est venue l’idée de créer un groupe BabySong ? Christianne Winkler : En 1993, lors de mon stage au Collège international pour officiers (ICO) à Londres, j’ai entendu parler pour la première fois d’une activité pour les bébés nommée BabySong qui fonctionnait bien en Scandinavie. Cela m’a tout de suite intéressée et je me suis demandé si je pouvais amener cela dans mon Poste, pour autant que cela réponde à un besoin.
Photo : Aurélien Bergot
L’activité du BabySong a fait son apparition en Suisse romande en mars 2000 au Poste de Saint-Aubin. C’est la major (R) Christianne Winkler qui y a lancé cette activité.
Comment l’activité s’est-elle mise en place ? C. W. : Comme cela faisait longtemps que je réfléchissais à mettre sur pied une telle activité, j’avais déjà plein d’idées. J’ai alors cherché des CDs un peu partout pour constituer un classeur de chants et comptines. J’ai aussi participé à Berne au cours donné par Christina Bösch, responsable du Baby Song au niveau national, et j’y ai beaucoup appris. J’ai pu traduire des chants d’origine suédoise du suisse-allemand en français et prendre un tas de bonnes idées. J’avais vraiment une motivation profonde pour organiser ce BabySong.
Qu’est-ce qui vous motivait autant dans cette activité ? C. W. : Pouvoir donner de l’amour à ces petits bouts de chou, les voir se réjouir, semer une graine de foi chez ces toutpetits et créer un contact avec Pourtant, sept ans ont pasdes mamans qui ne venaient Partage et rire. Le BabySong est un excellent moyen de socialisation. sé avant que ce projet ne se pas au Poste m’ont procuré un concrétise … sentiment de bonheur, de pléniC. W. : A Genève, il existait déjà le « Lien A Saint-Aubin, j’ai eu la conviction que le mo- tude et de devoir accompli. Dieu m’avait mis du Berceau » qui servait à avoir une chaîne ment était venu. Il n’y avait plus de respon- quelque chose à cœur que j’ai pu concrétide contact avec les jeunes mamans et je sable pour le « Lien du Berceau » et le Poste ser. Je crois que c’était la plus belle part de ne voyais pas comment concilier les deux allait vivre un baby-boom : un nouveau-né et mon ministère. activités. J’ai senti que ce n’était pas le bon six encore à naître durant l’année. Alors j’ai Questions : Sébastien Goetschmann moment, mais j’ai gardé l’idée dans un coin cherché une personne pour m’épauler et je de ma tête. me suis lancée.
Un moyen pour toucher les familles Durant l’année scolaire écoulée, il y a eu onze groupes de BabySong en Suisse romande : Aigle, La Chaux-de-Fonds, Moutier, Neuchâtel, Orbe, Renens, Saint-Aubin, Sierre, Tramelan, Travers et Vevey. Au total, entre 116 et 128 familles fréquentent l’activité. L’évolution des groupes de BabySong est réjouissante et elle peut parfois être fulgurante : à Vevey, le groupe a débuté avec une famille, et aujourd’hui il y en a 26 ! L’objectif le plus difficile à atteindre n’est donc pas forcément le nombre, mais plutôt la qualité du contact, du lien à développer. Le BabySong a de nombreuses influences sur les familles. C’est un merveilleux moyen pour sociabiliser les enfants. Pour certains enfants, c’est le premier groupe de vie auquel ils appartiennent, puisqu’on peut y venir depuis les premières semaines de vie … Si on peut jouer un rôle de socialisation, avec
des valeurs chrétiennes, c’est un investissement non négligeable ! C’est aussi un endroit où les mamans peuvent trouver des réponses à leurs questions, en partageant entre elles ou en nous demandant conseil. Et pour beaucoup de mamans étrangères, c’est un bon moyen d’intégration ; tant au niveau de la langue, qu’au niveau de la vie locale. A plusieurs endroits, une chanson de remerciement à Dieu est chantée avant de partager un petit déjeuner. Plusieurs familles témoignent ensuite chanter à chaque repas à la maison, cela étant devenu une sorte de
« rituel » à ne pas oublier pour l’enfant ! Une maman, qui s’est par la suite engagée dans l’animation du BabySong, a témoigné que sans ce groupe, elle serait tombée en dépression, car avec la venue d’un enfant, elle avait arrêté son travail et se retrouvait bien seule à la maison. Pour ma part, je suis absolument convaincue que le BabySong est un cadeau ! Et l’activité en soi est un moyen de départ, ensuite beaucoup de choses peuvent en découler et sont à imaginer : groupes de prière entre mamans, rencontres de familles, incluant les papas, rencontre pour couples, causeriespartages sur l’éducation, ... Je suis certaine que le BabySong a de belles heures devant lui, les familles cherchant toujours un moyen de donner de bonnes choses à leur enfant, privilégiant le temps passé avec lui. Sachons utiliser ce moyen ! Major Nathalie Egger, responsable du BabySong en Suisse romande «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012
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Echos
Un foyer flambant neuf à Bienne Le Foyer de passage biennois à ouvert les portes de ses nouveaux locaux au public, vendredi 15 juin. Pour l’occasion, saucisses et gâteaux étaient offerts aux visiteurs qui se sont déplacés à la Jakob-Strasse 58. Les sansdomicile peuvent, eux, profiter des installations depuis le 1er juillet.
25 chambres (comme auparavant à la « Haus am Quai ») et des espaces lumineux, l’endroit a tout pour plaire : « Les locaux sont clairs, nets, je me réjouis de pouvoir continuer mon travail parmi les sans-domicile ici, affirme le directeur du Foyer de passage. Les chambres ne sont pas très grandes, mais bien agencées. Et c’est aussi le but, car cela reste un centre de passage. » L’objectif du Foyer est bien d’offrir une solution temporaire et non un domicile fixe. Les bénéficiaires ne peuvent d’ailleurs rester que six mois par an au maximum. Photo : Sébastien Goetschmann
Markus Wäfler dirige le Foyer de passage de Bienne depuis le début, en 1995. Longtemps située dans l’Église réformée (Farelhaus), la Maison de passage appelée « Haus am Quai » a dû fermer ses locaux pour des raisons de sécurité Markus Wäfler ne craint pas que la dédu bâtiment. Depuis l’annonce de cette localisation du Foyer, plus éloigné du décision, fin 2011, l’attente a été pénible centre-ville que la « Haus am Quai » pour Markus Wäfler, car il ne savait pas si pose problème : « Au centre, on était l’Armée du Salut voulait et pouvait conti- Les visiteurs ont eu le plaisir d’inaugurer la salle à manger parfois dérangé par le bruit que fainuer ce travail d’accueil à Bienne. C’est et de profiter des boissons et autres gâteaux à disposition. saient les gens dans la rue. Ici, ce sera avec un grand soulagement qu’il a appris plus calme. Et ceux qui sont vraiment que le bâtiment de la Jakob-Strasse 58, qui de Suisse, le besoin de logements d’ac- dans le besoin nous trouveront sans proservait de Centre de tri à la Brocante, allait cueil d’urgence est aussi en augmentation blème. » Sébastien Goetschmann être transformé. A l’instar des grandes villes à Bienne.
Le Devens s’appuie sur son passé pour mieux regarder vers l’avenir Une journée entre rétrospective et avenir marquait les 100 ans de présence de l’Armée du Salut à la tête de l’établissement du Devens. Costumes d’antan, danses sud américaines, menus aux saveurs du passé, musique de fanfare avec le Musikkorps Bern et le Josué Brass, balades à cheval et animations pour les enfants ont constitué un agréable mélange. « Maison d’accueil et d’accompagnement en alcoologie ». Pour ce qui est du futur, Jacques Péter, Directeur de l’institution, souhaite continuer de répondre aux nouveaux besoins dans le domaine des dépendances : « Nous accueillons actuellement deux personnes dépendantes à l’alcool en chaise roulante et agrandissons nos locaux pour passer de 34 à 39 places, dont 5 pour personnes à mobilité réduite. Jusqu’en octobre 2011, aucune institution du canton ne répondait à ce besoin. Nous voulons également continuer de développer les compétences médicales pour, par exemple, pouvoir accompagner des personnes en fin de vie, ce qui ne se faisait pas il y à quelques années. » En agrandissant son équipe infirmière et ses locaux, le Devens désire avant tout améliorer la qualité de vie de ses résidants.
Photos : Sébastien Goetschmann
A l’entrée de la fête, des panneaux rappellent l’histoire de l’institution, créée en 1873 par les communes neuchâteloises pour interner ivrognes et fainéants. Les « internés » étaient alors occupés sur le domaine agricole, à l'entretien des chemins de Gorgier ainsi qu’aux tâches ménagères et au jardin pour les femmes. C’est en 1912 que l’Armée du Salut débute sa collaboration avec l’établissement, puis en reprend la direction. Aujourd’hui, le Devens n’a plus pour vocation d’interner, mais d’aider et de traiter des malades souffrant de dépendances chroniques à l’alcool et autres dépendances associées. L’institution se dénomme d’ailleurs
Les balades à cheval ont enchanté jeunes et moins jeunes.
profiter des nombreuses animations et du beau temps qui ont accompagné cette fête au Devens. Marque également du soutien populaire dont jouit l’institution. De quoi regarder sereinement vers l’avenir. Sébastien Goetschmann
Le groupe de danse d’Amérique latine, rataché au Poste de Nyon, a encore réchauffé l’ambiance par ses productions.
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Sur l’ensemble de la journée, quelque 450 visiteurs sont venus
Toutes les infos sur ledevens.ch
Lorsque les pensionnaires du Foyer partent en vadrouille Chaque année, au mois de juin, plus de la moitié des résidents du Foyer de l’Armée du Salut à Neuchâtel se déplacent dans l’Oberland bernois pour une bonne semaine de vacances. Le beau temps nous a permis d’admirer le magnifique paysage qui s’étalait devant nous, le lac de Thoune avec ses villes, Thoune et Spiez, les montagnes alentour, le Niesen et le Niederhorn … et le soir, de splendides couchers de soleil nous ont émerveillés.
Photo : Heidi Vogel
souvent notre chambre de l’année précédente et des personnes bien connues. Pour les résidents, cette période représente un changement bénéfique et la plupart se réjouissent énormément de cette semaine.
Bus et voitures ont parfois été troqués contre une calèche pour profiter des magnifiques paysages.
Cette année, après une arrivée pluvieuse, notre séjour a été très ensoleillé et chaud. Chacun est très reconnaissant que Dieu nous ait accordé ce temps agréable.
Du 12 au 20 juin, l’hôtel de la Croix-Bleue Aeschiried nous a accueillis, comme à son habitude, avec beaucoup de gentillesse. Et, pour nous qui y passons des vacances depuis quelques années, nous nous sentons comme à la maison. Nous retrouvons le plus
Grâce aux deux bus et aux trois voitures mis à notre disposition et conduits avec maîtrise par nos chauffeurs, nous avons été en promenade chaque après-midi et comme toujours, arrêtés dans de charmants restaurants, nous avons pris de copieux quatre heures.
Croissance du Poste de Bienne Le 1er juillet, le Poste de Bienne a eu l’occasion de célébrer l’enrôlement de trois soldats, d’accueillir une personne au sein du cercle d’amis et de recevoir la visite des anciens officiers du Poste, aujourd’hui stationnés en Haïti, les majors Sylvaine et Daniel Mägli. Ce dimanche-là, la participation au culte était tellement importante que les officiers de Poste, les majors Susanne et Peter Allenbach, ont dû disposer des chaises supplémentaires. Les commissaires Franz et Hanny Boschung étaient également présents.
Photo : MAD
Admission festive Ce ne sont pas moins de trois nouveaux membres que Peter Allenbach a pu enrôler : Sarah Holzer, Marie-Louise Bourquin et Gabrielle Keller. Heidi Wyssen a été admise avec enthousiasme dans le cercle d’amis. Une période difficile mais bénie Le major Daniel Mägli a rendu compte de la situation en Haiti. La situation politique est très tendue et exige de grandes facultés d’adaptation. Personnellement aussi,
ils ont traversé des moments difficiles, que le Seigneur a mis a profit pour les bénir et les affermir. En tant que Secrétaire de fanfare, il éprouve également beaucoup de joie à enseigner à ses élèves et à améliorer leur niveau musical. Daniel Mägli nous confie cependant que les instruments de musique sont vieux, souvent dans un état désastreux. Les dons en instruments en provenance de Suisse sont d’autant plus bienvenus.
Dimanche, nos amis de Thoune et de Berne sont venus nous rendre visite pour agrémenter notre culte et nous ont réjouis et encouragés par leur message et leur musique. Résidents, membres du personnel, directrice et bénévoles garderont un souvenir inoubliable de ces huit jours à Aeschiried. Pierre André Ducommun, bénévole
Dans le domaine immobilier, Daniel Mägli a également dû affronter d’immenses défis : « De nombreux bâtiments (habitations, églises, ...) sont dans un état pitoyable, et il manque de tout pour les remettre en état » dit-il. Et les dons destinés au tremblement de terre ne peuvent même pas être utilisés si les maisons n’ont pas été endommagées par le séisme. Investir dans les enfants La major Sylvaine Mägli a décrit combien ils se sentent dépendants de Dieu : du fait des troubles politiques, de la forte criminalité et des conditions d’hygiène déplorables, la sécurité et la santé sont continuellement menacées. Ils sont d’autant plus reconnaissants de pouvoir accomplir un travail sensé et de qualité sur le terrain. Sylvaine Mägli travaille comme assistante au Collège Verena à Port-au-Prince. Celui-ci est financé par une Organisation allemande apportant une aide d’urgence aux enfants. Il accueille 1850 enfants et occupe 134 collborateurs. Au travers de projets propres (comme la constitution d’une bibliothèque et d’un jardin), il parvient à motiver les enfants et les jeunes à contribuer par eux-mêmes à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Le major Peter Allenbach (2ème depuis la g.) se réjouit avec les nouvelles salutistes (de g. à d. Sarah Holzer, Marie-Louise Bourquin et Gabrielle Keller)
Gabrielle Keller
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Nota bene
Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux : 16 août : Visite à Bienne (Poste, Bureau social, Foyer de passage et Brocante) 19 août : Culte au Poste de l’Arc Lémanique, Lausanne 31 août – 4 septembre : Visite en Hongrie 7 septembre : Conférence stratégique à Berne 11 septembre : Séance de la Direction au Centre-Espoir à Genève Lt-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef et Lte-colonelle Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Famille : 18 - 25 août : Catherine Programme en Hollande (seul. la Lt-colonelle) 31 août : Excursion avec les officiers à la retraite 4 septembre : Visite des vacances pour femmes de la Division Berne (seul. la Ltcolonelle) 7 septembre : Conférence stratégique à Berne 8 septembre : Réunion nationale de la Journée mondiale de prière (JMP) (seul. la Lt-colonelle) 11 septembre : Séance de la Direction au Centre-Espoir à Genève (seul. le Lt-colonel) 12 septembre : Visite, Retraite de la Division Nord Ouest/Berne à Rickenbach 13 septembre : Culte, Retraite de la Division de l’Est à Seewis Rassemblement romand 2012 Dimanche 26 août, 10h30 à la Cort’Agora, Chemin des Draizes 23, 2016 Cortaillod.
Congrès européen 2012
FORWARD ! Avec la Générale Linda Bond et également The Salvation Army European Choir, sous la direction du commissaire Dick Krommenhoek. Le congrès, qui se déroulera à Prague, République tchèque, du vendredi 12 au dimanche 14 octobre 2012, aura lieu en anglais et sera traduit en tchèque, en russe et en hongrois. Si vous êtes intéressé, contactez le capitaine Roland Dougoud, Département de l’évangélisation, QGT, Berne. Courriel : roland_dougoud@armeedusalut.ch Frais d’inscription : 30 fr. Voyage, hébergement et repas doivent être organisés par les participants.
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012
Félicitations
85 ans 17 août : Major Mariette Eberhart, Schönbühlring 3, 6005 Lucerne
Visite à l’ICO
La major Erika Zimmermann, se rendra à l’International School for Officer à Londres, du 11 juillet au 3 septembre 2012.
Mutations internationales
Au 1er juillet 2012 La lieutenante-colonelle Geanette Seymour, Directrice de la Commission internationale pour la justice sociale, assumera la présidence du Conseil de la morale internationale et des problèmes sociaux. En raison de préoccupations de santé, le commissaire Steven Hedgren a demandé à la Générale, que lui et la commissaire Judith Hedgren soient déchargés de leurs responsabilités de Chefs du Territoire USA Est, dès fin août 2012. Voici donc les changements et mutations approuvés par la Générale : Au 1er septembre 2012 Les commissaires R. Steven et Judith A. Hedgren, officiers du Territoire USA Sud, actuellement Commandant territorial et Présidente territoriale des Ministères Féminins (MF) pour le Territoire USA Est, deviendront Secrétaires territoriaux pour la Mission dans le Territoire USA Sud. Les commissaires Israel L. et Eva D. Gaither, officiers à la retraite du Territoire USA Est, reprendront temporairement la direction de ce Territoire. Le commissaire Israel Gaither comme Commandant territorial et la commissaire Eva Gaither comme Présidente territoriale des MF. Avis de recherche : Kostic Viki, infirmière diplômée, née en 1975, avec ses enfants, Manuela et Marko Slepowronski Jerzy Boleskam (surnom : Jurelli) né en 1923, artiste, résidant à Vevey / Ecublens en 1981 Les informations pertinentes sont à transmettre à la major Martha Mosimann. personensuchdienst@heilsarmee.ch
Nécrologie
Major Klara Jenny Photo : MAD
Agenda des Chefs
Klara Jenny voit le jour le 29 mars 1920 à Rothenfluh. Très tôt, elle aide à diverses besognes. Elle vit une jeunesse heureuse et protégée. Elle travaille ensuite tour à tour comme aide familiale, femme de chambre et aide-infirmière au Bürgerspital de Bâle et à l’Hôpital de Davos. Dans ces deux hôpitaux, elle travaille avec d’autres salutistes. Ceux-ci l’invitent à leurs cultes. La joie et la chaleur de ces personnes la surprennent. Dans son cœur s’éveille le souhait de faire partie de ceux qui s’identifient à Dieu et de le servir. Il s’écoule encore un certain temps avant qu’elle puisse se convertir et prononcer ces paroles « Dieu, j’ai péché devant toi. Je te remercie d’avoir effacé mes péchés à travers Jésus à la croix. J’ai besoin de toi comme sauveur et rédempteur dans ma vie. » Suite à cette prière, elle ressent une paix profonde et une joie jusqu’alors inconnues. Bientôt, elle a la révélation que Dieu souhaite l’avoir à son service au sein de l’Armée du Salut. C’est avec joie qu’elle suit cet appel. Après son Ecole d’officiers, de 1944 à 1945, elle est engagée dans le travail social, d’abord dans un foyer pour filles, puis dans des différents foyers pour enfants. Comme, durant ses jeunes années, elle n’avait pas eu l’argent nécessaire pour ac- complir la formation de puéricultrice, l’Armée du Salut lui offre cette possibilité. Elle accomplit son travail avec beaucoup d’enthousiasme et de dévouement. Sa vocation débouche sur 37 années au service d’enfants et d’adultes. Tout au long de ces années, elle a l’occasion de se rendre compte de la fidélité de Dieu. Même dans les moments de détresse et de difficulté, il lui donne du courage et l’assure de sa présence. Elle passe ses années de retraite avec sa sœur, reconnaissante de pouvoir disposer de cette période de vie. Le Seigneur l’a rappelée à lui le 9 juin 2012. Redaction
Détente
Le désir de vivre une vie sainte
Lu pour vous
Photo : MAD
26 officiers se sont retrouvés pour un séminaire de sanctification du 7 au 10 mai dernier en Allemagne. Le capitaine allemand Oliver Walz y a participé. Il veut plus que jamais développer un style de vie saint. hait : « Je veux mener une vie sainte. » Alors Dieu accomplira des miracles parmi nous. Je voudrais attendre des miracles de la part de Dieu, car ils nous attendent déjà. Dieu m’a déjà fait cadeau d’un miracle, à savoir le fait que je Les participants au Séminaire Brengle 2012 : quatre Suisses, veuille en savoir davantage dix Hongrois et douze Allemands sous la direction de la lieute- sur la sanctification. Le dénante-colonelle Anne-Florence Tursi. sir de mener une vie de sanctification a été renouDurant les jours du séminaire, j’ai été conquis velé ou mieux, réveillé à niveau plus profond. par le sujet de la « sanctification ». La notion Capitaine Oliver Walz de « sanctification » ne se laisse pas enfermer dans une ou deux définitions préconOrigine du séminaire çues. Elle ne se laisse pas non plus réduire à Le nom du séminaire « Séminaire une personne comme le célèbre professeur Brengle » vient du commissaire Samuel de sanctification le commissaire Samuel L. Brengle, théologien et enseignant, qui Brengle. La sanctification doit être vécue. a marqué la compréhension de la sancL’enseignement essentiel que je retire pour tification à l’Armée du Salut avec ses la poursuite de mon ministère, c’est que prédications et ses livres enflammés. la sanctification n’est pas quelque chose d’abstrait, que ce n’est pas pour les « superCe thème toujours actuel est appropieux ». Elle commence par le souhait de fondi dans plusieurs retraites pour offiservir Dieu de tout son être et d’être à sa disciers à travers le monde. Dans certains position. C’est une invitation figurant dans la Territoires, il sera aussi offert aux saluBible : « Josué dit au peuple : ‹ Consacreztistes, sous forme abrégée. Vous êtes vous, car demain l’Eternel accomplira des intéressé ? Contactez le Département merveilles au milieu de vous. › » (Josué 3 : 5). de l’évangélisation ou fritz_schmid@arLa sanctification commence avec le soumeedusalut.ch
Un chemin de promesses Par Edouard et Mathilde Cortès 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem XO Editions, 2008 ISBN: 978-2-266-19483-9
« ça te dirait de prendre du temps pour construire notre couple après notre mariage ? » demande Edouard à sa promise ... » « Apprendre à marcher ensemble, à s’accorder ... » C’est ainsi que vous découvrirez, page après page, ce périple de 6 000 km à pied, sans argent en poche, seules la foi et la confiance pour bagages. Vous partirez de Paris, vous traverserez les Alpes en baskets, vous dormirez à la belle étoile parmi les bêtes sauvages, vous franchirez des régions en guerre. Pour assouvir votre estomac, vous ne dépendrez que de la générosité des habitants. Vous serez parfois suivis, voire agressés ... mais arriverez-vous au but ? Déposerezvous vos bâtons de berger sur le rocher de Golgotha ? Que vous soyez célibataires, jeunes mariés ou que vous ayez fêté vos noces de « chinchilla », vous ne serez pas déçus.
Monique Bürki
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012
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Va chercher les pires Les enfants de William Booth ont continué de transmettre le message de leur père. Silvia Gebhard a écrit l’expérience d’une femme du Poste d’Argovie Sud.
Photo : Archives de l’Armée du Salut
Maintenir le dialogue
Lorsqu’en 1952 j’étais lieutenante à Zweisimmen, j’ai été invitée à l’Ecole biblique Beatenberg. L’ancienne Générale Evangeline Booth y tenait une semaine d’évangélisation. Au terme d’une réunion, elle m’invita à prendre le thé dans sa chambre.
Hilda Oberer-Dätwyler, Poste Argovie Sud
Impressum
Aie pitié Seigneur, car je crie à toi sans cesse. Accorde-moi la joie Seigneur, car ma vie est entre tes mains. Seigneur, tu es si bon et toujours prêt à pardonner, rempli de grâce envers tous ceux qui demandent ton aide. Ecoute ma prière, Seigneur, entends mes supplications. Je m’approcherai de toi chaque fois que les soucis me submergeront et tu m’exauceras. Seigneur, il n’y aucun autre Dieu et personne ne peut faire ce que tu fais. Seigneur, tous les peuples que tu as créés viendront pour t’adorer et pour louer ton nom. Car tu es grand et opères des miracles. Toi seul es Dieu. Seigneur, montre-moi le chemin, afin que je puisse vivre dans ta vérité ! Donne à mon cœur le désir de t’honorer. De tout mon cœur je te louerai, Seigneur, mon Dieu. Je veux constamment exalter ton nom car ton amour pour moi est grand. Major Heidi Knecht «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012
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(D’après le Psaume 86 : 3-13)
Accueillez-vous les uns les autres ! man Photo : Martin Hei
Prière confiante
JAB
Je n’ai jamais oublié cette rencontre, et la bénédiction a été une confirmation de l’appel que j’avais reçu.
Dans le prochain « dialogue »
Dialoguer avec Dieu
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Evangeline, une des filles de William Booth, a été Générale de l’Armée, de 1934 à 1939.
3001 Berne
Voici les paroles qu’elle m’a adressées : « Mettez-vous à genoux, je vais vous bénir, comme l’aurait fait mon père, le fondateur de l’Armée du Salut. Que le Seigneur vous bénisse ! Pensez à votre vocation ! Allez chercher les pires ! Allez chercher les perdus dans tous les coins ! »
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan). Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Commissaire Franz Boschung
L’hospitalité n’est pas une option, c’est un commandement biblique : « Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures. » (1 Pierre 4 : 9). C’est aussi une des préoccupations de l’Armée du Salut. C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans le prochain dossier. Rédaction
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« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; ... Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » Matthieu 18 : 10-11