d ialogue
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Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Débarrassez-vous du poids de la rancune Le pardon est source de vie Rassemblement romand avec Eric Denimal Nouvelles salutistes
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Dialogue
Photo : Sébastien Goetschmann
Le Poste de Malleray a inauguré sa place de jeux, samedi 14 septembre lors de sa Fête des moissons. Alors que les adultes ont dégusté un copieux brunch, les enfants ont pu tester avec plaisir les balançoires, le toboggan et le château gonflable de cette place de jeu flambant neuve.
Photo : Salvatore lovene_flickr.com
Place de jeux inaugurée à Malleray
Un sentiment de liberté
Sébastien Goetschmann
Annonces General John Larsson Plays Four More Musicals Le 4e volume de la série « John Larsson plays » est disponible. Ce dernier CD du Général à la retraite comprend les meilleures compositions de quatre co-
médies musicales signées « Gowans and Larsson ». A savoir : « White Rose », « Son of Man », « Man-Mark II » et « T he Meeting » avec, par exemple, des classiques comme « I’ll not turn back », « They need Christ » et « I want to say yes ». Les quatre CDs comportent un total de 115 chants (environ 5h de musique). Chaque CD contient un livret de 32 pages avec les paroles écrites par le regretté Général (R) John Gowans. Pour plus d’informations, consultez le site : johnlarsson.com Les quatre albums de la série « John Larsson Plays » sont disponibles au Shop de l’Armée du Salut (Laupenstrasse 5 à Berne, entrée côté cour) ou en ligne : shop.armeedusalut.ch
Réservez ces dates dans vos agendas
L’erreur est humaine, dit-on avec raison. Personne n’étant parfait, nous serons nécessairement déçus, blessés par notre prochain, parfois aussi par nous-mêmes. Je crois que le pardon est le moyen que Dieu nous donne pour pouvoir affronter ces blessures et continuer d’avancer. Pardonner n’est pas un aveu de faiblesse comme certains s’en persuadent. C’est, au contraire, un acte courageux qui prouve notre volonté de bâtir notre avenir. « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. » (Matthieu 5 : 23-24). Le pardon est un élément nécessaire à la réconciliation. Tout comme le pardon divin est indispensable pour que nous puissions avoir une relation avec Dieu, le pardon entre êtres humains est indispensable pour (re)-construire de véritables relations (cf. page 6) et le pardon à soi-même est une libération (cf. page 5). Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
Info AdS
Photo : Florina German
Takasa en concert exclusif Suite à l’élimination malheureuse en demi-finale du Concours Eurovision de la chanson, le 16 mai 2013, la clameur entourant Takasa est retombée. Il vous reste encore une occasion pour voir Emil, Sarah, Käthi, Michel, Christoph et Jonas sur scène. Dans un premier temps, les médias ont rivé leurs projecteurs sur les participants à la finale de Malmö. Ensuite, Takasa a fait une pause-concert. C’était bien nécessaire, étant donné que les membres du groupe ont vécu, une année durant, au rythme des rendez-vous accompagnant l’aventure de l’Eurovision de la chanson. Un retour malgré la pluie Fin août, on y était : Takasa donnait, avec beaucoup d’élan, son premier concert en public depuis l’épopée suédoise. Par une pluie battante, les six musiciens ont enthousiasmé le public à l’occasion de l’inauguration du nouveau bâtiment du Foyer Buchseegut à Köniz. La Berner Zeitung titrait « Takasa ? Die Band der Heilsarmee gibt’s noch » (Takasa ? Le groupe de l’Armée du Salut existe encore). Le Blick s’est aussi intéressé aux plans de Takasa pour l’avenir.
Takasa existera toujours Le groupe a prévu deux autres concerts d’ici la fin de l’année 2013. Le 12 septembre, il a joué sur la Marktplatz à Bâle, à l’occasion d’une brocante en plein air. Le 25 novembre, Takasa se produira au Christmas Carol Concert de l’Armée du Salut dans le fameux Royal Albert Hall de Londres. Avec ce dernier Le groupe Takasa signe des autographes, lors de son pasconcert, c’est une histoire extra- sage à l’inauguration du Buchseegut. ordinaire qui s’achève, qui avait débuté par une idée un peu folle. à exister dans le cœur du public qu’il avait conquis. Même s’il n’est pas exclu que vous enMartin Künzi, tendiez Takasa, avec un concept muChef du Département du marketing sical adapté, sur différentes scènes de martin_kuenzi@armeedusalut.ch Suisse et d’ailleurs, le groupe continuera
De vous à moi
Photos : Werner Tschan
Gratifiant et libérateur « Esaü courut à sa rencontre, l’étreignit, se jeta à son cou et l’embrassa. Et ils pleurèrent. » (Genèse 33 : 4).
sition de la victime, c’est-à-dire de la personne qui accorde le pardon. L’expression dit bien ce qu’elle signifie. Je pardonne ou j’abandonne quelque chose, ou plus explicitement : j’accorde le pardon. Il s’agit donc d’une action exigeant de la volonté.
Jacob avait accumulé les péchés en trompant son père et son frère. Fuite, tromperie, diffamation, mensonges et peur en furent la conséquence. C’est rempli de crainte que les frères préparent leur rencontre. Jacob imagina une stratégie pour amadouer son frère. Sa surprise dut être immense lorsqu’Esaü le prit dans ses bras. Le stress disparut. Bouleversés, les frères fondirent en larmes. L’histoire aurait pu se terminer de manière dramatique. Pourtant, Esaü avait opté pour la réconciliation.
Pardon et réconciliation Nous entendons parfois les paroles suivantes : « Jamais je ne pourrai pardonner à cette personne ce qu’elle m’a fait. » ou « Je tente de pardonner mais je ne pourrai certainement pas oublier. » D’un point de vue humain, selon le délit commis, cette affirmation peut certes se comprendre. Cependant, celui qui a reçu le pardon et qui a vécu la libération en résultant, peut affirmer avec David : « Heureux celui dont la transgression est enlevée et dont le péché est pardonné ! » (Psaume 32 : 1).
Nous voudrions brièvement éclairer la po-
prier – « c omme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » – je ne peux qu’accorder le pardon et emprunter le chemin de la réconciliation. Nous ne sommes pas obligés de porter nos péchés la vie durant, nous pouvons régulièrement les reconnaître et recourir au pardon libérateur de Dieu. Sa Parole nous dit qu’il enfouit durablement nos péchés au fond des océans. Accordons le pardon et vivons la réconciliation ! Nous découvrirons alors le pouvoir gratifiant et libérateur de Dieu sur nos relations. Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire franz_boschung@armeedusalut.ch hanny_boschung@armeedusalut.ch
En considérant Jésus et son enseignement sur la manière dont nous devons «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
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Dossier – Débarrassez-vous du poids de la rancune
Un lieu de repentance
Photo : Sébastien Goetschmann
Le banc de la grâce est un élément central de l’Armée du Salut : c’est là que la sanctification a lieu. Ce meuble, garni d’un tapis ou d’un coussin, fait partie intégrante d’un Poste.
salle de réunions de l’Armée du Salut et que rien ne peut remplacer. Un appel à la confession lors duquel je peux rester à ma place n’a pour moi pas le même effet que le fait de m’agenouiller devant la croix. » Ce n’est pas le meuble en soi qui est intéressant De nombreux salutistes peuvent certainement en témoigner : une prière pour la sanctification au banc de la grâce reste gravée dans la mémoire. Nous savons tous que le banc – parfois usé par les années – n’a aucun pouvoir magique. Le bois de ce banc ne recèle aucun mystère. Lors des toutes premières réunions, on utilisait d’ailleurs la grosse caisse devant laquelle on pouvait s’agenouiller. Aujourd’hui, le banc de la grâce reste tout de même un endroit tout particulier. Ce banc, qui n’a parfois l’air de rien, est comme un appel continuel de Dieu à aller à sa rencontre. Il est vrai que le Saint-Esprit peut faire toutes ces choses pour nous alors que nous restons assis sur notre chaise. Nul besoin alors de se lever et de s’exposer aux regards de toute la communauté. Pourtant, le fait de s’avancer a de grandes répercussions. C’est une manière de montrer notre obéissance et notre sincérité à Dieu. Ce n’est jamais facile de se lever pour aller s’agenouiller devant le banc de la grâce. Mais une fois cet obstacle franchi, nous expérimentons aussi que Dieu renforce notre foi.
Le banc de la grâce est un élément important à l’Armée du Salut. Ce qui est important surtout, c’est de reconnaître sincèrement ses fautes et de demander pardon à Dieu.
« Je peux converser avec Dieu partout, me confia une jeune salutiste. Mais être au banc de la grâce a quelque chose de sacré. Ce n’est pas l’aspect extérieur, ni le fait de s’agenouiller devant tout le monde. Il se passe quelque chose au niveau du cœur. »
Au début du 19 e siècle, des réunions de réveil ont eu lieu aux Etats-Unis. A cette époque déjà, on utilisait un banc. L’objectif était de proposer, aux nombreuses personnes en recherche, un endroit offrant la possibilité de prier. C’était aussi un lieu où elles pouvaient être encouragées.
Comme vous, d’innombrables personnes se sont agenouillées devant Dieu au banc de la grâce depuis que ce dernier existe dans les salles de l’Armée du Salut. Chaque personne avait ses raisons. Et pour chaque personne, Dieu avait une réponse personnelle.
La première édition du « War Cry » (« Cri de guerre » en français) de 1879, parle déjà du banc de la grâce. L'article parle de William Booth, qui prêchait au Livingstone Hall. Sa prédication a été suivie par une réunion de prière. Vingt personnes se sont approchées du banc de la grâce. Elles ont prié pour le salut et pour la purification de leurs péchés.
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Mais le Général observa aussi rapidement une tendance : de nombreuses personnes, emportées par les émotions, s’avançaient pour prier, sans repentir sincère. C’est la raison pour laquelle il écrivit à son fils, lui disant de prêter attention à ceci : celui qui s’approche du banc de la grâce, doit être conscient qu’il est question de repentance et de sanctification. Une connaissance, qui fréquente depuis longtemps une autre Eglise libre, m’a dit un jour : « J’aime beaucoup ma nouvelle communauté. J’apprécie les chants et la façon dont se déroule le culte. A vrai dire, je ne regrette rien, si ce n’est le banc de la grâce, cet élément si important dans une
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
Le banc de la grâce a toujours sa raison d’être aujourd’hui. Nous avons tous besoin d’un lieu où nous pouvons confesser nos péchés, nous repentir, faire l’expérience de la sanctification et recevoir une direction spirituelle. Il est bon de savoir où l’on peut trouver un tel endroit. Claire-Lise Bitter
Utilisons nos expériences négatives comme des tremplins Ah ! Je ne me le pardonnerai jamais ... J’aurais dû agir ainsi … Si seulement je pouvais revivre cet événement … Se pardonner soi-même peut s’avérer être bien plus difficile que de pardonner à quelqu’un d’autre. devons reconnaître que nous avons nos jours « avec » et nos jours « sans ». Tant que nous restons dans l’autopunition et la litanie des « j’aurais dû », nous ne pourrons guère avancer. Mais si nous avons de la compassion pour nous-mêmes, nos pensées seront plus épanouissantes et se concentreront davantage sur ce qui nous reste à vivre en utilisant nos expériences négatives comme tremplins.
Photo : pilot_micha_ flickr.com
Lorsque nous vivons avec un sentiment de culpabilité pour quelque chose qui est arrivé dans le passé, ce paquet de négativité enfoui au fond de nous peut causer un sentiment de malheur, durable et lancinant.
Rester dans le passé peut avoir un impact négatif énorme sur notre santé mentale et physique. L’incapacité à nous pardonner à nous-mêmes trouve sa source dans la colère et le ressentiment, deux sentiments capables de détruire notre Et n’oublions jamais que : « Si santé. Se pardonner est donc Lâcher prise et sauter. Celui qui se pardonne est capable de redécoller. notre cœur nous condamne, un acte important pour aller de (Image symbolique). Dieu est plus grand que l’avant et se libérer du passé. Il notre cœur et Il connaît toute nous permet de vivre dans le présent au nous avons agi en un temps donné avec chose. » (1 Jean 3 : 20). lieu de nous attarder dans le passé. l’expérience de ce temps, souvent sincèreLieutenante-colonelle Josiane Sterckx ment et au mieux. Prendre conscience de ses erreurs Pour aller plus loin : Gardons à l’esprit que pardonner ne si- Le pardon de soi est un processus de prise Lytta Basset : Au-delà du pardon gnifie pas oublier, mais que nous pouvons de conscience dans lequel nous continuons Le pouvoir de pardonner apprendre de nos expériences négatives. à nous souvenir de ce qui s’est passé ou N’oublions pas non plus que le contexte non. Nous ne devenons pas tout à coup inAnselm Grün : de nos paroles et de nos actes change dulgent en considérant quelque chose de Se pardonner à soi-même chaque jour et qu’à moins d’être volon- « mal » comme quelque chose de « bien ». tairement ou maladivement « méchants », Mais, tout humains que nous sommes, nous
Pardonner à Dieu ? Qu’arrive-t-il lorsqu’on pense que Dieu n’a pas fait « son travail » et qu’on lui en veut pour cela ? D’après le major Jacques Tschanz, on se met en danger ! Parfois nous imaginons que Dieu est contre nous et une rancœur s’installe. Nous ne le prions plus, ni ne faisons notre culte personnel. En signe de rébellion nous ne recherchons plus sa volonté, comme pour punir Dieu. Le pire, c’est que nous arrivons à nous convaincre d’avoir raison de faire ainsi ! Pourtant, c’est prendre un chemin qui nous éloignera toujours plus de la consolation de l’âme et des ressources qui s’y rattachent, comme la paix et la joie. Dieu est
amour, et à ce titre, il nous aime trop, nous, ses enfants, pour nous vouloir du mal ! Tu aimeras ton Dieu Le premier commandement qui reste toujours valable, même dans la nouvelle alliance inaugurée par Jésus-Christ, c’est : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » (Marc 12 : 30). En y réfléchissant, nous prenons conscience que lorsque nous en voulons à Dieu, nous nous posons en juge à son
égard. Imaginez une salle de tribunal, vous, assis à la place du Juge et de la victime … et Dieu, dans le box des accusés ! Cela ne vous choque-t-il pas ? Moi si, et pourtant il m’est arrivé parfois dans le passé de penser ainsi … Nous voici loin d’une relation d’amour avec notre créateur. Et surtout, cela va à l’encontre du premier commandement : « Tu aimeras … » Pire encore, nous prenons la place du seul qui peut juger : Dieu. Dans ce cas il ne reste qu’une seule possibilité : remettre chacun à sa place ! Reconnaître que Dieu est souverain, qu’il a une vue d’ensemble qui nous échappe totalement, et surtout, qu’il promet sa grâce suffisante pour passer au travers de toutes les situations. Je ne vois pas d’autre solution ! Major Jacques Tschanz
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Dossier – Débarrassez-vous du poids de la rancune
« Le pardon libère et redonne la vie »
Photo : Ju Muncinelli_flickr.com
Parfois, accorder notre pardon peut nous sembler être impossible et pourtant, pardonner est libérateur. Le capitaine Pascal Donzé répond à quelques questions sur l’importance du pardon pour notre vie de foi. Qu’est-ce que le pardon ? Pascal Donzé : En français, le verbe pardonner a deux sens, selon qu’il soit transitif direct (pardonner une faute) ou transitif indirect (pardonner à quelqu’un). Dans le premier cas, pardonner signifie renoncer à punir. Dans le second, pardonner à quelqu’un, c’est cesser d’entretenir à son égard de la rancune pour ses fautes. Le premier sens implique une décision, le second implique des sentiments. La définition biblique est-elle la même ? P. D. : Pas tout à fait. Les mots utilisés évoluent entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, ils expriment surtout des idées d’expiation, de châtiment, mais aussi de remise de dette (Esaïe 55 : 7). Dans le Nouveau Testament, une « nouvelle » notion apparaît, celle de l’expiation reste présente, mais on y découvre aussi la notion de rémission, de retrait (Matthieu 6), et aussi celle de libération (Luc 6 : 37). Personnellement, j’aime beaucoup l’idée de « couvrir » qui est utilisée par Paul dans sa lettre aux Romains : « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts ! » (Romains 4 : 7). A quoi sert le pardon ? P. D. : Sans pardon, pas de vie. La conséquence du péché (originel), c’est la mort (Romains 6 : 23). Le péché n’est pas « simplement » un fardeau ou une épreuve dont nous sommes les pauvres victimes, le péché est mortel. C’est uniquement à cause du pardon de Dieu que la race humaine existe encore. Le pardon de Dieu, mais aussi le pardon entre les hommes, redonne la vie. Le pardon de Dieu est-il conditionnel ? P. D. : Le pardon de Dieu est gratuit. D’ailleurs, le mot pardon est composé du préfixe par du latin per, qui signifie tout et du mot donner. Mais il est aussi important de parler de la repentance. « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous », dit Jésus (Luc 13 : 3 ). Se repentir, c’est ouvrir son cœur pour recevoir le pardon gratuit de Dieu. Cette attitude salutaire et profonde n’est rien en comparaison du sacrifice de Jésus. Mais dépend-il alors de notre propre pardon ?
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Se repentir est le premier pas à faire pour recevoir le pardon divin. Image symbolique.
P. D. : Jésus dit à ses disciples de prier le Père ainsi : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 : 12). Dans Luc 11 : 4, le « car » remplace le « comme ». La grande question est donc de savoir dans quel ordre ces pardons s’enchaînent et s’ils sont dépendants l’un de l’autre. Alfred Kuen affirme (Encyclopédie des difficultés bibliques, Editions Emmaüs) : « Notre pardon n’est ni la cause ni la condition du pardon divin, il en est la conséquence indispensable. » Kuen reprend les paroles de R. Stein pour dire que : « Ne pas pardonner, c’est se mettre en situation de ne pas recevoir le pardon. »
ce dernier pêche contre lui est suffisant, Jésus répond : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. » (c’est-à-dire toujours). (Matthieu 18 : 22).
Puisque Dieu nous pardonne, nous n’avons pas le choix … nous devons pardonner. Il n’y a donc pas vraiment de chronologie entre le pardon de Dieu et le nôtre, mais les deux sont intimement liés.
Questions à se poser pour savoir si on a réellement pardonné :
Et entre deux personnes, y a-t-il une chronologie du pardon ? P. D. : Pas forcément. Tant de conflits ne se résolvent pas, car personne ne fait le premier pas. Et pourtant, le pardon libère et redonne la vie aux deux parties. Paul est très clair à ce sujet, il dit : « si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens 3 : 13). Paul ne parle même pas d’une reconnaissance de culpabilité préalable d’une partie pour que l’autre accorde un pardon. Quand Pierre demande si pardonner sept fois à son frère si
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Existe-t-il des blessures trop grandes qu’elles ne puissent être pardonnées ? P. D. : Oui, je pense que certaines offenses extrêmes sont humainement impardonnables. Je me demande alors si Jésus n’a pas vécu une situation semblable sur la croix. Lui qui a tellement pardonné, devant ses bourreaux, semble dire à son Père : Papa moi, je n’y arrive pas, mais toi, tu peux leur pardonner (Luc 23 : 34). Questions : La Rédaction
Ai-je reconnu avoir été offensé ? Est-ce que je fais à nouveau confiance à cette personne ? Est-ce que je ressens une paix intérieure lorsque je repense à la situation qui m’a blessé(e) ? Quand on parle d’une personne qui nous a fait du mal, est-ce que nous sommes prêts à dire du bien d’elle ? Si vous avez répondu oui à toutes ces questions, alors vous avez très probablement entièrement pardonné. La Rédaction
Echos
Comment témoigner de sa foi en Jésus ?
Photo : MS Radio France
Le 25 août, nous avons été conviés à une journée romande, simple et concrète, comme l’année dernière à la Salle polyvalente « Cort’Agora » de Cortaillod. L’orateur du jour était Eric Denimal. Eric, avec son approche journalistique, pastorale et française (il faut le souligner) nous a interpellés avec humour, sincérité, vérité et sérieux ; jouant avec les mots, donnant des exemples concrets de son vécu, de son expérience, tout en nous dirigeant dans une prise de conscience personnelle. Exercice intéressant ! Vivre et communiquer sa foi Le thème abordé le matin était : « L a foi vécue est déjà une semence ! » C’était une
invitation à donner aux mots leur poids, à avoir une cohérence entre ce que nous disons et ce que nous vivons, sans hypocrisie, avec authenticité ; être d’un seul cœur. Une invitation à mettre ma vie en conformité, selon le message reçu de la parole de Dieu. Parce que finalement qu’est-ce qui fait la différence entre un chrétien et quelqu’un qui ne l’est pas ? Se focalise-t-on trop sur le ressenti avec le risque de ne pas reconnaître Jésus (comme les pèlerins d’Emmaüs) ? Il peut y avoir le danger de rechercher l’expérience, le merveilleux, l’extraordinaire, le ressenti et d’oublier de lire la Parole de Dieu qui
demeure et est certaine, alors que les apparences sont trompeuses. « Raconter Dieu et compter sur Lui », c’est le thème dont Eric Denimal nous a parlé l’après-midi. C’est un devoir pour le chrétien d’être lumière et sel de la terre. Nous avons une mission : transmettre l’évangile, sinon nous laissons mourir les autres. Transmettre l’évangile, ce n’est pas prêcher, c’est entendre et transmettre une parole qui nous a transformés, c’est donner à l’autre un sentiment d’exister en lui demandant un service, c’est raconter ce qui dans la vie de Jésus m’a bouleversé, c’est transmettre la Parole de Dieu que je viens de lire ! Un défi nous a été lancé, que Dieu nous aide à le relever. Hélène Beney
Elles veulent vivre des relations vraies
Photos : Brigitta Heiniger
330 femmes ont participé au Congrès « Femmes seulement », le 31 août à Berne. Au travers du discours de la commissaire Silvia Cox et des nombreux ateliers proposés, ces dames ont été encouragées à recevoir un nouvel élan pour leurs relations.
Un peu de détente lors de l’atelier bricolage.
faut pour être vraies dans chaque relation. » Toute personne est aimée par Dieu (Esaïe 43 : 3-4). Il appartient à chacune d’accepter cet amour. Les modératrices ont animé la journée avec humour. Les participantes ont également profité de sketchs, de danses et de louange. Les repas étaient servis par des hommes – dont des membres de la Direction de l’Armée du Salut.
Le partage simple et sincère est au cœur des relations vraies.
Les participantes ont pu fabriquer des pralinés, danser ou créer des arrangements de fleurs. Elles ont également suivi des ateliers sur la communication non-violente, les pertes ou l’éducation des enfants. Elles ont écouté des discours sur la prière, la sororité ou l’image de soi. Ce jour-là, il s’agis-
sait de vivre des relations vraies et solides. Dans l’exposé principal, la commissaire Silvia Cox, l’épouse du Général André Cox, a expliqué : « Tant de personnes cherchent ce que nous avons en Jésus-Christ. L’amour de Jésus nous donne ce qu’il nous
L’idée de la chaussure était présente toute la journée. Qui se sent bien dans ses chaussures est prêt à partir pour annoncer – de manière vraie et sans masque – la Bonne nouvelle. Elsbeth Cachelin
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Echos
Excursion en bateau vers la « Teufelskathedrale » Photo : MAD
103 officiers à la retraite ont pris part à l’excursion annuelle sur le Lac des Quatre-Cantons le 22 août dernier. Par un temps agréable de fin d’été, les joyeux officiers ont quitté Lucerne à bord du catamaran Cirrus. Ensemble, ils ont pris du bon temps durant la croisière de cinq heures. Tout l’équipage a mis du cœur pour servir avec bonne humeur ses hôtes ayant pris place aux tables décorées de manière festive. Culte « on the rocks » Les officiers ont contemplé le bleu-vert profond du Lac des Quatre-Cantons et le merveilleux tableau que formaient les montagnes avoisinantes. Par leur présence joyeuse, ils ont fait de cette journée une expérience inoubliable. Pour le culte, le capitaine a mis le cap sur
Heidi Bischoff, en compagnie du responsable du secteur alimentation, apprécie tout particulièrement le contact avec les gens.
Plaisir des yeux et des oreilles pour les officiers à la retraite.
un grand rocher. Ce dernier porte le nom de « Teufelskathedrale » (cathédrale du diable). Le commissaire Franz Boschung en a pris connaissance en toute sérénité
Cheminer ensemble Sous la devise « Cheminer ensemble, apprendre les uns des autres » plus de deux cents responsables de site, officiers et responsables d’Unités d’organisation de l’Armée du Salut Suisse se sont rencontrés au Quartier Général à Berne le 18 septembre.
lors du culte et s’est empressé de rebaptiser l’endroit « cathédrale de Dieu ». Bernhard Wittwer, Chef de la Division centre
Le but de cette journée était de stimuler l’échange entre les divers établissements sociaux et les Postes. Le matin, plusieurs intervenants ont parlé de projets de collaboration qui ont abouti à des réalisations ayant permis une croissance de l’œuvre, comme, par exemple, les logements d’accueils de plusieurs villes.
Photo : Jacques Tschanz
Croître par la collaboration L’après-midi, des groupes de travail se sont réunis pour élaborer de nouveaux partenariats à mettre en place en 2014. Une rencontre plénière a permis à chacun de prendre connaissance des résultats de ces échanges. Dans sa conclusion, le Chef de Territoire a rappelé que la stratégie de croissance par la collaboration est un objectif qui est mis en avant dans tous les domaines du Territoire. Remerciant chacun pour la tâche accomplie, le commissaire Franz Boshung a aussi rappelé que comme dans une famille, l’Armée du Salut peut vivre la richesse de la diversité, que nous avons le privilège de ne pas être seuls à cheminer, et que si des tensions, des incompréhensions sont sur le chemin, il y a toujours la volonté de trouver, ensemble, la solution. Le capitaine Andreas Fuhrer, responsable du Poste de Genève 2 (à gauche) échange avec Christian Rohrbach, Directeur des institutions sociales pour la Division centrale.
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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
Major Jacques Tschanz
Des vacances réconfortantes en compagnie des enfants
Photo : Heidi Studer
à Zurich, a organisé cette semaine, activement soutenue par Heidi Imboden et Andrea Schaad.
Une semaine colorée, tant pour les enfants que les parents.
Nous avons de nouveau passé une merveilleuse semaine de BabySong dans la Maison d’hôtes à Ringgenberg, près d’Interlaken. La major Heidi Studer, responsable du Quartiertreff Eidmattegge
Le matin suivant, les enfants ont été répartis en deux groupes. Les plus petits ont accompagné leurs parents au Babysong, les plus grands se sont retrouvés pour le
En bref
Nouveau locaux pour le Buchseegut L’ouverture des nouveaux locaux du Foyer et ateliers Buchseegut à Köniz a été fêtée les 23 et 24 août.
Photo : Florina German
Poste de Coire en fête L’Armée du Salut est officiellement active à Coire, après quatre ans de mise en œuvre. La fête a eu lieu le 25 août.
Au Buchseegut, des hommes, et depuis peu des femmes, ont trouvé une place de travail protégée, un accueil et de l’affection. C’est ce qu’ont souligné Philippe Perrenoud, Directeur du Département de la santé publique et de la prévoyance sociale, et Luc Mentha, Président de la municipalité de Köniz, dans leurs discours, lors de la cérémonie officielle du vendredi.
Le sergent Thomas Heini-
Cela fait plus de 100 ans que l’Armée du Salut propose des activités dans la région. De 1999 à 2009, le Poste de Coire était sous la responsabilité de celui de Davos. Le sergent Thomas Heiniger a tout simplement réactivé le travail communautaire dans la ville de Coire et ses environs.
Le samedi, malgré la pluie, de nombreux visiteurs étaient curieux de découvrir les nouveaux locaux décorés pour l’occasion et d’apprécier la musique du groupe Takasa. Aujourd’hui, le Buchseegut peut loger 46 personnes, soit 13 de plus qu’auparavant.
Des vacances pour les enfants … et pour les parents Avant et après les leçons de chant, ce fut le tour des parents : nous avons d’abord entendu une méditation sur un texte biblique puis nous avons participé à une heure de fitness éprouvante, sous la direction de Susanne Caflisch. Lors de deux après-midi, nous avons fait des excursions. Le voyage en bateau jusqu’aux chutes du Giessbach (au bord du lac de Brienz) nous a impressionnés. Nous avons beaucoup apprécié la randonnée jusqu’à une place de piquenique au bord du lac. Pour moi, cette semaine de vacances était la plus reposante depuis que j’ai mis mes enfants au monde. Martina Oostwoud
Violente tempête sur le Centre de jeuness de Stäfa Le 6 août, un violent orage a frappé le Centre de jeunesse de Stäfa, provoquant passablement de dégâts sur la place de
Des arbres sont tombés sur le terrain de jeu du Centre de jeunesse de Stäfa.
jeu. La tyrolienne et plusieurs poutres ont notamment été endommagées. Plusieurs arbres ont été déracinés, bloquant ainsi certains accès. Heureusement, Bernhard Schmid, gérant de la gravière voisine, a rapidement pu dégager la route. Une fois contactés, Hervé Cachelin et Daniel Bösch ont monté une équipe pour aider à nettoyer les alentours de la maison.
Photo : Florina German
Un Poste s’est ger, heureux de lancer les ouvert ! Quelque activités de l’AdS à Coire. 70 invités étaient à l’inauguration. L’officier du Poste, Thomas Heiniger, a profité d’un dîner en commun pour attirer l’attention sur les offres de l’Armée du Salut de Coire. En plus d’un groupe féminin et du BabySong, le « Suppenkasper » lui tient particulièrement à cœur : une soirée dans la semaine avec souper et animations pour tout le monde.
Le premier après-midi, nous sommes allés nager dans les eaux clémentes du Burgseeli. Nous sommes rentrés juste à temps pour le souper. Ensuite, on nous a, comme chaque soir, raconté une histoire. L’histoire du chameau en pleurs, racontée par Andrea, a particulièrement plu aux enfants.
Kidsong. Nous avons beaucoup chanté, dansé et nous avons entendu l’histoire de l’Arche de Noé (le thème de la semaine). Mes deux filles se sont ensuite transmis les chansons qu’elles avaient apprises.
Photo : Herbert Bommeli
Martina Oostwoud et ses deux filles se sont véritablement relaxées lors de la semaine de BabySong du 15 au 20 juillet.
Takasa s’est produit en live au Buchseegut, pour la première fois depuis Malmö.
La Rédaction
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
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Nota bene
Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux : 27 octobre : Culte au Poste de Birsfelden 5 novembre : Séance de Direction au Foyer pour enfants « Holee » à Bâle 7 novembre : Conseils d’officiers nationaux au Poste de Berne 10 novembre : Réunion d’adieu et de bienvenue du Chef divisionnaire au Poste de Neuchâtel 12 novembre : Retraite de la Direction Les lts-colonels Massimo Tursi, Secrétaire en chef et Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Famille : 14 - 15 octobre : Assemblée Générale à Vienne 20 octobre : Culte au Poste de Zurich Nord 27 octobre : Culte au Poste d’Aigle 3 novembre : Culte au Poste de Schaffhouse 5 novembre : Séance de Direction au Foyer pour enfants « Holee » à Bâle 7 novembre : Conseils d’officiers nationaux au Poste de Berne 10 novembre : Culte au Poste de Wädenswil, le matin 10 novembre : Réunion d’adieu et de bienvenue du Chef divisionnaire au Poste de Neuchâtel, le soir 12 novembre : Retraite de la Direction Conseils d’officiers nationaux au Poste de Berne. Jeudi, 7 novembre 2013
Cours ouverts à tous
Séminaire « Tenir et percer » : des clés pour persévérer et grandir dans le ministère Enseignants : Ph. et M. Bottemanne, pasteurs. Du 19 au 21 novembre 2013 à l’Armée du Salut d’Aigle. Gestion du temps, gestion de soimême, rôles dans la vie Enseignante : Major Evelyne Rothacher, les 29 et 30 novembre 2013 Concept Work-Life-Balance : équilibre vie professionnelle et vie personnelle Enseignante : Major Evelyne Rothacher, 1er décembre 2013 Relation d’aide chrétienne Enseignante : Marie-Noëlle Yoder, thérapeute familiale et conjugale, 14 décembre 2013, 1 et 2 mars 2014 Sauf autre indication, les cours ont lieu au Centre de formation de l’Armée du Salut à Bâle. Informations détaillées des cours sur ads-centredeformation.ch. Inscriptions : s’adresser à Evelyne Rothacher 024 466 95 73 evelyne_rothacher@armeedusalut.ch Promotion à la Gloire
Jean Romy, le père du capitaine Vincent Romy, a été rappelé auprès du Seigneur. Nous souhaitons aux familles en deuil la paix et le réconfort que seul Dieu peut apporter.
Nécrologie
Major Hulda VoletBaier Hulda Baier, est née à Reinach le 9 avril 1922. Trois ans plus tard elle est rejointe par Elsa. Leur maman meurt en 1928 et elles vivent le remariage de leur papa, puis la naissance de leurs demi-sœurs : Priska et Ruth. Elle apprend le français durant une année à Lausanne, puis retourne au bercail pour son apprentissage de coiffeuse. Elle se convertit le 15 novembre 1939, arrive à La Chaux-de-Fonds en 1941 et fait de l’Armée du Salut son Eglise, où elle s’enrôle comme soldat le 23 décembre 1941. Puis elle est consacrée comme officière le 17 février 1950 et débute son ministère à Moutier. Le 27 octobre 1951, Hulda Baier et Robert Volet unissent leur vie et partent pour l’Argentine, puis l’Uruguay. Ils reviennent en Suisse et servent à Orbe, à La Neuveville, puis à Genève comme directeurs de l’Hôtellerie pour Hommes. En 1978, ils deviennent Secrétaires en chefs pour l’Italie, puis reviennent comme évangélistes nationaux en 1982. Leur service comme officiers actifs se termine en juin 1990 après quatre belles années comme Divisionnaires de la Division du Jura. Ils vivent une retraite active, marquée par des remplacements au Centre Espoir, de nombreuses visites dans les Postes et les Ligues du Foyer.
Information officielle
J’ai le regret de faire part du départ du major Fritz Schmid, qui a quitté nos rangs pour une carrière pastorale. L’Armée du Salut lui est reconnaissante pour tout le travail fidèle accompli pendant ces 33 dernières années. Qu’il soit béni ! Commissaire Franz Boschung
Félicitations
75 ans 21 octobre : Major Konrad Raas, Im Steinenmüller 16, 4142 Münchenstein 80 ans 25 octobre : Major Emmi Zimmermann, Keltenstrasse 25, 3018 Berne
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Annonces
Week-end gospel L’atelier Sierre-Gospel aura lieu du 24 au 26 janvier 2014. Pascale Bardet, professeure au Conservatoire et directrice de chœurs Gospel, sera la principale intervenante de cette édition. Comme chaque année, l’atelier se conclut par un concert le dimanche soir devant plus de 400 personnes. Infos et inscriptions (jusqu’à fin octobre) sur : ads-sierre.org/gospel-2014
Concert de la fanfare du Poste de Berne & LivingSoul 3 novembre 2013, 17h : Salle de Paroisse, Rue des Rammes, Payerne
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
De son ministère fructueux, on gardera le souvenir de ses alléluias pleins de joie, de ses « bolettino » en Italie, des tournées de cafés en Argentine, et surtout, des nombreuses personnes qui ont trouvé la foi grâce à elle. Leur vie de couple a aussi été bénie par l’arrivée de trois enfants : Rosemarie, Silvia et Jean Robert, de 17 petits–enfants avec leurs conjoints et 6 arrière-petits-enfants. Le 15 mars 2006, elle fait face au décès de son mari. Voyant ses forces la quitter, ellechoisit de vivre au Foyer Féminin ses dernières années. Son Sauveur la rapelle à Lui le 6 septembre 2013 dans sa 92e année. Aujourd’hui elle aimerait que nous nous réjouissions avec elle de son arrivée au port. « Je suis arrivée, tout s’est bien passé. » Major Jean Volet
Photo : MAD
Agenda des Chefs
Lu pour vous
Mutations internationales
Au 1er novembre 2013 Les commissaires David et Barbara Jeffrey, deviendront responsables nationaux de l’Armée du Salut aux USA. Le commissaire David Jeffrey comme Commandant national et la commissaire Barbara Jeffrey comme Présidente nationale des Ministères Féminins (MF). Les commissaires Donald et Debora Bell, deviendront responsable territoriaux du Territoire des USA Sud. Le commissaire Donald Bell comme Commandant territorial et la commissaire Debora Bell comme Présidente territoriale des MF. Les lieutenants-colonels Robert et Janine Donaldson, deviendront responsables territoriaux du Territoire de la
Nouvelle-Zélande, des Fidji et des Tonga. Le lieutenant-colonel Robert Donaldson comme Commandant territorial et la lieutenante-colonelle Janine Donaldson comme Présidente territoriale des MF, chacun avec promotion au grade de commissaire. Les lieutenants-colonels Keith et Yvonne Conrad, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Sud de l’Afrique. Les lieutenants-colonels Nihal et Rohini Hettiarachchi, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Sri Lanka. Ils succèdent aux lieutenants-colonels William et Debra Mockabee, qui retournent servir aux USA Sud, leur Territoire d’origine.
Fausses images de Dieu Par Scott Munger Editions Ourania ISBN : 978-2-940335-49-7 Quelles sont les images que nous avons de Dieu et quelles images reflétons nous aux personnes qui nous entourent ? Ce sont les questions de départ qu’aborde Scott Munger, dans ce livre qu’il est utile de parcourir Bible en main. Quelquefois complexe dans ses explications, cet ouvrage a la particularité, et parfois le défaut, de s’adresser en partie aux chrétiens et en partie aux non-chrétiens, ce qui en rend la lecture quelque peu compliquée. Toutefois, Scott Munger y soulève des questions qui valent la peine d’être posées. Des éléments dérangeants et qui pourraient bien nous remettre en question y sont développés. Au lecteur de vérifier si les réponses proposées par l’auteur correspondent à la révélation biblique. Concrètement, des sujets sensibles, comme la place et le rôle des responsables spirituels, le fonctionnement des Eglises d’aujourd’hui, la prédestination, les divergences d’interprétations entre chrétiens, le problème de l’existence du mal, les personnes qui n’ont jamais entendu parler de l’Evangile vont-elles forcément en enfer ?, sont autant de points traités dans ce livre. Ce livre risque de chambouler certaines conceptions de la vie chrétienne authentique. Sébastien Goetschmann
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
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Maintenir le dialogue
La prière intérieure
Plus de voix pour remplir les marmites Photo : Aurélien
Bergot
Jésus dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15 : 5).
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Franz Boschung
Alors que l’Armée du Salut s’efforce de dépoussiérer son image, la traditionnelle collecte des marmites semble nous projeter dans une autre époque.
« Pour être avec Dieu, il n’est pas nécessaire de toujours se rendre à l’église. Nous pouvons faire de notre cœur une chapelle » (traduction conforme au sens) (Bruder Lorenz)
Une telle collecte est-elle encore utile ? N’y a-t-il pas d’autres moyens de récolter des fonds pour l’œuvre de l’Armée ? Quel impact peut avoir la collecte des marmites ? Voilà les questions auxquelles nous essayerons de répondre dans le prochain dialogue.
Major Heidi Knecht
La Rédaction
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Impressum
Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi (Chef Marketing), Major Jacques Tschanz (Responsable Communication), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), Monique Bürki (St-Aubin) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).
Prier peut simplement signifier être conscient de la présence de Dieu. La prière contemplative a pour but d’être dirigée vers Dieu au quotidien. De régulièrement se rappeler : Dieu est là. Il m’aime. Il se réjouit lorsque je dirige intérieurement mon regard vers lui. Nous pouvons ainsi rester en dialogue avec Dieu, dans tout ce que nous entreprenons. Nous vivons la proximité de Dieu au quotidien. Et nous porterons davantage de fruit spirituel.
JAB
3001 Berne
Dans le prochain « dialogue »
Dialoguer avec Dieu
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2013
Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
« R epentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de JésusChrist, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2 : 38