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Photo : Salvation Army IHQ
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
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Vocation : officier de l’Armée du Salut Discussion avec trois officiers sur la vocation
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Voyage en Equateur
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Nouvelles salutistes
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Dialogue
Editorial
Challenge de lecture de la Bible
En lien avec le 150e anniversaire de l’Armée du Salut internationale, salutistes et amis de l’Armée du Salut sont invités à prendre part au défi de lecture de la Bible qui débute le 5 janvier et durera toute l’année (cf. pages 7-10). Des brochures ont également été imprimées et sont disponibles dans les Postes. Pour que chacun puisse participer au défi, peu importe son âge, du matériel pour les enfants a aussi été créé. Le site Web international vous propose les sujets quotidiens, ainsi qu’une application pour Smartphones (uniquement en anglais) sar. my/biblechallenge Le défi est fortement soutenu par le Général André Cox et la commissaire Silvia Cox (Présidente mondiale des Ministères Féminins). « Tout ce dont nous avons besoin maintenant, affirme le Général, est que les salutistes s’engagent dans le défi de lire tout le Nouveau Testament au cours de l’année. »
par jour, cinq jours par semaine, et de se reposer les week-ends ou d’utiliser ces jours pour rattraper le retard, si nécessaire. Pour poursuivre la réflexion, de manière personnelle ou en groupe, le major Phil Layton (membre correspondant du Conseil International des Doctrines de l’Armée du Salut et actuellement aumônier de la Royal Air Force) a rédigé des aides pour démarrer la discussion. Ce défi est une belle opportunité de vivre la vision d’une Armée unie à travers le globe et de partager cette expérience avec le monde entier, grâce aux réseaux sociaux. Le Web manager du Quartier Général international (QGI), David Giles, encourage les participants à suivre @BoundlessBible sur Twitter pour les tweets quotidiens, à utiliser le hashtag #BoundlessBible avec les idées bibliques, et à discuter en ligne les messages quotidiens sur le site ou via la page Facebook du QGI.
Ce challenge est tout à fait « faisable », puisqu’il nécessite de lire un chapitre
La Rédaction
Annonce
Photo : Eric Pothier_flickr.com
Les ressources pour le Challenge de lecture de la Bible sont disponibles. Participez à la lecture mondiale !
Répondre à son appel Tous les êtres humains ont une vocation, un appel commun, celui de devenir enfant de Dieu. « ... Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ », nous dit Paul dans sa lettre aux Philippiens, chapitre 3, verset 14. Nous sommes tous appelés à recevoir la vie éternelle, même si beaucoup refusent de répondre favorablement à cet appel. Mais Dieu adresse également un appel particulier à chacun. Cet appel s’accompagne d’une mission, d’une tâche spécifique que Dieu nous met sur le cœur. Il n’est pas toujours aisé de distinguer clairement sa vocation ou d’y répondre, car cela nous engage à quitter notre confort, à partir vers l’inconnu. Mais Dieu nous promet de nous accompagner et de nous former pour pouvoir entrer pleinement dans notre appel. Dans ce numéro de dialogue, trois personnes qui ont reçu l’appel à servir Christ à plein temps dans l’Armée du Salut, nous expliquent comment elles voient et comprennent leur appel et leur service (cf. pages 4-6). Sébastien Goetschmann
Charte internationale de l’Armée du Salut
Congrès international de l’Armée du Salut, du 1er au 5 juillet 2015 (boundless2015.org).
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L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Infos AdS
Photo : Aurélien Bergot
Soupe, savon, collecte ? Lors d’une journée d’information publique pour l’ouverture d’un Centre d’accueil temporaire de réfugiés, un citoyen furieux s’est exprimé ainsi : « Dans le temps, on voyait encore l’Armée du Salut dans les cafés. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une entreprise purement économique ! » Ces paroles m’ont touché comme une flèche. Sommes-nous perçus ainsi dans la population ? Notre priorité a-t-elle changé ? Soupe, savon, collecte ? Récemment, j’ai eu le privilège de participer à une journée d’impulsion de l’Armée du Salut destinée aux jeunes adultes (BASICS). Parmi les 100 participant(e)s, le souhait était perceptible de grandir dans la foi et de progresser dans leur engagement. Le major Markus Brunner nous a expliqué la manière dont les chrétiens pouvaient commencer leur vie avec Dieu. Une condition préalable essentielle est de desserrer les « freins à main » spirituels comme l’intransigeance, la lâcheté ou l’envie de servir tant Dieu que l’argent. A quel niveau de telles motivations freinent-
elles l’Armée du Salut ? A quel niveau nous freinent-elles personnellement ? J’ai pu découvrir mes propres « freins à main » : je me suis régulièrement surpris à jeter un regard envieux sur le succès dont bénéficiaient les autres communautés et les autres chrétiens. Je me suis repenti pour cela. 2 Rois 7 : 4 nous apprend comment quatre lépreux racontent aux affamés où trouver de la nourriture. Nous aussi nous sommes des mendiants qui disons à d’autres mendiants où trouver du pain ! « La seule chose que je peux emporter dans les cieux, ce sont les humains », disait le célèbre pasteur américain Bill Hybels dans une prédication. Je souhaite que nous ne soyons plus considérés seulement comme une
L’Armée du Salut est-elle réduite à cette image dans l’esprit des gens ?
entreprise économique, mais plutôt comme des êtres humains qui indiquent passionnément aux autres où trouver de la nourriture consistante. Que l’Esprit saint nous aide à desserrer tous les « freins à main » qui nous empêchent d’accomplir cette mission. Philipp Steiner, Chef du Département du marketing et de la communication
P.S. : A l’avenir, à cette place, différents membres de la Direction se relaieront afin de partager leurs préoccupations, leurs espoirs et leurs connaissances avec vous !
De vous à moi
Photo : Werner Tschan
Le bon appel
« Faites-le ! » Cette injonction ne cesse de revenir tout au long de nos années de service. Une tâche a besoin d’être faite, quelqu’un doit l’accomplir : pourquoi pas moi ? Si le Seigneur vous appelle pour faire quelque chose, alors il vaut mieux obéir, car Il nous appelle toujours pour quelque chose de bon. Lors de nos fréquentes visites en Grèce, nous avons appris que « Kalymera » signifie « bon jour ». La racine de ce mot grec se retrouve dans le Nouveau Testament : « kaleo », qui signifie « appeler ». Lorsque Jésus appelle les disciples à le suivre,
c’est un bon appel, qui devient encore meilleur lorsque les disciples y répondent positivement. La Bible est remplie d’histoires à propos d’individus (dont certains que nous considérerions comme improbables pour la tâche) qui ont entendu l’appel de Dieu et ont avancé dans la foi pour aller là où Il les guidait. C’était souvent vers une vie d’aventures. Ils Lui faisaient confiance et vivaient en obéissance dans la communauté où Il les avait placés ; parfois ils devaient même voyager. Mais ils le faisaient, tout simplement. Au cours des derniers mois, nous avons été témoins de nombreuses personnes disant : « Oui, je suis prêt, Seigneur. » Mais qui sont incertaines de la suite à donner … C’est alors que nous devenons conscients de l’importance du lien de cet appel avec la communauté de fidèles. L’appel peut être dirigé vers un individu, mais il doit être vécu en communauté, ensemble. Sans les mots d’encouragement de quelques membres de mon Poste, je ne serais peut-être pas devenue officière ; je ne pensais vraiment
pas être qualifiée. Je ne savais pas quoi faire. Mais au lieu de demander : « Pourquoi moi, Seigneur ? », j’ai été encouragée à penser : « Pourquoi pas moi ? ». Il y a un besoin – vous pourriez être la réponse à ce besoin ! Ma vocation était une évidence pour eux, même si elle ne l’était pas pour moi. Toute la communauté du Poste est appelée à suivre l’appel de Dieu ensemble. Nous sommes tous en chemin et devons être attentifs à la façon dont la vocation que Dieu place sur la vie des individus peut être vécue : enseignants, infirmières, comptables, musiciens, assistants sociaux et officiers. Travaillons ensemble à nous encourager les uns les autres, non seulement pour montrer notre disponibilité, mais aussi pour faire le pas et pour avancer. « J’ai entendu la voix du Seigneur m’appelant à servir. » La réponse peut simplement être de prendre conscience qu’un travail a besoin d’être fait, et que quelqu’un doit le faire : alors « faites-le ! » Commissaires Massimo et Jane Paone, Chefs de Territoire
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Dossier : Vocation : officier de l’Armée du Salut
Appelés à servir Dieu
Vous avez tous pris la décision de vous lancer dans le service d’officier. Qu’estce qui en a été le déclencheur ? Une vocation ou une fascination personnelle ? Judith Dummermuth : Pour moi, c’est la vocation qui a constitué l’étincelle initiale. Pour quelqu’un qui n’est pas né dans une famille d’officiers de l’Armée du Salut, le parcours de vie comme officière n’est pas une évidence. J’ai déjà senti cette vocation au service d’officière à temps complet lorsque j’avais 12 ans et que j’ai mis ma vie entre les mains de Jésus. Après ma formation d’infirmière et de sage-femme, j’ai demandé à Dieu quel était son plan pour moi. Je voulais servir Dieu et mes semblables et j’aspirais à un service pratique. Lorsque j’ai appris à connaître l’Armée du Salut, j’ai été séduite par la vision globale « Soupe, savon, salut » et j’ai senti que Dieu m’appelait au service d’officière. Andy Fuhrer : Au début, chez moi, il y a aussi eu la vocation. Mais, comme enfant de l’Armée du Salut, j’ai dû trouver mon chemin vers la vocation, j’ai dû cheminer du refus initial au oui intérieur. A un moment donné, je l’ai acceptée : c’est le chemin que le Seigneur veut parcourir avec moi. Je me suis alors sciemment préparé à cette vocation. Après une formation de pâtissierconfiseur, j’ai travaillé dans un foyer parmi les handicapés, puis comme Secrétaire de jeunesse avant d’entrer à l’Ecole d’officiers. Stephan Knecht : Pour moi, tant la vocation que la fascination ont constitué des éléments déclencheurs. Enfant, je savais déjà que je serais un jour officier. Mes parents, qui étaient eux-mêmes officiers, ont constitué des modèles pour moi. Après une confirmation de ma vocation, lorsque j’étais adolescent, j’ai d’abord fait le gymnase, puis j’ai étudié la musique et enfin j’ai travaillé, tout en sachant que j’intégrerais ensuite l’Armée du Salut. Qu’appréciez-vous particulièrement dans le service d’officier ? S. K. : J’apprécie la diversité dont jouit l’officier de Poste dans son service, même
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Photos : Sébastien Goetschmann
Qu’est-ce que signifie être officier/officière de l’Armée du Salut ? Les conditions-cadre du service d’officier peuvent-elles et doivent-elles changer ? Les capitaines Judith Dummermuth, Andy Fuhrer et Stephan Knecht traitent cette question de manière approfondie dans le cadre de deux groupes de travail thématiques. Lors d’un entretien pour dialogue, ils confient les défis qu’ils rencontrent et ce que cela signifie pour eux d’être appelés.
De gauche à droite, les capitaines Judith Dummermuth, Andy Fuhrer et Stephan Knecht, répondent aux questions de Sara Stöcklin.
si celle-ci peut parfois constituer un défi. J’ai une certaine liberté d’action, je peux changer des choses et en créer de nouvelles. Je travaille de manière indépendante et je répartis librement mes tâches au cours de la journée, sans que le chef ne me contrôle. Cela permet une certaine flexibilité, surtout par rapport à la famille. Le travail avec les êtres humains me plaît. Je fais quotidiennement des rencontres et je ne suis pas toujours enfermé dans mon bureau. A. F. : Je vis le service à temps complet comme un privilège : comme c’est merveilleux d’exercer une profession, dans laquelle je peux travailler pour Dieu ! Ce faisant, nous bénéficions d’une grande confiance. Nous sommes investis d’une mission et pouvons l’aménager et la marquer de notre empreinte. Nous pouvons cheminer avec des personnes et voir comment Dieu guide leurs pas. J. D. : Moi aussi, j’apprécie la grande liberté, la diversité et le service commun avec mon époux. Pour ce qui concerne la conciliation de la profession avec la famille, comme officière de l’Armée du Salut, je me sens privilégiée. En tant que femme, dans
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mon service, ma légitimité n’est pas remise en cause. Vous faites l’éloge de la liberté, mais vous travaillez dans un système de mutation. Est-ce bien compatible ? S. K. : Je dispose de liberté dans la tâche qui m’est confiée. Il y aura toujours des conditions-cadre. Si je considère les conditions-cadre dans lesquelles travaillent d’autres personnes, je me sens très libre par rapport à elles. A. F. : Evidemment, un officier doit accepter le principe du système de mutation. Il faut un « oui » intérieur. Ce qui m’importe, c’est la manière dont le système est appliqué. J. D. : L’acceptation de ce système de mutation ne doit par contre pas nous empêcher de travailler à améliorer les conditions-cadre. Quels points constituent des défis pour vous ? J. D. : Toutes les médailles ont leur revers. Nous devons fixer des priorités, nous organiser en tant que famille. Il serait parfois plus facile d’évoluer dans des structures préétablies. ���
��� S. K. : Même si le système de mutation ne me dérange pas sur le principe, j’ai parfois de la peine avec l’incertitude qui y est liée. Si nous devons constamment compter sur une mutation, cela entraîne une certaine insécurité tant pour nous que pour le Poste. Y a-t-il eu des moments lors desquels vous avez remis votre engagement en question ? J. D. : J’ai convenu avec Dieu de ne jamais devenir amer dans ma tâche et de ne pas rester officière par défaut. C’est pourquoi je peux et je veux régulièrement faire un état des lieux. Jusqu’à présent, je ne suis jamais parvenue à un point où j’ai fondamentalement douté du bien-fondé de ma vocation. A. F. : Pour moi, il y a eu une profonde remise en question lorsque mon épouse a quitté le service d’officière. A ce moment-là, je me suis posé des questions, car soudainement la situation initiale ayant mené à ma décision avait changé. Pourtant Dieu m’a clairement signifié : « Ta vocation est fixée ! » Cette certitude est restée malgré que l’Armée du Salut ait « trainé les pieds » pour trouver une solution à ma nouvelle situation. Alors que jadis, tous les officiers avaient des conditions de vie plus ou moins comparables, aujourd’hui, il y a toujours plus d’exceptions. S. K. : Je n’ai jamais remis en question ma vocation. Par contre, il est important de réfléchir à sa situation actuelle : est-ce que je fais encore ce que je dois faire ? Je me sens engagé à vie non pas vis-à-vis de l’Armée du Salut mais plutôt vis-à-vis de Dieu.
« Le monde évolue toujours plus vite et des questions se poseront certainement de nouveau. La réflexion doit être continue. » (Andy Fuhrer).
Modifications dans le service d’officier De nombreux points que vous avez mentionnés sont traités dans un projet auquel vous participez. L’objectif du projet est de repenser le service d’officier et d’examiner les modifications envisagées. Pourquoi est-ce nécessaire ? S. K. : Ce processus de réflexion commune s’imposait depuis longtemps. Les conditionscadre et les personnes ont changé, le monde est devenu plus complexe. Nous ne devons pas suivre toutes les évolutions, mais nous devons rester flexibles. D’autant plus que certaines structures internes à l’Armée du Salut ont évolué de façon quasi historique et n’ont jamais été remises en question. J. D. : La mission de l’Armée du Salut est restée la même. Mais l’environnement dans lequel elle évolue est en perpétuelle mutation. Nous devons régulièrement nous poser la question de savoir comment nous pouvons au mieux accomplir notre mission. A. F. : Bien évidemment, il y a aussi eu des raisons tout à fait concrètes pour réaliser ce projet. Lors de l’enquête auprès des collaborateurs, les officiers avaient les indicateurs de satisfaction les plus bas. Par ailleurs, la relève fait défaut. Tout ceci nous oblige, en tant qu’Armée du Salut Suisse, à nous interroger : « Sommes-nous en mesure de créer de meilleures bases ? Sommesnous capables de trouver des solutions pour intégrer des personnes avec des biographies et des parcours de vie atypiques ? » Quelle est la manière de procéder ? A. F. : Suite à une journée d’impulsion, deux groupes de thèmes ont été définis : l’un concernant les questions de forme et l’autre, les questions de contenu (cf. page 6). On a créé un groupe de travail pour chacun des domaines. Nous élaborons des propositions que nous soumettrons à la Direction. Certaines décisions peuvent être prises au niveau national, d’autres doivent recevoir l’aval de l’Armée du Salut internationale. A quels défis devez-vous faire face dans vos groupes de travail ? S. K. : Judith Dummermuth et moi faisons partie du groupe « Contenu ». Nous avions d’abord quelques difficultés, car il est plus facile de discuter de formes que de contenus. Nous avons constaté que nous utilisions certes les mêmes termes, mais que nous ne comprenions pas toujours la même chose, y compris concernant la notion « d’officier ». Pour l’instant, nous travaillons à une description de ce qu’est un
officier. Nous ne parviendrons certainement pas à une définition satisfaisante pour tout le monde. J. D. : Dans un premier temps, il était important de mettre au jour les conceptions que nous avions en tête. Nous avons ensuite procédé à un échange et nous avons encore recherché ce que la Bible disait à ce sujet. Nous voulons que Dieu nous éclaire sur la manière dont il voit les choses. A. F. : Dans le groupe « Forme », nous abordons des questions concrètes, comme la question des modèles de temps de travail ou de la procédure de mutation. Nous ne pouvons toutefois pas partir de l’idée que notre travail débouchera sur des Directives valables pour les vingt prochaines années. Le monde évolue toujours plus vite et des questions se poseront certainement de nouveau. La réflexion doit être continue. Quelles controverses y a-t-il ? A. F. : Existe-t-il un système qui constituerait une solution pour tous ? Ou devons-nous vivre avec des exceptions ? D’un côté, il y a l’optique internationale de l’Armée du Salut. De l’autre, il y a les besoins et les conditions de l’Armée du Salut locale. Prenons l’exemple du travail à temps partiel. Dans un pays comme la Suisse, dans lequel un travailleur sur trois travaille à temps partiel, c’est un sujet important : sommes-nous en mesure d’offrir des emplois à temps partiel ? Certains sont ouverts à cette solution, d’autres affirment qu’un officier est toujours officier et ne peuvent pas se concevoir comme un employé à temps partiel. S. K. : Je trouve important de ne pas toujours partir de la personne de l’officier, mais plutôt de sa fonction et de sa tâche qui, de cas en cas, requièrent des compétences tout à fait différentes. J. D. : Il en va finalement non seulement de nous en tant que personne, mais aussi de la mission commune que nous voulons accomplir. C’est peut-être moins d’une conception de l’officier que d’une conception du service dont nous avons besoin. A. F. : Le fait que nous soyons touchés personnellement, notamment lorsqu’il est question de la définition du salaire nécessaire pour subvenir aux besoins d’une famille, ne peut jamais être complètement évité. Pourtant, nous devons trouver un dénominateur commun. ���
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Dossier : Vocation : officier de l’Armée du Salut
��� Visions d’avenir L’objectif des groupes de travail est de proposer des mesures concrètes. Décrivez-nous à quoi pourrait ressembler, de votre perspective, le service d’officier de demain ! A. F. : J’espère des conditions-cadre adaptées à notre société contemporaine, nous permettant d’évoluer dans notre environnement national. Je souhaite des solutions novatrices, même s’il existe toujours des exceptions. Je souhaite davantage d’autonomie, moins de dépendance à l’Armée du Salut et davantage de dépendance à Dieu. Je souhaite que nous nous ouvrions vis-à-vis de l’extérieur. Il doit être possible de passer d’une Eglise libre à l’autre, dans les deux sens. S. K. : Je souhaite que nous misions davantage sur le long terme (affectations plus longues), des mandats plus longs pour la Direction. Cela permettrait davantage de relation et d’estime. On pourrait imaginer des mandats de quatre ans. Si je ne devais pas sans cesse m’attendre à des mutations à court terme, cela faciliterait énormément mon travail. Je souhaiterais aussi une collaboration plus étroite des officiers de Poste avec les Chefs divisionnaires. Qu’ensemble, ils recherchent ce dont un site déterminé a vraiment besoin, et que les ressources adéquates soient mises à disposition. J. D. : Je constate également combien de force et d’énergie chaque changement coûte. Nous devrions utiliser nos ressources de manière parcimonieuse, tant celles de l’Armée du Salut en tant qu’organisation, que celles des officiers et des membres. Que doit amener le futur officier/la future officière ? J. D. : Il doit être en accord avec lui-même et avec son passé, et avoir confiance en Dieu pour ce qui concerne son avenir. Son cœur doit battre pour Dieu et pour les hommes et il doit avoir de la compréhension pour les différentes cultures et les différents milieux. A. F. : Il/Elle a besoin d’un appel de Dieu, de la compréhension pour l’Armée du Salut et pour sa mission. A part cela, ce qui compte c’est l’état d’esprit personnel : suis-je prêt/e pour ce service ? S. K. : Les officiers ne doivent pas être des bonnes à tout faire. Pour moi, cependant, des talents de gestion et le souhait de
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« J’exerce le plus beau métier du monde ! », nous avoue Andy Fuhrer.
diriger sont des conditions sine qua non. De nombreuses personnes sont disposées à mettre leurs talents à disposition mais ne veulent pas assumer de responsabilité. Les compétences sociales et le dévouement font partie du profil de l’officier. En tant qu’officier, je ne peux pas sans cesse avoir l’œil rivé sur la montre. Ce serait aussi un avantage de disposer de compétences pédagogiques. Les officiers de l’Armée du Salut devraient disposer d’une solide base théologique, pratique et praticable, sans pour autant paraître trop simpliste. Ils doivent pouvoir appuyer leurs décisions sur des arguments théologiques. Quel est votre souhait pour les futurs officiers qui prennent part à la « Consécration, Ordination, Bienvenue » (WOW) de cette année ? S. K. : Je leur conseille d’accomplir un long stage. Devenir officier, cela ne signifie pas accomplir l’Ecole d’officiers, mais plutôt se préparer au service qui suit. A. F. : Je leur souhaite beaucoup de joie à entrer dans leur vocation, beaucoup de force pour persévérer et beaucoup de courage pour assumer la responsabilité envers Dieu, l’Armée du Salut et leurs semblables. J. D. : Une bonne dose de confiance, de joie et de sérénité. Quel est votre souhait pour ceux qui ressentent une vocation pour le service d’officier ? J. D. : Qu’ils renforcent leur vocation, qu’ils ne la perdent pas de vue et qu’ils persévèrent. S. K. : Je voudrais leur rappeler que ce qui est déterminant, ce ne sont pas les conditions-cadre mais eux-mêmes et leur liberté intérieure. Il y a partout des conditionscadre ; ce qui compte c’est la manière dont j’y évolue.
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J. D. : J’abonde dans ce sens. Que je sois musicien, sage-femme ou confiseur : la vocation signifie me trouver à l’endroit où Dieu veut que je sois. Je dois pourtant affirmer que le service d’officier est une activité merveilleuse. Il réunit de nombreuses caractéristiques que la recherche contemporaine attribue à un « emploi de qualité » : la pertinence, le droit de regard et la créativité. A. F. : Malgré toutes les modifications souhaitées, je dois dire que le service d’officier reste mon métier de rêve. J’ai occupé plusieurs emplois, mais toutes les particularités de mon activité actuelle me font aboutir à la conclusion suivante : cela vaut la peine de persévérer dans la vocation d’officier. J’exerce le plus beau métier du monde ! Questions : Sara Stöcklin
Groupes de travail Environ 70 officiers actifs ont participé à la Journée d’impulsion qui s’est déroulée à Berne en avril 2013. A cette occasion, ils ont abordé différents sujets concernant le service d’officier. Afin de poursuivre la discussion et d’examiner des propositions de modifications concrètes, deux groupes de travail ont été créés. Sous la direction de Daniela Zurbrügg, le groupe « Forme » traite des conditions-cadre du service d’officier : système de salaire et procédure de mutation, conditions de travail et modèles de travail. Sous la direction de Bernhard Wittwer, le groupe « Contenu » traite lui de l’identité de l’officier et de la conception fondamentale du service d’officier. Le lt-colonel Allan Hofer participe au groupe « Forme », tandis que la lte-colonelle Fiona Hofer participe au groupe « Contenu ».
LA
LECTURE
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Brochure complète disponible dans vos Postes.
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Matthieu 1 Crédits ancestraux du Messie Juif
Pourquoi pensez-vous que l’écrivain de l’évangile débute par la généalogie de Jésus ? A votre avis, quel était l’avantage - dès l’origine et pour l’histoire- pour Marie et Joseph, d’être informés du nom à donner à l’enfant, nom qui signifie le Seigneur sauve ?
Matthieu 2 L’Evangile de Noël se poursuit grâce à d’autres accomplissements prophétiques Combien de mages sont-ils nommés dans la Nativité ? En quelle sorte de logis ont-ils trouvé Jésus ? L’enfant était-il encore un nouveau-né dans la narration ?
Matthieu 3 Ce court chapitre décrit l’introduction de Jean-Baptiste Pensez-vous possible le pardon divin sans repentir ? Jésus est baptisé par Jean ; mais Jean prêchait la repentance. Était-ce le motif du baptême de Jésus, où devons-nous chercher d’autres raisons ?
Matthieu 4 Jésus commence à prêcher, à guérir, à appeler ses disciples Discernez-vous dans ces récits des faits représentant le doute, l’épreuve dans la vie du Maître ou des événements réels et matériels tels que l’existence du diable ? Croyez-vous que le diable existe vraiment ? Croyez-vous à l’existence des anges ? Où localisez-vous Jésus quand il commence son ministère ?
Matthieu 5 Les béatitudes - La Loi interprétée par Jésus Comment les chrétiens d’aujourd’hui peuvent-ils être « sel de la terre » et « lumière du monde » ? La Loi fut-elle abolie ou accomplie par Jésus ? Faut-il en déduire de ne plus obéir au Décalogue ou plutôt de s’attacher à son observance, comme Jésus le recommande ?
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Matthieu 6 Jésus continue à enseigner ; comment prier, priorité de la prière Dans votre don aux nécessiteux, le faites-vous pour vous valoriser ou par amour pour Dieu ? Qu’est-ce qu’une prière ? Qui est autorisé à prononcer une prière ? Doit-elle observer une certaine longueur ? A voix haute ? Trouver un moment propice ?
Matthieu 7 Exercer le discernement et mettre cet enseignement en pratique Y a-t-il un danger de juger autrui sur ses actions, nous appuyant sur nos propres motifs de se juger soi-même ? Pourquoi le chemin vers la vie est-il « étroit » comparé à celui qui mène à la destruction ? Comment comprenez-vous les versets 13 et 14 ? Si Jésus est le rocher, que représentent alors le sable, la pluie et le vent ?
Matthieu 8 Jésus, son pouvoir de guérir, sa maîtrise de la nature En quoi la foi du Centurion est-elle plus grande que celle des autres ? Ce chapitre redit le pouvoir de guérir exercé par Jésus, son pouvoir sur la nature et le surnaturel. Quelqu’un avant ou après lui a-t-il démontré un tel pouvoir ? Imaginez quelqu’un se présenter possédant un tel pouvoir. Quelle évidence visible réclameriez-vous, semblable à celle exercée au temps de Jésus ?
Matthieu 9 Davantage de guérisons et davantage de questions Pourquoi Jésus fut-il accusé de blasphème ? Jésus ramène à la vie une jeune fille morte, guérit un aveugle et un muet. Pouvez-vous en imaginer l’effet sur les témoins d’alors ?
Matthieu 10 Les 12 disciples choisis et envoyés en mission Les versets 32 et 33 : défi, ou réconfort pour les chrétiens d’aujourd’hui ?
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Matthieu 11 Jésus parle de Jean-Baptiste et de la nécessité de se repentir Pensez-vous que les versets 23 et 24 suggèrent à certains incroyants que le jugement de Dieu leur soit plus supportable qu’à d’autres ? Voyez-vous un contraste plus net entre les paroles de Jésus aux versets 20-24 et les versets 25-30 ; ou leur sens est-il lié ?
Matthieu 12 Jésus éclaircit la signification du Sabbat, faisant référence au prophète Jonas Comme signe de sa mort et de sa résurrection Avec quelle précision cette prophétie s’est-elle réalisée ? Certains bibliophiles mettent en doute le grand poisson qui avale Jonas. Le texte de ce jour vous aide- t-il à y voir plus clair ?
Matthieu 13 Jésus parle en paraboles et en explique leur utilisation Matthieu 14 Jésus nourrit 5000 personnes et marche sur l’eau Les sceptiques accusent Jésus d’être un illusionniste. Qu’en pensez-vous ?
Matthieu 15 Jésus explique comment la foi naît au-dedans de nous et non par des rites L’Eglise dépend-elle de traditions de doctrines et de dogmes susceptibles de supplanter la foi en Dieu ?
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ain Sem Matthieu 16 Les Pharisiens demandent un signe et Jésus prédit sa mort
En quoi le récit de Jonas est-il un signe ? Y a-t-il aujourd’hui des personnes qui dépendent d’un signe afin de croire ? Etes-vous de cet avis ? Leur requête est-elle valable ? Jésus interpelle les disciples : « Qui dites-vous que je suis ? » Que répondriez-vous aujourd’hui à cette question ? La signification de la mort de Jésus échappe à Pierre. Le chagrin l’aveugle-t-il qu’il ne puisse jouir de la bonne nouvelle de Pâques, ou son incompréhension part-elle d’un véritable attachement à son Maître ? Les chrétiens actuels vivent-ils au jour le jour, quitte à négliger la promesse à venir ?
Matthieu 17 La Transfiguration La Transfiguration manifeste la Gloire de Jésus. Comment révèle-t-elle notre connaissance limitée du temps et de l’espace ? Les disciples sont attristés (v. 22 et 23) Est-ce surprenant ou compréhensible ?
Matthieu 18 Quel est le plus grand dans le Royaume des cieux Quelle est la différence entre être puéril et confiant comme un enfant ? Prenez du temps pour le verset 10 : ses implications pour vous et autrui.
Matthieu 19 Jésus enseigne et attire les enfants Quels seraient les bénéfices et les embûches de l’adhésion à cet enseignement face au mariage et au divorce ? En quoi la richesse fait-elle obstacle pour entrer dans le Royaume de Dieu ?
Matthieu 20 La parabole sur les vignerons dans la vigne Comment interprétez-vous cette parabole ? Après l’Ascension, pensez-vous que cette prophétie soit importante et rassurante pour les disciples ? Jésus peut-il guérir aujourd’hui (v.34) ? Si oui, mais il ne le fait pas, que conclure ?
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Matthieu 21 Entrée triomphale Pourquoi Jésus juge-t-il le figuier sévèrement ? Avait-il faim ? Pourquoi Jésus ne donne-t-il pas de réponse claire sur son autorité ?
Matthieu 22 Jésus donne le plus grand commandement Jusqu’où ce commandement peut-il être observé dans toute votre vie ? Jusqu’où le second grand commandement (v. 40) conduit-il ? Est-il juste d’affirmer que Jésus prouvait son autorité par des miracles mais surtout par une saine logique ?
Matthieu 23 Jésus s’oppose vertement à l’hypocrisie des chefs religieux Jésus s’exprime en quelques critiques musclées. Comment comprenez-vous ce trait de caractère ?
Matthieu 24 Jésus mentionne la fin des temps et la vigilance quant à son retour Son Eglise a-t-elle des informations sur son retour ? Quel éveil devrions-nous observer ? Quel effet ce retour doit-il avoir sur la proclamation de l’Evangile et sur notre manière de vivre ?
Matthieu 25 Jésus illustre le jugement futur par des paraboles et nous invite à la vigilance Concevons-nous que Jésus revienne durant notre existence ? Qu’exprimons-nous par l’affirmation d’être sauvé ? Ces paraboles nous donnent-elles des signes de la justice et de l’amour éternels de Dieu ?
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Cha l jun lenge ior NAISSANCE DE JÉSUS
LE "NOTRE PÈRE"
Matthieu 1,18-25 et 2,1-12
Matthieu 6,5-15
Tu as sûrement lu le récit de la naissance de Jésus, tu l’as entendu lire ou raconter. Lis les passages proposés pour aujourd’hui, Quelles sont les personnes décrites dans ce récit ? Veux-tu en faire une liste ? Avec n’importe quel matériel (terre glaise, plasticine ou autre), crée en modelant les personnages de l’histoire. Raconte-la à quelqu’un de ta famille.
Fais comme si c’était ta prière, complète avec tes mots sur les pointillés :
CINQ COURTES HISTOIRES Matthieu 13,1-9 18-23 31-33 45-46
Tes lectures de la semaine contiennent cinq récits (ou paraboles, c’est pareil). Jésus les raconte pour faire comprendre aux gens ce qu’est le Royaume de Dieu et à quoi ressemble la vie qu’on vit avec Dieu. Choisis-en une et relis-la deux ou trois fois. Qu’est-ce qui te frappe dans cette histoire ? Fais un dessin de ce que tu comprends et qui peut dire à quelqu’un ce que c’est que de vivre avec Dieu. Montre-lui ton dessin ; explique le récit.
PARABOLE DU REPAS DE NOCES Matthieu 22, 1-14
Dans cette parabole, Jésus décrit le Royaume des cieux comme un repas où tout le monde est invité ; même le pauvre, le malade, le sans foyer. C’est une magnifique nouvelle ! N’importe qui est 10 · mensuel l’Armée du Salut · janvier 2015 invité«dialogue» à faire partie dudeRoyaume de Dieu.
Dieu, mon Père, je te loue et t’honore car… Aide-moi à aller vers les autres avec… Merci pour… Pardon, pour… Aide-moi à pardonner…
Après, dis ta propre prière en ajoutant ce que tu viens d’écrire. Sers-toi de ces mêmes mots dans ta prière de chaque jour cette semaine.
LE JEUNE HOMME RICHE Matthieu 19,16-30
Ceci est souvent difficile : Inviter Jésus au début de tout ce que tu fais ; Donc, aujourd’hui nous allons imaginer un objet qui te rappellera cela : au travail ! Prends du papier (ou morceau de carton) de la colle ou des épingles pour faire une couronne. Ecris dessus le nom de Jésus et mets-y de jolies couleurs (crayons de couleurs, feutres, autocollants, etc.) Tandis que tu fais cela, explique tes gestes à ta famille ou tes amis ; Jésus est-il notre trésor, personnellement, c’est une bonne question à se poser. Place cette couronne à un endroit très visible ce qui te rappellera chaque jour que Jésus est pour toi quelqu’un de très important qui devrait être le numéro Un dans ta vie.
Cette semaine : Planifie et prépare un repas avec ta famille (une image du Royaume de Dieu). Au travail, pense à quelqu’un qu’il faudrait inviter à ce repas ; prie pour cela tout en préparant le repas. Mieux encore : invite cette personne à partager votre prochain repas familial !
Echos
Mieux vaut prévenir que guérir, même dans une relation de couple Hansu et Ursula Bühler, membres du Poste de Tramelan, ont très à cœur les couples et, depuis quelques années, organisent des séminaires intitulés « Atelier pour couples ». Le dernier a eu lieu à Tramelan du 31 octobre au 1er novembre, avec la participation de dix couples, dont deux ont connu l’événement au travers du dépliant de la formation continue de l’Armée du Salut. Afin de connaître les dates des prochains séminaires, consultez le futur dépliant 2015-2016. Deux participants ont donné leur témoignage au capitaine Pascal Donzé.
Pas besoin, donc, d’être au bord de la rupture pour participer à un tel atelier. Mais il est plutôt nécessaire d’avoir l’intention de mettre un temps à part pour se (re) dire combien nous tenons l’un à l’autre, combien nous nous estimons, ainsi que pour (ré)apprendre à s’écouter, se parler et, même, à se disputer de manière créative (si, si, c’est possible !). Chaleureux et enthousiastes, les animateurs savent transmettre quelques astuces très utiles pour une meilleure communication. Chaque couple a du temps à sa disposition pour réfléchir à sa relation et partage
Photo : MAD
Un proverbe bien connu nous dit : « Mieux vaut prévenir que guérir ! ». C’est bien ainsi que mon mari et moi avons voulu vivre ce week-end d’atelier couple. Jeunes mariés, nous vivons un quotidien encore tout neuf, et nous découvrons toujours plus. Pourtant, notre première année de mariage a été ponctuée par un bon nombre de déménagements et quelques défis ! Il nous a semblé important de faire en quelque sorte un bilan de ces premiers temps ensemble.
Dix couples ont participé à l’atelier pour couples donné au Poste de Tramelan.
beaucoup. Différents exercices plutôt sympathiques nous donnent des pistes pour rendre ce partage fructueux. Nous osons aborder des sujets sensibles voire tabous, tels les conflits ou la sexualité. La fin de l’atelier se termine par une célébration toute en douceur et pleine
d’émotions, une belle façon de clore ce temps à part. Nous ne pouvons que recommander cet atelier à qui désire approfondir sa relation avec celui ou celle qu’il/elle a choisi de chérir sa vie durant ! Marie et Axel Besson
Photo : MAD
Fermé après 112 ans d’accueil Fin novembre, une simple cérémonie et un apéro d’adieux ont bouclé les 112 ans d’histoire de la maison d’hôtes de l’Armée du Salut à Ringgenberg BE. Les voisins, plusieurs anciens directeurs, et collaborateurs, des amis de la maison d’hôtes, divers partenaires commerciaux, des représentants des autorités et des membres de la Direction de l’Armée du Salut étaient présents. Michel Sterckx, responsable du groupe de projet, a accompagné tout le processus de fermeture. Il s’est dit heureux de la collaboration et des bonnes solutions qui ont pu être trouvées pour toutes les
personnes concernées. Les collaborateurs ont été vivement remerciés pour tout le travail accompli dans la maison d’hôtes, mais également dans la vie du village de Ringgenberg. La major Rosmarie Gabathuler, directrice de la maison, a vécu cette cérémonie d’une manière toute particulière, puisque celle-ci marquait également son entrée à la retraite. Un moment émouvant a été la prière de bénédiction que le major Hans Bösch a
La maison d’hôtes de l’Armée du Salut à Ringgenberg a définitivement fermé ses portes, après 112 années d’existence.
adressé à la major Rosmarie Gabathuler ainsi qu’à ses collaboratrices. Hedi Zogg, membre du groupe de projet
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · janvier 2015
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Echos
Un forum pour promouvoir les femmes Au Palais des Nations de Genève, 700 délégués, dont trois de l’Armée du Salut, se sont réunis pour préparer des recommandations d’action adressées aux Gouvernements européens concernant la condition de la femme. Photo : MAD
La commissaire Jane Paone Salut ont pu participer à différentes (Présidente territoriale Société & présentations et tables rondes Famille), la major Sylvette Huguenin traitant de thèmes aussi variés que la (Chef divisionnaire et représentante pauvreté, l’éducation et la formation, de l’AdS à l’ONU - GE) et Christine les droits humains, l’environnement, Tursi (Responsable du bureau Justice la violence à l’égard des femmes, Sociale et représentante-assistante à les femmes au pouvoir et la prise de l’ONU - GE) ont participé au Forum décision, les femmes migrantes, les régional des Organisations non femmes et le vieillissement, … Entre gouvernementales (ONG) – Beijing + les sessions, elles ont également pu 20 UNECE (United Nations Economic partager avec les autres délégués et Commission for Europe). Le Forum, profiter de l’occasion pour expliquer la organisé par les amis du Comité mission de l’Armée du Salut. ONG sur la Condition de la Femme à Genève, a eu lieu au Palais des Il est évident qu'il y a encore du travail Nations à Genève, du 3 au 5 novembre à faire pour la cause des femmes qui 2014, et a rassemblé 700 délégués, souffrent à travers le monde. L’Armée représentant 350 ONG et associations De gauche à droite : Christine Tursi, la commissaire Jane du Salut est déjà bien engagée dans de 56 pays. Le sujet abordé durant ces Paone et la major Sylvette Huguenin. ce combat, et ce, aussi dans notre trois jours était le suivi de la quatrième Territoire. Ce forum a encouragé conférence mondiale sur les femmes, tenue est de fixer des objectifs et des actions les représentantes de l’Armée du Salut à à Beijing, vingt ans auparavant. Avec les stratégiques pour la promotion de la femme poursuivre ces idées avec assurance. mots d’ordre « Act - Advance – Achieve – et la réalisation de l’égalité des sexes. Commissaire Jane Paone Women’s rights » (traduction : agir – avancer – obtenir les droits des femmes », la mission Les trois représentantes de l’Armée du ngocsw-geneva.ch
Cet été, nous partons à la découverte de l’Equateur ! Si tu as envie d’élargir ton horizon, tu frappes à la bonne porte ! Nous te proposons de partir en Equateur du 25 juillet au 7 août 2015, avec un groupe de 8 à 10 personnes et de découvrir le pays hors des sentiers battus. Photo : MAD
Tu pourras interroger les gens sur leur vie, eux qui habitent un pays dans lequel on peut admirer les volcans recouverts de neige et les maisonnettes en bambou sur la côte. Durant de courts travaux pratiques, tu verras de près de quelle manière l’Armée du Salut répond aux besoins de la population locale dans le cadre de différents projets sociaux et de quelle façon la relation à Dieu est vécue.
Peter Hauri à la rencontre de la population équatorienne, lors de la préparation du voyage.
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As-tu entre 18 et 30 ans ? Es-tu engagé(e) au sein d’un Poste de l’Armée du Salut en Suisse ? As-tu de bonnes connaissances de l’anglais et, si possible, de l’espagnol ? La mission, la coopération au développement et la justice sociale sont-ils des thèmes qui te tiennent à cœur ? Si tu peux répondre à ces questions par l’affirmative, tu
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · janvier 2015
aimeras découvrir ce pays en rencontrant ses habitants, t’enrichir à travers leurs expériences et nouer de nouvelles amitiés. Je me suis rendu en Equateur il y a quelques semaines afin de planifier le voyage et je ne peux que t’assurer que l’aventure sera passionnante ! Souhaites-tu faire partie du groupe ? Dans ce cas, remplis le formulaire de candidature (voir lien ci-dessous) et fais-le nous parvenir. Nous nous réjouissons de faire ta connaissance ! Peter Hauri, collaborateur Mission & Développement
mission.armeedusalut.ch/projets/ voyage-decouverte
Lu pour vous
Prêt pour le ministère
« Vous aurez une responsabilité particulière, mais aussi une occasion unique. » C’est ainsi que Brad Blitz, représentant de Middlesex University (Londres), a encouragé les diplômés en parlant du domaine de travail qu’ils ont choisi. Le prestigieux collège londonien a accrédité le programme d’études offert par le Centre de formation de l’Armée du Salut en collaboration avec le Séminaire de théologie Chrischona depuis cinq ans. Le programme francophone, également proposé en collaboration avec Chrischona Suisse et Vision-France, est en cours de validation auprès de la même Université.
Photo : Sara Stöcklin
Pour la première fois, le „Bachelor of Arts en Ministère chrétien”, a été décerné mi-novembre aux nouveaux diplômés.
Magie blanche, le secret ... et après ? Par Jacqueline Frésard Edition Oladios ISBN : 978-2-9700510-5-3 102 pages Prix : CHF 15.Après avoir pratiqué durant plusieurs années la Magie blanche ou le Secret (comme on l’appelle plus communément en Suisse), Jacqueline Frésard ne nie pas leur efficacité. Mais elle a également douloureusement expérimenté les effets négatifs de ces pratiques, dont elle a été petit à petit libérée.
Pour l’occasion, le major Martin Gossauer, qui a été nommé cet été au Quartier Général international de l’Armée du Salut à Londres, ne s’est pas fait prier pour venir fêter cet évènement avec les Les capitaines auxiliaires Iris et Markus Muntwiler ont raconté de élèves qu’il a suivis depuis façon humoristique leurs souvenirs de formation. longtemps au Centre de formation. Les responsables de notre Territoire, les commissaires Massimo et Les dix diplômés eux-mêmes sont motivés Jane Paone, ainsi que les lts-colonels Allan à apporter les connaissances acquises et Fiona Hofer, ont également participé à la durant cette formation pour faire grandir célébration, qui a eu lieu à St.Chrischona. leur communauté. Dans une contribution « Nous sommes mis au défi d’accomplir pleine d’humour, les capitaines auxiliaires notre service spirituel dans un monde Iris et Markus Muntwiler, responsables du en constante mutation », a déclaré le Poste de Bâle Gundeli, jetant un regard Secrétaire en chef dans son discours. De en arrière sur leur période d’études, ont la crédibilité est demandée pour ce service, fait part de leurs remerciements pour la mais par dessus tout, la disposition à obéir formation, le soutien et l’accompagnement à la volonté de Dieu : « Lorsque je m’arrête qu’ils ont pu expérimenter au Centre de pour dire à Dieu ce que je veux, alors il peut formation. commencer à laisser opérer sa volonté en Sara Stöcklin moi. » Allan Hofer a ainsi encouragé les diplômés à confier leur chemin de vie à Dieu.
Les chrétiens savent que les pratiques occultes sont malsaines, mais manquent souvent d’arguments pour l’expliquer à leurs interlocuteurs. Le témoignage de Jacqueline Frésard, ancienne guérisseuse, apporte un éclairage sur les « dessous » de la Magie blanche : les « prières » du Secret font souvent appel à des morts, à Juda le traître ou à un archange. Les malades sont soulagés après une intervention du Secret, mais la maladie ou la douleur revient ; et ceux qui le pratiquent (souvent en pensant faire le bien) perdent la paix, voire pire. Dans cet ouvrage, Jacqueline Frésard répond à des questions qui lui ont été posées lors de ses conférences. Elle apporte de précieuses informations soutenues par de nombreux passages bibliques et rappelle surtout que grâce à Jésus, et à Lui seul, il est possible d’être totalement libéré de ces forces occultes.
Sébastien Goetschmann
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Nota bene
Départ à la retraite
Agenda des Chefs
Major Rosmarie Gabathuler
Rosmarie Gabathuler voit le jour le 17 novembre 1952, à Sevelen (SG). Comme deuxième de la fratrie, elle grandit avec ses trois frères et sœurs dans un environnement familial protégé. La famille déménage ensuite à Buchs (SG). C’est en octobre 1986, à l’occasion d’une rencontre d’évangélisation, que l’intendante diplômée remet sa vie à Jésus-Christ avec le souhait de le servir. Elle entre à l’Ecole d’officiers avec la session « Les Serviteurs de Jésus » le 22 août 1988. Ses premiers ordres de marche la conduisent au Poste de Berne 2, puis un an plus tard, au Poste de Stäfa. Le 9 septembre 1992, Rosmarie relève un nouveau défi comme officière-assistante à la Maison d’hôtes de Ringgenberg, durant quatre ans en alternance avec le Poste d’Interlaken, particulièrement avec les jeunes. Elle accomplit les nombreuses tâches qui lui sont confiées avec cœur et dévouement. Le 1er janvier 1998, Rosmarie reprend la direction de la Maison d’hôtes avec beaucoup d’élan et un engagement inlassable. Les hôtes apprécient l’accueil chaleureux. Son amour du prochain caractérise le service d’officière de Rosmarie.
Photo : MAD
Le 31 décembre 2014, après 23 années de service comme officière de l’Armée du Salut, la major Rosmarie Gabathuler a pris une retraite bien méritée.
Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux : 17 janvier 2015 : Rencontre de la Commission territoriale d’éthique 18 janvier 2015 : Culte au Poste de Genève 2 25-26 janvier 2015 : Retraite de la Direction 27 janvier 2015 : Rencontre des officiers de la Division romande 2 février 2015 : Visite de plusieurs Brocantes 11 février 2015 : Rencontre avec les Chefs divisionnaires
Après les fêtes de fin d’année, le Shop sera à nouveau ouvert à partir du 13 janvier 2015. Manuel de doctrine de l’Armée du Salut Pour rappel, le Manuel de doctrine de l’Armée du Salut est disponible au Shop au prix de CHF 18.Le livre traite des onze articles de foi de l’Armée du Salut, qui définissent sa Confession de foi depuis 1878. Commandez-le sur : shop.armeedusalut. ch/livres
Les lts-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société & Famille : 12-16 janvier 2015 : Formation continue QGI, Londres 25-26 janvier 2015 : Retraite de la Direction 2 février 2015 : Visite de plusieurs Brocantes 11 février 2015 : Rencontre avec les Chefs divisionnaires Cours ouverts à tous
Cours prêcher ? Et si j’essayais ! Enseignant : Pascal Donzé, à Morges, samedis 7 et 14 mars 2015, toute la journée, et mardis soirs 24 et 31 mars 2015 Informations détaillées des cours sur adscentredeformation.ch. Inscriptions auprès de Evelyne Rothacher, 024 466 95 73 ou evelyne_rothacher@ armeedusalut.ch
Avec la fermeture de la Maison d’hôtes de Ringgenberg fin 2014, une page importante de l’histoire de la Major s’est aussi tournée. Malgré ces conditions difficiles, elle a accompli son service avec dévouement et sagesse pour l’amour de Dieu, de ses semblables et de l’Armée du Salut. La Direction de l’Armée du Salut remercie de tout cœur la major Rosmarie Gabathuler pour son engagement indéfectible et précieux. Que le Seigneur la bénisse et lui offre une retraite joyeuse et comblée ! Lt-col. Allan Hofer, Secrétaire en chef
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Shop
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« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3 : 12-14).
Annonces Week-end de KT Les jeunes participants au KT de Suisse romande vivront ensemble le week-end du 16 au 18 janvier, aux Rasses, autour du thème du Saint-Esprit
Move for Hope Le tournoi de football en salle aura lieu le 14 mars 2015, à Neuenegg. Inscriptions jusqu’au 6 mars 2015. moveforhope.ch
Annonces
Heavy Metal WoW
WorksHop For loW Brass Bern/Berne, 7.3.2015
Heavy Metal – Workshop for low Brass : Derick Kane, SoloSpecial Guest Euphonium International Staff Band. Partager, faire de la musique avec des petits groupes et tous ensemble, participer aux ateliers d’enseignants qualifiés, et participer à une prestation au culte de l’Armée du Salut à Berne (facultatif), le dimanche matin. Les fanfaristes de tous âges et de tout niveau musical qui jouent le baryton, l’euphonium ou la basse/le tuba, sont cordialement invités à participer à ce workshop. Dates : 7 mars 2015, 10h15-18h Workshop, suivi d’un programme du soir (optionnel). 8 mars 2015, 9h30 Culte à l’Armée du Salut de Berne (optionnel). Lieu : Armée du Salut, Laupenstrasse 5, 3008 Berne Inscriptions (délai : 31 janvier 2015) et informations : heavy-metal-workshop.ch
La RJ Login aura lieu le samedi 31 janvier 2015, à l’Eglise évangélique de Lausanne (Avenue de Provence 24). Luc Dumont (Québec) sera l’orateur de cette rencontre destinée aux responsables et futurs responsables de groupes de jeunes. Infos : rencontredejeunesse.ch/rjlogin «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · janvier 2015
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Comment j’ai remonté la pente
Photo : MAD
Maintenir le dialogue
« En Christ seul j’ai trouvé mon espérance. Il est ma lumière, ma force et mon chant ! » Ces paroles du chant « In Christ alone » reflètent le quotidien de Nicolin Lässig. A une époque, je me suis de plus en plus éloigné de ma foi. Je me croyais tout permis, mon arrogance était énorme, mon égo encore plus. En même temps, j’allais de plus en plus mal.
Nicolin Lässig
Nicolin Lässig (21) travaille comme cuisinier et est membre du Poste de Zurich Central.
Dialoguer avec Dieu
Te donner tout ce que j’ai, C’est très simple. Mon peu est tout à toi. Oui, prends tout, Seigneur.
En route pour aider
Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone
Oui… Mais j’ai constaté Qu’une fois que je t’ai dit: « Oui », Je te donne mon tout, Tu complètes mes réserves Avec ce qui manquait.
Général John Gowans, Recueil de prières « Ah, Seigneur ! »
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch
Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing), Major Jacques Tschanz (Responsable Communication), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), Monique Bürki (St-Aubin) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction)
Là où tout se complique, C’est quand tu me demandes Des choses – et tu le sais très bien ! – Que je ne possède pas.
Pour tout dire, Seigneur, J’ai quand même toujours De quoi donner.
Impressum
Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
f Photo : Lorainehof
Tu demandes l’impossible
Dans le prochain « dialogue »
JAB
Il m’est déjà souvent arrivé de ne plus savoir comment continuer et de me demander quelle voie est la bonne. Dans de tels
3001 Berne
J’ai dû faire de mauvaises expériences avant de reconnaître ce qui compte vraiment dans la vie. Ma vie plus mon égo ne donnent pas le même résultat que ma vie plus Jésus ! Croire en Jésus et lui faire confiance, c’est ça, la vie pour moi !
moments, j’ai confié et je confie encore mes soucis à Jésus. Je lui dis ce qui me pèse, et je place mon tas de soucis dans sa main. Je remets ma vie à Jésus, parce que je sais qu’alors ça ira. Dans la confiance, j’expérimente, comme le chant l’exprime, que le Seigneur est ma lumière, ma force et mon espérance.
Certaines personnes se trouvent dans l’incapacité de se déplacer, pour diverses raisons. Dans le prochain dialogue, nous verrons comment l’Armée du Salut va à la rencontre de ces personnes, notamment à travers plusieurs témoignages. La Rédaction
Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
«
C’est pourquoi, frères, appliquezvous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais...
»
2 Pierre 1 : 10
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