Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°7 - 2011
Croire et agir
L’homme aux multiples uniformes
Sébastien Goetschmann
Patric Bonnevaux (42), du Poste d’Orbe, s’est enrôlé en novembre 2010 comme soldat de l’Armée du Salut. Ce gendarme de profession avoue sans peine aimer porter l’uniforme. Quel est votre parcours de vie ?
Patric Bonnevaux : Originaire du canton de Vaud, j’ai fait l’école d’agriculture au Valais, puis des études qui n’ont pas abouti. Ayant gradé à l’armée parce que la hiérarchie et l’uniforme me plaisaient, j’ai voulu continuer dans cette direction. J’ai fait l’école de gendarmerie à Genève, où j’ai ensuite travaillé durant 10 ans. Je m’y suis marié, ai eu un enfant, puis nous avons divorcé. Comme elle est retournée vivre en Suisse alémanique avec notre enfant, je n’y avais plus d’attache, ce qui m’a poussé à revenir dans le canton de Vaud et à demander de l’aide à Dieu pour trouver une femme chrétienne. J’ai ensuite rencontré mon épouse Simone, qui fréquentait le Poste de La Chaux-de-Fonds.
Comment avez-vous découvert la foi et l’Armée du Salut ?
Patric Bonnevaux aime son travail d’agent de police.
P. B. : J’ai suivi mon instruction religieuse comme la majorité des enfants de l’époque. Des moments de partage avec le pasteur durant le catéchisme, ainsi que des camps à Vaumarcus m’ont marqué. Quelque chose avait été semé, sans que j’y donne suite. Avec le recul, je pense que je savais inconsciemment que Dieu était là, mais sans prendre la décision de le suivre. C’est lorsque j’allais voir mon épouse à La Chaux-de-Fonds que j’ai vraiment découvert l’Armée du Salut, puis la foi. Je m’y suis tout de suite senti à l’aise et lorsque nous sommes venus nous installer à Orbe, nous nous sommes naturellement dirigés vers l’Armée du Salut pour trouver une église. page 2
Celui qui a fait le ciel et la terre
Le plus beau métier du monde …
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