Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°19 / 20 - 2011
Le jeûne
A la recherche de l’essentiel
Pierre-André Combremont
Jeûner ou déjeuner ? Chaque jour, ou presque, on prononce (ou on le pense) le deuxième de ces verbes à propos d’un repas : celui de la mi-journée en France, celui du matin en Belgique, en Suisse et au Québec. Littéralement, déjeuner veut dire « rompre le jeûne ».
D
ans ce sens-là, le jeûne est une courte période sans manger, allant de quelques heures à une nuit au plus. Mais le jeûne, comme on l’entend habituellement, est quelque chose de bien plus important, qui dure au moins une journée entière ou beaucoup plus, selon les circonstances. Libérer l’esprit Le jeûne est généralement la mise en application d’un choix fait librement pour des motifs divers. Jeûner, c’est s’abstenir de manger, souvent pour des raisons religieuses, occasionnelles ou dans le cadre d’une ascèse, cette discipline de vie que certains pratiquants s’imposent et qui comporte un ensemble d’exercices physiques et moraux en vue d’un perfectionnement spirituel. Ces temps de jeûne permettent de se consacrer à la prière, à la méditation, à la recherche d’une paix intérieure, à
Se détourner de l’habitude pour retrouver ce qui importe.
son édification morale, alors que l’esprit est libéré de toute considération matérielle telle que la préparation et la prise de nourriture.
Pratique autrefois courante Le jeûne, pratique courante dans l’Eglise catholique et orthodoxe, qui page 2
Ces mots que nous ne pouvons plus rattraper
« Ce qu’on arrive à offrir, c’est du temps »
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le jeûne
était autrefois obligatoire et très sévère, est devenu plus souple aujourd’hui. Il reste cependant obligatoire le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, de même que l’abstinence tous les vendredis de l’année en mémoire de la Passion du Christ. Cependant, l’abstinence du vendredi, quelque peu
Il est un temps pour tout : pour jeûner et pour croquer la vie à pleines dents.
Une méthode de combat Une des plus grandes personnalités du XXe siècle dans le monde est bien le Mahatma Gandhi (Mahatma, mot hindi, signifie « Grande âme »). Adepte de la non-violence, il est rentré en Inde après avoir lutté pendant 22 ans en Afrique du Sud en faveur des minorités de couleur. Il bénéficiait déjà d’une solide réputation d’ascète. Il a été ainsi connu par ses nombreuses périodes de jeûne pour convaincre ses compatriotes de renoncer à la violence dans leur lutte contre l’Empire britannique pour l’indépendance de leur pays. Nous sommes ici devant une forme
de jeûne à l’appui d’efforts de persuasion mais aussi parfois de contestation. On voit aussi parfois des personnes entamer un jeûne prolongé sous forme de grève de la faim pour attirer l’attention des autorités politiques ou judiciaires sur des situations qu’elles estiment injustes, à leur égard ou à l’égard de groupes de population prétérités tels, entre autres, des requérants d’asile ou des prisonniers politiques. Mais on voit aussi des jeûnes dangereux exercés par un condamné sous forme de chantage pour faire pression sur un juge dans l’espoir que sa grève de la faim aboutisse à une libération. Il s’agit là d’un « jeu » dangereux bien loin des motifs honorables des jeûnes tels que ceux des adeptes de la non-violence ou d’une recherche spirituelle.
Point de vue
Retrouver ce qui importe vraiment A propos du jeûne, je me souviens de la superbe histoire biblique d’Esther qui, en compagnie de son tuteur Mardochée, sauva son peuple. La jeune fille fut remarquée par Xerxès, roi de Perse, et élevée au rang d’épouse royale. A un certain moment de cette passionnante et dramatique histoire, Esther doit absolument avoir un entretien avec son époux pour plaider la cause des siens ; mais la règle du palais est intransigeante : aucun homme, aucune femme ne peut se présenter devant le roi, sous peine de mort, sans avoir été expressément convo-
tombée en désuétude, a quasiment disparu. Il demeure le temps du Carême (40 jours avant Pâques) où des privations en matière de nourriture sont recommandées, ce qui donne l’occasion de soutenir des œuvres caritatives en leur offrant l’argent ainsi économisé.
qué par lui. Esther prend pourtant courageusement le parti de défier la loi, mais avant d’affronter son destin elle décide de jeûner pendant trois jours et trois nuits (Bible, livre d’Esther chapitre 4). Pourquoi cette décision ? Je pense que la jeune femme veut placer avant tout son action sous le regard de Dieu car elle admet sa fragilité et sa faiblesse face à un enjeu vital pour elle. Ce jeûne, elle l’offre d’abord à son Père céleste tel un sacrifice personnel « de bonne odeur » ; mais ces trois jours de privation de nourriture (et de boisson !) ont d’autres vertus : celle tout d’abord de causer
Marianne Hefhaf
un manque qui ramène au fondamental ; le jeûne lui fait quitter la sphère d’un quotidien connu pour la faire aborder à un nouveau rivage où le spirituel prend la première place. Esther quitte résolument ses habitudes pour passer tout son temps avec Dieu, son puissant soutien avant (et pendant) l’action. Elle rentre en elle-même, délivrée de contingences matérielles, pour mieux se fondre dans la présence pleine de sainteté et de tendresse de son Père céleste. Le jeûne ? Un manque qui conduit à l’essentiel.
évangile
Ces mots que nous ne pouvons plus rattraper
Sébastien Goetschmann
Dans la Bible « C elui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui met un frein à ses lèvres est un homme avisé. » La Bible, livre des Proverbes, chapitre 10, verset 19
S
i petite, si insignifiante et pourtant si dévastatrice. La langue est un instrument qui peut se révéler très dangereux. N’avezvous jamais regretté certaines de vos paroles ? Etant réservé par nature, je n’ai généralement pas trop de difficulté à me faire discret, à ne pas trop « ouvrir ma bouche ». Mais il m’arrive parfois de m’emporter et dans un accès de colère de ne plus maîtriser ce que je dis. Dans ces moments-là, presque aussitôt les mots sortis de ma bouche, je me sens mal-à-l’aise et je le déplore. Il n’est pas toujours évident de mettre un frein à ses lèvres ! Et pourtant, nos paroles revêtent une importance primordiale. En effet, comme le gouvernail dirige le plus grand des bateaux, la langue dirige l’être humain. Ce qui sort de notre bouche reflète ce que nous pensons et sommes réellement. Les mots que nous prononçons peuvent réconforter, encourager, édifier ou, au contraire, être des armes destructrices blessant et rabaissant
Le sage sait tenir sa langue quand il le faut et placer un mot au bon moment.
notre prochain. La Bible va jusqu’à dire que : « L a mort et la vie sont au pouvoir de la langue » (Proverbes 18, verset 21). Dans la Bible toujours, le chapitre 3 de Jacques nous donne également plusieurs indications sur le pouvoir qu’ont les paroles qui sortent de notre bouche. Il y est dit que la langue est pleine d’un venin mortel et qu’aucun homme ne peut la dompter. C’est pour cela que nous avons besoin de Dieu et
de son Esprit pour nous y aider, afin que nos paroles ne prononcent pas de malédictions, mais qu’au contraire, elles rendent gloire au Seigneur. Soyons donc prompts à écouter et lents à parler (tiré de Jacques, chapitre 1, verset 19), car celui qui réussit à contrôler ses paroles sera également capable de diriger ses actions, donc sa vie.
partage
« Ce qu’on arrive à offrir, c’est du temps »
Florina Germann
Au Bureau social de l’Armée du Salut à Lausanne, les gens trouvent de l’aide pratique s’ils peinent à gagner leur pain de vie. Mais avant tout, ils y trouvent quelqu’un à leur écoute.
Andy Beney, conseiller au Bureau social de Lausanne, montre les locaux et ajoute, comme pour s’excuser : « Parfois, les visiteurs attendent dehors. Il n’y a pas beaucoup de place à l’entrée. » Dans son bureau, juste de quoi mettre une table, deux chaises et un ordinateur pour accueillir les gens. Le Bureau social est très fréquenté : 2000 visites ont été enregistrées l’année dernière. Selon le salutiste, engagé au poste d’Orbe (VD), le plus important est d’écouter et d’aller au cœur des problèmes des individus. Andy Beney propose également de la nourriture « spirituelle » en offrant des bibles et de l’attention. « Je leur dis de penser à eux dans la prière. Cela compte beaucoup. » S’occuper des personnes marginalisées, afin qu’elles aient un toit et du pain à manger, est pour lui une valeur salutiste. « Ce qu’on arrive à offrir, c’est du temps. Ici, nous conseillons. Nous ne sommes pas là pour juger. » « Je ne vous oublierai jamais » Depuis quelques années, une personne sonne régulièrement à la porte. Autrefois, elle bénéficiait de l’aide du Bureau social. Aujourd’hui, elle apporte des denrées alimentaires. Elle montre
Andy Beney est à l’écoute.
ainsi sa reconnaissance pour l’accompagnement, le soutien moral et financier reçus pendant une période difficile. Andy Beney raconte une autre « success story ». Un homme arrive
au Bureau social il y a plusieurs mois. Il a perdu son emploi et se trouve dans une situation précaire. Grâce aux conseils de ce bureau, il peut régler ses soucis financiers. Il est également aidé pour la préparation de candidatures. Il retrouve
partage
du travail, mais surtout le sourire. Récemment, Andy Beney a croisé cet homme dans la rue. Celuici insistait à dire : « Je ne vous oublierai jamais. » « L a plupart des gens ont des soucis de gestion d’argent. Il y a également toujours plus de S.D.F. qui viennent », explique Andy Beney. Sa mission principale : donner aux arrivants les clés pour sortir d’une situation précaire et manger à leur faim, selon le principe salutiste de soupe, savon et salut. C’est d’abord très administratif : les inscrire au chômage, leur expliquer leurs droits, rédiger des CV. En plus, Andy Beney veut faire la différence par rapport aux aides sociales de la ville. « Le premier souci des hommes et femmes qui viennent, c’est qu’ils sont seuls. Chez nous, on les écoute
pour qu’ils puissent partager leurs soucis. Enfin, on est une adresse pour des questions spirituelles aussi. » Une plaque tournante Le salutiste Andy Beney prête son oreille pour trouver la source du problème. Après ses études, cet économiste d’entreprise a opté pour un poste de conseiller dans le social. Pour lui, les personnes qui arrivent ont déjà fait le plus grand pas, elles sont prêtes à parler de leurs difficultés financières. A lui de leur offrir des solutions. « On fait principalement de l’écoute. Après, on donne les bons tuyaux, pour des repas gratuits en ville par exemple. On fonctionne comme une plaque tournante. » Sa devise : Toujours trouver au moins une solution.
Distribution alimentaire de l’Armée du Salut à Nice.
Le jour du Jeûne fédéral, Andy Beney se rend à Berne pour une journée de rencontre entre les différents Bureaux sociaux. Un moment d’échanges et de réconfort. Il sera également question de l’ouverture d’un centre d’accueil de jour à Renens, prévue pour 2012. Un projet qui tient à cœur à Andy Beney. Sa vision pour le Bureau social est de consacrer plus de temps à l’écoute et au service des gens.
Partager le pain – au propre comme au figuré.
témoignage Le monde est bleu, pour un jeune aveugle
Gabrielle Keller
80 à 100 000 personnes en Suisse sont aveugles. Claudio Zeni est l’un d’eux. La première fois que je l’ai vu, c’était dans le train bondé entre Berne et Fribourg, alors qu’il cherchait une place pour s’asseoir. Il était sur le chemin de l’école.
Pour en savoir plus à son sujet, je lui ai donné rendez-vous dans un café. Claudio a 18 ans et n’est pas comme les jeunes gens de son âge. A cause de son handicap, mais aussi parce qu’il est animé par un rêve: il veut faire de la radio. « Comme enfant déjà, j’étais fasciné par ce mélange entre technique et médias », me dit-il devant un verre d’eau et un beignet. « J’ai toujours écouté très attentivement mes animateurs préférés et maintenant j’essaye de les imiter. » Le rêve a mûri, depuis un an Claudio dirige sa propre radio internet, son « bébé » comme il la surnomme. Certes, sa radio internet « Radio Blue World » (www.blueworldradio.com) n’explose pas l’audimat. Mais depuis chez lui, Claudio prend vraiment son travail de présentateur au sérieux, en proposant des programmes variés, qu’il annonce dans une Newsletter et sur sa Fanpage Facebook. Cela va du récit de voyage, à l’interview ou même à une lecture dans la Bible. Claudio est conscient qu’une
personne seule et sans ressources financières peut difficilement faire décoller une station de radio. Le fait qu’il n’ait pas de public cible défini l’empêche également de développer des activités de marketing, mais il reste dans son concept : « Je ne veux pas suivre un courant, mais donner quelque chose à chacun. Cela comprend aussi de faire quelque chose pour l’intégration des gens qui sont différents de la majorité. C’est pourquoi je ne vise pas un public particulier, un seul type d’auditoire. Je tiens à être à la portée de tous. » A côté de l’école, Claudio consacre le plus clair de son temps libre à sa radio. Et ce n’est pas toujours facile : « Il y a des jours où j’ai 14 auditeurs, d’autres où personne ne m’écoute. Il faut parfois du courage pour continuer. » Je lui ai demandé comment il était possible de le soutenir. Sa réponse est simple : Ecoutez la radio, également ma radio ! Claudio est choqué par les préétablis existants. Pour lui, cela soulève la question des limites : « Qui a dit que les personnes aveugles ne peuvent pas filmer ? » Il a essayé, en réfléchissant longtemps à ce qu’il voulait, à comment il devait tenir la caméra, puis, un jour, il s’est lancé. Au milieu de la foule dans la vieille ville de Berne, il a suivi les bruits. Plus tard, il a montré le film à ses collègues qui lui ont décrit à quoi les images correspondaient. A court terme, ses priorités iront à ses études en informatique. Il veut devenir programmeur. Mais il ne va probablement pas délaisser la table de mixage de sa station radio trop longtemps. Doucement, il pose son verre d’eau vide sur la table et éclate de rire : « Imaginez que vous
Sans tambour ni trompette Une balade En ce beau matin d’été j’ai décidé de faire une balade. Je n’ai pris avec moi ni montre, ni portable (on apprend avec l’âge) mais j’ai glissé mon MP3 dans ma poche. Mon MP3 contient une grande diversité de morceaux, de Brel à Bach, de Snell à Skillet (probablement un apport non sollicité de mon dernier lascar !). Et pourtant, rien ne convenait. Minute après minute, je zappais, agacée ; forcément, j’ai fini par l’éteindre. Et au fond, c’est là que la balade a vraiment commencé. J’ai cru voir un épervier, huché sur une perche (pas fou le gaillard) qui faisait ses courses. Un scarabée insolent m’a coupé la route. Il y avait des bleuets dans les champs, des petits champignons dans le maïs. Et surtout il y avait une petite voix dans mon cœur, douce mais tenace qui me disait : Hé, j’ai des choses à te dire ! J’ai du temps à passer avec toi ! Et j’étais bien avec Lui. Je sentais une grande paix dans mon cœur. Mon petit monde était en ordre. La journée pouvait commencer. Quelquefois, il suffit d’une balade …
Annelise Bergmann parlez devant 50 000 personnes et qu’aucune d’entre elles ne remarque que vous êtes aveugle. » Derrière la table de mixage, explique Claudio, tous les hommes sont égaux. Puis il emboîte sa canne blanche et disparaît dans la foule.
infos Réponse aux émeutes au Royaume-Uni A la suite des troubles survenus à Londres et dans les autres parties du pays, l’Armée du Salut apporte son aide aux services d’urgence, aux résidents et aux communautés locales. Au nord de Londres, Haringey, et à la demande des autorités locales, l‘Armée du Salut dirige une aire de réception pour les résidents et les hommes d’affaires de Tottenham et Wood Green. L’Armée du Salut offre un soutien pratique et émotionnel aux personnes traumatisées, sans abri ou souffrant d’autres pertes suite aux agitations. « Il y a des dizaines de personnes, dont de nombreux jeunes apportant des dons et repartant en larmes à cause de la bonté qui est ressentie, affirme la major Muriel McClenahan, Directrice des services d’urgence de l’Armée du Salut au Royaume-Uni. » Le Centre d‘aide communautaire soutiendra les populations locales en offrant des logements d‘urgence pour les habitants dont les maisons ont été endommagées par les perturbations ou en proposant les conseils d‘une équipe
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel «Espoir» pour la somme de CHF 48.–
Nom: Prénom: Adresse:
Localité: de travailleurs sociaux. Le centre agira aussi comme un point central pour les nombreux dons des entreprises et des individus de la communauté. A travers le pays, les membres de l‘Armée du Salut se réunissent avec les autorités locales afin d’offrir leur soutien pour reconstruire les zones
détruites. Cela implique également un engagement dans les villes de Salford, Manchester et Liverpool. INR
Date: Signature: A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berne redaction@swi.salvationarmy.org
Le drapeau salutiste flotte sur le Togo Depuis le 1er avril, le travail de l’Armée du Salut a débuté au Togo, officiellement appelé République togolaise, ce qui en fait le 124ème pays dans lequel l’Armée du Salut est présente. Les capitaines Hervé Michel et Naty Dorcas Ahouyanganga et leurs trois enfants sont arrivés au Togo le 4 août, dans la ville d’Atakpamé où un logement a été rénové pour leur venue. Les officiers originaires du Territoire du Congo (Brazzaville) ont d’abord été préparés à leur travail de pionniers à Accra au Ghana. La tâche principale des officiers Ahouyanganga sera de coordonner et de rassembler les différentes expressions
cultuelles de l’Armée du Salut, qui ont amené la dissémination de plusieurs groupes à travers le pays. Ces groupes comprennent des personnes qui se sont engagées comme soldat pendant leur séjour au Ghana, avant de revenir élire domicile au Togo, mais également certaines communautés indépendantes sans appartenance confessionnelle. Un des premiers défis des capitaines sera donc d’apporter cohésion et unité au sein de ces divers groupes. INR
Bimensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : redaction@swi.salvationarmy.org | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général e : Linda Bond | Chef de territoire : Franz Boschung | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4 000 ex. | Crédit photo : P 1, 2, 5, 6 : Wikimedia ; P 3 : Sébastien Goetschmann ; P 4 : Florina Germann ; P 5 : Stéphane Lehr/retouche rm ; P 7 : INR ; P 8 : Gabrielle Keller | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
détente « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que n’en rêve votre philosophie. » William Shakespeare
Solution du Sudoku
PP
Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
3001 Berne
Règle du jeu
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Sudoku