Espoir 05/2012 - La vie sexuelle des politiciens – ça vous intéresse vraiment ?

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Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70 Mai 2012

Mensuel de l’Armée du Salut - 122e année - N° 5 - 2012

Politique

La vie sexuelle des politiciens – ça vous intéresse vraiment ?  Gabrielle Keller

Silvio Berlusconi, Dominique Strauss-Kahn, Bill Clinton, Herman Cain et de nombreux autres ont été traînés dans la boue médiatique à cause d’écarts sexuels avérés ou supposés. Aussi condamnables que soient les faits, discréditent-ils pour autant l’homme d’Etat ou uniquement la personne à titre privé  ?

A

vant, les médias travaillaient différemment  : les journalistes se renseignaient auprès de l’attaché de presse ou directement auprès de l’homme politique et redonnaient l’information comme des spécialistes de leur domaine. S’il n’y avait pas d’attaché de presse, aucun scandale éventuel ne paraissait au grand jour. Aujourd’hui, tout le monde informe tout le monde  : Si une star est pâle, on suppose à haute voix un problème de dépendance. Si elle a pris quelques kilos, elle pourrait être enceinte. Et si une femme affirme publiquement avoir été draguée par un homme politique, cela fait déjà des vagues – on soupçonne l’une et l’autre partie. Les médias de langue allemande font preuve de moins de retenue que les médias français en la matière. L’internationalité du scandale DSK a

Coupables ou non coupables  ? De gauche à droite  : Dominique Strauss-Kahn, Bertrand Delanoë et Ségolène Royal lors d‘une réunion publique en 2007 à Paris.

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Pourquoi la corde casse-t-elle ?

Avant d’aller au ciel

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politique

 d’autant plus touché la francophonie. La retransmission permanente de l’enregistrement montrant le Directeur du Fonds monétaire international (FMI) menotté a notamment conduit l’ancien ministre de la Culture en France, Jack Lang, à qualifier cet étalage public de «  mise au pilori moyenâgeuse  ».

Robert Badinter, l’ancien président du Conseil constitutionnel, a même parlé d’une «  mise à mort médiatique  ». D’un autre côté, le «  Wall Street Journal  » avait parié que les Français passeraient toute l’affaire sous silence. Selon la presse anglo-saxonne, un homme politique doit gagner la confiance de ses électeurs et si son comportement dans sa vie privée est inconvenant, ces derniers doivent le savoir – notamment pour pouvoir estimer ce qui se passerait avec le mandat que lui auraient confié les voix électorales. Pour les médias français, la vie privée des politiciens est taboue.

Le Code Civil le démontre déjà. Il est en effet l’une des réglementations les plus strictes à ce sujet en Europe. Le droit de la presse y est également plus restreint. Finalement, la question qui se pose est de savoir qui est juge des hommes politiques. Le public peutil et doit-il rendre un verdict  ? Les médias peuvent-ils jeter la pierre à toute personnalité publique qui s’est rendue coupable de quelque façon que ce soit sans possibilité de revenir en arrière  ? Les rédactions sont-elles la police des mœurs de notre société  ? Bruno Roger-Petit dépeint dans «  Le nouvel observateur  » où cela nous mènerait de faire des infidélités, des enfants illégitimes et de la vie sexuelle libre des obstacles aux fonctions publiques importantes – et que dans ce cas sans doute aucun Premier ministre ou Président de la IIIe à la Ve République ne serait entré en fonction. 

Qui a le droit de juger entre justice et injustice  ? (Photo  : La Cour internationale de la justice.)

Point de vue

Qui est juge  ? «  N e jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l‘on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi voistu la paille qui est dans l‘œil de ton frère, et n‘aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil  ?  » Matthieu 7  :  1-3 La Bible est claire, il n’est pas de notre devoir, ni même de

 Sébastien Goetschmann notre ressort de juger notre prochain, homme politique ou non. Ceci ne nous empêche pourtant pas de porter un regard critique sur leurs actes et de les encourager, avec compassion, à changer de comportement. Même Jésus, le Fils de Dieu, n’était pas venu sur terre pour juger. Lorsque les pharisiens lui amenèrent une femme adultère pour lui demander s’il fallait, selon

la loi, la lapider pour son péché, voici ce qu’il répondit  : «  Q ue celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.  » Personne ne la condamna  ! Pas même Jésus  : «  F emme, où sont ceux qui t’accusaient  ? Personne ne t’a-t-il condamnée  ? Elle répondit  : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit  : Je ne te condamne pas non plus  : va, et ne pèche plus.  » Jean 8  :   7-11


évangile

Pourquoi la corde casse-t-elle  ?  René Grimaldi Officier de l’Armée du Salut

Dans la Bible Deux valent mieux qu‘un, parce qu‘ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s‘ils tombent, l‘un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un

P

our de nombreuses raisons, pour beaucoup, la corde risque de casser. Mais faut-il vraiment en arriver à ce point  ? N’y a-t-il pas un moyen sûr de tout surmonter  ?

Certaines personnes passent par des circonstances difficiles et parfois délicates: - Elles ont cru à l’amour vrai, … l’infidélité les fait souffrir. - Une infirmité est source de complexes insurmontables. - Une forte insatisfaction professionnelle peut conduire à la boisson, à la drogue. - Un deuil, un sentiment de solitude, d’abandon, … et bien d’autres raisons peuvent nous plonger dans la souffrance, lorsqu’on ne voit pas de solution et qu’on ne sait pas à qui s’adresser pour trouver du soutien. Faut-il pour autant abandonner  ? Croire au miracle de la solidarité Dans ce passage biblique, il est dit que «  la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.  » Cette affirmation nous interpelle, nous

second pour le relever! De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? Et si quelqu‘un est plus fort qu‘un seul, les deux peu-

vent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. La Bible, livre de l’Ecclésiaste, chapitre 4, versets 9 à 12

croyants. Quels sont ces trois brins que nous pouvons associer pour aider ceux qui passent par de tels effilochages au cours de leur existence  ? L’amitié, la sympathie, l’écoute La force de deux amis, c’est au moins la force de trois  ! Gilgamesh, le roi légendaire d’Ourouk, disait déjà à son ami Enkidu qu’à deux, ils arriveraient à vaincre l’invincible géant Humbaba, gardien de la forêt des Cèdres  ; en d’autres mots, que l’insurmontable devient surmontable lorsqu’on se met à plusieurs. Trop souvent nous disons  : «  Nous ne pouvons rien …  » alors que si nous luttons ensemble, l’impossible devient possible. En ce qui concerne la corde tressée à trois brins, elle peut faire allusion à la famille, au soutien de ses membres pour l’un des

leurs dans l’adversité, à la force de l’Eglise, de la Communauté des croyants réunis au niveau de l’espérance. Grâces simples, mais auxquelles le livre de l’Ecclésiaste nous rend attentifs, pour que nous sachions mieux les vivre. Assemblés, des éléments ainsi reconstitués peuvent devenir un filet pour amener les hommes à Jésus-Christ qui est la réponse à nos «  pourquoi  ?  ». 

Comme pour cette corde tressée, des amis soudés résisteront mieux qu’un homme seul dans l’adversité. Si en plus, Jésus fait partie de l’équipe, la corde ne cassera point.


interview

Avant d’aller au ciel  Questions : Marianne Hefhaf

Pierre-Yves Zwahlen est responsable du ministère biblique de la ligue pour la lecture de la Bible et auteur de plusieurs livres. Son regard sur l’au-delà fait autant rire que réfléchir. Il a bien voulu partager ses pensées avec nous. «  2 ou 3 choses à faire en arrivant au ciel  » est loin d’être votre premier livre.

Pierre-Yves Zwahlen  : Effectivement, ce doit être le dixième, si mes calculs sont exacts. Pourquoi un roman ? Le premier !

P.-Y. Z  : Il faut bien commencer une fois  ! J’ai écrit passablement de petites histoires, des nouvelles. Cela m’a permis de me faire la main en quelque sorte. L’écriture d’un roman demande beaucoup de rigueur et de cohérence dans le développement de l’histoire et dans la psychologie des personnages, mais j’avais vraiment envie de me lancer dans un vrai récit. Avec «  2 ou 3 choses à faire en arrivant au ciel  » vous abordez les thèmes de la mort, mais surtout du ciel … et de ce qui nous y attend. Qu’est-ce qui vous a poussé à aborder ces thèmes  ?

P.-Y. Z  : Ce sont les décès successifs, à quelques semaines d’intervalle, de ma sœur puis de ma mère qui ont été le déclencheur. J’avais besoin d’affirmer – à moi-même d’abord, puis au lecteur – que la mort n’est pas une fin, que c’est au contraire le début d’une aventure passionnante et heureuse, si on a pris soin de la préparer. Votre roman est à la fois drôle, souvent surprenant, parfois extrêmement sérieux  ; est-ce, en raccourci, votre vision du paradis  ?

P.-Y. Z  : Je l’ai voulu drôle, car je suis persuadé que Dieu a un sens très particulier de l’humour, et que l’univers qu’il nous a préparé est fortement marqué par la joie. Mais vous avez raison de dire qu’il y a aussi des passages graves, des moments cruciaux, comme le chapitre sur le jugement, qui ne prêtent pas forcément à sourire  ! Comment définiriez-vous Arthur Lambelet, le héros du livre  ?

P.-Y. Z  : C’est un peu mon double !

Je me reconnais beaucoup en lui  ! Il habite le même quartier que moi, a les mêmes goûts, les mêmes manies, le même sens déplorable de l’humour, la même spiritualité pas toujours très cohérente. Je l’aime bien, même s’il m’agace un peu des fois  ! Les anges ont une place de choix dans votre récit  ; vous semblez vous régaler à leur propos.

P.-Y. Z  : C’est vrai qu’il y a pas mal d’anges dans mon livre, et


interview

en général les lecteurs les apprécient beaucoup  ! Ginette, l’un des anges du livre, a même failli avoir sa propre page Facebook, c’est vous dire  ! Dans la vraie vie, j’aime beaucoup les anges et je crois qu’ils me le rendent bien  ! Je ne peux pas affirmer en avoir rencontré, je ne suis certainement pas assez mystique pour ça, mais il m’est arrivé plusieurs fois d’entendre comme des bruissements d’ailes  ! Je trouve dommage que les chrétiens du 21ème siècle fassent si peu cas de ces serviteurs célestes qui ont tout de même une place importante dans la Bible. Côté paysage vous nous entraînez volontiers du côté de l’Irlande.

P.-Y. Z  : L’Irlande est mon pays de cœur  ! C’est assez paradoxal pour quelqu’un qui a toujours aimé le Sud. Mais lors de mon premier voyage en Irlande, j’ai été frappé par la beauté sauvage des paysages, par la douleur profonde qu’ils expriment parfois, pour ensuite nous emmener, sans transition, vers une joie exubérante. Le peuple irlandais a connu un destin très difficile alliant colonisation, extrême pauvreté et famines dévastatrices. Mais il n’a jamais perdu sa gaieté, son sens inné de la poésie, sa vision positive de la vie, sa foi. Cet optimisme irlandais me fascine. Je me sens à la maison sur cette terre de souffrance où s’épanouit la joie de vivre. Qu’est-ce que le très sérieux Stephen Hawking vient faire dans votre roman  ?

P.-Y. Z  : Il fallait bien un physicien pour nous parler de l’éternité et tenter d’apporter des réponses à ces sempiternelles questions  : «  C’est long l’éternité  ?  » « Peut-on dire avant dans un monde où après ne signifie rien puisque le temps

n’existe pas  ?  ». Bref, j’avais envie de tenter de faire un lien entre notre présent et le présent éternel. Car, selon moi, l’éternité n’a pas de sens si elle ne débute pas dans notre aujourd’hui. Votre roman est un festival de rencontres aussi étonnantes les unes que les autres.

P.-Y. Z  : Forcément  ! Il y a beaucoup de monde au ciel  ! Alors on y croise d’anciens voisins, un certain Georges fournisseur de café et, bien sûr, tous les grands personnages de la Bible. C’est l’occasion de rencontres enrichissantes avec des gens comme Abraham, Noé ou Paul. Dieu le Père, Jésus le fils et le Saint-Esprit apparaissent régulièrement au fil des pages  ; vous a-t-il été difficile de les imaginer, là, dans leur élément, le ciel  ?

P.-Y. Z  : Dans toute la première partie du récit, Arthur Lambelet a une relation très naturelle avec un personnage qui se révèle peu à peu être Dieu. Ces dialogues ont été assez faciles à imaginer car très proches finalement, de ce que l’on peut vivre dans nos échanges actuels avec Dieu. En revanche, j’ai eu beaucoup plus de mal à transcrire la vision de Dieu dans sa sainteté. J’étais confronté à quelque chose qui me dépassait totalement. Question importante PierreYves Zwahlen  : quand on est mort, est-ce qu’on est vivant  ?

La vie n’a aucun sens si elle se borne à quelques années de labeur sur la terre et à une fin éternelle dans une tombe. Il est donc très important de préparer sa vie future avec soin … et ensuite, de s’en réjouir  !

Les anges de la Bible ne sont pas des fillettes, mais des messagers forts de Dieu.

A lire  : Pierre-Yves Zwahlen, 2 ou 3 choses à faire en arrivant au Ciel, éd. LLB, 2011 (roman) 

P.-Y. Z  : Oui, sans aucun doute !


témoignage

Comment j’ai retrouvé l’Amour de Dieu

 Tanguy Badie

J

e suis inspecteur de police de Bruxelles 3ème division. Connaissant beaucoup d’habitants et de commerçants, je passais, de temps à autre, dire bonjour aux patrons du restaurant de La Bourse. Un jeudi, mon regard a croisé celui d’une dame qui y prenait son repas. J’ai ressenti quelque chose. Le jeudi suivant, je suis repassé à la

Tanguy Badie et son épouse Bernadette.

même heure et cette dame était présente. Quelques semaines après je me suis assis à sa table. Elle m’a parlé de son bénévolat à l’Armée du Salut. Elle faisait la permanence du jeudi après-midi, les marmites en décembre et les soupes de nuit pour les sans-abri. Le 1er novembre 2009, je suis

rentré ici, dans le Poste (paroisse de l’Armée du Salut), avec Bernadette, main dans la main. Nous avons immédiatement ressenti que nous avions le même amour pour notre Seigneur. Nous avons appris à mieux nous connaitre et le 14 juillet 2010, nous nous sommes mariés. Chacun a eu sa vie, ses joies, ses fardeaux, mais c’est grâce à Bernadette que j’ai retrouvé l’amour que j’avais pour Dieu. J’ai la chance de travailler à 100 mètres du Poste de Bruxelles Central. En effet, je passe chaque jour devant le Poste et à chaque fois mon regard se tourne vers cet immeuble, c’est plus fort que moi. Je me dis qu’ici c’est la maison de Dieu, et alors, on est presque dimanche. Fin 2011, j’ai ressenti que ma place était ici, dans la communauté de l’Armée du Salut. J’ai envie de m’investir encore plus pour le Poste de Bruxelles Central mais aussi pour notre Seigneur. Vivre à l’image de Jésus ne peut être que bénéfique pour nous et notre entourage. Ressemblez au Christ et vous vivrez heureux. 

Sans tambour ni trompette Parce qu’elles le valent bien Les enfants étaient beaux et joyeux. J’ai hésité mais en sortant du train j’ai dit à leur maman  : «  Ils sont beaux ces enfants.  » Son visage s’est illuminé et elle a dit un chaleureux «  Merci  ». J’ai moi-même continué mon chemin, sourire aux lèvres parce qu’ayant fait un compliment. Une jeune femme habitant ma rue me salue régulièrement avec beaucoup d’expression sur le visage. Un certain jour, je l’ai croisée le matin puis à nouveau en fin de journée. Son «  Bonjour  » du matin au ton très cordial m’avait touchée. Lors de notre deuxième rencontre, j’ai dépassé une forme de pudeur pour lui dire  : «  Il y a sur votre visage un rayonnement qui fait du bien.  » Elle a souri et a simplement répondu  : «  C ’est bien, tant mieux  !  » Faire un compliment ou relever une qualité  : pourquoi est-ce si peu naturel  ? Pourquoi faut-il s’armer de courage pour dire du bien  ? Tant de personnes autour de nous valent bien un compliment.

 Corinne Gossauer-Peroz Officière de l’Armée du Salut


infos La vie rêvée de Seev Levy Seev Levy est reparti du bon pied avec l’aide de Dieu. Aujourd’hui, le résponsable de l’Aide aux passants (Passantenhilfe) de Berne partage son espoir avec ceux qui en ont besoin. Seev Levy a grandi dans une famille juive de Zurich. Enfant déjà, il cherche son but. Il rêve d’une «  vraie  » vie. Mais comment trouver celle-ci  ? Jeune adulte, dans un livre sur Israël, il trouve des passages bibliques du Nouveau Testament. Ils complètent des versets qu’il connaît de l’Ancien Testament. Sa curiosité est éveillée. Il feuillette les Evangiles. Lorsqu’il lit des textes sur Jésus, il est de plus en plus enthousiasmé  : «  Il a vécu la vraie vie que je souhaitais et bien plus encore. Jésus rayonne de quiétude. Il parle de la vie après la mort, de sa résurrection.  » La quête de la vérité conduit Seev Levy en Israël. Un jeune homme l’invite dans son école de rabbin, à laquelle il se joint. Il y trouve de nombreuses réponses à ses questions existentielles. Il étudie avec zèle l’Ancien et le Nouveau Testament et les compare. Lorsqu’il découvre que Jésus est juif, il retrouve l’estime pour ses propres racines juives. Il reconnaît Jésus comme étant le Messie et se rend dès lors aux cultes juif et chrétien. C’est un véritable renouveau pour lui. Les rabbins ne tolèrent cependant pas le moindre doute. Seev Levy vend alors tout ce qu’il possède et part pour l’Amérique avec un simple billet aller. Il vit la guidance de Dieu lorsqu’il doit se rendre au Mexique et son abondance lorsqu’il obtient une place d’étude dans une école biblique. Il

Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

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Nom  : Prénom  : Adresse  : revient ensuite en Suisse en faisant de nombreux détours. En 1984, Seev Levy, qui est alors chômeur, s’apprête à donner un nouveau départ à sa vie. Il obtient un poste dans l’Armée du Salut, d’abord comme conseiller pour réfugiés, puis dans un centre d’Aide aux passants. Aujourd’hui, lorsqu’il parle de son travail, Seev Levy

dit que cette place lui avait été réservée par Dieu. Il peut y offrir aux hommes ce qu’il a reçu de Dieu lui-même  : ouverture, acceptation, solutions et un refuge. Florina German

Localité  : Date  : Signature  : A renvoyer à  : Armée du Salut, Service des abonnements, 34, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains, 1000 Bruxelles Jacques_Rouffet@bel.salvationarmy.org

Un lieu de calme dans la tourmente

Seev Levy dirige le Bureau social et l’Aide ecclésiastique aux passants de Berne depuis bientôt 25 ans. Plus de 20 personnes frappent chaque jour à sa porte et lui demandent de l’aide. La plupart sont dans une grande détresse matérielle. Certains ont faim. L’Aide aux passants distribue les vivres de l’association Table Suisse. D’autres ont besoin d’un lieu où dormir. Des perspectives sont alors cherchées et ils sont redirigés vers l’institution la plus apte à les prendre en charge. Dans des cas d’extrême urgence, on leur remet de petites sommes d’argent ou des bons. Seev Levy et son collègue Manfred Jegerlehner essaient de trouver le temps de faire des rencontres. Le travail de l’Aide aux passants de l’Armée du Salut a comme sens profond de reconnaître le client comme un de ses semblables et de retrouver tout ce qu’il y a de précieux en lui. L’Aide aux passants est le lieu de rencontre de tous ceux qui ne maîtrisent plus leur vie. Ils y retrouvent leur dignité. Le plus beau compliment que Seev Levy a reçu pour son travail au Bureau social lui a été fait par une jeune musulmane. Elle lui a dit  : «  Vous faites exactement ce qui est écrit dans le Coran.  » Elle désignait ainsi les valeurs suprêmes de sa vie. Seev Levy est heureux lorsqu’il peut apporter aide et consolation. Parfois, un sourire de l’un de ses clients lui suffit pour redécouvrir que c’est réellement une chance incroyable, de pouvoir appliquer ce que Dieu nous enseigne, à l’Aide aux passants. FG

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable  : Major Jacques Rouffet, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34 | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel  : Jacques_Rouffet@bel.salvationarmy.org | Internet  : www.armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an  : 15 , (21 étranger)| Fondateur  : William Booth  | Général  : Shaw Clifton | Chef pour la Belgique  : Major Jacques Rouffet | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction  : André Sterckx, Berne  /  Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains  /  Marianne Hefhaf, Lausanne  | Concept graphique  : Didier Chassagnot | Mise en page  : Rolf Messerli | Imprimerie  : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage  : CH:  5 000 ex. BE :  4 000 ex. | Crédit photo  : P 1, 2, 5 : wikimédia  ; P 3, 8  : Gabrielle Keller  ; P  4  : mad ; P  6  : AdS  ; P  7  : Monika Iseli    | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

w w w.passantenhilfebern.ch (en allemand uniquement)


détente « Ma parole est pareille à un marteau qui brise le roc. »   Selon le livre Jérémie (Bible) chapitre 23, verset 29

Solution du Sudoku

PP

Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer  !

3001 Berne

Règle du jeu

Annoncer les rectifications d’adresses

Sudoku


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