Mensuel de l’Armée du Salut - 123e année - N° 2 - 2013
Société
Des êtres humains traités comme de la marchandise
Gabrielle Keller
Chaque année, dans le monde, entre 600 0 00 et 2,4 millions de personnes sont victimes de la traite des êtres humains. Les femmes et les enfants sont particulièrement concernés. L’Armée du Salut lutte depuis près de 130 ans contre cette forme d’esclavage particulièrement humiliante.
L
es victimes de la traite des êtres humains sont exploitées et forcées à accomplir des choses contre leur volonté ; 77% des victimes sont de sexe féminin et 50 % sont des enfants. Elles sont utilisées le plus souvent à des fins de prostitution, de travail forcé, de trafic de drogue, de vols, de mendicité ou de dons d’organe. D’après le programme social de l’Armée du Salut contre la traite des être humains à Londres, 87% des victimes sont exploitées sexuellement. Le montant estimé des bénéfices engrangés par la traite des êtres humains s’élève, à l’échelle mondiale, à 32 milliards de dollars américains. Etant donné qu’il s’agit d’une activité clandestine,
il est très difficile de donner des chiffres exacts.
La valeur d’une vie – en Euros ?
D’après le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l’exploitation sexuelle est, en Suisse, la forme la plus courante de traite des êtres humains. Et selon l’Office fédéral de la police, ces chiffres augmentent chaque année. Il s’agit surtout de personnes en provenance des pays de l’Est (en particulier des Rom), de Thaïlande et du Brésil. L’Armée du Salut Suisse a mis sur pied un groupe de travail, au sein duquel des possibilités en matière de prévention, de sensibilisation et d’aide aux victimes sont élaborées. Grâce à son programme « Rahab », l’Armée du Salut effectue un travail social page 2
Il se bat au nom de Jésus
« Sans l’Armée du Salut, je ne serais nulle part »
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société
nationale cite quelques questions permettant de déceler un éventuel cas de traite des êtres humains : - la personne concernée possède t-elle des documents de voyage ? - a-t-elle des documents d’iden- tité ? - peut-elle contacter spontané- ment des amis ou des membres de sa famille ? - manque-t-elle de soins médicaux, d’habits chauds ou de nourriture ? - peut-elle se déplacer librement ?
Le travail forcé concerne environ 5,7 millions d’enfants dans le monde.
de proximité dans les milieux de la prostitution dans plusieurs villes de Suisse. Le Réseau évangélique suisse et la Mission chrétienne pour les pays de l’Est demandent, dans un rapport adressé à l’Organisation des Nations Unies, que plus de mesures soient prises en Suisse contre la traite des êtres humains. Que faire ? La section « Anti-Human trafficking » de l’Armée du Salut inter-
Lorsque les collaborateurs de l’Armée du Salut sont confrontés à des cas de traite en Suisse, ils prennent en règle générale contact avec le Centre d’assistance aux migrantes et aux victimes de la traite des femmes. Soit ils leurs transmettent le cas, soit ils travaillent ensemble et se coordonnent. Le Centre Social Protestant est également acteur dans cette problématique en renseignant les personnes victimes de traite d‘êtres humains et en les soutenant dans des procédures administratives et éventuellement par-devant les juridictions prud‘homales. En revanche, le CSP n’est pas man-
daté pour les questions pénales. Certaines organisations actives dans ce domaine existent aussi en Belgique - par exemple Pag-Asa, une organisation qui aide au niveau juridique, social et si possible pratique. Par contre il arrive au Foyer Selah que des réfugiés qui ont été recueillis sur les bords de route ou sur des parkings aient été victimes de traite des humains. Dernièrement un jeune homme torturé dans des conditions relevant du trafic sexuel a été hébergé dans un des foyers de l’Armée du Salut belge. Liens utiles pour la Suisse: Le Département de l’œuvre Sociale de l’Armée du Salut : www.armeedusalut.ch ou tél. 031 388 05 72 www.fiz-info.ch www.ch.iom.int www.profa.ch/Prest_LAVI.htm www.csp.ch Pour la Belgique: www PAG ASA.be www.armeedusalut.be
Point de vue
Libre ou esclave ? Il est évident que les personnes victimes de la traite des êtres humains sont réduites à un statut qui n’est autre qu’une forme d’esclavage moderne. Pourtant, depuis plusieurs décennies, l’esclavage est officiellement aboli dans toutes les parties du monde. Dans l’Antiquité et bien avant, l’esclavage était une pratique courante, légale et réglementée jusque dans ses
Pierre-André Combremont moindres détails. La Bible, d’ailleurs, ne fait pas exception et l’on y trouve, entre autres dans le Livre de l’Exode (chapitre 21) des prescriptions au sujet des rapports entre maîtres et esclaves. Encore au temps de Jésus, le vocabulaire semble laisser une certaine confusion entre les termes de serviteur et d’esclave tous soumis à l’autorité de leur « maître ». De nos jours, il reste cependant
une forme d’esclavage, plus ou moins librement consenti : c’est la servitude à certaines dépendances, conventions sociales, modes de vie et même dérèglements de comportements. C’est là que peut intervenir l’action de l’Esprit de Dieu au travers du salut offert par Jésus, le Sauveur et Libérateur, à tous ceux qui se confient en lui. C’est le choix que Dieu nous offre.
traite humaine
Il se bat au nom de Jésus Questions : Sébastien Goetschmann
Pour lutter plus efficacement contre la traite humaine, le chanteur chrétien Philippe Decourroux a fondé l’association « Espoir diffusion ». Son DVD-choc « Le nouvel esclavage » est un outil de sensibilisation à cette problématique. L’artiste jurassien nous explique pourquoi il s’investit dans cette lutte. D’où vous est venu le besoin de dénoncer cette problématique, en particulier ses liens avec la prostitution ?
Philippe Decourroux : C’est en 2006, en voyant le film « Trafic humain » que je me suis littéralement senti appelé à lutter pour cette cause. Il faut savoir que, depuis l’ouverture des frontières de l’Est, le phénomène a explosé. Et cela se passe chez nous ! 1 500 à 3 000 personnes sont ainsi réduites en esclavage chaque année … en Suisse ! Chaque année, des centaines de milliers de très jeunes femmes sont vendues, violées, humiliées et dressées à la prostitution pour être ensuite acheminées aux quatre coins du monde. Comment ne pas être révolté par une telle réalité ? Mais à ce niveau-là, n’est-ce pas plutôt un problème politique ?
P.D. : Ce phénomène est possible uniquement parce que nous choisissons de fermer les yeux. J’entends encore dire que la prostitution est « le plus vieux métier du monde ». Affirmer cela revient à penser que ce que la femme a su faire en premier, c’est se prostituer ! C’est discriminatoire et purement scandaleux. Alors bien sûr, c’est un problème politique et il faut une volonté à ce niveau pour faire bouger les choses. Mais c’est aussi un problème de mentalité. Il en va de la responsabilité de chacun de faire entendre sa voix pour sensibiliser l’opinion publique.
Vu l’ampleur de la tâche, le combat n’est-il pas utopique ?
P.D. : Un exemple : à Thionville, une cité plutôt difficile, j’ai passé le DVD, puis répondu aux questions de 210 jeunes entre 16 et 19 ans. Deux fois ils m’ont applaudi : lorsque j’ai dit que les vrais hommes sont ceux qui respectent les femmes, puis quand j’ai dit être marié depuis 26 ans et que ma femme est le plus beau cadeau de ma vie. Le désir de vivre un amour vrai était palpable chez ces jeunes. Alors non, le combat n’est pas perdu d’avance. Il faut que chacun le gagne dans son cercle d’influence, en sensibilisant et en étant un repère. Si au travail un collègue vient en racontant qu’il s’est « tapé » une prostituée et que personne ne dit rien, alors rien ne changera. Il faut que les gens prennent position et condamnent de tels actes. Pour être efficace, il faut en parler. Dans le DVD, vous expliquez également le lien entre la pornographie et la traite humaine.
P.D. : Oui, bon nombre de films X sont tournés avec des esclaves de la traite humaine. Regarder ces films revient à cautionner et financer ce trafic abominable. Mais il y a un autre lien encore plus pernicieux : consommer ce genre d’images peut mener jusqu’à la dépendance et engendre une vision erronée de la sexualité, poussant ainsi les accros à assouvir leurs fantasmes avec des prostituées. Cela contri-
bue à accroître la demande d’un marché du sexe et du porno déjà en pleine expansion et dont bon nombre de femmes en sont les victimes. Le client se rend coupable de ce crime, au même titre que le trafiquant. Mais nous avons tous le pouvoir de changer les choses, en refusant de surfer sur les sites pornographiques, de coucher avec des prostitué(e)s et en parlant de ce drame autour de soi.
Philippe Decourroux lors du tournage d’un des clips qui se trouve sur le DVD.
Plus d’informations sur : www.decourroux.ch Vous pouvez commander le DVD gratuitement en contactant Philippe Decourroux : philippe@decourroux.ch ou sur le site www.espoirdiffusion.ch
emploi social
« Sans l’Armée du Salut, je ne serais nulle part » Elsbeth Cachelin
Lorsqu’elle a débuté dans le programme de réinsertion REHA, Eveline Frei avait presque tout perdu. Après 17 années, elle espère retrouver un emploi fixe.
S’
il y a une chose qu’Eveline Frei n’a jamais perdu, même dans les moments les plus durs de sa vie, c’est bien le soutien de Dieu. Pourtant, depuis 1994, l’infirmière en psychiatrie diplômée a vécu la croix et la bannière. Cela a commencé par de profondes crises d’angoisse et a fini par une dépression due à l’épuisement. Elle avait bien un emploi mais elle était souvent malade et devait se soumettre à des traitements hospitaliers. A cela s’est ajoutée la séparation d’avec son conjoint qui fit d’elle une mère célibataire. En se penchant sur son passé, elle confie : « L’emploi, le conjoint, la considération s’étaient envolés. Sans l’Armée du Salut, je ne serais nulle part. » Des animaux ou la brocante Il y a six ans, l’assurance invalidité lui a octroyé une rente partielle. Par ailleurs, le conseiller AI lui a proposé un programme d’occupation. Eveline Frei a pu dire dans quels domaines elle souhaitait travailler. « C’était tout de suite clair pour moi : je souhaitais travailler soit avec des animaux, soit dans une brocante. » Peu de temps après, j’ai pu commencer à travailler dans une brocante de
Eveline Frei aime son travail à la Brocante.
l’Armée du Salut, à 40 %, d’abord dans le cadre d’un module d’entraînement professionnel puis dans un module de clarification. Etre considérée malgré ses limites Elle apprit à réduire ses peurs et à recouvrer peu à peu sa stabilité et son assurance. Eveline Frei se rappelle bien de l’accueil que lui avait réservé la responsable de la brocante : « Nous avons besoin de vous ici » lui avait-elle dit. Cela
lui avait mis du baume au cœur, elle qui n’avait plus une grande estime d’elle-même, et lui avait fait ressentir qu’elle était appréciée malgré toutes ses limites. Au cours des six dernières années, Eveline Frei fut mise à l’épreuve de manière progressive : « J ’ai réappris à être une femme debout et à dire quand j’arrivais à mes limites. J’ai souvent reçu des encouragements : « Tu sais le faire » me disait-on régulièrement. »
emploi social
Sans pression A la brocante de l’Armée du Salut, elle a appris qu’elle ne devait pas forcément contenter tout le monde. Bien sûr, la persévérance est importante, mais plutôt que de pousser à tout prix à la performance, on accepte ici qu’elle puisse arriver de temps en temps à ses limites.
limites et, si elle sent que la fatigue devient trop imposante, il lui arrive de supprimer quelque chose de son programme hebdomadaire extra-brocante. Cette année, Eveline Frei espère décrocher un emploi fixe, hors du programme de réinsertion. Un grand choix de vêtements.
La quarantenaire a bénéficié du temps nécessaire pour apprendre le maniement de la caisse enregistreuse, le travail sur la surface de vente et la présentation de la marchandise. Elle s’est sentie soutenue par ses supérieurs et a remarqué de plus en plus qu’elle avait trouvé sa place et une nouvelle tâche dans la brocante. Par ailleurs, si des questions ou des soucis la taraudent, elle peut, en tout temps, s’adresser à son répondant à l’Armée du Salut. Eveline Frei est consciente d’où provient sa source d’énergie : « L a foi en Jésus-Christ a constitué pour moi, au travers de toutes les difficultés que j’ai rencontrées, un soutien et m’a assuré que je n’étais pas seule pour les affronter. » Emploi fixe Depuis une année, Eveline Frei n’a plus de symptôme de maladie. Elle a appris à composer avec ses
Il y en a pour tous les goûts.
Davantage de places de travail grâce à travailPLUS En janvier 2013, en Suisse, le programme REHA est devenu travailPLUS et n’est plus rattaché à « Brocante Suisse ». « Brocante Suisse » continue néanmoins d’être un partenaire important. L’Unité d’organisation « travailPLUS » doit offrir davantage de places « d’entraînement professionnel » et de places de travail à long terme. L’offre de TravailPLUS s’adresse aux personnes ayant des difficultés à intégrer le marché du travail et à s’y maintenir. Notre défi est de proposer diverses offres de travail correspondant aux besoins individuels. Outre le travail dans les filiales de « Brocante Suisse », il peut s’agir d’activités dans le domaine du recyclage, mais aussi des tâches administratives, par exemple au secrétariat d’un Poste de l’Armée du Salut. A l’avenir, on espère également trouver davantage de d’emplois de niche dans des entreprises externes à l’Armée du Salut. L’Armée du Salut belge gère également des brocantes, par exemple à Quaregnon et à Anvers.
témoignage
Une musulmane a changé ma vie
Né
Abel Kientega
dans une famille chrétienne au Burkina Faso, j’allais régulièrement à l’église avec mes parents et j’ai participé aux diverses activités de la communauté jusqu’à l’adolescence. Après une formation d’opticien, je me suis installé à mon propre compte. A partir de ce moment, mon travail m’a pris de plus en plus de temps et je n’allais à l’église qu’occasionnellement. Cette imprudence me conduisit à m’associer à un « ami » qui s’empara de mon magasin par ruse. Alors, je connus de graves difficultés financières et je tombai dans une profonde dépression. Un jour, je roulais en voiture quand j’en perdis le contrôle. Je fis plusieurs tonneaux dont je sortis miraculeusement indemne. Et puis un autre miracle, qui devait changer ma vie, eut lieu : je reçus la visite d’une amie musulmane. Elle m’apporta … une brochure chrétienne qu’elle avait trouvée sur la voie publique. Sur cette brochure était écrit le verset 67 du psaume 119 « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais. Maintenant j’observe ta parole. » Cette parole me toucha profondément
Abel Kientega et continuait à résonner dans mon cœur jour et nuit. Alors, je décidai d’aller voir un pasteur pour en parler. Après notre entretien il pria pour moi. Rentré chez moi, je compris que quelque chose de surprenant se passait dans ma vie car je connaissais une paix intérieure que j’avais perdue depuis longtemps. Les jours suivants, je reçus la visite du pasteur qui pria à nouveau pour moi et m’invita à venir régulièrement à l’église. Je repris goût à la vie, et je recommençai à lire la parole de Dieu. J’y trouvais beaucoup de plaisir. Quelques temps après, je rejoignis mon épouse en Suisse. Je cherchai immédiatement une église qui m’accueille ; un jour je remarquai les vitrines d’un Poste Salutiste ; l’Armée du Salut ? Je n’en avais jamais entendu parler ! Pourtant le dimanche suivant j’entrai dans la salle de culte ; moi, l’étranger, je fus bouleversé par l’accueil qu’on me réserva ; j’avais trouvé mon église en Suisse. Un jour, j’ai vu au Poste un flyer sur lequel on proposait des cours bibliques à Yverdon. Sans hésitation je me suis inscrit et j’ai pu suivre ces cours qui ont aiguisé encore d’avantage mon appétit pour la connaissance de la Bible. Actuellement, je suis la « formation au ministère chrétien » au centre de formation de l’Armée du Salut à Bâle où je découvre avec bonheur les trésors cachés de la parole de Dieu.
Sans tambour ni trompette Je ne veux plus me taire Ces paroles d’un chant de louange sont gravées dans ma mémoire : « Pourquoi me taire, si j’ai en moi ce que tous désirent tant : l’amour, la paix, la joie, l’amitié, la sécurité. » Il y a quelques mois, un jeune homme m’a raconté son enfance. Son père était souvent absent. Dans les situations clés de sa vie, il a toujours dû se débrouiller seul. Pas étonnant qu’il me dise : « Je ne fais confiance à personne. Mon propre père m’a abandonné ! » J’ai pensé : « C ’est injuste ! J’ai la chance d’avoir un père merveilleux et une relation avec Dieu, mon père céleste. Et lui ? » Soudain, je me suis souvenue que je possède un trésor précieux et que j’ai la responsabilité de partager ce privilège ! Je lui ai alors parlé du Dieu d’amour qui m’a donné la paix dans ma vie, qui m’offre son amitié et en qui je peux toujours avoir confiance. Personne ne lui avait présenté ce père. Alors, pourquoi me taire ? Ce que j’ai en moi est pour tous !
Florina German
infos Le chuchotement des frères et sœurs Commissaire Franz Boschung, Chef de territoire Suisse, Autriche et Hongrie
« Miriam et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme cuschite qu’il avait épousée. En effet, il avait épousé une femme cushite. Ils dirent : ‹ Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? › L’Eternel l’entendit. » (Nombres 12 : 1-2). S’il y a un homme qui sait ce que signifie être la cible d’un environnement médisant, c’est certainement Moïse. Combien de fois son peuple a-t-il pesté et dit du mal de lui ? Plus grave encore, même sa propre sœur et son propre frère s’étaient laissés aller et se comportaient de la même façon. Pourtant Dieu avait entendu leurs paroles offensantes et s’était mis en colère. Miriam dut en subir les conséquences, elle attrapa la lèpre.
Les pharisiens, également, étaient des spécialistes dans l’art de dénigrer Jésus. Nous pourrions établir une liste infinie de personnages de la Bible qui passaient leur temps à dénigrer les autres. Mais cela ne vaut-il que pour la Bible ? Nous connaissons tous des mauvaises langues Lors de campagnes électorales, nous sommes quotidiennement confrontés à des accusations réciproques entre les candidats et leurs adversaires. Pourtant, ne connaissons-nous pas aussi des personnes qui ont, semblet-il, la vocation d’être des « critiqueurs perpétuels » ? Et puis, il y a les discussions, dans lesquelles il peut arriver que nous nous retrouvions entraînés
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.–
Nom : Prénom : Adresse : soudainement et sans le vouloir, dans le rôle du critiqueur. Miriam a éprouvé à ses dépens les répercussions de son dénigrement. Que se passerait-il si Dieu agissait de la sorte avec nous ? Qu’adviendrait-il de nos Postes ? Dieu merci, nous bénéficions de la grâce et pouvons vivre le pardon.
Localité : Date : Signature : A envoyer à : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berne redaction@armeedusalut.ch
Paul recommande aux Ephésiens : « Qu’on n’entende pas de paroles grossières, de propos stupides ou équivoques – c’est inconvenant – mais plutôt des paroles de reconnaissance. » (Ephésiens 5 : 4). Nous entendons suivre ce conseil et vous encourageons aussi à le suivre.
Cet article a parut dans le journal salutiste Suisse « dialogue », dans le cadre d’un dossier sur la médisance.
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détente Dieu nous a promis : « Aussi longtemps que la terre subsistera, semailles et moissons, froid et chaleur, été, hiver, et jour et nuit ne cesseront jamais. » (Bible, livre de la Genèse chapitre 8, versets 21 et 22)
Solution du Sudoku
PP
Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
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Sudoku