Mensuel de l’Armée du Salut - 123e année - N° 9 - 2013
Société
Le repos dominical Pierre-André Combremont
Vivement dimanche ! Voilà une exclamation, un soupir, l’expression d’une attente légitime vers la fin d’une semaine de travail particulièrement pénible.
V
ivement dimanche, qu’on puisse enfin se reposer. Si Michel Drucker a donné ce titre à l’une de ses émissions de divertissement sur la Télévision française, c’est bien pour traduire le besoin de détente de beaucoup de travailleurs fatigués, stressés par des rythmes de production, de rendement, toujours plus contraignants. Le dimanche, septième jour de la semaine, c’est un temps d’arrêt, originellement un temps de repos. Autrefois, c’était le jour où l’on revêtait ses beaux habits, les habits du dimanche, pour se rendre à l’église puis, après un repas qui Ce travailleur profite d’un moment de répit pour prendre un peu de repos. sortait de l’ordinaire, on allait en famille faire une promenade dans la campagne pour admirer la nature. fie surtout faire autre chose. On trouve Pourtant, le dimanche n’est pas un Aujourd’hui, cette notion bucolique la détente dans le sport, dans des acti- jour de congé pour tous. A commencer du repos dominical a beaucoup évolué. vités sociales en famille, entre amis, au par les paysans dont le bétail réclame Aujourd’hui, le repos du dimanche signi- sein des associations ou des Eglises. ses soins quotidiens, puis certains bou page 2
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société
Plus de place pour le repos, tout doit toujours être ouvert dans notre société moderne.
langers, le personnel des transports publics, des restaurants et de l’hôtellerie, des installations de loisir et bien d’autres. Si certaines de ces activités sont indispensables à la bonne marche de la société, toutes ne le sont pas forcément. Or, voici qu’en Suisse des politiciens proches des milieux économiques en appellent aux Autorités fédérales pour obtenir des ouvertures prolongées
cesser d’être érodé, pour le bien des employés et leur droit au repos du dimanche.
des commerces de détail la nuit et les dimanches. Ces tentatives de péjoration des conditions de travail du personnel de la vente soulèvent une forte opposition des syndicats et des partis qui les soutiennent, ainsi que des organisations chrétiennes. L’argument de ces dernières est que le travail de nuit et dominical doit rester une exception et que le dimanche férié est un acquis historique qui doit
La Suisse est un des rares pays où le transport des marchandises par la route et par le rail est interdit les dimanches, sauf pour les denrées périssables. La pression des Etats européens et des milieux économiques est très forte pour abolir cette mesure. Mais, jusqu’à aujourd’hui, notre petit pays résiste. J’espère que, pour le bien de la population, ce respect du repos dominical demeure. Sans quoi, la porte serait grande ouverte à toutes sortes de dérives. « Pendant six jours, travaille pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour, c’est le sabbat (le dimanche pour la chrétienté) qui m’est réservé, à moi, le Seigneur ton Dieu. » (La Bible, Exode 20 : 910)
Point de vue
Jour de repos Tout au long de la Bible, le sabbat tient une place importante, inspiré de ce que Dieu lui-même a fait : « Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » (Exode 20 : 11). Dans l’Ancien Testament, respecter le jour du sabbat est un commandement qui fait partie de la loi, avec de nombreuses ordonnances et précisions (Jérémie
Sébastien Goetschmann 17 : 21, Néhémie 10 : 31, Nombres 28 : 9-10, Lévitique 24 : 8, …). Ne pas respecter le sabbat était punissable de mort (Exode 31 : 14). Jésus-Christ est venu accomplir la loi Mais depuis que Christ est mort et ressuscité pour nous, nous ne sommes heureusement plus sous le coup de la loi. Plus besoin d’offrir des sacrifices ou de n’effectuer aucun ouvrage le jour du sabbat. D’ailleurs, Jésus luimême a « travaillé », lorsqu’il a guéri un malade le jour du sabbat, s’atti-
rant ainsi les foudres des pharisiens (Marc 3 : 1-6). S’il est vécu différemment de sa conception dans l’Ancien Testament, le sabbat reste un élément primordial de la foi chrétienne. Qu’il soit pris le dimanche ou n’importe quel autre jour de la semaine, ce temps mis à part pour louer et sanctifier Dieu est essentiel à une vie équilibrée. C’est là, dans cette simple intimité avec notre Créateur que nous pouvons être véritablement reposés et ressourcés.
évangile
Dieu est-il injuste ?
André Sterckx Officier de l’Armée du Salut
Jésus compare le Royaume des cieux à un propriétaire vigneron qui embauche des tâcherons dès le matin et jusqu’à l’avant-dernière heure de travail. Il convient d’un salaire avec les premiers engagés. C’est au moment de la remise des salaires que cela se gâte… lisez plutôt la suite du récit biblique.
Dans la Bible Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. » Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand vint le tour
L’
« Ecole de la Parole » est née à Milan. Des chrétiens demandaient à leur Eglise un enseignement sur la prière. Il leur fut répondu que des livres de prières existaient déjà. Mais ces chrétiens, surtout des jeunes, voulaient apprendre à prier spontanément, avec le vocabulaire de tous les jours pour parler à Dieu. Pas de prières « toutes faites », si belles soient-elles. Le clergé fut surpris, mais réagit spontanément et proposa une ancienne façon de faire : « La lectio Divina ». Il en résultat que, dans toute la région, des églises se remplirent pour prier Dieu avec des mots nouveaux. Pas de liturgie : la Bible, la prière, avec quelques mélodies simples comme chants. On apprit aussi à se taire devant Dieu, on apprit le silence de l’âme qui ne fait qu’écouter. Ces rencontres ont passé les
des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : « Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! »
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : « Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil
mauvais parce que moi, je suis bon ? » Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
veilleusement bien le texte. Une fois de plus, je dus reconnaître où était la justice de Dieu : Un Dieu crucifié, car « Il a plu à Dieu … de tout réconcilier avec lui-même … en faisant la paix par lui, par le sang de la croix. » (Colossiens 1 : 19-20)
Les travailleurs que Dieu engage dans sa « vigne » recevront tous la même récompense, ceux de la première comme ceux de la dernière heure. Cette récompense, c’est la vie éternelle.
Matthieu 20 : 8-16
Alpes ; il y en a par exemple à Lausanne à la cathédrale; la Bible y est au centre, on y entend une méditation et on y prie. Tous les âges sont représentés avec une majorité de jeunes. Les étiquettes religieuses ont passé au second plan et tout le monde s’en trouve bien. Dieu a donné de bonnes idées anciennes qui portent encore du fruit. J’étais un soir dans une de ces rencontres, à Neuchâtel. Au menu, un texte d’évangile qui nous a provoqués : on n’avait pas choisi la facilité ! On lisait et réfléchissait sur la parabole des ouvriers de la dernière heure*. Mon groupe de réflexion eut des réactions diverses. Le maître était-il injuste ? Un d’entre nous admit que ce passage lui restait dans la gorge. En écoutant les remarques, mes yeux voyageaient. Dans le chœur du temple était une simple croix. Là, il me semblait qu’elle complétait mer-
*Matthieu 20 : 1-16
rencontre
Dieu conduit admirablement les choses ! Propos recueillis par la Rédaction
Jonas Nzola (27 ans) ne savait trop dans quel métier se former, une fois sa scolarité obligatoire terminée en 2002. Malgré un parcours qui peut sembler chaotique, il sait que Dieu l’a dirigé à chaque étape.
«
Mon père m’a proposé de me lancer dans l’informatique, me disant que dans ce milieu il y avait énormément de travail, explique Jonas. J’aimais beaucoup les ordinateurs. Enfin, surtout chatter sur MSN, naviguer sur internet et faire des jeux, mais je me suis dit pourquoi pas ? » Il s’inscrit alors dans une école d’informatique et travaille dur : cours de mathématiques (trigonométrie, algèbre), physique, électronique, électrotechnique, informatique, programmation, … « Des branches que je n’avais jamais étudiées ou jamais de manière aussi poussée », affirme le jeune lausannois. Mais la motivation du début s’estompe bien vite. Après deux ans et demi d’études, il décide d’arrêter. « J’ai pensé que j’avais perdu deux ans et demi dans l’informatique et que j’aurais pu faire autre chose », avoue-t-il. Après quatre mois à chercher un métier, un ami lui parle de son stage d’électricien et lui donne un contact. Une semaine plus tard, Jonas entame un stage de cinq jours qu’il apprécie beaucoup. « A la fin du stage, le patron m’a dit qu’il me rappellerait, se souvientil. Je savais qu’il n’y avait presque
Trouver un sens aux difficultés : un défi que Jonas vous invite, vous aussi, à relever.
plus de place d’apprentissage et je désespérais d’en trouver une. C’est vous dire ma surprise lorsqu’au bout d’une semaine, le parton me rappelle pour me demander si je voulais signer un contrat d’apprentissage. MERCI Seigneur ! »
et d’autres branches similaires à celles enseignées à l’école d’informatique. Dieu avait permis à Jonas de passer par cette école pour le préparer au mieux et lui permettre de s’en sortir plus facilement dans son apprentissage.
Les quatre ans d’apprentissage comprenaient des cours théoriques de mathématiques, de physique, d’électronique, d’électrotechnique
CFC (Certificat Fédéral de Capacité) en poche, il continue de travailler dans la même entreprise jusqu’en novembre 2008, où il
rencontre
débute son service militaire, puis part trois mois aux Etats-Unis pour apprendre l’anglais. « Une fois rentré des USA, l’entreprise qui m’a formé m’a réengagé comme électricien, dit-il. Les mois se sont écoulés et je me rendais compte que ce n’était toujours pas le métier que je voulais faire. » L’envie de travailler au contact des gens, d’apporter son aide et d’exercer un métier qui bouge lui trotte dans la tête. « Je voulais devenir policier, affirme-t-il. Mais je me suis mis des barrières. Ne voyant pas de policier noir, je me disais que je ne pouvais pas le devenir. Je priais Dieu, lui disant que, le jour où il y aurait au moins deux policiers noirs, je m’engagerais … » En janvier 2010, démotivé par son travail d’électricien, il se dit que le domaine social lui permettrait de côtoyer des personnes en difficulté et de leur apporter quelque chose. Il entame alors les démarches pour devenir éducateur social, réussit tous les examens d’entrée, excepté celui de français. On lui propose donc de prendre trois mois de cours d’appui. « Au début j’étais découragé, avoue Jonas. Mais j’ai fait ces trois mois et j’ai pu continuer les démarches pour commencer l’école. » Il lui fallait également trouver un stage d’éducateur. Il envoie alors une quarantaine de lettres et … rien. L’année scolaire ayant débuté, il se voit obligé d’attendre une année de plus. « Mais j’avais toujours cette idée de « policier », dit Jonas. Je priais que Dieu m’aide vraiment à faire le bon choix pour ma carrière professionnelle. J’ai beaucoup discuté avec deux amis policiers qui font partie, comme moi, de l’Armée du Salut. Parler avec eux de ce métier m’a motivé. J’ai demandé
conseil à Dieu et il m’a fait comprendre qu’il serait avec moi. Que je n’avais rien à craindre. » C’est ainsi qu’en avril 2011, il passe les tests d’entrée à l’école de police, où la majorité des échecs est due à … la dictée et à la connaissance du français. « J’ai effectué les tests de français la boule au ventre », confie-t-il. Seuls ceux qui ont réussi les tests du matin peuvent passer ceux de l’aprèsmidi. « Tout le monde était convoqué dans une grande salle où le responsable des tests appelle les gens qui ont échoué, explique Jonas. Je me suis placé tout au fond de la salle afin de sortir rapidement sans avoir à affronter le regard des autres en cas d’échec. Mais bonheur ! Je n’ai pas été appelé ! J’ai Jonas Nzola aime ce qui bouge. Dans ses temps libres, il alors compris pourquoi joue de la batterie. Dieu m’avait permis de suivre ces trois mois de cours de français. Car sans cela, ces que j’ai vécues m’ont servi à je suis sûr que je n’aurais jamais arriver là où j’en suis aujourd’hui. réussi cet examen. » Dieu sait ce qu’il a préparé pour nous : « Projets de paix et non de Aujourd’hui, Jonas Nzola est malheur afin de nous donner un heureux d’être agent de police en avenir et de l’espérance. » (Jéréville de Lausanne et ne regrette mie 29 : 11). Mais cela peut prenen rien son parcours. « On pense dre du temps à se réaliser, alors ne parfois qu’on a perdu du temps en nous laissons pas abattre par nos choisissant la mauvaise voie, parce « échecs », remettons-les à Dieu. qu’on cherche quelque chose pen- Lui seul nous relèvera pour aller dant longtemps et que ça n’abou- plus loin et être plus fort. » tit à rien, dit-t-il. Mais Dieu m’a fait comprendre, en regardant der rière moi, que toutes les expérien-
témoignage
Dieu dans mes galères … Jacques Tschanz jacques_tschanz@armeedusalut.ch
Bien souvent, les gens pensent que Dieu est absent lorsqu’ils passent par des moments difficiles. Jacques Tschanz, 59 ans et officier de l’Armée du Salut, pense le contraire : Dieu n’est jamais aussi présent que dans l’épreuve et il en parle en connaissance de cause.
J
Jacques Tschanz aime passer du temps avec Dieu en sculptant. Ici, une sculpture sur bois intitulée « Grâce divine ».
e suis né dans une famille chrétienne et j’ai été imprégné de valeurs comme de « croire en l’amour de Dieu ». Ma maman étant souvent malade, j’ai intégré, dans mon jeune âge déjà, que dans ce domaine de la santé, même si on
laissant un mot expliquant qu’il avait été abusé dans sa jeunesse et qu’il ne se sentait plus le droit et la force de vivre … Et là je vécus une crise de foi, hanté par cette question : « Pendant que mon fils était abusé, où était Dieu ? » Je ne doutais pas de la toute puissance
peut prier et lui demander la guérison, Dieu reste souverain et que « non » est aussi une réponse. Si souvent, j’ai entendu Papa affirmer : « Dieu est trop sage pour se tromper et trop bon pour nous vouloir du mal ! » Ma vie de foi s’est développée, renforcée par diverses expériences, où très concrètement j’ai pu réaliser que Dieu intervient lorsqu’on s’attend à lui par la foi. Marié à une femme formidable, trois enfants, tout se déroulait normalement jusqu’au jour où un évènement mit ma foi à l’épreuve. Alors que notre fils aîné avait 16 ans, il fit une tentative de suicide,
de Dieu, mais je doutais de son intérêt pour la cause des hommes et en particulier pour les « blessés de la vie ». Je ne pouvais pas imputer à Dieu tout les méfaits des hommes (certains n’hésitent pas à prendre ce raccourci …) mais pourquoi laisse-t-il faire ? Est-il indifférent ou veut-il nous éprouver ? Pas très sympa pour un Dieu d’amour ! Il y a quelques années, j’ai compris que chaque fois qu’il y a souffrance, Dieu est là qui souffre avec nous. Chaque fois qu’on touche à l’humain on touche à Dieu ! C’est pourquoi, aujourd’hui,
Sans tambour ni trompette Double jeu Cela fait longtemps que je suis converti à la foi chrétienne. J’ai en moi le profond désir de suivre la volonté de Dieu en toute chose. Et pourtant, il m’arrive fréquemment d’agir en sachant que cela ne plaît pas à Dieu. Serais-je quelque peu schizophrène ? Pourquoi ne suis-je pas capable de faire ce que je sais être bien ? Pourquoi est-ce que j’agis en étant conscient de faire une erreur ? Comme l’apôtre Paul, je peux faire miennes ces paroles : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » (Lettre aux Romains, chapitre 7, verset 19). C’est une réalité, tant que nous serons sur terre, nous serons attirés par le péché, par ce qui déplaît à Dieu. Mais je ne veux pas jouer un double jeu. Et seul Dieu, par son Esprit, peut m’aider à agir selon sa volonté. Je choisis de lui laisser les rênes de ma vie. Car c’est lui qui m’a créé et c’est en lui que se trouve ma vraie identité.
Sébastien Goetschmann
je suis convaincu que si Dieu habite chaque souffrance, alors sa grâce* est suffisante ! Au cœur de la souffrance, de l’épreuve (sous toutes ses formes), trouver la présence de Dieu pour s’y refugier est désormais mon choix ! *La Bible, 2 Corinthiens, chapitre 12, verset 9
infos Un Général suisse à la tête de l’Armée du Salut mondiale Le Haut-Conseil réuni à Londres depuis le 29 juillet, a élu André Cox comme le 20e Général de l’Armée du Salut le samedi 3 août. L’Armée du Salut, pour des raisons historiques et d’efficacité, a une organisation hiérarchique sur le modèle militaire à tous les niveaux, sauf pour la nomination de son autorité suprême : le Général. Un Haut-Conseil formé des 117 chefs représentant les 126 pays où se développe l’œuvre salutiste s’est donc réuni, dès le 29 juillet, pour choisir, par votation à bulletin secret, celle ou celui à qui reviendra d’assumer la lourde tâche de conduire cette œuvre qui compte 1,7 millions de membres. Après plusieurs tours, le 3 août, en fin de journée, c’est un « jeune » officier qui a été retenu.
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Nom : Prénom : Adresse :
Localité : Date : Signature :
Le Général André Cox, accompagné de sa femme, la commissaire Silvia Cox, en marche vers de nouveaux défis.
André Cox sera en effet le 20e et le plus jeune Général masculin de l’Histoire de l’Armée du Salut, puisqu’il a 59 ans (la Générale Burrows a été nommée à l’âge de 57 ans). Sa trajectoire d’officier est elle aussi particulière. Au départ de leur ministère en 1979, avec son épouse Silvia Cox-Volet, ils furent responsables de Postes pendant huit ans. En Suisse, à Morges et aux Ponts-de-Martel, puis furent envoyés au Zimbabwe pour accomplir diverses tâches administratives pendant dix ans. Retour au pays pour huit années pendant lesquelles André Cox remplira diverses fonctions à la tête de la Communication et, plus tard, des finances. Départ pour le Nord, cette fois, comme Chefs de Territoire de la Finlande et
de l’Estonie et après trois années au frais … cap sur l’Afrique du Sud pour y accomplir le même mandat pendant quatre ans. Et c’est le moment pour les commissaires Cox de s’approcher de Londres, comme Chefs de Territoire du Royaume-Uni et de l’Irlande pendant un peu plus d’une année. Dès le 1er février 2013, André Cox est nommé « Chef d’Etat-major », soit le bras droit de la Générale Bond qui, dès le mois de juin, a pris sa retraite. Pour André Cox, son troisième HautConseil sera le bon … Et le voici donc maintenant, cet heureux papa de trois filles et grand-papa de quatre petits-enfants, nommé à la plus haute responsabilité de l’Armée du Salut.
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Son épouse, la commissaire Cox, conserve sa fonction de Présidente mondiale des Ministères Féminins. Conscient de l’ampleur de la tâche, dans son discours d’ouverture, le Général a précisé tout d’abord que sa vocation première reçue de Dieu est d’annoncer la bonne nouvelle de l’Evangile et que cela demeure sa priorité. Ensuite, il a appelé les 1,7 millions de membres à vivre pleinement leurs valeurs spirituelles. Enfin, il a dit faire confiance à Dieu pour le diriger et l’équiper dans cette nouvelle responsabilité car si Dieu appelle il donne aussi les moyens qui vont avec.
Major Jacques Tschanz
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détente « Les jours sont faits pour sonner l’un après l’autre comme une volée de cloches. C’est le cœur de l’homme qui leur sert de battant. Si le cœur n’y est pas, les jours sont tristes. » Louis Caron
Solution du Sudoku
PP
Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
3001 Berne
Règle du jeu
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Sudoku