Mensuel de l’Armée du Salut - 124e année - N° 4 - 2014
Nature
L’appel du poisson Pierre-André Combremont
En Suisse, la consommation de poissons et de fruits de mer a enregistré la plus forte croissance de ces dernières décennies dans le domaine alimentaire (près de 9 kilos par personne et par an). Paradoxalement, de moins en moins d’adeptes s’adonnent au loisir de la pêche.*
«
Le pêcheur au bord de l’eau, abrité sous son chapeau, est heureux et trouve la vie belle. Tandis que flotte son bouchon, il sifflote une chanson … ». Les paroles de cette chanson de Bourvil qui ont charmé les oreilles des auditeurs de la radio des années 50, reflètent bien le côté plaisant de la pêche à la ligne. Pour certains, bien que tous amateurs, ce « sport » fait l’objet de concours dans le cadre de sociétés locales ou régionales, avec photo du vainqueur fier de ses plus belles prises. Pour d’autres, c’est la détente au bord des cours d’eau, dans le calme de la nature, loin des soucis de l’usine ou du bureau. C’est aussi le plaisir d’apporter à la maison la belle truite ou les menues
perchettes qui feront une bonne friture au repas familial. Ce sont les récits pour épater les copains du bistro du coin, accompagnés des exagérations traditionnelles et des bons rires d’un public qui n’est pas dupe, sur la taille de sardines grandes comme des baleines !
La pêche est pour beaucoup l’occasion de passer du temps au calme et de profiter des merveilles de la nature
La pêche professionnelle Mais ce folklore n’est pas le seul côté de la pêche. Il y a un monde entre cette pêche de loisirs et la pêche professionnelle. Sur nos lacs, on peut voir un certain nombre de pêcheurs qui, tôt le matin, s’en vont relever les filets déposés la veille puis rentrent au port pour traiter les poissons, afin de fournir les restaurants et page 2
La pêche miraculeuse page 3
Message du Général pour Pâques 2014 pages 4-5