Espoir 05/2015 (BE) - Le travail, c'est pas toujours la fête !

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Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70 Mai 2015

Mensuel de l’Armée du Salut - 125e année - N° 5 - 2015

Société

Le travail, c’est pas toujours la fête !  Pierre-André Combremont

Le premier jour de ce mois de mai est décrété « Fête du travail » dans de nombreux pays et c’est même un jour férié dans certains d’entre eux. Mais travail ne rime pas toujours avec fête, lorsque l'adjectif forcé y est associé.

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e nous y trompons pas. Le monde du travail, ce n’est pas uniquement celui que l’on «  fête  » le 1er mai. Le mot «  travail  » recouvre l’ensemble de toutes les activités humaines, lucratives ou non. Les psychologues nous disent que même les jeux des petits enfants représentent pour eux un travail. En fait, aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire de l’humanité, force est de constater que toujours, hommes, femmes et enfants déploient une forme d’activité destinée à leur procurer ce dont ils ont besoin pour vivre  : la nourriture, l’habillement, le logement. Le travail devient métier Très tôt, le travail s’est organisé en fonction du développement de la société. Les diverses aptitudes phy-

Le prochain, cet étranger   page 3

De tout temps, l’homme a dû travailler pour subvenir à ses besoins

 page 2

Il faut poursuivre un effort soutenu  pages 4-5


société

 siques et intellectuelles des uns et des autres les ont amenés à diversifier leurs activités. C’est ainsi que se sont formés des groupes «  professionnels  », parce que ce n’est pas d’aujourd’hui que «  l’union fait la force  ». Les métiers apparaissent, avec la nécessité de collaborer entre eux, de s’organiser. Peu à peu, certains

métiers prennent l’ascendant sur d’autres. Des circonstances et des tempéraments plus forts voient se profiler des chefs, des hiérarchies se créent avec des dominants et des dominés  ; des puissants et des faibles. L’Antiquité a vu ainsi apparaître des maîtres et des serviteurs, libres ou esclaves.

Malgré la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant adoptée en 1989, environ 150 millions d’enfants de 5 à 14 ans effectuent un travail rémunéré

L’esclavagisme Depuis l’Antiquité, des êtres humains ont été réduits en esclavage. Près de 20 siècles avant Jésus-Christ, les Pharaons faisaient capturer des Noirs pour les réduire en esclavage. Cette traite des Noirs va se répandre jusqu’en Europe au travers des siècles, puis, après la découverte des Amériques, les nouveaux colons qui ne trouvaient pas sur place assez de main d’œuvre pour leurs vastes cultures n’ont pas tardé à se procurer des

esclaves «  achetés  » en Afrique, pour les exploiter dans des conditions inhumaines. Cela va durer plus de quatre siècles, pendant lesquels des notables «  respectueux  » de nos contrées se sont enrichis scandaleusement. Un scandale aujourd’hui disparu  ? Les lois de l’abolition de l’esclavage édictées au cours du XIXe siècle, ont mis fin à la traite des Noirs mais l’exploitation des hommes par les hommes n’a pas disparue pour autant. Pas plus tard qu’à mi-mars de cette année, la presse dénonçait que, dans le monde deux à trois cents millions d’enfants sont exploités pour produire ou servir, photos tragiques à l’appui. Et combien d’adultes ainsi asservis  ? Le monde dit civilisé vat-il se réveiller pour faire respecter les nombreuses lois et conventions censées protéger ces nouveaux esclaves  ? 

Point de vue

 Marianne Hefhaf

De l’esclavage à la liberté Quoi  ? des esclaves  ? au vingtet-unième siècle ? Vous plaisantez  ! Notre bonne conscience nous chuchote que le terme est sûrement bien trop exagéré, et qu’il n’y a pas «  vraiment  » d’ esclaves à notre époque. Et pourtant, l’Armée du Salut, qui lutte au niveau mondial contre l’exploitation et l’asservissement de l’homme par … d’autres hommes, pourrait vous entretenir longuement à ce propos.

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La Bible connaît bien, elle aussi, le sujet avec les Israélites esclaves en Egypte. Qui ne connaît pas la magnifique épopée du peuple hébreu recouvrant la liberté grâce au «  superhéros  » Moïse  ? Et il faudra 40 ans, au peuple, pour apprendre (un peu) ce que signifie le mot «  liberté  ». Les 40 (!) chapitres du livre biblique de l’exode donnent une bonne idée des multiples tribulations de cette formidable aventure. Dieu nous

veut dans la liberté ! Même si elle est parfois plus difficile qu’un esclavage … consenti  ! Voici trois versets interpellants tirés du Nouveau Testament, à savourer et à méditer  : «  Si donc le Fils [Jésus] vous libère, vous serez réellement libres.  » (Evangile de Jean, chapitre 8, verset 36). «  Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils  ; et si tu es fils tu es aussi héritier de Dieu, par Christ.  » (Galates, chapitre 4, verset 7). «  Frères

et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour les serviteurs les uns des autres.  » (Galates, chapitre 5, verset 13). Avez-vous déniché l’incroyable paradoxe du dernier verset  ? C’est cela le royaume  !


évangile

Le prochain, cet étranger  Robert Muller

Dans la Bible Un maître de la loi veut tendre un piège à Jésus et lui demande  : «  Maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours  ?  » Jésus lui dit  : «  Qu’est-ce qui est écrit dans la loi  ? Comment est-ce que tu le comprends  ?  »

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ien connue est l’histoire biblique du bon Samaritain. Cet étranger passant sur une route de Judée, qui, contrairement au prêtre et au lévite, ramasse un voyageur agressé et abandonné, le soigne et le conduit en lieu sûr. C’est cet homme que Jésus va citer en exemple au maître de la loi. L’histoire n’a rien perdu de son actualité. Aujourd’hui encore, il ne fait pas bon être seul face à des agresseurs, l’aide ne nous vient pas forcément de ceux dont on l’attendrait, et les étrangers sont toujours suspects. La parabole n’est pas une leçon de morale, mais un coup de bulldozer dans une forteresse. La société tribale était dans l’Antiquité un milieu fermé pour lequel l’étranger représentait un danger  : il mettait en cause la cohésion du clan. Alors, soit on l’asservissait, soit on le chassait. Quand Jésus fait dire habilement au maître de la loi  : «  Tu aimeras ton prochain comme toi-même …  », il le met sérieusement dans l’embarras. Les membres du peuple de Dieu doivent-ils aban-

L’homme répond  : «  Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toimême.  » Jésus lui dit  : «  Tu as bien répondu. Fais cela et tu

vivras.  » Mais le maître de la loi veut montrer que sa question est juste. II demande à Jésus  : «  Et qui est mon prochain  ?  » La Bible, Evangile de Luc, chapitre 10, versets 25 à 29

donner leurs a priori à l’égard des autres  ? Nous non plus, nous n’avons pas fini d’ériger des barrières, d’afficher des préjugés à l’endroit de ceux qui nous sont étrangers, qui n’appartiennent pas à notre milieu social ou culturel. II ne s’agit pas de faire de l’angélisme, mais de dénoncer le fait que la différence peut rendre légitime le mépris, voire l’hostilité. Cette attitude nous empêche de reconnaître l’autre dans son humanité. De la leçon de Jésus, on peut retenir que le pro- Sans distinction de cultures, de races, de religions, ... l’Armée chain (que ce soit le Sama- du Salut vient en aide à ceux qui en ont besoin ritain ou l’homme blessé) est souvent quelqu’un d’inattendu, étranger à nos habitudes, de notre piédestal pour le renconou embarrassant, surtout quand il trer dans sa faiblesse humaine. est en détresse. Il remet en cause C’est un enjeu vital, pour nous nos projets, il interpelle notre autant que pour lui. conscience. Il nous fait descendre 

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humanitaire

Il faut poursuivre un effort  Sébastien Goetschmann

Selon un rapport sur l’état du déminage (Clearing the mines 1) à fin mai 2014, 56 Etats et 3 autres zones avaient des mines antipersonnel sur leur territoire, et ce, malgré les efforts de déminage fournis partout sur la planète. Des millions de personnes sont encore menacées par ce type d’armes pendant les conflits et même après la fin des hostilités.

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our Pascal Rapillard, responsable des relations externes et politiques du Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD) 2, il y a deux façons de voir l’avancée du déminage  : «  Le verre à moitié vide ou à moitié plein. Pour ma part, je vois énormément de progrès dans cette lutte, même s’il reste un travail considérable. Des centaines de km2 sont nettoyés chaque année et en 20 ans, le nombre de victimes a été divisé par 4.  » Deux Conventions mondiales encadrent le travail de déminage : la Convention dite d’Ottawa, ouverte à la signature en 1997, qui porte sur l’interdiction des mines antipersonnel et la Convention d’Oslo ouverte à la signature en 2008, qui interdit le recours aux armes à sous-munitions. Ces deux textes sont des jalons importants de la lutte contre les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions. Les Etats signataires de la Convention d’Ottawa, par exemple, ont en effet le devoir juridique de chercher, nettoyer et détruire les mines dans un temps imparti. Plus une mine dans 10 ans Selon des estimations optimistes, le problème des mines pourrait être résolu d’ici 10 ans. «  Mais pour y arriver, affirme Pascal Rapillard, il faut que nous

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Un démineur manuel nettoie, en moyenne, entre 5 et 10 m² par jour

maintenions un effort soutenu. Excepté la Syrie et la Lybie, qui sont dans un état de crise, aucun pays n’utilise encore des mines, même les Etats qui ne font pas partie des deux Conventions. L’utilisation des mines est stigmatisée. Un Etat n’ose plus dire qu’il a recours à de telles armes. Là où j’entrevois des difficultés, c’est pour convaincre les groupes armés non-étatiques de ne pas avoir recourt à ces armes.  » Le Cameroun, qui se retrouve contaminé de mines posées par Boko Haram, en est un exemple frappant. Le son de cloche est différent pour l’Observatoire des mines 3 (Landmine Monitor). Si en 5 ans,

plus de 1,48 million de mines ont été détruites et 107 000 mines anti-véhicules, les choses n’avancent pas assez vite. D’après le rapport Clearing the mines, ce ne sont en général pas le manque de fonds, les difficultés de terrain, qui freinent la décontamination, mais le manque de volonté politique  ! Selon l’article 5 de la Convention d’Ottawa, le Tchad doit nettoyer son territoire jusqu’au 1er janvier 2020. Mais le manque de surveillance de l’Etat et la mauvaise gestion ont fait qu’entre 2008 et 2012, il n’y a plus eu de déminage. Le directeur du Centre national de déminage a ainsi été licencié en 2013, avec des centaines d’employés.


humanitaire

soutenu Le business humanitaire L’Observatoire soulève également le problème d’un système humanitaire parfois trop lourd et donc inefficace. Beaucoup d’acteurs cherchent à «  tirer la couverture  », mais peu d’actions concrètes en résultent. D’autres fois, les guerres de territoire et les querelles internes entre l’United Nations Development Programme, l’United Nations Mine Action Service et l’United Nations Office for Project Services, pour savoir qui devait diriger les choses ont prétérité les programmes de déminage. Et surtout, que les Nations Unies devraient mettre leur énergie et leurs moyens pour créer une volonté politique de déminage et laisser les ONG et les spécialistes s’occuper du déminage en tant que tel. Un autre problème soulevé par l’Observatoire des mines est la corruption. Dans un business où l’argent cash domine, et où les contrats peuvent être adjugés par quelques chèques, la corruption est inévitable. Selon une estimation, cela représente au moins 10 millions de dollars. Un des exemples cité est celui de la Grèce  : le responsable d’une ONG active dans le déminage a été arrêté en 2014, pour suspicion de fraude et blanchiment d’argent. Il n’y avait pas de compte rendu de quelle partie des dons était réellement allouée au déminage. D’après une source policière  : «  Ce que nous savons, c’est qu’une grande partie de cet argent a servi à acheter des biens immobiliers à Athènes et sur l’île de Rhodes.  » Cependant, l’Observatoire des mines arrive à la même conclusion

que Pascal Rapillard  : en utilisant les bons moyens d’une manière adaptée, la terre peut être débarrassée des mines d'ici dix ans. Mais il faut continuer à s’investir dans cette lutte.

Une des machines conçue et construite par Digger DTR, en action au Sénégal

1  Clearing

the mines, Report by landmine monitor mine action team for The third review conference of the antipersonnel mine ban treaty 2  http://www.gichd.org/ 3  http://www.the-monitor.org/ 4  http://foundation.digger.ch/fr/

Le GICHD est né en 1998, à l’initiative de la Suisse au moment des négociations sur la Convention d’Ottawa. Son rôle est de soutenir les Etats dans leurs efforts de nettoyage (mines, bombes à sous-munitions, stocks de munitions,  …) en organisant des formations, mais en participant également à des missions de conseil pour mettre en place des programmes d’action.

 Témoignage A Tavannes, la Fondation Digger DTR 4 travaille dans le domaine du déminage. Elle fabrique des véhicules blindés et télécommandés, qui fraisent le sol sur 25 cm de profondeur. Son fondateur et directeur, Frédéric Guerne, s’est lancé dans cette aventure un peu folle en 1998, car il désirait mettre sa foi chrétienne en action. Selon lui, le déminage des zones contaminées pourrait aller plus vite. «  Il y a une concurrence dans le secteur du déminage humanitaire qui prend malheureusement parfois le pas sur le sauvetage de vies humaines. Le déminage avec une de nos machines est 9 fois plus rapide que le déminage à la main (avec une équipe de 24 démineurs manuels). Mais le manque de fonds, rebute certains pays à en faire l’acquisition. C’est pourtant une erreur, car sur la durée, le déminage mécanisé revient bien moins cher. Il y a certes un investissement de base, mais après 2 ans de travail (durée moyenne de nos projets) une équipe de 24 démineurs coûte 5,5 fois plus cher au m2 déminé. Il est aussi arrivé que nous perdions un contrat pour n’avoir pas cédé à une tentative de corruption. C’est difficile, car nous savons que nos machines sont efficaces, mais malheureusement, l’aspect technique n’est pas le seul en jeu.  »

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à bien y penser ...

Sans tambour ni trompette Un brin de muguet Le 1er mai, il est de coutume d’offrir un brin de muguet. Le geste est censé porter bonheur. En effet, le muguet fleurit quand vient le printemps. Il a donc été depuis longtemps une plante idéale pour célébrer la nouvelle saison, le retour des beaux jours et pour attirer les bonnes grâces pour les futures récoltes. Symboliquement, le muguet signifie donc le «  retour du bonheur  ». J’avoue que l’idée d’offrir ou de recevoir ces petites clochettes blanches ne me déplaît pas. Mais pour attirer les faveurs du temps et des récoltes, je préfère m’en référer à Dieu, qui a créé cette magnifique nature. «  Demandez à l’Eternel la pluie, la pluie du printemps  ! L’Eternel produira des éclairs, et il vous enverra une abondante pluie, il donnera à chacun de l’herbe dans son champ.  » (La Bible, Zacharie, chapitre 10, verset 1) «  Ne vous inquiétez de rien  ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.  » (La Bible, Lettre aux Philippiens, chapitre 4, verset 6)

 Sébastien Goetschmann Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.

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infos

Un week-end riche en émotions à Verviers Les 7 et 8 mars, les membres du Poste (paroisse de l’Armée du Salut) de Verviers ont commémoré les 125 ans de l’Armée du Salut en Belgique, ainsi que l’inauguration de la salle achetée le 6 novembre 2014. La journée du samedi a commencé à 10h30, sous un beau soleil printanier. 45 personnes sont venues visiter l’exposition qui retrace les 125 ans de l’Armée du Salut en Belgique. A midi il fallait faire la file au barbecue  : les Verviétois ont répondu présent, et des salutistes des différentes régions de Belgique nous ont rejoints. Inauguration A 13h30, nous avons officiellement ouvert les festivités avec la fanfare de Bruxelles 2, qui nous a émerveillés. Monsieur Marc Elsen (Bourgmestre de Verviers), la ltecolonelle Sylvie Arnal (Secrétaire générale de l’Armée du Salut France et Belgique), les majors Stannett (responsables de l’Armée du Salut en Belgique), la major Noélie Lecocq et la major Danièle César (Quartier Général territorial France et Belgique), nous ont fait l’honneur d’être présents. Entrecoupés de morceaux de musique, les discours du major Mike Stannett, du Bourgmestre Marc Elsen et du sergent Christian Lebeau (responsable du Poste de Verviers) nous ont rappelé combien la vision et le service sont toujours d’actualité. Monsieur le Bourgmestre a manifesté un réel intérêt pour le travail de l’Armée du

Je m’abonne pour une année au mensuel «  Espoir  » en versant la somme de 7.5 ( étranger 13.5) sur le compte 000-0051322-09 avec la mention «  abonnement Espoir  »

Nom  : Prénom  : Adresse  :

Localité  : Date  : Signature  :

Sur la Place Verte de Verviers, la fanfare de Bruxelles  2 a enchanté les passants

Salut, et il a pris le temps de parcourir l’exposition, tout en écoutant attentivement les explications du sergent Lebeau. De 16 à 17h, nous sommes allés à la Place Verte pour un plein-air. La fanfare de Bruxelles 2 nous a à nouveau accueillis en musique sur une place bondée. Le soir, une centaine de personnes ont assisté au concert de louange offert par la fanfare et les choristes de Hope Gospel. Jeunes et moins jeunes ont été puissamment bénis durant cette soirée.

A renvoyer à  : Armée du Salut, Service des abonnements, 34, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains, 1000 Bruxelles Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org

Les festivités ont continué le dimanche matin, avec l’engagement de Patricia Bogaert et de David Modarelli comme soldats de l’Armée du Salut. Durant cette matinée riche en émotions, le major Mike Stannett nous a encouragés à prendre nos responsabilités, et à mettre en action nos visions pour le présent et l’avenir de l’Armée du Salut en Belgique. Ah, j’oubliais, nous avons pris l’engagement de rempiler pour 125 ans  ! [Sergent Christian Lebeau, responsable du Poste de Verviers]

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable  : Major Mike Stannett, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34  | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel  : Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org | Internet  : www.armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an  : 7.5  (13,5   étranger) | Fondateur  : William Booth  | Général  : André Cox | Chef pour la Belgique  : Major Mike Stannett | Rédaction Berne: Major Jacques Tschanz (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction  :  Pierre-André Combremont / Marianne Hefhaf / Annelise Bergmann  | Concept graphique  : Didier Chassagnot | Mise en page  : Rolf Messerli | Imprimerie  : Rub Media, Wabern | Tirage  : CH:  3 000 ex. BE :  2 000 ex. | Crédit photo  : P 1  : Hannes De Geest_flickr.com, phgaillard2001_flickr.com ; P 2  : GARNI RAFIK_flickr.com  ; P 3  : Sébastien Goetschmann  ; P  4  &  5   : Digger DT R ; P  7   : Armée du Salut Verviers  ; P  8   :  raym5_flickr.com  | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par Membre de l’Union l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, des Editeurs de la Presse Périodique les détresses humaines.

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détente

«  La vraie sagesse de la vie consiste à voir l’ extraordinaire dans l’ ordinaire.  »  Pearl Buck

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PP

Solution du Sudoku

3001 Berne

Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : - chaque ligne - chaque colonne - chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths!

Annoncer les rectifications d’adresses

Sudoku


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