Mensuel de l’Armée du Salut - 125e année - N° 9 - 2015
Société
La charité : une vertu qui pousse à faire le bien d’autrui Pierre-André Combremont
« Charité bien ordonnée commence par soi-même ». Cette petite phrase, qui peut paraître choquante fait partie des nombreux adages, dictons, maximes ou proverbes populaires qui font parfois sens de « vérités », tels que « l’argent ne fait pas le bonheur », « le mieux est l’ennemi du bien », « bien mal acquis ne profite jamais » et tant d’autres.
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l est bien juste d’être choqué en entendant cette maxime car, dite ainsi, elle peut dénoter une certaine dose d’égoïsme. Si c’est souvent le cas, elle ne doit cependant pas contribuer à cultiver cet égoïsme. Pourtant, s’aimer soi-même est une bonne base pour aimer l’autre. Mais la charité ne doit pas s’arrêter à sa propre personne, bien au contraire. Si elle est bien ordonnée, elle doit me conduire au-delà de moi-même, ouvrir ma sensibilité aux besoins, aux attentes de mon prochain. Qu’est-ce que la charité ? En langage ordinaire, la charité est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien d’autrui. Autrefois, les hôpitaux
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La charité, qui désigne l’amour de Dieu et du prochain, implique de prendre soin des plus démunis
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Etre motard et chrétien, c'est compatible pages 4-5
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étaient dénommés « maisons de la charité » et avaient un caractère éminemment religieux. Jusque vers la moitié du siècle dernier, ils étaient le domaine des « bonnes
sœurs », ou des diaconesses, qui y soignaient les malades. Les maisons de charité étaient également des institutions de secours pour les indigents. L’Armée du Salut a d’ailleurs fait œuvre de pionnière dans ce domaine dès sa fondation, il y a 150 ans. Mais on ne saurait oublier la contribution, dans les paroisses, des « Dames de charité » qui s’occupaient d’œuvres de bienfaisance. Elles organisaient entre autres des ventes ou fêtes de charité destinées à recueillir des fonds en vue d’une distribution de secours.
La Vieille Charité de Marseille, dont on voit ici la chapelle et les façades intérieures, a accueilli les premiers indigents en 1641
Comment vivre la charité aujourd’hui ? Il semble que nous vivons une époque
dite du « chacun pour soi ». La société de consommation propose à ceux qui en ont les moyens d’innombrables tentations de s’offrir luxe, plaisirs et confort outranciers. Il est vrai cependant qu’à leur côté et pour un bon nombre de personnes, les difficultés matérielles sont une réalité quotidienne. Les Services sociaux des gouvernements sont fortement mis à contribution. C’est bien que l’Etat assume de son côté la responsabilité collective des citoyens envers ceux d’entre eux qui ne sont pas aidés par la vie, mais chacun a aussi une responsabilité individuelle. Donner une pièce au mendiant du coin de la rue c’est bien, mais il y a aussi tant d’autres occasions d’être charitable : donner un coup de main à un voisin malade, faible ou dans le besoin, cela se fait dans l’ombre, mais peut apporter tant de bonheur à celui qui en est privé. La charité, c’est aussi ouvrir ses yeux, écouter et offrir ses mains à « l’autre », son frère !
Point de vue
Marianne Hefhaf
Pas de charité… sans amour Agir avec charité, faire du bien à l’autre, oui, mais lui faire du bien … par amour ! Voilà justement le thème d’un des plus beaux textes de la Bible, qui est aussi un des principaux fondements théologaux de la vie chrétienne. « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
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si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même
mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne sert à rien. »1 Suivent quatre versets qui parlent de l’amour d’une manière carrément sublime : « L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point,
il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il supporte tout. »2 Le 5 septembre a été décrété Journée internationale de la charité par l’ONU, en hommage à mère Térésa qui a su, mieux que personne, mettre en œuvre ces versets bibliques admirables. 1 2
1 Corinthiens 13 : 1-3 1 Corinthiens 13 : 4-7
évangile
Concentré sur l'objectif Sébastien Goetschmann
Dans la Bible Il (Jésus) dit à un autre : « Suismoi. » Et il répondit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père. » Mais Jésus lui dit : « Laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume
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es réponses de Jésus peuvent paraître brutales, totalement dénuées de compassion. Elles révèlent toutefois une vérité essentielle pour qui veut suivre Jésus. Il s’agit du point de départ
de Dieu. » Un autre dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière,
n'est pas propre au royaume de Dieu. »
et de la motivation de toute vie chrétienne. Ces réponses assez dures sont là pour susciter une réflexion, pour amener à prendre conscience que le choix de suivre Christ entraîne également une certaine manière de vivre. S’engager comme disciple, c’est du sérieux, cela ne se fait pas à la légère.
autre interprétation. A l’époque, le soc de la charrue se trouvait devant l’agriculteur. Regarder en arrière signifie donc ne pas être concentré sur son travail, sur son but. Or, suivre Jésus et annoncer le royaume de Dieu, c’est prendre une décision réfléchie. C’est un engagement sérieux, qui implique un changement de vie. Mais un changement bénéfique : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (La Bible, Jérémie, chapitre 29, verset 11).
Dans la première réponse, Jésus demande à cet homme, qui vient de perdre son père, de choisir entre la vie et la mort. Je ne crois pas qu’il faille prendre cette réponse au premier degré et que cet homme ne doit pas rendre les devoirs au disparu, mais bien qu’il lui faut laisser derrière lui le deuil et regarder de l’avant. En décidant de suivre Jésus, nous avons la certitude d’avoir un avenir assuré. Laissons derrière nous toutes les puissances de mort qui nous enchaînent pour miser sur la vie qui est devant nous. Suivre Jésus, c’est ainsi abandonner nos peurs et tout ce qui nous empêche de vivre. Suivre Jésus implique de rester concentré sur lui uniquement, sur l’objectif de faire avancer le royaume de Dieu
Avec sa seconde réponse, Jésus affirme à nouveau qu’il ne faut pas regarder en arrière. Mais il y a une
La Bible, Evangile de Luc, chapitre 9, versets 59 à 62
Suivre Jésus redonne l’espérance aux malheureux. Vous n’êtes pas obligés de rester prisonniers de votre passé. Le Seigneur peut redonner un sens à votre vie. La question est : « Etes-vous prêts à répondre à cet appel, à laisser les soucis de cette vie derrière vous pour vous focaliser sur Jésus ? »
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bikers
Etre motard et chrétien, c'est c Sébastien Goetschmann
Pour la 3e année consécutive, le club de motards chrétiens Disciples of Christ et l’Eglise évangélique du Figuier ont organisé une rencontre à Tramelan, le dimanche 28 juin. 158 motards ont entrepris une balade de 75 kilomètres, les menant jusqu’au sommet du Chasseral. Dès 11h, des motards de tout le pays se rassemblent sur le parking de la salle de la Marelle. Avant le départ pour la balade, Serge Hänzi, vice-président et pasteur de la Biker Church Europe, prononce une prière. C’est extrêmement disciplinés que les 158 motards entament le parcours, derrière le Roadcaptain, Christian Châtelain. Personne ne le dépasse et tous roulent sur deux colonnes, en quinconce.
De retour d’une balade de 75 kilomètres, 158 motards traversent le pont des Lovières à Tramelan
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Ministère ambulant Les Disciples of Christ (docs) sont un motorcycle ministry, ministère parmi les motards en Suisse et à Vienne (Autriche) : « Nous sommes un peu comme des aumôniers dans le milieu bikers, explique Serge Hänzi. Nous visitons les différents clubs bikers de Suisse, nous organisons des soirées et des cultes dans nos deux clubhouses en Suisse à Burgdorf BE et Oron-la-Ville VD, nous avons un stand avec des Biker Bibles que nous offrons, lors de manifestations et rencontres de motards. Nous officions aussi lors de mariages et d’enterrements, où nous apportons la bénédiction. Mais avant tout, notre principal objectif est d’annoncer l’Evangile ! » Il faut dire que les docs détonnent quelque peu dans le milieu bikers, leur foi étant clairement affichée sur leurs gilets « Jesus is Lord » inscrit sur les
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compatible épaules et le verset biblique de 1 Timothée 2 : 4* arboré sur le cœur et dans le dos. Mais ces aumôniers un peu particuliers ont su se faire accepter des autres clubs, notamment en multipliant les visites. Tout comme Jésus ne restait pas à prêcher dans les églises, les docs parcourent les routes de Suisse à la rencontre des motards du pays, pour leur partager l’Evangile. « Nous apportons également une aide concrète, ajoute Serge. Par exemple en rendant visite à des détenus en prison. » Pour Serge Hänzi, en plus d’être cool, la Harley est un outil merveilleux pour se déplacer et parler du Seigneur. Un champion de ski donne son témoignage Après leur retour de balade, les motards ont pu déguster saucisses et frites, tout en écoutant Christoph Kunz partager son témoignage. Né à Frutigen, ce médaillé d’or des Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi 2014 (slalom géant) a été victime d’un accident de moto à l’âge de 18 ans. Depuis ce jour, il est assis dans un fauteuil roulant, paralysé depuis la 5e vertèbre thoracique. Skieur confirmé avant l’accident, il est vite devenu clair pour lui que le fauteuil ne signifiait pas la fin de ses rêves, dont celui de devenir sportif d’élite. Sa famille et sa foi en Dieu l’ont aidé à regarder de l’avant : « Dieu m’a donné la force de me relever moralement », affirme-t-il. Homme de foi, il prend le temps de prier avant chaque compétition. Mais il précise : « Je
Au centre, Christoph Kunz répond aux questions de Charles-André Geiser et Marlène Jobin
prie pour les autres concurrents et pour moi, afin que tout se passe bien. Je ne prie pas pour gagner. » Charles-André Geiser, un des organisateurs et membre de l’Eglise évangélique du Figuier, espère bien que cette journée devienne un rendez-vous annuel des amoureux de la moto. *1 Timothée 2 : 4 « Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » La devise des docs. www.d-o-c.ch www.facebook.com/Tramelanmoto www.christophkunz.ch
Quelques lignes du palmarès de Christoph Kunz • Médaille d’or en slalom géant aux Jeux paralympiques de Sotchi, 2014 • Médaille d’or en descente et d’argent en slalom géant aux Jeux paralympiques de Vancouver, 2010 • Trois fois vainqueur au général de la Coupe du monde de slalom géant • Double médaillé de bronze aux Championnats du monde de slalom géant • 13 fois vainqueur sur le circuit de la Coupe du monde, en descente, super-g et slalom géant
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à bien y penser ...
Sans tambour ni trompette Avec ou sans pépins ? Ah la belle saison ! Les fruits, les légumes qu’on nous recommande cinq fois par jour, que l’on peut manger crus, cuits, en salade, en papillote et j’en passe ! Il faut bien avouer que nous sommes particulièrement gâtés : des pommes sans une seule ride, des tomates de toutes les formes et couleurs, et même… des raisins sans pépins. C’est bien agréable, on s’y habitue aisément ; mais une pensée me traverse l’esprit : s’ils n’ont pas de pépins, comment font-ils pour se reproduire ? On m’objectera que la vie privée des raisins ne me regarde pas. Certes. Mais dans ma petite cervelle un peu logique, quelque chose ne colle pas, la nature ne retrouve plus ses petits ! Passe encore pour les raisins. Je veux bien. Mais dans ma vie ? Je me souviens que, dans plusieurs textes des évangiles, Jésus appelle les disciples à porter du fruit dans leur vie. Et nous le savons bien par nos expériences ; les plus fécondes nous ont coûté quelquefois, et sans les rechercher nous avons constaté que nos moments difficiles nous changeaient, nous mûrissaient. Alors, la prochaine fois, plutôt que de dire : j’ai eu un petit pépin ! disons : je vais porter du fruit !
Annelise Bergmann Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.
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infos
Des gens et leurs histoires Les premiers réfugiés ont été installés à Ringgenberg. Semhar Habetemichael porte son bébé d’un mois dans ses bras. C’est sur le point d’accoucher qu’elle est arrivée par bateau en Italie ; puis en Suisse, où elle partageait une chambre avec 14 autres femmes à Riggisberg. Son mari dormait avec les hommes. Maintenant, la petite famille dispose d’une chambre pour elle, sujet dont elle se réjouit beaucoup. En premier lieu, ils veulent apprendre l’allemand. Ermias Mengistu est aussi nouveau à Ringgenberg. Avant, l’homme âgé de 36 ans a vécu pendant plus d’un an dans le Centre d’asile souterrain de Riggisberg. Il apprécie également ces conditions de vie améliorées.
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.– (CHF 67.– étranger)
Nom : Prénom : Adresse :
Localité : Date : Signature :
Photo symbolique de réfugiés en Ethiopie
Dominik Wäfler, de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut, peut s’appuyer sur une bonne expérience : « Si nous ouvrons un nouveau centre, nous logeons en principe d’abord des personnes que nous connaissons déjà. » Ces personnes savent donc déjà comment
s’organise la vie quotidienne dans un centre. L’Armée du Salut souhaite un bon départ aux nouveaux arrivants !
A envoyer à : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berne redaction@armeedusalut.ch
La Rédaction
L’Armée active dans 127 pays Le Général André Cox a donné son approbation pour que le travail de l’Armée du Salut débute officiellement en Slovaquie. Depuis le 1er septembre, l’Armée du Salut est donc également active dans 127 pays. C’est durant l’été 2013, que l’intérêt pour l’Armée du Salut d’être active en Slovaquie s’est manifesté, lorsque le besoin d’établir un ministère parmi les communautés roms s’est fait ressentir (une grande part des personnes marginalisées en
Slovaquie). Certaines Congrégations chrétiennes ont déjà mis en place de vastes programmes communautaires et ont exprimé leur intérêt de collaborer avec l’Armée du Salut.
visé par les Pays-Bas, dont le Territoire s’appelle désormais Territoire des Pays-Bas, de la République Tchèque et de la Slovaquie, à compter du 1er septembre 2015. La Rédaction
Le travail en Slovaquie est super-
Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax : 031 382 05 91 | Courriel : redaction@armeedusalut.ch | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an : CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : André Cox | Chef de territoire : Commissaire Massimo Paone | Rédaction Berne: Major Jacques Tschanz (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne / Annelise Bergmann, Suchy | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Media, Wabern | Tirage : CH : 3000 ex. BE : 2000 ex. | Crédit photo : P 1 & 2 : Loving Earth_flickr.com, Pondspider_flickr.com, hugovk_flickr.com ; P 3 : PeterThoeny_flickr. com ; P 4 & 5 : Nicole Goetschmann ; P 7 : UNICEF Ethiopia_flickr.com ; P 8 : Solea20_flickr.com | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
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détente « Lorsqu’une porte se ferme, il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. » Alexander Graham Bell
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Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que : - chaque ligne - chaque colonne - chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths!
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Annoncer les rectifications d’adresses
Sudoku