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Mensuel de l’Armée du Salut - 126e année - N° 2 - 2016
Société
Et maintenant ? Pierre-André Combremont
Les fêtes de fin d’année sont dans le rayon des souvenirs. Les décorations lumineuses de nos rues se sont éteintes. Guirlandes, boules de Noël, ont rejoint les cartons au grenier. Le champagne du 31 décembre ne pétille plus dans les coupes et les cartes de vœux sont rangées dans le tiroir des anciennes correspondances. Et pourtant, loin de la frénésie de décembre, la vie continue.
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n février, c’est déjà le temps des relâches et des vacances de ski. Tous ceux qui le peuvent se réjouissent de dévaler les pentes enneigées et les stations de montagne regorgent d’activités pour satisfaire touristes et sportifs. En ce mois si froid, la nature semble endormie. Les arbres privés de leur feuillage dressent vers le ciel des branches squelettiques comme pour chercher la lumière et un peu de chaleur qui fera remonter vers elles la sève nourricière. Cependant, la vie n’est pas totalement arrêtée. Sous la surface du sol gelé, le cœur des animaux hibernants, marmottes et autres ursidés, continue de battre, au ralenti, certes, mais il assure les fonctions vitales pour leur permettre de passer l’hiver. Egalement sous la terre, les végétaux qui paraissent se reposer préparent en douceur la prochaine venue du printemps.
L’après Noël page 3
L’hiver, une saison qui permet de reprendre des forces dans le calme
Pour la plupart des humains, l’hiver n’a pas grande influence sur leurs activités. Le boulanger continue à faire son pain, le facteur distribue son courrier, l’instituteur et le professeur enseignent leurs jeunes élèves qui
potassent leurs livres et recherchent les solutions a des problèmes mathématiques. Peut-être qu’il y a du changement pour les commerçants qui offrent des soldes de marchandises. Dans les fermes, les paysans mettent à page 2
« Nos pauvresy sont bien plus que des diamants » pages 4-5
société
profit le temps où l’on ne peut travailler aux champs pour entretenir leurs machines et outils et faire des rangements. Il est une pro-
fession, certes peu répandue, qui est particulièrement intéressante : celle des marins d’eau douce des compagnies de navigation de nos
lacs. Les horaires d’hiver sont très réduits et les employés, qui ont rangé leurs beaux uniformes plus ou moins cousus de brillants galons dorés, ont revêtu les bleus de travail pour apporter à leurs navires les petites réparations et travaux d’entretien nécessaires. Ou opérer de grandes révisions pour redonner l’aspect du neuf aux beaux bateaux qui fendront les eaux l’été prochain. Car ils ont tous deux métiers. Le capitaine redevient menuisier, le caissier retrouve ses pinceaux de peintre, etc. Ainsi, de toutes parts, la vie continue, souvent discrète mais combien utile pour tous. Quelle merveille que la création et les créatures !
Lorsque les bateaux ne peuvent plus voguer, il est temps de réparer les avaries
Point de vue
Sébastien Goetschmann
La semence automatique Dans la Bible, Jésus dit : « Le Royaume de Dieu ressemble à ceci : un homme sème des graines dans son champ. Ensuite, il continue à dormir pendant la nuit et à se lever chaque jour. Et pendant ce temps, les graines poussent et grandissent, mais cet homme ne sait pas comment. »* Aujourd’hui, nous savons comment et pourquoi les graines germent !
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Par contre nous ne comprenons pas toujours que dans les moments où Dieu semble distant, voire absent, un travail en profondeur peut se faire. Il faut mourir pour germer La germination est la reprise du développement et du métabolisme (absorption d’eau, respiration, activité enzymatique, etc.) d’un embryon de plante, jusqu’à ce qu’il
devienne une plante adulte. Pour que cette germination se fasse, il faut que meurent les corps chimiques inhibant la germination et produits par la plante elle-même. Ainsi, les graines peuvent alors germer. En clair, la graine a déjà tout en elle pour devenir une plante, mais il faut qu’une partie d’elle meure pour pouvoir germer.
empêchent de nous épanouir pleinement. Et déposons-les devant Dieu. Puisons auprès de lui l’énergie qui nous est nécessaire pour grandir et avancer vers la maturité. Oui, même si nous ne le voyons pas à l’œuvre, nous pouvons avoir confiance que Dieu agit !
Dans les temps plus sombres ou plus froids de nos existences, profitons-en pour nous demander s’il n’y a pas des habitudes, qui nous
* Evangile de Marc, chapitre 4, versets 26 et 27
évangile
L’après Noël Annelise Bergmann
Dans la Bible Quand les mages sont partis, l’ange du Seigneur se montre à Joseph dans un rêve. L’ange lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère. Pars vite pour l’Egypte ! Reste là-bas. Je te dirai quand tu dois revenir. En effet,
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t voilà, nous avons tous bien fêté Noël ; tous ? Pas sûr. Il n’y a guère que les enfants et les grands magasins pour y voir un côté festif à tout prix. Mais nous avons célébré, et nous avons eu bien raison de le faire, un enfant divin né dans une crèche. Et s’il n’y a pas eu pour tous de grandes réjouissances, des fêtes de famille harmonieuses, des repas raffinés, il y a eu une conviction chrétienne à partager. Comme ce monsieur âgé de mon village, vivant seul et de santé fragile qui, selon une très vieille coutume allume sur le bord de sa fenêtre une bougie chaque nuit du 24 décembre, en signe d’espérance.
Hérode va chercher l’enfant pour le faire mourir. » Joseph se lève, il prend avec lui l’enfant et sa mère et il part pour l’Egypte, pendant la nuit. Il reste là-bas jusqu’à la mort d’Hérode le Grand. Ainsi se réalise ce que le
prophète avait dit de la part du Seigneur : « J’ai appelé mon fils à sortir d’Egypte. » La Bible, Evangile de Matthieu, chapitre 2, versets 13 et 14
nuages noirs s’accumulent sur la sainte famille. Marie, Joseph et le tout petit enfant Jésus doivent fuir précipitamment en Egypte et deviennent … vous savez quoi ? Des migrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile politique.
Mais aujourd’hui, nous sommes en février ! Il est temps de sortir le sapin, de fermer les boîtes de chocolat, les personnages de la crèche sont partis chacun de leur côté ; circulez, il n’y a plus rien à voir !
Cela ne vous rappelle rien ? Avezvous lu le journal ces derniers mois ? Très loin de moi l’idée d’entrer dans un débat politique. Mon propos n’est certainement pas de prendre position ou de répercuter telle ou telle opinion. J’ouvre les yeux, c’est tout. Je vois quotidiennement des hommes, des femmes, des familles qui se pressent à notre frontière qui, comme Joseph, sont partis dans la nuit, le froid, la faim, pour fuir un danger plus grand encore que celui des périples de la migration. Je n’ai même pas envie de faire des théories sur la géopolitique, la guerre, les religions. Ces choses arrivent, nous arrivent, et fermer les yeux ne changera rien à la situation.
Nous sommes en février, mais l’histoire continue : dans la Bible nous lisons que juste après le départ des mages (quelques semaines, quelques mois ?) de gros
Personne ne pourra jamais vous dire quoi faire, il est certainement beaucoup trop tard pour bien faire, alors faisons le mieux possible … Laissons-nous inspirer par Celui qui
Accueillir son prochain, partager en toute simplicité un moment de jeu, c’est aussi ce que fait l’Armée du Salut
a envoyé l’ange, pour qu’Il nous envoie un souffle inventif, créatif, compatissant. C’est ici et c’est maintenant, c’est vous et c’est moi, qui pouvons influencer le cours de l’Histoire ! Le vêtement chaud, le repas, le sourire, la leçon de français, c’est peut-être une goutte d’eau dans l’océan de la misère humaine, mais pour l’homme, la femme et l’enfant en route juste après Noël, c’est toute la différence.
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pauvreté
« Nos pauvres sont bien plus q Depuis le Printemps 2013, Gabrielle Głodek-Keller est installée à Varsovie, où elle dirige le Poste de l’Armée du Salut. Auparavant, elle a travaillé durant cinq ans comme responsable de la Communication de l’Armée du Salut en Suisse. Elle nous parle de son travail dans la capitale polonaise. Questions : Sébastien Goetschmann beaucoup voyagé dans ces pays, mais ce n’est que 30 ans plus tard que j’ai pu mettre en œuvre cet appel. J’ai toujours eu un grand amour pour les pays slaves. En quoi consiste ton service en Pologne ?
Gabrielle et Adam Głodek face aux nombreux défis d’être responsables d’une communauté de l’Armée du Salut en Pologne
Pourquoi t’être engagée comme officière de l’Armée du Salut ?
A 24 ans, j’ai dit à Jésus : « Je n’en peux plus, je baisse les armes, gère ma vie comme il te plait. » Depuis ce jour, je sais que Jésus est près de moi, qu’il me protège et me veut du bien. J’ai tout misé sur le Seigneur. Maintenant, comme je travaillais déjà pour Jésus en tant que soldat au Poste de Bienne, autant donner un « oui » entier. Cela correspond à mon tempérament et je suis sûre, aussi à celui de Jésus. Et pourquoi à Varsovie ?
Lors de ma conversion, Dieu m’a clairement appelée à l’évangélisation en Europe de l’Est. J’ai
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Je suis officière de Poste, je porte donc la responsabilité pour le ministère spirituel et social (travail pour enfants de familles défavorisées et pour les démunis). Concrètement : je prépare et dirige les cultes, les études bibliques, les rencontres de prières et les rencontres des dames. Mon mari, Adam, dirige le travail social au sein du Poste : il reçoit journellement entre 30 et 55 sansabri, auxquels il offre du café et partage leurs peines et leurs joies. Deux fois par semaine, il distribue de la soupe aux familles démunies, et chaque vendredi nous allons derrière la gare, où nous servons de la soupe et du pain aux sans-abri. Au moins aussi important est le travail pour les enfants de familles défavorisées : nous accueillons chaque jour 15 enfants. Nos efforts visent aussi à renforcer nos liens avec leurs parents. A part ces activités régulières nous organisons des colonies de vacances, des fêtes de Noël pour les familles, ainsi que pour les
pauvres et les personnes seules, nous organisons des séminaires, des sorties pour enfants, faisons des visites, etc. Il n’y a pas de journée type dans le travail d’officier. Le quotidien est plein de surprises – positives autant que négatives. Pour quelqu’un qui a longtemps travaillé en Suisse, où tout fonctionne comme par magie, au début ce n’était pas facile. Mais j’ai appris à improviser. Quels sont les principaux défis auxquels tu te trouves confrontée ?
Comme presque toutes les personnes qui visitent le Poste vivent en marge de la société, il leur manque la stabilité. Ils viennent, puis repartent au gré du vent. Lorsque tu accompagnes quelqu’un qui tout doucement semble aller mieux et qui du jour au lendemain replonge, ça fait mal, mais ça fait partie du ministère. La misère est criante et douloureuse. Beaucoup de sans-abri consomment de l’alcool méthylique et en meurent. C’est horrible à voir. Mais ce qui est terrible également c’est la douleur des enfants. Le plus souvent ils vivent dans une seule pièce sans chauffage avec leur famille. Là ils doivent supporter toutes sortes de violences. Alors pour s’en sortir ils ne font pas
pauvreté
que des diamants »
Dans les locaux de l’Armée du Salut à Varsovie, toutes les places sont occupées lors des repas offerts
toujours mieux que leurs parents. Nous essayons d’interrompre ce cercle vicieux. Un dernier défi encore (outre la langue qui est très difficile à apprendre !) : il nous manque de la place, de l’argent et de l’aide. De ce fait nous devons tous travailler un maximum tout en ménageant nos forces. Ce n’est pas toujours facile. Qu’est-ce qui te tient particulièrement à cœur dans ton travail ?
J’aimerais à tout prix que chaque homme, chaque femme, chaque enfant comprenne sa valeur. Un diamant plein de crasse ne brille pas, mais il est un diamant quandmême. Et nos pauvres sont bien plus que des diamants. A quel prix Jésus ne nous a-t-il pas rachetés ? Pour Lui, chacun de nous est tout. Il nous aime tant ! C’est cet amour que j’aimerais leur transmettre. Un amour qui change tout ! Je vais vous raconter l’histoire
de Tomek : il avait 40 ans environ, sans domicile fixe, très sale et souvent soûl. Un jour, il était dans tous ses états et a lancé à mon mari : « Adam, dimanche ta femme a prétendu que Dieu pouvait pardonner toutes nos fautes – mais ce n’est pas possible !? » Adam lui a expliqué que Dieu aime pardonner à quiconque lui demande sincèrement pardon. Alors cet homme a raconté sa vie faite de violence, d’alcool et de crimes. Dieu pourrait-il lui pardonner cela ? Il a pleuré, il n’était que déchirure. Et ensemble, Adam et lui se sont assis sur le trottoir en face de l’endroit où, autrefois, il vivait avec une femme et deux enfants. Et là, ils ont prié et Tomek a demandé pardon à Jésus. Ensuite, il a de nouveau disparu dans la nuit. Tomek a continué de boire de l’alcool dénaturé. Alors un samedi soir il s’est assoupi dans un tramway, il a fait plusieurs tours de la ville et après le dernier trajet, le chauffeur a voulu le jeter dehors.
Mais Tomek était déjà mort. Alors je répète à ceux qui veulent bien l’entendre : « Ne jette pas ta vie, tu es trop précieux ! Jésus est mort pour toi et te tend la main. Dis oui à Jésus. Il a déjà pris ton fardeau sur lui ! » L’Armée du Salut en Pologne L’Armée du Salut était présente en Pologne avant la Seconde Guerre mondiale. Son activité a été reprise en 2005. Il y a trois Postes (Varsovie, Starachowice, Rzeszów) et un Avant-Poste (Malbork). Le Quartier Général se trouve à Cologne (Territoire AllemagnePologne-Lituanie). Le Poste de Varsovie compte onze soldats et huit amis. Entre 25 et 40 personnes participent aux cultes du dimanche.
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à bien y penser ...
Sans tambour ni trompette Qu’est-ce qui est important ?
Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.
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Un curé de campagne se met en route en ce début d’après-midi. Il va rendre une petite visite de courtoisie à un vieux couple qui habite non loin de la cure. La matinée a été fastidieuse, pleine d’obligations administratives, de coups de fils à donner, de factures à régler et, ma foi, ce jour-là, notre curé est loin « d’avoir la frite ». Arrivé devant le logis de ses paroissiens, il frappe à la porte. Pas de réponse. Il sait ses hôtes un peu durs d’oreille, alors sans plus de façon et en habitué, il pousse la porte et s’annonce : « C’est le curé ! » Il fait un peu sombre dans la modeste cuisine et il lui faut quelques instants pour que ses yeux s’habituent. La scène qu’il découvre lui chavire le cœur : un vieux monsieur est agenouillé devant son épouse installée dans un fauteuil roulant. Une cuvette devant lui, un linge sur le bras, il est en train de laver consciencieusement les pieds de sa femme. « Tu vois, Etienne, lui dit notre curé qui retrouve la frite à vue d’œil, si tu assassinais ta femme tu serais célèbre et tu passerais à TF1, mais cet acte d’amour-là personne ne le saura et pourtant c’est bien cela qui est important ! »
Marianne Hefhaf
infos
Les richesses d’un pays pauvre Durant trois semaines, de jeunes salutistes de l’Armée du Salut de Belgique sont partis en Haïti pour soutenir la population locale. En voici un témoignage. Tout au long de ce voyage le sentiment qui m’a habité est celui de l’espérance. Comme les médias aiment le répéter encore et encore, Haïti est l’un des pays les plus pauvres du monde. Bien sûr, je ne peux nier l’évidence : les enfants qui mendient dans les rues, les abris de fortune faits de tôles et de bâches le long des routes, et les déchets qui obstruent le canal de Port-au-Prince. Cependant, j’ai découvert une autre facette d’Haïti. Celle pleine d’espoir et de joie, celle qui ne reste pas à s’apitoyer sur son sort mais qui regarde vers l’avant. Lors des deux camps que nous avons effectués, j’ai rencontré des jeunes ambitieux et motivés à apporter quelque chose de positif à leur pays. J’ai également fait la connaissance d’animateurs aptes à encadrer et soutenir cette jeunesse prête à se lever, à mettre ses dons et ses talents au service du Seigneur. Ce voyage a été une réelle source d’espoir pour moi. « Mais ceux qui se confient en
Je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » en versant la somme de 7.5 (étranger 13.5) sur le compte IBAN : BE52 0000 0513 2209 + BIC : BPOTBEB1 avec la mention « abonnement Espoir »
Nom : Prénom : Adresse :
l‘Eternel renouvellent leur force. Localité : Ils prennent le vol comme Date : les aigles ; ils Signature : courent, et ne se lassent point, A renvoyer à : ils marchent, et Armée du Salut, ne se fatiguent Service des abonnements, point. » (Esaïe 34, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains, 40 : 31). 1000 Bruxelles Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org La visite du Six jeunes salutistes s’investissent nouveau Poste de sur le terrain en Haïti Delmas 2 et de l’école Véréna, à Port-au-Prince, a un avenir meilleur pour toutes ces été pour moi l’un des plus grands personnes. signes d’espoir lors de ce voyage. « Dès que quelqu’un est uni au Le séisme du 12 janvier 2010 a Christ, il est un être nouveau : ce fortement endommagé ces deux qui est ancien a disparu, ce qui est structures, laissant en partie des nouveau est là. » (2 Corinthiens 5) ruines. Nous avons découvert ce Ce voyage m’a permis de me chantier, source d’espoir pour remettre en question et de me des centaines de salutistes et poser les questions essentielles d’élèves qui vont pouvoir intégrer pour mon avenir. Pour le Seigneur de nouveaux locaux, après avoir et avec Lui, je souhaite aller de passé plusieurs années dans des l’avant. Le servir et le suivre où Il abris en bois et en tôles. La visite m’emmène. de ce chantier reste un moment fort pour moi, où j’ai pu entrevoir Hermilie Norvil
Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable : Major Mike Stannett, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34 | BE1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel : Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org | Internet : www. armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an : 7.5 (13,5 étranger) | Fondateur : William Booth | Général : André Cox | Chef pour la Belgique : Major Mike Stannett | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont / Marianne Hefhaf / Annelise Bergmann / Major Jacques Tschanz | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Sébastien Goetschmann | Imprimerie : Rub Media, Wabern | Tirage : CH: 3 000 ex. BE : 2 000 ex. | Crédit photo : P 1 & 2 : Ulf Bodin_flickr.com, Gulfu_flickr.com, Joaoaaa_flickr.com ; P 3 : Sébastien Goetschmann ; P 4 & 5 : Armée du Salut en Pologne ; P 7 : Armée du Salut Belgique ; P 8 : © Marek Kosmal - Fotolia.com | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde Membre de l’Union sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, des Editeurs de la en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines. Presse Périodique
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détente « En trois mots, je peux résumer tout ce que j’ai appris sur la vie : la vie continue … »
Robert Frost
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Conceptis Puzzles
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Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que : - chaque ligne - chaque colonne - chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths !
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