Dialogue 05/2016 - Je veux devenir officière

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5/ 2016

Photo  : Sara Stöcklin

Je veux devenir officière Présentation des sept candidates

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Engagement de trois Jeunes Soldats à l’Arc Lémanique 7 Nouvelles salutistes 7–9


Dialogue

Editorial Photo  : Sara Stöcklin

Annonces

Consécration, ordination et bienvenue Le 4 juin, nous souhaiterons la bienvenue aux nouveaux Cadets (sur la photo, le cadet André Bohni). La nouvelle session, celle des «  Messagers de l’Evangile  » est composée uniquement de femmes  : cinq candidates venant de Suisse et d’Autriche, ainsi que deux candidates de la Hongrie. Ce seront les premières à suivre la nouvelle formation des officiers de l’Armée du Salut, plus axée sur la pratique et qui se déroulera sur deux ans, dans le nouveau Centre de formation à Bienne. Vous pouvez lire, en pages 4 à 6, comment elles ont suivi l’appel de Dieu et comment elles imaginent leur futur service d’officières. Dans le cadre du WOW, nous assisterons également à la consécration et à l’envoi de la session des «  Messagers de la lumière  ». Venez soutenir et entourer les futurs responsables de l’Armée du Salut Suisse -  Autriche - Hongrie  !

Divisionstag MITTE | 5.5.2016 | 8h30-15h30, Burgdorf BE

Sébastien Goetschmann

ASCENSION | 5.5.2016 | 9h00-15h00, Yverdon-les-Bains VD WOW | 4.6.2016 | 12h00-17h00, St. Chrischona BS

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.


Partage

Photo  : Werner Tschan

Des amitiés grâce à l’hospitalité L’hospitalité est une bénédiction, tant pour les autres que pour nous-mêmes. Je me réjouis lorsque je vois que des personnes, comme nos Cadettes, ont trouvé leur vocation en Dieu. Au début de leur chemin, nous leur adressons de nombreux vœux et de bons conseils. A la fin, chacune sera unique à sa manière, car chacune devra remplir les pages de son propre livre de vie. Aucune autre ne peut suivre le chemin qui lui est réservé. Je me permets d’exprimer un souhait  : soyez hospitalières  ! Pourquoi est-ce que j’accorde tant d’importance à l’hospitalité  ? Laissez-moi vous l’expliquer. L’hospitalité dans la Bible La Bible décrit maintes fois des situations dans lesquelles il est question d’hospitalité. L’un des exemples les plus manifestes se trouve en Genèse 18  : 1 à 6. Abraham reçoit la visite de trois hommes et les implore tout simplement d’être ses hôtes. Dieu lui-même se montre hospitalier dans le Psaume 23  : 5  : «  Tu dresses une table

devant moi, en face de mes adversaires.  » Dans l’épître aux Hébreux 13  :  2, nous sommes appelés par des mots clairs à inviter des étrangers. Je pense que nous, les générations vivant aujourd’hui en Suisse, courons le risque de négliger l’hospitalité en tant que témoignage de nos bénédictions. Très souvent, nous sommes trop occupés pour accorder l’hospitalité ou nous avons l’impression de ne pouvoir offrir le cadre adéquat. L’attitude est toutefois plus importante que le cadre. L’hospitalité peut donner naissance à des amitiés. Des personnes étrangères deviennent alors des personnes de confiance. Héberger des anges En tant qu’Armée du Salut, je pense que nous devrions particulièrement nous distinguer par notre hospitalité. Nous devons être ouverts à accueillir et héberger des étrangers, indépendamment de leur provenance et de leurs croyances. Par notre

hospitalité, nous pouvons être un témoignage éloquent. Et qui sait, peut-être que nous expérimenterons nous-mêmes la promesse évoquée en Hébreux 13  : 2  : «  N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.  » Je souhaite à toutes les Cadettes, ainsi qu’à nous tous, de nouer de nombreuses amitiés grâce à l’hospitalité  ! Daniel Röthlisberger Responsable de l’Œuvre sociale

De nous à vous

Nous avons mis longtemps pour choisir les noms de nos trois filles. Nous voulions être sûrs d’avoir le nom «  juste  », sachant qu’en grandissant elles répondraient à ce nom au quotidien. Une grande partie de notre identité est liée à comment nous sommes appelés, en tant qu’individu et en tant que groupe.

lumière  ». Nous souhaiterons aussi la bienvenue aux sept Cadettes d’une nouvelle session  : les «  Messagers de l’Evangile  ». Le même nom est donné pour chaque session de cadets dans l’ensemble du monde salutiste, peu importe qu’ils suivent leur formation en Suisse, en Grande-Bretagne ou en Hongrie.

On peut transformer un petit groupe de personnes simplement en l’appelant «  la confrérie  » plutôt que «  le gang  ». L’identité commune du groupe peut être construite ou démolie selon ce que les autres en attendent et selon ce que les membres du groupe eux-mêmes en attendent. Les noms ont de l’importance  !

Il y a aussi une part d’identité commune, puisque chacun a été appelé personnellement par Dieu pour devenir officier dans l’Armée du Salut. Chacun est un enfant de Dieu, assuré de son identité individuelle  placée en Christ. Qu’il est bon de constater que les deux sessions ont quelque chose d’extrêmement positif dans leur nom  ! Les deux sont appelées «  Messagers  » … de la lumière (un élément positif que même les ténèbres ne peuvent pas éteindre) ; et de l’Evangile (la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ).

Le samedi 4 juin 2016, nous vous invitons à nous rejoindre pour la consécration et l’ordination d’un groupe de leaders chrétiens, connu comme les «  Messagers de la

Puissent chacun vivre son nom au quotidien, dans le service et la consécration. Et lorsqu’ils répondent à leur nom, qu’ils soient conscients d’appartenir au Seigneur, et à un mouvement international - auquel nous aussi faisons partie - qui porte un message de transformation, de lumière et de bonne nouvelle  ! Commissaires Massimo et Jane Paone responsables territoriaux

Photo  : Werner Tschan

Un nom – quelle importance ?

dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

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Dossier  : Je veux devenir officière

Voici les nouvelles candidates

Photos  : Sara Stöcklin et Heidi Imboden

Sept candidates venant de Suisse, d’Autriche et de Hongrie ont suivi l’appel de Dieu et deviendront les futures officières de notre Territoire. Nous vous présentons tout le groupe avec cette question  : qu’est-ce qui vous a conduit à cette décision  ?

Florence Donzé (24)

Sévrine Weber (26)

Novella Stettler (24)

Au plus profond de moi-même, je savais depuis longtemps que Dieu m’appelait à devenir officière de l’Armée du Salut, mais je trouvais toujours des excuses pour éviter de prendre une décision. C’est seulement lors du Congrès de jeunesse, qui a eu lieu en Allemagne en 2014, que j’ai dit «  oui  » de tout mon cœur. Actuellement, j’effectue un stage au Poste de Langnau.

«   J’aimerais aller dans une église qui s’implique dans la société et aussi dans le social  », ai-je confié à mes parents lorsque j’avais dix-sept ans. Ils m’ont alors conseillé de faire un stage à l’Armée du Salut. J’ai commencé par aider le Poste de l’Arc Lémanique durant une semaine. Comme cette expérience m’a plu et que j’avais envie d’en découvrir davantage sur l’Armée du Salut, j’ai décidé de poursuivre par un stage au «  Foyer féminin  » à Lausanne. Ensuite, j’ai voulu faire une formation de disciple au Royaume-Uni pour découvrir l’Armée du Salut internationale et aussi apprendre l’anglais. J’ai participé au programme «  Essential  » qui, comme le «  Défi Josué  », combine enseignements théoriques et pratiques.

J’ai grandi en tant que fille d’officiers en Italie, en France et en Angleterre et j’ai fait la connaissance de nombreuses personnes intéressantes de l’Armée du Salut. A seize ans, je savais déjà que j’étais appelée à devenir officière de l’Armée du Salut. Toutefois, de nombreuses années se sont écoulées avant que je ne sois prête à accepter cet appel.

Mes parents sont également officiers de l’Armée du Salut. Je suis née à Saint-Aubin, j’ai déménagé en Belgique lorsque j’avais deux ans et je suis revenue en Suisse à l’âge de cinq ans. Mes parents ont ensuite été mutés à Tramelan et à Neuchâtel. Après le gymnase, je suis partie en tournée en Europe pendant deux ans, avec une troupe de théâtre chrétienne. C’était une expérience passionnante de transmettre la foi de manière artistique. Les connaissances linguistiques que j’ai acquises m’ont été bien utiles pour faire mon Bachelor. J’ai fait des études d’allemand, d’anglais et de linguistique à l’Université de Neuchâtel. Je pense que je suis appelée à remplir une mission et, qu’à long terme, je ne resterai pas en Suisse. Il est rassurant de savoir que je ne dois pas moi-même décider de la destination vers laquelle mon chemin me conduira. J’apprécie que le service d’officier offre tant de possibilités passionnantes.

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

De retour en Suisse, j’ai suivi une formation d’animatrice socioculturelle (Travail Social). Je savais que Dieu m’appelait à le servir spirituellement, mais je n’étais pas encore sûre de vouloir effectuer mon service à l’Armée du Salut. En janvier de l’année passée, tous mes doutes se sont dissipés  : j’ai décidé de devenir soldate au Poste de l’Arc Lémanique et je me suis également inscrite à l’Ecole d’officiers. L’orientation pratique et les méthodes pédagogiques de la formation d’officier me plaisent. J’apprécie de pouvoir apprendre l’allemand grâce aux germanophones et de pouvoir étudier en français. Actuellement, je fais un stage au Poste de Neuchâtel.

Après avoir terminé ma scolarité, j’ai étudié les sciences de l’éducation en Angleterre. Une fois mon diplôme de Bachelor obtenu, je ne savais pas comment poursuivre ma vie. Comme mes parents s’installaient justement en Suisse en tant que Commissaires, je me suis dit  : «  Pourquoi est-ce que je ne les suivrais pas  ?  » J’ai eu l’occasion de m’occuper des enfants des futurs officiers au Centre de formation. La veille de mon arrivée à Bâle (je venais de participer au Congrès de jeunesse en Allemagne), j’ai concrétisé mon appel  : je me suis décidée à devenir officière. En Suisse, j’ai non seulement découvert une mission passionnante, mais j’ai également fait la connaissance d’un Cadet, dont je suis tombée amoureuse. Nous pourrons exercer le service d’officiers ensemble. En attendant, j’apprends encore à mieux me connaître dans le cadre de mes études et j’acquiers de précieuses expériences grâce à mon stage au Poste de Liestal.


Nouveau modèle de formation et changement de lieu Durant les trente dernières années, le Centre de formation de l’Armée du Salut était implanté à Bâle, à la Habsburgerstrasse. Un déménagement se prépare. En 2015, la Direction du Territoire a décidé de remodeler la formation des futurs officiers (sujet déjà traité dans le dialogue). En développant un nouveau modèle de formation, davantage orienté sur la pratique, une autre décision s’est imposée  : celle de changer de lieu de formation.

Sara Omlohr (27)

Sonja Leber (26)

A l’âge de 18 ans, j’ai dit à ma mère, lors d’une sortie en famille  : «  J’ai reçu l’appel à devenir officière.  » «  Je le sais déjà  », m’a-telle répondu. Mes parents, également officiers de l’Armée du Salut, avaient anticipé depuis longtemps le plan que Dieu avait pour ma vie. Toutefois, je ne me sentais pas encore prête pour l’Ecole d’officiers  : «  Je ne vais pas y entrer en tant que femme célibataire  », ai-je dit à Dieu, qui devait certainement sourire de mon entêtement.

Participer à l’édification du Royaume de Dieu  : tels sont mon souhait et ma mission. Depuis que j’ai suivi une année de discipulat dans une organisation de jeunesse en Autriche, je sais que je veux consacrer ma vie entièrement au service de Dieu. J’ai exercé avec plaisir le métier que j’ai appris, éducatrice de la petite enfance, mais celui-ci ne m’a jamais totalement comblée. Je savais que Dieu avait prévu autre chose pour moi  !

Il m’a tout de même amenée à proximité du Centre de formation. Je me suis formée à Bettingen (Bâle) comme assistante dans le domaine de la restauration. J’ai exercé ma profession pendant 12 ans et j’ai moimême formé des apprentis.

Fille d’officiers, je suis née et j’ai grandi à Vienne. J’avais de nombreux contacts avec la Suisse. Lorsqu’on m’a proposé de travailler parmi les enfants et les jeunes au Poste d’Interlaken, j’ai accepté. J’ai alors réfléchi plus intensément à la possibilité de devenir officière. Dans le programme Catherine, un cours d’été organisé par l’Armée du Salut internationale, j’ai ressenti un engouement nouveau pour l’Armée du Salut. Malgré tout, je ne parvenais pas encore à me décider. L’été passé, j’ai participé au Congrès organisé à Londres pour célébrer les 150 ans de l’Armée du Salut et, une fois de plus, j’ai demandé à Dieu quelle était sa volonté. J’ai alors entendu au fond de moi ces mots sans équivoque  : «  Comment puis-je l’exprimer encore plus clairement  ?  »

Quand je me suis mariée (mon mari est assistant social au Foyer de passage de l’Armée du Salut à Thoune), je n’avais plus d’excuse pour ne pas suivre mon appel. J’ai alors commencé un stage au Poste de Thoune et je travaille actuellement comme aide de Poste, jusqu’à ce que l’Ecole d’officiers débute. J’y serai la première Cadette, mariée avec un non-officier. C’est un projet pilote. Je me réjouis de me rapprocher de Dieu durant la formation et de servir les gens. Mon lieu d’affectation m’importe peu. Dieu veille sur moi, comme il l’a toujours fait jusqu’à maintenant.

Dans l’idéal, j’aimerais travailler sur le terrain, comme officière de Poste. Toutefois, l’essentiel, c’est que je suive la volonté de Dieu.

Deux raisons ont amené l’Armée du Salut à chercher un nouveau lieu de formation bénéficiant d’une position centrale. Premièrement, dans le futur modèle de formation, les Cadets doivent entretenir des liens étroits avec les Postes. Ces derniers doivent donc se trouver à proximité pour que les Cadets, y compris ceux provenant de Suisse romande, soient en mesure de s’y rendre chaque semaine. Deuxièmement, comme certains Cadets sont parents, la question des écoles pour les enfants se pose (même si les sessions ne comprennent pas toujours des familles). Le Centre de formation doit être situé en un lieu où les enfants, indépendamment de leur âge et de leur langue, peuvent poursuivre leur scolarité ou leur formation. De nouveaux locaux L’Armée du Salut a donc décidé d’établir le Centre de formation à Bienne. A la rue de Zurich, nous avons trouvé de beaux locaux, de surcroît avantageux. Le bâtiment de la Habsburgerstrasse à Bâle reste la propriété de l’Armée du Salut. Nous espérons vivement que nous nous sentirons aussi chez nous à Bienne. Nous quittons Bâle non sans peine. Toutefois, nous sommes confiants, car nous savons que Dieu continuera à nous accompagner dans ces nouveaux locaux et veillera à ce que l’on se sente bien à Bienne. Major Jean-Marc Flückiger Directeur du Centre de formation dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

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Photos  : MAD

Dossier  : Je veux devenir officière

Et si ...  ?

Edit Kiss (48)

Zsófia Vecsey (23)

J’aimerais devenir officière, car je souhaite servir Dieu à chaque heure de la journée, avec un cœur pur et de toute mon âme.

Dieu m’a appelée au service d’officière par ces paroles bibliques : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12  : 9).

Mon époux, Gábor, sera consacré officier de l’Armée du Salut. Nous avons un fils, Martin. Quelques années après que Dieu ait appelé Gábor au service d’officier, il s’est adressé à moi. Il m’a donné la mission d’aider les personnes faibles et celles qui sont en détresse. En tant que salutiste, je peux également poursuivre cet objectif, mais seulement en y consacrant une partie de mon temps. Je veux maintenant suivre ma vocation et me mettre entièrement au service de Dieu pour annoncer la Bonne Nouvelle au plus grand nombre de personnes possible. J’effectue mon stage au Poste de Gyöngyös en Hongrie.

La candidate Zsófia Vecsey effectuera sa formation au William Booth College, à Londres (ndlr.)

Photo  : Sara Stöcklin

La candidate Edit Kiss effectuera sa formation en Hongrie (ndlr.)

Quand j’ai reçu l’appel de Dieu, je ne me sentais pas encore prête. Le souhait de devenir officière devait tout d’abord mûrir en moi. Dieu a modelé beaucoup de choses en mon for intérieur. J’ai réalisé que, même si je faisais beaucoup de bien sur cette terre, ce ne serait jamais assez. Ni pour moi, ni pour Dieu, à moins que je fasse ce pour quoi Dieu m’a créée et appelée. C’est désormais ce que je fais. J’effectue actuellement un stage au Poste de Debrecen. Je n’oublierai jamais que je peux faire mon travail en faisant confiance à Dieu et que, par sa grâce, il me donnera ce dont j’ai besoin.

Quand j’étais jeune salutiste, je me suis hasardée à me poser cette question i m p o r t a n te    : «  Et si j’étais destinée à devenir officière de l’Armée du Salut  ?  » Je savais qu’il y avait mille et une façons passionnantes de servir Dieu. Mais la réponse de Dieu pour moi était claire. Aujourd’hui, je suis officière. J’avance sur un chemin de vie passionnant et diversifié. Avec mon mari, nous avons dirigé deux Postes et le Foyer pour enfants «  Paradies  ». Actuellement, je suis Secrétaire des candidats. Et si ...  ? J’aime interroger les gens avec cette question. Et si tu prenais le temps de trouver ta vocation  ? Et si tu suivais ton appel  ? Pour certains, cela signifie peut-être servir Dieu de toutes leurs forces sur leur lieu de travail. Ou dans leur famille. Pour les Cadettes, qui se présentent dans ce numéro, cela signifie devenir officières de l’Armée du Salut. Elles ont trouvé leur réponse à cette question. «  Et si ...  ?  » ou «  What if …?  » en anglais, c’est aussi le slogan d’une nouvelle campagne, avec laquelle nous désirons principalement toucher les personnes qui pourraient oser s’engager dans l’aventure d’officier de l’Armée du Salut. Que-ce que cela signifie et comment je peux déposer ma candidature  ? Le mieux, c’est que tu t’annonces auprès de moi et que nous puissions échanger sur le sujet, sans engagement. Car devenir officier de l’Armée du Salut est une vocation, et elle commence par un dialogue. Et si c’était la tienne  ? Major Heidi Imboden

devenirofficier.ch

Cinq des candidates, qui débutent leur formation en Suisse, posent avec la salutiste Miriam Schulz et la major Heidi Imboden, Secrétaire des candidats (au centre).

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016


Echos

un peu plus   : la voilà notre nouveau membre du Conseil de Direction du Poste.

Ce dimanche 20 mars, il fait un temps magnifique et la foule des grands jours se presse aux portes du Poste de Lausanne. C’est qu’aujourd’hui, trois Jeunes Soldats s’engagent.

A l’assemblée de s’impliquer maintenant. Collecte à l’africaine  ! Allons apporter notre offrande «  Partage et Prière  » pour les Territoires salutistes moins favorisés.

Photos  : MAD

Dimanche des Rameaux  : célébration  !

Evodie Berner, Thierry Michaud et Arielle Berner (de g. à d.) avec leur promesse de Jeune Soldat.

Le temps «  café-croissant  » est presque trop court pour tous nous saluer et prendre des nouvelles des uns et des autres  ! Mais Hans Bruderer nous appelle déjà à ouvrir ce temps de culte avec un morceau de trombonne à coulisse. Puis c’est un parfum de bonne odeur qui envahit la maison de Lazarre, quand Marie fait couler le précieux liquide sur les pieds de notre Seigneur (texte de Jean 12). Avec une vidéo du Christ parcourant la ville de Jérusalem au milieu d’une foule qui applaudit et qui le loue, palmes en main, nous sommes maintenant en communion avec Jésus. C’est en chantant «  Hosanna au plus haut des cieux  » et «  Quand le peuple de Dieu se rassemble en ton nom … Jésus tu es là  !  » que nous aussi nous louons le chef de notre foi.

Engagement personnel Thierry Michaud, Evodie et Arielle Berner, eux, louent le Seigneur d’une manière toute particulière aujourd’hui puisqu’ils prennent un engagement de Jeune Soldat. Parents, parrains et marraines, amis et toute l’assemblée entourent de leur affection et de leurs prières ces trois enfants qui, courageusement, signent ce magnifique engagement qui commence par   : «   Je suis aimé de Dieu …  » Grand moment  ! Braham Teca et Rorisang Lengoasa témoignent eux aussi, à leur manière, par un rap musclé  : «  Je me souviens  ». La commissaire Françoise Beney-Braun, toujours joyeuse et passionnée pour son Seigneur, n’hésite pas à s’engager encore

Bienvenue à l’Armée du Salut Depuis le début de l’année, l’Armée du Salut gère le Foyer Hertihus, à Bülach. L’événement a été officiellement fêté le samedi 9 avril. Le Hertihus a accueilli de nombreux visiteurs. Une grande célébration a eu lieu à l’occasion de la transmission de l’établissement à l’Armée du Salut. Daniel Knöpfli, président de l’Association Hertihus, a exprimé sa gratitude pour la coopération avec l’Armée du Salut. Le Secrétaire en chef, le lt-colonel Allan Hofer, a souhaité la bienvenue au Hertihus dans l’offre de l’Armée du Salut.

Le Hertihus est une institution à Bülach. Il existe depuis 1910. Aujourd’hui, ce sont des hommes et des femmes qui ne peuvent pas gérer seul leur ménage qui y vivent. La coopérative Hertihus Bülach a dirigé l’institution jusqu’à fin 2015. Comme les exigences administratives deviennent de plus en plus conséquentes, la coopérative a cherché une nouvelle autorité administra-

Notre chère Divisionnaire, la major Sylvette Huguenin, qui nous fait le plaisir d’être parmi nous, prend en main le message  : «  Protester contre les inégalités dues au sexe  ». Sylvette nous rappelle que si, chez nous, nous sommes plutôt privilégiés par rapport à ce problème, il n’en n’est pas de même ailleurs  : pauvreté des femmes, mariages forcés, mutilations génitales, viol des femmes comme arme de guerre, mortalité au moment de la maternité, non accès à l’éducation, … Sylvette nous parle alors de ce Jésus révolutionnaire qui, bravant tous les codes de vie de son époque, loue l’attitude d’une Marie qui assiste à son enseignement, comme un homme, alors que sa place aurait dû être en cuisine  ! Elle nous rappelle aussi que c’est bien une femme qui, la première, fut témoin de sa résurrection et chargée d’aller apporter la bonne nouvelle aux disciples, en un temps où une femme ne pouvait en aucun cas être un «  témoin  », seul l’homme étant habilité à l’être. Mais, il faut bien le savoir  : dans le cœur de Dieu l’homme et la femme ont la même place  ! Soyons-en convaincus et œuvrons à notre modeste niveau. Il y a «  du boulot  » chez nous aussi, avec les violences conjugales, la pornographie, la prostitution, ... Hans Bruderer clôt cette riche célébration en nous préparant déjà, doucement, à Vendredi saint avec «  Sous le ciel ténébreux.  » Marianne Hefhaf

tive pour le Hertihus. Elle pense avoir trouvé le partenaire idéal avec l’Armée du Salut. Samedi, les visiteurs ont pu participer à des visites guidées des deux maisons et se servir au buffet de gâteaux. C’est avec confiance que Doris Haab, la directrice de l’institution, regarde vers l’avenir  : «  Le Hertihus est entre de bonnes mains avec l’Armée du Salut. Personnellement j’ai particulièrement apprécié de voir autant de visiteurs de l’Armée du Salut. On ressentait vraiment la communion. Et maintenant, j’en fais aussi partie.  » Nora Steiner dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

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Echos

«  Les Brésiliens me surnomment tourbillon  »

Photos  : MAD

Lucia Erni a reçu l’appel de Dieu pour le Brésil à l’âge de 12 ans et n’a plus jamais douté de cette vocation. Elle est missionnaire de l’Armée du Salut depuis plus de 20 ans.

Est-ce que vous arrivez à lâcher prise, quand quelqu’un est sur la mauvaise voie  ? L.  E.  : C’est difficile. Tu veux aider une personne et elle se fait arrêter par la police. Je connais souvent le contexte mais ne peux pas faire grand-chose. Beaucoup ont été négligés pendant leur enfance ou ont des parents alcooliques. Quels progrès observez-vous  ? L.  E.  : Beaucoup de jeunes gens ont réussi à terminer l’école ou leur formation. Une femme qui travaillait dans une boulangerie a suivi un cours d’informatique chez nous, parce que son chef avait introduit des ordinateurs et exigé qu’elle suive un cours. Elle a ainsi pu garder sa place. Qu’est-ce qui est typique des Brésiliens  ? L.  E.  : Les Brésiliens aiment bien manger et faire la fête. Ils peuvent encaisser beaucoup de défaites et vivre avec très peu d’argent. Ils ont malheureusement un grand problème de dettes. Et ils n’osent pas dire non. Au Brésil, si quelqu’un ne veut pas faire quelque chose, il dit «  oui  » mais ne le fait pas.

Lucia Erni porte sur son cœur les enfants de Prudente de Morais.

Parlez-nous de votre travail. Lucia Erni  : Je vis au Brésil depuis 1994. D’abord j’ai été à São Paulo et Campos de Jordão, puis comme officière de Poste à Carmo do Rio Claro, où j’ai également ouvert une crèche. Je suis à Prudente de Morais, depuis 10 ans maintenant. Qu’est-ce que vous faites exactement  ? L.  E.  : Je dirige un centre d’intégration familiale. Nous travaillons dans un quartier perdu de cette petite ville de 1 000 habitants. Nous proposons de l’aide aux devoirs pour les écoliers, des cours d’informatique, une école de foot, des leçons de ballet et de jazz et de la danse du ventre. Notre assistante sociale fait aussi des visites à domicile. Vous avez aussi un groupe d’action, pouvez-vous nous en parler  ? L.  E.  : Le groupe organise des manifestations de bienfaisance. Par exemple, une fête du printemps ou la fête des cerfs-volants. Les Brésiliens doivent pouvoir amener leurs idées.

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

Quels sont vos principaux défis  ? L.  E.  : Les finances  ! Les gens sont pauvres et ne peuvent pas beaucoup donner. Quand je suis arrivée, il n’y avait rien pour s’occuper de la population. Quand nous avons eu des problèmes de sécheresse, j’ai récolté des signatures pour que les autorités fassent quelque chose. Ensuite, nous avons lancé une association sociale. Avez-vous fait de mauvaises expériences  ? L.  E.  : Cette année, j’ai été agressée deux fois par des hommes armés, alors que je me trouvais seule chez moi. Cela ne me sort plus entièrement de la tête. Nous avons installé un système d’alarme. Qu’est-ce qui vous réjouit particulièrement  ? L.  E.  : Quand les parents assument leur responsabilité vis-à-vis de leur famille. C’est beau de voir des pères tout à coup assister aux entretiens de notre consultation familiale.

Avez-vous un cercle d’amis sur place  ? L.  E .  : Les Brésiliens sont des amis fidèles. J’essaie de me mettre à leur place. Ils me posent des questions, du style  : «  Comment vit-on en Suisse et qu’est-ce qu’on y mange  ?  » Ils me donnent aussi des surnoms, comme tourbillon ou fourmi, parce que je suis toujours en mouvement. Qu’est-ce qui vous a marquée, depuis que vous vivez au Brésil  ? L.  E.  : Aujourd’hui, les personnes sont le plus important pour moi. En Suisse, c’est souvent la richesse qui compte, au Brésil c’est la loyauté et la solidarité. Et le contact physique … Des accolades  ? L.  E.  : Exactement  ! D’abord, je me disais  : «  Ouïe, j’ai besoin d’air  !  » Mais je m’y suis habituée. Comment pouvons-nous vous soutenir depuis la Suisse  ? L.  E.  : Priez que nous puissions aimer les personnes et être des témoins. Priez aussi pour que nous soyons épargnés par la violence et pour que je reste humble. Questions  : Nora Steiner


Nouveau concept d’exploitation pour l’Armée du Salut brocante.ch Les filiales de l’Armée du Salut brocante.ch misent à nouveau sur une orientation « locale ». Pour les clients, cela signifie que ce qui est donné dans une filiale y est aussi revendu. Dans l’ensemble, à l’avenir, les gérants de filiales assumeront nettement plus de responsabilité pour leur site. A l’avenir, les collaborateurs de la brocante trieront les articles donnés directement dans la filiale. L’objectif est qu’ils réceptionnent la marchandise, qu’ils l’estiment dans un laps de temps très court et qu’ils l’exposent munie d’une étiquette avec le prix. Les processus seront adaptés en conséquence dans les filiales. Dans la filiale rénovée de Bienne, on a, par ailleurs, fait les premières expériences en la matière avec un concept, après que la réception de la marchandise, le tri et la caisse aient été réunis en un seul et même endroit (voir dialogue 12/2015). Un nouveau système de caisse appuie les gérants de site dans la constitution de l’assortiment. Ils peuvent de la sorte mieux

piloter leur exploitation. De la réception de la marchandise jusqu’à la vente, chaque filiale fonctionne quasiment comme un biotope. Chacun peut faire toutes les tâches Pour assumer la nouvelle responsabilité, chaque filiale a besoin d’une équipe restreinte constituée tant de spécialistes en grandes marchandises que de spécialistes en petites marchandises. Cette équipe dirige ensuite les autres collaborateurs, en particulier des personnes placées dans des programmes d’occupation et dans des emplois de niche ainsi que des bénévoles. Ils sont par ailleurs secondés par des civilistes. Comme, à l’avenir, les filiales trieront ellesmêmes leurs marchandises, le Dispo-

Transformer les résolutions en solutions

Photos  : Salvation Army IHQ

Du 14 au 24 mars, a eu lieu la 60e Conférence sur le statut de la femme à New York. 20 représentants de l’Armée du Salut, venant de 8 pays y ont participé. La major Christine Volet en faisait partie.

L’immense bâtiment des Nations Unies se dresse devant moi. Pendant quelques jours, je vais en franchir les portes pour découvrir des femmes et quelques hommes (?) qui se battent pour plus d’égalité et plus de respect envers les femmes et, avec elles, les enfants et les jeunes. C’est la 60e Conférence sur le statut de la femme  : deux semaines durant lesquelles les représentants des différents gouvernements, de différentes commissions et les activistes, ceux qui s’investissent concrètement sur le terrain, se rencontrent. Entre les plénières

Center de même que les centres de tri de St-Gall et de Wetzikon seront fermés de manière échelonnée (respectivement en novembre 2016, en décembre 2016 et en juin 2017). Le Département du personnel de l’Armée du Salut a proposé des plans sociaux conséquents pour les collaborateurs concernés et accompagne le processus. Les modifications se fondent sur une analyse externe que l’Armée du Salut brocante.ch avait mandatée l’été dernier. En se basant sur l’hypothèse que les clients (en particulier les clients réguliers) s’identifient fortement avec leur filiale locale, l’Armée du Salut brocante.ch mise, pour l’avenir, sur cette forme d’organisation décentralisée. Florina German

long des routes de l’exil, les femmes paient très souvent de leur corps chaque étape vers une liberté difficile à obtenir. Dans leur pays d’origine, elles sont condamnées à subir des sévices, à accepter des mariages forcés au lieu de vivre leur jeunesse ou de développer leurs compétences. Avec les enfants, elles sont la marchandise la plus convoitée, vendue jusque sur le web. Lors des guerres, elles sont violées, torturées, tuées, une façon d’humilier et de détruire son ennemi. L’ONU, depuis sa création, a développé quantité d’outils, clarifié les droits de l’homme et leurs applications, développé les droits des femmes et des enfants. Si bien des projets sont mis en place pour répondre aux besoins particuliers des femmes, j’ai aussi entendu les orateurs appeler à plus de cohérence dans le respect de ces droits. «  Le dialogue est là  », nous a dit Zainab Hawa Bangura*. «  Mais le défi, c’est de transformer nos résolutions en solutions  ». Dans notre pays, nos villes, nos Eglises et peut-être nos familles, aussi.

organisées par les différentes missions des Nations Unies et les débats organisés par les organisations non-gouvernementales, ce sont plus de 400 rencontres qui sont ouvertes. Nous sommes 20 représentants de l’Armée du Salut à y participer. Les thèmes sont nombreux  : la migration, les camps de Major Christine Volet, Responsable réfugiés, les zones de conflit, la prostitution, territoriale pour la justice sociale le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines, le trafic humain, le marché * Zainab Hawa Bangura est la représendu travail, l’éducation, le monde politique, tante spéciale de l’ONU chargée de la le domaine de la santé, ... Quasi partout, question des violences sexuelles comles femmes souffrent de discrimination. Le mises en période de conflit. dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

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Notabene

Consécrations / présentations d’enfants Arc Lémanique  : Lenny Zünd ; Orbe  : Naomi Moura, Elian Pellet, Olivia Waber ; Tramelan  : Maeva Lauber, Maya Meylan et Lucas Nater. Enrôlements de Jeunes Soldats Arc Lémanique  : Arielle et Evodie Berner, Danny et Loris Grin, Thierry Michaud ; Moutier  : Valentin Court ; Orbe  : Abigaël Dawans. Nominations dans le Cercle d’amis Fleurier  : Christine Feuvrier, Elisabeth Aebi ; Tramelan  : Joe Leiber. Enrôlement de Soldat Aigle  : Aline Barraud ; Fleurier  : Antoine Feuvrier. Confirmations Tramelan  : Jayne Combremont, Zoé Flückiger et Joe Leiber. Mariages Tramelan  : Eloïse Dufaux et Ismaël Lauber ; Yverdon-les-Bains  : Céline Haller et Yves Ravedoni. Nominations de collaborateurs Arc Lémanique  : Commissaire Françoise Braun-Beney (membre du CdP) ; Neuchâtel  : Marie-Christine Jacot (responsable du Club Amitié). Jubilés Sierre  : célébration des 10 ans d’activités du Poste, le 7 février 2016 ; Yverdon-les-Bains  : Noces d’or de Claude et Jocelyne Jaccard. Promotions à la Gloire du ciel Aigle  : Irène Béguelin, Thérèse Mariaux, Paul Sauge ; Arc Lémanique  : Rose Monnier, Anne Thierrin ; Neuchâtel  : Lt-Colonel Alfred Urwyler ; Les Ponts-deMartel  : Marie-Elise Stauffer-Huguenin ; Yverdon-les-Bains  : Emile Béguin.

Promotion à la gloire du Ciel La maman de la commissaire Jane Paone, la major Elizabeth Moir, a été rappelée par le Seigneur le 9 avril 2016. Nous souhaitons à la famille en deuil le réconfort et la paix que seul Dieu peut apporter.

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

Communication Nouvelle campagne Le Général André Cox rêve d’une Armée dont chaque membre, jeunes et vieux, s’engage à vivre et partager les valeurs du Royaume. A la suite du Congrès Boundless, des Campagnes de prière et de lecture de la Bible de l’Armée du Salut internationale, le Général lance une nouvelle campagne intitulée „The Whole World Mobilising” (le monde entier se mobilise) en 2017. Il a chargé la commissaire Rosalie Peddle de constituer une équipe pour organiser cette campagne et appelle tous les membres de l’Armée du Salut à les soutenir dans la prière.

Agenda Tournoi de football de la Bessonnaz, les 14 et 15 mai 2016, aux terrains d’Yverdon-les-Bains. Week-end dames actives, les 21 et 22 mai 2016, à Villarimboud (contact : mariette_streiff@armeedusalut.ch). Concert du Birmingham Citadel Band, lundi 30 mai 2016, 20h au Temple de Morges (Place de l’Eglise 2). WOW le 4 juin 2016, à St. Chrischona, Bâle. Concert du Josué-Brass, le 5 juin 2016 à 17h, au Poste d’Aigle (Avenue du Chamossaire 8). Rencontre famille et sport, les 25 et 26 juin 2016, au Centre sportif Grien, Lyss. Vacances pour les + 60, du 25 juin au 2 juillet 2016, à Charmey (contact  : mariette_streiff@armeedusalut.ch). Camp d’enfants (7 à 13 ans), du 4 au 15 juillet 2016, aux Rasses. Infos et inscriptions sur salvy.ch (délai  : 19 juin 2016). Camp des Teens (13 à 17 ans), du 4 au 15 juillet 2016, à Charmey. Infos et inscriptions sur salvy.ch (délai  : 19 juin 2016). Kids Games (pour les 7 à 13 ans), du 7 au 13 août, dans toute la Suisse romande www.kidsgames.ch. Camp de sports (dès 18 ans), du 15 au 19 août, à Neuchâtel. Infos et inscriptions sur salvy.ch (délai  : 19 juin 2016).

Promotion à la gloire du Ciel

Major Fanny FuhrerMeier

Bild: zVg

Nouvelles des Postes

Fanny Meier est née le 13 octobre 1923, à Glattfelden. Comme la famille était pauvre, elle travaille dans l’usine de textile locale après sa scolarité. Dans ces temps difficiles, Fanny trouve un refuge en Dieu et à l’Armée du Salut. Après quatre ans, grâce à l’intervention des officiers de Poste, Fanny trouve une place de travail dans une maison en Suisse romande et y apprend le français. Après une visite dans une clinique psychiatrique, Fanny Meier opte pour une formation d’infirmière en psychiatrie. Son travail quotidien fait sa joie. Fanny s’est sentie appelée à l’Armée du Salut. Elle effectue son Ecole d’officier en 1947-48. Après trois ans de service dans les Postes, mais aussi de travail social, en Suisse alémanique et romande, elle épouse Fritz Fuhrer. Ils ont eu cinq enfants  : Christian, Susanne, Beat, Kathrin et Roland. Ensemble, ils ont dirigé plusieurs Postes et finalement, la Maison pour hommes de Vevey. Après sept ans, Fanny et Fritz Fuhrer retournent en Suisse alémanique et y dirigent divers Postes. Ils sont ensuite responsables du Foyer pour enfants «  Sunnemätteli  » à Bäretswil. Des raisons de santé poussent Fritz Fuhrer à prendre une retraite anticipée à 63 ans. Fanny Fuher sert au Foyer pour enfants jusqu’à ses 68 ans. Le couple passe sa retraite, à Winterthour. Le 25 mars 1995, Fritz Fuhrer rejoint son Sauveur suite à une maladie. Fanny Fuhrer est reconnaissante pour sa famille qui la choie. Durant ses dernières années de vie, la major Fuhrer a beaucoup souffert de la perte de sa fille aînée, Susanne. Bien que la major devenait de plus en plus faible, elle a pu vivre de manière autonome jusqu’à la fin de sa vie. Elle a été rappelée auprès de son Seigneur le 22 mars 2016. La Rédaction


Agenda des Chefs Les commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux  : 20 mai  : Rencontre des officiers retraités du Jura au Poste de Neuchâtel 23 et 24 mai  : Conférence des objectifs annuels 2016, Waldegg 29 mai  : Culte au Poste de l’Arc Lémanique 30 mai  : Excursion avec l’International Fellowship Week 3 juin  : Journée des Alliances au Centre de formation à Bâle 4 juin  : WOW, St. Chrischona, Bâle 5 juin  : Culte de clôture au Centre de formation à Bâle 6 juin  : Jubilé à l’Hôtel Bel’Espérance, Genève 10 juin  : Rencontre du Conseil stratégique au QG, Berne 20 juin  : Inspection à la Division Ost 29 juin  : Inspection à la Division Romande 11 au 15 juillet  : Visite au Malawi (seulement le commissaire Massimo Paone) Les lts-colonels Allan Hofer, Secrétaire en chef et Fiona Hofer, Secrétaire territoriale Société  &  Famille  : 23 et 24 mai  : Conférence des objectifs annuels 2016, Waldegg 29 mai  : Culte International Fellowship Week à Interlaken 3 juin  : Journée des Alliances au Centre de formation à Bâle 4 juin  : WOW, St. Chrischona, Bâle 5 juin  : Culte de clôture au Centre de formation à Bâle 6 juin  : Jubilé à l’Hôtel Bel’Espérance, Genève 10 juin  : Rencontre du Conseil stratégique au QG, Berne 25 juin  : Ouverture de la Rencontre famille et sport à Lyss

Cours ouverts à tous Introduction aux livres bibliques, Ancien et Nouveau Testament  : divers enseignants, de septembre 2016 à juin 2017, au Poste de l’Arc Lémanique, site de Morges Centre de formation : Inscriptions auprès de Evelyne Rothacher, 024 466 95 73 ou evelyne_rothacher@armeedusalut.ch, ads-centredeformation.ch.

Félicitations 90 ans 2 juillet  : Major Samuel Breiter, HueberRebgarten 16, 8590 Romanshorn 80 ans 11 juin  : Major Annemarie Stutz, Tanneggweg 10, 3604 Thoune 14 juillet  : Major Daniel Roth, Chemin de Vervas 8, 2520 La Neuveville 75 ans 26 mai  : Major Alice Fuhrer, Stiegelschwandstrasse 23, 3715 Adelboden 1er juin  : Capitaine auxiliaire Maja Zoetaert, Ruelle Totomme 7, 7370 Petit Dour 16 juillet  : Major Elisabeth Frei, Unterdorfstrasse 2, 3072 Ostermundigen Noces d’or 25 juin  : Majors Neil et Liselotte Bannister, Neptunstrasse 31, 8032 Zurich

Mutations nationales Au 1er mai 2016 La major Agnès Wahli est passée de la direction de l’Accueil de Nuit à la direction des Institutions sociales romandes. Au 1er juillet 2016 La major Joan Münch, à l’étranger, deviendra coordinatrice territoriale (QGT) de la Mission intégrée, dès le 1er juillet 2016. La capitaine auxiliaire Anne-Catherine Dorthe, QGD romand, reprendra la direction du Poste d’Yverdon-les-Bains. Elle s’occupe également de l’aumônerie à La Résidence et au Foyer féminin de Lausanne, depuis le 1er janvier 2016.

Mutations internationales L’Armée du Salut en Australie Dès le 1er janvier 2019, l’Armée du Salut en Australie ne formera plus deux, mais un seul Territoire. Le processus complexe de réunir ces deux immenses Territoires débutera le 1er juin 2016, lorsqu’un Commandant national sera nommé pour guider ces changements. Début 2017, un Secrétaire en chef national sera nommé pour le soutenir. Au 1er juin 2016 Les commissaires Floyd et Tracey Tidd deviendront responsables nationaux de l’Armée du Salut en Australie, le commissaire Floyd Tidd comme Commandant national et la commissaire Tracey Tidd comme Présidente nationale des Ministères Féminins (MF). Les colonels Mark et Julie Campbell deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire de l’Australie Est. La colonelle Julie Campbell continuera son service de Directrice de la formation jusqu’à fin 2016. Ils remplaceront les commissaires James et Jan Condon, qui se retireront du service actif. Les colonels Graeme et Karyn Rigley deviendront responsables du Territoire de l’Australie Sud, le colonel Graeme Rigley comme Secrétaire en chef et la colonelle Karyn Rigley continuera son service de Secrétaire territoriale des MF. Au 1er août 2016 La commissaire Vinece Chigariro deviendra Commandante territoriale et Présidente territoriale des MF pour le Territoire de l’Ouganda.

La major Hedy Brenner, Service des prisons, en reprendra la direction.

Les colonels Benjamin et Grace Mnyampi sont mutés au Quartier Général international, le colonel Benjamin Mnyampi comme Secrétaire international pour l’Afrique et la colonelle Grace Mnyampi comme Secrétaire des MF pour la Zone Afrique, avec promotion au grade de commissaire.

Au 1er octobre 2016 Le sergent Laurent Demarchi, à la direction du Poste de Vevey, deviendra assistant au Poste d’Yverdon-les-Bains.

Les lts-colonels Nahashon et Zipporah Njiru deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Ghana.

François Crottaz, à la direction du Poste de Vevey, deviendra collaborateur au Poste de l’Arc Lémanique et au Bureau social de Renens.

Les lts-colonels Samuel et Philomina Oklah deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Kenya Est.

Les lieutenants Nathalie et Nicolas Riard, assistants au Poste de Sierre, en reprendront la direction.

dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

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Maintenir le dialogue

Changement de cap avec antécédants

Après moi ... Je ne suis pas Elie  ! Ni prophète de formation. Mais je comprends bien Ce qui l’inquiétait quant à sa succession. Je sais. C’est nécessaire … Et ce n’est pas un saint effacement … Il faut parler de vocation  : j’y ai tout intérêt Puisqu’il faudra me remplacer. Mais quand je vois tous ces prodiges De jouvence qui poussent derrière, Ces soucis sont-ils nécessaires  ? Je me prends trop au sérieux  ! Je suis nul de m’en faire, Je vois déjà la sève qui monte  : Ici, d’autres qualités ; et là, plus de sagesse … Du bien meilleur matériau que moi  !

General John Gowans (†)

Parallèlement à mon travail pour l’Armée du Salut, je rédige actuellement mon travail de Master pour terminer mes études. Peutêtre que Dieu pourra, à un moment donné, mettre à profit mes diplômes au sein de l’Armée du Salut  ! Timothée Zünd

Dans le prochain «  dialogue  »

Magazine des donateurs

Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction) Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

Le mois prochain, il n’y aura pas de dialogue, mais vous recevrez, à la place, le Magazine édité par le Fundraising à destination des donateurs. Ce magazine donne un aperçu des activités sociales dans les Postes et les Institutions de l’Armée du Salut. La Rédaction

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dialogue · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2016

Impressum Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Photo  : Ruben Ung

Dialoguer avec Dieu

JAB

J’ai pris une pause en voyageant en Thaïlande et en Chine. Durant cette période, Dieu m’a donné beaucoup d’amour pour les personnes d’autres cultures et a commencé à me transformer. Rétrospectivement, je pense que Dieu préparait mon

cœur depuis des années à répondre à son appel pour le ministère à plein temps. Un jour, j’en ai eu la certitude. Je me suis alors senti libéré  : je pouvais remettre ma vie entre les mains de Dieu, en sachant qu’il veut le meilleur pour moi. 3001 Berne

Enfant, je voulais devenir officier de l’Armée du Salut. A l’âge de 15 ans, je me suis détourné de Dieu et, par la suite, j’ai commencé une formation de psychothérapeute en Angleterre. Durant mes études, j’ai ressenti la présence de Dieu d’une manière saisissante. J’ai réalisé que je ne pourrai pas être heureux sans lui, qu’elle que soit l’ampleur de ma réussite professionnelle.

Photo  : MAD

Au lieu de suivre une carrière de psychothérapeute, Timothée Zünd se prépare en Angleterre à suivre la formation qui lui permettra de devenir officier de l’Armée du Salut.

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

« [...] que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu.  » 1 Pierre 4  : 10


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