Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.
Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
« Je n’ai jamais craint pour ma sécurité » Inondations au Pakistan En été 2010, près de 20 millions de personnes ont été touchées par l’inondation du siècle. L’Armée du Salut, présente depuis 125 ans au Pakistan, s’est engagée dans l’aide d’urgence et dans les projets d’aide à long terme. Anaël Jambers suit un projet financé par l’Armée du Salut Suisse. Elle rend compte de sa dernière visite de projet au Pakistan.
conseils villageois du début à la fin. Cela constitue la garantie que seuls, les projets sensés pour la population locale soient mis en œuvre. Les projets sont très variés : cela va du remplacement du bétail jusqu’aux méthodes d’amélioration de la qualité de l’eau du village, en passant par des cours d’apiculture, des cours de broderie destinés aux femmes et des cours de conduite destinés aux hommes. La prévention des conséquences de catastrophes futures constitue également l’une des priorités du programme.
Voilà déjà une année et demie que les inondations ont envahi le Pakistan. Comment se présente la situation des personnes sur place ?
Tu es partie au Pakistan pour l’Armée du Salut Suisse. Quelle était ta tâche ?
Anaël Jambers : Dans certaines régions du Pakistan, il y a de nouveau eu des inondations l’été passé. A cette occasion, plus de 5 millions de personnes ont été touchées. Dans les autres régions, une année et demie après l’inondation de 2010, la vie s’est normalisée dans une large mesure et les habitants ont repris leur train-train quotidien. Beaucoup de familles d’agriculteurs ont cependant accumulé de lourdes dettes, car elles ont perdu leurs récoltes lors des inondations et ont ensuite dû emprunter de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants. Il y a encore beaucoup de personnes qui vivent sous tente ou chez des proches, souvent dans des conditions indignes.
J’ai représenté l’Armée du Salut Suisse sur le terrain, visité tous les villages et projets. J’ai aussi encouragé et soutenu les officiers de l’Armée du Salut locale. De nombreux officiers ont d’abord dû apprendre les principes de base du projet et comprendre leur rôle.
L’Armée du Salut Suisse finance un programme d’aide dans différents villages du Pakistan qui ont été touchés par les inondations. En quoi ce programme consiste-t-il ? Dans chaque village, l’Armée du Salut a mis sur pied un conseil villageois. Celui-ci élabore les projets nécessaires avec les officiers de l’Armée du Salut locale. Ce faisant, la mise en œuvre des projets incombe aux villages et aux
Comment as-tu perçu le pays et ses habitants ? D’une part, le Pakistan est un pays merveilleux aux multiples facettes ; il est très grand et de nombreuses langues et cultures s’y côtoient. D’autre part, il est marqué par la pauvreté et la peur. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la formation et, de ce fait, n’ont aucune perspective de sécurité financière. La liberté de mouvement des femmes est souvent très restreinte. La responsabilité économique et sociale de la famille repose sur les hommes, qui souffrent énormément lorsqu’ils ne parviennent plus à l’assumer. Malgré les circonstances difficiles, les gens ont un sens de l’humour prononcé. J’ai aussi ressenti une grande convivialité.
N’as-tu jamais craint pour ta sécurité lors de tes déplacements ? Non, je n’ai jamais craint pour ma sécurité, pour la bonne raison que les membres de l’Armée du Salut pakistanaise étaient très soucieux de ma sécurité. Cependant, j’ai également dû adapter mon comportement. Je ne pouvais par exemple pas me promener seule dans la rue. Les autochtones connaissent parfaitement la situation et ils se comportent de manière très responsable face aux dangers. Y a-t-il une expérience qui t’ait particulièrement marquée ? Nous avons visité un village du Punjab qui avait reçu quelques vaches de l’Armée du Salut. Nous y avons rencontré un couple de personnes âgées aveugles. Comme ils ne possèdent pas de maison, ces gens dorment toute l’année sur des nattes de paille disposées au milieu du village. L’épouse d’un neveu leur apporte quotidiennement un repas. Bien qu'étant parmi les plus pauvres du village, ils n’ont pas reçu de vache, n’étant pas en mesure de s’en occuper. Le conseil a toutefois décidé que toutes les familles possédant une vache donnée par l’Armée du Salut devaient approvisionner ce couple en lait. C’est ainsi que ce dernier reçoit quotidiennement sa ration de lait. Lorsque nous avons demandé comment le conseil villageois était parvenu à cette idée, un homme a répondu que l’officier de l’Armée du Salut locale leur avait appris à s’occuper les uns des autres. Le village étant une communauté, les gens doivent s’entraider. Ce fut une expérience belle et encourageante. Interview : Thomas Martin
Rencontre avec des femmes dans un village affecté par le désastre.
Les conséquences des inondations sont toujours encore visibles.
Beaucoup de personnes vivent encore dans des logements provisoires.
Anaël Jambers visite un camp d'urgence.
En route sous protection policière.
Entretiens avec les représentants d'une communauté villageoise.
Visite d'une région affectée par les inondations.
Reconstruction et aide à long terme Séisme en Haïti Après avoir principalement apporté de l’aide d’urgence dans les mois qui ont suivi le séisme, l’Armée du Salut a pu aborder, dans une deuxième phase, des projets de plus grande envergure et à plus long terme. De longues périodes de clarification et d’approbation ont été nécessaires afin de pouvoir mettre en œuvre ces projets dans un contexte comme celui de Haïti après le séisme. Ces phases se sont déroulées non seulement au sein de l’Armée du Salut, mais aussi avec des spécialistes externes, les autorités, les donateurs et d’autres organisations. Depuis, beaucoup de ces processus ont pu être achevés et les projets ont pu démarrer. Les projets à long terme suivants sont actuellement mis en œuvre : Nouvelles constructions à Port-au-Prince Le nouveau « Collège Verena », construit sur le terrain « Delmas 2 » et occupé par l’Armée du Salut à Port-au-Prince, comprend des bâtiments séparés (jardin d’enfants, école primaire et école secondaire) qui accueilleront environ 1500 élèves, une cafétéria, un terrain de sport, un nouveau bâtiment pour le Poste (église), une nouvelle clinique ainsi qu’un bâtiment pour les programmes sociaux et l’aide sociale. Le séisme a tellement endommagé les bâtiments existants qu’il était impossible de continuer à les utiliser.
Reconstruction des écoles de l’Armée du Salut
Formation en matière de développement rural
Lors du séisme, environ 24 écoles de l’Armée du Salut, situées à l’extérieur de Port-au-Prince, ont été endommagées. Une grande partie de ces écoles sont en cours de réparation et continueront à offrir aux enfants une formation dans un lieu sûr. Toutes les écoles touchées devraient être réparées ou reconstruites d’ici la fin 2014. Les travaux de rénovation des premières écoles sont déjà terminés.
Les officiers de l’Armée du Salut et les autorités de certains villages et communes sont formés pour identifier les problèmes que rencontrent leurs régions, les résoudre avec leurs propres ressources et forces et mettre en œuvre des projets adaptés avec des équipes locales.
Une nouvelle équipe a été spécialement formée pour entretenir convenablement les écoles rénovées à l’avenir. Les membres de l’équipe (tous des Haïtiens) sont maintenant à même de procéder tant à de petites qu’à de grandes réparations. La main d’œuvre locale s’en trouve ainsi renforcée. Soutien psychosocial apporté aux enfants et aux jeunes L’objectif de ce programme est d’offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui souffrent de traumatismes suite au séisme. Dans huit des régions touchées par le tremblement de terre, quelque 1000 enfants et jeunes se rencontrent trois fois par semaine pour participer à des activités créatives, sociales et pédagogiques. De plus, des Haïtiens reçoivent une formation afin de pouvoir réagir aux besoins sociaux et psychiques dans leur environnement social.
Soutien global aux familles L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme. Le programme comprend les quatre domaines suivants : logements permanents, soutien en matière de subsistance, formation professionnelle et agriculture. Le programme commencera en 2012 et aidera les familles pauvres à subvenir à nouveau à leurs propres besoins. Beaucoup de ces programmes visent à soutenir la population locale et à l’encourager à l’indépendance. La reconstruction des écoles de l’Armée du Salut et le programme concernant le soutien psychosocial aux enfants et aux jeunes sont soutenus et supervisés par l’Armée du Salut Suisse. Les autres programmes sont soutenus par d’autres Territoires de l’Armée du Salut.
Plan de construction pour les nouveaux bâtiments à Delmas 2.
Enseignement dans les locaux provisoires.
Démolition des bâtiments endommagés de l'Armée du Salut à Port-au-Prince.
Rénovation d'écoles: des ouvriers haïtiens reçoivent une formation dans les domaines de la rénovation et de la maintenance des bâtiments.
Les premières écoles ont été rénovées.
L’Armée du Salut en Haïti offre un soutien à long terme aux familles touchées par le séisme.
Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement En tant qu’Armée du Salut disposant d’un uniforme reconnaissable, d’une structure de direction claire, prônant une approche globale de l’aide et présente dans le monde entier (nous sommes aujourd’hui actifs dans 125 pays), nous devrions à l’avenir pouvoir utiliser encore davantage nos forces dans le domaine de l’aide d’urgence. De par sa structure militaire, l’Armée du Salut est spécialement adaptée à l’aide d’urgence en cas de catastrophe. Sur le plan international, tous les services d’aide en cas de catastrophe sont organisés sur le modèle militaire, car dans de telles situations, on ne peut pas tergiverser, il faut agir tout de suite. Les personnes qui se retrouvent dans une situation de détresse ont besoin, immédiatement après la catastrophe, d’instructions claires et d’aide concrète. De même, le réconfort, l’attention et l’espoir sont des éléments essentiels de l’aide après de grandes catastrophes. Vous avez certainement vu les affiches de la campagne de Noël 2011 de l’Armée du Salut. Elles montrent que le destin d’un individu qui va bien aujourd’hui, peut entièrement basculer en quelques jours. C’est exactement ce qui se passe lors de catastrophes. Dans de telles situations cependant, c’est un nombre particulièrement important de personnes qui sont touchées en une seule fois.
Editorial
Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
www.armeedusalut.ch/mission Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@swi.salvationarmy.org Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas Martin archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
Aide d’urgence
Impressum L’Armée du Salut participe, en coopération avec d’autres organisations et avec les autorités, à d’autres activités d’aide humanitaire. Une autre priorité est la lutte contre la famine. L’Armée du Salut met de la nourriture à disposition des élèves de 19 écoles primaires de la région de Turkana. Elle a par ailleurs commencé un programme d’alimentation consistant à fournir des produits alimentaires pour un mois à des familles et à des personnes âgées fortement touchées. L’Armée du Salut est principalement active au Kenya. La mise à disposition d’eau pour les habitants de quelques-uns des villages touchés par la sécheresse constitue l’une des priorités. L’eau est amenée dans les villages par véhicules, puis stockée dans des citernes mobiles. En outre, des puits de forage sont prévus à certains endroits ou sont déjà en train d’être creusés.
Sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique Jusqu’à maintenant, dans plusieurs villes du nord du Japon, l’Armée du Salut a distribué plus de 15'000 repas, des dizaines de milliers de bouteilles d’eau et 40'000 couvertures aux sinistrés. Elle a également mis 3'500 draps de lit et 2'100 ventilateurs à disposition de personnes installées dans des logements provisoires, donné 300 vélos à des écoliers et soutenu des pêcheurs d’Onagawa en leur offrant 30 bateaux de pêche et 560 vêtements imperméables. Après le séisme de mars 2011 et le tsunami qui a suivi, l’Armée du Salut a apporté de l’aide d’urgence, en priorité aux communes et aux régions peu prises en compte par le gouvernement et les autres organisations humanitaires. L’équipe du Service international d’aide en cas de catastrophe prépare d’autres projets d’aide à plus long terme en collaboration avec l’Armée du Salut japonaise.
Séisme et tsunami au Japon
Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 12 – jan. 2012
International Emergency Service
Service international d’aide en cas de catastrophe
L’élément primordial dans nos mesures d’aide est de secourir rapidement les personnes dans leur situation de détresse présente. Nous cherchons toutefois aussi toujours des moyens pour affaiblir les effets de catastrophes futures avec les ressources qui ont déjà fait leurs preuves. Par exemple, l’approvisionnement en eau que nous avons mis en place dans l’est du Kenya servira encore pendant des années aux habitants de cette région.
Nous sommes une équipe de quatre personnes et opérons à partir du Quartier Général international à Londres. A la demande de l’Armée du Salut locale, nous envoyons des membres de l’équipe dans la région en crise afin d’évaluer la situation. Ensuite, nous élaborons des mesures d’aide d’urgence avec les collaborateurs locaux de l’Armée du Salut. Ces mesures doivent correspondre aux besoins des personnes touchées ainsi qu’aux possibilités et ressources de l’Armée du Salut locale. Si nécessaire, nous envoyons davantage de personnel qualifié dans la région en crise afin de soutenir l’Armée du Salut locale lors de la mise en œuvre des mesures.
Très souvent, nous ne sommes qu’une organisation parmi de nombreuses autres organisations qui réagissent à une situation d’urgence. C’est pourquoi le Service international d’aide en cas de catastrophe est également impliqué dans la coordination avec d’autres organisations. Outre les quatre employés à plein temps au Quartier Général international à Londres, des centaines de collaborateurs qualifiés sont à notre disposition dans le monde entier et peuvent être envoyés dans une région en crise en cas de besoin.
En cas de catastrophe, l’Armée du Salut locale – de quelque région que ce soit – ne dispose souvent pas des ressources et du savoir-faire nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées. Dans ces situations, c’est nous, membres du Service international d’aide en cas de catastrophe, qui intervenons afin de soutenir l’Armée du Salut locale. Ce service existe depuis 1996 et a pour objectifs, d’une part, de soutenir l’Armée du Salut locale en cas de catastrophe majeure et de situations d’urgence complexes et, d’autre part, de coordonner l’aide internationale de l’Armée du Salut.
Les mesures concernées varient considérablement en fonction des circonstances. Elles vont de la distribution à court terme de biens ménagers ou de nourriture à la mise à disposition de logements temporaires ou d’approvisionnement en eau ou en nourriture sur une période plus longue. Ce sont les besoins et les ressources qui déterminent toutes les mesures.
Séisme en Haïti, inondations au Pakistan ou famine en Afrique. L’Armée du Salut est sur place en cas de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires et apporte de l’aide d’urgence. Le major Drew Ruthven est le coordinateur du Service international d’aide en cas de catastrophe. Il rend compte du travail de l’Armée du Salut dans les situations de crise.
Kenya : aide alimentaire pour les familles.
Kenya : mise à disposition d'eau pour les victimes de la sécheresse.
Dans la mesure du possible, nous souhaitons dépenser l’argent dont nous disposons dans le pays où nous offrons une aide d’urgence. Ce principe aide à favoriser
Japon : aide d'urgence après le séisme et le tsunami.
Haïti : les victimes du séisme font la queue en attendant de l'eau et de la nourriture.
la relance de l’économie locale. C’est souvent le moyen le plus efficace et le plus économique d’aider les personnes. Par exemple, après le séisme et le tsunami au Japon, nous avons fait construire 30 bateaux de pêche pour les pêcheurs touchés. Ils ont été commandés dans une usine qui avait elle-même été affectée par le tsunami. Par cette commande, nous avons contribué à ce que cette usine soit rouverte et à ce que les employés puissent continuer à travailler. Dans le cadre des projets d’aide d’urgence, il est important qu’un compterendu continu soit transmis afin d’informer les donateurs – généralement d’autres Territoires de l’Armée du Salut et leurs donateurs – des mesures entreprises. En 2011, nous étions surtout actifs au Japon et dans l’est de l’Afrique. Mais nous avons aussi aidé l’Armée du Salut locale à offrir de l’aide sur place aux personnes touchées par des catastrophes de plus petite ampleur, par exemple au Nigeria, au Brésil, en Inde, au Libéria et dans d’autres pays. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les moyens financiers qui continuent d’être mis à disposition de l’Armée du Salut pour l’aide d’urgence internationale. Nous faisons tout pour que cet argent soit utilisé de manière efficace et avec sagesse : il doit permettre d’aider les personnes de la meilleure manière possible. Major Drew Ruthven
Pakistan : tentes et colis d'urgence pour les victimes des inondations.
Pakistan : le major Drew Ruthven en conversation avec les victimes des inondations.