Ce produit est imprimé climatiquement neutre sur papier FSC-Sources mixtes.
mission.armeedusalut.ch Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@armeedusalut.ch Thomas Martin, Jacques Miaglia, Fernanda Hofer archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
ESPOIR
HOPE HOFFNUNG
Impressum Des dons sont possibles sur le compte postal 30-6709-1 ou sous armeedusalut.ch
L’Armée du Salut est active sur place. Aidez à aider ! Jacques Miaglia, responsable Mission & Développement La fatalité peut être vaincue. L’espoir d’un changement vers un monde équitable et juste n’est pas une illusion ! Continuons dans notre effort à œuvrer pour un monde plus solidaire. C’est un privilège pour l’Armée du Salut, au travers de Mission & Développement, de faire partie de ce mouvement d’espoir et nous sommes très reconnaissants envers les partenaires du Sud, les personnes qui se mobilisent dans la communauté en Suisse et toutes les personnes qui financent notre travail. A tous les niveaux, que l’on soit donateur, animateur de projet ou acteur de son propre développement, l’espoir du changement nous fédère et nous fait avancer dans la même direction. Il est rendu possible grâce à l’engagement de chacun à collaborer à un projet commun, ce qui nécessite un climat de confiance partagée. Les exemples contenus dans cette newsletter démontrent que cet espoir de changement est partagé, vécu et donc réaliste. Le changement en vue d’un avenir meilleur est envisageable. L’espoir que le changement vers un avenir meilleur est possible, nous garde motivés et concentrés sur nos objectifs. Cependant, il ne s’agit pas seulement d’un objectif ou d’une vision !
Editorial
Philippines
Jordanie
L’Armée du Salut vient en aide aux victimes du cyclone
L’Armée du Salut prend en charge les réfugiés syriens
Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
Foi en action
Aide d'urgence
Newsletter de Mission & Développement N° 16 – déc. 2013
Stephan Knecht est responsable du Poste d’Amriswil. Chaque année, le Poste organise un marché aux puces destiné aux enfants, lors duquel ces derniers ont l’occasion de vendre leurs anciens jouets. Lors de ce marché aux puces, à l’un des stands, il est possible d’acheter des gâteaux, des glaces et des boissons. La recette de ce stand va, chaque année, à un projet pour enfants de Mission & Développement de l’Armée du Salut.
De nombreuses personnes en Suisse soutiennent le travail de Mission & Développement, que ce soit financièrement, par la prière ou un engagement personnel. Faites donc la connaissance de certaines de ces personnes et découvrez leur motivation.
Marché aux puces
Mission & Développement vous dit « merci ».
Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
Désirez-vous organiser une manifestation de bienfaisance en faveur d’un de nos projets ? Souhaitez-vous du matériel informatif concernant un de nos projets ? Prenez contact avec nous. Team Mission & Développement mission@armeedusalut.ch 031 388 06 04
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L’Armée du Salut est active sur place. Aidez à aider ! Jacques Miaglia, responsable Mission & Développement La fatalité peut être vaincue. L’espoir d’un changement vers un monde équitable et juste n’est pas une illusion ! Continuons dans notre effort à œuvrer pour un monde plus solidaire. C’est un privilège pour l’Armée du Salut, au travers de Mission & Développement, de faire partie de ce mouvement d’espoir et nous sommes très reconnaissants envers les partenaires du Sud, les personnes qui se mobilisent dans la communauté en Suisse et toutes les personnes qui financent notre travail. A tous les niveaux, que l’on soit donateur, animateur de projet ou acteur de son propre développement, l’espoir du changement nous fédère et nous fait avancer dans la même direction. Il est rendu possible grâce à l’engagement de chacun à collaborer à un projet commun, ce qui nécessite un climat de confiance partagée. Les exemples contenus dans cette newsletter démontrent que cet espoir de changement est partagé, vécu et donc réaliste. Le changement en vue d’un avenir meilleur est envisageable. L’espoir que le changement vers un avenir meilleur est possible, nous garde motivés et concentrés sur nos objectifs. Cependant, il ne s’agit pas seulement d’un objectif ou d’une vision !
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Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
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Stephan Knecht est responsable du Poste d’Amriswil. Chaque année, le Poste organise un marché aux puces destiné aux enfants, lors duquel ces derniers ont l’occasion de vendre leurs anciens jouets. Lors de ce marché aux puces, à l’un des stands, il est possible d’acheter des gâteaux, des glaces et des boissons. La recette de ce stand va, chaque année, à un projet pour enfants de Mission & Développement de l’Armée du Salut.
De nombreuses personnes en Suisse soutiennent le travail de Mission & Développement, que ce soit financièrement, par la prière ou un engagement personnel. Faites donc la connaissance de certaines de ces personnes et découvrez leur motivation.
Marché aux puces
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Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
Désirez-vous organiser une manifestation de bienfaisance en faveur d’un de nos projets ? Souhaitez-vous du matériel informatif concernant un de nos projets ? Prenez contact avec nous. Team Mission & Développement mission@armeedusalut.ch 031 388 06 04
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En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
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Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
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En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
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Stephan Knecht est responsable du Poste d’Amriswil. Chaque année, le Poste organise un marché aux puces destiné aux enfants, lors duquel ces derniers ont l’occasion de vendre leurs anciens jouets. Lors de ce marché aux puces, à l’un des stands, il est possible d’acheter des gâteaux, des glaces et des boissons. La recette de ce stand va, chaque année, à un projet pour enfants de Mission & Développement de l’Armée du Salut.
Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
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En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
L’Armée du Salut prend en charge les réfugiés syriens
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De nombreuses personnes en Suisse soutiennent le travail de Mission & Développement, que ce soit financièrement, par la prière ou un engagement personnel. Faites donc la connaissance de certaines de ces personnes et découvrez leur motivation.
Stephan Knecht est responsable du Poste d’Amriswil. Chaque année, le Poste organise un marché aux puces destiné aux enfants, lors duquel ces derniers ont l’occasion de vendre leurs anciens jouets. Lors de ce marché aux puces, à l’un des stands, il est possible d’acheter des gâteaux, des glaces et des boissons. La recette de ce stand va, chaque année, à un projet pour enfants de Mission & Développement de l’Armée du Salut.
Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
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Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
Les cours portent leurs fruits Dans une petite classe de Balan, Haïti, une vingtaine d’adultes sont assis sur des bancs bien inconfortables pour eux. Alors que leurs enfants participent aux activités d’un autre programme, les parents assistent à la troisième leçon d’une série d’enseignements sur le thème « être parents ». L’animateur commence par donner la possibilité aux participants de partager ce qu’ils ont vécu depuis la dernière rencontre. Un père se lève, très ému : « J’ai agi avec mes enfants de la même façon que mes parents avec moi ; j’étais sévère, je les battais et je pensais que leur respect allait avec la peur. Mais depuis 2 semaines, je mets en pratique ce que j’ai appris ici ; je sais que mon rôle est de les aimer, de les protéger et de les aider à grandir. J’essaie de gérer mes émotions avec sagesse et je leur montre mon affection, je les écoute. Déjà maintenant, je réalise que je n’ai pas besoin de les frapper ; l’ambiance à la maison change. Je ne savais pas qu’on pouvait éduquer ses enfants ainsi. Si seulement j’avais appris ces choses avant ! »
Dans la classe d’à côté, c’est l’animatrice qui m’apprend qu’elle n’entend plus autant de disputes et de coups dans son voisinage : les cours portent leurs fruits. Cette initiative découle des rencontres régulières que l’équipe du projet « Yon koté ti moun aprann ak kè kontan » (ici l’enfant apprend avec un cœur content) a menées pour les parents. Très vite, ceux-ci ont exprimé le désir d’apprendre, comme leurs enfants, à gérer leur vie, leurs relations de manière appropriée. De plus, grâce à l’écoute des responsables, ils ont commencé à reconnaître leurs besoins : comment discipliner nos enfants en les respectant, comment les protéger des dangers, comment les aider. Les thèmes de cette série de cours ont été collectés auprès de quelque 300 parents. Ensuite, un choix a été fait et un nombre de séances défini. Six leçons sont préparées avec, comme objectifs, d’épauler les parents et de diminuer la violence dans les foyers. Notre donateur, ICCO Kerk in Actie, a été d’accord de nous soutenir
et nous avons commencé à former les facilitateurs. Nous pensions atteindre 500 parents. Mais l’intérêt a été si grand que ce sont près de 1000 parents qui ont suivi ces cours, certains se faufilant dans la classe pour une deuxième fois, par souci de bien assimiler ces nouvelles données. Le sujet de la discipline est le thème de l’avant-dernière leçon ; il est plus facile d’abandonner la discipline corporelle lorsqu’on a d’autres outils en main comme une compréhension ajustée des besoins de l’enfant, de son développement, une plus grande capacité à communiquer et à définir les règles de sa famille. Yon koté ti moun aprann ak kè kontan : l’espace où l’enfant apprend avec un cœur content est devenu l’espace où tout le monde apprend avec bonheur pour le bien des familles haïtiennes. Christine Volet
HOFFNUNGHOPEESPOIR Quand le rêve devient réalité Même les personnes économiquement pauvres peuvent changer leur situation. Le rôle de l’Armée du Salut est d’être à l’écoute des rêves de ces hommes et de ces femmes et de les aider à les réaliser à l’aide d’un dur labeur et de savoir local. Les gens doivent comprendre qu’ils peuvent, par eux-mêmes et en tant que communauté villageoise, changer les choses et retrouver l’espoir pour s’engager en faveur de tels projets. Le programme de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales du Myanmar se fonde sur cette approche. Khimoeme est une jeune femme qui habite le village de Lay daung Kan, dans le Sud du Myanmar. Depuis cinq mois, elle est responsable du groupe d’entraide du village, composé de neuf membres, surtout des femmes. Ce groupe constitue l’un des piliers du programme de lutte contre la pauvreté de l’Armée du Salut au Myanmar. Ce programme est cofinancé par l’Armée du Salut Suisse et comprend différentes mesures visant à renforcer les communautés villageoises et leurs membres. Afin de prendre en compte la situation particulière de chaque communauté villageoise, l’Armée du Salut a mis sur pied un système d’initiative villageoise et de microcrédit. Ce système comprend des conseils d’assistance villageoise et des groupes d’entraide comme celui de Khimoeme, lesquels peuvent eux-mêmes prendre des petites initiatives en faveur des familles les plus pauvres.
Le groupe de Khimoeme a décidé d’élever des chèvres, de cultiver et de vendre des légumes grâce à un microcrédit de l’Armée du Salut. Les membres du groupe d’entraide ont amené une contribution propre de 10 %. Pleins d’élan, ils se sont lancés dans la mise en œuvre de petits projets. Les améliorations ne se sont pas fait attendre. « Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants » rapporte une bénéficiaire du crédit. Une autre femme raconte : « Depuis que je vends des légumes, je peux mieux m’occuper de mon bébé. J’ai même enfin pu construire un vrai toit pour ma maison. » Les recettes provenant des remboursements de l’emprunt sont reversées à la communauté villageoise pour les futurs projets de microcrédit ou de déve-
« Notre situation familiale s’est fortement améliorée. J’ai appris comment je pouvais épargner de l’argent et payer ainsi les frais d’écolage des enfants. »
loppement. Dans le cas du village de Lay daung Kan, la recette a servi de contribution pour une pompe à eau financée par l’Armée du Salut. Ainsi, le groupe d’entraide a pu apporter sa contribution à hauteur de 20 % des coûts. Khimoeme se réjouit de la nouvelle pompe à eau : « Avant de disposer de cette pompe, la situation était extrêmement précaire pour nous. Nous devions quotidiennement prélever l’eau d’un trou creusé dans le sol. Cependant, cette eau n’était pas potable et nous devions la filtrer. Par ailleurs, en été, lorsqu’il ne pleuvait pas, il y avait trop peu d’eau, la population ayant de surcroît augmenté au cours des dernières années. Mais, nous disposons désormais d’une pompe à eau. Celle-ci est très utile pour la communauté villageoise. Désormais, nous sommes très heureux de disposer en tout temps d’eau potable et en sommes reconnaissants à l’Armée du Salut. » Ainsi, grâce à leur initiative et au microcrédit de l’Armée du Salut, les membres du groupe d’entraide de Khimoeme ont non seulement vécu des améliorations de leurs conditions de vie personnelles mais ont pu contribuer à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de leur village. Thomas Martin, Mission & Développement
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mission.armeedusalut.ch Cette newsletter paraît 3 fois par an. Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don) Edition Rédaction Photos Layout / Concept Impression
Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, mission@armeedusalut.ch Thomas Martin, Jacques Miaglia, Fernanda Hofer archives Mission & Développement Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.ch Jordi AG, Belp
ESPOIR
HOPE HOFFNUNG
Impressum Des dons sont possibles sur le compte postal 30-6709-1 ou sous armeedusalut.ch
L’Armée du Salut est active sur place. Aidez à aider ! Jacques Miaglia, responsable Mission & Développement La fatalité peut être vaincue. L’espoir d’un changement vers un monde équitable et juste n’est pas une illusion ! Continuons dans notre effort à œuvrer pour un monde plus solidaire. C’est un privilège pour l’Armée du Salut, au travers de Mission & Développement, de faire partie de ce mouvement d’espoir et nous sommes très reconnaissants envers les partenaires du Sud, les personnes qui se mobilisent dans la communauté en Suisse et toutes les personnes qui financent notre travail. A tous les niveaux, que l’on soit donateur, animateur de projet ou acteur de son propre développement, l’espoir du changement nous fédère et nous fait avancer dans la même direction. Il est rendu possible grâce à l’engagement de chacun à collaborer à un projet commun, ce qui nécessite un climat de confiance partagée. Les exemples contenus dans cette newsletter démontrent que cet espoir de changement est partagé, vécu et donc réaliste. Le changement en vue d’un avenir meilleur est envisageable. L’espoir que le changement vers un avenir meilleur est possible, nous garde motivés et concentrés sur nos objectifs. Cependant, il ne s’agit pas seulement d’un objectif ou d’une vision !
Editorial
Philippines
Jordanie
L’Armée du Salut vient en aide aux victimes du cyclone
L’Armée du Salut prend en charge les réfugiés syriens
Le cyclone Haiyan a fait des ravages aux Philippines. Suite à la catastrophe, l'Armée du Salut a directement mis en place une aide d’urgence pour les nombreuses personnes affectées.
En Jordanie, l’équipe internationale d’aide en cas de catastrophe de l’Armée du Salut prend en charge des réfugiés syriens. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de personnes ont fui la Syrie, dont plus d’un demi-million sont venu chercher de la sécurité en Jordanie.
Foi en action
Aide d'urgence
Newsletter de Mission & Développement N° 16 – déc. 2013
Stephan Knecht est responsable du Poste d’Amriswil. Chaque année, le Poste organise un marché aux puces destiné aux enfants, lors duquel ces derniers ont l’occasion de vendre leurs anciens jouets. Lors de ce marché aux puces, à l’un des stands, il est possible d’acheter des gâteaux, des glaces et des boissons. La recette de ce stand va, chaque année, à un projet pour enfants de Mission & Développement de l’Armée du Salut.
De nombreuses personnes en Suisse soutiennent le travail de Mission & Développement, que ce soit financièrement, par la prière ou un engagement personnel. Faites donc la connaissance de certaines de ces personnes et découvrez leur motivation.
Marché aux puces
Mission & Développement vous dit « merci ».
Paroisse réformée de Güttingen Récolter de l’argent pour un projet scolaire en Haïti La paroisse réformée de Güttingen organise régulièrement depuis de nombreuses années un déjeuner et un dîner communautaires, à l’occasion desquels elle récolte de l’argent pour le projet scolaire de l’Armée du Salut en Haïti. Dr Siegfried Brandt Collaborateur bénévole de la paroisse réformée de Güttigen « En tant que paroisse réformée de Güttingen, nous nous réjouissons d’avoir trouvé en l’Armée du Salut, un partenaire fiable qui garantit l’acheminement de nos dons au bon endroit, qui les gère et les utilise professionnellement. Nous nous réjouissons tout particulièrement des réactions positives. Depuis longtemps, la population suisse est disposée à faire preuve de générosité envers les enfants vivant dans la misère. Encore une fois, merci de tout cœur pour l’engagement de l’Armée du Salut sur le terrain. »
MOVE FOR HOPE Tournoi de football de bienfaisance « En mars 2013, nous avons pu, pour la troisième fois déjà, organiser un tournoi de football en salle, dénommé MoveForHope. Le fait de réunir près de 80 participants a déjà constitué un record pour nous. Lors de ce tournoi, il s’agit en tout premier lieu de bouger, comme le mot (« Move… ») l’indique. Cet objectif a parfaitement été mis en œuvre par chacun dans les équipes constituées par l’organisateur. Les cotisations d’inscription au tournoi ont également permis de réaliser la suite (« …for Hope ») et de faire un don à un projet de l’Armée du Salut au Myanmar.
« Nous recueillons de l’argent pour les enfants des pays du Sud, justement parce que, lors de tels marchés aux puces, il est particulièrement aisé de constater combien nous vivons dans le confort en Suisse. Les gens du Sud doivent pouvoir prendre part à notre bien-être. Personnellement, je m’engage pour les gens du tiers-monde, parce qu’ils sont mes semblables et que je ne suis pas indifférent à leur sort. »
Nous nous engageons pour nos frères et sœurs du Sud, car Jésus nous aime et nous comble de richesses. Nous voulons partager cet amour et cette richesse. Jésus s’est également engagé pour les pauvres. Nous, membres de l’équipe organisatrice (Samuel Bürki, Noé Sterckx, Matthias et Nathanael Nufer), remercions notre Père qui est aux cieux, qui nous a préservé des blessures et nous a donné Sa bénédiction. »
Désirez-vous organiser une manifestation de bienfaisance en faveur d’un de nos projets ? Souhaitez-vous du matériel informatif concernant un de nos projets ? Prenez contact avec nous. Team Mission & Développement mission@armeedusalut.ch 031 388 06 04