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rapport annuel 2010 suisse - autriche - hongrie
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sommaire
remerciements
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sommaire
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avant-propos
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l’armée du salut en suisse
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topmanager pour 44 000 francs par an
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sans bénévolat, tout cela ne serait pas possible !
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evangélisation – comment Jésus transforme un malfaiteur en témoin de foi
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evangélisation – sans bénévoles, pas d’activités jeunesse
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evangélisation – le plus beau métier du monde
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evangélisation – J’ai travaillé comme prostituée
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evangélisation – l’homme qui a échangé la scie contre une bible
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evangélisation – une journée au centre hochfeld
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Œuvre sociale – le centre-espoir porte bien son nom
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Œuvre sociale – le phare-elim – accompagner les résidents
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aide aux réfugiés – l’armée du salut prend le relais
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brocantes – un tableau et son chemin, du donateur à la brocante
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personnel – « M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie »
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Mission & développement – un témoignage d’amour
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autriche – nouveau projet d’habitat social à Vienne
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hongrie – réaction immédiate dans une situation d’urgence
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l’armée du salut en quelques chiffres
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adresses
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organigramme
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impressum
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03 04 C’est avec une gratitude immense que nous nous penchons sur l’année 2010. Gratitude pour votre grand soutien financier et idéel. Gratitude pour votre participation et vos prières. Gratitude enfin pour votre contribution à l’accomplissement de
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J’aimerais tout d’abord vous remercier de votre soutien. L’Armée du Salut Suisse termine une année riche en activités diverses et
travail de bénévolat sans lequel une organisation comme la nôtre ne saurait exister. Nous avons besoin de personnes prêtes à s’engager pour leur prochain sans pour autant percevoir de salaire.
coMMissaire kurt burger –
Chef de territoire
Une telle disponibilité commence par la simple conviction qu’il
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existe toujours des gens qui sont exposés à des problèmes et à des défis bien plus grands que les nôtres. Autre point encore plus important : le service rendu au prochain est le deuxième commandement le plus important de la Bible : «Voici le deuxième : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.» (Marc 12 :31) Le bénévolat n’a pas seulement un sens spirituel. Il a aussi
Secrétaire en chef
Nous entendons avant tout attirer votre attention sur le précieux
la mission de l’Armée du Salut. Merci à tous, aux officiers, membres, collaborateurs, amis, volontaires, donateurs et mécènes. Je tiens tout particulièrement à remercier nos collaborateurs bénévoles. Sans eux, il aurait été tout simplement impossible de mener à bien l’ensemble des programmes proposés. Le rapport annuel 2010 vous permettra de prendre connaissance des nombreux domaines dans lesquels, au prix d’un immense engagement, 48 732 journées de travail bénévole ont été réalisées. Réjouissez-vous de ce qui a été accompli en vous plongeant dans la lecture de ce rapport, refaites le plein de courage et continuez à nous soutenir par vos actions et vos prières. Que le Seigneur vous bénisse ! colonel Franz boschung –
j’espère que notre rapport annuel vous en donnera un juste reflet.
une valeur psychologique et sociologique. Bien qu’il n’y ait pas de contrepartie financière, le service rendu à autrui procure une satisfaction intérieure, un « salaire » intérieur qui renforce et enrichit notre sens de l’humain. Il renforce par ailleurs également notre société.
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armée du salut
encore plus de couleur! Vous feuilletez ce rapport et n’en croyez pas vos yeux. Quelle diversité! Vous aviez sans doute une toute autre image de l’Armée du Salut: les salutistes chantant avant Noël, les aimables collaborateurs des brocantes ou alors une adresse de dernier recours. Vous avez raison. Et pourtant l’Armée du Salut, c’est bien plus encore! Elle offre l’assortiment varié d’un bouquet de fleurs. Voyez par vous-même! Forte de ses 129 années d’existence en Suisse, l’Armée du Salut affiche encore aujourd’hui le dynamisme et l’esprit de pionnier d’une start-up. Elle est présente sans le moindre compromis pour tous ceux qui sont dans le besoin et la détresse et elle trouve des solutions lorsque toute chance de s’en sortir semble avoir disparu.
Martin künzi –
Chef du Département marketing
Un lit chaud pour celui qui n’a plus de toit, un contexte so-
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cial pour les familles déchirées, une oreille attentive pour les prostituées scandaleusement exploitées, un réconfort pour le manager au bout du rouleau, une communauté pour les personnes âgées esseulées et de bons amis pour les enfants
La direction de l’Armée du Salut, de gauc he à droite : Colonel Franz Boschung, Secré taire en chef; Sergent Martin Künzi, Chef du Département mark eting & communication; Commissaire Alicia Burger, Responsable Société et Famille; Daniel Röthlisberger, Chef du Département œuvre sociale; Majo r Marianne Meyner, Cheffe du Département du personnel; Major Fritz Schmid, Chef du Département de l’évan gélisation; Sergent Andreas Stettler, Chef du Département des finan ces.
en situation difficile. Elle organise des cultes et propose une vaste palette d’offres favorisant des relations vraies et se fondant sur une foi vivante. Nous vous invitons à parcourir ce rapport et vous ouvrons nos portes, où que nous soyons. Venez découvrir la diversité de couleurs de cette organisation, dont le nom ne vous est certainement pas inconnu !
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l’armée du salut en suisse bÂle
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armĂŠe du salut
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poste, communautĂŠ salutiste brocante auberge, hĂŠbergement institution sociale
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animés par une foi inébranlable dans la force de Jésus, les collaborateurs de l’armée du salut s’engagent corps et âme pour un monde meilleur. il n’est pas rare que pour cela ils renoncent au bien-être personnel et aux loisirs. kurt burger, chef du territoire de suisse, d’autriche et de hongrie fait partie de ceux-ci.
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Commissaire Burger, combien de personnes travaillent sous vos ordres ? Kurt Burger : Ce sont 1 845 personnes et environ 5 000 bénévoles. Quel rôle jouent ces bénévoles ? Ils constituent en quelque sorte l’armée derrière l’Armée. Sans eux, nous ne pourrions jamais accomplir le travail que nous accomplissons. Non seulement leurs prestations sont très importantes, mais ils sont encore la preuve vivante que chacun de nous est capable d’aider des personnes en détresse. « Chef de territoire » est-ce l’équivalent de « président » ? D’une part, je suis président du Conseil stratégique, c’est en quelque sorte le conseil d’administration. D’autre part, en tant que Chef de territoire, j’assume quelques responsabilités opérationnelles. Mais ce qui est primordial, c’est la direction spirituelle de l’Armée du Salut.
Questions : gabrielle keller
De quelle marge de manœuvre disposez-vous sur le plan théologique ? Le message biblique est continuellement reformulé. Nous devons quotidiennement nous interroger pour savoir comment et dans quels domaines nous pouvons utiliser de nouveaux canaux d’information.
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44 000 francs par an
Vous portez une grande responsabilité. C’est juste, mais celui qui dirige une entreprise porte également une grande responsabilité. Mais pour cela il gagne une somme d’argent considérable. Combien gagnez-vous ? 44 000 francs … par an (rire). Sur le marché, cela pourrait être mon salaire mensuel, mais cela ne me dérange pas, car mon travail est une vocation et cela me remplit de joie. Par ailleurs, je vis correctement, j’ai même une voiture de service. Ce n’est certes pas une Mercedes mais je n’ai jamais rêvé d’une voiture de luxe. Votre salaire est plus bas que celui d’un enseignant en début de carrière, et vous en êtes malgré tout reconnaissant ? Certainement ! Je connais et je vis ma vocation. Par ailleurs, ce que je fais aide d’autres personnes. Cela constitue une source importante de satisfaction. Et finalement, j’apprécie que mon travail soit aussi varié. J’aurais aussi pu faire autre chose de ma vie … … et acheter une Mercedes ? Une VW aurait aussi fait l’affaire (rire). Non, je vis bien et je sais ce qui est de valeur durable. Ceci est essentiel pour chaque vie. C’est pourquoi je n’ai jamais envié les riches qui, d’ailleurs, nous rendent souvent de grands services. Nous avons aussi besoin de ces personnes ! Combien gagne un simple officier ? Tous les officiers ont le même salaire de base.
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Votre motivation est à l’évidence fondée sur la foi solide en Jésus. Dites-nous quelques mots sur votre vie spirituelle. Je distingue trois niveaux. Le premier, c’est le niveau personnel : la foi est la base essentielle de mon existence. Je l’entretiens, comme la majorité des autres chrétiens, par la prière, l’étude de la Bible et la communion en Christ avec d’autres chrétiens. Puis vient le niveau sociétal. La foi doit se répercuter sur la vie : Il est très important que les gens voient que ma foi est authentique. Et, finalement, la foi doit se répercuter sur l’organisation : l’Armée du Salut doit dans tous les cas et toujours être dirigée avec la plus grande intégrité. Elle doit gérer l’argent qui lui est confié, se comporter avec autrui, gérer les immeubles et les programmes avec une intégrité absolue.
té de nos donateurs. Nombre d’entre eux donnent de bon cœur, par conviction, et ne disposent que du nécessaire pour vivre. Ils m’impressionnent et j’apprécie spécialement ces dons. Nous avons la lourde responsabilité de bien utiliser ces cinq francs.
Qu’est-ce qui différencie l’Armée du Salut d’autres œuvres d’entraide ? L’Armée du Salut considère les individus globalement, avec corps, âme et esprit. Le fondateur de l’Armée du Salut, William Booth, a toujours affirmé qu’on ne pouvait pas transmettre l’Evangile à une personne tant qu’elle est sans abri et affamée.
Cet été, après quatre années de service dans notre Territoire, vous et votre épouse, la commissaire Alicia Burger, retournerez à Seattle, aux Etats-Unis. Quels souvenirs garderez-vous de votre passage en Suisse ? La Suisse me manquera. Mon épouse et moi-même disons souvent que nous espérons que les Suisses sont conscients de ce qu’ils ont et qu’ils l’apprécient à sa juste valeur. Je conserverai aussi mes soucis pour l’Armée du Salut dans ce Territoire, qui ne doit pas perdre sa dynamique chrétienne, sous peine de devenir une pure œuvre sociale. Mais elle ne doit pas non plus devenir un club pieux vivant replié sur lui-même, elle doit diriger son regard vers l’extérieur ! Mais nous avons aussi vécu le Territoire de façon très positive : Nous avons visité tous les Postes (paroisses, n.d.l.r.) et toutes les institutions et y avons rencontré beaucoup de personnes merveilleuses. L’Europe est un champ d’action ingrat pour les églises. J’apprécie d’autant plus ce que nos gens accomplissent. J’admire nos officiers qui, jour après jour, remettent l’ouvrage sur le métier et constatent souvent peu de résultats. Ceci aussi fait la force de notre Territoire.
Une vieille dame m’a récemment glissé une pièce de cinq francs dans la main en me disant que l’Armée du Salut en fasse bon usage. Qu’en dites-vous ? Les petits donateurs sont très précieux. Ils constituent la majori-
Quel serait votre souhait pour le Territoire ? Je ne suis pas un homme des grands discours. Je dirais donc simplement : beaucoup de succès et la riche bénédiction du Seigneur !
Quel impact l’Armée du Salut a-t-elle sur la société ? Nous défendons des valeurs qui sont centrales même si elles ne sont pas toujours populaires.
EntrEitiEn arméE du salut
Top manager pour
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Sans bénévolat, tout cela ne serait pas possible ! des salutistes proclament la parole de dieu lors d’engagements bénévoles et sont au service de leurs coreligionnaires à l’étranger. Sur la photo, le chansonnier salutiste marcel Bürgi, de Frick (Ag), lors d’une intervention de la rolling Church parmi les roms à gyöngyös, Hongrie. [PHoTo : gABrIELLE KELLEr]
A l’occasion du BabySong, les enfants et leurs personnes de référence apprennent de nouvelles et d’anciennes chansons et comptines. L’offre BabySong est disponible dans toute la Suisse, en Autriche et en Hongrie. Ici, une scène au Centre de quartier Eidmattegge, à Zurich. [PHoTo : BErnHArd STEgmAyEr]
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Sans
bénévolat,
Les bénévoles descendent dans la rue par tous les temps afin de recueillir de l’argent pour les nécessiteux. Chaque franc est accueilli avec reconnaissance et sert à soulager la misère. on voit ici un groupe de l’Armée du Salut de Baden. [PHoTo : mArTIn HEImAnn]
outre des joutes sportives attractives, la rencontre famille et sport offre aussi des occasions de rencontre dépassant largement le cadre de la paroisse. de nombreux bénévoles veillent à la bonne marche et au déroulement convivial de cette événement annuel. [PHoTo : EvA FuHrEr]
des stars ont fait don de leur chanson à l’Armée du Salut : Baschi, Patent ochsner, marc Sway, dada ante portas, Henry Huber, Stress, Adrian Stern, Lovebugs – et Peter reber, qui s’est même laissé enthousiasmer par les salutistes du Poste de gurzelen (BE). [PHoTo : mArTIn guggISBErg]
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En collaboration avec d’autres organisations, comme Table couvre-toi !, des bénévoles distribuent de la nourriture à des personnes démunies et, en accord avec la mission de l’Armée du Salut, soulagent, sans distinction aucune, les détresses humaines. Sur la photo, la distribution de nourriture à Aarau. [PHoTo : mArTIn SToLLEnwErK]
Les uns apportent leur soutien sous forme pécuniaire, les autres sous forme d’offrandes musicales. Sur la photo, Armand Cachelin, dr. med, soutient bénévolement l’Armée du Salut en tant que membre du Conseil stratégique et pianiste du chœur des femmes de Berne. [PHoTo: màd.]
durant la période de noël, de nombreux salutistes participent à la traditionnelle collecte des marmites. durant des heures, ils chantent et font de la musique dans les rues commerciales (ici à Bâle), afin de rappeler la bonne nouvelle de Jésus et de recueillir des fonds pour les pauvres. [PHoTo : mArTIn HEImAnn]
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tout cela ne serait
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L’Armée du Salut édite différentes publications. Elle est également présente sur Internet. Cela ne serait guère possible sans le travail consciencieux des collaborateurs bénévoles. Sur la photo : séance de rédaction à Berne. [PHoTo : SéBASTIEn goETSCHmAnn]
Souvent des collaborateurs bénévoles rem placent un officier pour la prédication. mais ils contribuent aussi de bien d’au tres façons au bon déroulement du culte. Sur la photo, Pierre-André Com bremont d’yverdon, collaborateur rédactionnel bénévole de la publication « Espoir ». [PHoTo : gABrIELLE KELLEr]
Les bénévoles sont actifs sur l’ensemble du Territoire dans les domaines les plus variés. Sans leur engagement, l’organisation et la tenue du déjeuner pour femmes de Berne n’auraient pas été possibles. [PHoTo : SonJA BIAnCHI]
pas possible ! rapport2010_portefeuille.indd 6
grâce à la mobilisation de bénévoles, l’Armée du Salut participe régulièrement aux grandes manifestations et parvient à rendre attentif à sa mission, en présentant son propre stand, comme lors du marché aux oignons de Berne. [PHoTo : monIKA ISELI]
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Christian arrive en Suisse en 2003. Pour obtenir son permis B, il épouse une connaissance faite sur Internet. Il ne peut pas rentrer en Allemagne où il doit encore purger plusieurs peines pour divers délits antérieurs.
évangélisation
Il a grandi près de Cologne. Son père n’a porté aucune attention à lui et à ses trois frères et sœurs : « Lorsque j’avais trois ans, mon père a tenté de m’empoisonner.» Christian lutte contre les larmes. « Ce fut un choc qui a marqué tout le reste de ma jeunesse.» A 16 ans, il a interrompu son apprentissage professionnel et est parti de chez lui. A l’âge de 19 ans, il est arrêté pour diverses escroqueries et est jeté en prison.
Un an plus tard, Christian fait la connaissance à Aarau de l’ancien responsable du point de rencontre salutiste zurichois Open Heart. Lui et Christian se rencontrent à plusieurs reprises. Ils parlent des nombreux problèmes à résoudre – mais aussi de la force salvatrice de Jésus. Et Christian comprend alors qu’il ne peut pas aller plus loin sans adopter cette nouvelle vie avec Dieu. Dans une prière toute personnelle, il confie sa vie et tout son passé à Jésus.
gABrIELLE KELLEr
Christian v. (nom d’emprunt) est aujourd’hui âgé de 34 ans. Il doit lutter avec les mots lorsqu’il parle de son enfance.
Comment Jésus transforme un malfaiteur en témoin de foi
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Cette démarche a des répercussions – sur son mariage également : « Ce n’était qu’un mariage blanc – mais nous venons de nous marier à l’église en toute connaissance de cause et je peux vraiment affirmer aujourd’hui que nous nous aimons », dit Christian V. Aujourd’hui, Christian est à nouveau dans la rue, mais aujourd’hui c’est pour aider à son tour d’autres gens et témoigner devant eux de l’immense force de renouveau de Jésus.
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Sans bénévoles, pas d’activités jeunesse
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olivier Boschung est assistant du Secrétaire territorial de jeunesse, il est régulièrement amené à travailler avec des bénévoles.
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QuESTIonS : SéBASTIEn goETSCHmAnn
De quelle manière travaillez-vous avec ces bénévoles ? Olivier Boschung : Le rôle du Secrétariat de jeunesse est double. D’une part, nous avons un programme à tenir et nous devons chercher des gens pour pouvoir mettre nos événements sur pied. D’autre part, notre objectif est d’investir dans des personnes clé et que ces personnes lancent des projets leur tenant à cœur. Dans ce cas, le Secrétariat de jeunesse est là pour soutenir, accompagner, encourager et former ces personnes. Par exemple, pour les RASP Events, un jeune hypermotivé amène plein d’idées et on regarde ensemble ce qui est réalisable et de quelle manière.
oLIvIEr BoSCHung : nous avons par exemple besoin de bénévoles à la cuisine et comme moniteurs dans les camps que nous organisons, mais également lors de chaque projet ou événement. Il faut du monde pour la sonorisation, la lumière, la projection, filmer, prendre des photos, installer les infrastructures et les démonter, … et ce pour toutes les manifestations. Les activités proposées dans les Postes fonctionnent également souvent avec des bénévoles. C’est simple, sans bénévoles, toutes les activités de l’Armée du Salut pour les enfants et les jeunes disparaîtraient.
Est-il difficile de trouver des gens prêts à s’impliquer ? Il est parfois compliqué de trouver la bonne place pour chaque personne, mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui, beaucoup de gens et aussi des jeunes ont envie de s’engager. Il faut pour cela qu’ils puissent utiliser leur temps libre pour faire quelque chose qu’ils aiment. C’est pour cela qu’il est plus efficace de soutenir des gens pleins d’idées, plutôt que de leur imposer des projets. Par expérience, j’ai remarqué que l’essentiel du recrutement se faisait par les relations. Il faut qu’une confiance réciproque s’installe pour que le travail avec les bénévoles fonctionne au mieux.
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évangélisation
Aujourd’hui, beaucoup de gens et aussi des jeunes ont envie de s’engager.
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le plus
beau métier du monde…
le poste de Vevey est l’une des 57 communautés chrétiennes salutistes en suisse. Vivre l’amour de dieu et le proclamer sont nos buts avec le slogan : croire et agir ! témoignage de l’officier responsable du site.
MaJor JacQues tschanz – Officier de l’Armée du Salut
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Parmi ces personnes, je me souviens de cette femme qui est venue un dimanche sonner à ma porte. En la voyant j’ai pensé à ces bandes organisées venant de l’Est, vivant de mendicité et d’autres expédients. Une « clientèle » exigeante et assez « pénible » que je reçois tout de même et à qui j’offre un café, une écoute, un conseil et parfois une aide. Autour d’une tasse de thé j’écoute son histoire, la misère au pays, une fille handicapée, la recherche d’un travail dans la région, le besoin d’argent pour les médicaments. Le scénario habituel … pourtant, en Moi MurMure une Voix Qui Me dit de l’aider concrèteMent. Vais-je une fois de plus me faire pigeonner ? Après lui avoir donné une aide pratique, je lui propose de prier pour elle si elle est d’accord. C’est ainsi que je fais avec chacun que je reçois, car j’ai réalisé que leur misère n’est pas que matérielle mais aussi spirituelle. Un rayon illumine son visage et dans un mauvais français, elle me dit qu’elle en serait ravie. Avant que j’aie eu le temps d’ouvrir la bouche, la voici se mettant à genoux, adressant à son Dieu une prière fervente, dans sa langue. Agenouillé auprès d’elle, je reste de longues minutes jusqu’à ce qu’elle ait fini avec une prière de bénédiction à mon égard !
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Une autre anecdote est cet appel téléphonique, alors que je me trouvais dans un petit village de trois mille âmes. A l’autre bout une femme âgée, complètement affolée me dit que son mari est coincé sous une armoire. Comme c’est à trois minutes de chez moi, je fonce chez ce couple et trouve effectivement le monsieur coincé entre une grande armoire avec miroir et le lit qui, heureusement pour lui, a amorti sa chute. Le tiroir du bas était ouvert ainsi que la porte, ce qui en avait provoqué la chute ! Heureusement le nonagénaire n’était pas blessé ! Après avoir tout remis en ordre, j’ai demandé à sa femme pourquoi elle m’avait appelé et la réponse m’étonna : « J’ai pensé Que l’arMée du salut Viendrait plus Vite Que la police … » C’est surprenant combien certains nous ont en estime … ! J’aimerais encore vous raconter l’histoire de ce couple dans le besoin dont le Mari au caractère Violent se réFugiait dans l’alcool. Quand je suis allé les voir, le mari s’enferma dans une pièce afin de ne pas me rencontrer … J’en fus un peu soulagé, car il emmena avec lui un grand chien n’aimant pas les uniformes … puis gentiment, au fil des visites, nous nous sommes apprivoisés lui et moi (mais pas le chien …). Par la suite, il me rendit des petits services, puis fréquenta le culte dominical, accepta Christ comme son Sauveur et Seigneur de sa vie, et devint à son tour un salutiste ainsi que son épouse. C’était un autre homme que nous appelons, dans notre jargon salutiste un « trophée de la grâce » ! C’est ainsi que, bien souvent, dieu Me surprend et Me bénit dans ce que je considère comme le plus beau métier du monde : être gratuitement au service des autres !
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Beaucoup de femmes se prostituent contre leur volonté. lucia Brüllhardt visite à Soleure avec l’équipe de rahab de l’Armée du Salut les établissements dans lesquels se pratique la prostitution.
J’ai travaillé comme
prostituée
Lucia Brüllhardt, vous avez connu le milieu de près. Comment cela s’est-il passé ? Je travaillais dans un bureau de comptabilité au Brésil. J’ai alors reçu une offre pour travailler comme « artiste » en Europe. Je n’y ai rien vu de louche, d’autant moins que j’avais déjà des expériences de théâtre, de danse et de média. J’ai signé le contrat. Pourtant, une fois en Suisse, j’ai été confrontée à la réalité d’un bordel.
Quel est l’objectif de Rahab ? Notre objectif est de nouer des contacts amicaux avec les prostituées et les gérants d’établissement, d’être des interlocutrices et de montrer l’espoir résidant dans la foi en JésusChrist. Comme nous sommes tenus au secret de confession, il est possible de parler ouvertement. Nous tenons à être à disposition des filles, à les conseiller et à leur offrir une aide pratique.
Comment êtes-vous parvenue à vous en sortir ? Jésus est intervenu dans ma vie et m’a libérée. La foi en lui m’a donné la force et les dispositions pour décrocher. Et j’ai rencontré les bonnes personnes.
Comment se déroule une visite ? A Soleure, il n’y a pas de « quartier chaud » en tant que tel. C’est la raison pour laquelle nous visitons une fois par mois les clubs, les studios et les cabarets. Durant toute l’intervention, une équipe du Poste de Soleure prie pour nous. La tournée elle-même débute par une prière. Puis nous visitons les filles et leurs apportons un petit cadeau (une bougie, des fleurs, du chocolat et une citation de la Bible) afin de « briser la glace ». Notre arsenal comprend des feuilles d’information de Lysistrada * sur le suivi médical et les possibilités juridiques. Nous disposons également de tablettes contre les maux de tête, des préservatifs, des articles d’hygiène corporelle que les filles accueillent souvent avec reconnaissance.
IntervIew : tImon Stettler
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lUCIA BrÜllHArDt, emPloYee De l’Armee DU SAlUt :
*
lysistrada
Etes-vous les bienvenues ? Nombre de filles se réjouissent de notre visite. Elles nous parlent de leur famille (résidant souvent à l’étranger), de leur vie en Suisse, des maladies. Nous menons par ailleurs des entretiens de cure d’âme et pouvons prier avec les filles. Elles disposent de nos numéros de téléphone et peuvent nous appeler si elles le souhaitent. Comment réagissent les propriétaires de club ? Lorsque nous avons lancé Rahab, nous avons sciemment cherché le contact avec eux. Ils ont tous été d’accord que nous visitions les filles. Nous leur avons assuré que nous ne dérangerions pas l’exploitation des clubs. Comment conseillez-vous les filles ? Nous conseillons les filles en collaboration avec Lysistrada. Nous les accompagnons dans leurs rendez-vous auprès des autorités, chez le médecin et à l’aéroport. Malheureusement, nos possibilités sont limitées et nous ne sommes pas à même de résoudre de nombreux problèmes. Dans de telles situations, nous sommes reconnaissants de pouvoir prier pour les filles, parfois même avec elles.
A Soleure, l’association Lysistrada s’occupe de lutte contre le sida et organise des consultations juridiques dans le milieu : www.lysistrada.ch.
((Kästli))
Judith Dummermuth, Officière de l’Armée du Salut,
www.rahab.ch A Soleure, l’équipe de Rahab visite une fois par mois de nuit les prostituées et les danseuses. Le nom de Rahab vient d’une prostituée citée dans Bible, qui fut sauvée grâce à sa foi et à son action lors de la chute de Jéricho (Josué 6 :17).
en discussion avec des prostituées à Soleure.
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Quel est l’élément déterminant qui vous a fait abandonner la vie normale pour embrasser le ministère d’officier ? Yanick Termignone : Lors du Congrès de l’Armée du Salut, en 2009, un appel au service comme officier de l’Armée du Salut a été lancé. Une pensée m’a touché jadis : « obéir à Dieu ». J’ai prié Dieu de me faire signe quand je devais entamer cette voie. Peu de temps après, lors d’un camp pour enfants de l’Armée du Salut, j’ai mieux fait connaissance de ma future épouse : elle venait d’achever sa formation d’officière de l’Armée du Salut. Tirez-vous des parallèles entre votre ancien métier et votre futur métier ? Le menuisier tout comme l’officier de l’Armée du Salut a des contacts avec de nombreuses personnes. Par ailleurs, lorsque je façonne le bois, je ne vois le résultat final qu’au cours du travail. De même, j’espère, qu’avec l’aide de Dieu et au travers de mon travail salutiste, des individus parviennent à modifier positivement le cours de leur vie.
interView : elsbeth cachelin
Etes-vous la même personne en jeans qu’en uniforme ? Lorsque je suis en jeans, je suis aussi salutiste et chrétien. Mais, en uniforme, il me tient particulièrement à cœur de donner une bonne image de l’Armée du Salut ! Un officier ne gagne pas beaucoup d’argent. Qu’est-ce qui constitue la richesse du statut d’officier ? Il me procure la satisfaction de répondre à l’appel de Dieu, de suivre ma vocation et d’être à la bonne place dans ma vie.
Yanick terMignone, un menuisier de 29 ans, vend son atelier et devient officier de l’armée du salut. dieu appelle et déclenche des changements de cap.
CYCLE D’éTUDES DE L’ARMéE DU SALUT Les études au Centre de formation de l’Armée du Salut à Bâle offre une formation approfondie destinée aux responsables de paroisse. L’objectif est de transmettre le savoir théologique et d’encourager le développement spirituel et personnel de même que les compétences sociales. L’aménagement modulaire des cours permet de les suivre à temps complet comme à temps partiel. Le Bachelor of Arts in Christian Leadership peut aussi servir de base pour l’obtention d’un Master.
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www.heilsarmee-bildungszentrum.ch
Quel est votre souhait essentiel ? Je souhaite que, par mon travail, des jeunes rejoignent l’Armée du Salut et poursuivent sa mission qui consiste à proclamer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager la détresse humaine.
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la tempête est terminée, gino et les autres « hôtes des repas de midi » sont retournés à l’école. photo d’une star : le travail en cuisine est habituellement accompli par les collaborateurs et les bénévoles …
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pourvu qu’il y ait des spaghettis ce midi et pas de la polenta … est-ce que tomi est là ?
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brainstorming concernant les devoirs scolaires : que dirait Vanessa, l’éducatrice de la petite enfance, dans l’exposé sur lady gaga ?
prière de ne pas déranger ! ici, on peut marquer des points, se bagarrer, s’allier et aussi se défouler.
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euh, est-ce qu’on dit « le » foi ou « la » foi ? – serge, collaborateur bénévole et romand, connaît la réponse.
ce qu’il veut faire plus tard, gino n’en sait encore rien ! beaucoup d’eau coulera certainement encore sous les ponts de l’aar avant qu’il ne le sache.
J’ai 11 ans et j’aime bien aller au centre de rencontre hochfeld ! depuis 2009, j’y dîne tous les lundis et mardis. après les cours de l’après-midi, j’y retourne de 16 à 18 heures. Je m’y sens comme à la maison, je peux jouer à l’intérieur ou dans le jardin, faire mes devoirs, passer un moment à l’ordinateur. c’est cool, j’y ai aussi de nombreux amis.
évangélisation
une journée au centre hochfeld – gino vise haut
en tout cas, il vise haut : après le sérieux des devoirs, la légèreté des loisirs.
ux.» C’est ainsi que Brigitte « Notre offre se situe entre légèreté et série int le quotidien du Centre de Stettler, la responsable du Centre, dépe ce ne sont pas seulement 30 à rencontre Hochfeld. Les jours de pointe, d à midi. On y partage, comme 40 enfants qui y prennent un repas chau Une équipe de professionnels dans une famille, les joies et les peines. t les enfants de 3 à 15 ans lors et de bénévoles expérimentés encadren ipe encourage, réconforte et des repas, des jeux et des devoirs. L’équ … conseille les enfants (ou leurs parents) explique un enfant, et je m’y on, mais la qu’à ici plus « Je suis presque la Hochfeldstrasse 21, est bien plais.» Le Centre de rencontre, situé à à Berne. Les responsables du ancré dans le quartier de la Länggasse, ns du quartier qu’avec les Centre collaborent tant avec les associatio tures de jour du voisinage. écoles, les jardins d’enfants et les struc
www.träffpunkt-hochfeld.ch
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L’atelier de céramique
sébastien goetschMann
le centre-espoir en chiFFres : Un bâtiment de douze étages 108 chambres individuelles 55 places de travail à 100 % dans les ateliers, ce qui représente environ 80 personnes par semaine y travaillant à temps partiel 90 postes de travail occupés par 115 employés 70 000 francs de vente annuelle d’objets provenant des ateliers Env. 12 mio. de francs de coût annuel d’exploitation
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le centre-espoir porte bien son nom situé à quelques pas de la gare cornavin à genève, le centre-espoir héberge des pensionnaires dont l’autonomie est réduite, souvent en raison d’une maladie psychique. pour suivre au mieux chaque pensionnaire, un projet de séjour personnalisé, qui sera évalué et adapté en fonction de l’évolution de la situation, est élaboré.
Un travail de revalorisation – Afin d’occuper, mais également de valoriser les compétences de ses pensionnaires, le centre dispose de quatre ateliers. l’atelier polYValent, qui en utilisant des outils informatiques, mais également du dessin et de la polygravure, confectionne cartes, calendriers, jeux et diverses publications. Dans l’atelier céraMiQue, la production va de la vaisselle classique à d’autres objets artisanaux plus complexes comme des sculptures. Chaque année, les travailleurs choisissent un thème (comme la céramique en Afrique pour 2010) et participent à une visite de musée en lien avec le choix. l’atelier bois permet aux participants de fabriquer et réparer des meubles ou d’autres objets et de confectionner les traditionnels K-lumets, utiles pour allumer un feu. Chacun peut y travailler selon ses compétences. l’atelier Jardin, situé sur le Salève en Haute-Savoie, permet également à des personnes plus âgées de rester actives et de produire quelques légumes, selon la saison. Il y a aussi des activités intégrées, c’est-à-dire un petit nombre de places ouvertes dans les services de la cuisine, de la cafétéria, du nettoyage et de la lingerie. De plus quelques uns sont occupés à la Brocante de la route de Chêne. Ces activités sont
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ouvertes aux personnes ayant les capacités de répondre aux exigences de ces secteurs. Les personnes participant aux divers ateliers proviennent à 40% du Centre et à 60% d’autres lieux de vie, institutionnels ou non. L’objectif du Centre n’est pas premièrement de former ces personnes à un métier, mais de leur oFFrir une possibilité de réinsertion sociale, grâce à un travail de qualité et l’opportunité de se sentir utile, notamment pour la vente du fruit de leur travail, à la boutique «Aux présents singuliers » accolée à l’atelier céramique. Dans la boutique «Aux présents singuliers »
Chaque pensionnaire est libre de choisir un atelier, si son état de santé lui permet d’y participer. Les personnes n’en ayant pas les capacités sont aiguillées vers les services d’animation et loisirs et celui d’aumônerie. Engagement des bénévoles – Désirant accroître la professionnalisation de ses services, le Centre opte pour un bénévolat contractuel. Les bénévoles s’inscrivent sur un planning et s’engagent à être présents. Les possibilités offertes actuellement sont celles de service à la cafétéria et de faire la distribution de repas gratuits à l’Accueil de Nuit.
Œuvre sociale
Le Centre-Espoir travaille en étroite collaboration avec le réseau socio-sanitaire existant.
Points fort 2010 – L’année 2010 a été marquée, par la réflexion des responsables du Centre sur un projet d’accompagnement pluridisciplinaire avec une présence professionnelle plus accrue. Tout en renforçant le suivi personnel déjà existant, chaque pensionnaire sera soutenu de manière globale, au niveau médical (physique et psychique) au niveau socio-éducatif et au niveau spirituel. Si tout se déroule normalement, le projet devrait se mettre en place courant septembre. La sortie annuelle – Une sortie de l’ensemble de l’institution (pensionnaires, travailleurs et employés) a lieu une fois par an. En général, elle se déroule dans les environs de Genève, permettant à la plus grande partie de participer. Elle est utile pour des moments de lien particuliers entre les employés et les personnes accueillies au Centre-Espoir.
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le phare-elim
23 infirmière-cheffe au phare-elim, anne-catherine charpilloz explique les caractéristiques de cet eMs de l’armée du salut situé à la tour-de-peilz (Vd).
sébastien goetschMann
Avec ses 44 places, l’EMS du Phare-Elim est déjà un grand établissement ! Oui, en plus des 44 résidents, nous avons une vingtaine de personnes en unité d’accueil temporaire, ce qui représente environ cinq à six personnes de plus par jour. Pour les encadrer, l’équipe de soin compte quarante personnes. Une trentaine est fixe et une dizaine constitue le pool de remplacement constitué d’étudiants venus en stage chez nous. Nous avons également quatre civilistes et de nombreux bénévoles. Comment travaillez-vous avec les bénévoles ? Nous avons beaucoup besoin des bénévoles, nous en recherchons d’ailleurs souvent. Nous avons des bénévoles pour distribuer les repas, pour préparer des animations, un chauffeur pour le bus et des personnes qui viennent régulièrement visiter un résident, qui a par exemple perdu sa famille. Cela représente un peu plus d’une quinzaine de personnes à qui nous offrons deux après-midi de cours avec une infirmière et une journée avec un autre spécialiste pour les former au contact avec les personnes âgées. Pour que nous puissions gérer au mieux nos plannings, il est important que nos bénévoles s’engagent presque de manière contractuelle. Cela ne servirait à rien d’en avoir vingt le lundi, puis aucun le reste de la semaine.
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accoMpagner les résidents dans le plus grand respect
Catherine Charpilloz, infirmière-cheffe au Phare-Elim
En quoi le Phare-Elim est-il différent d’un autre EMS ? Ici nous sommes intransigeants en ce qui concerne le respect des résidents, mais également du personnel. Nous faisons tout pour accompagner nos pensionnaires jusqu’au bout, dans la dignité et le maximum de confort. Même si tous les employés ne sont pas chrétiens, chacun respecte les valeurs de l’Armée du Salut et je crois que cette atmosphère agréable est perçue à l’extérieur. Ensuite, nous avons évidemment une offre plus étoffée que dans les autres EMS au niveau spirituel. En plus des deux cultes hebdomadaires (mercredi après-midi et dimanche matin) et des prières avant les repas, Rosemarie Schmid, Officière de l’Armée du Salut et aumônière, propose diverses animations spirituelles et se tient volontiers à la disposition des résidents.
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l’armée du salut
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antennes des cip de l’arMée du salut
thoMas anliker
Les communes politiques du canton de Berne se sont regroupées en coordinations intercommunales professionnalisées (CIP). Dans le canton de Berne, l’Armée du Salut gère quatre antennes des CIP afin de décharger les services sociaux communaux. Elles assument la coordination en matière d’asile pour plus de 100 communes bernoises. Outre l’accompagnement et la prise en charge générale, les antennes des CIP organisent des logements pour les requérants d’asile. Par ailleurs, elles versent les prestations de l’aide sociale de la Confédération selon les Directives des autorités cantonales. Nancy Aweis de Somalie
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le relais Hashim Mohammed d’Irak.
Raphael Strauss, coordinateur en matière d’asile.
Une table placée dans le cadre de la porte sert de guichet provisoire. Elle fait face à une grande salle d’attente. Trois collaborateurs en matière d’asile, un comptable, un stagiaire et la responsable de l’antenne travaillent dans les bureaux situés à l’arrière.
écroulée au guichet La plupart du temps les choses se passent sans histoires. Pourtant, il peut arriver que de grosses tensions se déchargent soudainement. Ce fut le cas d’une Tibétaine qui est venue ici avec sa famille, nous raconte Colette Stähli. Elle s’était fortement engagée, avait suivi de nombreux programmes d’intégration et était parvenue, en peu de temps, à parler relativement bien l’allemand. Un cours de langue avancé venait de lui être refusé, ce qui avait déclenché chez elle une crise de larmes. De telles situations sont cependant rares. Nombre de clients sont non seulement reconnaissants mais, de plus, ils disposent d’un bon réseau et savent beaucoup de la Suisse.
ils sont souMis à une pression iMMense A Konolfingen, l’antenne des CIP accueille environ 200 requérants d’asile disposant du permis N. Cela signifie que ces derniers disposent d’une autorisation de séjour temporaire jusqu’au moment de la décision. Ces personnes ont un avenir incertain. Une immense pression repose sur leurs épaules, nous confie Colette Stähli, responsable du bureau CIP de Konolfingen. C’est la raison pour laquelle il importe de faire le nécessaire pour que ces personnes aient une situation de vie stable. Surtout ceux d’entre eux qui souffrent de traumatismes remontant au temps passé dans leur patrie. Mais pas seulement eux : les employés doivent aussi se protéger émotionnellement. « On doit être capable de contenir ses émotions, nous dit Colette Stähli, car, d’un côté, nous exigeons d’eux qu’ils s’intègrent et, d’un autre côté, il peuvent à tout moment recevoir une décision négative et doivent quitter le pays.»
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nous ne nous contentons pas de (re)Verser des contributions Les bureaux CIP prennent leurs clients globalement en charge. Ils organisent des appartements, des cours d’allemand et des programmes d’occupation. Ceci se passe dans le cadre de Directives cantonales. Les collaborateurs des CIP ne font pas que placer des personnes et verser de l’argent, mais ils exercent également une fonction de contrôle et de médiation. Pour illustrer leur activité,
Colette Stähli, responsable du bureau CIP de Konolfingen.
voici quelques domaines d’intervention : lorsque les requérants sèchent les cours, lorsqu’il y a soupçon de travail au noir ou lors de réclamations de voisins ou de propriétaires. 320 Francs pour le loYer La contribution de la Confédération au loyer d’un appartement se monte à 320 francs par personne, charges comprises. Cela ne fonctionne que si plusieurs personnes partagent un appartement. Il est de ce fait difficile de trouver des appartements adéquats. De nombreux propriétaires refusent d’héberger des requérants d’asile.
aide aux réfugiés
prend
en 2010, ce sont près de 15 000 personnes qui ont demandé l’asile en suisse. dans la plupart des cas, la décision d’acceptation ou de refus est prise immédiatement. Mais il peut arriver que la procédure dure des semaines, des mois, voire des années. Que deviennent les requérants d’asile durant ce temps ? dans le canton de berne, les communes font appel à l’armée du salut.
« Rien n’est stable dans notre métier, excepté nous-mêmes », dit Colette Stähli. En exerçant ce travail, on doit comprendre que l’on ne peut pas changer le destin des gens. Néanmoins beaucoup de ces requérants font de grands progrès malgré des conditions et des contextes très difficiles. Ce sont des moments lumineux.
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un tableau et… son chemin du donateur à la brocante Avec, dans les rôles principaux, Ines Pribil, Yusuf Balkac, Vanessa Laemmel
dans les trois sociétés de tri de reiden, wetzikon et saint-gall, les collaborateurs de l’armée du salut contrôlent les objets et les vêtements des donateurs en vue de leur revente dans les brocantes. nous avons rendu visite pour vous à la société de reiden.
une entreprise de transport externe va chercher la marchandise chez les généreux donateurs et l’amène jusqu’à la société. le cariste Yusuf balkac transporte les cartons dans la halle.
ines pribil, spécialiste pour les tableaux et les livres, s’empare de la caisse et la dépose sur sa table de travail.
ines trouve le tableau intéressant, définit son prix et l’emballe dans la caisse qui est déjà prête.
la société de tri perçoit moins que précédemment les variations saisonnières. Yusuf décharge la marchandise. les caisses s’empilent dans la halle.
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le contrôle qualité du « couloir de tri » : est-ce que le tableau est entier ? Quel pourra être son prix ?
tout est prêt pour le départ : ines prépare la livraison pour la brocante d’olten…
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« une double bonne action »
…et sort la palette complète qui va être prise dans la halle.
la responsable de la brocante d’olten, Vanessa laemmel, prend livraison de la marchandise.
prêt pour la vente. notre tableau est déjà en vitrine.
David Küenzi, vous êtes gérant Brocantes Suisse. Comment avez-vous vécu l’année 2010 ? David Küenzi : Nous travaillons actuellement sur de nombreux détails. Ils vont consolider durablement l’ensemble de notre système de Brocantes. Parallèlement aux filiales tournées vers les besoins du client, nous voulons aussi parvenir à l’organisation optimale de nos exploitations. Nous avons lancé en 2010 le programme d’optimisation de l’approvisionnement en marchandises – nous travaillons encore ici depuis assez longtemps sur de nombreux détails : ce n’est qu’ainsi que nous pouvons faire face à long terme à la dépréciation permanente. L’année 2010 représente pour moi l’année de l’investissement dans nos collaborateurs. Nos collaborateurs ont pu suivre de nombreux cours, tels que les cours de direction, de vente et
de réhabilitation. De nombreuses adaptations sont prévues pour 2011 et 2012. Nous avons réalisé d’importants investissements dans le programme de réhabilitation en faveur des plus faibles. Est-ce que l’on perçoit encore l’essor du Brocki-Box ? Malheureusement non. Nous avons enregistré une forte régression en 2010. Nous ne vendons plus près de 10 000 boîtes, mais près d’un tiers en moins. Nous fêterons malgré tout le demimillion de boîtes dans les mois qui viennent. Quelles sont les prochaines innovations ? Nous étudions de façon approfondie le processus d’approvisionnement et nous planifions à nouveau une expansion « en douceur ». Nous espérons ouvrir prochainement une brocante idéale en Suisse. Nous avons également rendu plus attrayante notre Brocki-Box et nous espérons enregistrer ainsi un accroissement de nos ventes. Nos filiales sont transformées en espaces de sensations : Globi sera ainsi plus proche et plus vivant pour les enfants. Nous espérons également gagner de plus jeunes donateurs. Mais nous comptons sur l’ensemble de nos donateurs. Nous espérons que beaucoup de personnes se trouvant dans des situations de vie contraignantes penseront à nous et nous apporteront de nombreuses marchandises commercialisables. Parfois, il s’agit seulement de vider la cave, le grenier ou certaines pièces. Là aussi, l’Armée du Salut est un partenaire très reconnaissant : faire une double bonne action en donnant quelques articles et soutenir ainsi avec le bénéfice réalisé l’œuvre sociale de l’Armée du Salut.
service des brocantes
INTERVIEW : NAThALIE KRoPf
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« M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie »
«
»
Je peux Y intégrer Mes Valeurs.
Les activités de l’Armée du Salut en tant qu’« Eglise de la rue » m’ont incité à m’engager au sein de cettte organisation. L’Armée du Salut aime l’humain et met tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des malheureux et des déshérités. L’Armée du Salut apporte une aide matérielle et crée de nouvelles perspectives pour beaucoup d’entre eux. ROLF KUMMER, MEMBRE DU CONSEIL STRATéGIQUE DE L’ARMéE DU SALUT
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Depuis 20 ans, je suis officier de l’Armée du Salut, et depuis quelques années, je suis responsable de la brocante de l’Armée du Salut de Nyon. C’est un ministère dans lequel je peux utiliser charisme et compétences. L’Armée du Salut a trois mots d’ordre – soupe, savon, salut – et se fait un devoir de partager l’amour de Dieu au travers de la sphère sociale. Ce défi permanent m’interpelle dans notre organisation et c’est là aussi que je veux vivre cette devise à 100% dans mon travail. MARIE-HéLèNE NüESCH, OFFICIèRE DE L’ARMéE DU SALUT, RESPONSABLE DE LA BROCANTE DE L’ARMéE DU SALUT DE NYON
«
l’arMée du salut aiMe l’huMain et Met tout en ŒuVre pour aMéliore de Vie des Malheureux et des déshérités.
»
r les conditions
C’est un grand privilège pour moi de travailler dans l’Armée du Salut. Je peux y intégrer mes valeurs. L’Armée du Salut est un employeur compétent et réellement professionnel, qui propose de véritables alternatives. DANIEL SIMEONE, RESPONSABLE DU SCHLöSSLI – HABITAT POUR JEUNES FEMMES
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Dieu est toute ma vie et mon objectif. L’Armée du Salut m’offre la possibilité de vivre ma foi et de servir la population. Cela rejoint aussi la devise « Soupe, Savon, Salut ». Je peux soutenir mon prochain par des conseils, une assistance pratique, une aide spirituelle, du travail avec les enfants ou les seniors, etc. Lorsque l’Homme n’a plus rien, il reste Dieu.
«
être là pour les autres, leur appo
rter une aide pratiQue,
les écouter, leur Montrer Que die
u les aiMe.
»
L’Armée du Salut est mon église et ma famille spirituelle. Je m’y sens bien et j’adhère complètement à son mot d’ordre : sauver, servir ! Ayant du plaisir à m’exprimer avec ma plume, j’offre à Dieu, à travers notre bimensuel « Espoir », ce très modeste témoignage de mon amour pour lui.
REGINA WITTWER, OFFICIèRE DE L’ARMéE DU SALUT, SOCIéTé ET FAMILLE, DIVISION BERNE
MARIANNE HEFHAF, MEMBRE BéNéVOLE DE L’éQUIPE DE RéDACTION « ESPOIR »
«
l’arMée du salut
est Mon église et
Ma FaMille spirituelle.
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»
Me lever chaque matin dans la certitude de l’utilité de mon travail pour mon prochain donne un sens profond à ma vie professionnelle. M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie. CHRISTOPH BITTER, RESPONSABLE COLLECTE DE FONDS
»
service du personnel
«
Je suis ici parFaiteMent à Ma place.
Le sens profond de ma vie consistant à vivre en étroite union avec Dieu et à accomplir l’œuvre pour laquelle il m’a créé, je suis ici parfaitement à ma place. PETER HAURI, OFFICIER DE L’ARMéE DU SALUT, RESPONSABLE DU SITE DE L’ARMéE DU SALUT DE GURzELEN (BE)
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Questions : doris droz – Officière de l’Armée du Salut, Responsable du Personnel d’outre-mer
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sarah cox travaille depuis juillet 2010 au congo-brazzaville. sa mission n’est pas toujours simple, mais son enthousiasme témoigne des fruits que porte son travail. Sarah, tu travailles pour le compte de l’Armée du Salut au Congo-Brazzaville. Quelle est ta fonction ? Sarah Cox : Officiellement, je suis formatrice dans la gestion et la réalisation de projets de développement communautaire. Cependant, mon travail consiste en tâches diverses : activités administratives, propositions de projets, rapports narratifs et financiers. Je collabore étroitement avec différents services dont le département des finances pour la mise à jour des comptes. J’ai aussi l’occasion de donner mon avis et des conseils sur les conceptions de projets venant de la base et j’effectue des visites sur le terrain pour faciliter les échanges avec les communautés. Lorsqu’un projet débute, je suis à la disposition du responsable pour proposer mon soutien afin que l’Armée du Salut puisse répondre efficacement aux besoins des communautés. Comment t’es-tu préparée à assumer cette responsabilité ? J’ai travaillé plus de cinq ans à l’U.O. Mission & Développement de l’Armée du Salut en Suisse dont une partie en tant que coordinatrice des projets en Afrique ; cela a été une excellente préparation. J’ai y acquis des connaissances pratiques sur le développement communautaire et la gestion de projets. En parallèle, j’ai obtenu un Bachelor en études internationales, ce qui m’apporte des connaissances théoriques sur le développement, les débats actuels au niveau international et la complexité des relations relatives aux problèmes
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d’amour
économiques, politiques et sociaux. Actuellement je continue, ici à Brazzaville, des études par correspondance en vue de l’obtention d’un Master. En outre, un cours de préparation au départ et plusieurs années de mon enfance passées au zimbabwe ont grandement accru mes aptitudes à vivre dans un contexte interculturel, avec un style de vie différent. Qu’est-ce qui te motive le plus dans cette nouvelle étape de vie passée au Congo ? Une de mes plus grandes motivations est la lutte contre l’injustice dans le monde. Le matérialisme et les mentalités égoïstes des pays « développés » m’ont toujours dérangée et je souhaite utiliser mon temps et mes dons à améliorer le bien-être des personnes moins riches avec qui je suis en contact. Ma foi chrétienne m’a toujours poussée à témoigner, de manière pratique, de l’amour et de l’espoir trouvés en Christ. Les pauvres souffrent très souvent de pessimisme et de dévalorisation. Par mon travail, je cherche à leur faire découvrir leurs valeurs, leurs dons, leurs ressources, leurs droits à une vie meilleure.
treize volontaires (officiers de l’armée du salut ou collaborateurs laïcs) sont engagés outre-mer, dans des projets de développement gérés par Mission & développement de l’armée du salut suisse. ils travaillent dans les domaines de la santé, de la formation, de la gestion de projets, de l’accompagnement spirituel. les volontaires sont engagés selon les conditions d’un accord avec l’armée du salut internationale et d’un accord-cadre ddc-unité.
Quelles sont tes possibilités d’influence sur le développement en République du Congo ? Je ne peux pas prétendre avoir une grande influence sur le développement au Congo. Cependant, je peux encourager la motivation pour un travail de développement plus professionnel et plus efficace afin que l’Armée du Salut devienne un agent important dans le développement au Congo. Je peux également faire connaître le travail de l’Armée du Salut au Congo parmi d’autres organisations locales pour faciliter la mise en place d’un réseau. Il m’est aussi possible, par le partage des mes expériences, de sensibiliser des personnes dans les pays « développés » à soutenir financièrement le travail de développement en République du Congo.
mission & développement
un témoignage
Mission & développement, armée du salut suisse
projets
Environ 50 projets de développement en cours de réalisation ; en 2010, l’Armée du Salut de Suisse a pu soutenir des projets pour un montant de plus de 3,5 mio. de francs. pays d’action 9 pays d’action prioritaire situés en Afrique, en Amérique latine, aux Caraïbes et en Asie. domaine d’action Lutte contre la pauvreté dans les domaines de la santé, formation, gestion de projets, construction, accompagnement spirituel. collaborateurs d’outre-mer 13 professionnels, engagés dans les différents projets en tant que volontaires.
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Sarah Cox est formatrice dans la gestion et la réalisation de projets de développement communautaire au Congo-Brazzaville.
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nouveau projet d’habitat social à Vienne le poste de l’armée du salut à Vienne (autriche), nouvellement sous la direction de heidi oppliger, officière de l’armée du salut, est situé dans la « Maison erna». hans-Marcel leber, officier de l’armée du salut, est le chef de l’armée du salut en autriche. outre des employés et des collaborateurs bénévoles, trois officiers et une douzaine de salutistes contribuent à la bonne marche de l’armée du salut locale.
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L’Armée du Salut a inauguré un nouvel habitat social protégé et un lieu d’hébergement à la Maison Erna, dans le quartier de Grossfeldsiedlung, situé dans le XXIe arrondissement de Vienne.
L’intégration est au cœur de la démarche Le Foyer d’accueil temporaire Salztorzentrum, situé à la Grosse Schiffgasse, accueille en priorité depuis 12 ans des hommes sans abri souffrant de troubles psychiques. La maison offre 60 places d’accueil, réparties sur trois étages, en 18 chambres simples et 21 chambres doubles. Hans-Marcel Leber nous confie : « Notre objectif est l’intégration sociale des résidents. Depuis 12 ans, l’Armée du Salut Autriche s’attache à résoudre des problèmes tels que l’endettement, l’alcoolisme, les problèmes psychiques ou le chômage.»
autriche
Le projet, dont le bureau d’architecture zieser a dessiné les plans, s’étend en tout sur 2 850 mètres carrés, répartis sur 3 étages et la cave. 60 appartements, dont 6 sont accessibles en fauteuil roulant, accueillent durablement des sans-abri. Les critères d’admission sont à seuil bas. Une équipe composée d’assistants sociaux diplômés, d’accompagnateurs sociaux et de personnel socio-pédagogique soutient les résidents. Ainsi la responsabilité individuelle, l’autonomie et l’intégration sociale sont encouragées. Le bâtiment étant conçu comme Centre paroissial, il accueille également des manifestations culturelles et divers événements.
Nous aidons depuis plus de 20 ans L’offre d’habitat protégé de l’Armée du Salut s’adresse à des hommes majeurs sans abri. Les 42 places réparties sur 23 appartements constituent pour ces personnes un habitat temporaire pour une ou deux années maximum.
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andrew Morgan – Officier de l’Armée du Salut, Directeur régional pour la Hongrie
L’Armée du Salut a repris ses activités en Hongrie en 1990.
réaction immédiate de l’armée du salut dans une situation d’urgence l’armée du salut, interdite sous le régime communiste, a officiellement repris ses activités en 1990. en 2010, les responsables se sont penchés sur ces vingt années d’activité avec beaucoup de reconnaissance. ils ont également rendu hommage au formidable travail accompli par l’armée du salut depuis ses débuts en 1924 jusqu’à ce qu’elle soit forcée d’interrompre ses activités en 1949.
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En 2010, à Budapest, dans le district avoisinant le Poste de Józsefvárosi, il est apparu qu’il y avait un besoin urgent de places de crèche : lorsque les officiers du Poste ont appris que 493 enfants étaient sur une liste d’attente, ils ont tout de suite entrepris de réaménager l’espace déjà restreint du Poste et ont ouvert une structure d’accueil de jour privée. Ils ont obtenu une licence d’exploitation pour sept enfants, ont engagé du personnel et ont proposé peu de temps après des places de crèche pour sept enfants, permettant ainsi à leur mères de recommencer à travailler. Les parents sont heureux de savoir que cette solution existe et que l’église locale de l’Armée du Salut prend soin de leurs enfants. Face à la forte demande de places de crèche, l’Armée du Salut souhaiterait proposer ce service dans d’autres endroits.
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L’Armée du Salut hongroise est intervenue le 4 octobre 2010, lorsqu’un million de litres de boue rouge s’est échappé du réservoir d’une usine d’aluminium.
A Budapest, l’Armée du Salut a ouvert un crèche pouvant accueillir sept enfants.
le rapport annuel hongrois peut être consulté sur
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hongrie
D’autre part, l’année 2010 a été marquée par des catastrophes naturelles et environnementales. Dans ses régions aquifères, la Hongrie a dû faire face à de très graves inondations, au même titre que ses voisins. Les salutistes hongrois, profondément touchés par ces événements, ont organisé une récolte de biens de première nécessité qu’ils ont envoyés dans un des villages les plus affectés. Le 4 octobre, la Hongrie a été le théâtre de sa plus grave catastrophe environnementale lorsqu’un million de litres de boue rouge s’est échappé du réservoir d’une usine d’aluminium, inondant les villages de Kolontár et de Devecser, provoquant la mort de dix personnes et blessant des centaines d’autres. Une fois de plus, les membres de l’Armée du Salut se sont mobilisés : ils ont fait parvenir des dons dans le village de Devecser et ont pris le temps de parler avec les villageois de leur situation. Suite à cette catastrophe, l’Armée du Salut a engagé une discussion avec la Direction hongroise de l’aide en cas de catastrophes en vue de la création d’un protocole d’intervention en cas d’urgence, permettant d’apporter une aide plus efficace à l’avenir. www.udvhadsereg.org
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chiFFres et statistiQues
l’armée du salut en quelques chiffres
ŒuVre d’éVangélisation 4 divisions (direction régionale, suivi des projets) 57 Postes (paroisses locales avec un mandat socio-pastoral) 22 projets sociaux (bureaux sociaux, services de visite, centres pour sans-abri, rencontres de quartier, repas de midi) Travail parmi les jeunes et les enfants Société & Familles Centre de formation ŒuVre sociale 2 directions régionales et suivi des projets 8 foyers de réinsertion, 5 ateliers de réinsertion, 7 foyers pour hommes et femmes, 3 centres pour sans-abri, 4 maisons de retraite et EMS, 6 crèches et foyers pour enfants, 1 foyer de jeunesse, 2 maisons d’accueil (hôtels) Service des prisons Service des recherches Habitat protégé Aide et soins à domicile psychiatrique aide aux réFugiés Direction et suivi de projets Cours de langue de base et avancés 1 centre pour requérants d’asile mineurs non accompagnés 1 centre de distribution de matériel (aide d’urgence) 1 centre pour requérants d’asile réclamant un accompagnement intensif 6 foyers d’accueil temporaire 4 coordinations intercommunales professionnalisées pour l’asile
Mission & déVeloppeMent Cette activité comprend le suivi de projets et les contributions financières de l’Armée du Salut pour les pays du Tiers-Monde. Avec différents partenaires, celle-ci soutient des projets d’aide au développement. Mission & Développement publie un rapport annuel circonstancié.
brocantes Direction, suivi de projets et marketing Projet de réintégration professionnelle REHA 23 brocantes 3 exploitations (centres de tri et services de ramassage) 1 centre d’appel (dispo-center)
autriche et hongrie L’œuvre de l’Armée du Salut en Autriche et Hongrie comporte : 2 directions régionales et accompagnement de projet, 6 établissements sociaux et 5 Postes. Le Quartier Général international de l’Armée du Salut à Londres a confié à l’Armée du Salut Suisse le suivi du travail de l’Armée du Salut en Autriche et en Hongrie. Les charges pour les projets figurant aux comptes correspondent à la contribution aux projets versée par la Suisse.
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produits
MeMbres et eMploYés en suisse, autriche et hongrie 3877 membres 1845 collaborateurs (180 officiers et 1 665 employés (dont 1 575 en Suisse)) 231 Officiers à la retraite (Chiffres au 31.12.2010) dans le Monde 1,68 mio. membres 121 393 Collaborateurs (17 145 officiers et 104 248 employés) 9 184 Officiers à la retraite 15 422 Postes (communautés salutistes) 3 580 Etablissements sociaux (y c. foyers d’accueil de jour) 353 Hôpitaux et polycliniques 2 072 Ecoles et jardins d’enfants (Chiffres au 1.1.2010)
total produits : chF 168 Mio.
Produits de prestations 33.4% Contribution du secteur public 30.6%
l’ŒuVre l’arMée du salut est à iQue en 175 langues. un M M co et Ys pa 4 12 ns da
Mission et Développement 3.6%
Frais administratifs 5.6% Autre charges 3.9% Evangélisation 14.5%
Brocantes 11.1%
armée du salut
Autriche et Hongrie 1.0%
Autres produits 1.7%
Dons et legs 22%
charges total charges (yc résultats auxilliaire) : chF 168 Mio.
Vente de marchandise (yc brocantes) 12.3%
Aide aux réfugiers 14.6% Institutions sociales 45.7%
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adresses et organigramme
39 Quartier général de l’arMée du salut suisse, autriche et hongrie Laupenstrasse 5, case postale 6575, 3001 Berne Tél. 031 388 05 91, fax 031 388 05 95 www.armeedusalut.ch, info@swi.salvationarmy.org Compte donateurs 30-444222-5
coMité d’audit
coMMission de placeMent
Daniel Jäggi (responsable) – expert en finance et controlling
Sergent Andreas Stettler – économiste d’entreprise HES (responsable)
Markus Christen – expert-comptable
Commissaire Kurt Burger – Officier de l’Armée du Salut, MBA, CPA (jusqu’au 31.8.2011)
Markus Kaltenrieder – expert en assurances sociales
direction Colonel Franz Boschung, (responsable) – Secrétaire en chef (jusqu’au 31.8.2011)
Quartier général international The Salvation Army 101 Queen Victoria Street, London EC4V 4EH, United Kingdom, www.salvationarmy.org
conseil stratégiQue Commissaire Kurt Burger (Président) – Officier de l’Armée du Salut, MBA, CPA (jusqu’au 31.8.2011) Commissaire Franz Boschung (Président) – Officier de l’Armée du Salut (dès le 1.9.2011) Armand Cachelin – médecin
Lieutenant-colonel Massimo Tursi (responsable) – Secrétaire en chef (dès le 1.9.2011) Commissaire Alicia Burger-Pedersen – Présidente territoriale Société & Famille (jusqu’au 31.8.2011) Commissaire Hanny Boschung – Présidente territoriale Société & Famille (dès le 1.9.2011) Major Fritz Schmid – Chef du département de l’Evangélisation Sergent Erhard Meyner-Dätwyler – Chef du département de l’Œuvre sociale (jusqu’au 31.1.2011) Daniel Röthlisberger – Chef du département de l’Œuvre sociale (dès le 1.2.2011)
Markus Christen, expert-comptable
Major Marianne Meyner-Stettler – Cheffe du département du Personnel
Major Doris Droz-Bhend – officière de l’Armée du Salut, infirmière diplômée
Sergent Andreas Stettler – Chef du département des Finances
Daniel Jäggi – expert en finance et controlling
Sergent Martin Künzi – Chef du département Marketing & Communication
Rolf Kummer – adjoint responsable ressources humaines PostLogistics, gérant personnel avec diplôme fédéral Myriam Malherbe – lic.oec (HEC), expert-comptable
les regions et leurs responsables Autriche
City Command, Grosse Schiffgasse 3, 1020 Vienne, Autriche, tél. +43 12 14 48 30 | Major Hans-Marcel Leber
Commissaire Franz Boschung – Officier de l’Armée du Salut (dès le 1.9.2011) Mario Rusca – économiste d’entreprise HES Sergent Kenneth Hofer – expert en finance avec diplôme fédéral Paul Maibach – employé de banque diplômé Philippe Lüthy – liciencié en économie publique (conseiller Complementa)
les diVisions et leurs responsables Division Romandie
Quartier Général divisionnaire, Rue de l’Ecluse 16, 2000 Neuchâtel, Tél. 032 729 20 81 | Majors Jacques et Claude-Evelyne Donzé
Division Berne
Quartier Général divisionnaire, Gartenstrasse 8, 3007 Berne, Tél. 031 380 75 45 | Majors Bernhard et Regina Wittwer-Mäder
Division Nord-Ouest
Quartier Général divisionnaire, Frobenstrasse 20A, 4053 Bâle, Tél. 061 270 25 00 | Majors August et Ruth Martin-Beyeler
Division Est
Quartier Général divisionnaire, Eidmattstrasse 16, CP 1610, 8032 zurich, Tél. 044 383 69 70
Commissaires Werner et Paula Frei-Berweger (jusqu’au 30.6.2011) Majors Hervé et Deborah Cachelin (dès le 1.7.2011)
Hongrie
Quartier Général régional, üdvhadsereg, Központi Iroda, Bajnok utca 25, 1063 Budapest VI, Hongrie, tél. +36 13 32 33 24 | Major Andrew Morgan
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organigraMMe de l’arMée du salut en suisse, autriche et hongrie
Conseil stratégique
Chef de territoire (Président) et 7 membres
Direction
(En plus: Responsable Société & Famille)
Secrétaire en chef (SC)
Autriche
Hongrie
•
crédits photos
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Chef du Département de l'évangélisation
Chef du Département œuvre sociale
Cheffe du Département du personnel
Chef du Département des finances
Chef du Département marketing
Œuvre de l'Evangélisation
Œuvre sociale
Personnel
Finances
Marketing & Communication
divisions (berne, nord-ouest, est, romandie)
•
société & Famille
•
Jeunesse
•
Music & gospel arts
•
•
direction régionale des institutions de suisse alémanique
•
service du personnel
•
Finances & controlling
•
gestion des relations
•
•
immobiliers
•
collecte des fonds
directon régionale des institutions de suisse romande
candidats et administration d’officiers
•
Formation continue
•
group services
•
centre de formation
Mission & développement
rédaction, traductions & design
•
•
•
informatique & communication mobile
•
service des brocantes
•
aide aux réfugiés
•
service des prisons
•
service de recherche
armée du salut
Directeur opérationnel
p. 4 & 5 : werner tschan | p. 8, 16, 18, 19, 26, 27 : Martin heimann | p. 12 & 13 : salvy | p. 14 & 15 : sefora gargiulo | p. 17, 28, 29, 31 : mad | p. 20, 21, 24, 25 : aurélien bergot | p. 22 & 23 : alexander egger | p. 30 & 31: M&d, archives | autriche & hongrie : armée du salut | doubles pages : Martin guggisberg, Martin heimann, Martin stollenwerk, gabrielle keller, mad
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iMpressuM edition responsable texte et images coordination graphisme et suivi production impression
Quartier général de l’armée du salut, berne ccp 30-444222-5 armeedusalut.ch Marketing & communication, Martin Künzi rédaction, gabrielle keller gestion des relations, daniel oester didier chassagnot, info@yellowfishdesign.ch rub Media graf-lehmann, bern
charte internationale l’armée du salut est un mouvement international et fait partie de l’eglise chrétienne universelle. son message se fonde sur la bible. son ministère est motivé par l’amour de dieu. sa mission consiste à annoncer l’evangile de Jésus-christ et à soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines. facebook.com/heilsarmee.armeedusalut
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