Tai Jitsu Leers : gazette septembre-décembre 2011

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LA GAZETTE de

Numéro 10 - Septembre - Décembre 2011

YOSHI

RENTREE Reprise des cours Bilan

RENCONTRES Cours Parents/enfants Stage enfants

FORMATION Tony et Nathalie passent le DIF

EXPERTS Mochizuki, Aosaka, Kamohara ... à Paris, 4 ceintures noires du club ont suivi leur enseignement

STAGES STAGES Stage de début d’année (bleue à noire) Stage de passage de grades Stage inter disciplines 1


E D I T O

Elle s’est fait un lifting et une beauté durant l’été ... Vous l’attendiez toutes et tous... Voici le nouveau numéro de la gazette de Yoshi dans son nouvel habit aux couleurs du club ! Pour la 4ème année consécutive, vous pourrez retrouver le résumé des activités et animations du club dans ce numéro ainsi que des articles sur les arts martiaux écrits par nos rédacteurs en kimono ! En cette période de « début » d’année sportive, beaucoup de nouveaux adhérents nous ont rejoints pour monter sur les tatamis. Les raisons sont diverses : pour faire comme son héros préféré, pour se défendre, pour reprendre du sport, pour la détente ... mais au final pour tous passer un bon moment et dépasser ses limites. Et avant les fêtes, n’oubliez pas le grand stage de Noël avec Christian BISONI, 6ème dan de Taï Jitsu, plus haut gradé de la discipline. Sapins et champagne approchent pour sonner l’arrivée des fêtes de fin d’année, le comité directeur et toute l’équipe pédagogique vous présentent leurs meilleurs vœux. Nathalie GRENIER

S O M M A I R E

p. 3 - 5 RENTREE Bilan et ouverture des nouvelles sections L’esprit occidental des arts martiaux

p. 6 RENCONTRES CONVIVIALES Cours parents/enfants et parents/ados

p. 7 - 8 FORMATION DIF

p. 9 - 13 STAGES Les experts Tous les stages de début d’année

p. 14 -15 SPECIAL Stage de masse enfants

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d RENTREE

44 filles et 84 garçons, mais aussi en 56 Leersois et 72 non Leersois. Le bilan qualitatif :

Par Fabrice CAUDRON

Comme chaque année, le club vous propose un petit bilan de la rentrée. Cela ne présume en rien de la suite de la saison mais ça donne quelques indications sur la progression –ou non- du club. Commençons par les chiffres : Pour rappel, au niveau des effectifs, au 1er octobre 2010 nous comptions 90 licenciés et nous avons terminé la saison à 126. Pour cette année, nous en sommes à 128 licenciés (au 30 novembre 2011). C’est une belle progression, mais à relativiser dans la mesure où le lancement du Body Karaté l’année dernière avait pris un peu de temps et de nombreux adhérents étaient arrivés au mois de novembre à l’issue des journées découverte (que nous reproduirons cette année). Le nombre de licenciés par section avec entre parenthèses les effectifs limites : - Baby Karaté : 6 adhérents (maxi 12) - Tai Jitsu Enfants : 17 (maxi 20) - Tai Jitsu Ados : 30 (maxi 35) - Tai Jitsu Adultes : 45 (maxi 45) - Body Karaté : 30 (maxi 35)

Chaque section a ses propres objectifs pédagogiques et son propre mode de fonctionnement, en cohérence avec notre projet associatif. Pour le Baby Karaté, le but est de développer la psycho-motricité mais aussi la sociabilité des enfants avec le petit encas offert en fin de cours et dégusté collectivement à côté des tatamis. Pour les ados et les enfants, le but est de développer rapidement une cohésion de groupe et une solidarité dans la pratique. C’est ainsi que les adhérents du groupe ados peuvent aider à l’animation du groupe des enfants ou que les inscrits au groupe des adultes peuvent eux aussi aider à l’encadrement des ados En ce début de saison l’accent est mis sur la préparation physique tant chez les adultes qu’au Body Karaté, sans oublier pour autant la convivialité de la pratique ! Notons enfin pour cette rentrée le lancement du Tai Jitsu Traditionnel, le dimanche de 11h à 12h30, destiné à des pratiquants plus âgés, pour une approche des arts martiaux plus en phase avec les difficultés liées à la pratique sportive après 40 ans

Soit un total de 128 adhérents (maxi 147), qui se répartissent en

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d ARTS MARTIAUX Par Jean Pierre DAL, Professeur du club de l’Alloeu

L’esprit occidental des martiaux. Dojo ou Club ?

arts

On a tous plus ou moins commencé les arts martiaux par rapport à une référence filmographique ou sportive (Bruce Lee, Jean-Claude Van Damme voire Jet Li ou des personnalités comme Dominique Valéra, Mickaël Millon ou Alain Lehetet). Le premier pas le plus difficile est le premier, celui d’entrer dans un dojo. Le mieux étant de venir à deux. Qui, une fois entré dans un dojo n’a pas fait le rêve ultime d’obtenir le grade suprême de « ceinture noire » ? A l’heure d’aujourd’hui, ce grade est tout simplement une reconnaissance par ses pairs d’une certaine technicité. Dans quelques rares arts martiaux, ce grade se gagne au physique, par combat. La conception des arts martiaux en Occident, reste encore pour les non initiés, synonyme de toute puissance, d’un guerrier invulnérable courant pieds nus dans la neige, faisant des pompes sur du béton voire de rester en position des heures durant afin d’endurcir ses muscles. Cette perception reste encore très orientale (inspirée des clichés

filmographiques), bien loin des préoccupations et des attentes des pratiquants d’arts martiaux occidentaux. Les arts martiaux évoluent avec leur époque et avec leurs enseignants qui les font évoluer. Désormais, il n’y a plus d’âge, encore moins d’aptitudes physiques pré requises afin de pousser la porte d’un club (j’emploierai ici volontairement ce terme au lieu de dojo). Les arts martiaux se démocratisent, nous ouvrent leurs portes. Si toutefois, l’on était perçu, lors de son arrivée, comme un sac de frappe, mieux vaut ne pas rester, le professeur n’ayant toujours pas compris cette philosophie. Pour en revenir brièvement au grade de ceinture noire er (correspondant au 1 dan soit 1er niveau dans le grade), il n’est en fait que le commencement. Par expérience, une fois le grade obtenu, on est loin d’être transcendé en une sorte de super héros invulnérable. Celui-là, non plus, n’aurait rien compris à la philosophie martiale. Il en est de même dans les différentes disciplines martiales. Dans la conception occidentale, plus l’on monte dans les dan (grades) plus l’envie d’apprendre et de s’ouvrir aux autres disciplines doit augmenter. Celui qui se contenterait toute sa vie d’un seul art martial et ne jurant que par celui-ci s’enfermerait bien vite 4


dans des convictions très étriquées. D’ailleurs cette « philosophie » occidentale est désormais adoptée lors de grades élevés (après le 4ème dan). Beaucoup de clubs français développent cela également (ouvertures de sections multiples afin de toucher et de répondre aux besoins d’un maximum de personnes). Désormais également, on attend, selon son âge, différentes choses lorsque l’on pousse la porte d’un club, à savoir : entretien physique, bien être, compétition, combat, kata, etc. Un professeur soucieux de ces préoccupations va logiquement dans ce sens et fait passer les priorités et les demandes des élèves avant les siennes. J’ai toujours essayé de travailler dans ce sens et de répondre aux attentes de chacun dans un esprit de convivialité. Pour en venir spécifiquement au Taï-Jitsu, dont je ne targue pas qu’il soit le meilleur des arts martiaux, il a pour intérêt que chacun puisse y trouver ce qu’il cherche dans les arts martiaux : des clés, des projections, des techniques de poings et de pieds, l’utilisation d’armes. En effet, outre le côté purement technique et spécifique à notre art (comme tout art martial d’ailleurs), katas, techniques et combats, chacun prend et apporte ce qu’il l’intéresse en terme de self défense. On priorisera ses propres aptitudes physiques, il est donc inutile de travailler des heures afin de faire un coup de pied à

180 degrés si notre morphologie ne le permet pas, un coup de pied bien placé dans le tibia fera aussi bien l’affaire. Dans l’esprit, le TaïJitsu pourrait se rapprochait du Jeet Kune Do tel que Bruce Lee le concevait au départ : utiliser tout ce qui est bon pour moi et rejeter ce qui ne l’est pas. Cette philosophie est la mienne depuis que j’ai obtenu le grade de 1er dan lorsque l’on se détache du style de son professeur pour enfin commencer à trouver son propre style. J’ai pu ainsi, lors de stages divers, prendre des techniques issues de la lutte, de la boxe pieds poings, de la capoeira, du shotokan, du kung-fu, etc. C’est ainsi que l’on forma son bagage technique dans le Taï-Jitsu, rien n’est jamais figé.

Jean Pierre DAL, Professeur du club de l’Alloeu et Julien PERUN, lors du stage des experts japonais à Paris.

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d RENCONTRES CONVIVIALES Le 4 novembre 2011

Par Fabrice CAUDRON

Le cours parents/enfants, c’est toujours l’occasion de partager un beau moment de complicité et de convivialité… et cette année visiblement la mayonnaise a bien pris puisque beaucoup de parents sont montés sur les tatamis pour travailler quelques coups de poings, coups de pieds et autres combats au sol avec leur progéniture. Les photos en ligne sur le site en témoignent : il y a eu du sourire dans l’air. Pas de dent cassée par une maman ce coup-ci et c’est plutôt une bonne nouvelle, non nous ne dénonçons personne :). On remet ça au mois de mai, à l’approche de la fin de saison en espérant une participation encore plus grande !

Le groupe des enfants

Le groupe des ados

Jules et son papa en pleine action 6


FORMATION LE DIF Par Tony et Nathalie GRENIER

Mais qu'est-ce que c'est que cette bête là ? La session de la formation continue du DIF saison 2011-2012 a eu lieu du 22 au 30 octobre 2011 à Auby (près de Douai). Deux ceintures noires du club ont participé à la session : Tony et Nathalie GRENIER. Le Diplôme d'Instructeur Fédéral (DIF) est le plus haut diplôme bénévole permettant d'enseigner en pleine autonomie dans un club affilié à la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées (FFKDA). Le DIF peut se préparer en formation continue (9 jours consécutifs) ou en formation alternée (5 week-end tout au long de l'année). Pour suivre la formation, il convient : - d'être majeur, - d'être ceinture noire 1ère dan, - d'être titulaire d'un brevet de secourisme (AFPS, SST, BNS ...) - d'avoir la licence FFKDA de la saison en cours. Durant la formation, le candidat aborde : - la pédagogie (organisation d'une séance, démarche pédagogique, construction d'un plan de cours, évaluation), - l'environnement réglementaire : institutionnel (création d'une association de loi 1901, règles

d'hygiène et de sécurité) et fédéral (rôles et missions de la Fédération, réglementation sportive), - la communication (savoir animer une réunion, être capable de communiquer oralement, par écrit...), - l'anatomie (connaître l'appareil locomoteur et la traumatologie en karaté), la physiologie (connaître les 3 filières énergétiques et cela rappellera de bons moments à nos partenaires du DIF continu 2011-2012). Le candidat doit ensuite participer à une manifestation sportive (type Assemblée Générale de la LFAKDA, aide à l'organisation d'une compétition...) et 3 stages d'experts fédéraux. Le candidat est évalué tout au long de sa formation sur la pédagogie et à la fin de la formation sur la réglementation et l'anatphysiologie par une évaluation sommative. Nous remercions Frédéric KOCH, Responsable de l'Ecole des Cadres au sein de l'Equipe Technique Régionale de la Ligue Flandres Artois de Karaté et Disciplines Associées (LFAKDA) qui a animé, de façon très dynamique et gestuelle (petit clin d'œil aux participants du DIF) la session et Serge CAL, Directeur Technique de Ligue. Ils ont pu partager leur passion du karaté en général et surtout leur passion d'enseigner.

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Au-delà du programme indispensable abordé durant ces 9 jours, la formation fut un moment de rencontres et d'échanges. Nous invitons tous les pratiquants d'arts martiaux en mesure de passer le DIF, de s'inscrire, afin de partager leurs connaissances, leurs savoirs et leur passion. D’autres diplômes sont accessibles, suivant certaines conditions, auprès de la LFAKDA , sous la direction de Frédéric KOCH : l'AFA, le DAF, le DIF et le CQP. Les diplômes bénévoles L'AFA (Attestation Fédérale d'Assistant) permet à son titulaire d'être assistant du professeur. Le DAF (Diplôme d'Animateur Fédéral) permet, comme le DIF, d'enseigner dans un club en pleine autonomie mais ne permet pas la validation d'unités d'enseignements pour les diplômes professionnels (DEJEPS, DESJEPS). Recyclage nécessaire tous les ans. Les diplômes professionnels Le CQP APAM (Certificat de Qualification Professionnelle d'Assistant du Professeur d'Arts Martiaux) est le premier diplôme professionnel ayant une portée limitée (pas de cours le mercredi et samedi et limité à 300 h/an). D’autres diplômes professionnels sont également accessibles auprès d'organismes de formation : le DEJEPS et le DESJEPS.

et des Sports) permet un enseignement illimité rémunéré. Le titulaire du DEJEPS conçoit, coordonne, met en œuvre des programmes de perfectionnement et conduit des démarches d'enseignement et de formation. Le DESJEPS (Diplôme d'Etat Supérieur de la Jeunesse, de l'Education Populaire et des Sports) est le diplôme le plus élevé de la pratique du karaté et disciplines associées. Il permet un enseignement illimité rémunéré. Les titulaires du DESJEPS peuvent accéder aux postes de cadres techniques au sein de la Fédération. Pour finir, nous passons le bonjour à notre formateur ainsi qu'à tous nos partenaires de formation qui nous ont fait découvrir leur passion pour le kung fu, le full contact, le kyoku shin kaï, les arts martiaux vietnamiens, le shotokan... en espérant que nous garderons le contact au-delà des différents stages dans lesquels nous allons nous retrouver durant l'année.

"T'es mort !"

d Petit hommage à notre formateur !!!

Le DEJEPS (Diplôme d'Etat de la Jeunesse, de l'Education Populaire 8


stages Stage des experts japonais le 1er octobre 2011 à Paris Par Fabrice CAUDRON

Comme chaque année à la même époque, le stade Pierre de Coubertin a accueilli le stage des experts Japonais de la Fédération Française de Karaté. C’était l’occasion pour 4 Leersois (Fabrice, Régis, Julien et Tony) de rencontrer les meilleurs pratiquants présents sur le territoire français, et d’y rejoindre 3 Saillysiens (Jean-Pierre, Samuel et Pascal). Rendez-vous donc à 6h du matin devant le dojo, en route pour Paris.

façon dont il faut chuter pour éviter de se blesser. Les Tai Jitsukas étant des habitués de ce type de travail, nous nous sommes directement rendu du côté des plus expérimentés sur la question. Ce cours d’1h30 était dirigé par Me Aosako et Me Kamohara et ce fut ainsi l’occasion de s’initier au Sumo, discipline de base des techniques de lutte au Japon. Après une courte pause, les experts nous ont proposé trois ateliers thématiques : les atémis, les déplacements et les clés articulaires. Accompagnés de nos amis Saillysiens, le groupe s’est séparé pour pouvoir assister à chacun des cours et faire un petit compte-rendu aux autres participants dans la foulée. 13h passées, il est temps d’aller manger avec déjà beaucoup de choses en tête…

Les Leersois (Fabrice, Régis, Julien et Tony) et les Saillysiens (Jean Pierre, Pascal et Samuel)

L’après-midi s’est déroulée à peu près de la même façon, avec des ateliers thématiques dans lesquels nous nous sommes répartis afin de partager avec chacun le contenu de ce que nous y avons appris. Les thématiques : la distance, les blocages et retour sur les chutes et les amenées au sol.

Petit détail du programme… Après un salut commun à 9h30, les stagiaires (à peu près 200 personnes) se séparent en deux groupes : d’un côté les habitués des chutes et des roulades, de l’autre des « purs karatékas » qui ignorent totalement ou presque la

Pour ceux que ça intéresse voici le nom des experts que nous avons croisé ce jour là dans les différents ateliers et dont nous garderons le souvenir de gens simples et attachés transmettre, au-delà de la technique, des valeurs de simplicité et 9


d’échange : Mochizuki, Aosaka, Kamohara, Omi, Kawanishi, Okubo, Otsuka, Nakata, Oshiro, Shimabukuro. Stage ceinture bleue-noire et stage de masse le 16 octobre à Eperlecques Par Nathalie GRENIER

Chaque début d’année, est organisé le stage spécifique marron-noire étendu aux ceintures bleues cette année. Fabrice, Baptise, Arnaud, Tony, Nathalie, Frédéric, Xavier, Virginie et Julien se sont donnés rendezvous à 7h15 au Dojo pour un départ pour Eperlecques. Un café attendait nos participants pour les réchauffer après 1h30 de trajet. Le stage fut précédé par la réunion de Ligue du Taï Jitsu à l’attention des présidents et des professeurs des clubs de la région. Fabrice et Nathalie, assistés de Julien et Arnaud, y ont assistés. Cette réunion, programmée habituellement en juin, est une réunion importante notamment pour une mise au point sur les passages de grades et les différentes compétitions ou manifestations de l’année. Le stage a été animé par Pascal BURLION, Responsable Technique National, assisté de Jean Pierre DAL, professeur du club de l’Alloeu et de Fabrice CAUDRON. Ce stage a permis aux différents participants de revenir sur les kihons (ensemble de mouvements exécutés dans le vide), épreuve du passage de la ceinture noire.

Pascal BURLION est passé rapidement sur les kihons « en ligne », exercice couramment pratiqué dans les clubs mais a détaillé le kihon multidirectionnel (exercice pratiqué dans quelques clubs) et sur le kihon plastron, deux nouvelles épreuves au programme du passage de grades à compter de cette année 20112012. Lors du kihon multidirectionnel, le pratiquant doit pouvoir enchaîner jusqu’à 3 mouvements dans plusieurs directions à droite puis à gauche. Lors du kihon plastron, le taï jitsuka doit exécuter 5 ripostes sur des cibles (sur les 7 possibles) : coup de poing direct, coup de poing arrière, coup de pied de face jambe avant et jambe arrière, coup de pied circulaire jambe avant et jambe arrière, coup de poing direct épaule engagée suivi d’un coup de poing arrière. Les 5 ripostes s’exécutent une fois à droite puis une fois à gauche. la fédération vient d'éditer un DVD sur le sujet qui précise la façon dont doit se dérouler un kihon multi-directionnel, et un stage d'expert sera assuré au mois de janvier par Claude Pétinella, 6ème dan ; au vu du DVD, la forme définitive de cet exercice n'est pas encore complètement figée, la suite dans le courant de la saison Après un bon repas, le stage de « masse » ados adultes, ouvert à tous les niveaux, a eu lieu. Plus d’une cinquantaine de taï jitsukas 10


de toute la région se sont retrouvés sur les tatamis pour un cours spécifique sur les armes. Après un échauffement assuré par David PETIT, professeur du club d’Eperlecques, Pascal BURLION assisté de Jean Pierre DAL et de Fabrice CAUDRON, ont proposé plusieurs interventions sur les armes.

Stage inter disciplines le 19 novembre à Anniche Trois leersois ont participé au stage inter disciplines organisé par Frédéric KOCH, Professeur du club d’Anniche, 4ème dan. Au programme, échauffement dirigé par Frédéric KOCH suivi d’un entraînement pieds/poings et corps à corps sous la direction de José HERNANDEZ, 7ème dan. Ce fut l’occasion pour deux des participants de retrouver des collègues du DIF continu saison 2011/2012.

Master Class Bruxelles D’autres membres du club ont fait l’effort de nous retrouver l’aprèsmidi afin de participer au stage.

Stage de préparation de grades le 29 octobre à St Amand Les Eaux Par Nathalie GRENIER

Deux ceintures marron du club : Frédéric et Maxence ont participé au stage de préparation au passage de grades. Le club devrait présenter 3 nouveaux candidats au 1er dan d’ici la fin de l’année et Julien PERUN pour repasser les 3 épreuves qui lui manquent afin de valider son 2ème dan. Résultats en fin d’année pour les ceintures marron et en dernière page pour Julien...

d’Aunkai

à

Par Xavier PESQUET

Il y a quelques temps j’avais vu sur un forum d’arts martiaux une vidéo qui m’avait fort impressionné. On y voyait un senseï japonais dégager une force et une stabilité exceptionnelle, son utilisation du corps et de l’espace était comme qui dirait parfaite. Je m’étais intéressé à cet art martial nouveau mais s’inspirant de concepts anciens venus de Chine et du Japon. Sur les excellents sites de Christophe Ksiazkiewicz (laquetedekiaz.com), d’Emmanuel Frère (www.guanyuan.fr) et de Léo Tamaki (leotamaki.overblog.com), j’avais découvert l’Aunkai et son fondateur, Akuzawa Minoru.

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L’Aunkai donc, un Bujutsu Tanren ; est l’art de travailler son corps afin de l’optimiser pour un maximum d’efficacité en combat. Dans cette optique, les techniques jaillissent d’elles même de la situation, de sa propre position et de celle de son adversaire Fin octobre, je me rendais donc à Bruxelles pour assister à un stage donné par Akuzawa Senseï himself en visite en Europe. La première leçon que je prenais à mes dépends est qu’il faut plus de deux heures pour se rendre à Bruxelles un soir en semaine, ceci du à une spécialité locale : les bouchons sur le ring! J’arrivais donc en retard au stage, bravo pour la première impression! J’arrivais donc après l’échauffement pendant une explication de Senseï sur les principes de l’Aunkai et le fonctionnement du corps en combat. Une traductrice japonaise permettait à tout le monde de comprendre. Cela parlait de connexion du corps, de puissance mais pas de force, d’avancer avec son centre, de tension sans contraction et d’autres choses plus obscures encore. Vint le moment du premier exercice. Un exercice à deux. Poings contre poings, bras tendus, jambes fléchies, dos rectiligne. Il fallait pousser le partenaire qui lui devait résister. Avancer avec son centre, sans force ni contraction, on entre dans le vif du sujet ! Le partenaire résiste autant que possible selon les mêmes principes. Trois/ quatre pas puis on change les

rôles. Dur de trouver la sensation juste, le mouvement correct. Sur les quelques dizaines de mouvements effectués j’ai le sentiment d’avoir frôlé la compréhension deux ou trois fois seulement. On passe ensuite à un des fameux exercices solo caractéristique de l’Aunkai. Une suite de mouvements de bras accompagnée d’une flexion des jambes en position type shikodachi, le tout en gardant le dos impeccablement droit. Le but étant de trouver ses connexions internes, de faire remonter la puissance du sol, de comprendre la séparation haut/bas du corps. Une nouvelle fois c’est assez difficile de bien ressentir ce qui est demandé même si la gestuelle apporte immédiatement un certain bien-être. Retour à l’exercice à deux. La même chose mais mains ouvertes sur poings fermés. Je devais faire particulièrement mal l’exercice car Senseï Akuzawa me prend comme partenaire! Pour démontrer à ceux qui nous entourent directement ce qu’il ne faut pas faire...Ce fut malgré tout pour moi l’occasion de travailler avec le maitre, ou plutôt de constater mon impuissance! Impossible de le faire bouger d’un millimètre! Cet homme est un mur! Un mur qui se déplace en une fraction de seconde pour me laisser me vautrer vers l’avant... Puis comme je me dis qu’il ne m’aura pas deux fois, je pousse moins fort et c’est lui qui d’une légère poussée m’envoie gentiment contre le mur derrière 12


moi... en me suivant avec quelques atémis bien sentis qui me laissent entrevoir une puissance spectaculaire! Je rechange de partenaire pour un exercice dans la même veine mais un bras vers l’avant et l’autre vers l’arrière, comme si on avançait en gyaku-zuki/hikite mais en poussant. C’est un peu plus difficile et on essaye de mettre en application la séparation haut/bas du corps, on tente de trouver la sensation juste. Après un rapide salut on fait une petite pause hydratation. A propos du salut, c’était un bon compromis entre solennité et décontraction. En seiza, Manabu San, l’assistant de Maitre Akuzawa, annonce “Senseï ni reï!” et tout le monde salut en disant “Arigato gozaimashita!”, Maitre Akuzawa demande de se relever et c’est fini. Reprise avec ce même salut. Le moment est venu des applications martiales. Senseï explique comment il peut lire la structure de celui qui lui tient le poignet, voire le doigt et agir sur celle-ci pour le contraindre à lâcher ou le déséquilibrer. Puis il montre une esquive sur oie-zuki par l'intérieur suivie d’une clé type shio-nage en utilisant la séparation haut/bas du corps et le pousser avec son centre, histoire de mettre en musique les exercices faits précédemment. Là forcement ça me parle plus! Mais la difficulté de garder le dos droit et de conserver un équilibre parfait reste bien présente.

Après avoir pratiqué cet exercice avec plusieurs partenaires et quelques interruptions de Senseï pour donner des précisions, c’était déjà la fin du stage. Petit salut et direction les vestiaires. S’en suit un petit repas pizza sympa avec la plupart des participants pendant lequel j’ai pu discuter avec Christophe Ksiazkiewicz et Emmanuel Frère, venus de si loin et j’ai même échangé deux parts de pizza avec Akuzawa Senseï, la classe internationale! Allez je plaisante... quoique ? Toujours est-il que si comme moi vous recherchez la puissance maximale que l’on peut émettre, la stabilité qui donne l'efficacité aux techniques, l’attitude qui apporte la supériorité sur l’adversaire, l’Aunkai répond à vos interrogations. Mais c’est un long chemin à parcourir, les exercices de formation du corps, sont avant tout affaire de ressenti et chacun devra aller chercher sa puissance à l’intérieur de soi. En fait, quelle formidable sensation que de commencer quelque chose de nouveau pour monter encore un peu plus haut dans sa pratique des arts martiaux. Et pour reprendre une idée lue sur www.guanyuan.fr, étudier le Karate et l’Aunkai c’est la rencontre de deux mondes qui se concrétise : celui de la technique la plus simple avec celui de la forme de corps la plus efficace qui soit.

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SPECIAL Stage enfants le 13 novembre à Leers Par Fabrice CAUDRON Dimanche 13 novembre s’est déroulé le stage régional enfants de Tai Jitsu à Leers. C’est la deuxième année que le club de Leers accueille cet événement qui constitue une occasion unique pour les pratiquants de toute la région de se réunir en dehors des deux compétitions annuelles. Ce sont ainsi une trentaine de jeunes Leersois qui se sont déplacés à l’occasion de ce stage organisé sous le couvert de la Ligue Flandre Artois de Karaté. Cette année encore les taijitsukas sont venus nombreux pour suivre un entraînement dirigé par Pascal THIBAUT, Responsable Technique Régional de la discipline au sein de la Fédération Française de Karaté. Les enfants ont été regroupés par catégories d’âge : poussins, pupilles, benjamins et minimes. Les cours de l’après-midi ont duré chacun 1 h 30 et portaient à chaque fois sur une thématique spécifique : l’apprentissage des atémis et projections de base pour les plus jeunes, l’initiation à des techniques d’auto-défense pour les plus âgés. Pascal THIBAUT était assisté de plusieurs instructeurs des clubs de Leers, Sailly-sur-la-Lys ou encore Eperlecques, témoignant ainsi d’une volonté de proposer aux

enfants rigoureux.

un

encadrement

C’était aussi l’occasion pour les Leersois de démontrer leur volonté de développement avec de jeunes instructeurs capables d’assurer des cours auprès de tous types de pratiquants mais aussi avec un encadrement bénévole de plus en plus conséquent. La chaîne WEO a réalisé un reportage lors du stage, disponible sur le site du club.

Pascal THIBAUT et ...

Fabrice CAUDRON, chargés ...

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Le groupe des plus jeunes

Les enfants leersois présents lors de la 1ère partie du stage

Le groupe des ados

Les ados leersois présents lors de la 2ème partie du stage, 15 séance photo « grimaces » !!!


Une Troisieme 2eme DAN Samedi 26 novembre 2011 s’est déroulé le 1er passage de grades de la saison à Escaupont. Des candidats issus de tous les clubs de la région ont pu se présenter pour l’obtention de leur ceinture noire et, au-delà, de leur 2ème ou de leur 3ème dan. A cette occasion le Karaté Taï-Jitsu Leers présentait un candidat au 2ème dan, accessible après deux années en tant que ceinture noire 1er dan. Julien PERUN a ainsi réussi l’ensemble des épreuves qui combinaient démonstration technique (avec ou sans partenaire), kata et épreuves combat (appelées Randori). C’est le premier résultat positif de la saison pour le club en ce qui concerne les passages de grade. Cette réussite constitue l’aboutissement de plusieurs mois de travail de la part d’un pratiquant passionné mais elle témoigne aussi d’un investissement réel dans la pratique du Taï-Jitsu puisque Julien obtient ce 2ème dan après une dizaine d’années d’entraînement, à l’âge de 20 ans. Le club de Leers compte désormais un troisième 2ème dan, qui vient ainsi renforcer une équipe de ceintures noires et d’instructeurs fédéraux déjà bien fournie. D’autres candidats auront l’occasion de défendre à leur tour leurs chances pour l’obtention de la ceinture noire, lors du prochain passage de grades du mois de février. Par Fabrice CAUDRON

EVENEMENT DU VENDREDI 16 AU DIMANCHE 18 DECEMBRE 2011 Stage avec Christian BISONI, 6ème dan de Taï Jitsu, plus haut gradé de France dans la discipline. Retrouvez le programme sur www.karate-leers.fr 16


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