s e l o éc s e r i a d n o c e s n o s i sa / 1 2 20 2 2 0 2 Après ces longs mois d’absence, nous nous réjouissons de vous retrouver enfin autour de la saison des ados 21-22. Une saison faite de spectacles que la pandémie nous a empêchés de vous montrer en temps et en heure, mais aussi les nouvelles créations d’Anne-Cécile Vandalem, Fabrice Murgia — sélectionnés au Festival d’Avignon 2021, Yvain Juillard, Georges Lini et le Festival Turbulences. 18 spectacles choisis pour le public adolescent, 14 représentations programmées en journée, 6 artistes disponibles pour rencontrer 22 classes, un parcours de médiation pour les professeurs, et Hippolyte, notre outil numérique pédagogique au service de la création ‹ Traces › de Felwine Sarr. Merci d’être là, avec nous ! Cécile Delvigne Mélanie Delva
LA SAISON DES ADOS
1
Spectacles 2021/2022
FOCUS ALZHEIMER
TURBULENCES
SPECTACLES
DATES
HEURES
PUBLIC
LIEU
JAUGE
DURÉE
Christophe quelque chose
Mer 29.09
20:30
5 ème/6ème
Grande Salle
/
Création
Jeu 30.09
20:30
Lun 25.10
10:00
5 ème/6ème
Abattoirs de Bomel
150
1h00
Mar 26.10
10:00
Un tramway nommé Désir
Jeu 25.11
20:30
5 ème/6ème
Grande Salle
/
2h50
Déluge
Mer 24.11
à définir
1ère, 2ème, 3ème
En classe
8 classes
1h00
Ce qui reste
Jeu 25.11 Ven 26.11
FOCUS AFRIQUE
Promise Me
Mer 1.12
19:00
Dès 12 ans
Grande Salle
/
50 min
Who we are
Jeu 2.12
14:00
Dès 16 ans
Abattoirs de Bomel
150
1h30
Rita
Ven 3.12
14:00
1ère/2ème
Grande Salle
250
1h10
Danser Casa
Lun 6.12
14:00
Dès 12 ans
Grande Salle
/
1h00
Traces
Lun 17.01
14:00
5 ème/6ème
Studio
110
1h00
Lun 24.01
10:00
Jeu 10.02
20:30
Dès 14 ans
Grande Salle
/
2h10
Ven 11.02
13:30
Mar 1.02
10:00
1ère/2ème
Grande Salle
250
50 min
1ère/2ème
Abattoirs de Bomel
150
1h00
5 ème/6ème
Grande Salle
/
Création
5 ème/6ème
Grande Salle
/
2h20
5 ème/6ème
Grande Salle
/
1h10
Congo Jazz Band
L’Odyssée
14:00 Bye bye Bongo
Jeu 17.03
10:00 14:00
Ven 18.03
10:00 14:00
La dernière nuit du monde
Villa Dolorosa
J’abandonne une partie de moi que j’adapte
2
Jeu 24.03
20:30
Ven 25.03
14:00
Mer 20.04
20:30
Jeu 21.04
20:30
Jeu 12.05
20:30
LA SAISON DES ADOS
Parcours 2021/2022 SPECTACLES
FLORENCE MINDER, QU’EST-CE QUE ‘FAIRE’ ?
Faire quelque chose (c’est le faire non?)
JULIEN CARLIER ET MIKE SPROGIS EN CLASSE
Golem
DATES
HEURES
PUBLIC
LIEU
JAUGE
DURÉE
TARIF
Mer 13.10
20:30
Dès 16 ans
Grande Salle
3 classes
1h40
12€/élève
Jeu 14.10
20:30
Mar 16.11
19:00
5 ème /6ème
Studio
3 classes
45 min
9€/élève
Mer 17.11
19:00
Jeu 18.11
19:00
THE KINGDOM, LES COULISSES
The Kingdom
Jeu 20.01
20:30
5 ème /6ème
Grande Salle
4 classes
1h40
9€/élève
JEAN-MICHEL FRÈRE, METTEUR EN SCÈNE
Le diner
Mar 15.03
19:00
6ème
Studio
3 classes
1h15
9€/élève
10:00
1ère/2ème
Abattoirs de Bomel
5 classes
1h00
9€/élève
Mer 16.03 Jeu 17.03
LA FICTION POUR PARLER DU DEUIL
Bye bye Bongo
Jeu 17.03
14:00 Ven 18.03
10:00 14:00
LA TECHNIQUE DU VERBATIM: SE GLISSER DANS LA PENSÉE D’UN AUTRE
J’abandonne une partie de moi que j’adapte
Jeu 12.05
20:30
5ème et 6ème Art d’expression
Grande Salle
2 classes
1h10
12€/élève
REGARDS SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER
Ce qui reste
Lun. 25.10
10:00
5 ème /6ème
Abattoirs de Bomel
5 classes
1h00
9€/élève
Mar. 26.10 Le temps long
Ven. 22.10
10:00
40 min
Mar 19.10
9:00 > 17:00
Formation
Lun 25 ou Mar 26.10
10:00
Spectacle
Jeu 18.11
16:30 > 18:30
Debriefing
Pour les enseignants UNE SORTIE AU THÉÂTRE AVEC SA CLASSE
Ce qui reste
LA SAISON DES ADOS
Abattoirs de Bomel
/
1h00
15€/ enseignant
3
29 → 30.0921 20:30 / Création Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
→ Les ++ EXPÉRIMENTER LE TROUBLE DE LA PERCEPTION Christophe est l’incarnation d’un écart entre ce que la science nous propose et ce que nous croyons être, entre notre rationalité et notre irrationalité, entre nos processus conscients et non-conscients, entre ce que nous appelons notre réalité et le monde tel qu’il est en lui-même, hors de la perception que nous en avons, comme l’a défini Kant.
Christophe Quelque chose Yvain Juillard – Les faiseurs de réalité
Aux frontières du réel et de l’imaginaire ... C’est une des questions que se pose Christophe Iets, un ancien neuroscientifique spécialisé dans les troubles de la mémoire, qui viendra nous présenter son livre ‹ Christophe quelque Chose – l’envers de la réalité ›. Cet ouvrage a pour ambition de mettre en lumière la relativité de notre identité personnelle, sa « plasticité ». Son but ? Nous aider à saisir les lentes et multiples métamorphoses de notre monde intime. Tout en nous confrontant aux dernières connaissances sur le fonctionnement de la mémoire humaine, Christophe Iets va nous introduire l’une de ses patientes, Jeanne Licht, une ancienne actrice. Jeanne avait perdu la capacité de créer de nouveaux souvenirs suite à l’opération d’une tumeur cérébrale. Enfermée dans un passé figé, elle y restera 20 ans. 20 ans de vide. Jusqu’à sa première « greffe de mémoire » qui signe le début d’une autre vie. Cette rencontre nous replonge dans nos quêtes, nos joies et les chutes qui ont bousculé nos vies passées. Elle ouvre une porte vers un ailleurs et nous entraîne dans les méandres de nos processus non conscients où des univers apparaissent, des présences aussi... Mais tout cela est-il bien réel ? Fascinant et troublant à la fois.
CRÉATION, ÉCRITURE ET JEU Yvain Juillard. AVEC ÉGALEMENT Agnès Berthon. CRÉATION SONORE Jeanne Debarsy, Hélène Clerc-Denizot et Marc Doutrepont. CONCEPTION MACHINERIE ET RÉGIE PLATEAU Stefano Serra. DRAMATURGIE SCÉNOGRAPHIQUE ET DOCUMENTATION Véronique Lemaire. CONSTRUCTION MAQUETTE Aurélie Borremans. CRÉATION LUMIERE Vincent Tandonnet. REGARDS EXTÉRIEURS Olivier Boudon. ASSISTANTE Lucie Yerlès. CONSEILS SCIENTIFIQUES Francis Eustache, Olivier Richoux, Manuel Melon, Céline Cappe et Yves Rossetti. RÉGIE GÉNÉRALE Julien Soumillon. ACCOMPAGNEMENT Isabelle Jans Une production du Théâtre de Namur et des Faiseurs de réalités. En coproduction avec l’Atelier Théâtre Jean Vilar, L’Estive Scène Nationale de Foix et Les Quinquonces. En partenariat avec : L’L/ Structure expérimentale de recherche en arts vivants (lieu où la création a été initiée suite à une recherche), LAUM, l’Eve Théâtre, L’œil du souffleur, Ax-les-Thermes, , le CNRS, l’INSERM, le CNAC Châlon en Champagne, la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon et la Fédération Wallonie-Bruxelles. En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod. Avec le soutien de taxshelter. be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique - Direction du théâtre. Remerciements à: Natacha Belova, Nicolas Ghion, Paul Pourveur, Raphaël Navarro, Valentine Losseau, Hugues Protat et Bernard Dresse.
→ Médiation Animation de préparation en classe (50 min)
4
LA SAISON DES ADOS
POUVEZ-VOUS FAIRE CONFIANCE À VOTRE PERCEPTION DU RÉEL ? Retourner la page
© D. De Ridder
Est-ce que tout cela existe vraiment ? LA SAISON DES ADOS
5
PARCOURS UNIQUEMENT
13 → 14.1021 20:30 / 1h40 Théâtre de Namur / Grande salle Dès 16 ans
Faire quelque chose. (C’est le faire, non ?) Florence Minder / Venedig Meer asbl « C’est beau, non ? Ce n’est pas de moi. C’est un truc que j’ai lu quelque part. » Une employée de pompes funèbres en période d’évaluation. Un professeur mis à pied pour avoir parlé à ses élèves d’un organe humain pas encore découvert. Une femme en bottes de caoutchouc qui se voue à ses plantes . Un infirmier qui occupe le sol d’un hôpital. Une jeune femme exubérante qui vit au travers de ses conversations téléphoniques. La célèbre magistrate internationale Carla del Ponte, désenchantée et démissionnaire après la Commission d’enquête sur la Syrie et… Une auteure de théâtre un peu dépassée par sa création. Un fantastique puzzle humain, un récit choral, un enchevêtrement de personnages qui se succèdent, se croisent, dialoguent et nous interpellent autant qu’ils nous émeuvent et nous font rire. Fameuse conteuse, Florence Minder nous parle des nuages, des cérémonies, de la vie des plantes, de la mort d’un frère, des émois des enfants ou de la manière dont le spectacle se crée. Elle interroge intelligemment nos comportements, nos pensées, notre volonté, notre libre arbitre et ce qui nous pousse à … faire quelque chose. Un spectacle inédit et bourré d’énergie avec six acteurs-actrices et un danseur dans une forme multi-artistique qui allie la performance, le stand-up et la danse.
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→ Les ++ PRESSE « À deux ou trois reprises, un personnage conclut, à l’issue d’une tirade particulièrement forte : “C’est beau, non ? Ce n’est pas de moi. C’est un truc que j’ai lu quelque part.” Avec tous ses trucs lus, vus ou vécus quelque part, Florence Minder a construit un spectacle profondément humain, chaleureux, drôle, tragique et réconfortant. Et ça, c’est faire quelque chose, non ? » - Le Soir « Le talent de (Florence Minder), auteure et performeuse décoiffante ? Prendre la scène avec rien (…) et y donner vie à une succession d’histoires invraisemblables. Tout y passe dans son rituel théâtral à l’esprit neuf et à la vitalité réjouissante. » - Télérama (à propos de son précédent spectacle « Saison 1 »)
FLORENCE MINDER Florence Minder est metteuse en scène, auteure et actrice ; née en Suisse, elle est installée à Bruxelles. Sa démarche originale l’a conduite en Allemagne, au Québec, au Festival d’Avignon et sur les scènes belges bien sûr où sa dernière création « Saison 1 » (2016) a été très remarquée.
LA SAISON DES ADOS
Et passer à l’action. Pourquoi ? Comment ?
© Kourtney Roy
→ Parcours
« Florence Minder, qu’est-ce que ‘faire’ ? » 1 ATELIER + 1 SPECTACLE + 1 DEBRIEFING PLATEAU 3 classes Prix : 12 €/élève À travers un atelier ludique mené à l’école, Florence Minder introduit les personnages de son spectacle et propose aux adolescents une expérimentation de leurs capacités d’action. Par le jeu et l’observation du milieu extérieur, la metteuse en scène décortique le mécanisme de la perception et stimule l’imaginaire — qu’elle considère comme un véritable moyen d’action. Après le spectacle, un débriefing sur le plateau de la grande salle est organisé avec Florence Minder afin de s’essayer à l’exercice de la critique.
1. ATELIER avec Florence Minder à l’école : le 4, 5 ou le 6.10 de 9:00 à 12:00.
AVEC Ninon Borseï, Raphaëlle Corbisier, Brigitte Dedry, Ivan Fatjo, Sophie Sénécaut, Lode Thiery et Florence Minder. ÉCRITURE, CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE Florence Minder. ASSISTÉE DE Julien Jaillot. COLLABORATION DRAMATURGIQUE Émilie Maquest et Julien Jaillot. ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Médéa Anselin. SCÉNOGRAPHIE Prunelle Rulens-dit-Rosier. CRÉATION LUMIÈRE Jan Maertens. SON ET COMPOSITION MUSICALE Pierre-Alexandre Lampert. CRÉATION COSTUMES Marie Szersnovicz. Une création de Venedig Meer. En coproduction avec Mars – Mons arts de la scène, DSN – Scène Nationale de Dieppe, Le Théâtre Varia, Le Théâtre de Liège, Le Théâtre de Namur, L’ANCRE, Théâtre Royal, La Coop ASBL et Shelter Prod. Avec la participation du Centre des Arts Scéniques et de La Bellone – Maison du Spectacle. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service Théâtre. Avec le soutien de Nicolas Party sprl, taxshelter.be, ING et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge.
2. SPECTACLE « Faire quelque chose (c’est le faire non ?) : le 13 ou le 14.10 à 20:30
3. DEBRIEFING sur le plateau avec Florence Minder : le jeudi 14.10 et le vendredi 15.10 de 13:30 à 14:45 ou de 15:00 à 16:15.
LA SAISON DES ADOS
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s u c Fo r e m i e h Alz Deux jeunes artistes posent leur regard sur cette maladie dite « du siècle », l’Alzheimer. Au théâtre avec le spectacle ‹ Ce qui reste ›, la comédienne Pauline Moureau met en scène un portrait familial et sociétal cinglant qui questionne notre rapport au grand âge. Dans son documentaire ‹ Le temps long ›, Lou Colpé, tout en douceur et sans rien forcer, filme l’apparition de cette maladie qui se développe petit à petit chez sa grand-mère. En complément de cette double programmation, le hall d’exposition des Abattoirs de Bomel accueille le travail photographique de Guy Focant réalisé au coeur de la vie quotidienne d’un centre d’accueil pour personnes âgées déficientes.
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LA SAISON DES ADOS
→ Parcours
Parcours « Regards sur la maladie d’Alzheimer » 1 FILM + 1 SPECTACLE + 1 EXPOSITION 5 classes Prix : 9€/élève
1- FILM ‹ Le temps long › de Lou Colpé : vendredi 22.10 à 10:00 aux Abattoirs de Bomel
2- SPECTACLE ‹ Ce qui reste › de Pauline Moureau : le lundi 25.10 ou mardi 26.10 à 10:00 aux Abattoirs de Bomel
3-EXPOSITION ‹ Le silence de la mémoire, vivre dans l’ombre d’Alzheimer › en libre accès du 19 au 27 octobre de 10:00 à 17:00 aux Abattoirs de Bomel
25 → 26.1021
TEXTE ET JEU Pauline Moureau. MISE EN SCÈNE ET RÉGIE Sophie Marque. SCÉNOGRAPHIE Liza Choudnha. ASSISTANAT SCÉNOGRAPHIE Gaby Lemaire. CRÉATION LUMIÈRE Jeremie Macaluso. CRÉATION SONORE Antoine Litt.
10:00 / 1h00 Abattoirs de Bomel Centre culturel de Namur 5ème et 6ème
Une production Cie du trottoir d’en face.
Ce qui reste De Pauline Moureau
« Et si la maladie d’Alzheimer était comme une métaphore qui parle moins, peut-être, du malade que de la société dans laquelle il se débat ? » — Michel Billé, La société malade d’Alzheimer
→ Parcours pour les enseignants
Que reste-t-il quand tout s’effrite et se désagrège ? Que cherchons-nous à fuir au point de nous perdre nous-mêmes ? Quelle Histoire la maladie de l’oubli a-t-elle à nous apprendre ? ‹ Ce qui reste ›, c’est une hypothèse, un portrait. Celui de Rose Petit, qui un jour s’est perdue. Celui des possibles raisons qui l’ont menée là. Celui des caractéristiques ou aberrations de notre époque qui nous font véritablement « perdre le nord ». ‹ Ce qui reste ›, c’est une perruque et une chaise. Une perruque comme une relique, une chaise comme unique alliée pour raconter toute cette histoire. Et des portes. Des portes qui s’ouvrent sur des souvenirs, des questions, des trous noirs et, peut- être, des perspectives. Dans un seul en scène qui mêle le comique au tragique, une comédienne interroge la disparition progressive de sa grand-mère. Elle retrace l’histoire d’un microcosme forcé de s’adapter, de se réfléchir, de ruser d’inventivité pour entourer cette grand-mère dérangeante, qui tel un artiste ou un enfant, un bouffon ou un fou, vient bousculer l’ordre établi et renverser les règles immuables. Flirtant entre ses souvenirs à elle, ceux de ses proches et la réalité de notre société contemporaine, elle questionne surtout les curieux symptômes de cette maladie dite « du siècle ».
Nombre de participants : 15 enseignants. Prix : 15 €/enseignant
Une sortie au théâtre avec sa classe 1 FORMATION + 1 SPECTACLE + 1 DEBRIEFING
Les histoires au théâtre sont racontées en direct, en vrai et collectivement. Dès l’ouverture du rideau, l’enjeu d’écoute et de disponibilité est de taille. Comment préparer une sortie au théâtre avec une classe afin que cela fasse sens ? Une journée de formation avec Marie-Camille Blanchy (comédienne) et Mélanie Delva (médiatrice) pour décoder avec vous les différents enjeux qu’impliquent une sortie au théâtre. Nous imaginerons ensemble comment développer votre singularité pour accompagner vos élèves à découvrir le spectacle ‹ Ce qui reste › de Pauline Moureau.
1- FORMATION mardi 19.10 de 9:00 à 17:00 aux Abattoirs de Bomel.
2- SPECTACLE ‹ Ce qui reste › avec sa classe : lundi 25.10 et mardi 26.10 à 10:00 aux Abattoirs de Bomel.
3- DEBRIEFING jeudi 18.11 de 16:30 à 18:30 aux Abattoirs de Bomel.
FOCUS ALZHEIMER
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22.1021 10:00 / 1h00 Abattoirs de Bomel Centre culturel de Namur 5ème et 6ème
Le temps long Un film de Lou Colpé
Cinéma documentaire
« Lou Colpé filme ses grands-parents depuis qu’elle a quinze ans. Dans ce processus et la relation intense qu’il traduit, elle décèle chez sa grand-mère des signes déconcertants : Alzheimer la rattrape. Un autre film commence alors, plus difficile : l’histoire d’un couple face à une immense épreuve. En luttant contre l’irruption de l’oubli, le fait de filmer devient un acte ultime de résistance. Alors qu’elle tente de retenir les dernières images de ses grands-parents, une conversation intime s’engage et résonne au travers des chansons qui passent à la radio et font rejaillir les histoires et les souvenirs perdus. Des extraits de films se transforment en fragments d’une conversation amoureuse. Lou Colpé se bat en douceur pour son droit à conserver les images et le souvenir de ses chers grands-parents. Ce faisant, elle nous embarque dans un voyage aussi émouvant qu’inoubliable et
10
© Lou Colpé
« J’ai commencé à filmer mes grandsparents en 2007. J’avais quinze ans et sans le savoir, j’enregistrais l’apparition et l’évolution d’une maladie déconcertante : Alzheimer. Le film raconte une fraction de leur vie, les huit dernières années. » — Lou Colpé
aussi tendre qu’abouti cinématographiquement. La dernière lueur du crépuscule devient la chanson d’une nouvelle aube. Uniquement fait de vidéos personnelles, le film évoque un amour envers et contre tout ». — Giona A. Nazzaro
LA SAISON DES ADOS
19 → 27.1021 Accès libre de 10:00 à 17:00 du mardi au vendredi (+ lors des représentations) Abattoirs de Bomel Centre culturel de Namur
Le silence de la mémoire, vivre dans l’ombre d’Alzheimer De Guy Focant
Exposition photos « Une image vaut mille mots », dit le sage. Peut-être celles-ci permettront-elles d’ouvrir la discussion, de créer un dialogue et une ouverture vers l’autre dans un partage d’émotions, donnant alors aux mots l’occasion d’apaiser, tant que possible, une souffrance toujours difficile à partager. » Guy Focant.
© Guy Focant
Réalisé tout juste avant la période de confinement en 2020, ce reportage prend tout son sens à la lueur de ces récents événements ; il souligne déjà le précieux travail réalisé par les équipes de soin ou d’accompagnement qui viennent en aide aux personnes résidant dans les Maisons de Repos et de Soins.
FOCUS ALZHEIMER
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PARCOURS UNIQUEMENT
16 → 18.1121 19:00 / 45 min. Théâtre de Namur / Studio 5ème et 6ème
→ Parcours
Golem
Julien Carlier et Mike Sprogis en classe
de Julien Carlier Une rencontre humaine, une union artistique qui donne des frissons. Un spectacle, un duo avec le danseur et chorégraphe Julien Carlier et le sculpteur canadien Mike Sprogis. Deux praticiens qui associent les mouvements avec une harmonie et une poésie fabuleuse. Le titre Golem — choisi pour sa symbolique du double — n’a ni parole ni libre arbitre. Il est soumis à la volonté de son créateur et pourtant le Golem de Julien Carlier et Mike Sprogis possède bien plus que tout cela : une âme. De leurs expériences bâties par leurs pratiques artistiques et leurs appartenances à des générations distanciées, les deux artistes construisent un « dialogue scénique » plein d’écoute et de justes réponses. L’un danse, l’autre sculpte. Avant de s’échauffer les poignets, le chorégraphe cadre l’espace avec du ruban adhésif blanc, quand, en même temps, le sculpteur lui, mime au ralenti les coups de marteau sur le burin. Dans cet espace réduit, juste assez grand pour y loger les deux artistes, toute l’histoire apparaît. Celle de deux corps différents, façonnés par leur art et bousculés par des mouvements en résonance. Entre les deux hommes sur scène, il y a de l’argile, mais aussi le rythme du geste répété, celui de l’effort et de l’obstination nécessaire à la création artistique. La pièce parle du temps qui passe et de ses conséquences sur le corps et la mémoire. C’est brillant et bouleversant de sincérité.
1 SPECTACLE + 1 RENCONTRE 3 classes Prix : 9 €/élève Le spectacle Golem se présente comme le prolongement de la rencontre entre le danseur/chorégraphe Julien Carlier et le sculpteur Mike Sprogis. Kinésithérapeute de formation, Julien Carlier souhaite approfondir la connexion qu’il ressent avec Mike Sprogis également façonneur et sensible au toucher. Avec le spectacle Golem, les deux artistes documentent, transforment et explorent leur rencontre humaine. Après le spectacle et en classe, vos élèves posent librement leurs questions aux deux artistes — qui leur auront été présentés en amont.
1- INTRODUCTION en classe avec notre équipe de médiation : Présentation des artistes et de leurs parcours — à définir la semaine du 9 au 11 novembre
2- SPECTACLE ‹ Golem › : les 16, 17 ,18.11 à 19:00 au Studio.
3- RENCONTRE en classe avec Julien Carlier et Mike Sprogis : le lundi 22.11
CHORÉGRAPHIE Julien Carlier. INTERPRÉTATION Julien Carlier et Mike Sprogis. DRAMATURGIE Fanny Brouyaux et Simon Carlier. MUSIQUE Simon Carlier. BATTERIE Tom Malmendier. CRÉATION LUMIERE Frédéric Vannes. SCENOGRAPHIE Justine Bougerol. COSTUMES Marine Stevens. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Danse, Charleroi danse, Ultima-Vez, KVS, Centre Culturel Jacques Franck, Centre Culturel de Namur, Grand Studio.
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LA SAISON DES ADOS
→ Les ++ GOLEM Un GOLEM est, dans la mythologie juive, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile. Le titre de ce spectacle a été choisi pour sa symbolique du double, de la créature sans âme façonnée à l’image de son créateur. C’est une projection que l’on crée pour se comprendre ou pour comprendre l’autre.
PRESSE « Un spectacle hyper concret mais carrément métaphysique » — Estelle Spoto, journaliste « Une union artistique incroyable qui donne des frissons. C’est brillant et bouleversant de sincérité » — Godefroy Gordet, Lëtzebuerger Land
© Stanislav Dobak
JULIEN CARLIER Fondateur, chorégraphe et également interprète de la Compagnie ABIS, Julien approche le milieu de la création contemporaine dans la continuité de son parcours de danseur Hip-Hop, et plus particulièrement de Breakdance. Créateur d’un langage chorégraphique singulier dans le paysage de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il combine la virtuosité du vocabulaire Hip-Hop à une recherche de sensibilité et d’écoute de l’autre.
Pour se comprendre ou pour comprendre l’autre
LA SAISON DES ADOS
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25.1121 20:30 / 2h50 Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams Mise en scène : Salvatore Calcagno Un huis clos tragique sous un soleil ardent, dans une atmosphère suffocante. C’est l’histoire d’un été torride. C’est l’histoire de Blanche, ruinée et déchue. À la rue, après la perte de la maison familiale, elle se réfugie chez sa soeur, Stella, enceinte dont elle découvre les conditions de vie précaires et ...le mari. Stanley, bel homme impulsif et macho, prolétaire d’origine étrangère provoque chez Blanche mépris et exaspération en même temps qu’un désir inavouable. Pour protéger son foyer, Stanley fouille le passé de Blanche, perce les mensonges et dévoile les secrets. Dans ce huis clos, sous un soleil de plomb — évoquant la Sicile natale du metteur en scène -, la sensualité des deux sœurs irradie le plateau. Avec neuf acteurs en scène Salvatore Calcagno concentre sa création sur la sororité, la folie, la soumission et l’émancipation, la violence sociale, économique, sexuelle, l’abus, comment on y échappe, comment on y survit. « Une vision moderne, éclatante, ouverte du chef-d’œuvre de Tennessee Williams. » — RTBF
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LA SAISON DES ADOS
→ Médiation Animation de préparation en classe (50 min)
© Vutheara Kham
Le désir comme espace de liberté
UNE TRADUCTION INÉDITE d’Isabelle Famchon. MISE EN SCÈNE Salvatore Calcagno. ASSISTÉ DE Daphné Liégeois. AVEC Marie Bos, Sophia Leboutte, Lucas Meister, Réhab Mehal, Antoine Neufmars, Bastien Poncelet et Tibo Vandenborre. SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Bastien Poncelet. CRÉATION LUMIÈRE Amélie Gehin. CRÉATION SON Jean-François Lejeune. CRÉATION VIDÉO Zeno Graton. COACH MUSICAL François Deppe. ACCOMPAGNEMENT À LA DRAMATURGIE Sébastien Monfè. DIRECTION TECHNIQUE Nathalie Borlée. RÉALISATION DES DÉCORS ET DES COSTUMES Ateliers du Théâtre de Liège. Un spectacle de garçongarçon, produit par le Théâtre de Liège, en coproduction avec le Théâtre de Namur, Mars - Mons Arts de la Scène, le Théâtre Varia, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, CENTRAL et DC&J créations Production en cours Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles Avec le soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge
LA SAISON DES ADOS
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s e c n e l u b r u T nal o i t a n r l Inte ème édition a v i t s e F 11 c i l b u p Jeune
Nous nous sommes retrouvés à l’étroit, enfermés, apeurés, esseulés, surveillés… Volons à présent ! Retrouvons le mouvement, les vibrations, le plaisir d’être ensemble…
Envolons-nous à dos des ‹ Turbulences ›, ce festival qui nous secoue, enfants, ados, adultes, qui nous ouvre tout grand les yeux et les ailes, nous remplit d’émotions, de sensations et de questions. Volons haut pour rire de tout, pour vivre debout, pour nous accorder, pour nous écouter et savourer l’aventure. Avec la résilience comme gouvernail. Sortons-en remplumés, parés du magnifique ‹ courage des oiseaux / qui chantent dans le vent glacé ›*.
* D ominique A dans sa chanson ‹ Le courage des oiseaux ›
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LA SAISON DES ADOS
24 → 26.1121 Horaire à définir / 1h00 En classe 1ère, 2ème et 3ème
Déluge Théâtre de la Guimbarde / Belgique
LE DISPOSITIF : La forme se déroule dans la salle de classe ou un autre local vide disponible et nécessite une installation minimale prise en charge par les deux comédiens. L’intervention s’étale sur une période de cours de 50 minutes. Un échange est prévu à la fin de la représentation.
© Olivier Calicis
Suite à la mort de leur père, Louis, Simon et Suzanne ouvrent leur boîte à souvenirs. Ensemble, ils convoquent leur histoire commune pour ne pas l’oublier : les dimanches en famille, les balades en tête-à-tête, un vélo, une tarte aux pommes… Il y a aussi Antoine, maître de cérémonie dans un crématorium, qui se voit associé à d’étranges retrouvailles. Un personnage précieux et à l’écoute des mots échangés, des mots évités. Avec bienveillance, tendresse et humour, ces différentes formes théâtrales abordent la question délicate de la perte d’un être cher. Tantôt derrière un dispositif sonore et visuel, tantôt à l’aide d’une présentation PowerPoint, l’équipe pose un cadre à la fois artistique et ludique. CONCEPTION David Serraz, Léopold Terlinden, Delphine Veggiotti, Pierre Verplancken et Camille Sansterre. EN ALTERNANCE AVEC David Serraz, Léopold Terlinden, Delphine Veggiotti et Pierre Verplancken. MONTAGE POWERPOINT Ayrton Heymans. SONS Julien Lemmonier. ACCOMPAGNEMENT SONORE Olivia Carrère.
LES SUITES POSSIBLES : Un carnet thématique accompagne chaque présentation et peut servir de support à la discussion. Il y sera abordé : le souvenir, le remords, la perte, la dissimulation. Une bibliographie des références citées dans le spectacle sera également mise à disposition des professeurs.
TURBULENCES
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01.1221 19:00 / 50 Min. Théâtre de Namur / Grande salle Dès 12 ans
Promise me de kabinet k Belgique (Communauté flamande) Un hymne aux insoumis, aux téméraires, aux courageux. Un spectacle sous le signe de la bravoure, du culot et de l’abandon sans retenue. Insatiablement physique et impétueux, au vocabulaire gestuel s’articulant autour de concepts tels que balancer, rebondir et basculer, avec des corps en quête d’extrêmes tensions inverses. Il s’agit de remettre en cause les certitudes. S’engager dans une multitude de confrontations. Balayer l’indifférence. Accueillir à bras ouverts les forces explosives que l’existence porte en elle. Aspirer à tout ce qui nous dépasse. Témoigner des cicatrices et des récits qu’ils tracent sur notre peau. Thomas Devos se charge de la musique qui sera jouée en live. Il met les danseurs au défi d’abandonner leurs peurs et de se jeter dans l’arène, poussés par la pure pulsion de vivre.
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LA SAISON DES ADOS
CHORÉGRAPHIE Joke Laureyns et Kwint Manshoven. COMPOSITION ET ENCADREMENT MUSICAL Thomas Devos. AVEC Ido Batash, Ilena Deboeverie, Téa Mahaux, Zélie Mahaux, Kwint Manshoven, Juliette Spildooren et Lili Van Den Bruel. SCÉNOGRAPHIE Kwint Manshoven et Dirk De Hooghe. DRAMATURGIE Mieke Versyp. CRÉATION LUMIÈRE Dirk De Hooghe. RÉGIE Dirk De Hooghe et Lorin Duquesne. COMMUNICATION ET DIFFUSION Mieke Versyp. PHOTOGRAPHIE Kurt Van Der Elst. Production kabinet k et Hetpaleis. Remerciements aux Ballets C de la B. Avec le soutien de la Communauté flamande, de la Ville de Gand et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge
02.1221 14:00 / 1h30 Abattoirs de Bomel Centre culturel de Namur Dès 16 ans
Who we are ? de Transe-En-Danse Belgique (FWB)
‹ Who we are ? › met en scène cinq jeunes artistes originaires d’Afrique subsaharienne et de Palestine. À travers des marionnettes qui les représentent, le fil du spectacle permet au public d’apprendre à les connaître, d’entendre une partie de leur histoire, de découvrir leur courage, leurs blessures, leurs rêves et leurs espoirs. Dans des textes, ils se racontent. Par la danse, ils parviennent à exprimer ce que les mots ne suffisent pas à dire concernant les difficultés qu’ils ont endurées dans leur pays d’origine, sur la route et en Belgique. Ils se tiennent droits devant vous, avec beauté, générosité et dignité et nous invitent à imaginer une société plus juste, inclusive et solidaire.
© Nizar Bredan
Un voyage au cœur de l’humanité.
© Kurt Van Der Elst
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Coline Billen. COMÉDIENS, DANSEURS, MARIONNETTISTES ET CONSTRUCTEUR Maan Algruz, Lancei Keita, Jose Ditoko Alberto, Boris Agbotame, Céline De Vos et Coline Billen. TEXTES Coline Billen et Boris Agbotame. CRÉATION LUMIÈRE Charles Hoebanx et Sylvain Formatché. MIXAGES ET CREATIONS SONORES Chérif Limane Haidara, Hicham Harrak Semati, Sylvain Formatché et Coline Billen. SOUTIEN A LA CRÉATION DES MARIONNETTES Alma Roccella et Greta Brugmann. SOUTIEN À LA MISE EN JEU DES MARIONNETTES Sylvie Osman et Jean-Claude Leportier. AVEC LE COACHING DES COMPAGNIES FRANÇAISES DE MARIONNETTES ARKETAL et COATIMUNDI. PHOTOGRAPHIES Nizar Bredan et Gregory D’Allemagne. DESSINS Alma Roccella. Avec le soutien de la FWB — projets de Promotion de la Citoyenneté et de l’interculturalité, d’Africalia, de l’Échevinat de la Solidarité Internationale de la Ville de Bruxelles, de l’Échevinat de la Jeunesse de la Commune d’Ixelles, de la Maison qui Chante, de la Maison de la Création de Laeken et du Gemeenschap Centrum Kontakt. www.transe-en-danse.org
TURBULENCES
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03.1221 14:00 / 1h10 Théâtre de Namur / Grande salle 1ère/2ème
Rita Tuning People & BRONKS Belgique (Communauté flamande) « Rita est une belle surprise, un étonnant spectacle, grave et léger, cru et sensible, triste et drôle, subtilement décalé. » — Karine Sitarz, d’LAND
© Yoriyas
Rita est une femme seule et âgée, avec un grand sens du drame. Elle tente d’échapper au traintrain quotidien et aux affres de l’âge par son amour de l’opéra. Elle s’égare dans un labyrinthe fou où l’on ne peut plus distinguer la fiction de la réalité. Elle cherche son chemin, telle une vieille Alice au pays des merveilles. Rita cherche la frontière ténue entre danse, jeu et performance. Les artistes aiment transformer le quotidien en quelque chose d’extraordinaire.
L’énergie électrique et magique de Casablanca
© Clara-Hermans
CRÉATION ET JEU Randi. DE Vlieghe et Jef Van Gestel. SON ET SCÉNOGRAPHIE Wannes Deneer. LUMIÈRES Thomas Clause. COSTUMES Maartje Van Bourgognie. COACH Veerle Kerckhoven et Natascha Pire.
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Directeur de production : Ellen De Naeyer. Merci à Kopergietery et à Walpurgis. Avec le soutien du Gouvernement flamand
LA SAISON DES ADOS
06.1221 14:00 / 1h00 Théâtre de Namur / Grande salle Dès 12 ans
Danser casa de Kader Attou et Mourad Merzouki France/Maroc Une plongée fascinante dans le quotidien passionné et féroce de la jeunesse marocaine.
DIRECTION ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHIQUE Kader Attou et Mourad Merzouki. AVEC Ayoub Abekkane, Mossab Belhajali, Yassine El Moussaoui, Oussama El Yousfi, Aymen Fikri, Stella Keys, Hatim Laamart, Ahmed Samoud. MUSIQUE Régis Baillet-Diaphane et musiques additionnelles. LUMIÈRES Madjid Hakimi. COSTUMES Emilie Carpentier. ASSISTANTS DES CHORÉGRAPHES Virgile Dagneaux et Christophe Gellon. Coproduction Fondation Touria et Abdelaziz Tazi, Casa events et animations, l’UZINE, Festival Montpellier Danse 2018, Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne, Centre chorégraphique national de la Rochelle, Théâtre du Vellein, CAPI-Villefontaine, Théâtre de Chartres, Etat d’esprit productions, l’Aparté AVEC LE SOUTIEN DE l’Institut Français du Maroc, Studio des arts vivantsCasablanca et Fondation PGD
→ Les ++ « Paquet de nerfs, les danseurs pieds nus ou en basket dévorent le plateau avec l’appétit de ceux qui en veulent » — Le Monde
Ils sont huit danseurs (une femme et sept hommes) sélectionnés — parmi 187 hip-hopeurs marocains — par les chorégraphes Mourad Merzouki et Kader Atto. De Meknès, Casablanca, Fès, Rabat, tous ont une énergie et des styles différents. Ils viennent Danser Casa. Chacun d’entre eux a sa « spécialité » souvent apprise en autodidacte : acrobatie, cirque, popping, locking, parkour, new style house et même danse contemporaine. Le spectacle, s’inspirant de la ville de Casablanca, invite à un voyage à travers les époques et les techniques de cette danse très codée qu’est le hip-hop. Cirque, hip-hop, danse africaine, contemporaine entremêlent leurs influences pour jouer sans cesse sur une logique d’attraction / répulsion, mettant en jeu des forces centripètes et centrifuges contraires, le tout encadré de jeux de lumière savants. Chaque rencontre entre deux interprètes est un moment privilégié où la diversité des techniques se complète avec virtuosité, où les visages, expressifs, racontent une histoire, celle de ceux qui donnent toute leur énergie à une passion qui les fédère aujourd’hui. Cette danse est extrêmement sensible à la musique, ses oscillations et son tempo. Elle surprend le public : l’utilisation des souliers lumineux concentre une fois de plus l’œil sur les modulations des pieds. Une pièce qui porte un message d’humanité, d’ouverture à l’autre et d’émancipation et qui bouleverse le paysage chorégraphique actuel.
« Fougue et audace » — Culturebox
TURBULENCES
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s u c Fo e u q i Afr
© Christophe Pean
À travers la programmation de deux spectacles indépendants mais complémentaires — ‹ Traces — Discours aux Nations africaines › de Felwine Sarr et ‹ Congo Jazz Band › de Mohamed Kacimi, nous vous invitons à un rappel saisissant de l’histoire du continent africain.
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LA SAISON DES ADOS
10 → 11.0222 10.02 à 20:30 11.02 à 13:30 2h10 Théâtre de Namur / Grande salle Dès 14 ans
Affronter, avec franchise, ce passé qui ne passe pas
Congo Jazz Band de Mohamed Kacimi Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté France/Maroc Notre histoire coloniale racontée par des artistes congolais. C’est l’histoire d’un roi, Léopold II, présenté comme un homme qui « adore les poireaux au vin blanc » et « déteste les Africains ». Il ne mettra jamais un pied en Afrique, mais s’obstinera et réussira à avoir sa propre colonie, reconnue comme l’État libre du Congo. L’exploitation coloniale du Congo belge a fait de cinq à huit millions de morts. De Léopold II, Roi des Belges obsédé par l’idée d’avoir une colonie jusqu’à l’assassinat de Patrice Lumumba par des policiers belges, après l’Indépendance tant espérée et des cicatrices non refermées, l’histoire du Congo est au cœur d’une spirale de violences, de guerres et de dictatures qui dure jusqu’à nos jours. C’est près d’un siècle d’une histoire tragique que Congo Jazz band retrace, s’appuyant sur la musique congolaise et des airs de Rumba, un espace de parole et de révolte, jalonnant et influençant le cours de l’histoire jusqu’à aujourd’hui. Une occasion de comprendre comment et pourquoi ce pays si béni par les dieux est tombé à ce point aux mains des diables. Après avoir vu la pièce, plus personne ne pourra dire de ne pas avoir compris l’histoire coloniale du Congo. L’auteur, Mohamed Kacimi, enfant d’un pays africain — l’Algérie — fracassé par la colonisation, rêvait d’habiter ce trou dans la mémoire collective : la colonisation.
Le metteur en scène, Hassane Kassi Kouyaté frappe un grand coup avec cette pièce qui n’épargne ni les Européens ni les dictateurs africains. Les comédien.ne.s et les trois musiciennes racontent l’histoire de leur pays et s’emparent de ce drame avec une justesse de jeu incroyable. « Le Congo, c’est hallucinant, vivant, tragique, comique ». L’écriture tout en finesse de Mohamed Kacimi dit les choses, frontalement. Ce spectacle, inspiré par l’excellent essai ‹ Congo, une histoire › de David Van Reybroeck est une occasion de comprendre comment et pourquoi ce pays si béni par les dieux est tombé à ce point aux mains des diables. Hassane Kassi Kouyaté répond à cela dans sa mise en scène par la musique orchestrée par les trois comédiennes-musiciennes, Alvi Bitemo, Dominique Larose et Miss Nath qui enflamment le plateau. Marcel Mankita, Criss Niangouna et Abdon Fortuné Koumbha.
FOCUS AFRIQUE
DE Mohamed Kacimi. MISE EN SCÈNE & SCÉNOGRAPHIE Hassane Kassi Kouyaté. DIRECTION MUSICALE Dominique Larose. AVEC Alvie Bitemo, Dominique Larose, Miss Nath, Abdon Fortuné Koumbha Kaf, Marcel Mankita, Criss Niangouna. CRÉATION NUMÉRIQUE David Gumbs. CRÉATION LUMIÈRES Cyril Mulon. COSTUMES Anuncia Blas. RÉGIE GÉNÉRALE Jean-Christophe Goguet. RÉGIE SON ET VIDÉO Pierre Jandaud
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17 → 24.0122 17.01 à 14:00 24.01 à 10:00 1H00 Théâtre de Namur / Studio 5ème et 6ème
Discours aux Nations africaines Un texte fort rédigé par un homme à la pensée forte, Felwine Sarr qui a appris à ne plus être en colère mais à agir. Une mise au point puissante, à faire entendre à la jeunesse africaine et à la jeunesse du monde. Un texte écrit pour et interprété par le comédien burkinabé Étienne Minoungou, formidable conteur et l’une des grandes voix de la scène artistique africaine contemporaine. L’histoire. Celle d’un migrant africain rentré de son « odyssée européenne » et qui revient vivre sur son continent. « J’ai souhaité vous parler. Vous peuples des premières aubes. » Seul, debout, dressé face au monde avec la ferme volonté de s’adresser directement à lui, Étienne Minoungou prend la parole. Une exhortation à revenir sur la longue histoire de ce continent qui peupla le monde, qui apprit à faire communauté avec tous les éléments et qui subit encore et toujours les affres des « étrangers-conquérants ». Un regard sans concession ni faux jugement posé sur l’Afrique et le monde, sans ressentiment, sans plainte pour aller vers une forme de réveil et d’engagement lumineux. Cette parole poétique et méthaphorique nous dit de nous dresser, de retrouver notre humanité, d’arpenter la Trace. Elle s’adresse à nous, aussi Européens qui sommes en « état d’urgence ». Le mouvement est réglé par le souffle puissant du comédien et la musique groove de Simon Winsé. Ce spectacle a été présenté pour la première fois lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires en décembre 2018 à Dakar et dans la semaine d’art du Festival d’Avignon en automne 2020.
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© Véronique Vercheval
de Felwine Sarr Mise en scène : Aristide Tarnagda
LA SAISON DES ADOS
« La décolonisation des esprits doit se faire de part et d’autre de la Méditerranée. »
MISE EN SCÈNE Etienne Minoungou. REGARD EXTÉRIEUR Aristide Tarnagda. AVEC Étienne Minoungou. MUSICIEN Simon Winse. VIDÉO Emmanuel Toe. CRÉATION LUMIÈRES Rémy Brans.
“L’Afrique n’a persoanne à rattraper.” — Felwine Sarr
Une production du Théâtre de Namur. En coproduction avec le Festival Les Récréatrales — Ouagadougou, le Festival AfriCologne. Avec le soutien de la Fondation von Brochowski Sud-Nord (www.southnorth. foundation). Diffusion La Charge du Rhinocéros. Avec le soutien de l’Institut Français.
→ Médiation
→ Les ++
LA PLATEFORME NUMÉRIQUE HIPPOLYTE — H-HIPPOLYTE.BE
FELWINE SARR
Pour accompagner la pièce ‹ Traces, discours aux nations africaines ›, la plate-forme numérique Hippolyte propose des contenus documentaires et artistiques en résonance avec les actes de la pièce regroupés en cinq thématiques : 1— Prendre la parole ! 2— L es enjeux de la migration 3— Fait colonial & Décolonisations 4— C hanger son regard ! 5— Se dresser ! Les contenus scientifiques et artistiques se répondent et se complètent. Cette façon d’explorer les thématiques à l’œuvre dans la pièce montre l’importance de la circulation entre les disciplines et notamment entre art et science, pour appréhender la complexité des situations et la complexité du monde, dans le sillage de la pensée de Felwine Sarr. Les contenus de la plateforme sont disponibles sur demande : ceciledelvigne@theatredenamur.be
Auteur, compositeur, éditeur, économiste et musicien sénégalais, Felwine Sarr est un des intellectuels les plus influents de ce début du XXIe siècle. Poète étonnant, essayiste talentueux, libraire, sa parole et sa pensée ont surpris le monde. Ses ouvrages Afrotopia (2016) et Habiter le monde (2017) ont fait l’objet d’un retentissement international immédiat. En 2018, le Président français, Emmanuel Macron lui confie, avec l’universitaire et historienne de l’art Bénédicte Savoy, une mission d’étude sur la question de la restitution du patrimoine africain à leurs pays d’origine. À l’initiative des « Ateliers de la pensée » à Dakar.
ÉTIENNE MINOUNGOU Comédien, auteur, conteur, metteur en scène, dramaturge et entrepreneur culturel burkinabé, Étienne Minoungou considère le théâtre comme une causerie du soir, une discussion pour mieux comprendre le monde. Il a déjà fait vibrer des textes aussi passionnants que ‹ M’appelle Mohammed Ali › de Dieudonné Niangouna, ‹ Cahier d’un retour au pays natal › d’Aimé Césaire ou encore ‹ Si nous voulons vivre › de Sony Labou Tansi. À l’initiative du festival ‹ Les Récréâtrales › à Ouagadougou.
FOCUS AFRIQUE
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→ Parcours
→ Les ++
The Kingdom, les coulisses
« Depuis TRISTESSES, je n’ai de cesse d’interroger la poétique des images pour enrichir la poétique du plateau (...) Entre réalisme et onirisme, je veux exploiter toutes les modalités possibles du dispositif scénique pour restituer la beauté trouble de la communauté impossible et l’ambiance de la Taïga. » — Anne-Cécile Vandalem
1 RENCONTRE / PROJECTION + 1 SPECTACLE + 1 VISITE TECHNIQUE 4 classes Secteur technique et professionnel 9€/élève Autrice, metteuse en scène et comédienne belge, Anne-Cécile Vandalem dégage de force, de désir de créer, de s’emparer du monde à travers les histoires qu’elle raconte. En 2008, elle créée la Das Fräulein [Kompanie] qui développe et promeut son travail de conception, de réalisation et d’écriture de créations théâtrales. The Kingdom — troisième volet d’une trilogie qui explore les grands échecs de l’humanité, s’inspire librement du documentaire ‹ Braguino › de Clément Coguitore. Afin de découvrir le travail puissant et inédit d’Anne-Cécile Vandalem, nous proposons à 4 classes issues du secteur technique et professionnel, une rencontre avec un membre de l’équipe artistique de ‹ The Kingdom › suivie de la projection du film ‹ Braguino ›. Après avoir visionné le spectacle, une visite technique du plateau menée par les techniciens du Théâtre de Namur et de la Das Fraulein (Kompanie) clôture le parcours. 1. RENCONTRE/ PROJECTION à définir en janvier 2. S PECTACLE ‹ The Kingdom › : le jeudi 20.01 à 20:30
© Christophe Engels
3. V ISITE TECHNIQUE le vendredi 21.01
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LA SAISON DES ADOS
PARCOURS UNIQUEMENT
20.0122 20:30 / 1h40 Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
The Kingdom de Anne-Cécile Vandalem / Das Fräulein (Kompagnie) La disparition d’un monde sous l’œil des caméras et à hauteur d’enfants. C’est l’histoire de deux familles qui se sont extraites du monde moderne pour vivre en paix avec la nature. Mais au bout de quelques années passées dans un environnement tout aussi hostile qu’enchanteur, les méfiances et les ressentiments débordent. D’un côté la forêt, et au-delà de la barrière, le territoire de l’autre. Entre guerre de territoires, braconnage, incendies, et une vie qui doit composer avec la nature et les animaux sauvages, se joue un drame épique, un conflit ancestral. Librement inspiré du film documentaire « Braguino » de Clément Cogitore, « Kingdom » – dernier volet d’une trilogie commencée avec « Tristesses » et « Arctique » – traverse trois décennies d’une histoire familiale, sous le regard d’une équipe de cinéma passée par-là. C’est une lutte sans merci pour la survie, un royaume dans la forêt vu à hauteur d’enfants. À travers le ressenti de cette nouvelle génération, captive d’affrontements qu’elle n’a pas choisis, la metteuse en scène Anne-Cécile Vandalem nous conte l’échec d’une utopie, d’une communauté impossible, un monde en train de disparaître et que les plus jeunes devront réinventer.
AVEC Philippe Grand’Henry, Laurent Caron, Zoé Kovacs, Épona Guillaume, Arnaud Botman, Juliette Goossens/Ida Mühleck, Lea Swaeles/ Léonie Chaidron, Daryna Melnyk/Eulalie Poucet, Isaac Mathot/Noa Staes. ÉQUIPE DE RÉALISATION Frederico D’Ambrosio ET Léonor Malamatenios. SCÉNOGRAPHIE Ruimtevaarders. COMPOSITION Vincent Cahay ET Pierre Kissling. DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE ET CADRE Federico D’Ambrosio. DRAMATURGIE Sarah Seignobosc. CRÉATION LUMIÈRE Amélie Gehin. CRÉATION VIDÉO Frédéric Nicaise. CRÉATION SON Antoine Bourgain. CRÉATION COSTUMES Laurence Hermant. CRÉATION MAQUILLAGE Sophie Carlier. ASSISTANAT Pauline Ringeade ET Mahlia Theismann Production Das Fräulein [Kompanie]. Coproductions Théâtre de Liège, Théâtre National de la Fédération Wallonie — Bruxelles, Festival d’Avignon, Odéon — Théâtre de l’Europe, Volcan — scène nationale du Havre, Théâtre du Nord, Théâtre de Lorient, Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de Namur, Le Quai — CDN d’Angers, Les Célestins , Théâtre de Lyon, Maison de la culture de Tournai — maison de création, La Coop asbl & Shelter Prod. Soutiens Taxshelter.be, ING, tax-shelter du gouvernement fédéral belge, WallonieBruxelles International, Fédération Wallonie-Bruxelles — service théâtre, Loterie nationale.
Une tragédie familiale aux confins de la taïga sibérienne
Création au Festival d’Avignon en juillet 21
LA SAISON DES ADOS
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01.0222 10:00 & 14:00 / 50 min. Théâtre de Namur / Grande salle 1ère et 2ème
L’Odyssée Compagnie Dérivation Pour affronter ce traumatismer et fuir la dure réalité des événements, il va se construire une nouvelle identité tout droit sortie de son imaginaire. Le trio explosif d’acteurs voyage dans le récit d’Homère en y insufflant un humour acide et une touche punk. C’est l’histoire d’un très jeune homme qui tente de rentrer chez lui. Un parcours initiatique aux allures de road trip enjoué qui va le confronter à de nombreuses formes d’adversité, à commencer par ... sa propre personnalité. Émerveillements et désillusions, obstacles et victoires, rien ne lui est épargné dans la confrontation entre son univers et la réalité du monde. S’il essaye et se trompe souvent, au final il retombe toujours sur ses pattes, apprend, comprend et s’invente un chemin qui lui est propre. Cette histoire, c’est celle d’Ulysse et de son Odyssée.
ÉCRITURE Edouard Signolet. MISE EN SCÈNE Sofia Betz, assistée de Floriane Palumbo. INTERPRÉTATION Laurie Degand, Nathan Fourquet-Dubart et Pierre Haezaert. SCÉNOGRAPHIE Sarah de Battice. MOUVEMENTS Louise Baduel. COSTUMES Alexis Roland. LUMIÈRES Mélodie Polge. SON Sofia Betz et Louise Baduel.
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LA SAISON DES ADOS
© Gilles Destexhe
→ Médiation Animation de préparation en classe (50 min) : première sortie au théâtre
LA SAISON DES ADOS
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Jusqu’où iriez vous pour protéger vos enfants ?
→ Les ++ Inspiré d’un fait réel : l’assassinat d’une femme sans-abri à Barcelone. Maria del Rosario Endrinal Petit a été agressée en décembre 2005 par trois garçons de milieux favorisés dans l’entrée d’une banque puis mise à feu. Le forfait a été enregistré par les caméras de sécurité de la banque et les images choquantes ont ensuite été diffusées à la télévision espagnole, elles circulent encore sur YouTube. Les garçons ont été arrêtés et condamnés à 17 ans de prison en 2008.
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LA SAISON DES ADOS
D’APRÈS LE ROMAN ‹ Het Diner › de Herman Koch (Ambo/Anthos Uitgever B.V.), TRADUIT DU NÉERLANDAIS PAR Isabelle Rosselin. ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Jean-Michel Frère. AVEC Lara Persain et Nicolas Buysse. NEW MEDIA ARTISTS Gaël Bertrand et Gaëtan Libertiaux (Superbe). SCÉNOGRAPHIE Justine De Mesmaeker. SON Sébastien Courtoy. RÉGIE VIDÉO ET LUMIÈRES Gwen Laroche
Un projet de la Compagnie Victor B., en co-production avec le Théâtre de Namur/Centre Dramatique et La Coop asbl. Avec le soutien du tax shelter du gouvernement fédéral belge.
PARCOURS UNIQUEMENT
15 → 17.0322 19:00 / 1h15 Théâtre de Namur / Studio 6ème secondaire
Le Dîner de Jean-Michel Frère d’après le roman d’Herman Koch Un huis clos étouffant et dérangeant, le portrait d’une bourgeoisie en pleine crise, prête à renoncer à toutes ses valeurs morales.
→ Parcours
Jean-Michel Frère, metteur en scène
© Caroline Lessire
1 RENCONTRE + 1 SPECTACLE Entre Festen et Orange Mécanique, un dîner de famille qui ne se déroule pas comme prévu. On rit franchement, on rit jaune, on rit noir. Avec une écriture au cordeau et un humour sarcastique, Herman Koch, l’auteur de ce succès littéraire phénoménal pose sur la table un dilemme majeur : jusqu’où peut-on aller pour protéger ses enfants ? Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché. Serge est un homme politique réputé, promis au poste de Premier ministre. Ancien professeur d’histoire, Paul, le petit frère, supporte mal les grands airs de son frère, son hypocrisie bourgeoise, sa fascination pour le beau monde. Passer tout un dîner en sa compagnie revient pour lui à franchir la « porte de l’enfer ». Un cas de force majeure les oblige à se réunir : leurs fils respectifs, âgés de 16 ans, ont commis un acte d’une violence atroce, mais ils n’ont pas encore été identifiés par la police. Question : les forcer à se dénoncer ou les protéger ?
3 classes Prix : 9 €/élève Jean-Michel Frère est né en 1965 à Namur. Il découvre le théâtre vers l’âge de 20 ans, cet art lui semblant être l’endroit de tous les possibles, celui où il peut à la fois partager angoisses et questionnements mais aussi ses passions variées (philosophie, cinéma, musique, arts plastiques …). À travers un entretien fleuve rythmé de vidéos et d’extraits sonores, JeanMichel Frère partage ses influences et ses références phares que l’on peut retrouver de près ou de loin dans son travail. Une rencontre mise en bouche au spectacle ‹ Le Dîner ›, sans pour autant dévoiler l’intrigue de l’histoire.
1- RENCONTRE avec Jean-Michel Frère : le jeudi 10.03 à 14:00 à l’Amphithéâtre
2- SPECTACLE ‹ Le dîner › : le 15, 16 ou 17.03 à 19:00 au Studio
Un détonant mélange de comédie de mœurs à l’humour ravageur et d’un roman noir à la tension implacable.
LA SAISON DES ADOS
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17 → 18.0322 17.03 à 10:00 & 14:00 18.03 à 10:00 & 14:00 1h00 Abattoirs de Bomel Centre culturel de Namur 1ère et 2ème
Bye Bye Bongo de la Compagnie Domya
Cette pièce de théâtre aux accents de concert destinée aux adolescents raconte l’histoire de Benoît dont le père meurt brutalement dans un accident de la route. Le jour du drame, Benoît rencontre Sandra, une nouvelle élève dans l’école. Alors qu’il pense vivre le plus beau jour de sa vie en rencontrant son âmer sœur, sa mère doit lui apprendre la douloureuse nouvelle. Mais Benoît a-t-il vraiment entendu ? A-t-il compris ? À travers le récit de Benoît, la compagnie Domya aborde le thème du deuil avec poésie et intelligence. Utilisant les codes du concert, les comédiens et musiciens servent le propos avec justesse dans une mise en scène dont le point de vue est axé sur la résilience. La pièce parle du temps qui passe et de ses conséquences sur le corps et la mémoire. C’est brillant et bouleversant de sincérité.
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© xx
Pour affronter ce traumatismer et fuir la dure réalité des événements, il va se construire une nouvelle identité tout droit sortie de son imaginaire.
TEXTE ET MISE EN SCÈNE Martin Goossens. ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Elodie Vriamont MUSIQUE Maximer Van Eerdewegh. LUMIÈRES Jérômer Dejean. SON ET RÉGIE Brice Tellier. ASSISTANT SON Raphaël Lapoulle. COSTUMES Margaux Vandervelden. MAQUILLAGE Mélissa Roussaux. VIDÉO Noémi d’Ursel. INTERPRÉTATION Bruno Borsu, Aline Piron, Emil Stengele, Maximer Van Eerdewegh. DIFFUSION Anne Jaspard Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Maison qui Chante et La Roseraie.
LA SAISON DES ADOS
→ Parcours
La fiction pour parler du deuil 2 ATELIERS + 1 SPECTACLE 5 classes Prix : 9 €/élève Dans ‹ Bye Bye Bongo › le personnage principal est confronté à la perte brutale de son papa. Dans l’incapacité d’accepter la réalité, celui-ci s’invente un personnage imaginaire pour traverser ce deuil du mieux qu’il peut. Face à la mort d’un être cher, chacun appréhende la perte selon son âge, son contexte, son entourage, mais le sujet reste souvent tabou et difficile à aborder. En complément du spectacle, les comédiens de la Compagnie Domya proposent deux ateliers de distance narrative sur cette thématique. Le premier —avant spectacle, pour créer des histoires et des personnages fictifs, le second — après spectacle, pour imaginer et déceler les ressources internes et relationnelles de ces personnages.
1- ATELIER avant spectacle
La question de l’au-revoir à l’enfance
(2x50min) : semaine du 7 au 9 mars
2- SPECTACLE ‹ Bye bye Bongo › : 17.03 et 18.03 à 10:00 et 14:00
3- ATELIER après spectacle (2x50min) : semaine du 21 au 23 mars
LA SAISON DES ADOS
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24 → 25.0322 24.03 à 20:30 25.03 à 14:00 Création Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
La dernière nuit du monde de Fabrice Murgia et Laurent Gaudé
Et si nous en finissions avec la nuit ? Si, enfin, notre planète fonctionnait 24h/24, sept jours sur sept, grâce à l’invention d’une pilule révolutionnaire ? En partant de ce postulat, le metteur en scène et comédien Fabrice Murgia et l’écrivain Laurent Gaudé nous entraînent dans une histoire aux allures de série, où le personnage principal se met à enquêter sur la disparition de sa femme. Dans un monde maintenu en éveil par le néo-libéralisme, il croise le rouleau compresseur des sociétés marchandes, des gouvernements affaiblis, mais également une résistance incarnée par un étrange enfant-oracle ou le Mouvement Nuit Noire… Un conte, politique et poétique, sur la disparition de la nuit : ce monde de l’obscurité, des étoiles, du sommeil, ce « dernier bastion de résistance de l’humanité qui indique que l’Homme n’est pas encore une machine, qu’il a besoin de dormir ! » — Fabrice Murgia.
TEXTE Laurent Gaudé. MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION Fabrice Murgia. INTERPRÉTATION Nancy Nkusi. SCÉNOGRAPHIE Vincent Lemaire. ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Véronique Leroy. CRÉATION VIDÉO Giacinto Caponio. CRÉATION LUMIÈRE Emily Brassier. ENVIRONNEMENT SONORE Brecht Beuselinck. Une création: de la Cie ARTARA. En coproduction avec le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, le Théâtre de Namur, MARS-Mons Arts de la Scène, le Théâtre de Liège, Central — La Louvière, Théâtres en Dracénie-Draguignan, Théâtre L’Aire Libre-Rennes, la Scène Nationale d’Albi, le CDN de Madrid, le Riksteatern. En partenariat avec : Oerol Festival. Avec le soutien de Shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
Création au Festival d’Avignon en juillet 21
→ Médiation Animation de préparation en classe (50 min)
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LA SAISON DES ADOS
© Alexander Gronsky
« La nuit questionne nos vies, interroge notre finitude. » — Laurent Gaudé
→ Les ++ « La nuit a toujours été le royaume de la liberté et de la peur, un espace où les frontières s’estompent, où tout change d’aspect et de sens, dans l’ivresse ou dans l’effroi. La nuit questionne nos vies, interroge notre finitude. Déjà dans « L’épopée de Gilgamesh », le héros mésopotamien voulait tenter de s’affranchir du cycle du sommeil : tenir éveillé plus de six jours pour devenir immortel. Des siècles plus tard, sommes-nous sur le point de réussir là où il avait échoué ? Et si oui, que serons-nous dorénavant ? Une humanité à la fois éternelle et fatiguée ? Peut-être la nuit nous contemplait-elle aujourd’hui avec pitié, nous qui ne savons plus dormir ? Peut-être est-il temps d’écouter sa voix et d’accepter qu’elle nous ravisse ? » — Laurent Gaudé
La pièce a été inspirée par l’essai de Jonathan Crary : « 24/7 Le capitalisme à l’assaut du sommeil » qui s’intéresse aux multiples façons par lesquelles l’Homme s’efforce de mettre fin à la nuit. La nuit en tant que telle c’est-à-dire l’absence de lumière, de soleil. Mais aussi la nuit qui induit le sommeil, une fonction vitale.
LAURENT GAUDÉ Romancier, nouvelliste et dramaturge, Laurent Gaudé reçoit le prix Goncourt des lycéens en 2002 et le prix des Libraires 2003 avec ‹ La Mort du roi Tsongor ›. Il obtient le prix Goncourt en 2004 avec ‹ Le Soleil des Scorta › qui le révèle au grand public. Homme de théâtre dès le début de sa carrière d’écrivain, il est également passionné par les contes et légendes, la mythologie, l’histoire et les civilisations anciennes, les voyages et l’actualité. Son œuvre, traduite dans le monde entier et couronnée d’un succès public et critique, est publiée par Actes Sud.
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20 → 21.0422 20:30 / 2H20 Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
Villa Dolorosa de Rebekka Kricheldorf Mise en scène : Georges Lini
Il vaut mieux en rire parce que le rire, justement, ça ne sert à rien, et que c’est le meilleur hommage à rendre à la vie.
TEXTE Rebekka Kricheldorf. TRADUCTION Leyla-Claire Rabih et Franck Weigand. JEU France Bastoen (Olga), Anne-Pascale Clairembourg (Irina), Isabelle Defossé (Macha), Thierry Hellin (Andrei), Nicolas Luçon (Georg), Déborah Rouach (Jeanine). DRAMATURGIE ET MISE EN SCÈNE Georges Lini. ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Sébastien Frenandez. STAGIAIRE Mehdi Zekhnini. SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Renata Gorka. LUMIÈRES Jérôme Dejean. RÉGIE GÉNÉRALE Luis Vergara Santiago. Coproduction Compagnie Belle de nuit, Théâtre des Martyrs, La Coop & Shelter prod Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge Avec l’aide du CAPT.
Un « Tchekhov contemporain », on boit du champagne, on écoute des vinyles punks, on gargarise de grandes formules, on se suicide un peu, mais on n’avance pas. Ce vaudeville existentiel décrit une réalité sociale qui nous concerne drôlement. C’est l’histoire d’une famille ironiquement appelée Freudenbach (ruisseau de joie). Irina, Macha, Olga et André doivent leurs prénoms à des parents russophiles admirateurs de Tchekhov. Dans leur monde, où la culture ne leur semble d’aucune aide, puisqu’à l’ère du matérialisme effréné il n’y a plus de place pour l’utopie, ils semblent tous vaincus par l’apathie, incapables de donner un sens à leurs vies, de trouver le bonheur ou quelque apaisement. D’anniversaire en anniversaire, Irina, éternelle étudiante ayant du mal à quitter son lit, se plaindra de la musique, des invités, des cadeaux reçus … Olga, enseignante, deviendra directrice d’école, Macha s’étiole dans un mariage sans amour et voit son amant l’abandonner. André oubliera d’écrire, accaparé par la nécessité de gagner de l’argent pour faire vivre sa famille.
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→ Les ++ « Carnage verbal » : Chez Tchekhov, il y a des non-dits, de la bienséance. Mais avec l’auteure contemporaine allemande Rebekka Kricheldorf, c’est tout à fait le contraire. Les sœurs sont tellement proches qu’elles se permettent de tout se dire. Il n’y a pas de temps mort, pas de nondits, pas de filtre.
Qu’est-ce que je peux faire ? j’sais pas quoi faire
« Nous revisitons les textes du répertoire pour faire en sorte que ces textes rejaillissent dans nos consciences pour y trouver l’universel de ce que nous vivons, la brûlance contemporaine, le vacarme de notre actualité. » — Compagnie Belle de nuit « Ici, la langue est vivante, crue, violente. Les dialogues sont étourdissants et virtuoses et les interprètes nous entraînent avec délectation dans la peinture d’une bourgeoisie sans repères qui ne parvient pas à donner du sens à sa vie. » — Bernard Debroux – Revues Alternatives Théâtrales.
→ Médiation
© Sebastien Fernandez
Animation de préparation en classe (50min)
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12.0522 20:30 / 1H10 Théâtre de Namur / Grande salle 5ème et 6ème
J’abandonne une partie de moi que j’adapte Mise en scène par Justine Lequette On en ressort le cœur gai, un peu confus et mis à nu. « Êtes-vous heureux ? » … c’est la question emblématique du film documentaire ‹ Chronique d’un été › de Jean Rouch et d’Edgar Morin, Prix de la critique internationale à Cannes en 1961. Cinq amis et acteurs décident de s’emparer des deux — de la question et du film — et vont profiter de l’espace qu’offre encore la création théâtrale pour se réunir, discuter, s’interroger et … créer une œuvre existentielle, emplie de poésie. C’est un instantané de la vie de quelques jeunes adultes qui se déroule alors sous nos yeux, autour d’une table où le langage désuet se mêle au vin rouge et à la fumée de cigarette. Les trente glorieuses s’essoufflent. Mai 68 n’est pas loin. Le travail, l’amour, le mariage, le logement, la guerre … tout y est abordé. Et des questions surgissent les unes après les autres : « C’est quoi le monde dans lequel on vit ? » « Comment se débrouille-t-on avec la vie ? » Comme un air de déjà vu… Et puis soudain, les costumes et le décor changent, les poses aussi. Tout est plus moderne, plus « contemporain ». Mais toujours ces mêmes interrogations …
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« Que reste-t-il aujourd’hui ? » « Que pouvons-nous inventer pour refaire le monde ? » Au fond, et si la réponse était ailleurs ? Et si on recommençait tout autrement ? Ce spectacle intime et touchant nous fait comprendre qu’à travers d’autres façons de partager, de vivre ensemble et de penser la société, les germes d’une utopie collective demeurent. Nous nous sentons moins seuls dans cette errance à la fois belle et absurde qu’est la vie.
LA SAISON DES ADOS
CRÉATION ET MISE EN SCÈNE Justine Lequette. ÉCRITURE COLLECTIVE AVEC Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny. ASSISTANT Ferdinand Despy. CREATION LUMIERE Guillaume Fromentin.
Production Théâtre National WallonieBruxelles. Coproduction Group Nabla. Projet issu de Solo Carte Blanche de l’Esact. Avec le soutien de L’Esact, La Chaufferie-Acte 1, Festival de Liège, Eubelius et Wallonie-Bruxelles International
Heureux ?
→ Parcours
La technique du verbatim : se glisser dans la pensée d’un autre
© Hubert Amiel
1 RENCONTRE + 1 ATELIER PRATIQUE + 1 SPECTACLE
→ Les ++ RECOMMANDÉ « Une belle réussite, drôle sur la forme et dramatique sur le fond, poétique et politique ». — Guy Duplat (La Libre Belgique) « Sous ses airs charmants et artisanaux, avec son savant alliage de nostalgie et d’actualité, le spectacle adresse à notre époque, où la performance est partout et tout le temps, où même le bonheur se mesure en pourcentage, une belle et grande question : qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? ». — Christian Saint-Pierre (Le Devoir)
BONUS: CINÉMA-VÉRITÉ Point de départ de cette pièce, le film ‹ Chronique d’un été › de Jean Rouch et Edgar Morin fait un état des lieux de la société française durant l’été 1960. Dans la rue ou au beau milieu d’un salon parisien, le réalisateur et le sociologue organisent des enquêtes, interrogent des personnages récurrents sur la vie, l’amour, le travail, provoquent des confrontations… Ils amorcent ainsi le genre « cinéma vérité » qui consiste à se rapprocher le plus possible de la réalité représentée en intervenant le moins possible.
Arts d’expression 2 classes Prix : 12€/élève Lors de la création de son spectacle, Justine Lequette a travaillé avec ses comédiens la technique du verbatim afin de reproduire sur scène des instants du film ‹ Chronique d’un été › de Jean Rouch et Edgar Morin (1961). Elle s’intéresse à la façon dont l’environnement conditionne notre façon de parler et dont l’époque altère notre rapport au temps. Lors d’une première rencontre en classe et un atelier pratique, Justine Lequette partage ce processus à vos élèves — idéalement déjà familiarisés au jeu d’acteur.
1. R ENCONTRE EN CLASSE avec Justine Lequette : à planifier le lundi 9.05 — 50 min
2. A TELIER PRATIQUE aux Abattoirs de Bomel : le mardi 10.05 ou le mercredi 11.05 de 9:00 à 12:00.
3. SPECTACLE ‹ J’abandonne une partie de moi que j’adapte › : le jeudi 12.05 à 20:30
« Le “cinéma-vérité” est fait de mensonges, qui, par un hasard singulier, sont plus vrais que la vérité ». — J. Rouch
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Infos pratiques TARIFS → Un spectacle : 9€ / élève À partir de deux spectacles pour une classe: 7€ / élève
RÉSERVATION BILLETTERIE
→ Pour abonner vos classes, vous devez choisir au minimum deux spectacles sur la saison 21-22.
Laurence Delvosalle Théâtre de Namur, 2 5000 Namur 081 22 60 26 laurencedelvosalle@theatredenamur.be
Un abonnement gratuit est offert au professeur ou accompagnant par groupe de 20 élèves.
mar > ven — 12:00 > 17:30 et les samedis de représentation 14:00 > 17:30
Dès le 29 juin, vous pouvez déposer votre bon de commande à la billetterie du Théâtre de Namur, auprès de Laurence Delvosalle. La confirmation de votre demande et le paiement de 80 % de la facture totale se feront dès la rentrée. Les derniers 20 % dus seront à régler un mois avant chaque représentation.
CONTACTS Abattoirs de Bomel Action culturelle
LIEUX DES SPECTACLES Théâtre de Namur Place du Théâtre, 2 5000 Namur www.theatredenamur.be
— Abattoirs de Bomel Traverse des Muses, 18 5000 Namur www.centrecultureldenamur.be
Médiation scolaire et associative Mélanie Delva 081 25 04 07 0491 39 48 84 melaniedelva@centrecultureldenamur.be
— Théâtre de Namur Centre Scénique Médiation scolaire Cécile Delvigne 0476 44 18 99 ceciledelvigne@theatredenamur.be
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centrecultureldenamur.be theatredenamur.be