#3 TendanceNomad by TendanceNomad Publishing

Relais Spa ★★★★ / ★★★★★

Idéaux pour vos séminaires, les établissements hôteliers Relais Spa mettent à votre disposition des salons modulables, de 400 m² au Relais Spa Val d’Europe et de 1100 m² au Relais Spa Paris-Roissy CDG. Profitez également de la Brasserie Flo® et du Spa en collaboration avec NUXE®.

Residhome ★★★ / ★★★★

Situés en centres urbains, ces établissements vous offriront une prestation de services haut de gamme pour vos réunions de travail et journées d’études.

Séjours & Affaires

Information et réservation :

meeting@re-apparthotels.com www.reside-etudes-apparthotels.com Ces apparthotels, présents partout en province, vous proposent une solution idéale pour vos journées d’études et peuvent accueillir jusqu’à 30 personnes.

Mai

2014

N° 3 • Mai • 2014 - 8 €

Relais Spa, Residhome Apparthotel et Séjours & Affaires Apparthotel apportent des solutions adaptées à vos attentes et budgets. Présents sur toute la France, nos 70 établissements sont situés près des principaux centres d’affaires et en centre-ville. Nous proposons une offre variée allant de la salle de réunions pour 4 personnes jusqu’à des espaces modulaires de grande envergure pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes en cocktail. Pour vos séminaires résidentiels, nous mettons à votre disposition des chambres et appartements avec une gamme de services hôteliers, pour une ou plusieurs nuits. Nos équipes, at tentives et dynamiques, vous accompagneront dans la réussite de votre événement.

RCS Paris 488 885 732 – © 2014. Séjours & Affaires, Residhome et Relais Spa sont des marques du Groupe Réside Etudes Apparthotels. Document non contractuel à caractère indicatif et publicitaire. Photos non contractuelles. Crédit photos : Eric Cuvillier - Tendance Nomad N°3 Spécial IMEX – 05/2014

Confiez-nous la réussite de vos réunions et séminaires

TRain VS AVION

le combat relancé LES RENCONTRES événementiel : les nouveaux ressorts de la motivation

entretien Charles Petruccelli, consultant en stratégie/business angel

marché Affrètement : les courtiers aériens sur un petit nuage

Destinations Québec Casablanca Alpes françaises

Alpage Aelggi, Région de Lucerne et du Lac des Quatre-Cantons

Notre salle de réunion.

Envie d’authenticité ? Le Suisse Convention Bureau, spécialiste de la destination Suisse, vous assiste gratuitement dans l’élaboration de tous vos projets de séminaires. Tél. 01 44 51 65 40, scib.fr@switzerland.com, MySwitzerland.com/meetings

éditorial

Engagez-vous, rengagez-vous qu’y disaient !

Lou Holz, l’un des plus célèbres ui ne se souentraîneurs de football amérivient pas de cain, qui disait : « La motivation est cette rengaine simple, vous éliminez ceux qui ne désabusée des sont pas motivés. » Un peu radical, légionnaires je vous l’accorde, mais efficace. romains malLa deuxième, plus douce et sans traités une énième fois par Astédoute plus profitable sur la durée, rix et Obélix ? Tel semble être faire appel aux agences d’événel’état d’esprit un brin dépressif ments qui ne cessent d’élargir et des salariés français si l’on en François-Xavier Izenic d’approfondir leurs compétences croit le dernier baromètre euConseiller éditorial pour mieux aider les entreprises ropéen Edenred-Ipsos réalisé à motiver leurs collaborateurs. Ce fut l’objet des en 2013. D’après ses résultats, ils apparaissent troisièmes Rencontres de TendanceNomad qui comme les champions européens de la démotivadonnèrent lieu à des échanges passionnants dont tion à l’échelle européenne. Un seul chiffre pour vous trouverez le compte-rendu dans ce numéro illustrer cette lassitude : 38 % des salariés français (p. 22 à 26). On aurait d’ailleurs pu inviter à cette affirment que leur motivation diminue, soit un table ronde des acteurs du voyage d’affaires. Une taux record parmi les six pays étudiés ! On ne va étude effectuée l’année dernière aux états-Unis pas revenir sur les raisons de cette insatisfaction auprès de 4 754 salariés par HfS Research analyse mais ses conséquences sont énormes. C’est une ainsi les liens entre l’engagement des collaboralapalissade de dire que le travail n’est pas qu’une teurs et un certain nombre d’activités de l’entreaffaire de rémunération. La satisfaction est liée à prise. La gestion des voyages arrive en 18e posiun ensemble de paramètres qui entrainent l’engagement, un levier indispensable de productivité tion, sur 21 activités au total, en termes d’impact contribuant à la performance de l’entreprise. Cerpositif sur l’engagement des salariés ! Pas brillant ! tains spécialistes estiment à 3 ou 4 points de PIB L’un des auteurs de l’étude affirme que, dans le le coût de ce « mal travail ». Les systèmes d’indivoyage d’affaires, l’engagement est aujourd’hui cateurs de management et de motivation mis étroitement corrélé à la flexibilité et à l’autonoen place dans les entreprises trouvent ici leurs mie. Et d’ajouter : « La flexibilité et l’autonomie sont limites : ce qui relève de l’humain ne peut être là où commence l’open booking. » Mais ceci est un enfermé dans un ensemble de chiffres. Alors que autre sujet… dont nous n’avons pas encore fini faire ? Deux solutions. La première, faire comme d’entendre parler cette année ! ●

Mai 2014 - n°3 •

INCENTIVE SPIRIT Votre expert DMC au Royaume-Uni

Nos clients apprécient notre créativité, notre flexibilité et nos budgets bien équilibrés. Bienvenue dans le cercle privilégié du succès. Incentive SPIRIT (E-voyages Ltd) Jubilee House, Merrion Avenue Stanmore (Londres) HA74RY ROYAUME UNI Offices in London, Paris, Lille, Edinburgh, Montreal +44 (0) 208 420 6630 info@incentive-spirit.co.uk www.incentive-spirit.co.uk

Tribune libre Meeting industry : quel intérêt pour les agences ? Par Michel Bensadoun, administrateur de l’ANAé et directeur associé de La Fonderie

Travel quizz

Brigitte Deslogis, assistante de direction et travel manager de la société Aigle

SOMMAIRE

Entretien Charles Petruccelli, consultant en stratégie/ business angel dans les nouvelles technologies

Les rencontres Événementiel : les nouveaux ressorts de la motivation

Stratégie

L’étude

Marché

Quand la Chine voyagera…

12 14

Tendances

Repérages Dossier spécial

Tests

Des chiffres et des faits

Repères

Nouvelles technos Quand les valises se font la malle…

Le Duddell’s à Central (Hong Kong)

Tribune libre

Collecte, traitement et protection des données voyages : jusqu’où aller ? Par Cyriaque Benoist, administrateur de l’AFTM, en charge de la commission Innovation

TendanceNomad « Meeting, Travel, Mobility Magazine » est une publication TendanceNomad Publishing SAS au capital de 7 000 euros - RCS Créteil : 798 949 Siège social : 2, rue Saint-Maur 94430 Chennevières-sur-Marne Tél. +33 (0)1 70 98 77 24 › Président : Olivier Chauvaud › Associés : Olivier Chauvaud , Pierre-Antoine Benoist, émilie Braud, Mona Karaa › Directeur de la publication : Olivier Chauvaud ochauvaud@tendancenomad.com + 33 (0) 6 24 73 76 22 › éditeur : Olivier Chauvaud

Train vs avion : le combat relancé !

Affrètement : les courtiers aériens sur un petit nuage

Québec - Casablanca - Les Alpes

Séminaires golf en France

Le debrief Lancement de produit Still, à Berlin

Tribune libre Tourisme : un ministère aux étranges affaires… Par Philippe Mugnier, président d’Attract

› Conseiller éditorial : François-Xavier Izenic fxizenic@orange.fr › Rédaction : Leprince & Pourrias Presse (LPP) › Rédacteur en chef LPP : Dominique Pourrias pourrias.dom@orange.fr › Ont collaboré à ce numéro : Jean-François Bélanger, Karinne Delorme, Blandine Fleury, Didier Forray, Julien Hirsinger, Marie-France Lamberg, Vincent de Monicault, Alexandre Nestora › Directeur artistique et réalisation : Philippe Lewit - philippe@lewit.fr Photos : Fotolia, DR, Offices de Tourisme Photo de couverture : Fotolia - © photomorphic PTE, ortodoxfoto › Publicité France : Pierre-Antoine Benoist pabenoist@tendancenomad.com + 33 (0) 6 20 39 19 04

› Publicité International : émilie Braud ebraud@tendancenomad.com - + 33 (0) 6 66 98 51 82 › Web : Mona Karaa - mkaraa@tendancenomad.com › Abonnements : contact@tendancenomadpublishing.com Impression et routage : Imprimerie Paton, 10120 Saint-André-les-Vergers Commission paritaire : en cours ISSN : 2272-5148 - Dépôt légal à parution Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Pour les pages publicitaires, les informations sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs. La reproduction même partielle des pages est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.

Mai 2014 - n°3 •

TRIBUNE LIBRE

Industrie du Meeting : quel intérêt pour les agences ?

lors que nous vivons dans un monde de plus en plus régi par le digital, jamais les réunions n’ont été aussi présentes dans la vie des entreprises. Leur organisation mobilise de nombreux acteurs, et suscitent des appétits grandissants. Tandis que les pure players internet tentent de s’imposer comme les points d’entrée incontournables, avec Google en tête, les grands groupes hôteliers offrent des portails de plus en plus performants pour capter les entreprises. Quelques acteurs tentent de se faire une place : les « venue finders » proposent de la recherche de lieux, et les sites « annuaires » trouvent leur modèle en répertoriant hôtels, salles… Chacun à son niveau veut voir de grandes opportunités, pourtant cette bataille ne profite pas forcement au consommateur final qui est souvent perdu, et a le plus grand mal à trouver le bon produit, à comprendre les politiques de prix, et les circuits de distribution. Dans cette grande agitation, quelle est la place des agences qui interviennent classiquement sur ce marché ? Les agences événementielles ont vu leur

Michel Bensadoun Administrateur de l’ANAé et directeur associé de La Fonderie

• Mai 2014 - n°3

marché fondre, en partie à cause de la désintermédiation et du laminage des marges, mais surtout par la faible valeur ajoutée qu’elles pouvaient apporter sur des prestations simples. Pourtant les agences qui veulent innover ont un avenir sur ce marché. Les meetings, surtout en BtoB, sont pour les annonceurs une mine d’informations, à condition de savoir les exploiter, ce que ne savent pas toujours faire bon nombre de grands groupes, faute d’adaptation rapide de leurs gros systèmes informatiques. Ces entreprises verront à l’avenir l’organisation des meetings autrement qu’à travers une simple logique d’achats, mais comme des opportunités pour optimiser leurs relations clients. Au-delà de leur créativité, les agences ont une carte à jouer dans 3 secteurs clés pour les aider dans cette démarche : • La coordination des moyens digitaux, avec des interfaces conviviales, et des connecteurs entre systèmes. • L’ouverture à des CRM (gestion de la relation client), comme Salesforce (optimisation des coûts, des process…). • La flexibilité et souplesse dans les flux de travail. Les agences peuvent se révéler de redoutables partenaires dans la bataille engagée du Big Data . ● www.bensad.com

travel quizz

Brigitte Deslogis, Assistante de direction et travel manager de la société Aigle Travel manager ? Quelle drôle d’idée ! ça vous est venu comment ? © DR

C’est venu au fil du temps. Quand je suis entrée dans la société il y a huit ans, on fonctionnait avec une agence, de façon un peu archaïque. J’ai soulevé des problématiques sur la gestion des voyages et on m’a demandé de reprendre le dossier. Peu à peu, j’ai mis en place les différents outils, en veillant à garder une vraie cohérence entre eux.

que j’ai pu regretter par la suite. La mise en place de tous nos systèmes s’est bien déroulée. C’est vrai que je suis un peu maniaque, ou tout du moins exigeante. Je pose beaucoup de questions en amont aux prestataires, ça évite les points de blocage après.

Quel est votre premier réflexe quand vous arrivez au bureau ?

Quelle est la remarque de voyageur qui vous agace le plus ?

Vérifier mes mails – comme beaucoup de gens ! – et gérer les urgences liées à des dossiers bloqués ou des créations de nouveaux profils voyageurs.

« Mon billet est tombé, peux-tu te débrouiller pour le reprendre car je pars demain ? ». On a encore quelques résistants qui n’ont pas compris qu’anticiper un voyage, c’est déjà mieux le préparer et optimiser les coûts...

Quelle est la partie de votre métier que vous préférez ? Le côté relationnel, l’échange, tant avec les fournisseurs qu’avec les voyageurs. Faire l’interface entre les deux et satisfaire les demandes des utilisateurs ; c’est un challenge passionnant au quotidien.

Plutôt best buy ou plutôt contrats ? Plutôt best buy, ce qui n’exclut pas le contrat. Je fais comprendre aux fournisseurs que notre système présente les offres dans l’ordre de prix croissant et qu’ils ont tout intérêt à fournir de très bons tarifs s’ils veulent arriver en tête de proposition.

Et celle que vous redoutez le plus ? Il n’y en a pas vraiment. Il y a eu un gros travail de paramétrage et d’harmonisation du système au début, des réunions de suivi avec les différents interlocuteurs mais le fait d’avoir bien travaillé en amont rend la gestion des voyages beaucoup plus simple aujourd’hui...

Un conseil pour ceux qui arrivent dans la profession ? Dialoguer avec d’autres personnes dans la même fonction. Cela permet d’échanger des solutions et gagner ainsi un temps précieux.

Quelle est la situation la plus délicate que vous ayez eu à gérer ? Au tout début, avant que les solutions ne soient mises en place : rapatrier un voyageur parce que l’agence s’était trompée dans la réservation. J’ai dû gérer le problème toute seule. Inutile de vous préciser que nous ne travaillons plus avec cette agence...

Poursuivez cette phrase : « Demain, le monde du voyage sera… » Accessible. On y arrive peu à peu. Les outils mis à notre disposition sont de plus en plus performants et adaptés aux besoins des voyageurs. Cela permet de voyager mieux tout en respectant la maîtrise des coûts, ce qui résume assez bien l’idée de ce doit être pour moi l’action du travel manager. ●

Quelle est l’erreur que vous ne commettrez plus ? Cela va vous paraître hyper présomptueux mais je ne pense pas avoir commis d’erreur

• Mai 2014 - n°3

Publi rédactionnel

Découvrez la nouvelle classe affaires de THAI au départ de Paris

Un cocon ergonomique

Située sur le pont supérieur et habillée d’un camaïeu de violet, la cabine Royal Silk Class est répartie en deux zones de 48 et 12 sièges. Vous apprécierez d’abord la distribution des fauteuils en quinconce qui assure un accès individuel direct à l’allée avant de vous installer dans un confortable cocon ergonomique, parfaitement pensé et organisé. Le large siège de 51 cm dispose d’un repose-pieds en profondeur et se transforme à 180° en véritable lit. L’espace est équipé d’une desserte fixe, d’une table escamotable pivotante, d’une lampe de lecture et d’un bel écran plat tactile de 38 cm avec 2 prises USB. La prise d’alimentation 110V et celle du casque audio sont très faciles d’accès. Vous profiterez d’un vaste choix de divertissements (100 films, 150 programmes de télévision, 500 albums de musique et 60 jeux).

L’hospitalité thaïe, en vol....

Accueillis à l’embarquement par le salut traditionnel thaïlandais (waï), le sourire et la gentillesse du personnel de bord vous accompagnent durant tout le trajet. À l’heure des repas, un choix de mets succulents et une carte des boissons d’une grande variété vous sont proposés. Un espace bar en self-service est a votre disposition durant tout le vol.

... et au sol

THAI Airways International Membre de Star Alliance Contact service société service.societes@thaiairways.fr www.thaiairways.fr

Passagers de Royal Silk Class, vous bénéﬁciez de comptoirs d’enregistrement dédiés, d’une priorité aux contrôle de sécurité et d’un accès à des salons d’attente privés avant d’embarquer. À Paris Charles de Gaulle THAI utilise les salons de Star Alliance, et à l’aéroport international de Bangkok Suvarnhabumi, elle propose 8 salons Royal Orchid sans oublier le Royal Orchid Spa où vous apprécierez particulièrement un massage décontractant de 30 mn des épaules, du cou ou des jambes.

repères

25 000

116 + 50 3,91 de

dollars

millions €

milliards €

litres

C’est le prix à payer sur un aller simple Abu Dhabi/Londres pour s’offrir la suite que mettra en service Etihad à bord de ses futurs A380 et B787. Cette suite sera composée d’un salon, d’une chambre et d’une salle de bains. Chaque A380 n’en comportera que deux. Le concept de cabines privatives sera élargi à la première classe et à la classe affaires avec un espace supplémentaire.

C’est, en 2013, le montant de la marge brute (+ 10 %, soit 11 M € de plus par rapport à 2012) de MCI, l’un des poids lourds mondiaux de la communication événementielle avec plus de 1 500 experts dans 28 pays. La société a ainsi atteint ses objectifs financiers. Pour 2014, elle s’attend à réaliser à nouveau une croissance à deux chiffres pour atteindre une marge brute de 130 M € (+ 12 % environ).

Selon les derniers chiffres publiés par la Fevad sur l’état du e-commerce en France en 2013, les ventes sur internet, malgré la dégradation du contexte économique, ont continué de progresser. Au total, les Français ont réalisé plus de 600 millions de transactions en ligne (soit + 17,5 % par rapport à 2012) pour un cumul des ventes de 51,1 milliards d’euros (soit + 13,5 % par rapport à 2012).

C’est la consommation moyenne de kérosène par passager pour 100 km parcourus des lignes aériennes commerciales de Lufthansa. Elles sont ainsi passées endessous du seuil de 4 litres en 2013 (soit une amélioration de 3,8 % vs 2012). Le groupe affiche donc une efficacité énergétique deux fois plus performante que l’objectif annuel de + 1,5 % fixé pour l’industrie aéronautique.

+18

353

pour cent

millions €

C’est l’augmentation en 2013 par rapport à 2012 du nombre de visiteurs internationaux à Abu Dhabi. Les chiffres que vient de publier TCA Abu Dhabi (Tourism & Cultural Authority) montrent en effet que l’année dernière, 2 806 283 clients (+ 400 000 vs 2012) ont séjournés dans les 150 hôtels et apparthôtels de l’émirat, dépassant ainsi l’objectif annuel fixé de 2,5 millions de visiteurs.

Selon une étude de l’assureur Hiscox réalisée avec l’Ifop, 68 % des internautes français interrogés éprouvent de la crainte quant au partage de leurs données personnelles lors d’une transaction (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone). Cette réticence s’amplifie lorsqu’on les interroge sur leurs données bancaires ; 73 % d’entre eux déclarent avoir déjà hésité à les communiquer.

C’est le chiffre d’affaires 2013 d’Air Caraïbes (+ 5 % par rapport à 2012). Le résultat net s’établit à 8,8 millions d’euros, en augmentation de 30 % par rapport à 2012 (après participation, intéressement et forfait social d’un montant de 3,3 millions d’euros). Air Caraïbes a transporté 1 224 000 passagers en 2013 (+ 2 % vs 2012), avec un taux de remplissage de 86 % (+ 6 % vs 2012).

• Mai 2014 - n°3

l’étude

Quand la Chine voyagera... émergence de la Chine, bémols sur la croissance des compagnies low cost ainsi que sur le « porte-à-porte » : tels sont les enseignements de la dernière étude de Oxford Economics pour Amadeus.

a Chine, premier marché mondial pour le voyage d’affaires : ce n’est plus de la prévision, c’est déjà (presque) de l’information. Selon l’étude prospective publiée début avril par Oxford Economics sous le patronage d’Amadeus, la Chine détrônera en effet dès cette année les Etats-Unis pour devenir le pays de la plus forte dépense pour les voyages d’affaires internationaux. Et il ne faudra attendre que trois ans pour que le marché domestique chinois s’installe à son tour à la première place mondiale. La Chine est une locomotive mais c’est toute l’Asie qui est mise à l’honneur dans Shaping the future of travel : « D’ici 2023, l’Asie du Nord-Est mobilisera à elle seule 42 % de la croissance des dépenses relatives aux voyages d’affaires internationaux et l’Asie du sud-est 13 % », prévoit Oxford Economics, qui annonce également la poursuite du développement du trafic au Moyen-Orient et en Afrique. Le renversement est déjà en marche : d’ici 2023, les pays non-membres de l’OCDE réaliseront la majorité du trafic aérien mondial (51 %) contre 43 % aujourd’hui. Nouveau ciel, donc, et nouveaux acteurs. Shaping the future of travel le souligne : les compagnies low-cost ont pris une importance considérable, notamment en Europe où elles réalisent déjà (en moyenne) 32 % des trafics domestiques et 49 % du trafic intrarégional. Mais l’étude émet une condition à la prolongation de leur courbe de croissance : « Il faudra que les compagnies low cost prouvent

Trois chiffres à retenir :

38,5 %

La hausse du trafic passagers sur les vols intérieurs dans la zone Asie-Pacifique sur la période 2009-2013.

20 %

La part de la Chine dans les dépenses globales de voyages internationaux en 2023. Cette part n’était que de 1% en 2005.

220

Millions

Le nombre de ménages chinois susceptibles de voyager à l’étranger en 2020.

leur capacité à capturer des parts de marché sur les vols long-courrier. » Là encore, c’est l’Asie qui est la terre d’expansion la plus prometteuse. Les compagnies low cost n’y réalisent pour l’heure que 16 % du trafic intrarégional et 17 % des trafics domestiques mais leur offre « colle » parfaitement aux attentes des nouveaux voyageurs issus des classes montantes. La lecture de Shaping the future of travel permet enfin de remettre un peu de réalisme dans nos fantasmes de « porteà-porte » et de « voyages sans couture » (seamless travel). Deux fantasmes qui supposent au préalable une coordina-

tion des acteurs... qui n’est pas vraiment prévue pour demain : « Aéroports, compagnies aériennes, transports au sol, hôtels, loueurs de voitures : chaque acteur de l’industrie du voyage continuera d’agir essentiellement en fonction de ses propres intérêts commerciaux, sans que cela suppose nécessairement une coordination de leurs opérations respectives. » Bref, ceux qui rêvaient d’une plateforme de réservation unique d’un bout à l’autre de leur voyage pourront rêver dix ans de plus... ● Julien Hirsinger

Mai 2014 - n°3 •

TENDANCES

DIGITAL

Accor réinvente l’accueil hôtelier

CROSS SELLING

Nouveaux revenus pour les compagnies aériennes

uatre nouvelles compagnies aériennes, Air France, Lufthansa, Qatar Airways et TAM, viennent de choisir Amadeus pour proposer des services de location de voitures sur leurs sites internet. Ce qui porte à quatorze le nombre de transporteurs aériens qui, dans le monde, utilisent aujourd’hui Amadeus Cars. Cet outil de cross selling, qui permet aux transporteurs d’augmenter leurs revenus en proposant des services améliorés à leurs clients, peut en outre être adapté à l’aspect et à l’esprit de leurs sites. La compagnie aérienne peut incorporer les services de location de voitures à différents moments du processus de réservation, depuis l’instant où l’acheteur arrive sur le site jusqu’au stade des ventes après-vol, en passant par toutes les étapes de l’achat du billet. Amadeus Cars fournit l’accès aux tarifs en temps réel, ainsi que les informations de disponibilité, auprès de 33 prestataires, représentant un réseau mondial de 37 000 antennes. Ainsi, en s’associant à Amadeus, les compagnies aériennes donnent la possibilité aux voyageurs de profiter d’une solution « tout en un », intégrant les éléments de leur déplacement au sein d’un itinéraire unique, et donc de simplifier la préparation et l’organisation de celui-ci. D.P. ●

ccor va déployer au niveau mondial une solution digitale qui réinvente l’accueil dans ses hôtels. L’objectif ? Se servir des technologies numériques pour recevoir les clients de façon toujours plus personnalisée… et leur faire gagner du temps. Le principe ? Si le client a réservé en direct chez Accor ou s’il est porteur d’une carte de fidélité ou d’abonnement, il reçoit une invitation pour préparer son check-in en ligne deux jours avant son séjour à l’hôtel. Le jour de son arrivée, il reçoit par SMS un message d’accueil, pour lui confirmer que sa chambre l’attend, que sa clé est prête, et lui donner des informations pratiques (moyens de transport pour se rendre à l’hôtel, codes d’accès du parking…). Puis, à son arrivée, la clé lui est remise immédiatement sans effectuer les formalités administratives habituelles. Enfin, au moment de son départ, il est libre de partir rapidement. Le check out consiste simplement, sans attendre, à rendre sa clé pour signaler que sa chambre est libérée. Et la facture lui est envoyée par email. Ce nouveau parcours est en place dans 60 hôtels dans 13 pays et l’ambition du groupe est de le rendre disponible dans 1 000 hôtels, soit près de 30 % du réseau, dès la fin de l’année 2014. D.P. ●

• Mai 2014 - n°3

TENDANCES

HIGH-TECH

À Lausanne, un centre de congrès nouvelle génération

ans le Quartier Nord du campus de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (à 45 minutes de route de l’aéroport international de Genève), le tout nouveau SwissTech Convention Center se positionne comme un instrument unique en son genre en Europe de par son architecture et les technologies utilisées. Avec ses mille tonnes de métal, il abrite un amphithéâtre de 3 000 places totalement modulable. Ici, la technologie canadienne Gala de sièges escamotables permet de transformer en 15 minutes la salle principale en une zone d’exposition ou de banquet. Le SwissTech Convention Center est aussi le premier théâtre d’application à grande échelle pour des cellules solaires à colorants, dites cellules Grätzel, développées à l’EPFL. Il a aussi été l’occasion de tester des prototypes de pieux géothermiques et propose un système inédit d’écrans géolocalisés, développés par une start-up de l’EPFL, qui permettent d’afficher très facilement des informations différenciées selon leur emplacement. Par ailleurs, le SwissTech Convention Center est doté des technologies de services informatiques et de signalétique les plus actuelles pour répondre aux demandes les plus pointues de la communauté événementielle internationale. D.P. ●

ÉVÉNEMENTS

Faciliter les réservations en ligne

impton Hotels & Restaurants (63 boutiqueshôtels essentiellement de catégorie 4-étoiles sup implantés sur le territoire américain) propose Kimpton Instant Meetings (ou KIM), un outil de réservation en ligne très simple d’utilisation qui permet de planifier un lieu selon des critères de recherches et les disponibilités des hôtels de la ville choisie. Les délais peuvent être très serrés, jusqu’à cinq jours avant l’événement pour des groupes de 6 à 50 personnes pouvant être hébergés jusqu’à sept nuits. KIM propose à l’utilisateur un certain type de salles, d’équipements, de menus, de chambres en fonction de critères entrés par l’internaute. De plus, Kimpton Hotels & Restaurants peut ajouter des « extras » dans les prestations, comme des cadeaux offerts par les chefs des restaurants directement dans les chambres des participants. Ce sont d’ailleurs les chefs des restaurants qui concocteront les menus pour les groupes. « Nous nous sommes engagés à faire de chaque événement un moment mémorable, de la création à la présentation des mets proposés, en prenant le soin de réaliser une scénographie et un éclairage correspondant au ton de l’événement », déclare Christine Lawson, senior vice-présidente des ventes et de la restauration de Kimpton Hotels & Restaurants. D.P. ●

Mai 2014 - n°3 •

Nouvelles technoS

Quand les valises se font la malle… Sticknwizz et E-lostbag proposent chacun de leur côté des solutions pour tenter de retrouver les bagages perdus lors d’un trajet en avion. Explications.

Sticknwizz : simple et efficace Des deux start-ups, Sticknwizz est celle qui a opté pour l’outil le plus simple sur le plan technologique. Il suffit d’apposer sur sa valise un autocollant comportant un code personnel et d’activer ce code sur le site de Sticknwizz. Si jamais la valise se perd, à Sydney ou à Buenos

high-tech. Le principe reste simple : il suffit de placer à l’intérieur de son bagage un autocollant contenant une puce RFID et de renseigner ses coordonnées sur le site de E-lostbag. Un autre autocollant signalant la présence de la puce RFID doit également être collé sur l’extérieur de sa valise. Dès lors, les services bagages munis d’un lecteur RFID pourront retrouver les coordonnées du propriétaire en interrogeant la puce. Et si jamais le service bagages n’est pas équipé d’un lecteur RFID, il pourra toujours découvrir le code inscrit sur l’autocollant en ouvrant le bagage et le déclarer sur le site de E-lostbag, comme pour Sticknwizz.

Aires, il n’y a alors plus qu’à espérer que la personne qui retrouve le bagage verra l’autocollant et aura le réflexe de se connecter sur le site de Sticknwizz, disponible en français, anglais, allemand et espagnol, pour y déclarer l’objet trouvé en entrant le code mentionné sur l’autocollant. Dès lors, un e-mail sera adressé au propriétaire de la valise qui pourra alors répondre et récupérer son bien.

E-lostbag : plus high-tech © DR

La solution lancée en 2013 par E-lostbag se rapproche de celle de Sticknwizz, mais avec une dimension un peu plus

• Mai 2014 - n°3

vant, lorsque l’on perdait ses bagages lors d’un voyage en avion, il n’y avait qu’une solution : contacter la compagnie aérienne en espérant qu’elle retrouve finalement la trace de la valise disparue. Avec une chance non nulle de ne jamais la revoir… Selon les statistiques compilées par Sita, un spécialiste des technologies de l’information dans le transport aérien, sur les presque 3 milliards de bagages qui ont transité dans les aéroports du monde entier en 2012, 26 millions de bagages n’ont pas été acheminés correctement et près d’un million ont finalement été déclarés perdus ou volés. De quoi donner des idées à certaines start-ups : deux jeunes sociétés déploient aujourd’hui leur concept, Sticknwizz et E-lostbag.

Les deux start-ups se montrent en tout cas très confiantes sur les résultats de leurs créations. Sticknwizz revendique 350 000 utilisateurs actifs tandis que Elostbag s’enorgueillit de compter déjà 10 000 clients dans le monde et d’avoir permis d’identifier 600 bagages égarés. Elles n’ont pas perdu leur temps ! ● Didier Forray

TESTé pour vous

Le Duddell’s à Central, Hong Kong Quoi ?

Ce nouveau restaurant a été ouvert en mai 2013 au 1, Duddell Street (Central), par trois jeunes entrepreneurs hongkongais influents dans la restauration et l’importation de vins. Le concept conjugue la gastronomie et les arts picturaux chinois. Avec, d’une part, une exposition sur les murs d’œuvres en provenance de collections privées, et, d’autre part, la dégustation d’une cuisine cantonaise sublimée. Confiée au chef Siu Hin Chi, ce maestro déjà étoilé n’a pas attendu longtemps et Duddell’s a décroché une étoile au Guide Michelin en décembre dernier. Une consécration parfaitement méritée.

› La salle de restaurant peut recevoir 110 convives. La décoration du Duddell’s, clin d’œil au style des années 50, a été confiée à Ilse Crawford, designer basée à Londres.

On aime moins : le niveau sonore bruissant du restaurant qui évoque l’ambiance brasserie. Et les desserts qui ne sont pas le point fort de la cuisine asiatique. Aux tartelettes aux œufs d’inspiration portugaise et aux puddings british gélifiés, on préfère les fruits.

On aime : la formule « Exécutive lunch » qui décline en huit services une sélection de la carte et cela pour un prix raisonnable (350 $HK, soit environ 35 €). Le brunch du samedi avec champagne à discrétion. Et le personnel attentionné qui annonce la composition des plats et explique la manière de nuancer les sauces épicées.

› Salle privée, calme et idéale pour les repas en petit comité. Ses murs devenus cimaises exposent une suite d’œuvres contemporaines.

Infos pratiques : le Duddell’s se privatise. Le restaurant du troisième étage, les salons et la terrasse du quatrième se prêtent à de multiples configurations et accueillent petits et grands dîners, événements et cocktails jusqu’à plus de 300 personnes. ● www.duddells.co Marie-France Lamberg

› La terrasse jardin de 200 m2, d’où se reflètent les gratte-ciel voisins surplombe la rue Duddell où certains des derniers réverbères à gaz de la ville, reliques victoriennes, sont encore allumés tous les soirs !

› « Les Pins », une encre et calligraphie œuvre de Wu Changshuo de 1918, fait partie de la collection M K Lau d’art chinois du XXe siècle que l’on peut voir exposée au Duddell’s.

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TRIBUNE LIBRE

Collecte, traitement et protection des données Voyages : Jusqu’où aller ?

Cyriaque BENOIST Administrateur de l’AFTM, en charge de la commission Innovation

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n apparence anodines, les informations concernant les déplacements professionnels peuvent s’avérer sensibles. En effet, savoir où se déplacent les collaborateurs d’une entreprise, à un moment donné, peut être révélateur d’une activité commerciale. Et que dire de la confidentialité des données à garantir concernant les dirigeants ? Savoir où, et quand, ceux-ci se déplacent, peut nuire à leur sûreté. Ces informations relatives aux déplacements professionnels sont collectées par les agences de voyages, les outils de réservation en ligne, notamment. Cette problématique prend de l’ampleur pour plusieurs raisons. Nul n’ignore plus que certains gouvernements activent leurs « oreilles ». La vision d’un monde panoptique, envisagée par Jérémy Bentham, est désormais bien à l’œuvre. Les informations sont vues et parfois utilisées, sans que l’utilisateur en ait conscience. Mais surtout les moyens technologiques tissent leur toile, notamment le phénomène du cloud computing (les données ne sont plus physiquement dans l’entreprise, mais dans un « nuage » déporté, on ne sait où ) : comment garantir la confidentialité de données qui, pour ainsi dire, échappent à l’entreprise ? Et, du coup, comment réagir ? La première étape consiste à être convaincu de l’importance que peut revêtir ces données voyages. Ensuite, à

se renseigner en amont, sur les garanties que peut apporter le prestataire dans la protection de ces données : où sont localisés les serveurs sur lesquels ces données sont stockées ? Faut-il aller jusqu’à exiger que ces serveurs soient forcément localisés en Europe ? Ou se contenter de la norme Safe Harbor * ? Lors d’une consultation, ayant pour but de choisir une agence de voyages ou un outil de réservation en ligne, ce pré-requis doit être imposé. Les services juridiques ou sécurité des entreprises doivent être impliqués bien en amont dans la démarche. Enfin, suivre de près les initiatives des prestataires qui vont dans le sens d’une protection renforcée, semble primordial. Pour l’exemple, l’approche de la société Bull, qui développe un cloud « souverain », est de nature à rassurer contre toute éventuelle intrusion malveillante. Le prophète-écrivain George Orwell ne s’est finalement trompé que de 30 ans, car son livre 1984, qui décrit un monde totalement surveillé par Big Brother, prend pleinement corps. Il importe plus que jamais, comme le héros du roman, de savoir décrypter la syntaxe de cette nouvelle « novlangue », pour être un acteur vigilant, et non un spectateur naïf ! ● * Les principes de la sphère de sécurité (Safe Harbor) permettent à une entreprise américaine de certifier qu’elle respecte la législation de l’espace économique européen (EEE) afin d’obtenir l’autorisation de transférer des données personnelles de l’EEE vers les États-Unis.

Des solutions d’espaces de travail sur mesure, idéales pour développer vos activités, vos rendez-vous professionnels, vos séminaires . . .

entretien

voyage d’affaireS

Charles Petruccelli, consultant en stratégie/business angel dans les nouvelles technologies.

« Le jeu est ouvert comme jamais ! » Président mondial d’American Express Voyages d’Affaires (AEVA) pendant dix ans, Charles Petruccelli continue d’œuvrer en coulisse dans un secteur dont il est un des plus grands experts. Sa parole est rare, souvent salutaire, toujours instructive.

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entretien

Avant tout, que devenez-vous ? Depuis mon départ d’American Express en 2011, j’ai créé une société de conseil en stratégie ; j’ai aujourd’hui sept clients au niveau mondial et je ne tiens pas à en avoir davantage, cela me prend déjà beaucoup de temps ! Parallèlement, j’ai toujours été passionné par les nouvelles technologies, j’ai donc commencé à investir dans une série de sociétés, pas forcément dans le domaine du voyage, mais qui inventent des technologies que je considère comme étant disruptives et qui pourraient changer les modèles économiques dans bien des secteurs dont le voyage. J’ai ainsi investi dans six sociétés (2 françaises, 2 américaines, 2 israéliennes) et je fais partie du comité stratégique de chacune d’elles. Et je reçois un dossier par semaine que je regarde toujours avec attention.

Vous avez été aussi l’un des principaux artisans de la co-entreprise American Express/Certares*… J’ai été conseil d’American Express sur ce projet que nous avions déjà évoqué à plusieurs reprises lorsque j’étais aux commandes. Notre choix était alors une opération de ce type ou bien carrément une fusion avec une autre entité du voyage d’affaires. Je ne vous citerai pas les noms mais il y a peu d’entités dans le monde avec lesquelles American Express pouvait réaliser une fusion ! J’ai donc accompagné l’entreprise sur ce projet jusqu’à ce que la décision définitive soit prise.

Allez-vous continuer à jouer un rôle dans cette co-entreprise? Certains le souhaitent et disons que, pour l’instant, toutes les options sont ouvertes.

Les investisseurs mettent 900 millions de dollars sur la table, c’est une somme considérable pour un acteur traditionnel du voyage, qu’est-ce qui les a convaincu ? J’aimerais tempérer votre question. Les TMC ne sont plus de simples agences de voyages. Aux états-Unis, quand

« Le métier de la TMC a évolué vers celui d’intégrateur de process. » j’étais encore aux affaires, 60 % de notre volume étaient déjà online. Et aujourd’hui, aucun autre acteur purement online dans le voyage d’affaires n’a une taille approchante au volume online des TMC. Deuxième point : le métier de la TMC a évolué vers celui d’intégrateur de process. L’objectif pour elle est de prendre en gestion les déplacements professionnels de l’entreprise : non seulement la réservation online et offline, mais également le sourcing, le conseil, le choix des plateformes technologiques En clair, dire à l’entreprise : « Vous avez cette activité qui représente un coût pour vous, vous me la donnez en gestion de A jusqu’à Z et vous n’avez plus à vous en occuper. » C’est cette réflexion qui a séduit les investisseurs. Une activité purement voyage ne justifierait pas de tels investissements.

Et pourtant le modèle économique des TMC évolue encore assez lentement… Vous avez raison, l’industrie a le devoir d’accélérer sa mutation sinon cela va être compliqué pour les TMC, et ce pour trois raisons. Un, les fournisseurs de plateformes technologiques commencent à lancer des solutions qui leur permettent de traiter directement avec les sociétés. Deux, le marché se segmente de plus en plus entre les PME-PMI d’une part et les grands comptes d’autre part, ouvrant la porte à de nouveaux acteurs. Trois, les grandes entreprises ont de plus en plus la volonté d’éclater leur approche avec des accords technologiques d’un côté, et des accords fournisseurs de l’autre. Les TMC doivent donc se poser des questions sur ce qui est réellement leur métier car, à terme, elles pourraient se trouver désintermédiées et devenir de simples supports de services d’autres acteurs qui auraient le rôle principal auprès de l’entreprise.

La valeur ne s’est-elle pas déjà déplacée de la TMC vers les éditeurs de solutions technologiques ? Je ne serais pas aussi tranché, mais la nature a horreur du vide. Regardez : il y a quelques années, les TMC n’avaient pas encore compris le rôle de conseil qu’elles devaient apporter à l’entreprise. Que s’est-il passé ? Des consultants se sont développés et se sont placés entre l’agence et l’entreprise. Si la TMC n’apporte pas des solutions technologiques qu’elle contrôle, qui sont flexibles et qui correspondent à l’ensemble des besoins de la chaîne de l’entreprise, elle laisse les acteurs technologiques se développer sur les outils de réservation en ligne, de gestion des dépenses, de paiement Ce qui favorise l’approche éclatée des entreprises dont je parlais précédemment. La TMC a un rôle à jouer qu’elle ne joue pas assez selon moi, celui du contrôle, de l’application et de la conformité de la politique des entreprises. La TMC est le seul carrefour où l’ensemble de l’information peut être rassemblé et analysé. Je ne suis pas certain qu’elle ait bien réfléchi à ce sujet pour apporter des solutions vraiment innovantes.

On vous sent partagé sur l’avenir de la TMC ? Détrompez-vous, mais les TMC doivent se positionner comme des acteurs centraux. Elles vivent trop sur des acquis. Je n’ai pas vu ces deux ou trois dernières années de grandes avancées spectaculaires de leur part. En revanche, je vois des développements technologiques venant d’opérateurs qui sont très innovants comme la solution Neo de KDS que je trouve astucieuse, au moins dans le concept car je n’ai pas vu le contenu. Les GDS commencent aussi à réfléchir à une relation directe avec les entreprises. Les choses bougent et plus que jamais le jeu est ouvert !

Puisque vous parlez de Neo, certains semblent encore très réservés sur le door to door… Si vous avez une plateforme technologique qui vous permet de centraliser

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l’ensemble des services, c’est non seulement très intelligent mais tout à fait faisable ! Cela me fait penser à un projet sur lequel j’ai travaillé quand j’étais aux commandes d’AEVA. L’idée était que, nous TMC, savions à tout moment où allaient voyager des centaines de passagers dans les 3, 6 ou 8 jours qui venaient. La valeur de cette information, pour offrir à ces voyageurs des services à destination, est inestimable ! Nous aurions pu alors proposer à des partenaires de composer des offres uniques pour nos clients. C’était non seulement bénéfique pour les entreprises parce que nous rendions un service au voyageur sans modifier la politique voyages, mais aussi pour les prestataires à destination car nous leur apportions des clients.

Je reviens sur le marché des PME-PMI, pensez-vous que les grandes TMC ont une chance d’investir plus avant ce marché ? Le marché des PME-PMI a encore été assez peu identifié comme porteur d’avenir par l’ensemble des acteurs du voyage d’affaires. On met à leur disposition soit des produits élaborés pour les grands comptes, soit des produits qui s’adressent à la clientèle individuelle. Il faudrait pouvoir offrir des produits uniques à ce segment. C’est selon moi le segment du voyage d’affaires le plus porteur d’avenir car il est opportuniste. La PME va aller chercher le business car elle se déplace en fonction des opportunités de développement. La grande entreprise va d’abord avoir à l’esprit des notions de contrôle des coûts et de ratio, et donc dépenser à l’intérieur d’un cadre assez strict, ce qui peut freiner sa réactivité.

Qui pourrait selon vous être le mieux placé pour attaquer ce marché des PME-PMI ? Je ne citerai personne mais ce dernier me semble particulièrement ouvert pour laisser peut-être entrer des acteurs comme Google dont l’offensive sur le marché individuel pourrait trouver un prolongement naturel auprès des PME. Par ailleurs, regardez l’arrivée sur le créneau affaires des compagnies low

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entretien

› Diplômé de HEC, Charles Petruccelli a passé 36 ans chez American Express.

cost dont l’offre correspond particulièrement bien aux PME. Je suis convaincu qu’elles vont développer des solutions innovantes pour ces entreprises. J’en reviens à ce que je disais : les modèles qui ont vécu jusqu’à présent sont remis en question depuis deux ans avec la crise. Auparavant, le secteur du voyage d’affaires bougeait au rythme d’un modèle piloté par les TMC. Ce n’est plus le cas : encore une fois, jamais le jeu n’a été aussi ouvert.

« Les modèles qui ont vécu jusqu’à présent sont remis en question depuis deux ans avec la crise. Auparavant, le secteur du voyage d’affaires bougeait au rythme d’un modèle piloté par les TMC. Ce n’est plus le cas. » 20

Quel rôle selon vous va jouer la data dans cette nouvelle bataille ? Cela fait des années que tout le monde a cette donnée, tout ou en partie. Le problème, c’est qu’aucun outil pour l’instant n’a réussi à rendre un accès à cette donnée, facile, flexible, modulable et utilisable rapidement. Pour y accéder, il n’y a que des usines à gaz car les plateformes qui les gèrent sont de type traditionnel. Le jour où quelqu’un pourra offrir ce genre d’outil, il fera la différence. Car c’est une industrie dans laquelle il y a depuis très longtemps beaucoup de données sur -fait assez rare en économie- ce qu’on appelle en anglais les 3 C : le customer (son profil), le context (où il va), et le content (ce qu’il achète).

De leur côté, les entreprises vous semblent-elles prêtes à suivre ces évolutions ? Elles privilégient encore trop le rôle d’acheteur par rapport à celui de contrôle. L’acheteur s’intéresse uniquement au prix, ce qui n’est pas forcément le meilleur choix pour l’entreprise. Si celle-ci considère que la dépense en voyages d’affaires est essentielle au développement de son activité, cette dépense est alors un investissement et crée donc de la valeur. Si cette dépense

entretien

n’est pas intéressante, pourquoi la voiton encore, qu’elle l’élimine complètement !

Comment doit-elle procéder concrètement ? Il faut qu’elle trouve en son sein où cette dépense crée de la valeur. à mon avis, c’est directement dans ses revenus. Elle doit alors déterminer un ratio de dépenses en voyages d’affaires par rapport à ses revenus. C’est ce que j’appelle le ratio de coût idéal par rapport à la création de valeur, vous me suivez ?

Très bien, mais comment exploiter ce ratio ? On imagine, je dis n’importe quoi, un ratio de 2 % pour une entreprise « y » dans un secteur d’activité « x ». Si ses concurrents ont un ratio supérieur, soit ils sont moins économes, soit ils vont voir plus de clients, de prospects, de partenaires, ce qui leur permet peut-être de prendre des parts de marché. Le but est donc de savoir si je dépense ces 2 % intelligemment et non de savoir si j’ai négocié 31 € avec tel ou tel fournisseur au lieu de 33 €. La négociation est un moyen, pas une finalité.

Vous faites là une critique implicite du best buy ? Si le best buy fait partie d’une stratégie intelligente d’optimisation de cette dépense par rapport à une création de valeur, j’applaudis car le best buy est un des outils nécessaires. Si c’est le seul objectif, il n’a aucun intérêt.

En se focalisant sur les achats à cause de la crise, les entreprises n’ont-elles pas oublié les voyageurs ? C’est ce qu’on dit mais je crois qu’il y a toujours eu la volonté de trouver un équilibre entre les coûts pour l’entreprise et le confort du voyageur. En revanche, la technologie, et notamment les smartphones, donne une nouvelle autonomie aux voyageurs. Le smartphone en est encore au tout début de son énorme potentiel et va continuer à transformer profondément cette industrie. Peu d’applications sur mobile ont été créées dans le voyage d’affaires

« Avant d'être un comportement, l'open booking est surtout un très bon coup marketing. »

et j’en suis assez étonné, mais cela va forcément arriver. C’est pourquoi il est essentiel pour les TMC d’élaborer rapidement une plateforme technologique mobile et, surtout, de la contrôler !

La contrôler ? L’open booking serait donc un comportement dangereux ? Avant d’être un comportement, c’est surtout un très bon coup marketing ! Si j’ai bien compris le concept de ses promoteurs, 50 % des réservations d’une entreprise sont réalisées sans passer par les outils de la société et ne sont donc pas contrôlées. L’idée est donc d’accepter cet état de fait et d’aller négocier a posteriori avec les fournisseurs. C’est pour moi un non-sens pour deux raisons. Un, si je suis fournisseur et que vous venez négocier avec moi un business que j’ai déjà, je vais tiquer. Deux, si je suis une entreprise et qu’on me dit que 50 % de mes collaborateurs ne réservent pas via mes outils, je vais voir mon travel manager et je le crucifie ! Et je le paye à 50 % de son salaire car son job est justement de me garantir que 100 % des collaborateurs respectent la politique voyages de l’entreprise ! Où est la création de valeur pour l’entreprise ? Si je suis patron, je veux savoir avant, et non

« Si une TMC fait très bien son travail, c’est elle le travel manager. » 21

pas après, comment la prestation est achetée et payée.

Face à cette autonomie grandissante, le travel manager doit-il être davantage un influenceur qu’un adjudant ? C’est l’inverse qui va se passer. C’est le voyageur qui va apporter des recommandations au travel manager en lui disant : « Notre programme est trop rigide, il y a des solutions alternatives intéressantes, vous devriez les prendre en compte. » Le voyageur sera à l’initiative des changements et, entre parenthèses, je crois que le paramètre communautaire sera un vecteur de transformation du modèle. En tant que prestataire, si vous ignorez le fait que les gens puissent se conseiller entre eux, si vous méconnaissez la communauté, vous raterez une marche importante.

Mais vous réduisez le rôle du travel manager à peau de chagrin ? Non, mais je pense que son rôle est moins intéressant aujourd’hui car il se trouve entre d’un côté une TMC ou un fournisseur technologique qui apportent des services pointus et de l’autre une direction des achats qui le contraint et le limite.

Pris en tenaille, il serait voué à disparaître ? Je me suis toujours fait la reflexion suivante : si une TMC fait très bien son travail c’est elle le travel manager. C’est elle qui a les prix, l’expérience et la connaissance des fournisseurs. Il y a la place en revanche pour un rôle de gestionnaire de dépenses dans un modèle externalisé. Je crois que le travel manager doit monter vers le haut, selon moi à l’intérieur des directions administratives et financières. ● Propos recueillis par François-Xavier Izenic * Le 17 mars dernier, Amex et un groupe d’investisseurs emmené par la banque Certares ont signé un projet de co-entreprise. Aux termes de cet accord, Amex va loger dans cette holding son activité de voyage d’affaires.

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les rencontres

événementiel

Les nouveaux ressorts de la motivation Quelles sont les attentes des entreprises quand il s’agit de motiver leurs collaborateurs ? Comment y répondent les agences et avec quels leviers ? Des questions qui ont animé les 3e rencontres de TendanceNomad autour d’un petit déjeuner en partenariat avec l’Anaé. Verbatim.

Doit-on faire des nuances entre motivation, engagement et implication ? Antoine Bèbe L’engagement, très recherché actuellement par les entreprises, est une notion de rapport des salariés à leur travail, à leur hiérarchie, à leur métier. Il s’agit de savoir s’ils réagissent de manière passive, s’ils sont dans la routine ou s’ils ont un lien particulier avec leur travail, leur métier ou leur entreprise grâce auquel ils vont prendre des initiatives, faire œuvre de créativité et de responsabilité. Selon les chercheurs Meyer et Allen, on distingue trois types d’implication : la première, affective, est liée essentiellement au fait de voir son métier reconnu, son utilité reconnue, de ressentir sa contribution à un ensemble. La deuxième est l’implication normative, celle du lien social, de la loyauté, qui fait que si l’entreprise m’apporte de la formation, du développement personnel, du développement professionnel, il est logique qu’il y ait un retour. La troisième est l’implication de continuité, qui pose d’emblée une question de coût. Est-ce que si je quitte l’entreprise, j’augmente mes probabilités d’avoir un job plus intéressant, de m’épanouir davantage, et d’avoir

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« Seule l’implication affective est positive, dans le sens de l’envie et de l’attraction. C’est là où il y a un lien très fort dans les domaines des RH et de l’événementiel. » Antoine Bèbe

une meilleure rémunération ? Dans un contexte de crise économique, le coût devient fort. Le problème est que ces trois implications sont liées à des obligations. Et seule l’implication affective est positive, dans le sens de l’envie et de l’attraction. C’est là où il y a un lien très fort dans les domaines des RH et de l’événementiel qui doivent pouvoir créer des expériences qui reconnectent les salariés à l’envie de travailler et d’être ensemble. Michel Bensadoun Un lien très fort en effet mais qui peut se révéler très compliqué. En tant qu’agence, on intervient à un moment particulier de l’entreprise, quand elle décide de se réunir. Un moment attendu par les salariés et redouté par les directions car nous, agences, allons modifier les codes de la communication. Je trouve que d’une façon générale, il y a souvent un embarras de la part des managers pour savoir ce qu’ils vont faire, comment ils vont communiquer auprès des salariés. Antoine Bèbe J’aimerais d’ailleurs rebondir sur ce rôle du manager qui a beaucoup évolué : lors des Trente Glorieuses, il était d’assurer la continuité, une stabili-

Photos : Alexandre Nestora

les rencontres

Michel Bensadoun, directeur associé de La Fonderie, administrateur de l’Anaé

Olivier Renault, directeur associé de Chaikana, administrateur de l’Anaé

Dan-Antoine Blanc-Shapira, directeur général de Sensation !, administrateur de l’Anaé

té, une permanence. Aujourd’hui, dans un monde complexe et mouvant, le rôle du manager est d’accompagner le changement. On attend des collaborateurs de reproduire certes des processus, mais aussi d’être plus créatif et plus innovant. Le management par la terreur ou la contrainte devient dans ces conditions totalement contreproductif et c’est là où la motivation est non seulement souhaitable mais indispensable.

Un problème de démotivation en France ? Antoine Bèbe Mon expérience montre une démotivation que je pourrais associer à plusieurs facteurs : le premier, sociétal, est lié à une démotivation dans l’ensemble du pays qui rejaillit sur les entreprises. Le deuxième est lié à un déficit de leadership, de vision économique, y compris à des très hauts niveaux dans certains grands groupes. Or, si l’on sait pourquoi on se bat, on peut rester motivé, même dans une situation économique difficile. Dan-Antoine Blanc-Shapira C’est évident et d’ailleurs l’événement n’est pas seulement la récompense d’une situation qui va très bien. J’ai déjà eu le cas d’une entreprise dont le patron m’a demandé d’annuler l’événement car le baromètre social était déplorable. C’est, au contraire, dans ces situations-là, qu’il faut parler, dialoguer, créer les conditions du lien, donner un sens, partager un projet, donner envie. C’est la rencontre humaine qui le permet.

Antoine Bèbe, fondateur de Hub Consulting

« Les entreprises ont compris que derrière les actions, il fallait donner du sens. Ce qui ne marche plus, c’est de faire passer des messages à travers toutes sortes d’activités tirées par les cheveux. » Olivier Renault

Eloi Courcoux Chez Disneyland Paris, on a 14 000 employés et on mesure tous les deux ans le degré de motiva-

Emmanuel Fuentes, directeur de Coqs en Pâte

Eloi Courcoux, managing director Meetings & Events de Disneyland Paris Business Solutions

tion des employés. On s’est aperçu qu’elle était devenue insuffisante au sein de nos équipes. Le choix de Disney a été de travailler sur ces critères de motivation et de décliner cette dernière dans l’ensemble de l’entreprise. Cette déclinaison est en marche depuis deux ans, et chaque manager a dans son objectif de travailler plusieurs axes qui sont la motivation et l’engagement de leurs employés, ce qui passe par la reconnaissance, une meilleure communication. On a mis en avant l’ensemble de nos actions RH. On a développé un concept appelé Cast Member Land, dont l’objectif était de créer des quartiers dans l’entreprise, avec des maires et une vraie vie de quartier.

La demande des entreprises a-t-elle évolué en matière de motivation de leurs salariés ? Michel Bensadoun La situation économique est tendue et pour le coup, il y a une vraie attente, on ne peut pas faire n’importe quoi. Ce sont des sujets beaucoup plus sensibles : il faut être sûr que les collaborateurs adhèrent et qu’on va pouvoir réellement créer d’autres conditions pour un autre type de dialogue, recréer des liens. Olivier Renault Je ne suis pas persuadé que ce soit plus sensible qu’il y a quelques années. En revanche, les entreprises ont compris que derrière les actions, il fallait donner du sens. Ce qui ne marche plus, c’est de faire passer des messages à travers toutes sortes d’activités tirées par les cheveux qui, mises bout à bout, créent un anagramme, ça non, c’est fini ! En revanche avoir des messages, des ateliers avec du sens, oui !

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les rencontres

Michel Bensadoun Je ne suis pas 100 % d’accord, n’oublions pas que notre métier est parfois simplement de savoir créer des conditions, et donc pas nécessairement d’apporter du sens. Dans le déroulé d’une convention, créer des conditions pour que les gens puissent se parler et dialoguer est primordial. Dan-Antoine Blanc-Shapira Si le maître mot, c’est donner du sens, l’autre, c’est le dialogue. Entre la direction et le collaborateur. Il faut que ce dernier soit écouté, qu’il ait sa part de contribution au fonctionnement de l’entreprise, qu’il puisse s’approprier les messages de l’entreprise, que l’événement ne soit pas seulement l’occasion de recevoir la messe pendant deux heures en messages « top-down ». Quand Michel Bensadoun parle des conditions et Olivier Renault du sens, l’idéal est d’agréger les deux, qui vont créer le dialogue et l’échange. N’oublions pas que les entreprises ont parfois des demandes très simples, créer du lien, que les gens se parlent. L’entreprise n’est pas seulement un lieu de productivité mais aussi un lieu de vie. Antoine Bèbe Une des attentes est celle de l’authenticité. Un message descendant, « top-down », qui vient s’infiltrer dans un moment fait pour créer du lien ne sera pas bien perçu. De plus, quand il y a un message descendant, les salariés attendent aussi un engagement de la direction.

Une demande encore déficiente à certains égards Emmanuel Fuentes Dans nos métiers, l’événement est trop considéré comme quelque chose d’exceptionnel et trop souvent associé à une forme de récompense – « c’est la fin de l’année, vous avez bien travaillé, on va faire un événement » – , et non pas comme une forme de motivation. C’est une vraie problématique : l’absence de récurrence fait perdre du sens à la motivation. Et au final, les directions vont avant tout justifier des messages plutôt que donner du sens. Dan-Antoine Blanc-Shapira Il ne faut pas mettre l’outil devant la finalité. Il faut sans cesse revenir à la finalité car il y a un syndrome étonnant de la part des entreprises :

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« N’oublions pas que les entreprises ont parfois des demandes très simples, créer du lien, que les gens se parlent. L’entreprise n’est pas seulement un lieu de productivité mais aussi un lieu de vie. » Dan-Antoine Blanc-Shapira

« L’événement est trop considéré comme quelque chose d’exceptionnel et trop souvent associé à une forme de récompense. » Emmanuel Fuentes

faire un événement sans avoir défini d’objectifs. « Pourquoi vous faites une convention ? Parce qu’on en a fait une l’année dernière ». C’est assez courant. On oublie la vraie finalité du projet. Eloi Courcoux Très souvent, la problématique des entreprises, quand elles se réunissent à 400 ou 800, est de réserver à telle date, l’année prochaine, un lieu. Mais le message n’est pas clair. Nous, on est approché très souvent comme solution d’espace avec des salles, des chambres disponibles, le brief est incomplet avec un vrai manque de contenu et de sens. Ce qu’on aime faire en tant que lieu et on a des arguments pour ça, c’est co-construire avec le client et les agences la mission et le besoin. Dan-Antoine Blanc-Shapira Quand on achète les services d’une agence, on ne lui laisse pas le temps de s’imprégner d’une problématique et de jouer le rôle de conseil en amont. Un événement est en phase avec l’ADN de l’entreprise. Le jour où on mesurera l’effet obtenu par l’événement, on sera dans cette logique stratégique de donner un sens à l’événement. Tant qu’on ne le fait pas, c’est encore perçu comme une dépense.

Comment s’adaptent les agences à cette évolution de la demande ? Michel Bensadoun Des agences qui ne faisaient que de l’incentive par exemple, se retrouvent dans des logiques purement économiques et la valeur ajoutée de l’agence se trouve très vite limitée. C’est une

les rencontres

Dan-Antoine Blanc-Shapira L’événement ne peut pas être artificiel et à l’inverse, il constitue une opportunité pour une entreprise de prendre conscience d’éléments qui vont peut-être modifier sa conduite et sa stratégie.

obligation des agences de monter et d’élargir le niveau de leurs compétences. Olivier Renault On fonctionne en effet de plus en plus sur l’analyse. Là où on se contentait d’avoir un brief, on intervient beaucoup plus sur la définition du besoin. Dan-Antoine Blanc-Shapira C’est l’ADN des agences avec dans l’ordre : la phase d’analyse, la phase de recommandation, la phase de coordination, la mesure après coût de l’efficacité. Par définition, la communication s’adresse à une cible qui sont des individus. Notre premier boulot est de comprendre à qui on s’adresse. Un simple brief dans lequel on me dit « ce sont des CSP + », cela ne veut rien dire. Eloi Courcoux Si ce travail-là n’est pas fait par l’agence, c’est encore plus difficile pour le lieu de proposer des solutions. Si on ne connaît pas la cible, on peut répondre totalement à côté de la plaque. Olivier Renault Attention de ne pas laisser croire que l’agence joue seulement les pompiers de service. Nous travaillons aussi avec des entreprises dont les collaborateurs sont motivés et notre boulot va consister justement à entretenir cette motivation et à ne pas la faire retomber. Avec ces entreprises, l’étape ultime de l’événementiel sera de faire des collaborateurs des ambassadeurs de l’entreprise.

Quels sont les nouveaux leviers de la motivation ?

« Ce qu’on aime faire en tant que lieu et on a des arguments pour ça, c’est co-construire avec le client et les agences la mission et le besoin. » Eloi Courcoux

Michel Bensadoun Les nouveaux leviers, comme la gamification, n’ont pas remplacé les anciens, tels le team building, ils se sont ajoutés. Et ce dernier n’est pas du tout ringard, contrairement à ce que certains pourraient penser. Antoine Bèbe Il y a des leviers qui contribuent à créer du lien social, d’autres à créer le dialogue, d’autres à prendre la mesure d’une opinion ou d’un ressenti, d’autres à co-construire un projet… Pour moi, une des grandes tendances est la fusion de l’ensemble de ces leviers dans des formats nouveaux. Aucun levier ne remplace l’autre, c’est beaucoup plus large, multi-leviers, dans des temps qui sont plus responsables et adultes avec des publics qui sont maintenant très éduqués par rapport à tout cela. Un des besoins aujourd’hui est de recréer les conditions du collectif. L’événementiel est un moment privilégié pour retisser ces liens parfois distendus ou inexistants ou qui existent de manière conflictuelle. L’événement n’est pas juste un moment comme ça, il doit s’inscrire de façon cohérente dans un processus de transformation, donc dans la durée. Olivier Renault Concernant l’événementiel, on parlait auparavant d’un moment unique. Mais de plus en plus, on travaille sur l’amont et l’aval, avec tous les outils qui vont pouvoir prolonger la relation qu’on aura créée. Et puis on travaille beaucoup autour de la création de communauté. Notamment pour les grands groupes qui ont des équipes très dispersées. On travaille sur ce sujet en ce moment avec un grand groupe qui a des équipes de communication dispersées dans le monde entier. Comment faire pour que ces communautés puissent mieux travailler ensemble ? On ne se dit d’ailleurs plus agence de communication mais agence de relation. La communication n’est qu’un outil.

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les rencontres

Emmanuel Fuentes La gamification a pris une importance phénoménale dans le marketing, dans la formation, dans la captation de nouveaux clients. C’est dû en partie aux générations Y et Z car elles ont baigné dans le jeu vidéo depuis leur enfance, et c’est une mécanique d’engagement dans un scénario qui fonctionne très bien auprès de ces générations. Cela dit, ce n’est pas seulement une question de génération : 50% des gens entre 35 et 50 ans jouent quotidiennement à des jeux, sur mobile notamment.

Antoine Bèbe On est de plus en plus à l’ère de la co-construction. Et d’ailleurs lorsque les entreprises et les agences collaborent bien ensemble, cela présage bien des coopérations qui pourront être catalysées à l’intérieur des entreprises lors des événements. Emmanuel Fuentes La co-construction concerne désormais un tiers, voire plus, des demandes des entreprises. Soit beaucoup plus que les années précédentes. Ce qui les séduit est de ne pas être seulement dans le challenge. Olivier Renault Pour revenir à ce que disait Antoine Bebe, on va jouer sur les côtés normatifs en amont et en aval de l’opération, et au moment de l’événement, on va jouer sur l’émotionnel et l’affectif. Antoine Bèbe L’émotionnel de l’événement est directement lié au fait que des personnes sont réunies au même endroit, au même moment, c’est donc une expérience humaine. L’émotionnel peut venir aussi, j’en suis convaincu, dans des séminaires, dans des transformations, dans des conduites du changement, et du coup on arrive à des formats mixtes entre différents leviers. Il peut y avoir des temps purement émotionnels, d’autres centrés sur l’information, d’autres sur la co-construction, et tout ça peut se combiner dans des histoires que l’on raconte.

Le nouveau levier de la gamification Michel Bensadoun Depuis 5 ans, les techniques digitales ont été prises au sérieux. On s’est rendu compte que le jeu pouvait être très sérieux, et cela a redonné une légitimité au jeu.

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« L’émotionnel de l’événement est directement lié au fait que des personnes sont réunies au même endroit, au même moment, c’est donc une expérience humaine. » Antoine Bèbe

Eloi Courcoux Les agences utilisent de plus en plus la connectivité possible dans les lieux d’événements pour que l’utilisation des smartphones reste un engagement professionnel dans les réunions, et pas seulement un élément de dispersion de la concentration. Avec la possibilité d’interagir avec le speaker, les intervenants… Emmanuel Fuentes Le jeu n’est pas nouveau. Ce qui a révolutionné le phénomène, c’est l’accès à la technologie, qui a multiplié les mécaniques et donc les possibilités de créer un engagement via le jeu. La technologie permet un jeu immersif, engageant, qui serait complexe à mettre en œuvre avec des bouts de papiers qui ne « colleraient » plus avec cette nouvelle génération. Sur le créneau de la motivation, la gamification permet de faire l’employé du mois, mais version 2.0. Attention toutefois à ne pas rester que dans le vernis car les gens ne sont pas dupes. Dan-Antoine Blanc-Shapira Le jeu est le principal outil d’éveil des enfants, pour créer du lien dans les familles. Avec des papiers ou de la technologie, la finalité est la même.

« Les nouveaux leviers, comme la gamification, n’ont pas remplacé les anciens, tels le team building, ils se sont ajoutés. » Michel Bensadoun

Antoine Bèbe Ce qui est intéressant dans le jeu est la partie émotionnelle. C’est de créer la mémorisation de ce qui s’est passé grâce à l’émotion, de créer une expérience partagée, et ensuite de la décoder. Il peut donc y avoir des jeux qui sont des miroirs ou des représentations des dynamiques collectives et relationnelles de l’entreprise. Avec à la fin une prise de conscience du mode de fonctionnement qui peut inviter à faire évoluer ce dernier. Le jeu fonctionne très bien dans une démarche de changement. Et pas seulement avec des supports digitaux, des cubes en bois peuvent être très appréciés des générations Y ou Z ! ● Propos recueillis par François-Xavier Izenic

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Train vs avion : le combat relancé ! Par Julien Hirsinger

Déploiement de la grande vitesse d’un côté, arrivée des low cost et value cost de l’autre : le match « train contre avion » est relancé et le terrain de jeu s’agrandit. Analyse et tests tarifaires. • Mai 2014 - n°3

uand le TGV passe, l’avion trépasse ? C’est ce que l’on pourrait être tenté de croire en regardant la grande vitesse grignoter année après année des parts de marché sur ses grands axes d’implantation internationaux. Sur Paris-Bruxelles, l’avion a déjà lâché l’affaire depuis plus de dix ans, tout comme sur la ligne Paris-Cologne, abandonnée fin mars par Air France. Et là où l’alternative existe encore, le train poursuit sa progression, revendiquant désormais plus de 55 % de parts de marché sur Paris-

Genève (Lyria), plus de 70 % sur ParisLondres (Eurostar) et « 80 % de parts de marché point à point, hors pré et postacheminement » sur la ligne Paris-Amsterdam (Thalys). Même constat sur les liaisons domestiques : que ce soit vers Lyon, vers Marseille, vers Bordeaux et même vers Montpellier ou Toulon, on compte désormais plus de monde dans les gares que dans les aérogares parisiennes. La communication ferroviaire enfonce le clou. Plus confortable, plus ponctuel, plus flexible, plus économique,

stratégie

mier avion plutôt que sur le premier train pour des réunions organisées tôt le matin à Paris », relève un TM bordelais.

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Cas numéro : le point-à-point aérien s’avère beaucoup plus pratique et opérationnel que celui proposé par le train. On a également tendance à l’oublier : il reste des voyageurs d’affaires que cela n’arrange pas du tout de voyager de centre-ville à centre-ville. Prenons par

exemple le cas d’une entreprise pharmaceutique qui a son siège en bordure du périphérique parisien et une usine à Septème-les-Vallons, dans les Bouchesdu-Rhône : aucun intérêt, pour ses voyageurs d’affaires, de se plonger dans la jungle parisienne pour rejoindre la gare de Lyon avant de s’extraire tout aussi péniblement, trois heures et quelques minutes plus tard, du centre-ville de Marseille.

Tests : à J-14, le train ou l’avion ? Train ou avion : lequel est le moins cher... et à quelles conditions ? Le plus simple est encore d’aller voir sur les sites de réservation proposés par les différents transporteurs. ParisAmsterdam, Paris-Genève, Paris-Londres et Lyon-Lille : test de réservation deux semaines à l’avance (et deux jours à l’avance) sur quatre lignes de concurrence air-fer.  Paris-AmsterdaM plus écologique aussi, le train promet de vous conduire en toute quiétude de centre-ville à centre-ville avec, en prime, la conscience soulagée par une empreinte carbone limitée et la possibilité de transformer son temps de trajet en temps de travail utile. On fixait jusqu’ici à trois heures le temps de trajet au-delà duquel le ferroviaire perdait son avantage sur l’aérien. Le train serait-il en passe de repousser la limite ? Pas si simple si l’on interroge les travel managers...

Chacun cherche son cas Car, à l’épreuve des faits, il reste encore bien des raisons de privilégier l’avion pour un déplacement professionnel. Passons sur la raison « non avouable » que constitue la volonté de chaque voyageur d’alimenter son programme de fidélisation ; la préférence pour l’avion a aussi ses justifications rationnelles.

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Cas numéro : l’avion est le seul moyen de transport susceptible de vous conduire à l’heure dite à votre point de rendez-vous. On a tendance à l’oublier : parfois, trois heures de trajet, c’est encore trop ! « Il nous arrive encore souvent d’être obligés de nous rabattre sur le pre-

Train : de 154 à 410 euros A/R (durée : 3h20 environ). 11 fréquences/jour. Commentaires : bizarrement, on profitera du tarif le plus bas (154 €) en voyageant... en première ! Il y a évidemment des bémols : billet non échangeable et non remboursable et horaires contraints (départ de Paris à 6h25, retour à 18h18). Les bémols ne sont plus applicables au tarif le plus haut (410 €), en première toujours mais avec un choix de fréquences beaucoup plus étendu et les bénéfices du tarif Flex (billet échangeable et remboursable sans frais jusqu’à une heure après le départ en gare de départ en France, billet remboursable avec une retenue de 50 % après). Pour info, à J-2 : 250 à 416 € A/R. Avion : de 283 à 848 euros A/R. 12 fréquences/jour. Commentaires : souvent, prix varie au sein de l’offre pléthorique d’Air France/KLM sur sa liaison inter-hubs. Le prix-plancher correspond à un tarif « Classic » (modifiable avec frais de 70 €) avec contraintes horaires (départ à 11h40 de Paris, retour à 20h30 d’Amsterdam). C’est évidemment beaucoup plus simple tout en haut du panier : 848 € en business avec pleine flexibilité (choix des horaires le matin comme le soir, billet modifiable et remboursable avant comme après le départ...). Pour info, à J-2 : 469 à 985 € A/R.

 Paris-Genève Train : de 130 à 362 euros A/R (durée : 3h10 environ). 7 fréquences/jour. Commentaires : le tarif le moins cher correspond à une combinaison d’un Lyria Semi-Flex à l’aller (départ à 7h07) et d’un Non-Flex au retour (départ à 19h42). Pour rappel, le Semi-Flex permet d’échanger ou rembourser son billet jusqu’à l’heure de départ avec une retenue de 10 €. Pour le tarif le plus cher, le voyage se fait avec un billet Lyria première Flex (échangeable et remboursable sans frais avant le départ, remboursable à 50 % après), avec un repas servi à la place et un choix de fréquence plus étendu. Pour info, à J-2 : 204 à 362 € A/R.

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stratégie

Avion : de 98 à 935 euros A/R. 13 fréquences/jour. Commentaires : le très large éventail de prix s’explique par la présence d’une low cost. Avec EasyJet, on pourra donc relier Orly à Genève pour 98 € avec un départ à 8h de Paris-Orly et un retour à 16h25 ou 19h25 de Genève. Attention : l’attractivité du tarif fond très rapidement à l’approche du jour du départ... A l’autre bout de l’échelle, on retrouve Swiss et son aller-retour à 935 € en Business Flex. L’offre d’Air France se situe entre les deux avec un prix plancher à 370 € (tarif « Classic », modifiable avec frais de 70 €, départ à 7h15, retour à 20h30). Pour info, à J-2 : de 248 à 1360 € A/R.

 Paris-Londres

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Cas numéro : l’avion est moins cher, soit parce que l’entreprise bénéficie de tarifs négociés, soit parce que le voyageur saisit une opportunité sur son outil de réservation. Dans cette hypothèse, il y a de fortes chances qu’il tombe sur une compagnie low cost (faisons court : Easyjet) ou value cost (faisons court encore : Hop!).

La valse des petits prix Pas de doute, l’arrivée de ces nouveaux acteurs – et leur intégration aux GDS et outils de réservation pro – a changé la donne et considérablement élargi l’éventail des prix : selon la compagnie, le degré de flexibilité du billet, l’horaire et le confort du voyageur (bagage, accès aux salons, embarquement prioritaire...), le tarif peut désormais varier de 1 à 10 en avion, là où la variation ne va que de 1 à 3 en train ! Les compagnies low cost proposent des tarifs qui leur permettent non seulement de combler les vides laissés par le train mais aussi de s’installer en concurrence frontale avec celui-ci sur certaines lignes. La carte du réseau Easyjet est instructive à cet égard. On y trouve bien entendu des transversales sur lesquelles le train est clairement défaillant : de Nantes vers Toulouse, Genève ou Nice, de Bordeaux vers Lille, Genève, Nice ou encore de Brest à Lyon. Mais on y trouve également des radiales sur lesquelles la concurrence avec le fer est beaucoup plus directe comme Paris-Londres ou Paris-Genève. Sous la pression de la grande vitesse et des low cost, Air France a également réagi tout au long de l’année 2013 avec la baisse conséquente du prix de sa

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Train : de 210 à 620 euros (durée : 2h20 à 2h30). 17 fréquences/jour. Commentaires : le tarif Eurostar le moins cher est en standard Non-Flexi (non échangeable, non remboursable) avec, cela vaut la peine d’être noté, plusieurs possibilités de départ le matin. Le choix horaire est plus large encore avec le tarif le plus haut : 620 € en Business Premier Flexi. Pour info, à J-2 : 325 à 620 € A/R. Avion : de 113 à 769 euros. 29 fréquences/jour. Là encore, c’est la présence d’EasyJet qui explique la largeur de l’éventail. Premier prix : 113 € sur Roissy-Luton avec un départ à 8h50 et un retour à 19h. Pour information : avec les mêmes horaires, on s’envole à 274 € avec les options Flexi (bagage en soute, choix du siège, coupe-file, modifications illimitées une semaine avant et trois semaines après le vol...). Parmi les compagnies traditionnelles, c’est British Airways qui propose le billet le plus bas : 184 € sur la ligne Roissy-Heathrow avec un tarif « hand bagage only », modifiable avec frais de 70 €. Sur Air France/Cityjet, le premier prix est à 333 € sur la ligne Orly-London City (tarif « Classic », modifiable avec frais de 70 €, départ à 8h10, retour à 18h10 ou 19h20). Pour info, à J-2 : de 202 à 814 € A/R.

 Lille-Lyon Train : de 158 à 312 euros (durée : 3h05 à 3h20). 10 fréquences/jour. Commentaires : pour faire Lille-Lyon A/R à 158 €, il faut voyager avec des horaires contraints (départ à 6h54, retour à 20h) et en « loisir réduit » (échange et remboursement gratuit jusqu’à la veille du départ, avec retenue de 12 € le jour du départ, non échangeable et non remboursable après départ). à 312 €, en revanche, moins de contraintes sur les horaires et les bénéfices d’un billet TGV pro première (échange et remboursement gratuit jusqu’au départ). Pour info, à J-2 : 208 à 312 € A/R. Avion : de 526 à 536 euros. 4 fréquences/jour. « Lyon à partir de 59 € en aller simple » claironne la publicité Hop ! : apparemment, ce n’est pas le cas depuis Lille, ou pas à cette date, ou il faut s’y prendre longtemps à l’avance car on ne trouve rien à moins de 526 € à deux semaines du départ... Pour info, à J-2 : de 527 à 579 € A/R. Tests effectués les 9 et 21 avril sur une réservation A/R pour le 23 avril sur les sites des différents transporteurs (voyages-sncf, Air France, British Airways, Swiss, EasyJet, Hop !). Conditions de voyage requises : trajets directs uniquement avec départ le matin avant midi et retour l’après-midi ou le soir à partir de 16 heures.

stratégie

3 questions à... Comment vos clients regardent-ils les propositions alternatives des compagnies low cost ?

Julien Chambert Directeur ventes & conseil, Avexia Voyages

donner en plus, ce sont les tarifs négociés, les éléments liés au respect de la politique voyages et l’affichage des différentes options sur un seul écran qui permettent d’obtenir des combinaisons de tarifs plus claires.

carte d’abonnement entreprises, le lancement des « prix Mini » afin de répondre « aux 60 % des clients dont l’exigence est de voyager aux meilleurs tarifs » et le lancement de Hop !, compagnie value cost dont les tarifs « à partir de 59 € TTC l’aller simple » parlent aussi aux voyageurs d’affaires. La compagnie, qui était présente sur le dernier salon Market Place, affirme même que « plus de la moitié de son trafic est généré par la clientèle affaires ». Face à ces nouvelles concurrences tarifaires, la SNCF semble également disposée à contre-attaquer. «Nous allons doubler la part des petits prix, qui va passer de 12 à 25 % d’ici 2017 », annonçait en 2013 Guillaume Pépy, mettant en avant les percées des tarifs Prem’s, IdTGV ou Ouigo. Une politique qui serait d’ailleurs à l’origine, selon la version officielle, de la baisse du chiffre d’affaires au premier trimestre 2014 de la branche SNCF Voyages (-1,9 %). Mais malgré son prix d’appel à 10 €, l’offre Ouigo, avec ses départs de Marne-la-Vallée, ne concerne que lointainement le marché affaires... En

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Très franchement, ça ne change rien. Je pense même que nos agents et conseillers ne sont pas au courant de l’existence d’une commission ! Le seul objectif, c’est de conserver le client en optimisant son budget et en respectant sa politique voyages. On travaille sur une prestation complète et le moyen de transport que l’on va privilégier dépend uniquement de la stratégie de l’entreprise. ●

Oui, on va retrouver plus ou moins les mêmes échelles de tarifs, même si la réservation 14 jours à l’avance est malheureusement assez rare chez nos clients qui sont plutôt sur du J-7, au mieux. Ce que nos outils vont nous

Ces chiffres vous semblent-ils cohérents avec ceux que vous obtenez sur vos outils de réservation ?

Il n’y a de moins en moins de réticences. Le resserrement des budgets a fait comprendre aux entreprises que sur des vols courts, il était quand même dommage de payer 200 euros de plus pour un café et un journal... On voit aussi apparaître le panachage. Sur Paris-Genève, par exemple, on peut prendre EasyJet à l’aller parce que l’on a besoin d’arriver tôt et qu’on est sûr de son heure de rendezvous et le train au retour parce qu’on recherche avant tout du temps de trajet utile et que les horaires sont plus flexibles.

Le fait que la SNCF maintienne des commissions agences n’incite-t-il pas cellesci à pousser les ventes ferroviaires ?

revanche, la SNCF compte bien séduire cette clientèle en poussant son avantage sur le terrain du « bout-en-bout ». « Dans les services voyageurs, l’enjeu est de passer du point à point ou du « gare à gare » au service intégré conçu pour chaque client, de porte à porte, en s’appuyant sur les

possibilités du digital. (...) à partir de 2015, 2 millions de voyageurs bénéficieront d’offres de déplacement porte à porte, et la quasi-totalité des clients d’ici 2020 » peut-on lire dans le projet d’entreprise « Excellence 2020 ». Train ou avion : le match est loin d’être fini... ●

PUBLI-REDACTIONNEL

LA Tunisie FAiT

SA revolution electro

’est au sein d’une crique du Cap Bon que la TUNISIE accueille : «REVOLUTION ELECTRO The Mediterranean Music Festival» les Jeudi 12, vendredi 13 et Samedi 14 Juin 2014, de 18h à 07h et dimanche 15 de 12h À 19h. L’objectif est de réunir des talents internationaux et tunisiens autour d’une même culture musicale et de faire danser 30 000 personnes durant les 4 nuits. Autour d’une line-UP résolument diversifiée rassemblant des noms de tous horizons et de toutes notoriétés, c’est cette mixité qui se veut la valeur fédératrice de l’événement et de la Tunisie. La programmation des 25 DJ qui mixeront durant le festival anime toutes les convoitises et fait l’objet d’un jeu concours sur le site : des entrées sont à gagner.

La Tunisie autrement : «Revolution Electro» fait du bruit de chaque côté de la méditerranée…

Croisière jaune, appuyée par le ministre de la culture et le ministre du tourisme Tunisien, apporte de nombreux services, de transferts et tout son savoirfaire organisationnel, pour que le plus grand nombre puisse participer au Festival. Pour l’hébergement, plusieurs solutions s’offrent à vous, en partenariat avec des hôtels proches du site, jusqu’au Lodge Ambassadeur sur place. Croisière jaune propose des solutions adaptées aux différents marchés européens et présente ces opportunités aux agences événementielles, groupes de tourisme d’affaires, incentive : • UN paCk 24h à 285€ ttc net avion compris !

• UN paCk 24h aVEC hébERgEmENT à 320€ ttc net départ toutes villes de France ! • UN paCk 3jRs/2NTs à 380€ ttc net départ toutes villes de France ! Des tables au sein des espaces Privilège et VIP sont proposées, pour associer le service Croisière jaune à l’ambiance clubber…! C’est ici l’occasion d’être acteur d’un événement grandement médiatisé sur les chaînes nationales et sur les radios, avec le support des réseaux sociaux et la viralité d’un buzz positif : > 5 000 followers sur Facebook et Twitter…! > Une prévision de 1000 visites par jour pendant un mois avant l’événement et une semaine après sur le site du festival www.revolutionelectro.com. > Une campagne d’affichage et 250 000 flyers dans toutes les agences de voyages en Tunisie qui assurent la vente des billets d’entrée au Festival. La vente de billets est assurée par un réseau de distributeurs dans toute l’Europe. > Un partenaire radio diffusera durant 3 semaines des annonces publicitaires sur l’événement et des interviews sur toutes les chaînes locales. La Tunisie brandit une notoriété et une énergie qui pourraient déplacer des montagnes ! Ce n’est donc pas par hasard si cette destination accueille ce mouvement musical sous la bannière de valeurs révolutionnaires ;) La start-up de la Méditerranée !

marché

événementiel

Affrètement : les courtiers sur un petit nuage Par Vincent de Monicault

es courtiers aériens affichent un moral au beau fixe. Les trois gros du secteur, le français Avico et les britanniques Air Partner et Air Charter Service (ACS), enregistrent des résultats encourageants, voire flatteurs dans l’Hexagone comme à l’étranger. ACS France, filiale du leader mondial de l’affrètement d’avions, présent à Paris depuis cinq ans, a ainsi vu son chiffre d’affaires doubler l’an dernier (de 10 à 20 M€ vs 2012). Avico, premier broker français, a amélioré sa rentabilité tout en consolidant son activité à 65 M€ en France l’an dernier (133 M€ de CA en consolidé avec les filiales étrangères, + 20 %).

La demande évolue Des courtiers de moindre taille tirent aussi leur épingle du jeu. Ainsi, Pro Sky France a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 M€ en 2013 (+ 40 % vs 2012). La filiale française du leader allemand de

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l’affrètement aérien peut se féliciter d’une diversification réussie, avec le tiers de son activité lié au sport et un autre tiers aux séries de vols « croisières ». Sans oublier la part modeste, mais en croissance, de l’activité jet d’affaires. Gilles Meynard, DG de Pro Sky France, souligne dans le même temps l’impact mesuré de l’événementiel : « Les budgets demeurent comprimés. Et certaines entreprises évitent encore des opérations incentives pour des questions d’image. » Des courtiers tels Avico et ACS expliquent volontiers leurs bons résultats par leurs prises de parts de marché l’an dernier. Ils constatent dans le même temps un frémissement du secteur de l’événementiel, à défaut de parler de franche reprise. « 2014 semble un bon millésime, mais on manque de visibilité », note Gilles Gompertz, DG d’Avico. « Les indicateurs sont passés à l’orange. Le volume d’opérations est plus important.

Les courtiers aériens espèrent profiter du frémissement de l’activité événementielle en France, à défaut d’une reprise vigoureuse, après avoir réalisé beaucoup d’efforts pour adapter leur offre et fait évoluer leur métier.

› Les courtiers relèvent aussi une augmentation des opér

Mais la vraie reprise devrait plutôt intervenir l’an prochain... si le climat des affaires s’améliore », prévient Jonathan Raimbault, directeur Aviation Commerciale France chez Air Partner. Un même constat est partagé par tous : la demande a évoluée avec la crise. « Nos gros clients continuent de considérer le tourisme d’affaires comme un bon outil pour assurer action commerciale et promotion des ventes, indique Gilles Gompertz. En revanche, le nombre d’opérations internes a diminué ces dernières années. Aujourd’hui, à budget égal, les opérations sont davantage tournées vers l’extérieur, la clientèle, les distributeurs. »

Un besoin de réactivité plus important Les courtiers relèvent aussi une augmentation des opérations de dernières minutes. « Le marché est dynamique mais

marché

› Europe Airpost a équipé l’un de ses B737-700 d’une cabine VIP avec 44 sièges pour répondre à la demande de clients spécialisés dans l’incentive et les voyages sur-mesure.

il faut être très réactif, note Benjamin Sinclair, DG d’ACS France. L’an dernier, les projets se sont confirmés en moyenne deux à trois mois avant l’opération, contre plus de six mois il y a quatre ou cinq ans.

Notre valeur ajoutée vient encore de notre capacité à répondre à ces briefs de dernière minute. » Difficulté supplémentaire pour les brokers, les opérations sont organisées le plus souvent pendant les périodes d’inter saisons. Or, il est compliqué de trouver tardivement des avions disponibles surtout entre début avril et fin juin, et en septembre... Autre constat, les importantes opérations sont toujours nombreuses, mais la taille moyenne des modules tend à se réduire. « En dernière minute on travaille surtout sur des opérations de 50 jusqu’à 100 personnes contre 200 sur des délais plus longs », précise Jonathan Raimbault.

Toujours plus de conseil Le métier de courtier aérien a évolué vers plus de conseil. Autrefois, l’affrètement correspondait à un avion à disposition à telle date et à tel prix. La fiabilité d’une compagnie aérienne sur le plan opérationnel et financier est ensuite devenue l’un des gros volets de leur activité. « Aujourd’hui, nous sommes davantage des conseillers à la décision sur le transport des groupes, explique Gilles Meynard. Nous recommandons telle compagnie aérienne plutôt qu’une autre, même si elle est plus chère, arbitrons entre le vol régulier et l’affrètement, avec en option la solution de l’aviation d’affaires pour les petits groupes. » « Nous posons beaucoup de questions au client pour fixer le cahier des charges. Et nous constatons ensuite que sa demande évolue, que ses besoins changent, renché-

rations de dernières minutes.

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marché

rit Benjamin Sinclair. Nous pouvons lui proposer un aéroport alternatif, un type d’appareil particulier, voire même une autre destination. »

À l’heure des low cost et des compagnies aériennes d’Europe de l’Est...

es vols affrétés auprès des compagnies aériennes hexagonales se font plus rares. D’après les courtiers, la part du pavillon français est passée en cinq ans de plus de 60 % à moins de 50 %. Europ Airpost a réduit son offre. Aigle Azur s’est retirée du marché. Blue Line a disparu du paysage ; il ne reste plus qu’un seul spécialiste de l’incentive, Pan Européenne, opérant des petits avions. Les brokers soulignent dans le même temps la fiabilité de certaines compagnies aériennes d’Europe de l’Est. La polonaise Enter Air a même positionné des avions à Paris. La recherche du prix le plus bas amène aussi les courtiers à travailler avec les low cost (Vueling, Transavia, Ryanair). Celles-ci ont fini par être convaincu que des affrètements ponctuels de leurs appareils ne gênaient pas leurs programmes réguliers. Mais ces transporteurs ne répondent pas aux exigences de nombreux clients, banques, assureurs et autres constructeurs automobiles, sensibles à l’image et à la personnalisation de la prestation... ●

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› Affrètement Pro Sky au Kamtchatka.

› Affrètement d’Air Tahi Nui par Pro Sky pour un vol au Groenland.

secteur pour obtenir un vol au meilleur prix. Tout en réclamant bien sûr un excellent service et toutes les garanties... Ces services achats ont surtout le mérite d’intégrer dans les briefs le plus

d’éléments mesurables possibles. Mais leur approche fait parfois l’impasse sur ces détails à même de transformer une opération en événement particulier, en voyage inoubliable... ●

La parole à... Hélène Abraham DGA en charge du commercial, HOP! Quid de l’affrètement chez HOP! ? C’est une activité à part entière, minoritaire mais en progression. Nous lui dédions deux personnes, bientôt trois. La centaine d’appareils constituant la flotte de HOP! répond parfaitement aux besoins pour des vols affrétés. Nos avions sont basés dans de nombreux aéroports régionaux. Nous proposons des modules de 48 à 100 sièges, différents types d’avions entre jets et turbopropulseurs. Certains d’entre eux ont d’importants rayons d’action, 4 000 km par exemple pour l’Embraer 190.

HOP! a-t-elle généré des capacités en plus pour l’affrètement ? Oui, le regroupement de ses trois compagnies aériennes régionales a permis à Air France de réorganiser l’exploitation, et ainsi de dégager une capacité additionnelle pour l’affrètement. Notre offre est davantage disponible dans les périodes où le voyage d’affaires fonctionne au ralenti, surtout le week-end.

Les brokers multiplient les services additionnels. Ils peuvent ainsi aider les agences à optimiser le temps de travail à l’aéroport ou à bord de l’appareil, en organisant une présentation ou en distribuant des documents. Le recours à ces prestations (parmi lesquelles les éléments de customisation de la cabine) est pourtant en retrait en raison des budgets en baisse. Courtiers et agences notent le poids croissant des services achats. Ceux-ci poussent parfois à la surenchère en matière de concurrence. Récemment, un directeur des achats a sollicité onze entreprises du

Des services additionnels

Quels sont vos principaux atouts ? Le fait d’être adossé au groupe Air France-KLM est un facteur de réassurance. Certains clients sont également sensibles au fait de voler sous pavillon français. Nous sommes surtout à même de répondre à des demandes très variées, et à des exigences en termes de qualité de prestation, de ponctualité, de régularité. Récemment encore, nous avons fourni un service de catering de haut niveau sur un vol très court. Et si des demandes d’opérations concernent des modules de plus grande taille, il nous arrive de renvoyer vers Transavia. Comme ils le font aussi avec nous quand ils nous estiment mieux placés. ●

la qualité au service de l’affrètement vol privé

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QUÉBEC Québec Montréal

Océan Atlantique

ÉTATS UNIS D'AMÉRIQUE

raisons d’y organiser votre événement

©DR-

● Entre Montréal et Québec, Lanaudière forme avec sa voisine Mauricie les deux versants d’un « Québec authentique ». Leur riche patrimoine culturel hérité d’un passé amérindien, français et anglais s’avère aussi réjouissant à découvrir que les activités 100 % nature au cœur de paysages légendaires et sauvages… en toutes saisons.

REPÉRAGE

● Ces quatre destinations sont très faciles d’accès depuis Paris et aussi plusieurs villes de province avec de multiples vols directs vers Montréal et la ville de Québec. Alternant ville et nature, elles se combinent parfaitement et composent un bon mélange pour tous les types de séjours professionnels.

● La langue ! Encore plus « française » que celle employée dans l’Hexagone ! Nos cousins de la Belle Province cultivent un lien indéfectible avec la France qui le leur rend bien. Et c’est l’assurance d’une grande convivialité. ● Le bon rapport qualité/prix des infrastructures et des activités ainsi qu’un change euro/dollar favorable font du Québec une destination des plus attractives pour la clientèle française. ● Ici, l’imagination inépuisable des professionnels locaux va de pair avec un excellent savoir-faire technique. Le tout dans une ambiance authentique et un esprit bon-enfant.

LE QUébec

en live

personnes

Mai 2014 - n°3 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Québec

de tendanceNOMAD

Le Top

› Montréal, une ville aux multiples contrastes.

concentre les atouts. L’hiver, les amateurs de glisse dévaleront les pentes de Val Saint-Côme. En janvier, rues et jardins du village s’ornent de sculptures de glace, véritables œuvres d’art réalisées lors du festival annuel qui leur est dédié. Et, aux beaux jours, les eaux vives des rivières accueillent vos compétitions de kayak et autres séances de rafting tandis que des parcours dans les airs s’organisent d’arbres en arbres. Autre star de la région, le bison, dont vous admirez de nombreux spécimens à la Terre des Bisons.

Montréal, l’art de vivre en capitale

ontréal ? C’est une ville qui se vit ! Sportive au Mont Royal, propice au ski de randonnée comme à l’observation de la faune, studieuse au sein de son palais des congrès ultra-performant, gastronome autour d’une cuisine alliant tradition et inventivité – laissez-vous tenter par un atelier culinaire avec un grand chef –, cette effervescente île du Saint-Laurent s’affirme avant tout festive en accueillant pas moins de 108 festivals chaque année. Le soleil, généreux, encourage les balades à pied ou à vélo le long des 350 km de pistes cyclables qui permettent de découvrir les quartiers contrastés de Ville-Marie, fondée en 1642 par le Français Paul de Chomedey. Une visite personnalisée s’impose au passionnant musée d’Archéologie et d’Histoire de Pointe-à-Callière.

Lanaudière, la nature au cœur © DR

Mauricie, l’ivresse des grands espaces

Aux portes de Montréal, 10 000 lacs et rivières sauvages ponctués de chutes d’eau composent au sein des sept parcs régionaux de Lanaudière un fabuleux terrain de jeu, 365 jours par an. Les agences concoctent des circuits découvertes à la carte pour votre groupe. Pour un séjour de un ou deux jours, la région de Saint-Côme, à moins de deux heures de Montréal,

› Des expériences uniques.

Voici Mauricie, soit 40 000 km2 d’une nature prodigue jonchée de forêts traversées de rivières et de lacs. Motoneiges et autres quads sont les rois de ces grands espaces sillonnés par 2 500 km de sentiers dédiés. On peut aussi se prendre pour Jack London en lançant son traîneau à chiens à travers des sous-bois ouvrant sur un lac gelé immaculé. Des sensations à couper le souffle ! L’une des 80 pourvoiries offre l’occasion de mesurer l’adresse – ou la chance – des participants lors d’une pêche blanche alors que la période estivale sonnera l’heure des courses en canots rabaskas. Et rien de tel qu’un survol en hydravion ou en hydraski pour admirer ces paysages grandioses. Si l’on cède à la tradition de la cabane à sucre, rien n’empêche d’apporter quelques macarons à l’érable et une bouteille de cidre sur glace pour couronner l’expérience ! Un détour s’impose enfin au musée Boréalis qui retrace l’histoire des bûcherons, draveurs et ouvriers dont l’inlassable travail fit de Trois-Rivières la capitale mondiale du papier journal.

› Les chutes de Montmorency près de Québec.

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LE PLAISIR DE LA CLASSE AFFAIRES INTERNATIONALE Appréciez le confort de son fauteuil-lit Vol quotidien non-stop de Paris CDG vers Montréal et Toronto Pour en savoir plus, rendez-vous sur aircanada.com Réservations : 0 825 880 881 (0,15 €/min depuis un poste fixe) Helpdesk agences : 0 820 870 871 (0,12 €/min depuis un poste fixe)

Configuration actuelle sur Paris – Toronto

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Québec

Québec, enivrant retour aux sources

› Le centre historique de Québec.

Vous voulez vivre une parenthèse en communion avec la nature ? Bienvenue dans les provinces de Lanaudière et Mauricie qui voient se développer des initiatives de jeunes entrepreneurs artisans d’un tourisme tourné vers l’humain. Rendez-vous chez Roger l’Ermite, dans le parc régional des Chutes-à-Bull au cœur de Lanaudière. Une balade en raquettes vous conduit à la fameuse chute d’eau, prise dans les glaces. Toujours à Lanaudière, une expérience inédite attend votre groupe à la Source de Bains Nordiques, à Rawdon. Ce complexe dédié au bien-être alterne bassins d’eau chaude, cascades glacées, sauna et hammams sans oublier des salles de repos installées dans un igloo ou une pièce noire. Les lieux sont installés au sein d’une forêt cernée de falaises. Magique ! En Mauricie, vous ferez une halte à la microbrasserie NouvelleFrance où Martine et Marc réservent un accueil personnalisé aux visiteurs avec dégustation de bière d’épeautre, d’orge, de riz ou de sarrasin qui font leur réputation. ●

3 questions à... André MARTEL

Quels sont les produits incentives phares de la destination ? Les expériences liées à l’hiver restent privilégiées. Mais nous encourageons également les séjours incentives au printemps et à l’automne, des saisons idéales pour pratiquer le quad, le

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canoë, ou observer des baleines, des ours noirs, des castors…

La destination, en légère progression en 2013, a enregistré 350 000 visiteurs français, dont 10 % à 15 % de clientèle affaires. Malgré la crise économique, le Québec reste une destination appréciée de la clientèle française.

Tourisme d’affaires, Destination Québec

Comment se porte le marché MICE français au Québec ?

Des expériences en immersion

C’est ici, à Québec, « là où le fleuve se rétrécit » en langue algonquin, que Samuel de Champlain fonda en 1608 la première ville française d’Amérique du Nord. Vous partez à la rencontre de l’histoire mouvementée de la dernière cité fortifiée au nord du Mexique en flânant dans les rues pavées du centre historique classé au patrimoine mondial par l’Unesco. L’ombre tutélaire du Château Frontenac veille sur votre promenade. Pour les férus de stratégie militaire, direction les plaines d’Abraham. C’est ici, en surplomb du fleuve, que les troupes de la Nouvelle-France furent défaites en 1759 par l’armée anglaise.

Quelles sont les ambitions du Québec sur le segment MICE ? Nous voulons renforcer le positionnement de Montréal et de Québec comme villes de congrès et allons accroître nos efforts pour faire valoir les attraits des saisons printanières et automnales. Outre l’étalement de la saison touristique, nous souhaitons attirer davantage de groupes de petite taille à haute contribution. ●

› Une balade en raquettes vous conduit à la fameuse chute d’eau du parc régional des Chutes-à-Bull.

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Québec

3 HÔTELS choisis pour vous

Pour qui ? Une clientèle qui aime séjourner dans des lieux chargés d’histoire tout en se montrant attachée à son confort.

› NELLIGAN (MONTRÉAL) ✶✶✶✶

Cet élégant boutique-hôtel portant le nom du poète québécois émile Nelligan se loge dans une ancienne manufacture du XIXe du Vieux-Montréal.

Les + de l’établissement : la terrasse (mai à septembre), idéale pour un cocktail sur fond de panorama sur le fleuve Saint-Laurent et le Vieux-Montréal.

à savoir : 105 chambres et suites aux murs de pierres ou de briques rouges d’origine. Certaines, pourvues d’un balcon, donnent sur un bel atrium. Tons sobres dans les 59 suites, dotées de foyer - cheminée. Pratique : 650 m2 (quatre salles) pouvant accueillir jusqu’à 90 participants. Une salle de bal modulable bénéficiant de la lumière du jour (360 personnes). Un restaurant gastronomique, le Verses, et une brasserie le Méchant Bœuf complètent l’offre. www.hotelnelligan.com

nées cow-boy, rabaskas, théâtre sur la rivière, cabane à sucre… Activités toute l’année.

● Pour qui ? Un groupe qui souhaite prendre un grand bol d’air pur entre forêts, plaines, îles et rivières ponctuées de cascades d’une époustouflante beauté.

› LE BALUCHON

(SAINT-PAULIN, MAURICIE) ✶✶✶✶

Au cœur de la nature généreuse de la Mauricie, le domaine de cette auberge, très impliquée dans le développement durable, s’étend sur plus de 4 km2.

● Les + de l’établissement : spa nordique, balades en carrioles, patin à glace, ski de fond, raquettes, randon-

● à savoir : 89 chambres très spacieuses réparties dans quatre auberges situées à proximité les unes des autres, rénovées ou en cours de rénovation. ● Pratique : 8 salles de réunion, jusqu’à 200 personnes. Plusieurs options de restauration avec un restaurant du terroir gastronomique, un éco-café Au Bout du Monde et une cabane à sucre. www.baluchon.com

objets d’art et d’artisanat amérindien et visiter le village de Wendake. Wi-Fi gratuite.

› HÔTEL-MUSÉE PREMIÈRES NATIONS (WENDAKE)

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À 15 minutes de Québec, ce boutiquehôtel porte haut les traditions d’hospitalité du peuple huron-wendat, premiers occupants des lieux.

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● Pour qui ? Des amateurs d’expériences authentiques qui apprécieront un séjour en immersion au cœur de l’histoire et de la culture huronne-wendat. ● Les + de l’établissement : un musée témoigne du patrimoine des Premières Nations. Le visiteur peut acquérir des

● à savoir : 55 chambres et suites avec vue sur la rivière ornées d’œuvres d’art amérindiennes. ● Pratique : l’hôtel peut être privatisé. 200 m2 d’espace divisible en 3 salles pouvant accueillir jusqu’à 140 personnes. Salle de conférence pour 20 participants. Terrasse extérieure au bord de la rivière. Restaurant gastronomique. www.tourismewendake.ca

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Québec

3 questions à...

Le debrief de l’agence Léa MENRATH

David GÉGOT

Montréal. Ce vol saisonnier ouvert fin mai fonctionnera jusqu’à mi-octobre trois fois par semaine.

Think Incentive Directeur général France et Espagne Air Canada

Quels services apportez-vous à la clientèle MICE ?

d’arguments pour organiser un séjour au printemps et donner aux participants une expérience unique avec par exemple une initiation de pilotage. La destination va aussi permettre de privatiser entièrement une pourvoirie incluant tout un éventail d’activités, ou de créer un spectacle de cirque sur-mesure à Montréal ou à Québec. » ●

« Les incentives en été et en automne se développent avec des activités fortes et dynamiques. Grâce à nos partenaires de longue date et notre équipe de guides aguerris nous organisons des survols en montgolfière, arrivées en canot rabaska sur un lac, journées piquenique sur une plage avec transfert en hydravion, challenge sportif en eaux vives… De même, nous proposons des voyages en fonction de grands événements comme le Grand Prix de F1 ou le festival de Jazz. Ce sont autant

Quelle est l’offre d’Air Canada à destination du Québec ? Air Canada opère en quotidien vers Montréal en vol de jour. Depuis Montréal, elle dessert une quinzaine de destinations au Québec. Nous sommes la seule compagnie aérienne à proposer une navette entre Montréal et la ville de Québec. De plus, Air Canada Rouge, la marque loisirs d’Air Canada lancée en 2013, vient d’inaugurer une liaison directe entre Nice et

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Incitez vos clients à s’attarder à Montréal dont la créativité tous azimuts se prête à merveille à de multiples activités incentives originales, culinaires ou en lien avec le cirque, par exemple.

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Essayez de faire coïncider un séjour à Montréal avec l’un des 108 festivals organisés chaque année. Musique, théâtre, cirque, gastronomie, patin, vélo, sans compter la F1… Du traditionnel à l’ultra-pointu, les événements ont lieu hiver comme été. De même à Lanaudière, en Mauricie et à Québec, la programmation des manifestations est particulièrement riche.

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Proposez des soirées dans des lieux privatisés. À Montréal, par exemple, vous avez l’embarras du choix entre des lieux high-tech comme le Centre Phi, des terrasses tendance, des musées ou encore le spa du Bota-Bota installé sur un bateau du Vieux-Port.

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À Montréal, patrie du cirque, l’occasion est belle d’organiser un spectacle sur-mesure que prolongera une soirée de gala autour de cet art universel.

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L’hiver est certes magique, mais pensez à proposer l’été et l’automne, des saisons colorées et joyeuses propices à des découvertes inédites.

Vos atouts ? Nous offrons une réservation gratuite des sièges et pouvons établir un sitting en fonction des exigences. Les groupes peuvent s’enregistrer en ligne. À RoissyCDG, les agences qui en font la demande peuvent disposer d’un comptoir. Nous pouvons aussi installer un comptoir pour la remise des carnets de voyage. ●

Les conseils de TENDANCENOMAD

L’équipe de notre service BtoB basée à Paris étudie les demandes spécifiques en 48h en proposant la meilleure offre tarifaire. La capacité de nos B777-300ER permet de transporter des groupes jusqu’à 300 voire 320 personnes. Il faut certes se positionner très à l’avance, mais ces demandes peuvent être satisfaites.

› Montréal.

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Québec

› Auberge Saint-Gabriel

› Domaine des Trois gourmands

● Pour qui ? Des défricheurs de tendances qui apprécieront le virage « bistronomique » de cette auberge historique du Vieux-Montréal.

● Pour qui ? De fins gourmets qui seront ravis de découvrir dans un cadre enchanteur des saveurs du terroir modernisées.

● Les + de l’établissement : le ballet qui s’organise autour de la rôtissoire installée en salle apporte encore plus de convivialité.

● Les + de l’établissement : Yann Waters apporte une finesse exquise à des plats de tradition. Effiloché de pintade, pintade laquée à l’érable, oreilles de Christ, tataki de bœuf Highland au sésame et à l’érable…

(MontrÉal)

● à savoir : émilie Rizzoto revisite les classiques de la carte avec imagination. Le jarret de porc laqué à l’érable côtoie désormais châteaubriand, paëlla et autre canard à la presse.

(Saint-Alexis, LanaudiÈre)

● à savoir : les groupes sont invités à visiter l’érablière ainsi que la petite ferme du domaine et ses élevages. Brunch gastronomique de mi-mars à mi-avril.

3 RESTAURANTS CHOISIS pour vous

› Panache (QuÉbec) ● Pour qui ? Des gastronomes qui garderont longtemps le souvenir de cette très belle table du Vieux-Québec, l’une des plus réputées de la région. ● Les + de l’établissement : les produits locaux du marché ou cultivés dans le jardin bio sont accommodés avec une créativité qui apporte beaucoup de finesse aux grands classiques de la cuisine du terroir. ● à savoir : installée dans un ancien entrepôt maritime du XIXe siècle, la superbe salle à manger ouvre sur le SaintLaurent. Une carte des vins pléthorique propose quelque 12 000 nectars venus de 14 pays.

● Pratique : les noctambules poursuivront les festivités jusqu’au bout de la nuit au Velvet Speakeasy, la boîte ultrabranchée installée au sous-sol.

● Pratique : une épicerie fait la part belle aux produits locaux et propose un mélange sel/poivre/sucre d’érable.

● Capacité : outre la vaste salle à manger, l’auberge dispose de quatre salles de réception privées pouvant accueillir de 60 à 150 convives.

● Capacité : de 40 à 175 convives. Possibilité d’établir des menus sur-mesure. Lors de la belle saison, vous pouvez aussi organiser un cocktail en extérieur.

● Capacité : jusqu’à 80 convives dans la salle à manger.

www.aubergesaint-gabriel.com

www.3gourmands.com

www.saint-antoine.com

● Pratique : à la belle saison, la terrasse attenante offre la possibilité d’organiser un cocktail en préambule à un repas d’exception.

INFOS PRATIQUES FORMALITÉS : passeport en cours de validité. DÉCALAGE HORAIRE : - 6h.

COMMENT S’Y RENDRE : Air Canada et Air Transat proposent des vols directs vers Montréal et Québec depuis Paris, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes.

MONNAIE : dollar canadien. QUAND Y ALLER ? L’hiver est froid et enneigé. Le printemps cède la place à un été chaud avant une saison automnale flamboyante. À chaque saison ses atouts.

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Où SE RENSEIGNER ? Destination Québec 3, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris - Contact : André Martel Tél. : + 33 (0)1 53 30 77 64

www.tourisme-montreal.org www.quebecregion.com www.quebecoriginal.com/motivation www.quebecauthentique.com Réceptifs / Représentations en France : Association des Réceptifs et Forfaitistes du Québec (ARF), Canadian Odysseys / Carré Destinations, Géo Tours, Go West Tours, Ovation Canada, Vitamine Canada, Think --Incentive, Zeste Incentive. Liste non exhaustive.

CANADA EN VOL DIRECT NOTRE CABINE NOUVELLEMENT REDESSINÉE. Nous mettons tout en œuvre pour faire vivre une expérience hors pair dès l’arrivée à bord. En plus d’offrir un service courtois et attentionné, des avantages exclusifs, nous avons entièrement repensé nos cabines.

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Notre système de divertissement de 9 po, à la fine pointe de la technologie, pour regarder une foule de films et de séries et écouter notre vaste sélection de musique sur demande.

De nouveaux sièges ergonomiques en cuir italien plus spacieux, munis d’un appuie-tête à quatre positions et garnis de mousse nouvelle génération pour soulager les points de tension.

Un tout nouveau système d’éclairage qui reproduit les variations de la lumière du jour et emplit la cabine de couleurs apaisantes pour aider à arriver à destination en pleine forme.

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Ces caractéristiques sont disponibles à bord de certains appareils. TRANSAT FRANCE SA au capital de 44 168 €, représentant exclusif d’Air Transat en France – 6, rue Truillot, 94204 Ivry sur Seine cedex – RCS de Créteil 347 941 940, immatriculée au registre des opérateurs de voyages et de séjours N°IMO94130003 – Garantie financière APST 15 avenue Carnot 75017 Paris – RCP ZURICH INSURANCE plc Levallois Perret Cedex.

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Casablanca

Casablan • Mai 2014 - n°3

Casablanca • 50 personnes

❘ REPéRAGE

Irlande Royaume-Uni Allemagne PORT.

OCÉAN ATLANTIQUE

France Suisse

ESPAGNE

Tanger

RABAT

Italie

Mer Méditérranéenne

Espagne

Fes

CASABLANCA

Tunisie

MAROC

Saﬁ Marrakech Agadir

Ouarzazat

Maroc ALGÉRIE

Algérie

Sa ha ra

SAHARA MAUR.

Lybie

Égypte

Mauritanie Mali

Niger

Sénégal

5 © Silver John

personnes

nca

Soudan

raisons d’y organiser votre événement

● La capitale économique du Maroc abrite les sièges régionaux de 250 multinationales, les bureaux de 800 entreprises étrangères... Et le groupe Accor y ouvrira prochainement sa filiale Accor HotelServices Afrique.

REPÉRAGE

Tchad

● « Casa » est située à moins de trois heures de vol de Paris. De nombreuses compagnies aériennes relient l’aéroport international Mohamed V – le hub de la Royal Air Maroc – à Paris et aux capitales régionales françaises.

● Casablanca est une ville en pleine mutation. Les inaugurations vont se succéder dans les deux prochaines années : un palais des congrès (3 000 places), un parc des Expositions (230 000 m²), le réaménagement de la Corniche, la réhabilitation de l’ancienne médina, la transformation de l’ancien port en lieu touristique avec la création d’une cité des sciences et d’une marina dotée de nombreux commerces, de lignes de tramway, du théâtre-opéra CasArts...

● La Cité Blanche dispose d’un riche parc hôtelier dans les catégories 4 et 5 étoiles, avec Sofitel, Hyatt, Sheraton, Golden Tulip, Palace d’Anfa.... Et d’autres grandes enseignes internationales vont s’y implanter prochainement, Four Seasons, Oberoi, Marriott, Möwenpick...

● Si la ville compte 4 millions d’habitants, son centre moderne est à taille humaine. Et il faut à peine quelques minutes en voiture pour aller admirer les belles villas Art déco du quartier chic d’Anfa, se rendre sur la plage d’Aïn Diab sur le Corniche, ou aller visiter le quartier des Habous. casablanca

en live

Par Vincent de Monicault

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Casablanca

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5 © piccaya

Le Top La mosquée Hassan II

› La mosquée Hassan II.

par l’ONA) et l’ancienne église du Sacré Coeur... C’est dans ce quartier d’affaires que l’on trouve les plus beaux hôtels de la ville (Sofitel, Hyatt, Méridien...) et d’excellents restaurants dont Le Rouget de l’Isle occupant un bel hôtel particulier Art déco flanqué d’un jardin. Sur la place Mohammed V sera en outre inauguré en 2016 le plus grand théâtre d’Afrique, le CasArts, dessiné par Christian de Portzamparc, doté d’une salle polyvalente de 1 800 places, d’une salle de théâtre modulable de 600 places et de salles dédiées aux événements.

mposante et richement décorée, la mosquée Hassan II est le monument phare de la ville. Conçue par l’architecte Michel Pinseau en partie sur le front de mer, la troisième plus grande mosquée au monde a été inaugurée en 1993. Elle associe les prouesses de la haute technologie à l’artisanat traditionnel. Son minaret haut de 210 m est le plus élevé du monde. La mosquée est l’une des rares au Maroc ouverte aux non-musulmans ; les visites guidées en français sont organisées tous les jours en-dehors des heures de prière, y compris le vendredi.

La Corniche, cœur du tourisme et des loisirs

La Corniche s’étire entre le centre-ville et l’océan Atlantique. On y trouve quatre spots touristiques majeurs. Les restaurants Rick’s Café et Sqala frangent le port de pêche et la vieille médina. Le phare d’El Hank sépare d’un côté les restaurants Le Petit Rocher et El Cenador, de l’autre La Mer, La Fibule et le Cabestan. La plage d’Anfa est le cœur balnéaire et festif de Casablanca avec ses piscines d’eau de mer au look des années 50, ses lieux branchés aux noms évocateurs (Tahiti Beach, Miami, Tropicana, Sun Beach...), son restaurant marocain Basmane très apprécié des groupes pour sa cuisine et sa décoration. Le quatrième spot se trouve à l’extrêmité

› Maison Art déco du quartier chic d’Anfa.

Le centre-ville célèbre l’architecture Art déco

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Casablanca dispose d’un fabuleux patrimoine Art déco datant de l’époque du protectorat français. Son centre moderne s’articule autour de la place Mohammed V et du parc de la Ligue Arabe. On y trouve près de 300 immeubles et maisons Art déco dont quelques bijoux tels La Maison des Arts (gérée

› Le restaurant Rick’s Café.

Casablanca • 50 personnes

REPéRAGE

Les médinas, épicentres du Maroc traditionnel

L’ancienne médina s’étend derrière ses remparts, en plein centre-ville. Elle tranche avec la ville moderne et occidentale, avec son réseau de ruelles, sa grande mosquée, ses maisons chaulées et ses placettes. Le long des remparts s’étire le marché et ses étals colorés où l’on trouve les produits de l’artisanat traditionnel. À l’orée du centre-ville se trouve le quartier des Habous. Cette médina date du siècle dernier. Des arcades y abritent le souk du cuivre. Une placette regroupe les vendeurs d’olives. À deux pas de là se trouvent la délicieuse pâtisserie Bennis Habous, le joli riad Jnane Sherazade décoré dans un style Art déco, ainsi que la Mahkama, l’ancien tribunal du pacha de Casablanca, un bel édifice de style hispanomauresque ouvert au public ; ses patios sont privatisables pour des événements d’entreprise.

› Étals d’olives dans la médina des Habous.

3 questions à... Saïd MOUHID

©oopartir.com

de la Corniche, avec le restaurant À Ma Bretagne bordant le Morocco Mall, le plus grand mall d’Afrique avec ses 70 000 m² de surface commerciale, ses 600 commerces, son Imax, son aquarium géant.... À noter que des tronçons de plages sont privatisables pour des soirées-dîners sous tentes.

Directeur général du CRT Casablanca

Le Mazagan, resort all inclusive

Quels sont les atouts de Casablanca sur le MICE ? Casablanca est une destination MICE par excellence. Elle est à la fois la vitrine du Maroc moderne et la dépositaire d’une âme et d’une authenticité que l’on retrouve dans sa signature architecturale. Elle dispose du plus grand aéroport du pays, et profite d’une excellente desserte depuis la France. Et la ville sera dotée en 2016 d’un nouveau palais des congrès (filiale du groupe Marriott).

Le Mazagan Beach & Golf Resort, inauguré en 2009, se trouve à 90 km au sud-ouest de Casablanca (1 heure de route). Un lieu idéal si l’on recherche un produit clé en main, une alternative à Casablanca... avec toutefois la contrepartie de bien souvent passer la totalité du séjour sur place. Ce complexe à l’architecture d’inspiration mauresque, conçu par le groupe Kerzner International, rassemble en effet 500 chambres, 7 restaurants, le casino le plus grand d’Afrique, un golf 18 trous dessiné par Gary Player, un vaste centre de conférences de 2 000 m² modulables pouvant recevoir jusqu’à 1 300 personnes en configuration théâtre, 7 salles de réunion... ●

L’offre hôtelière haut de gamme est-elle suffisante ? Absolument. Les hôtels 4 et 5 étoiles représentent aujourd’hui 68 % de la capacité. De nouveaux hôtels ont ouverts ces dernières années dont le Sofitel Tour Blanche. Sur les 1 850 nouveaux lits

prévus pour 2014 et 2015, 80 % d’entre-eux le seront en 4 et 5 étoiles. Comment se porte le marché français ? Il demeure le premier marché pour Casablanca. Et la diversification des flux d’affaires aura un impact dans les prochaines années. Les projets se multiplient, entre la réalisation de Casa Aero City (80 compagnies aéronautiques internationales), le parc d’activité offshore Casa Near Shore (nouvelles technologies), l’outsourcing avec une centaine d’entreprises internationales, ou encore l’avènement de la plateforme financière internationale, Casa Finance City.

› Le Mazagan, à 90 km au sud-ouest de Casablanca.

Mai 2014 - n°3 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Casablanca

3 HÔTELS testés pour vous

spa, les restaurants proposant une cuisine française contemporaine (L’Arabesque) et libano-marocaine (L’Atelier d’Orient).

Pour qui ? Les voyageurs d’affaires exigeants et les organisateurs de séminaires haut de gamme.

› SOFITEL CASABLANCA TOUR BLANCHE

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Ce bel édifice de verre de 24 étages est situé en plein centre-ville, à deux pas de l’ancienne médina et de la place des Nations-Unies (Sidi Belyout).

Les de l’établissement : un service irréprochable, la « french touch » de Sofitel, la décoration arty et design des chambres et du lobby, l’atmosphère du lounge-bar, le

à savoir : 141 chambres et 30 suites, le Penthouse, véritable villa de prestige sur les toits avec accès protégé et terrasse (120 m²). Le Sofitel fait partie d’un complexe Accor avec un Ibis et un Novotel. Pratique : un service business personnalisé InspiredMeetings et une Galerie 01 offrant cinq salles de réunion (de 35 à 500 m²), dont la ballroom (jusqu’à 500 personnes).

www.sofitel.com

● à savoir : 259 chambres et suites très confortables, dont 19 executive suites et 3 royal suites.

rieure, l’espace privé Regency Club et un business center exclusif pour certaines chambres...

● Pour qui ? Une clientèle d’affaires in-

› HYATT REGENCY ✶✶✶✶✶

Le Hyatt Regency, se trouve dans l’un des quartiers les plus animés de Casablanca, entre la place des Nations-Unies et les remparts de la vieille médina.

dividuelle et les participants à des événements MICE.

+ de l’établissement : 5 restaurants, la discothèque Blackhouse, le bar-salon SixPM, le spa, la piscine exté-

● Les

● Pratique : 8 salles de réunion modulables, mais sans vues extérieures, dont la salle de bal Forum pouvant accueillir 600 personnes ; un centre d’affaires ouvert 24h/24 ; un vaste chapiteau rassemblant jusqu’à 1 500 personnes. www.casablanca.regency.hyatt.com

Sky 28 offrent des vues magnifiques sur Casablanca et la mosquée Hassan II.

› KENZI TOWER HOTEL ✶✶✶✶✶

Le Kenzi Tower Hotel est situé au cœur du quartier chic du Maârif. Il occupe l’une des tours jumelles des Twin Towers dessinées par Riccardo Boffil.

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● Pour qui ? Une clientèle business. L’hôtel se trouve dans un quartier d’affaires très vivant.

de l’établissement : le restau● Les rant Sens (cuisine française et méditerranéenne, jusqu’à 120 personnes) et le bar

● à savoir : 237 grandes chambres et suites, de 39 m² pour les Deluxe à 225 m² pour la Suite Royale, à la déco contemporaine sobre. ● Pratique : 9 salles de réunion de 38 m² à 333 m². Aux pieds des Twin Towers, l’Auditorium de Casablanca dispose de 800 m² et de 186 places assises, d’un espace de réception (150 m²) d’une capacité d’accueil de 200 personnes.

www.kenzi-towerhotel.com

Casablanca- • 50 personnes

3 questions à... © DR

Mounia Fassi FIHRI

Jadida. Pour les soirées prestige, on peut louer de très belles maisons marocaines ou Art déco dotées de jardins où on peut installer un chapiteau. Nous profitons aussi d’un des points forts de Casablanca, la qualité des traiteurs.

Directrice des opérations d’Activ’Travel

Comment se porte le marché français ? Les Français connaissent bien le Maroc. On doit donc leur proposer des lieux nouveaux et des activités innovantes. Le choix de Casablanca permet de découvrir une autre facette du Maroc, plus moderne. ● © Julien Gremillot

Présentez-nous Activ’Travel... Nous sommes une DMC créée en 1996 par Abdellatif Benmoussa et Hicham Tahri. Depuis cinq ans, la France a pris le dessus sur nos autres marchés, notamment anglosaxons. Nous profitons surtout du bon travail du bureau de représentation Safran RP basé à Paris.

porter lorsqu’elle est mise en concurrence avec Marrakech, Fès ou Tanger. Mais pour des séjours courts, elle décline des solutions attractives. Sur une journée, Quid du MICE on peut proposer une thématique autour de l’archisur Casablanca ? La ville suscite l’intérêt. Elle tecture Art déco, effectuer a toutefois du mal à l’em- une excursion à Rabat ou El

› La côte de Casablanca.

Les conseils de TENDANCENOMAD Ne vous fiez pas à la première impression, au trafic chaotique, au bruit de la circulation. L’atmosphère de la ville se découvre petit à petit. Casablanca dévoile au gré des balades ses havres de paix et ses bijoux architecturaux.

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Prévoyez une excursion d’une journée à Rabat (une heure de route), extension nécessaire si on veut comprendre l’histoire du Maroc. On y déjeune en bord de mer ou dans les restaurants des très chics Sofitel Rabat et Tour Hassan Palace.

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On ne se rend pas à Casablanca pour s’adonner au shopping. Mais la ville offre la détaxe aux visiteurs. Et on trouve toutes les grandes marques dans les deux récents malls Anfa Place et Morocco Mall.

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Casablanca est aussi une destination golfique avec 11 parcours dans un rayon de 80 km (tous desservis par autoroute), dont le Royal Golf d’Anfa (9 trous) en plein centre-ville.

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La Cité Blanche se combine volontiers avec d’autres villes marocaines, surtout pour des événements de cinq ou six nuits. Il faut deux heures par l’autoroute pour se rendre à Marrakech, quatre heures pour aller à Fès ou Tanger.

Le debrief de l’agence

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❘ REPéRAGE

Az-Eddine SKALLI Président de S’Tours Voyages « Casablanca est d’abord une ville d’affaires. Elle est arrivée plus tard sur le segment MICE, à mesure que se concrétisaient les projets hôteliers. à ce sujet, l’ouverture du futur palais des congrès en 2016 aura un impact certain sur cette activité. En revanche, elle

se positionne avec succès sur l’accueil des séminaires. La ville dispose d’une belle offre hôtelière. Et les ouvertures d’établissements haut de gamme vont se multiplier dans les prochains mois. On peut aussi privatiser une plage pour une soirée avec installation de tentes caïdales, louer des maisons traditionnelles privées, organiser des événements de prestige au consulat de France, dans la Wilaya (préfecture) ou dans la Mahkama, l’ancien tribunal du pacha de Casablanca. Les agences événementielles françaises peuvent ainsi offrir une prestation haut de gamme, et garantir un service zéro faute, ceci à des prix impensables en Europe. » ●

Mai 2014 - n°3 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Casablanca

3 RESTAURANTS testés pour vous

CABESTAN OCEAN VIEW

À MA BRETAGNE

RICK’S CAFÉ

● Pour qui ? Ce restaurant, en bord de mer sur la Corniche, rassemble l’élite de Casablanca et surtout le monde des d’affaires, avec des espaces adaptés pour les groupes de différentes tailles. Une adresse branchée qui séduit avec ses baies vitrées, sa terrasse jardin, son bar et club sélect, et son cocktail lounge extérieur.

● Pour qui ? Inauguré il y a un demisiècle, le restaurant se trouve face à la mer, au bout de la Corniche, à côté du récent Morroccan Mall. À Ma Bretagne est l’une des adresses les plus connues de Casablanca. À la manœuvre, un chef français, André Halbert et sa femme Dalinda. Il accueille une importante clientèle d’affaires et de nombreux groupes à l’occasion de séminaires.

● Pour qui ? Les amoureux du 7e art, la clientèle d’affaires et les groupes. Ici, une ancienne diplomate américaine, Kathy Kriger, a voulu faire vivre le mythique café du film Casablanca de Michael Curtiz. Ainsi est né il y a dix ans le Rick’s Café, reconstitution fidèle du décor du film.

● Les + de l’établissement : une décoration intérieure mariant classicisme et modernité.

● Les + de l’établissement : une vaste salle reproduisant un décor de paquebot.

● Les + de l’établissement : le cadre général avec l’aménagement du restaurant autour d’un vaste patio, la décoration de Bill Willis, la carte riche...

● à savoir : André Halbert, le propriétaire des lieux, propose une bonne cuisine fusion franco-marocaine.

● à savoir : un groupe de musique joue chaque soir des standards du jazz et du blues.

● Pratique : à l’étage, une salle d’une quarantaine de couverts ainsi qu’un salon privatif accueillent réunions et repas d’affaires. Le lounge extérieur reçoit une trentaine de personnes dans le cadre de cocktails et pauses-cafés.

● Pratique : des volumes très modulables avec un espace fermé pouvant accueillir, et une belle et vaste terrasse face à la mer pour y organiser des cocktails.

● Pratique : de nombreux espaces modulables sont privatisables, surtout à l’étage, parfaitement adaptés pour des groupes.

● Capacité : 260 couverts.

● Capacité : jusqu’à 40 personnes.

● Capacité : une cinquantaine de personnes.

www.le-cabestan.com

Page Facebook

www.rickscafe.ma

● à savoir : une attractive carte de cuisine française aux saveurs méditerranéennes...

INFOS PRATIQUES Formalités : passeport en cours de validité. Décalage horaire : - 2h (été), - 1h (hiver).

Monnaie : dirham. Indicatif téléphonique : 00 212 + 522.

• Mai 2014 - n°3

Quand y aller ? Printemps ou automne. Comment s’y rendre ? Air France opère 4 vols par jour entre Paris CDG et Casablanca, ainsi que 3 liaisons hebdomadaires entre Toulouse et Casablanca. Royal Air Maroc assure jusqu’à 6 liaisons quotidiennes depuis Paris et vient de relancer Montpellier-Casablanca. Et aussi : Air Méditerranée (CDG, Marseille), EasyJet (Lyon...), Vueling, Jetairfly…

Où se renseigner ? www.visitcasablanca.ma www.visitmorocco.com Réceptifs / Représentations en France : Acces Holidays & Events, Across Morocco, Activ’ Travel / Safran RP, Atlas Events / Carré Destinations, Destination Évasion / MICE Connections, Event & Events, Intour Incentives & Tourisme, Liberty Maroc / Michael Alouf, S’Tours Voyages. Liste non exhaustive.

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ACTIVITÉ : ❒ Agence événementielle

❒ Responsable incentive

❒ Prestataire ❒ Lieu/destination ❒ Travel Manager ❒ Autre, précisez : ................................................................................

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Alpes françaises

Les Alpes

Par Blandine Fleury

• Mai 2014 - n°3

Alpes françaises • 50 personnes

❘ REPéRAGE

Doubs

ROYAUME-UNI

REPÉRAGE

Saône-et-Loire

ALLEMAGNE Allier

Bourgen-Bresse Villefranchesur-Saône

LOIRE (42) Puyde-Dôme

Thononles-Bains Nantua

AIN (01)

Roanne

personnes

BELGIQUE

Suisse

Jura

RHÔNE (69) Lyon

St-Etienne

HAUTE-SAVOIE Annecy (74)

Chambery Vienne

Albertville

SAVOIE (73)

ISERE (38)

Italie

Grenoble

Haute-Loire

ARDECHE (07)

Valence

DRÔME (26)

Privas

SUISSE

FRANCE

ITALIE

Hautes-Alpes

Aubenas Montélimar

Lozère

Alpes-deHautes-Provence Gard

AlpesMaritimes

ESPAGNE

Mer Méditérranée

Vaucluse

raisons d’y organiser votre événement

● Grand air et ressourcement loin de la pollution et du stress urbains : la montagne est un univers à part entière. Ses paysages, sa neige, son soleil et ses traditions offrent un cadre dépaysant et unique pour conjuguer business et évasion et favoriser ainsi la convivialité entre collaborateurs. ● Depuis ces dernières années, les stations de montagne avancent leurs pions sur l’échiquier du MICE. Des infrastructures et des hébergements de qualité adaptés aux entreprises se multiplient, des agences se spécialisent, les prestations se développent, les offres se diversifient et les possibilités événementielles décollent.

● Fabuleux terrain de jeux grandeur nature, été comme hiver,

– même si l’hiver reste la saison la plus prisée par les entreprises –, la montagne décline une palette infinie d’activités incentives et team building, originales ou traditionnelles. ● Chargée de traditions, porteuse de sens et d’authenticité, la montagne valorise une nature reine et véhicule des valeurs fédératrices comme l’écoute, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, l’adrénaline, très appréciées par les entreprises pour souder leurs équipes. ● Chaque station alpine possède une personnalité, une architecture et un style différents (branchée, traditionnelle, villageoise, sportive...). Il y en a toujours une qui correspond trés bien au message que souhaite transmettre l’annonceur. les alpes

en live

Mai 2014 - n°3 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Alpes françaises

de tendanceNOMAD

5 © Molitor

Le Top

Sites phares et équipements performants

› La montagne permet aux collaborateurs de se challenger et de profiter des bienfaits de l’altitude.

es hôteliers et les collectivités locales ont largement investi dans les installations aptes à recevoir séminaires, conventions et congrès. Pour les événements d’une cinquantaine de participants, nombre d’hôtels disposent de salles de réunion, très souvent avec vue sur les massifs montagneux. La présence de spa dans les établissements haut de gamme se généralise et constitue un véritable atout pour les groupes business. À noter également que le Club Med propose trois Villages disposant d’infrastructures dédiées aux séminaires : le Village Chamonix Mont-Blanc (4Ψ) en HauteSavoie, le Village Val d’Isère (4Ψ) en Savoie, et le Village L’Alpe d’Huez Sarenne (3Ψ) en Isère. De plus, les Alpes comptent plusieurs centres de congrès qui, outre leurs capacités modulables, offrent toute une gamme d’activités indoor comme le centre des congrès Bernard Taillefer ou la Coupole, salle mythique dont l’architecture a inspiré le logo de la station des Arcs, les palais des congrès de l’Alpe d’Huez et de Courchevel, l’espace de congrès au pied des piste à Val d’Isère, le Majestic à Chamonix, ex-célèbre palace de la Belle Époque face au mont Blanc, ou encore le centre de congrès de Belle Plagne. Dernier-né : Tignespace, ouvert en juillet 2013 à Tignes, un outil ultramoderne qui devrait dynamiser l’activité de la station toute l’année.

D’innombrables activités ne peuvent être pratiquées qu’en montagne : chasse au trésor dans la neige, sports de glisse, sports mécaniques sur neige ou glace, nuits en immersion, chiens de traîneaux, constructions d’igloos, activité trappeur, balade d’orientation en raquettes, luge d’été, rafting, via-ferrata, escalade… Pour les plus blasés, les agences concoctent toujours plus d’incentives ou d’opérations team building inattendus : lancer de reblochons, football sur glace, curling humain (allongé sur une chambre à air, un des participants est poussé par les autres jusqu’à atteindre le centre de la cible), chasse au dahu...

Montée en gamme du parc hôtelier

Afin de répondre aux attentes et exigences de la clientèle, y compris celle du MICE, les stations soignent leur parc hôtelier en accueillant, notamment, de nouveaux établissements haut de gamme. Parmi les ouvertures récentes : L’Aiguille Grive (4-étoiles) aux Arcs (1800) accessible uniquement en ski ou à pied, et qui conjugue le plaisir d’un chalet et le luxe hôtelier, La Bouitte aux Menuires, labellisé Château & Hôtels Collection. Ce dernier a créé un superbe chalet mitoyen avec une salle de séminaire/incentive. Autre 5-étoiles : L’Apogée à Courchevel (33 suites et 2 chambres, spa, restaurant) au cœur du Jardin alpin. Mention spéciale à attribuer au Koh-I Nor, le nouveau 5-étoiles le plus haut d’Europe. Accroché à flanc de montagne, il offre un des plus beaux panoramas sur le cirque de Val Thorens depuis son immense terrasse extérieure. Il comprend 63 chambres, 2 restaurants, un spa de 800 m2 et, pour les entreprises, un espace multimédia de 180 m², avec une technologie haut de gamme (double vidéoprojecteur, mallette de matériel de bureau ) et la collaboration d’une

› Tignes a investi 21 millions d’euros dans un nouveau centre de congrès, également complexe sportif.

• Mai 2014 - n°3

Des activités 100 % montagne

20-22 MAY 2014 imex-frankfurt.com

TOMORROW’S

MEETINGS TRENDS,

TODAY IMEX is where it all happens for the meetings industry – it’s the innovative exhibition that brings the global market together for three ground-breaking days. With exciting new technology, suppliers, destinations and learning every year, IMEX will keep you at the forefront of the MICE market. Welcome to IMEX 2014! Latest inspiration – Discover the innovations and latest trends that will get you on top of today’s meetings market challenges Tailored to you – We gather feedback from the industry and shape each IMEX to address the most pressing issues Constantly evolving – Every year is different, so you’ll always find the very latest trends and developments

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The worldwide exhibition for incentive travel, meetings and events.

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Alpes françaises

équipe expérimentée. Plusieurs établissements arborent tout récemment une cinquième étoile tel le chalet mythique du Fitz Roy posté à Val Thorens à 2 300 mètres d’altitude qui rouvre ses portes dans un décor entièrement rénové, l’hôtel Flocon de Sel à Megève et Les Suites du Nevada et son spa Ô des Cimes devenant le premier palace à Tignes.

Les Hôtels d’en Haut : nouvelle référence de l’hôtellerie haut de gamme

Le groupe hôtelier Les hôtels d’en Haut a acquis fin 2013 le Fitz Roy à Val Thorens et les Trois Vallées à Courchevel. Avec l’hôtel Val Thorens, le groupe compte trois anciens établissements indépendants qu’il a totalement rénovés afin d’améliorer la qualité des services et des prestations.

› Au sommet de Val Thorens, la plus haute station d’Europe, le nouveau Kho-I Nor abrite un spa de 800 m2 baigné de lumière.

3 questions à...

Maria GODINA Chargée de promotion Méribel Tourisme

Quelle valeur ajoutée apportez-vous aux entreprises qui choisissent Méribel pour leur événement ? Notre valeur ajoutée est, avant tout, le cadre exceptionnel et le calme ambiant, idéal pour les réunions en

• Mai 2014 - n°3

petit comité et les événements de faible envergure. De plus, la station, bien qu’intime, bénéficie d’une bonne accessibilité, à proximité d’une gare, de grands axes routiers et des aéroports de Lyon, Genève, Chambéry, Grenoble.

Business et séminaire à Megève

Destination de charme, d’élégance et de prestige, la station de Haute-Savoie – « le XXIe arrondissement de Paris » disait Cocteau –, attire particulièrement les événements haut de gamme de 30 à 100 personnes en misant sur ses atouts : son aspect station village à l’architecture traditionnelle, ses hôtels luxueux, ses activités incentives originales et personnalisables (soirée trappeur, curling...), son hors-ski et son palais des congrès (900 places). Pour des comités de direction confidentiels, le Chalet des Fermes et ses trois salles de réunion est entièrement privatisable. ●

Quel rôle joue l’office de tourisme sur le segment du MICE ? Ce secteur est géré par l’office de tourisme, via la centrale de réservation, ce qui implique une grande souplesse au niveau de l’organisation et permet de répondre aux demandes à la carte aussi bien au niveau de l’hébergement, que de la restauration et des activités.

Méribel dispose au total de 60 salles de réunion, pouvant accueillir de 10 à 350 personnes, réparties dans les hôtels et dans l’enceinte du parc olympique. Des professionnels encadrent les groupes été comme hiver pour des activités variées : cours de ski, match balai/ ballon, descente aux flambeaux, balade nocturne en raquettes, dîner en altitude, golf de 18 trous, rafting, via ferrata, VTT…

› Les chambres du Fitz Roy à Val Thorens revisitent les codes du chalet montagnard en offrant un vrai confort et une décoration plus contemporaine.

Comment se présente l’offre MICE sur la station ?

› La coquette station de Megève séduit les groupes séminaire grâce à une offre qualitative et variée.

Alpes françaises • 50 personnes

❘ REPéRAGE

du fameux Grand Aigle. La déco soignée entre bois bruts et flottés, pierres apparentes, coton et fibres naturelles se veut une ode à la nature.

3 HÔTELS testés pour vous

› GRAND AIGLE HÔTEL & SPA (SERRE CHEVALIER)

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● Les + de l’établissement : datant de 1746, la bâtisse renoue avec sa légende et égrène sur ses murs l’histoire

› M DE MEGÈVE

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● Pour qui ? Conçu comme un chalet haut de gamme, le M est une adresse lifestyle haute montagne pour des petits séminaires de direction. ● Les + de l’établissement : seul 5-étoiles ultra centre, la bâtisse mêle vieux

› HÉLIOPIC SWEET & SPA (CHAMONIX)

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Ce 4-étoiles a ouvert ses portes fin 2013, au pied du mont Blanc et du téléphérique de l’Aiguille du Midi, avec 102 chambres confortables avec balcon.

● à savoir : 42 chambres et suites douillettes (plaids Arpin, service Nespresso...), espace balnéo, spa avec piscine, restaurant traditionnel et bistrot. ● Pratique : deux zones dans le lobby peuvent être aménagées pour des séminaires. L’hôtel est entièrement privatisable à toute période de l’année sur demande. www.mdemegeve.com

vert le midi pour les séminaires uniquement. Côté détente : spa de 500 m2 (piscine, hammam, banya, grotte de glace, salles de soins...) et ski shop.

L’hôtel Le Manège a repensé son espace pour devenir le M de Megève. Ouvert en décembre dernier, il cible une clientèle loisirs et business exigeante.

● Pratique : 60 chambres, restaurant, bar, salle de réunion (une trentaine de personnes), lobby avec une cheminée et une bibliothèque, et spa Pure Altitude. Prestations incentives. www.hotelgrandaigle.com

cuir, bois, pierres et fourrures, tradition savoyarde et style contemporain, et offre une atmosphère détendue et raffinée.

Après rénovation, ce 4-étoiles (groupe Maranatha) a été inauguré cet hiver, à 1 400 m d’altitude, dans la plus grande station des Hautes-Alpes.

● Pour qui ? Ce lieu de standing convient aux petits groupes business pour des séminaires résidentiels au pied des pistes.

● à savoir : hors vacances scolaires, l’hôtel peut être privatisé pour des groupes (30 personnes).

● Pour qui ? Pour des groupes  qui souhaitent conjuguer travail et ressourcement au pied du toit de l’Europe, dans une atmosphère « montagne rétro chic ». ● Les + de l’établissement : l’établissement se positionne nettement sur le segment affaires. Le restaurant est ou-

● à savoir : le décor haut de gamme au style des années 50-60 permet de se sentir « comme à la maison » et offre une ambiance très cosy. ● Pratique : une équipe dédiée au business organise tout séjour de A à Z. L’hôtel dispose d’un espace séminaire de 250 m2 modulable, réparti en 4 salles équipées. www.heliopic-hotel-spa.com

Mai 2014 - n°3 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Alpes françaises

3 questions à... Frédéric ROCHEX

Sophie JEMIN

Co-gérant d’Insight Outside

Responsable service réceptif office de Tourisme Courchevel

Que viennent rechercher les entreprises en montagne ? Elles veulent créer une parenthèse par rapport à leur quotidien. S’extraire du monde du travail pour créer des liens. La montagne est en cela un super outil. Elle offre une philosophie du vivre ensemble comme nulle part ailleurs.

Que leur proposez-vous ? Pour nous, et pour beaucoup de réceptifs, l’activité se déroule de mi-décembre à mi-mars. Nous accueillons 150 groupes par an, la plupart pour des séminaires de 2 à 4 jours avec des activités post-réunion. Avec la crise, le séjour 100 % incentive devient très rare. Depuis 5 ans, nous proposons de plus en plus d’activités en lien avec des valeurs fédératives d’authenticité, comme des soirées et nuits en tipis. Les challenges ultra sportifs recherchés il y a quelques années sont aujourd’hui en net retrait. D’autant que l’aspect sécuritaire est omniprésent dans les briefs. ●

des soirées thématiques en cabanes de bucherons (80 personnes) ou en yourtes (30 personnes). La force de Courchevel, c’est sa capacité à offrir de l’incentive pur. Nos restaurants d’altitude, dont la plupart peuvent être privatisés, travaillent beaucoup sur ce marché. La station offre de belles opportunités l’été également, notamment grâce au Mercure de 127 chambres, adjacent au centre des congrès, et qui reste ouvert toute l’année. » ●

Selon les départements, vous ne trouverez pas les mêmes types de prestations en termes de qualité, d’hébergement ou d’activités. En Savoie et Haute-Savoie, l’accueil business est tout à fait qualitatif. Plus vous descendez dans le sud, moins c’est le cas.

« Courchevel est idéalement positionnée pour des groupes de 50 personnes et pas seulement des séminaires VIP. Courchevel est certes une station de prestige avec ses restaurants étoilés, ses deux palaces, ses 15 hôtels 5-étoiles et ses sept 4-étoiles, mais plusieurs 3-étoiles peuvent absorber, chacun, des groupes d’une cinquantaine de participants. Cette diversité de l’offre hébergement, où 90 % sont ski au pied, est un atout pour les entreprises auquel s’ajoute le hors-ski. Sur le site Altiport nous organisons par exemple

Comment se présente l’offre réceptive dans les Alpes ?

Le debrief de l’agence

Les conseils de TENDANCENOMAD

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La montagne, c’est aussi l’été et les intersaisons qui déclinent de multiples avantages. Choisir une période « creuse » ou faire preuve de flexibilité quant aux dates de votre événement peut parfois faire chuter le coût du séjour.

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De grosses chutes de neige ou de vent peuvent annuler certaines activités, type montgolfière. Prévoyez donc un « Plan B » ou des activités indoor (patinoire, bowling, spa, atelier cuisine ).

Restrictions budgétaires oblige, pensez à proposer des petites stations villages, notamment dans les Alpes du Sud qui jouent de plus en plus la carte MICE ou celles situées sur des domaines skiables à taille humaine comme Les Orres, Serre Chevalier, Montgenèvre, dans les Hautes-Alpes.

La montagne, c’est à la fois ressourçant et fatiguant pour l’organisme. Inutile de surcharger les emplois du temps. Certaines activités ne sont pas couvertes par les assurances de responsabilité civile (comme le saut à l’élastique par exemple). Assurez-vous donc d’être bien assuré !

• Mai 2014 - n°3

Alpes françaises • 50 personnes

❘ REPéRAGE

3 RESTAURANTS testés pour vous

LE TÉLÉMARK CAFÉ (LA CLUSAZ)

LA TABLE DE L’OURS (VAL D’ISÈRE)

LA TABLE DE L’ALPAGA (MEGÈVE)

● Pour qui ? Les groupes qui veulent se détendre dans un restaurant d’altitude après une journée de travail ou une séance de team building. ● Les + de l’établissement : la convivialité est la marque de fabrique de ce restaurant où trône une vaste cheminée et où dès 21 heures, les gens sont debout sur les tables et chantent « Le lac du Connemara ! ». Une grande terrasse offre un panorama sublime sur le massif de l’Étale.

● Pour qui ? Des groupes séminaire résidentiels ou semi résidentiels hébergés à l’hôtel 5-étoiles Les Barmes de l’Ours, situé au pied de la Face Olympique de Bellevarde.

● Pour qui ? Pour des petits groupes, hébergés ou non dans le 5-étoiles établi sur les hauteurs de Megève, et qui souhaitent vivre une pause gastronomique en toute tranquillité.

● Les + de l’établissement : la salle arbore un style montagnard « chic et charme ». Le restaurant gastronomique (1 étoile au Guide Michelin) valorise les beaux produits et sublime des saveurs montagnardes revisitées.

● Les + de l’établissement : première étoile au Guide Michelin 2014. La carte propose un vaste choix culinaire et fait la part belle à une cuisine de montagne inventive et raffinée.

● à savoir : organisation de soirées, savoyardes ou scandinaves. L’accès s’effectue en dameuse l’hiver, en 4x4 l’été.

● à savoir : l’hôtel dispose de trois restaurants dont La Table de l’Ours, ouvert de début décembre à mi-avril. Fermé le dimanche et le lundi, mais ouverture sur demande.

● Pratique : été comme hiver, toute l’année, au cœur des montagnes des Aravis, l’ambiance festive et décontractée est au rendez-vous dans ce restaurant-chalet.

● Pratique : le restaurant peut être entièrement ou en partie privatisé pour des groupes MICE, selon les périodes.

● à savoir : rénové, le restaurant, entouré de verrières, donne le sentiment de manger au dehors. Il distille une atmosphère chaleureuse et intimiste, contemporaine et élégante, et s’ouvre sur une magnifique terrasse. ● Pratique : La Table de l’Alpaga est ouvert du mercredi au dimanche dès 19h. Fermeture annuelle : mai-juin, octobre-novembre.

● Capacité : jusqu’à 120 couverts.

● Capacité : 50 couverts (jusqu’à 120 personnes pour des événements).

● Capacité : 60 couverts.

www.telemarkcafe.com

www.hotellesbarmes.com

www.alpaga.com

INFOS PRATIQUES QUAND Y ALLER ? De décembre à mars. L’été, de nombreux hôtels ferment leur porte. Les intersaisons peuvent être intéressantes, en termes de coûts, pour les petits groupes. COMMENT S’Y RENDRE ? Il y a toujours une grande agglomération, un aéroport ou une gare TGV à proximité des sites de montagne. Ce qui permet aujourd’hui d’y organiser un séminaire

ou un séjour incentive de courte durée. à titre d’exemple, il faut compter 4h pour rejoindre L’Alpe d’Huez en train depuis Paris et 4h40 pour rejoindre Les Arcs en TGV directs depuis Paris (4h30). Les stations des Alpes du Sud sont plus difficiles d’accès. Il faut compter 5 à 6 heures depuis Paris en TGV.

de conventions (Chamonix, Grenoble) ou directement auprès des agences réceptives.

LES RÉCEPTIFS : Alp’Incentour, Alpes Séminaires, Azo, Cameleon, Déesse Voyages, Evolution 2 Events, Insight Outside, Outdoor Travel & Events, Paradiski Tour, Privilège Events, Seminaireski, OÙ SE RENSEIGNER ? Auprès des Takamaka, Temmos Business... offices de tourisme et des bureaux Liste non exhaustive.

Mai 2014 - n°3 •

DOSSIER Spécial

Séminaires golf en France Par Karinne Delorme

Allier séances de travail et activités, faire passer des messages dans un cadre d’exception et fédérer des équipes dans une ambiance ludique font partie des attraits qu’offrent les séminaires golfiques en France.

› Golf International Barrière La Baule.

a réputation de sport inaccessible, trop cher, trop élitiste, trop individualiste, trop… a longtemps collé aux picots des chaussures de golf, une discipline

• Mai 2014 - n°3

430 000 licenciés et de plus de 710 structures dédiées, cette activité a le vent en poupe jusque dans l’entreprise, un secteur qui compte près de 32 000 adeptes dument encartés, selon les chiffres de la

restée confidentielle en France avant de connaître un véritable engouement public ces dernières années avec une croissance frôlant les 20 % en dix ans. Aujourd’hui, forte de quelque

Fédération Française de Golf.

Image et valeurs En écho à cette trajectoire ascendante, le séminaire de golf a lui aussi pris de l’ampleur, car si le golf s’est

DOSSIER Spécial

établissement 4* de l’est parisien déploie 250 chambres et suites avec vue sur le golf, offrant un cadre privilégié à des séminaires « au vert » alliant travail et motivation. Côté réunion, les lieux disposent de 1 200 m2 d’espace de conférence modulable. Baignées par la lumière du jour, les 27 salles à l’équipement high tech dernier cri peuvent accueillir jusqu’à 300 personnes. À noter la très agréable terrasse surplombant le green, idéale pour « refaire le match » autour d’un verre à l’issue d’une initiation ou d’un parcours de golf.

› Le Radisson Blu Hotel at Disneyland.

Ardon - Loiret

Les Portes de Sologne Golf and Spa : non loin des châteaux de la Loire, à cinq minutes d’Orléans, cet hôtel 4* abrite 116 chambres à l’élégance chaleureuse offrant pour certaines de belles vues sur l’arrivée du trou n°18 du golf adjacent. Les lieux comptent 1 000 m2 d’espace de réunions modulables répartis en trois pôles dont 4 salles installées au sein de l’hôtel et un espace de conférence tout proche de 600 m2 d’une capacité de 350 personnes. Les cocktails peuvent se tenir sous une jolie verrière en bordure du golf. Un restaurant gastronomique, le Pavillon Limère, et une piscine complètent l’offre. En partenariat avec le golf international attenant, l’hôtel organise à la demande toute une gamme d’activités.

Albon - Drôme

J Best Western Golf d’Albon (Domaine d’Albon Senaud) : ici, entre vignes et forêts, le parc de 120 ha accueille deux parcours de golfs (9 et 18 trous) ainsi qu’un hôtel 3* comprenant 30 chambres et suites bien équipées. Les cinq salles de séminaire (de 28 m2 à 162 m2) bénéficiant de lumière naturelle sont modulables et peuvent accueillir de 10 à 200 participants selon le type d’événement. Agrémenté d’une terrasse, le restau-

Pouilly-en-Auxois Côte-d’Or

Château de Chailly : à une demi-heure de Dijon et cinq minutes depuis l’autoroute A6, ce majestueux château du XVIe siècle abritant 45 chambres et suites au charme plein d’authenticité s’entoure d’un golf 18 trous, qui porte haut les couleurs de la Bourgogne. Classé monument historique, cette luxueuse adresse 4*, membre d’Hôtels & Préférence, dispose de deux restaurants avec salons privés (jusqu’à 30 convives), d’une très agréable terrasse et d’une piscine extérieure chauffée. Un espace détente © Axel Kull; Rainer Klostermeier

considérablement démocratisé, son image est restée prestigieuse et les valeurs qu’il porte, respect, rigueur, esprit de compétition, pugnacité… se retrouvent dans les messages que les dirigeants d’entreprise veulent souvent faire passer lors de ces séjours. Organiser un séminaire sur un golf, c’est aussi offrir aux participants l’opportunité de partager une activité ludique qu’ils apprécieront quel que soit leur niveau de jeu. Aux novices la découverte du practice lors d’une séance d’initiation tandis que les amateurs éclairés exerceront leur swing directement sur le parcours. Élégant, le cadre est toujours dépaysant et les golfeurs étant des épicuriens, nul doute que ces moments de détente s’achèveront autour de quelques savoureuses dégustations! Côté hébergement, là aussi le choix est large allant de l’hôtel 3* à l’établissement 5*, du château au cottage, parfois implanté au sein du golf ou se situant à proximité immédiate. Cette offre adaptée à tous les budgets quadrille la moindre région de l’Hexagone, justifiant, juste retour des choses, la réputation d’accessibilité du séminaire golfique.

rant met à l’honneur les produits de saison. Une piscine extérieure complète l’offre. Différentes activités golfiques (practice, putting) sont proposées sous forme d’ateliers ludiques sous la houlette d’un pro. Entre deux réunions, les passionnés peuvent aussi exercer leur swing sur les parcours vallonnés du domaine sur lequel semble veiller l’imposante Tour d’Albon érigée au Moyen Âge.

Paris Seine-et-Marne

J Radisson Blu at Disneyland Paris : à une encablure du célèbre parc de loisirs, à 10 minutes depuis l’aéroport de Roissy par le TVG Express qui arrive à la gare internationale de Marne-la-Vallée-Chessy, cet

› Golfeurs sur le green au Dolce Chantilly.

Mai 2014 - n°3 •

DOSSIER Spécial

lais des Congrès situé à cinq minutes. De quoi allier travail au vert et plaisirs variés.

Saint-Cyrsur-Mer - Var

J Dolce Frégate Provence :

› Château de Chailly.

avec hammam et jacuzzi et un court de tennis complètent l’offre. Pour les séminaires : 6 salles de réunion baignées de lumière du jour, une jolie vue sur le golf en prime. Parmi les activités proposées, l’initiation au golf par un pro et des animations sur le thème du vin tiennent le haut du pavé.

Vittel - Vosges

réparties dans trois hôtels classés 3 et 4 Tridents ainsi que deux golfs 18 trous et un parcours 9 trous. Le Grand Hôtel et les Curtilles, les deux établissements 3 Tridents de Vittel le Parc, abritent 306 chambres. Arborant le style Art déco du palace qu’il fut dans les années 20, l’Ermitage (4 Tridents) comprend 104 chambres alliant confort et raffinement. Côté restauration, les hôtes ont le choix entre buffet et service à table (à l’Ermitage). L’offre en matière de réunions s’avère pléthorique entre la vingtaine de salles au sein du Parc et le Pa-

Club Med Vittel le Parc (3 Tridents) et Vittel Golf Ermitage (4 Tridents) : installés dans un parc arboré de 700 ha de la renommée ville thermale vosgienne, les deux villages proposent pas moins de 410 chambres

La parole à... Virginie Thévenet autour du golf. Ce type de

« Nous recevons très régulièrement des groupes de 100 à 110 participants pour des séminaires comprenant une activité de team building

• Mai 2014 - n°3

Radisson Blu Hôtel at Disneyland Resort Paris

séjour alliant travail et motivation n’est pas très onéreux et se révèle toujours satisfaisant aussi bien pour les novices qui peuvent suivre une initiation que pour les golfeurs plus aguerris qui se rendront directement sur le parcours. La durée d’un séjour a tendance à se réduire et se situe en moyenne entre 2 et 3 jours avec une demijournée d’activités. Sans chercher à être associé à l’image « Mickey », notre resort bénéficie des avantages liés au parc Disneyland Paris en termes d’accessibilité notamment. » ●

à fleur de collines parcourues de vignes de Bandol, ce resort 4* abrite au sein de son architecture provençale 113 chambres et suites spacieuses, offrant toutes de superbes vues sur la Méditerranée depuis leur terrasse privée. Le centre de conférence de 810 m2 comprend 13 salles de réunion modulables bénéficiant de la lumière du jour. Outre un équipement high tech dernière génération, les lieux mettent à disposition une équipe dédiée à l’organisation de l’événement. Trois piscines extérieures en cascade et une piscine intérieure agrémentent les lieux. Avec ses panoramas époustouflants sur la Grande Bleue, le golf doté de deux parcours 9 et 18 trous s’enorgueillit d’être l’un des plus réputés d’Europe. Parmi les nouveautés, les apéros golfiques au pied du spectacu-

› Club Med Opio-en-Provence.

DOSSIER Spécial

laire trou n°10 surplombant la mer sont appelés à remporter bien des suffrages…

évian-les-Bains Haute-Savoie

J Évian Resort : au pied des Alpes, à 45 minutes de l’aéroport de Genève, la rive française du lac Léman s’orne de deux joyaux hôteliers, membres d’Hôtels & Préférence, disposés au sein de 19 ha d’une lumineuse nature. Les 78 chambres et suites du Royal 5*, un palace historique bâti en l’honneur du roi George VII, rayonneront dès juillet d’une splendeur ravivée. Doté de 80 chambres et suites, l’Ermitage 4* a lui aussi bénéficié d’une soigneuse ré-

novation. Le parcours 18 trous qui se déploie en majesté face à Lausanne accueille désormais The Evian Championship une levée du Grand Chelem de golf féminin. Côté réunion, le resort dispose de 2 500 m2 de salons divisibles comprenant 25 salons ainsi qu’un auditorium de 1 200 places. Ici, une initiation au golf se prolonge idéalement par une démonstration par un pro de ses coups les plus fameux. À n’en pas croire ses yeux !

l’aéroport de Roissy, le mont Griffon accroche sur les hauteurs de la ville de Luzarches cet établissement 3* de 54 chambres. Les séminaires se déroulent dans les 2 000 m2 d’espaces de conférences comprenant 14 salles de réunions d’une capacité de 10 à 250 participants. Le golf qui compte quatre parcours dont un 18 trous offre de superbes panoramas sur la vallée de l’Ysieux.

La BauleEscoublac Loire-Atlantique

Luzarches Val-d’Oise

Hôtels Barrière Business Solutions : face à l’océan Atlantique, les trois fleurons 5* du groupe Barrière parent de leur architecture Belle Époque l’immense plage de La Baule. L’Hermitage Barrière, le Casino Barrière et le Castel Marie-Louise réunissent 322 chambres, 7 restaurants et 18 salles de réunion7s parfaitement équipées pour 7 accueillir de 6 à 300 participants. Possibilité de réunir jusqu’à 900 personnes dans l’auditorium du Palais des Congrès Atlanta, à cinq minutes à pied du resort. Le Golf International Barrière offre trois parcours, dont deux 18 trous parfai-

J Golf Hôtel de Mont Griffon : véritable écrin de verdure à 30 minutes au nord de Paris et un quart d’heure de

La parole à...

Directrice Club Med Business et groupes collectivités France

« Le golf constitue une passerelle idéale entre le sujet développé lors d’une séance de travail et l’activité dorénavant demandée dans l’immense majorité des séjours séminaires. On retrouve

dans le domaine de l’entreprise comme dans celui du golf les mêmes exigences de concentration, de rigueur et de respect des règles. Les messages passent bien à travers le golf qui, en plus de son aspect ludique, permet aux participants d’échanger, de s’entraider en se découvrant des complémentarités. L’environnement et l’expertise que nous offrons alliés à des activités sortant du quotidien aident à faire sauter certains verrous, humains et professionnels. Etre créateur de lien est notre crédo. Notre pôle événement est constitué de quatre collaborateurs qui calibrent le séminaire et l’adaptent d’une façon très fine en fonction des objectifs du dirigeant, du message qu’il veut faire passer et du frein qu’il faut lever. » ●

› Le Royal Evian Resort Golf Club.

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Évry-étiolles Essonne

J étiolles Country Club : en

lisière de la forêt de Sénart, à 30 km au sud de Paris et à proximité de la ville nouvelle d’évry, un vaste domaine verdoyant de 85 ha accueille l’architecture coloniale du Colonial Country Club. Les 71 chambres spacieuses dont 38 réparties dans des cottages nommés Java Pondichéry, Bali, ou Sumatra invitent au voyage. Des activités golf, séances d’initiation ou green fee sont aisément organisables sur le magnifique 27 trous voisin.

Le Touquet Pas-de-Calais

J Westminster Hôtel & Spa et le Manoir Hôtel : station balnéaire de la Côte d’Opale, entre Paris, Bruxelles et Londres, Le Touquet accueille ces deux établissements membres d’Hôtels & Préférence. L’architecture des années

Véronique Bertrand

tement manucurés dans un cadre préservé de 220 ha. Un décor grandiose pour des séminaires de prestige.

DOSSIER Spécial

La parole à...

« Dans le cadre de notre nouveau forfait de réunion tout inclus, le Complete Meeting Package CMP 3.0 nous proposons une animation golf développée par Axel conseil. Cette activité qui se déroule en deux étapes, successive-

30 du Westminster 4* (115 chambres mêlant charme Art déco et lignes contemporaines) prend place au cœur de la ville, à 150 m du Palais des Congrès et 500 m de la plage. Luxe et raffinement sont au programme avec deux restaurants dont Le Pavillon une étoile au guide Michelin et un spa Nuxe pourvu d’une piscine intérieure. Le centre de séminaire propose plusieurs espaces dont une salle de 400 m2 modulable. Pour l’activité golf, rendez-vous sur l’un des trois parcours (deux 18 trous et un 9 trous) entre dunes et forêt. Ici se niche le Manoir 3*(41 chambres), une belle demeure anglo-normande à l’ambiance très british. So chic !

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Chantilly - Oise

Opio-en-Provence Alpes-MaritiMES

J Dolce Chantilly : à 40 minutes de Paris et moins d’une demi-heure de l’aéroport de Roissy, Chantilly, la princière capitale du cheval, abrite cet établissement 4* de 200 chambres et suites à l’élégant confort avec vue sur la forêt et ou le golf. Les lieux sont dotés d’un centre de conférence de 2 000 m2 certifié par l’Association Internationale des Centres de Conférence (IACC). Equipées de matériels de haute technologie, les 23 salles de réunion, dont 9 plénières pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes, bénéficient de la luminosité naturelle. Le parcours de golf 18 trous suscite la curiosité avec son practice sur eau très original. Un restaurant gastronomique, un centre de fitness et deux piscines intérieure et extérieure

Dol-de-Bretagne Île-et-Vilaine

J Hôtel & Golf Club du Domaine des Ormes : entre Saint-Malo et le mont SaintMichel, le Domaine des Ormes orné d’un château médiéval se déploie sur quelque 250 ha de nature bretonne. Situé à l’entrée de ces terres ancestrales, l’établissement 3*, membre d’Hôtels & Préférence, abrite 45 chambres récemment rénovées. Les huit salles de séminaires (de 27 à 300 m2) installées dans les anciennes dépendances du château peuvent accueillir jusqu’à 300 personnes. Parmi la multitude d’activités possibles, le golf occupe une place de choix avec un parcours 18 trous

Club Med Opio-en-Provence : la célèbre marque au Trident a installé l’un de ses fleurons sur les hauteurs de l’arrière-pays cannois, à cinq minutes du village d’Opio. Sa situation privilégiée au cœur d’une Provence bercée par le chant des cigales alliées au confort de ses installations font de ce Village classé 4 Tridents une destination privilégiée pour les séminaires d’entreprise. Les 435 chambres sont distribuées dans de charmantes petites bastides ocre environnées de pins et d’oliviers. Les infrastructures dédiées aux séminaires comportent 31 salles de réunion de 20 m2 à 289 m2 pouvant accueillir de 12 à 200 personnes. Le parc abrite un driving range, un putting green ainsi qu’un

Directrice communication & marketing Dolce Chantilly

ment un atelier théorique en salle puis une activité sur le practice de golf, s’apparente à du coaching sportif mais aussi mental. Les participants vont en effet pouvoir faire le lien entre leur posture physique et leur façon d’être au sein de l’entreprise et apprendre à s’appuyer sur leurs points forts pour mieux communiquer. Les managers, les comités de direction et les équipes commerciales apprécient particulièrement cette méthode qui apprend d’une façon ludique et conviviale à mieux travailler ensemble. Au Dolce Chantilly, nous proposons aussi un open bar avec cocktail sur le practice pour renforcer le côté convivial de cette initiation qui fait partie de nos événements signatures. » ●

complètent l’offre de cette adresse mêlant habilement sérieux et décontraction.

Agathe Brunel

équipé d’un practice, 2 putting green et autres bunkers d’entraînement.

› Golf du Domaine des Ormes.

DOSSIER Spécial

bunker d’entrainement tandis que le parcours 18 trous dessiné par le très réputé Ted Robinson se situe à cinq minutes du Village.

DeauvilleSaint-Arnoult Calvados

J Hôtel du Golf Barrière : à

deux pas de la baie de Deauville, les hauteurs du mont Canisy abritent ce havre de paix au charme renouvelé grâce à une minutieuse et complète rénovation. Tout juste rouvert, la magnifique bâtisse 4* de style anglonormand compte désormais

171 chambres et suites à l’élégant confort, offrant de splendides vues sur la campagne normande avec la mer en toile de fond. Côté séminaires, les 9 salles baignées de lumière du jour ont été totalement réaménagées et dotées d’un équipement high tech dernière génération. La majestueuse Pommeraie peut accueillir jusqu’à 240 convives pour des banquets d’exception. Quant aux parcours de golf 9 et 18 trous qui semblent s’enrouler autour de cet ancien château construit par le marquis de Lassay, ils offrent la promesse d’expériences mémorables pour néophytes ou initiés. ●

La parole à... toujours

très

appréciée

Yannick Gavelle des participants qui aiment

Managing director Hôtels & Préférence

« Le golf connaît une trajectoire ascendante depuis une dizaine d’années et nous avons de plus en plus de demandes d’entreprises qui veulent associer ce sport à un événement ponctuel, par exemple une réception à l’intention de clients, ou à un séminaire destiné aux salariés. L’initiation au golf est devenue un vrai classique

découvrir une activité vers laquelle ils ne se seraient pas tournés spontanément. Ce sport qui requiert maîtrise, application et investissement agit comme un révélateur permettant de déchiffrer la personnalité du joueur. Les séances d’initiation sont aussi des moments très ludiques qui peuvent être pimentés par une démonstration par un grand pro de coups auxquels il va donner des effets incroyables. Notre équipe de quatre agents spécialement dédiés à l’organisation de séminaires propose des séjours répondant au mieux aux objectifs de l’entreprise. Pour la touche encore plus festive, nous pouvons aussi organiser des dégustations de vin dans l’un de nos hôtels golfs de Bordeaux par exemple. » ●

Mai 2014 - n°3 •

le debrief

lancement de produit still, à Berlin Par Jean-François Bélanger Le groupe allemand Still (manutention, logistique) a présenté, le 27 mars dernier à Berlin, son dernier charriot-élévateur, le FM-X-NG (New Generation). Au programme : un show et une comédie musicale, entre émotion et convivialité.

›› Still Secteur : intralogistique. Envergure : Kion, maisonmère de Still, est n°1 en Europe et n°2 mondial. Créée en 1920, la société Still a réalisé un chiffre d’affaires de 1,718 milliard d’euros en 2013. La société emploie 7 700 personnes dans le monde.

La cible : Les membres d’une vingtaine de filiales de Still en provenance du monde entier, accompagnés de 130 représentants des médias, soit un total de 200 personnes.

L’objectif Outre la présentation du FM-X-NG, favoriser les échanges entre l’étatmajor de la société et ses différentes filiales, ainsi qu’avec les médias, grâce à plusieurs moments conviviaux.

• Mai 2014 - n°3

DÉroulement ◗ Transport Le siège de Still est à Hambourg, mais c’est Berlin qui a été retenue pour ce lancement de produit. Un choix dicté par la meilleure connectivité aérienne de la capitale allemande ainsi que pour sa notoriété attractive. Les participants sont arrivés, soit le jour même, soit la veille, et sont repartis dans leur pays respectif dès le lendemain.

◗ Événement Un show, en fait une comédie musicale, suivi d’un buffet, puis d’une visite de l’usine de logistique Rhenus, à Velten, dans la banlieue nord de Berlin. Une façon d’expérimenter les besoins clients. Pour clore l’opération, une soirée festive sur les lieux du lancement du FM-X-NG, à Event Island de Berlin.

◗ Hébergement

et celle d’une entreprise confrontée aux questions de l’intralogistique et multiplier les occasions d’échanger avec l’état-major de l’entreprise.

◗ Lieu choisi Une friche logistique berlinoise exploitée jusque dans les années 80, puis transformée depuis en un lieu événementiel, Event Island. En même temps, un clin d’œil à l’entreprise partenaire Rhenus, puisque c’est elle qui l’exploitait et c’est aussi elle que Still a choisi pour la visite de démonstration.

◗ Mode d’organisation Toute la partie réceptive, avec le recours à l’organisateur de l’événement, sont à la charge du siège allemand de Still. L’acheminement jusqu’à Berlin des différentes délégations internationales est à la charge des filiales étrangères respectives, soit environ 1 000 € par personne, en moyenne.

Un hôtel de prestige de grande capacité qui puisse accueillir l’ensemble des délégations étrangères, au cœur de la ville historique. Le Hilton répond bien à ces exigences.

OriginalitÉ ◗ Concept Associer au cours d’une journée et d’une soirée, la découverte du FM-X-NG

Le commanditaire :

› Une image jeune et dynamique.

le debrief

L’avis du chef de projet

 Stéphane BOUTRON Responsable communication de Still France

› Entre émotion et sublimation.

L’agence Frederick Thoele

Retour sur investissement

• Date de création : 1992.

À partir de l’événement, l’objectif est d’en profiter pour faire parler du groupe Still d’une façon générale, et du nouveau FM-X-NG en particulier. Une manière aussi de se différencier par rapport à la concurrence qui ne s’engage pas sur l’organisation de tels événements, lors des lancements de leurs nouveaux produits. ●

• Particularités : Frederick Thoele est un artiste-compositeur qui crée, à la demande de ses clients, texte et musique pour des lancements de produits. Il est en relation avec des partenaires : chorégraphes, musiciens, danseurs, acrobates, clowns… et produit des spectacles sur-mesure, dont il est le pivot.

Pour le lancement du FM-X-NG, nous avons demandé à Frederick Thoele de concocter une présentation valorisante de nos nouveaux produits en faisant appel à l’émotion et à la sublimation. Qu’elle soit visuelle, sonore et qu’elle passe la barrière des langues et des cultures... Nous sommes dans un secteur industriel assez froid et il nous semble important d’apporter un peu de fantaisie. Au-delà du produit, donner de l’entreprise une image dynamique, jeune, positive… pour se différencier de la concurrence. Ensuite, ce spectacle va s’adapter pour être décliné auprès de notre site de production à Hambourg, ce qui présente, dans un deuxième temps, une forme d’animation managériale.

• Références : outre Still, Frederick Thoele a fourni des prestations en Allemagne (Tchibo, Gruner, Deutsche Bank…), mais aussi en France (Paris, Bordeaux, Toulouse…) et ailleurs en Europe, toujours avec son équipe. frederickthoele@t-online.de

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TRIBUNE LIBRE

Tourisme : un ministère aux étranges affaires…

e pèlerin est la première forme historique de touriste et trouver la juste place à son ministère a toujours relevé d’un chemin de croix aux voies gouvernementales impénétrables. Le portefeuille du tourisme a cela de particulier qu’il change toujours de place pour se retrouver dans l’idéologie politique dominante du moment : tantôt à l’aménagement du territoire, de l’équipement ou des transports, tantôt à la qualité de la vie ou du temps libre, ou encore à la culture, à l’environnement ou l’industrie,… C’est la nature vagabonde et nomade du touriste qui veut cela : libre, insaisissable, inclassable et bien accueilli par principe quoique souvent préféré chez le voisin. Case ministérielle difficile à trouver car à chaque remaniement se posent les mêmes questions existentielles pour cette industrie : qui est-elle, que pèse-t-elle, où va-t-elle, et surtout… l’aime-t-on ? La première phase des Assises du Tourisme n’aura pas apporté l’amour gouvernemental attendu pour honorer cette « Grande cause nationale ». De là à penser que l’industrie ne mériterait qu’un (sous) ministère d’affaires étrangères aux politiques, il n’y a qu’un pas ! Pour mieux faire passer la pilule de la valse

Philippe MUGNIER Président d’Attract

• Mai 2014 - n°3

gouvernementale, il a fallu le dire avec des fleurs. En ce printemps électoral de repli sur soi, un signal fort est donc venu : globalisation toute et vive l’étranger ! Celui qu’on reçoit en France et achète notre camembert à Sao Paulo, celui rencontré à l’extérieur de nos frontières ou celui qui l’est devenu en s’expatriant. Pour couronner ce triptyque Commerce Extérieur/Promotion du Tourisme/ Français de l’étranger, une secrétaire d’état née en dehors de l’Hexagone, bien vu ! Rattachée au Quai d’Orsay, la politique du tourisme se calibre donc à l’aune du développement international et de la balance commerciale en synergie avec nos meilleurs ambassadeurs et visiteurs les plus fidèles : les expatriés. Gageons que l’intitulé du secrétariat d’état qui met l’accent sur l’activation de la demande internationale n’oublie pas le travail de fond sur l’offre et le business franco-français. Si la croissance des grands magasins s’arrache pour beaucoup en Corée du Sud, celui des palais des congrès, hôtels et agences MICE françaises se consolide pour l’essentiel auprès des entreprises du coin. Quant aux grands événements, ils construisent l’attractivité de la France pour indirectement vendre plus de camembert. En attendant le prochain remaniement qui créera – sait-on jamais – un grand ministère de la Mobilité, veillons à ce que toutes ces affaires-là ne lui soient pas trop étrangères... ● www.philippemugnier.com

Relais Spa ★★★★ / ★★★★★

Residhome ★★★ / ★★★★

Situés en centres urbains, ces établissements vous offriront une prestation de services haut de gamme pour vos réunions de travail et journées d’études.

Séjours & Affaires

Information et réservation :

Mai

2014

N° 3 • Mai • 2014 - 8 €

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TRain VS AVION

le combat relancé LES RENCONTRES événementiel : les nouveaux ressorts de la motivation

entretien Charles Petruccelli, consultant en stratégie/business angel

marché Affrètement : les courtiers aériens sur un petit nuage

Destinations Québec Casablanca Alpes françaises

Alpage Aelggi, Région de Lucerne et du Lac des Quatre-Cantons

Notre salle de réunion.