#4 TendanceNomad

Juin 2014

#4

NANTES

bouscule les codes de l’événementiel LES RENCONTRES Voyage d’affaires : quelle protection pour les données voyages ?

entretien Yves Galimidi, membre du board of directors chez ACTE

marché Croisières : la concurrence s’aiguise

Destinations Tunis Mexique Nantes

éditorial

La data, moteur de l’open booking

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récent de l’agence Reuters, Ann ébut juin, cerCairns, qui dirige MasterCard hors tains d’entre Amérique, affirmait que la vente nous ont eu la de data était « un incroyable vecchance d’assisteur de croissance pour la comter au dernier munauté financière ». Et notamdîner-débat de ment la vente aux retailers, aux l’AFTM sur l’open booking. Le banques, aux agences markesujet est dans l’air du temps mais ting... Celle-ci a progressé chez la présentation de Jean-Michel MasterCard de 22 % au cours du Kadaner a eu l’immense mérite premier trimestre 2014 à 341 milde faire toucher du doigt que le lions de US$. véritable enjeu de l’open booking François-Xavier Izenic Le deuxième objectif sera peuttient en quatre lettres : data.

Conseiller éditorial être encore plus lucratif, grâce à la Mais revenons au début de l’hisvalorisation de cette data, au travers par exemple toire. D’un côté, le marché du business travel pèse de stratégies tarifaires ultra-personnalisées. dans le monde un bon tiers du marché total du voyage. De l’autre, 80 % des voyageurs d’affaires Derrière l’open booking, la data n’est donc jamais possèdent aujourd’hui un smartphone et, parmi bien loin. Chez les travel managers, on se rassure ceux-ci, 70 % ont un smartphone personnel et non comme on peut en affirmant que l’open booking un appareil de leur entreprise. Conscients de ces concerne surtout l’hôtellerie. Fadaises ! Google deux situations, et bien aidés par le retard des prépare une révolution dans l’aérien avec son motechnologies btob à la traîne de leurs consoeurs teur Flight Search, le teste gentiment avant d’oubtoc, les acteurs du loisir, principalement des vrir franchement les vannes quand le moment nouveaux entrants, ont lancé une OPA loin d’être sera venu. Amazon sort son smartphone. Apple amicale sur le marché du voyage d’affaires. Dans est dans les starting blocks. Sans compter ces leur ligne de mire : le fameux tiers du marché qui innombrables start-up qui inventent chaque jour va leur permettre d’élargir leur territoire, et des des applications nouvelles destinées au voyage de voyageurs d’affaires prêts à télécharger leurs loisirs mais dont l’expérience client est si conforapplications sur leur smartphones personnels et table et novatrice qu’elles séduisent aussi les voyaà leur livrer des millions de données dont ils vont geurs d’affaires. Tous ces acteurs s’intéressent au faire assurément un bon usage. voyage car c’est la première activité commerciale sur le net, 30 % des ventes totales. Ils y sont arriCar le modèle économique de ces nouveaux vés par le loisir, leur prochain terrain de jeu sera le entrants dans le loisir est avant tout fondé sur voyage d’affaires. Autant de sujets passionnants la data. Leur premier objectif sera de la vendre. qui agiteront notamment les prochaines UniversiC’est encore assez peu fréquent dans le domaine tés d’AirPlus le 4 septembre prochain. Vivement du voyage mais d’autres secteurs commencent à la rentrée ! ● montrer des résultats probants. Dans un article

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Tribune libre Après Monsieur Charles…

Par Jean-Michel Kadaner, directeur associé de Ressources Global Professionals

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Travel quizz

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Repères Des chiffres et des faits

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L’étude

Choice Hotels : de l’importance de la localisation d’un hôtel…

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Christine Szymaniak, travel manager de Lesaffre International

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Repérages

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Dossier spécial Le debrief

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Le Récif à Saint-Gilles-les-Bains (île de La Réunion)

Tribune libre

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L’AFTM et GBTA ensemble pour défendre la profession Par Michel Dieleman, président AFTM, et Carole Poilerat, présidente GBTA France

TendanceNomad « Meeting, Travel, Mobility Magazine » est une publication TendanceNomad Publishing SAS au capital de 7 000 euros - RCS Créteil : 798 949 Siège social : 2, rue Saint-Maur 94430 Chennevières-sur-Marne Tél. +33 (0)1 70 98 77 24 › Président : Olivier Chauvaud › Associés : Olivier Chauvaud , Pierre-Antoine Benoist, émilie Braud, Mona Karaa › Directeur de la publication : Olivier Chauvaud ochauvaud@tendancenomad.com + 33 (0) 6 24 73 76 22 › éditeur : Olivier Chauvaud

Voyage d’affaires : quelle protection pour les données voyages ?

Marché

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Les rencontres

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Test

Du voyage d’affaires au voyage social

Yves Galimidi, ex-global travel purchaser chez Ikea et membre du board of directors chez ACTE

Stratégie

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Nouvelles technos

Entretien

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Tendances

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SOMMAIRE

Classes affaires : le retour en grâce ?

Croisières : la concurrence s’aiguise

Tunis - Mexique - Nantes

Quoi de neuf en Europe Centrale ?

Assemblée générale du réseau Décostory, au Sénégal

Tribune libre Les voies parallèles Par Michel Bensadoun, administrateur de l’ANAé et directeur associé de La Fonderie.

› Conseiller éditorial : François-Xavier Izenic fxizenic@orange.fr › Rédaction : Leprince & Pourrias Presse (LPP) › Rédacteur en chef LPP : Dominique Pourrias pourrias.dom@orange.fr › Ont collaboré à ce numéro : Jean-François Bélanger, Karinne Delorme, Blandine Fleury, Didier Forray, Pierre Jacquemin, Martine Léonard, Alain Leprince , Vincent de Monicault, Alexandre Nestora. › Directeur artistique et réalisation : Philippe Lewit - philippe@lewit.fr Photos : Fotolia, DR, Offices de Tourisme Photo de couverture : Olivier Metzger/LVAN › Publicité France : Pierre-Antoine Benoist pabenoist@tendancenomad.com + 33 (0) 6 20 39 19 04

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› Publicité International : émilie Braud ebraud@tendancenomad.com - + 33 (0) 6 66 98 51 82 › Web : Mona Karaa - mkaraa@tendancenomad.com › Abonnements : contact@tendancenomadpublishing.com Impression et routage : Roto Champagne - 52000 - Chaumont Commission paritaire : 0515 T 92308 ISSN : 2272-5148 - Dépôt légal à parution Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Pour les pages publicitaires, les informations sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs.

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TRIBUNE LIBRE

Après Monsieur Charles…

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isionnaire, expert, et toujours en avance sur le marché et son évolution, l’interview de Charles Petruccelli, dans le précédent numéro de TendanceNomad, résume bien les changements auxquels nous assistons aujourd’hui. Chapeau bas !

Dans le droit fil du dîner débat que nous avons eu avec l’AFTM au début du mois de juin, sur le thème de l’open booking, on se rend bien compte de l’ensemble des pressions que subissent la majorité des acteurs de notre écosystème. Ecosystème dans lequel, à tout le moins, nos 3C (Customer, Context, Content) ne se rejoignent pas encore très bien, les outils intelligents ne faisant pas encore florès.

Nous mélangeons joyeusement avancées technologiques indéniables, désintermédiation plus ou moins volontaire des producteurs, influences médiatiques des technologues, marketing du plaisir et évolution des compétences… En bref, une transition à évolution rapide et un passage de flambeau générationnel longtemps attendu.

La question n’est pas : « J’ouvre ou je ferme le champ des possibles (open booking). » Mais plutôt celle, en tant que gestionnaire, de s’approprier ces changements et de les intégrer dans une approche innovante privilégiant à la fois la performance économique pour l’entreprise, la valeur ajoutée, et les aspirations de ceux qui la délivrent, salariés et voya-

Jean-Michel KADANER Directeur associé de Resources Global Professionals

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geurs. Ceci dans le respect du droit, des règles et responsabilités qui régissent nos comportements au sein des nations qui accueillent notre développement.

Vaste programme, me direz-vous, tu parles Charles ! à ce point de l’article, il me reste 1219 caractères (espaces compris) pour développer mon propos.

Vous l’aurez compris, le prix n’est plus le seul étalon de référence pour mesurer la performance du travel management, d’autant que la mesure de celui-ci, par la volatilité des inventaires virtuels gérés, devient par la force des choses de plus en plus difficile à indexer.

Les véritables challenges sont ailleurs, dans la capacité à se remettre en question, à accepter les contraintes d’un marché du loisir qui influence de plus en plus notre business travel préféré et à s’exorciser des effets de mode, aussi « buzz » soient-il… Bref, « embrace change », comme disent nos amis anglosaxons. AFAG paves the way (Apple, Facebook, Amazon et Google) et nous montrent le chemin, et on doit faire avec leurs capitalisations et par voie de conséquence, leurs idées et zones d’influence, incontournables.

Le modèle économique change, la donnée se monétise autant que le produit, le virtuel enrichit le réel, le tout devient mobile. Voilà les vraies évolutions auxquelles nous devrons nous adapter ; quels passionnants voyages nous allons, ensemble, entreprendre !

Heureux qui comme Ulysse… n’en est qu’au début du voyage. N’en déplaise à ceux qui restent derrière leurs bureaux. ●

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Grande-Terre : Basse-Terre : L’Archipel : Saveurs créoles Patrimoine : Sport :

un monde à part riche de caractères aventures et découvertes 5 îles uniques et idylliques : une richesse culinaire raffinée et métissée cultures et traditions dépaysantes challenges sportifs

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travel quizz

Christine Szymaniak Travel manager de Lesaffre international Travel manager ? Quelle drôle d’idée ! ça vous est venu comment ?

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J’ai longtemps travaillé en agence. J’ai notamment été responsable pendant une vingtaine d’années d’une agence de voyages à Lille. Quand elle a fermé, le hasard a fait que dans le même temps, Lesaffre cherchait quelqu’un pour faire évoluer sa politique d’achats en matière de voyages. J’ai pris ce poste il y a huit ans. Ça passe vite...

Quel est votre premier réflexe quand vous arrivez au bureau ?

La lumière, mon ordinateur, mes mails !

J’ai compté : j’en ai reçu 53 000 l’année dernière, ça arrive même la nuit. J’essaie d’être à jour mais c’est sportif !

escales... Mais j’ai de la chance, je suis dans une société où les voyageurs sont plutôt sympas et ont généralement des remarques pertinentes.

Quelle est la partie de votre métier que vous préférez ?

Plutôt best buy ou plutôt contrats ?

J’estime que je suis là avant tout pour rendre un service, même si je sais bien que je suis aussi un garde-fou face aux dépenses excessives. Mon plaisir, c’est de trouver le meilleur service au meilleur coût.

Bien entendu, nous gardons un contrat avec une compagnie aérienne difficilement contournable quand on voyage au départ de France vers plus de 150 pays... Maintenant, sur l’Europe et le moyen-courrier, on est devenu best buy même si on évite le « non modifiable, non remboursable ». Si je trouve une low cost avec un horaire qui me convient, je prends, même si nos voyageurs aiment bien accumuler des points sur leur carte de fidélité...

Et celle que vous redoutez le plus ?

Autant je suis très investie sur le terrain pour gérer les réservations et répondre aux questions des voyageurs, autant j’avoue ne suis pas très branchée tableaux Excel... J’ai de très bons reportings par mon agence et ça me va très très bien !

Poursuivez cette phrase : « demain, le monde du voyage sera… »

Quelle est la situation la plus délicate que vous ayez eu à gérer ?

Plus ouvert … mais aussi plus sélectif. Entre la montée du prix du kérosène, la crise, les soucis de développement durable, le voyage ne sera pas offert à tout le monde.

L’affaire du volcan islandais. J’avais notamment une femme enceinte à Moscou qui voulait à tout prix rentrer. On se retrouve vraiment seule dans ces moments-là... La machine ne peut pas tout faire et on va souvent plus vite que l’outil !

Un conseil pour ceux qui arrivent dans la profession ? Être à l’écoute et rester ouvert à l’évolution des technologies tout en gardant cette notion de service qui est la base de notre métier. ●

Quelle est la remarque de voyageur qui vous agace le plus ?

Propos recueillis par Pierre Jacquemin

Quelqu’un qui me certifie qu’un avion existe, alors qu’il ne voit pas qu’il y a trois

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Paul Bocuse Lyon

AGENCE CORRIDA.COM - PHOTO : S. DE BOURGIES - *ACCRO A LYON

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m ance.co r f n o y l events.

repères

- 3,5

pour cent

90

pour cent

24,9 milliards $

pour cent

C’est en 2014 la baisse moyenne des tarifs aériens selon les dernières prévisions de IATA par rapport à l’année précédente. Le nombre total de passagers devrait augmenter à 3,3 milliards pour un chiffre d’affaires global de 746 milliards de US$. Dans cette étude, IATA en profite également pour baisser ses prévisions de bénéfices à 18 milliards de US$, soit une marge moyenne de 2,4 %.

C’est, d’après la plateforme de réservation en ligne PrivateFly, la part de l’activité au niveau mondial du secteur de l’aviation privée réalisée en Europe et aux États-Unis.

Bien que ces deux régions aient un PIB à peu près équivalent, les États-Unis enregistrent trois fois plus de mouvements d’avions, ce qui représente 73 % du marché mondial, contre seulement 20 % pour le Vieux Continent.

C’est ce que pèsera le marché du voyage d’affaires en Inde en 2014, soit une hausse de 2,1 %, selon les prévisions de GBTA (The Global Business Travel Association), avant une accélération plus forte en 2015 de 7,9 %. Les dépenses domestiques, qui représentent 90 % du total des dépenses des déplacements professionnels, progresseront plus rapidement que les dépenses internationales.

C’est, d’après l’enquête HRG sur les voyages d’affaires en avion, la part du nombre de voyageurs d’affaires voyageant du Royaume-Uni vers d’autres destinations européennes qui, en 2013 (vs 2012), sont passés de la classe affaires à la classe économique. Les réductions les plus importantes concernent les vols vers la Suède (61 %), les Pays-Bas (43 %), la Norvège (42 %), l’Italie (40 %).

40 000

+66

67

appartements

pour cent

pour cent

C’est l’objectif de The Ascott Limited d’ici 2015. Le groupe est aujourd’hui présent dans 23 pays et 83 villes à travers le monde avec plus de 200 résidences et 34 000 appartements. Il exploite trois marques, Ascott The Residence, Citadines Apart’hotel et Somerset Serviced Résidence. Cette année, The Ascott Limited et Citadines Apart’hotel célèbrent leur 30e anniversaire.

C’est la progression du nombre total des passagers (364 924) de Air Serbia au cours des trois premiers mois de l’année 2014, stimulée par la connectivité avec le réseau global d’Etihad Airways. La compagnie aérienne nationale de Serbie opère actuellement 34 destinations euroméditerranéennes, desservies directement depuis son hub de l’aéroport international Nikola Tesla à Belgrade.

C’est la part des Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) français qui ont l’intention de dépenser autant voire plus pour le poste de déplacements professionnels selon le dernier baromètre American Express/CFO Global Business Spending Monitor.

Globalement, 72 % des DAF européens pensent que 2014 sera une année d’expansion, Royaume-Uni en tête avec 93 % d’entre eux.

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399 et 499 euros

C’est le prix des deux dernières tablettes haut de gamme Samsung, soit des tarifs similaires à ceux pratiqués par Apple sur l’Ipad Mini et l’Ipad Air. Samsung veut ainsi refaire le même coup réalisé sur les smartphones qui lui a permis de détrôner l’Américain. Sur le marché des tablettes, Samsung détenait à la fin du premier trimestre 22,3 % de parts de marché contre 32,5 % pour Apple.

l’étude

Emplacement, quand tu nous tiens La dernière étude réalisée par Choice Hotels auprès des voyageurs d’affaires confirme une évidence, l’importance de la localisation d’un hôtel, mais réserve aussi quelques surprises…

B

ien sûr, un voyageur d’affaires sera toujours content de retrouver dans son hôtel une machine à café au-dessus du minibar, une table à repasser dans sa penderie et des savons qui sentent bon dans la salle de bains.

Mais ce qu’il demande avant tout à son hôtel reste on ne peut plus basique : c’est d’être bien situé...

Cette antique évidence vient encore une fois d’être confirmée par l’étude Road Warrior menée par Choice Hotels et Newlio, où la localisation ressort comme le premier critère de choix d’un hôtel pour les voyageurs d’affaires américains, cité par 73 % d’entre eux contre 61 % pour le prix de la chambre et 55 % pour la gratuité du Wi-Fi. On ne s’étonnera pas de retrouver la localisation et le prix en tête des critères ; on sera davantage surpris de retrouver la gratuité du Wi-Fi en complément du podium. Il suffit pourtant de regarder les devantures des hôtels milieu de gamme pour se rendre compte que l’argument « Free Wi-Fi » a pris une importance cruciale et les chaînes du monde entier semblent rendre les armes une à une sur le sujet : selon une – autre – étude publiée en avril par Kayak, 90 % des hôtels dans le monde proposent désormais ce service.

Mais revenons à nos moutons et à l’étude Road Warrior, qui permet

Trois chiffres à retenir

80 %

C’est la part des voyageurs d’affaires interrogés qui travaillent à l’hôtel pendant leur séjour.

84 %

Et parmi ceux qui travaillent, ils sont 84 % à préférer travailler dans leur chambre plutôt que dans le lobby (4 %) ou le business center (10 %) de l’hôtel.

59 %

C’est la part des voyageurs d’affaires qui comptent sur la disponibilité des options « express check-in » et « express check-out ».

également de confirmer l’importance grandissante des nouveaux modes de réservation : 76 % des voyageurs d’affaires interrogés font désormais leur réservation en ligne et 60 % utilisent une tablette ou un smartphone pour leur check-in. On observe par ailleurs que les voyageurs d’affaires américains sont de plus en plus exigeants sur l’étendue des services matériels mis à disposition : 55 % s’attendent à trouver

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une télé HD dans leur chambre, 48 % ont absolument besoin d’avoir accès à une imprimante et 30 % comptent sur la présence d’une chaise ergonomique derrière leur bureau. On serait curieux de lire une étude plus globale pour vérifier si toutes ces exigences sont partagées au-delà de l’Amérique du Nord...

Pierre Jacquemin

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TENDANCES

HÉBERGEMENT

Quand l’hôtellerie casse les codes

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onne nouvelle pour les entreprises et les voyageurs d’affaires désireux de nouveautés et de confort à prix doux : le parc hôtelier s’enrichit d’unités innovantes et haut de gamme basées sur le design, la technologie et la personnalisation. Initiée par les Mama Shelter, ces hôtels ultra design griffés Philippe Starck, une nouvelle génération d’adresses urbaines commence à faire bouger les codes de l’hôtellerie traditionnelle. Ainsi, le concept Okko, créé par Olivier Devys et Paul Dubrule et dont le premier maillon s’est implanté à Nantes en janvier 2014. Convivial, branché, il innove en mettant en place le mobile key, un système permettant de recevoir la clé de sa chambre par SMS. Le client peut ainsi accéder à sa chambre et au Club de l’hôtel 24h/24. Débarrassé des contraintes administratives, le personnel est de ce fait entièrement dédié à l’accueil et au conseil du client. Dans la mouvance de ces néo hôtels s’inscrit également Moxy, la nouvelle enseigne hôtelière chic de Marriott International créée avec Ikea. La cible : une clientèle jeune nomade à la recherche d’un hébergement abordable, connecté et stylisé. On y trouve là encore la même volonté de mélanger les espaces publics et leurs fonctions. Au Hi-Hotel de Nice ou au Casa Camper barcelonais ou berlinois, par exemple, lobby, réception, restaurant, bar... ne sont pas délimités de façon standardisée. B.F. ●

LOCATION DE VOITURES

Avis lance le Wi-Fi mobile

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© Jérôme Galland

rochainement dans douze pays en Europe, les clients d’Avis auront accès à 1GB de données internet quotidiennes, pour seulement 12 € par jour. Le boîtier mobile permet aux utilisateurs de connecter cinq appareils simultanément et à tout moment, incluant smartphones, tablettes, ordinateurs portables ou tout autre appareil avec une connectivité Wi-Fi. Sa petite taille et sa forme permettent de l’emporter hors de la voiture, à l’hôtel, en conférence ou encore en réunion d’affaires, sans interrompre la connexion.

Avec le Wi-Fi Avis Mobile, les utilisateurs pourront à présent traverser les frontières tout en restant connectés et ce, sans frais de roaming, une première dans le secteur européen de la location de voitures. De plus, avec une grande vitesse de téléchargement (21.6 Mbps), les vidéo-conférences et l’accès aux documents en ligne sont facilités et fiables. « Avec environ 5,18 milliards d’euros dépensés par les voyageurs d’affaires européens en 2012 dans la connectivité, on voulait rendre la vie des gens plus facile et offrir à nos clients une expérience rentable, sans faille, ainsi qu’un moyen simple de rester connecté, et pas seulement dans la voiture », souligne Annika Gummesson, directrice commerciale d’Avis Budget Group Région Ouest Europe. D.P. ●

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TENDANCES

E-TOURISME

Hôtels avec Vue : une alternative pertinente

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réée par Éric Giorgi, la société villeurbannaise Cire Invest vient de démarrer ses opérations. Son site internet, hotelsavecvue. com, est destiné à fournir aux hôteliers une alternative aux géants de la commercialisation tels Expedia ou Booking. « Ces sites prennent en moyenne plus de 20 % de taux de commission, un niveau qui est très largement supérieur à celui traditionnellement alloué aux agences de voyages qui se situe autour des 8 % », explique Éric Giorgi, par ailleurs président du groupe hôtelier lyonnais Métropole. Le modèle d’hotelsavecvue.com est différent : « Ici, pas de commission, mais une adhésion annuelle qui évolue en fonction de la catégorie de l’établissement, entre 900 et 2 000 €. Le client profite du meilleur prix de l’hôtel, en temps réel », précise Éric Giorgi. À ce jour, une soixantaine d’hôtels (du 2-étoiles au palace) offrant des panoramas d’exception en France et en Suisse a rejoint hotelsavecvue.com. L’offre sera ensuite élargie aux autres pays européens et, grâce à un partenaire américain, à des établissements en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Australie… « L’idée est d’arriver d’ici cinq ans à un catalogue de 2 000 hôtels dans le monde, avec un ticket d’adhésion moyen de 1 500 € », envisage Éric Giorgi.

J.F.B. ●

JET PRIVÉ

Four Seasons s’envole vers de nouveaux horizons

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© DR

e groupe hôtelier lance le Four Seasons Jet, un avion privé aux couleurs de sa marque destiné à offrir une expérience de voyage d’un nouveau genre. Il s’agit d’un B757 entièrement réaménagé qui sera opérationnel à partir de février 2015. Il transportera 52 passagers lors de voyages sur-mesure. Le personnel de bord Four Seasons, qui inclut notamment un concierge, assurera la coordination avec les concierges en poste dans les destinations au sol afin que chaque escale se déroule sous les meilleurs auspices. « La décision de proposer des voyages exceptionnels à bord d’un jet privé Four Seasons totalement personnalisé fait suite à l’évolution des besoins et des envies exprimés par nos clients, explique Susan Helstab, vice-présidente de Four Seasons Hotels and Resorts en charge du marketing. Nous entendons satisfaire leur envie d’aventure et de découverte, couplée à une immersion totale dans l’ambiance luxueuse de Four Seasons. » Chaque voyage comprend le transport aérien, les transferts au sol, les excursions, la pension complète et l’hébergement dans des établissements Four Seasons. Enfin, le Four Seasons Jet pourra également être affrété de manière privée, avec l’équipage et le personnel naviguant. D.P. ●

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Nouvelles technoS

Du voyage d’affaires au voyage social En marge de Facebook, Twitter ou LinkedIn, des réseaux sociaux spécialisés se proposent de mettre en relation les voyageurs d’affaires lors de leurs déplacements.

Tour d’horizon des sites les plus en vue.

Après l’avion, l’hôtel : depuis 2011, IMGuest se propose de réunir les clients de près de 140 000 hôtels répertoriés dans le monde. Les voyageurs d’affaires doivent pour cela faire leur check-in sur le site, en signalant leur arrivée dans l’établissement et en indiquant le motif de leur séjour ainsi que le type de personnes qu’ils souhaitent rencontrer.

La base de données fait le reste en triant les profils correspondants.

© goodluz

Une palette de fonctionnalités

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uatre heures de transit à Amsterdam ? Une soirée à Francfort ? Plutôt que de rester seul, pourquoi ne pas profiter des déplacements professionnels pour rencontrer d’autres voyageurs d’affaires ? Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, plusieurs sites et applications se proposent de transformer le voyage d’affaires en voyage social !

recevoir un lien vers d’autres utilisateurs présents au même moment dans l’aéroport concerné. Il ne reste plus alors qu’à prendre contact via la messagerie de Twitter. Le site a été créé en 2008 par Damien Guinet, un professionnel de la communication et du marketing numérique, et un coup d’œil au planisphère affiché sur le site permet de constater l’impact du service aujourd’hui : la carte est couverte de losanges verts représentant les passagers en partance !

Avant un vol ou à l’hôtel La plateforme boarding.fr utilise ainsi Twitter pour mettre en contact les passagers attendant leur vol, où que ce soit dans le monde. Il suffit de twitter « #boarding » accompagné du code Iata de l’aéroport (CDG pour Roissy ou JFK pour John F. Kennedy à New York) pour

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Aux côtés de ces deux pionniers, l’offre de réseaux sociaux dédiés aux voyageurs d’affaires s’est renforcée ces dernières années avec deux sites aux fonctionnalités très différentes. Le Britannique NowLanding.com se donne des faux airs de Facebook, avec une « timeline » qui permet de suivre l’activité récente des membres de la communauté mais aussi la possibilité de créer des albums photos. Dernier-né en date, l’Américain BTSocial se veut plus direct : les membres sont invités à indiquer des lieux de rendez-vous. Un bémol : le site est toujours en phase de test et donc encore très peu fréquenté...

Enfin, mesdames, ne manquez pas inviteforabite.com. Fondé en 2012, ce site s’adresse exclusivement aux femmes d’affaires qui n’ont pas envie de déjeuner ou dîner seules. Le site se veut très simple : on peut passer en revue les invitations en cours, de Mexico à Paris, ou déposer sa propre invitation en indiquant la date et une rapide présentation. Une bouteille à la mer virtuelle ! ● Didier Forray

TESTé pour vous

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Le Récif à SaintGilles-les-Bains Île de La Réunion Quoi ?

Le Récif est géré par le groupe mauricien Lux* Resorts. Il s’agit d’un hôtel 3*, à taille humaine, bien situé en retrait de la plage de Saint-Gilles-les-Bains, à 10 minutes à pied du centre-ville et à 45 minutes en voiture de l’aéroport Roland Garros. Les 132 chambres et suites sont réparties sur une dizaine de « cases » à un étage.

On aime : son architecture créole, ses espaces bien proportionnés et les bâtiments organisés en cercle autour d’un jardin agrémenté de hauts palmiers et de senteurs d’ylang ylang, de jasmin, citronnelle, géranium… Les chambres sont soit avec terrasse ouverte, soit avec balcon.

Le mobilier est simple mais fonctionnel.

› L’hôtel Le Récif 3*, niché au cœur de jardins luxuriants gorgés de multiples senteurs, s’inscrit au bord du lagon de l’Hermitage.

On aime moins : les horaires de service sont stricts.

Infos pratiques : le Wi-Fi est installé dans les chambres depuis peu. Pour les événements, le top réside dans la privatisation du jardin tropical : jusqu’à 400 personnes. En soirée, l’endroit peut devenir magique avec un bel éclairage, orchestre et danses… Pour les réunions, l’hôtel Le Récif offre une salle plénière de 250 m², séparable en deux salles, plus deux salles de sous-commission, ainsi qu’une autre salle de 140 m². Il dispose d’un restaurant principal, le Maloya (saveurs de l’océan indien…), et du bar Comptoir Sud (petits déjeuners aux fruits exotiques, cocktails…) autour de la piscine. ● www.hotellerecif.com/fr - www.luxresorts.com

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Le bar ferme le soir à 23h, ce qui empêche de profiter de la fraîcheur, d’autant que l’accès à la plage et à ses guinguettes est lui aussi fermé durant la nuit.

› L’hôtel Le Récif propose des chambres décorées dans des tons naturels et apaisants, agrémentées par un mobilier confortable, qui offre une atmosphère particulièrement agréable.

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Le jardin tropical peut être privatisé pour une soirée avec buffet, cocktail, orchestre, danses…

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› De délicieux en-cas sont servis toute la journée et le soir au bar de la piscine, accompagnés de cocktails de fruits parfumés.

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TRIBUNE LIBRE

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ne première ! Jamais en effet GBTA France (Global Business Travel Association) et l’AFTM (Association Française des Travel Managers) n’avaient unis leurs efforts pour défendre l’intérêt d’une profession représentée par les acheteurs voyages et par les travel managers.

Il nous a semblé que le sujet des VTC imposait que nous fassions entendre notre voix de concert. Car depuis l’arrivée de ces nouveaux acteurs sur le marché, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à offrir à leurs voyageurs en déplacement un service qui correspond à leurs besoins spécifiques. à tel point qu’elles sont désireuses de mettre en place avec les compagnies de VTC des contrats de prestations pour les dépla-

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L’AFTM et GBTA ensemble pour défendre la profession

Michel Dieleman

Carole Poilerat

Président AFTM

Présidente GBTA France

cements individuels de leurs salariés.

Or, le rapport remis le 24 avril dernier par le député Thomas Thévenoud, devenu depuis lors porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, pourrait sur certains points remettre en question les conditions d’une concurrence qui profitent à nos adhérents. Les voies réservées aux seuls taxis (notamment en direction de Roissy-CDG et Orly), l’interdiction aux VTC de l’utilisation de l’outil de géolocalisation (dont ils sont à l’origine !) ainsi que la suspension temporaire des immatriculations nouvelles de VTC desservent ces nouveaux acteurs et, par voie de conséquence,

faussent les chances de ces derniers à pouvoir remporter les appels d’offres passés par nos adhérents.

Nous avons demandé un rendez-vous avec Thomas Thévenoud, pour l’instant resté sans réponse, mais nous ne perdons pas espoir de l’obtenir en agissant tous les leviers à notre disposition.

Cette action de lobbying n’est pas le début d’un rapprochement entre nos deux organisations qui ont, chacune, leur légitimité et utilité. Mais c’est assurément le signe que nous pouvons, et que nous pourrons à l’avenir, nous retrouver chaque fois que l’intérêt de la profession l’exigera. ●

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entretien

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voyage d’affaireS

Yves Galimidi, ex-global travel purchaser chez Ikea et membre du board of directors chez ACTE.

« Des opportunités pour les travel managers » à la tête des achats voyages d’Ikea depuis 2004, Yves Galimidi vient de quitter ses fonctions. Il revient pour nous sur ces dix années qui ont souvent érigé Ikea en entreprise modèle du travel management *.

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entretien

Quand vous arrivez à la tête des achats voyages d’Ikea en 2004, à quel challenge êtes-vous confronté ?

Le principal défi était de se dire : « Certes, on doit se rencontrer, cela fait partie du boulot mais on peut se rencontrer éventuellement sans voyager. » On a donc inversé totalement la problématique. On est passé d’une culture voyages à une culture de réunions et c’est le meeting qui est devenu notre matière principale.

Voyager est devenu une façon parmi d’autres de se rencontrer.

Vous avez donc réalisé la convergence entre meeting et business travel avant tout le monde ?

Cette convergence est naturelle car le meeting représente en moyenne dans tout budget voyage 30 % du volume.

C’est donc un gros volume et il convient de l’utiliser à notre profit : cela nous donne un pouvoir d’achat plus important sur certains produits, comme l’hôtel. La grande difficulté de la convergence tient avant tout au reporting du meeting qui n’est pas encore optimisé.

En passant à une culture de réunions, quelle est la part des voyages qui ont été ainsi remplacés ?

Au final, 30 % des voyages ont été remplacés par des alternatives virtuelles. On a ciblé en priorité les voyages internes et, depuis quelque temps, on commence à attaquer les voyages fournisseurs. Mais attention, on a toujours laissé la responsabilité à nos voyageurs et à leurs managers, même en 2008 lors de la crise financière. Rien n’a jamais été imposé. Nous y sommes arrivés grâce à une campagne d’information, de communication et de formation. Et bien évidemment, on a équipé nos 120 sites les plus importants de vidéoconférence.

Comment vous y êtes-vous pris pour responsabiliser les voyageurs ?

Nous avons mis l’accent sur deux points principaux : l’aspect environnemental (en voyageant moins, on pollue moins).

Et puis on s’est rendu compte que les

« La culture Ikea repose sur la décentralisation.

Chaque magasin est responsable de ses propres résultats et de ses coûts, donc de ses coûts voyages. » collaborateurs aimaient moins voyager qu’avant. On a pris la balle au bond, par la mise en avant de l’équilibre de la vie professionnelle et privée, en disant : « Si vous voyagez moins, vous pouvez partager un peu plus de temps avec votre famille. »

Si vos collaborateurs aiment moins voyager, c’est aussi parce que votre politique voyage est très contraignante…

Ce n’est pas faux, nous imposons la classe économique pour tous, les hôtels 2 et 3 étoiles, l’utilisation des miles au profit de l’entreprise Mais tout le monde est à la même enseigne, c’est donc accepté plus facilement.

Aujourd’hui, il y a combien de voyageurs chez Ikea ?

Nous avons 150 000 employés, nous estimons que 15 à 18 000 d’entre eux voyagent. Le vrai noyau de voyageurs fréquents est de 3 000 à 3 500 collaborateurs qui génèrent 75 % du volume.

les finances, la sécurité et la direction du développement durable. Aucun projet n’est initié sans la validation de ce groupe de travail. Nous avons aussi nommé des « area travel managers » : deux pour l’Europe, un pour l’Amérique du Nord et un pour l’Asie-Pacifique. Et enfin, nous avons un relai dans chaque pays, soit 45 relais appelés « local meetings and travel coordinators ». Et récemment nous avons mis en place un deuxième conseil, le « travel category council », qui se focalise sur la stratégie achat des voyages.

Pour la partie externe, avez-vous un accord monde avec une TMC ?

Non malheureusement, en raison justement de notre culture décentralisatrice. Quand j’ai commencé, nous avions 30 TMC dans 44 pays ! Aujourd’hui, nous sommes descendus à 16 et nous entrons dans une phase de consolidation. à terme, Ikea aura 2 ou 3 TMC maximum. Jusqu’à présent, nous avions pu consolider nos dépenses grâce à nos fournisseurs de cartes de paiement (2 accords mondiaux) et grâce à l’outil de notes de frais (un accord mondial).

Vous connaissez précisément quelle part de vos dépenses ?

On a identifié 95 % de nos dépenses, mais de là à avoir les chiffres précis qui vont nous permettre de négocier de meilleurs contrats, c’est une autre histoire !

à quoi ressemble désormais l’organisation de votre gestion des voyages ?

Justement, comment ont évolué les relations avec vos fournisseurs ces dernières années ?

La culture Ikea repose en partie sur la décentralisation. Chaque pays est responsable de ses propres résultats et de ses coûts, donc de ses coûts voyages.

Ce qui ne rend pas toujours les choses faciles. On a mis en place un réseau, avec plusieurs groupes de travail. Le premier a été baptisé « travel process Council » qui est composé de 6 personnes se réunissant 4 fois par an. Ces personnes représentent le travel management, les achats voyages, la direction informatique, les ressources humaines,

Nous avons récemment créé un programme de classification de nos fournisseurs. Il y a désormais trois niveaux de fournisseurs : le premier, appelé « fournisseur courant », avec lequel on a un contrat et qu’on utilise relativement fréquemment. Le deuxième, baptisé « fournisseur préférentiel », auprès duquel on essaie d’avoir un engagement plus important, avec des contreparties bien sûr. Et enfin, le troisième, « fournisseur stratégique », qui inclut beaucoup d’éléments : des tarifs préférentiels, des garanties de

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entretien

notre part, un agenda bien clair pour tous nos meetings, un échange d’informations Nous y retrouvons les TMC, car il n’y a pas plus stratégique qu’une TMC, des fournisseurs d’applications et de process comme AirPlus et Concur et deux sociétés de location de voitures avec lesquelles nous avons des accords mondiaux. Grâce à ce programme, on a vraiment amélioré nos relations fournisseurs.

Pas de compagnies aériennes ni de chaînes hôtelières parmi les fournisseurs dits stratégiques ?

On ne peut pas les considérer comme stratégiques. C’est toujours assez compliqué de travailler avec les compagnies aériennes. Peut-être que les entreprises ne donnent pas de garanties suffisantes à ce genre de fournisseurs. Mais s’ils nous donnaient de meilleures conditions, et je ne parle pas uniquement de tarifs mais de services, il en serait peutêtre autrement. Cela fait des années que je demande aux compagnies aériennes de nous accorder un statut spécial corporate, pas individuel mais entreprise.

Je ne demande pas de surclassement mais un accès aux salons d’aéroport par exemple. Impossible à faire, non par manque de volonté mais de technologie : ce sont encore des vouchers papier qui permettent l’accès aux salons !

Les relations sont-elles plus simples avec les chaînes hôtelières ?

Oui car les critères de sélection sont plus faciles à évaluer, notamment sur l’aspect environnemental. Il y a deux ou trois ans, on avait 10 00 hôtels préférentiels, cette année, on en a 900, et dans un an on en aura 650. Et puis avec les hôtels, on arrive aisément à calculer les frais additionnels, et donc à comparer un coût total, ce qui est impossible avec les compagnies aériennes. Tant qu’il en est ainsi, on a tendance chez Ikea à aller au best buy.

Vous êtes un promoteur du best buy ?

Certainement pas. Il y a quelques années, Brussels Airlines m’avait offert sur une de nos routes princpales, un prix

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net qui était 22 % moins cher que le prix moyen par segment de l’année précédente. C’était un tarif 100 % modifiable et remboursable, qui donnait accès aux salons et aux accès prioritaires à l’avion.

J’avais établi un calcul de « value contribution » dans lequel les économies financières n’étaient pas seules estimées.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à convaincre ma direction, parce qu’on veut laisser aux voyageurs le choix, et que la technologie fait qu’aujourd’hui on trouve toujours des tarifs publics meilleur marché. Selon moi, on doit calculer nos coûts sur une moyenne annuelle et non pas voyage par voyage.

Cette histoire de Brussels Airlines est bien la preuve qu’en allant vers le best buy, on perd des opportunités. Au fond, je crois qu’il faut aller soit vers le best buy et uniquement le best buy, soit vers des accords corporate et uniquement des accords corporate, en donnant bien sûr de meilleures garanties à ces fournisseurs. Quand on reste entre les deux, on ne sort jamais gagnant.

Quel regard portez-vous sur l’open booking ?

En refusant l’open booking à la dernière génération, nous ferions une erreur.

En l’imposant, nous ferions aussi une erreur. Selon moi, il faut laisser le choix aux collaborateurs. En les encadrant ou en cadrant les outils. Financièrement, je suis convaincu qu’une société peut en sortir gagnante si c’est encadré correctement. Bien sûr, il faut prendre garde

« En refusant l’open booking à la dernière génération, nous ferions une erreur. En l’imposant, nous ferions aussi une erreur. Selon moi, il faut laisser le choix aux collaborateurs. » 24

à la sécurité des voyageurs, ne pas faire n’importe quoi. C’est pour cette raison qu’il convient de gérer l’open booking en étroite collaboration avec la TMC.

Comment évolue selon vous le rôle du travel manager au moment où les achats sont omniprésents ?

C’est vrai, les achats dominent de plus en plus le travel management. C’est une erreur car les achats sont d’abord un process et laissent peu de place à la connaissance et à l’expertise du marché qui sont primordiales dans le travel management.

Mais je considère que c’est une opportunité à saisir pour les travel managers, qui doivent se montrer proactifs. D’abord par une action externe, en améliorant ses relations et ses contacts avec leurs meilleurs fournisseurs, et notamment en sortant de leur bureau, en allant à des forums, à des conférences… Puis par une action interne, en prouvant sa valeur auprès de ses interlocuteurs à l’intérieur de l’entreprise : direction informatique, ressources humaines, direction du développement durable Un bon travel manager le fera mieux qu’un acheteur. Et la TMC ne saura pas faire ce travail.

Au final, quel est ce dont vous êtes le plus fier de ces dix années à la tête des achats voyages et réunions de Ikea ?

C’est d’abord une réussite humaine. J’ai réussi à créer un bon réseau interne dans l’entreprise, car tout seul on n’arrive à rien. Et les résultats, je crois, parlent en notre faveur. Notre volume voyages n’est pas mesuré sur la seule base des dépenses. On a créé un index par rapport aux ventes Ikea sinon cela n’a pas de sens de comparer d’une année sur l’autre. Si, par exemple, nos ventes augmentent de 10 %, le budget voyages augmentera éventuellement du même ordre. Pour nous, c’est une bonne manière de procéder. Or on tient cet objectif depuis 6 ans. ● Propos recueillis par François-Xavier Izenic * Cette interview est écrite au présent car Yves Galimidi était toujours en fonction lorsqu’elle a été réalisée.

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les rencontres

Voyage d’affaires

Quelle protection pour les données voyages ?

Les données relatives aux déplacements professionnels sont sensibles et leur protection devient une urgence au moment où leur confidentialité n’a jamais semblé aussi menacé. Une problématique qui a fait l’objet des 4e rencontres de TendanceNomad autour d’un petit-déjeuner en partenariat avec l’AFTM. Verbatim.

Quelques pré-requis indispensables Michel Roncka Hormis l’identité de la personne qui va voyager, on a besoin de connaître un certain nombre de paramètres comme ses cartes de fidélité, jusqu’à son état de santé, ce qui est sensible et délicat. Les différentes voies de collecte des données doivent être surveillées de près, tout n’est pas forcément automatisé. Dès le premier niveau, la sécurité des données est donc cruciale. Trop de données tue la donnée, mais il y a un minimum, on doit être capable à tout moment d’obtenir des infos de qualité, de la part de l’agence ou des outils. Dès le départ, il faut faire un gros travail de paramétrage.

Nadia Fraïoli On a réalisé récemment la collecte des données voyages. On est une petite entreprise de 50 personnes et il y en a une trentaine qui voyage.

On a fait un travail commun avec la DRH, on a remis à jour toutes les fiches personnelles des collaborateurs, et une fois collectées, j’ai fait un tableau précis auquel seules les personnes habilitées ont accès, et bien sûr on incite les voyageurs à nous informer dès qu’il y a un changement quelconque (adresse, n° passeport…).

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« Avant de parler de la sécurité, il convient de bien définir l’unicité de la donnée et sa qualité. » Bertrand Flory

« Dès le premier niveau, la sécurité des données est donc cruciale. » Michel Roncka

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Bertrand Flory Dans la chaîne de la donnée, le premier fournisseur est le client, c’est lui qui héberge les données de ses voyageurs, notamment les plus personnelles. Le problème auquel on est confronté est de pouvoir collecter la donnée chez le client de façon automatisée pour éviter les erreurs. Or il y a une multitude de bases de données entre la RH, la comptabilité… Il faut donc essayer de trouver l’unique source qui permettra au final ce qu’on appelle le mapping.

Avant de parler de la sécurité, il convient de bien définir l’unicité de la donnée et sa qualité.

Julien Chambert On est loin de cette unicité car il y a différentes utilités de la donnée et différentes sources. Il y a des données basiques sans lesquelles on ne peut pas voyager : un nom, une date de naissance, une adresse email… Ensuite, des données de confort (couloir, hublot/fenêtre ) qui permettent au voyageur d’avoir un déplacement le plus conforme à ses envies. Puis des informations liées à la sécurité qui ne sont intéressantes ni pour les entreprises ni pour les voyageurs mais qui sont obligatoires.

Enfin, il y a les données analytiques nécessaires à la comptabilité analytique, qu’il faut essayer d’automatiser au maximum. Donc, avant de parler de sécurité, on a déjà tout ce travail en amont à faire.

Photos : Alexandre Nestora

les rencontres

Armande Bru-François Consultante informatique et libertés, Société Devoteam

Julien Chambert Directeur des ventes et conseil, Avexia

Joëlle Copin Responsable SI, INRA

Arnold Dénes Responsable SI et localisation, ISOS

Michel Dieleman Président de l’AFTM

Bertrand Flory Responsable ventes corporate, Amadeus

Nadia Fraïoli Chargée de voyages, IFRI

Jean-Philippe Gaulier Directeur du sytème d’information, DSI groupe, Groupe Orange

Cedric Lefort Directeur global business solutions EMEA, BCD Travel

Benoît Martin Responsable e-business, SSF

Emmanuel Weindling Deux choses : la première est qu’on se pose toujours la question avec nos client de savoir quelle est la finalité de ces données. On va donc récupérer différents types de données, celles liées au paiement centralisé (qui sont en lien direct avec l’entreprise) et celles liées au paiement nomade (qui sont plus confidentielles). Il faut absolument laisser la place à la vie privée du collaborateur en faisant le choix de rendre anonyme une partie des données.

Michel Roncka Travel manager, RTE

Contraintes et risques Cédric Lefort Ce n’est pas tant le nombre de sources qui nous pose problème car nous sommes alimentés finalement par une source unique qui est le profil voyageur. Le challenge auquel on fait face concerne la diffusion de cette information. Historiquement, les données des voyageurs étaient principalement hébergées dans le GDS et cela s’arrêtait là. Aujourd’hui, on est dans un monde virtuel, online et intégré qui fait que ces données passent dans des outils de

Emmanuel Weindling Responsable des partenariats, AirPlus

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réservation en ligne, de reporting, de dématérialisation de factures, des bases hôtelières De plus, dans un grand réseau comme le nôtre, les applications ne sont pas toujours hébergées au même endroit. Le contrôle est donc très délicat pour nous. Deuxième élément : la mobilité. On sait que 80% des voyageurs utilisent des smartphones et que, sur ces 80%, plus de 70% utilisent des smartphones personnels. Quand ces derniers voyagent, on n’a pas le contrôle de ce qu’ils font avec des applications qu’on appelle des applications concierges dans lesquelles ils stockent eux-mêmes des données qui peuvent être sensibles : nom, prénom, numéro de carte bancaire… Comment contrôler ça ?

Jean-Philippe Gaulier Aujourd’hui la mobilité est un vrai casse-tête car les contraintes de sécurité sur du matériel que vous maîtrisez, vous ne les avez plus sur les périphériques de tout un chacun. Ces données, quelle est leur importance ? Comment sontelles protégées et où elles sont ? Comment vont être recroisées ces informations et qui va les avoir ? Jamais le risque n’a été autant avéré sur la confidentialité des données depuis l’affaire

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les rencontres

Edward Snowden. Par rapport à cette réalité, qu’est-ce qu’on en fait, qu’est-ce qu’on se doit de protéger ? Toutes ces questions sont essentielles.

Julien Chambert Quelqu’un qui veut entrer quelque part y entrera. L’essentiel est d’être conscient des risques et de centraliser cette préoccupation sur quelques personnes pour limiter le risque.

Jean-Philippe Gaulier C’est très vrai, on sait en effet que quelqu’un qui veut entrer y arrivera. La question est : estce qu’on lui facilite la vie ou pas ?

Cedric Lefort à côté de ça, le monde du voyage est en train de développer des concepts qui vont à l’encontre de cette sécurisation croissante comme l’open booking qui prône le « faites ce que vous voulez » !

Jean-Philippe Gaulier Il y a un autre risque dont on n’a pas parlé, c’est le cloud qui est pour moi avant tout un mot de marketing. En effet, on en fait depuis des années : il s’agit d’exporter des données dans des serveurs que vous ne maîtrisez pas. Quel est le danger ? En perdant une certaine connaissance de vos données au profit de fournisseurs, vous perdez des moyens de maîtrise. Le risque est dans la perte de confidentialité de vos données.

Il faut donc s’assurer que les engagements sont tenus de la part de vos fournisseurs. Un incident informatique vaut entre 150 et 200 euros par donnée perdue par utilisateur, c’est énorme. Le cloud est un très bel outil en matière d’usage mais les contrats doivent être très bien suivis.

« Le risque est dans la perte de confidentialité de vos données.

Il faut donc s’assurer que les engagements sont tenus de la part de vos fournisseurs. » Jean-Philippe Gaulier

Le rôle des directions des services informatiques (DSI) Michel Roncka Tout d’abord, il y a tout un artifice juridique à respecter, la CNIL impose ainsi certaines procédures, et puis on fait face à la réticence des voyageurs à transmettre des informations qui peuvent être sensibles ou délicates. Il faut donc beaucoup informer pour rassurer le voyageur.

Pour tout ça, la DSI est devenue indispensable.

Jean-Philippe Gaulier La question est : a-t-on vraiment besoin de ces données ? Ce qui semble évident au premier abord est-il si évident que cela ? Si j’en viens à perdre la confidentialité de cette donnée, est-

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« à côté de ça, le monde du voyage est en train de développer des concepts qui vont à l’encontre de cette sécurisation croissante comme l’open booking qui prône le « faites ce que vous voulez » ! » Cedric Lefort

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ce que cela change quelque chose ? Si vous obtenez mon prénom et mon nom, est-ce que cela m’expose plus particulièrement ? Au niveau des équipes informatiques, on est au service des métiers, des salariés, et il faut travailler avec les gens du terrain car on ne connaît pas le métier.

On est là pour accompagner. Eventuellement pour challenger : êtes-vous sûr que vous avez vraiment besoin de ça ?

Cédric Lefort Que fait-on en effet de la donnée au final ? On est des facilitateurs de réservation et, jusqu’à récemment, on n’influençait pas le comportement des voyageurs par rapport aux données collectées. Très longtemps on a parlé du travel management, on parle désormais du traveller management : comment utiliser les données stockées pour influencer ses décisions et l’inciter à adhérer à un programme voyage défini par une entreprise en lui donnant l’impression que c’est lui qui décide.

Bertrand Flory Il y a eu très clairement une prise de conscience dans le monde du voyage car lorsqu’on installe un SBT dans une entreprise, la DSI est désormais toujours présente et mène même la barque dans les discussions.

Joëlle Copin C’est un casse-tête car on est un service public, ce qui complique les choses. On a de grandes difficultés sur ces thèmes. Toute la problématique est de faire que les interfaces voyages puissent s’accorder avec nos systèmes de gestion et de récupérer toutes les données afin de pouvoir consolider. Les deux monde, achat et

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informatique, ne sont pas faciles à faire travailler ensemble.

Benoît Martin De plus en plus de prospects nous demandent d’effacer les données de manière continue, de ne jamais stocker les données trop longtemps.

Il y a 18 mois, j’avais en face de moi le directeur sécurité de l’entreprise, il est aujourd’hui systématiquement accompagné de l’informatique, du travel manager, d’un représentant des achats et souvent de celui des RH. C’est très nouveau.

« Entre la protection des libertés individuelles et l’obligation de résultat en matière de sureté, les entreprises doivent jouer sur les deux tableaux. » Benoît Martin

Quelles garanties ?

Emmanuel Weindling Nos serveurs sont basés en Allemagne, les données sont donc centralisées là-bas et donc soumises aux lois et aux normes européennes.

En termes de sécurité, les acteurs de cartes ont été des pionniers. Deux axes de sécurité majeurs : le premier qui est lié aux établissements financiers et le deuxième est qu’on a un réseau d’acceptation propre, lié au voyage d’affaires et uniquement au voyage d’affaires.

Armande Bru-François Attention à ne pas penser que l’hébergement des données en Europe en interdit l’accès aux gouvernements. En revanche, il en interdit l’accès à d’autres sociétés privées.

« Attention à ne pas penser que l’hébergement des données en Europe en interdit l’accès aux gouvernements. En revanche, il en interdit l’accès à d’autres sociétés privées. »

Arnold Dénes Ce n’est pas le voyage qui est au centre de nos préoccupations mais les personnes et tout ce qui les entoure. Dans ce cadre-là, nous récupérons des données de voyages, pas toutes car nous les filtrons, nous ne récupérons que ce qui nous permet de localiser les voyageurs et de communiquer avec eux dans un but d’assistance. Les numéros de cartes bleue ne sont pas stockés sur nos serveurs par exemple.

Benoît Martin Entre la protection des libertés individuelles et l’obligation de résultat en matière de sureté, les entreprises doivent jouer sur les deux tableaux.

Pour notre part, nous arrivons en aval sur la chaine de traitement, après la réservation, on a donc des données qui proviennent des agences de voyages ou des GDS et on récupère celles qui nous intéressent. Avoir des données propres au voyageur est important pour nous car elles nous permettent d’entrer en contact avec lui rapidement. On garantit ensuite la confidentialité des données du fait qu’on a nos propres serveurs et qu’on ne fait pas appel à des soustraitants. Concernant la géolocalisation, on joue la transparence avec les entreprises et on préconise de communiquer systématiquement aux partenaires sociaux quand on met en place ce type de solutions. Ces dernières peuvent paraître intrusives mais sont aussi rassurantes.

Armande Bru-François Arnold Dénes La localisation n’est pas du flicage, elle ne se fait pas à l’insu du voyageur mais en collaboration avec lui et souvent à sa demande. La responsabilisation du voyageur est importante, chaque personne est responsable de sa propre sécurité.

Bertrand Flory On le voit au travers des cahiers des charges qu’on reçoit sur les appels d’offres. Avant, on avait une seule petite question anodine : « estce que vous pouvez vous intégrer à tel système d’information ? ». Maintenant, ce sont des dizaines de questions qui vont de la gestion des mots de passe à l’hébergement de votre centre de données. On y voit très clairement l’implication de la DSI. C’est un pan entier de l’appel d’offres qui est désormais dédié à ça.

Julien Chambert On introduit une couche métier dans la sécurité de la donnée. Pour brouiller les pistes quand on est sur un voyage sensible, on va faire 3 réser-

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vations différentes, et une fois l’avion parti, on annule les deux autres. On a chez nous une ou deux personnes seulement qui sont au courant de la vraie réservation.

Arnold Dénes Quel que soit les niveaux de protection, le but ultime est de donner le maximum de temps à l’information pour qu’elle perde de sa valeur. Si vous récupérez les data d’un dirigeant deux mois après l’événement, c’est trop tard pour la personne malveillante car elle ne pourra plus l’interpréter.

Que dit la loi ?

Armande Bru-François D’un point de vue juridique et de la protection des données à caractère personnel, tout ce qui se rattache au voyage est compliqué : obligation de santé et de sécurité… Cela demande beaucoup d’efforts de la part de l’entreprise pour être en conformité. La CNIL considérera que la responsabilité finale est celle de l’employeur même s’il y a de nombreux sous-traitants. Il y a donc un vrai effort d’encadrement à faire. Très vite, on va considérer que toutes les données sont utiles ou vont pouvoir servir à quelque chose : c’est la vraie difficulté dans le monde du déplacement professionnel. C’est dangereux car il y a trop de données qui sont collectées pour une finalité qui reste parfois à démontrer. L’effort doit peser sur le travel manager, c’est à lui de s’assurer de la légalité des traitements et de la collecte des données : cela passe par de la conformité juridique pure ou de la gestion de risque. Quand les collaborateurs partent à l’étranger, on est obligé d’avoir une approche risque, car on est dans une contradiction légale où d’un côté l’employeur a une obligation lourde d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés et de l’autre il a l’interdiction de traiter les données relatives à la santé ou à la localisation. La responsabilité de sécurité et de santé des travailleurs relève de la responsabilité pénale et met des millions en jeu. Quant à la protection des données à caractère personnel, elle implique une amende de 150 000 euros au maximum en cas d’infraction. La CNIL s’est pour l’instant très peu penchée sur la question des données des voyageurs.

Jean-Philippe Gaulier C’est une question de moyens, ils sont trop peu.

Mais les entreprises doivent prendre garde car un projet de règlement européen, actuellement en discussion, prévoit une amende jusqu’à 5%

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du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise en cas d’infraction. Et contrairement à une directive, un règlement est applicable directement.

« La direction juridique devient un acteur majeur dans nos projets.

Mais bien sûr, cela dépend de la taille de l’entreprise. Mais dans ce domaine également, le travel manager doit avoir un rôle d’alerte. »

Armande Bru-François Oui c’est vrai et avec ce nouveau règlement le sous-traitant aura beaucoup plus de responsabilité qu’avant, par le biais notamment d’une obligation contractuelle. Une chose est claire : moins il y aura de conformité, plus la CNIL s’en inquiètera. Pour l’instant, c’est un sujet comme un autre. La CNIL s’est emparé du sujet par le biais des transports publics de voyageurs : SNCF, métro… Elle ne s’est pas encore saisie de l’ampleur du problème. Les travel managers mettent souvent en place des projets d’automatisation sans prendre la mesure de ce que cela représente juridiquement.

Michel Dieleman

Michel Dieleman La direction juridique devient un acteur majeur dans nos projets. Mais bien sûr, cela dépend de la taille de l’entreprise. Mais dans ce domaine également, le travel manager doit avoir un rôle d’alerte.

« Sur le créneau des PME, la direction juridique n’est jamais présente.

En revanche, elle l’est toujours dans le secteur public. »

Julien Chambert Sur le créneau des PME, la direction juridique n’est jamais présente. En revanche, elle l’est toujours dans le secteur public. Et pas que pour cadrer des questions de marché mais aussi des questions de protocole, de fonctionnement.

Dans le cas des constructions d’appel d’offres, il faut donc se rapprocher de partenaires comme la TMC ou un cabinet conseils. Et faire attention de ne pas se retrouver avec un appel d’offres trop orienté sécurité et pas assez métier. L’accompagnement est donc important, il faut donc expliquer pourquoi une certification Iso des prestataire nécessaire... ●

Julien Chambert

Propos recueillis par François-Xavier Izenic

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stratégie

Voyage d’affaires

Classes affaires : le retour en grâce ?

Par Pierre Jacquemin

10 % des passagers mais un tiers du chiffre d’affaires : pour les compagnies aériennes, la classe affaires est un enjeu économique majeur. Mais où en sont les entreprises dans leurs réservations en business ?

Une question simple pour des réponses qui le sont moins…

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Commençons par le global avant d’aller dans le détail. L’air du temps, qui reste à l’affichage de frugalité, pourrait laisser croire à une désertion des classes haute contribution. Une impression qui s’évapore immédiatement à la lecture de ces deux chiffres : l’année dernière, les 1,5 million de clients business d’Air France ont permis à la compagnie d’atteindre les 78 % de remplissage pour sa classe affaires. Ce qui n’exclue nullement de vrais changements de comportements sur les cinq dernières années : « Ce qu’on constate, c’est une baisse conséquente du prix moyen du déplacement.

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En allant plus loin, on découvre que cela est essentiellement dû à un transfert de l’avion vers le train là où cela est possible et à un transfert vers une classe inférieure dans l’aérien », constate Valérie Sasset, directrice générale de l’agence BCD Travel. Les clients affaires auraient-ils tendance à glisser vers la premium ? On pourrait également le croire en écoutant ce qui se dit du côté d’Air France : « Les entreprises restent prudentes et, sur les vols de moins de quatre heures notamment, la premium semble mieux répondre à leurs attentes en terme de produit. » Mais apparemment, l’exercice a ses

stratégie

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les responsables des déplacements professionnels continuent d’apporter des réponses extrêmement diverses qui n’aident pas franchement l’analyste à construire une réponse univoque. On a pu s’en rendre compte au dernier dînerdébat sur les achats aériens organisé par l’Association Française des Travel Managers (AFTM) où les témoignages laissaient entrevoir la largeur de l’éventail, de la société de réassurance où la business est une banalité au groupe para-public où elle est plus que jamais une utopie.

Entre les deux, tous les cas de figure sont possibles. Certes, sauf exceptions, la classe affaires semble avoir disparu des politiques voyages pour les vols domestiques ou intra-régional en Europe.

Mais pas au-delà : 4 heures, 5 heures, 6 heures (le plus courant), 7 heures, 8 heures, 10 et même 12 heures (!), la durée de vol au-delà de laquelle la réser-

› Air france.

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limites : « Nous avons deux clients qui ont fait une étude en vue de faire basculer tous leurs passagers first vers la classe affaires et tous leurs passagers business vers la premium. Mais ils ont tous les deux renoncé pour des raisons de paix sociale : les gains attendus n’étaient pas à la hauteur des conflits anticipés... », constate Valérie Sasset. Du côté d’Air France, on confirme : au-delà de quatre heures de vol, les entreprises hésitent à faire basculer leurs collaborateurs habitués à la business vers la premium et gardent, quand cela est possible, une préférence pour la classe affaires où l’on ressent même « un léger frémissement des ventes » depuis quelques mois. Ce qui n’empêche nullement de rester prudent : avec son option « quick change », Air France se réserve la possibilité de réinstaller « en dix heures » des sièges éco supplémentaires en lieu et place des nouveaux sièges affaires en cas de réservations insuffisantes en business...

Voilà pour le contexte, mais revenons sur le terrain. « Et vous, où en êtes-vous avec la classe affaires ? ». à cette question générique,

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Pratiques éparses

› Air france.

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Juin 2014 - n°4 •

stratégie

Tendances embarquées Les compagnies aériennes accélèrent leur montée en gamme avec la rénovation de leurs cabines avant. Revue des tendances du moment.

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Tout sur le siège De 30 000 à 80 000 dollars : c’est ce qu’il en coûte désormais aux compagnies aériennes pour concevoir, produire et installer chacun des nouveaux sièges de leur classe affaires. à travers ce gigantesque investissement – 200 millions d’euros pour la seule rénovation de la classe affaires long-courrier d’Air France ! – , c’est autant le confort du passager que la réputation de la compagnie qui est en jeu et on comprend que celle-ci s’adjoigne dans ce long travail de rénovation les compétences – et la renommée – de grands designers internationaux : James Park Associates pour Singapore Airlines, PearsonLloyd pour Lufthansa ou encore Mark Collins pour Air France.

› Etihad Airways.

vation en classe affaires est autorisée varie grandement selon l’entreprise interrogée, l’état de ses finances et son secteur d’activité. Grossissons le trait : disons que vous aurez plus de chances de voyager allongé dans des fauteuilslits si vous travaillez dans la finance, l’assurance, le luxe, les cabinets de consulting, les NTIC et les industries gazière, pétrolière ou pharmaceutique (même si on note chez BCD Travel un net durcissement des politiques voyages dans ce secteur) que dans les institutions publiques ou l’industrie manufacturière.

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Au-delà du 180° Depuis la révolution du premier siège-lit de British Airways en 2000, tout le monde s’est incliné... à 180°.

On trouvera donc (ou on retrouvera) le siège-lit dans tous les dernières classes affaires mises en place, que ce soit chez Air France, Qatar Airways, JAL, Eva Air, Jet Airways et même dans la nouvelle classe affaires de Philippine Airlines.

Dès lors, le combat se porte au-delà d’une horizontalité qui rime désormais avec banalité. On élargit sur le côté, on allonge (1,98 à 2 mètres semble s’imposer comme une nouvelle norme) et surtout on reconfigure. Le nouveau siège d’Air France

› Singapore Airlines.

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Ce qui, on en conviendra, ne constitue pas non plus une énorme surprise...

Ce qui surprend, en revanche, c’est que la grande majorité des travel managers interrogés ne relève pas vraiment de durcissement des conditions d’accès à la business au cours des dernières années. Plutôt que de dégradation, on préfère parler de clarification : « La seule chose que nous avons durci, c’est que nous avons rajouté fin 2012 dans la politique voyages qu’un transit n’était pas une raison suffisante pour refuser le vol réservé par l’agence de voyage », témoigne la

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Configuration actuelle sur Paris – Toronto

stratégie

Confort maximal Désormais, un Paris-Tokyo aller-retour ne suffit plus à faire le tour des options disponibles pour le réglage des supports lombaires ou des appuie-têtes.

La communication des compagnies aériennes s’efforce de relayer l’extrême raffinement des éléments de confort mis à la disposition des passagers affaires. Chez Singapore Airlines, on promet « un coussin ergonomique amélioré ». Chez Etihad, on note que les sièges des « Business studios » qui seront installés sur les A-380 et les B787 seront « tapissés de cuir signés Poltrona Frau, fournisseur des intérieurs Ferrari ».

Et chez Air France, on vante les « surpiqûres sur les contours de la têtière », les « accoudoirs habillés de cuir » et l’ « oreiller XXL où le duvet se mêle à la plume ». Si avec ça vous avez du mal à vous endormir...

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ne promet pas seulement le « Full flat », mais aussi le « Full access » (accès direct à l’allée, quel que soit le siège) et la « Full privacy » (intimité garantie par les courbures du siège qui permettent de créer « une véritable bulle privée en plein ciel »). Ailleurs, chaque compagnie a sa recette magique en matière de disposition, entre le « V concept » de Lufthansa, la configuration « yin-yang » de British Airways, le « herringbone » de Virgin Atlantic...

› Air france.

directrice des achats d’un grand groupe industriel. Le raffinement des politiques voyages tend également à effacer l’aspect « couperet » de la durée de vol : « Au-delà de cinq heures, un surclassement peut être accepté mais il faut remplir au moins une de ces conditions : que les raisons du voyage le justifient, que la direction générale l’ait validé par écrit ou que le coût du surclassement n’excède pas de manière trop importante nos standards », témoigne le TM d’un groupe agro-alimentaire. « S’il y a eu durcissement, il est davantage dans le contrôle que dans les règles », confirme l’acheteuse voyages d’un grand cabinet d’audit international.

L’accès à la business devient dès lors une affaire qui se règle au cas par cas. Sur certaines lignes, cet accès est facilité par les avantages du contrat mais aussi par

le jeu de la concurrence : « Sur Paris-New York, par exemple, cette concurrence est forte et en plus, nous avons du volume, ce qui nous permet de ramener de un à deux le rapport entre le prix de l’éco et celui de la business. Comme on essaie de ne pas toucher au confort de nos voyageurs et que la business offre une meilleure flexibilité, il n’y a vraiment pas à hésiter », témoigne notre acheteuse du cabinet d’audit.

La recherche de flexibilité plaide pour la business, donc, mais la recherche de disponibilité aussi : « Il n’est pas rare que nos voyages se décident à la toute dernière minute ou en tous cas moins de 24 heures à l’avance. Avec ces délais très courts, nous sommes souvent obligés de nous rabattre sur un billet en business car la classe éco est déjà remplie », témoigne le TM d’un groupe d’assurance.

Rangement et gain d’espace

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L’un des points forts de la nouvelle classe affaires d’Air France : son joli petit coffre individuel enluminé de rouge et renfermant un casque audio réducteur de bruits ainsi qu’un miroir de courtoisie. Les autres compagnies ne sont pas en reste. Dans la nouvelle classe affaires de Singapore Airlines par exemple, on retrouvera une console sur le côté pour ranger son ordinateur ou sa tablette avec tout ce qu’il faut de connectique autour. › Air france.

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©2014 Delta Air Lines, Inc. *Disponibles sur tous les vols internationaux sauf B757-200.

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stratégie

› Delta Air Lines.

Un peu plus près des étoilés Les compagnies aériennes mettent aussi le paquet sur le catering. Lufthansa mise sur des opérations avec le cuisinier attitré de l’équipe nationale allemande, Holger Stromberg. Singapore Airlines parle de menus « spécialement créés par un panel culinaire composé de chefs de renommée mondiale » avec un « service de table contemporain signé Givenchy ».

Et chez Air France, vous croiserez dans votre assiette les créations de grands chefs étoilés tels que Régis Marcon, Michel Roth, Joël Robuchon ou encore Guy Martin. Les options se diversifient également sur les horaires de service, notamment pour les vols de nuit.

Divertissements à gogo Sur la plupart des nouvelles classes affaires, les écrans LCD s’agrandissent et prennent leurs aises au-delà des 15 pouces. Les options suivent le mouvement et il n’est plus rare désormais de voir les compagnies proposer « plus de 1 000 heures de divertissement » pour occuper vos cinq à dix heures de vol.

Payant ou gratuit, la proposition « Wi-Fi à bord » introduit encore un peu plus de complexité dans l’embarras du choix.

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Les conditions du voyage jouent également sur l’arbitrage entre les deux classes et on aura plutôt tendance à arbitrer en faveur de la business si le voyageur doit être immédiatement opérationnel après son atterrissage, pour peu qu’il s’abstienne pendant son voyage de répondre positivement aux multiples invitations de l’hôtesse au refill de sa coupe de champagne...

Au final, il n’y a pas forcément une politique voyages monolithique et gravée dans le marbre sur le sujet et il reste une véritable place pour la négociation interne, l’opportunité, la débrouille … voire le contournement de la norme.

Pour le jeu également : ici on mixe entre un aller en premium et un retour en business, là on compense un trajet en éco par un hôtel mieux placé ou plus étoilé...

Vu d’ailleurs Un détour sur Flyertalk – le grand forum anglo-saxon des voyageurs fréquents et des travel managers – permet de vérifier que les Français n’ont pas le monopole de la diversité des pratiques, pas plus qu’ils n’ont celui du contournement de la norme. Mais il permet également de constater que la tortuosité des règles du jeu a pris une longueur d’avance outre-Atlantique et outre-

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Manche. Exemple : l’extrait de cette politique voyages d’une entreprise américaine qui précise que l’employé ne peut réserver en business que si l’un des segments de son voyage excède les huit heures et qu’il a déjà réalisé dans l’année calendaire deux voyages où l’un des segments excédaient la même durée. Autre constat : la passion égalitaire est manifestement beaucoup moins forte dans les pays anglo-saxons et les séparations semblent beaucoup plus strictes et codifiées entre le menu fretin et l’élite, scindée en classes réellement étanches : les droits des « Executives teams » ne sont pas les mêmes que ceux des « Global Leadership teams », qui diffèrent tout autant de ceux des « Extended Leadership teams », etc.

Sur Flyertalk, on expose également avec davantage de franchise les limites de la recherche d’économies avec ce rappel aux réalités : l’accès à la business n’est pas qu’une question de confort ou de statut mais d’abord une question de productivité. « C’est simple : un employé jet-laggé et harassé par son voyage ne sera pas efficace dans le travail pour lequel je l’envoie à l’étranger », résume un travel manager britannique. Il en va des cadres sont comme des citrons : faîtes-les mal voyager, ils n’auront pas le même jus à l’arrivée. ●

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marché

MICE

Croisières :

la concurrence s’aiguise Par Jean-François Bélanger

Nous avons demandé aux représentants de cinq acteurs majeurs du marché comment leurs compagnies se positionnent sur le secteur MICE. Explications avec Béatrice Frantz-Clavier, responsable commerciale Star Clippers France, Patrick Pourbaix, directeur général adjoint Costa Croisières France, Véronique Bertrand, directeur Club Med Business France, Antoine Lacarrière, directeur général de Croisières de France, Elizabeth Breton-Bernard, MICE business director de la Compagnie du Ponant.

Pensez-vous que le secteur MICE représente un vecteur de croissance pour votre activité ?

Béatrice frantz-CLAVIER

Véronique Bertrand

Elizabeth Breton

Patrick POURBAIX

Antoine lacarrière

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Béatrice Frantz-Clavier : Nous sommes sur des produits de niche et le secteur MICE est l’un d’entre eux. Il nous convient bien car nous savons personnaliser au maximum nos prestations et effectuer des croisières à la carte. Ce secteur figure parmi nos priorités même si son activité est très aléatoire d’une année sur l’autre.

Patrick Pourbaix : Nous sommes convaincus que le secteur MICE sera l’un des segments majeurs des prochaines années. Nous avons donc intégré à notre programmation annuelle une série de près de 40 mini croisières proposées au départ de Marseille et de Nice/Savone. Cette offre est, à ce jour, inédite sur notre périmètre produit.

Véronique Bertrand : Notre voilier, le Club Med 2, est un produit atypique qui répond parfaitement aux attentes des

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comités de direction, idéal aussi pour célébrer l’anniversaire d’une entreprise grâce à la qualité de service et des prestations à bord. Il est également très valorisant dans le cadre d’un voyage incentive.

Antoine Lacarrière : Il s’agit d’un marché plutôt à haute contribution qui s’inscrit dans la stratégie de développement de notre compagnie. Élizabeth Breton-Bernard : Le MICE fait partie intégrante de notre business mix ! Nous offrons des atouts indéniables pour l’organisation d’événements d’entreprise : de l’incentive au petit groupe VIP ou comités de direction, en passant par le séminaire ou la grande convention. Ceci en fonction de la taille de nos navires : le Ponant (32 cabines), le Boréal, l’Austral et le Soléal (132 cabines), avec théâtre pour des conférences jusqu’à 260 personnes.

Et puis nous sommes le seul armateur français !

marché

© Michel Verdure

Véronique Bertrand : L’activité monde Club Med Business représente 10 % du volume d’affaires du Club Méditerranée, les trois quarts étant réalisés par Club Med Business France. Cela représente 900 opérations par an, soit 160 000 personnes, organisées par l’équipe de 34 personnes de Club Med Business. Les opérations à bord du Club Med 2 ont représenté 10 % de notre business volume en 2013.

› L’Horizon de Croisières de France.

Béatrice Frantz-Clavier : Selon les années, il peut représenter entre 25 % et 50 % de notre chiffre d’affaires. Car nous opérons sur la Méditerranée, les Caraïbes et les prix ne sont pas les mêmes selon ces destinations. En fait, nous n’avons pas de force de vente dédiée, car nous intermédions la totalité de nos ventes avec des agences incentive ou événementielles, qui ajoutent leur touche personnelle à nos croisières.

Patrick Pourbaix : 35 % du chiffre d’affaires est réalisé en ventes groupes et, selon les années, entre 15 % à 20 % pour le MICE. Pour les entreprises, la croisière reste une forme de rêve accessible.

Tout est à proximité : logement, restauration, réunions… Pas de transferts ni de déperdition du message. Sans parler bien sûr de toutes les découvertes possibles durant les escales avec des visites elles aussi personnalisables.

Antoine Lacarrière : Nous considérons que les ventes groupes représentent entre 30 et 40 % du total, dont un tiers pour le MICE. Cette activité est gérée par notre service groupes comptant huit personnes, dont deux lui sont dédiées, à même de concocter des croisières personnalisées.

« Pour les entreprises, la croisière reste une forme de rêve accessible. Tout est à proximité : logement, restauration, réunions…

Pas de transferts ni de déperdition du message. » Patrick Pourbaix

« Le MICE fait partie intégrante de notre business mix ! Nous offrons des atouts indéniables pour l’organisation d’événements d’entreprise. »

Quels sont les secteurs économiques les plus dynamiques, et les destinations les plus demandées ?

Béatrice Frantz-Clavier : Aujourd’hui, nous travaillons beaucoup avec le secteur de l’automobile, concessionnaires et sous-traitants, également avec le BTP, des assureurs, la grande distribution…

Patrick Pourbaix : Globalement les secteurs du bâtiment, de l’automobile et de l’assurance semblent les plus por-

Élizabeth Breton-Bernard

« 2014 ne sera pas notre meilleure année sur le MICE, mais nous avons de nombreuses demandes pour 2015. Grâce à nos trois voiliers, nous souhaitons conforter nos positions sur ce marché. » Béatrice Frantz-Clavier

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Quel est le poids du secteur MICE pour votre compagnie ?

Élisabeth Breton Bernard : Nous avons mis en place une stratégie de développement avec la création d’un pôle commercial dédié, une brochure MICE en français et en anglais, une newsletter et l’ouverture de nouveaux bureaux dans le monde, en Asie et en Australie.

Actuellement, le MICE contribue pour 7 % à notre activité et nous souhaitons doubler cette part pour atteindre les 15 % d’ici 2016.

› Le Star Clippers I.

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marché

Antoine Lacarrière : Parfois ce sont les entreprises du BTP et parfois les laboratoires pharmaceutiques. Mais j’ai l’impression que c’est surtout le secteur industriel qui est le plus porteur. Les croisières demandées sont celles qui sont les plus courtes, autour de trois nuits, donc en Méditerranée principalement. Mais il nous est arrivé de réaliser de beaux programmes, associant les conjoints, sur une semaine aux Caraïbes.

Véronique Bertrand : Les mini croisières en Méditerranée et en Europe du Nord représentent 96 % de l’activité, car leur durée correspond aux formats des événements professionnels organisés, de deux jours en moyenne. Elles sont accessibles en termes de transport,

Faits et chiffres

A

vec 520 000 croisiéristes en 2013, le marché français de la croisière progresse de 9 % versus l’exercice précédent.

Un effet de rattrapage par rapport au Royaume-Uni qui domine le secteur avec 1 726 000 croisiéristes. Mais aussi une évolution à comparer avec celle de l’Allemagne (+ 7,7 % et 1,6 million de croisiéristes), l’Italie, qui a de nouveau le vent en poupe avec 869 000 clients (+ 4 %), ou encore l’Espagne qui paie un lourd tribu à sa situation économique, avec cependant 600 000 croisiéristes, mais une chute de 16 %.

Les destinations des croisiéristes français : Méditerranée/mer Noire (68 %), Caraïbes/Bermudes (12 %), Europe du Nord/Europe occidentale (10 %), charters/incentives (3 %), transatlantiques (2 %), océan Indien (1 %), ExtrêmeOrient/Australie (1 %).

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teurs pour les grandes opérations. Mais il faut toujours garder en tête que ces grands événements ne peuvent être attendus sur des cycles annuels. Nous notons en revanche un véritable intérêt de la part de groupes MICE réunissant 100 personnes ou moins et sur des segments très diversifiés.

› Le restaurant Fiorentino du Costa Diadema.

« Les mini croisières en Méditerranée et en Europe du Nord représentent 96 % de l’activité. » Véronique Bertrand avec possibilité de plusieurs ports d’embarquement : Nice, Cannes, Lisbonne, Dublin, Bergen, Helsinki... Élizabeth Breton-Bernard : L’année 2014 s’annonce plus dynamique, avec plus de demandes. Pas de secteur en particulier, même si celui de la finance se porte toujours bien. Par exemple, nous avons réalisé l’an dernier une première croisière avec la radio BFM, qui est reconduite en 2014.

Quels sont vos objectifs et quels moyens allez-vous engager pour les atteindre ?

Béatrice Frantz-Clavier : 2014 ne sera pas notre meilleure année sur le MICE, mais nous avons de nombreuses demandes pour 2015. Grâce à nos trois voiliers, nous souhaitons conforter nos positions sur ce marché. En particulier en jouant la carte de la proximité que nous permet notre portefeuille de près de 500 agences.

« Nous tablons sur un trafic de 100 000 passagers pour cette année et de 120 000 l’année prochaine. » Antoine Lacarrière

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Patrick Pourbaix : Avec une flotte de 14 navires, notre compagnie s’est engagée, en France, à doubler le nombre de ses hôtes d’ici 2017. Pour les opérations MICE, notre objectif est de consolider les résultats déjà acquis et de suivre la progression que nous prévoyons pour notre clientèle française en général.

Antoine Lacarrière : Nous tablons sur un trafic de 100 000 passagers pour cette année et de 120 000 l’année prochaine, grâce aux deux nouveaux navires que nous aurons à ce moment. Sur cette croissance, le MICE en profitera dans la même proportion et devrait se maintenir autour de son poids actuel.

Véronique Bertrand : Faire connaître davantage le Club Med 2 qui répond aux besoins des entreprises grâce à un programme diversifié : séances de travail, détente et culture. Pour cela nous faisons découvrir ce bateau auprès des prospects et clients : la preuve par le produit !

Elizabeth Bernard-Breton : Nous annonçons un nouveau yacht de 122 cabines et suites pour avril 2015, le Lyrial. Il effectuera ses premières croisières en Méditerranée avant de partir sur l’Amérique du Sud, puis en Antarctique. Nous allons répondre au plus près à la demande des entreprises en proposant des croisières de moins de 7 nuits, en Méditerranée au départ de Venise avec le Lyrial, en Europe du Nord avec le Soléal ou en Méditerranée, encore, au départ de Malte avec le Ponant. Toujours avec le Ponant, en Asie au départ de Singapour, et enfin dans les Caraïbes depuis Fort-de-France. ●

Tunis Par Vincent de Monicault

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

Mer Méditérranée

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Tunisie

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Égypte

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raisons d’y organiser votre événement

● La capitale tunisienne dispose d’une excellente desserte au départ de France (Paris et province), surtout avec Tunisair et Air France. L’aéroport Tunis-Carthage se trouve à 15 minutes de Tunis et de Gammarth, La Marsa et Sidi Bou Saïd.

REPÉRAGE

Lybie

Mauritanie

LYBIE

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● L’offre MICE est concentrée pour l’essentiel dans une même zone, la banlieue nord de Tunis. On y trouve à proximité les plages de Gammarth, l’énergie de la ville de La Marsa, le charme du village de Sidi Bou Saïd, la riche histoire de Carthage... ● Le bon rapport qualité-prix de la destination Tunisie se combine avec une offre d’hébergement de grande qualité (Moevenpick, The Residence). Et la capacité va encore s’étoffer avec en projet un Four Seasons, un Six Senses Hotels Resorts & Spa et un Seabel Hotels à Gammarth, un Ritz Carlton (ex-Amil-

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car) sur les hauteurs de Sidi Bou Saïd, ou encore un grand complexe construit par le groupe libyen Lafico sur l’emplacement de l’hôtel du Lac à Tunis. ● L’expérience des professionnels du tourisme tunisien est un atout précieux, d’autant qu’ils connaissent tous très bien le marché français et ses caractéristiques. ● Le climat privilégié permet d’organiser sans risques des événements de mi-avril à fin juin et de fin août à fin octobre... avec une météo parfois encore très favorable en novembre, même si le sud prend alors naturellement le relais.

LA TUNISIE

en live

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

de tendanceNOMAD

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Le Top

› De La Marsa à Gammarth, la côte est ponctuée de quartiers résidentiels chics.

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Tunis, le centre historique

La Marsa et Gammarth, sur la côte de Carthage

À 18 km au nord de Tunis, entre la colline de Sidi Bou Saïd et la falaise de Cap Gammarth se niche La Marsa. Cette ville à taille humaine possède à la fois un cœur urbain animé, une corniche bordée de cafés et une agréable plage (Marsa Plage).

De La Marsa à Gammarth, la côte est ponctuée de quartiers résidentiels chics. La zone voisine de Gammarth est le cœur du tourisme balnéaire tunisois. Les grands hôtels haut de gamme – ceux proposés pour les organisateurs d’événements à Tunis – s’égrènent le long de jolies bandes de sable blond bordant la baie de Gammarth.

T

unis est une vaste métropole bruyante et animée. De l’avenue Bourguiba, les Champs-Élysées de la capitale tunisienne, il faut passer par le marché central avant de rejoindre la Bab-el-Bahar (ex Porte de France), l’entrée principale de la médina. Au cœur du souk se dresse le minaret carré de la mosquée ez-Zitouna. On y trouve aux alentours des lieux parfaitement adaptés pour le MICE. Parmi ceux-ci, un must, le Dar El Jled. Ce restaurant sert une grande cuisine dans ses salles de toutes tailles décorées avec élégance (jusqu’à 140 personnes). Son propriétaire gère deux autres belles adresses : le Fondouk el Attarine, caravansérail entièrement rénové, désormais restaurant de 200 couverts spécialisé dans la cuisine tunisienne (ouvert le midi, il peut être privatisé tous les soirs) ; le Diwan, une magnifique maison située juste en face du Dar El Jled, dont le patio et les salons accueillent banquets (20 à 90 personnes) et cocktails (jusqu’à 130 personnes). D’autre part, le musée national du Bardo est le lieu incontournable de Tunis, avec sa collection de mosaïques romaines la plus importante au monde. L’ancien palais beylical a rouvert en juillet dernier après deux ans de travaux (il a triplé sa surface). Sa nouvelle salle de conférence peut accueillir 180 personnes. Un regret tout de même à Tunis : les travaux de la Cité de la Culture – en partie construite – sont au point mort depuis la révolution tunisienne. Dommage, d’autant qu’on trouve dans le projet un centre de conférence de 1 500 places.

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Carthage ville antique

› Phéniciens, Carthaginois, Romains... tous ont marqué la ville antique de leurs empreintes.

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Carthage est située à deux pas de La Marsa. Phéniciens, Carthaginois, Romains... tous ont marqué la ville antique de leurs empreintes. Un effort d’imagination fait revivre les ruines disséminées de l’ancienne cité punique, longtemps la puissance dominante de la Méditerranée. Le site peut être privatisé, tout comme sa voisine, l’Acropolium, l’ancienne cathédrale Saint-Louis de style byzantino-mauresque (max 400 personnes). De l’autre côté de l’entrée des ruines se trouve la Villa Didon, hôtel très contemporain avec ses dix suites (dont la plus grande fait 110 m²), sa salle de réunion (jusqu’à 25 personnes) et son « Velounge » (jusqu’à 180 personnes).

› Le musée national du Bardo, avec sa collection de mosaïques romaines, la plus importante au monde.

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Matin : Plage à Djerba Après-midi : Visite des ksour de Tataouine

c’est être libre de tout vivre

www.bonjour-tunisie.com

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

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Sidi Bou Saïd surplombe Carthage. Perché sur les flancs d’une colline, ce petit village est célèbre pour ses maisons blanches aux portes et moucharabiehs bleu clair. Le charme opère toujours dans ses venelles étroites. Au café des Nattes, une institution, entre fumeurs de chicha et joueurs de dominos, on cède sans peine à la tradition du thé à la menthe. À deux pas de là se trouve un hôtel de charme inauguré cet hiver, la Villa Bleue (13 chambres et suites), doté d’une belle terrasselounge privatisable pour une soirée (50 à 60 personnes).

En contrebas du village, le palais du baron d’Erlanger, Centre des Musiques et Arabes et Méditerranéennes peut accueillir 150 personnes.

› Sidi Bou Saïd : perché sur les flancs d’une colline, ce petit village est célèbre pour ses maisons blanches.

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3 questions à...

Walid MEHIRI Responsable de la cellule MICE à la FTAV*

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À trois quarts d’heure de route de Tunis se trouve des criques du bout du monde, au Cap Bon. Les réceptifs MICE y proposent des soirées sous tentes éco-lodge haut de gamme.

Des 4x4 attendent les participants (aux hôtels ou à l’arrivée à l’aéroport) pour un rallye avec roadbook en chemin. Après une nuit sur place, le retour est prévu en hors-bord et catamaran directement jusqu’au port de Sidi Bou Saïd et aux hôtels de la côte de Gammarth. Dépaysement garanti ! ●

hôtels de standard international, d’excellents restaurants, de nombreux lounges.

J’ajouterais parmi ses atouts la desserte aérienne et le rapport qualité-prix.

Quid de l’image de la destination ?

La cellule MICE de la FTAV a été créée en 2011, à un moment où nous subissions un arrêt presque total de la demande. Il a fallu maintenir notre présence sur les workshops et salons, participer à des tables rondes.

Nous devions continuer à envoyer des signes positifs.

Il était nécessaire dans le même temps de modifier notre image. Notre communication associait Tunis à un pittoresque village blanc et bleu. Nous l’avons remplacé par une vision à la fois moderne et authentique. ●

© Francois Pilon

La région de Tunis, sur le marché français, doit être considérée comme la destination leader du MICE en Tunisie. De nombreux décideurs et cadres viennent en repérage ou pour finaliser le choix d’une destination pour une opération. La plupart ne connaissent pas l’offre MICE de Tunis, et repartent souvent impressionnés. Les opportunités y sont multiples, l’offre est à même de créer de l’émotion, avec des

Le Cap Bon, au bout du monde

© Terre d’ailleurs

Quelle est la place pour Tunis ?

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© Alain Leprince

Comment se porte le MICE en Tunisie aujourd’hui ?

Nous constatons cette année une forte reprise des demandes, y compris de la France, notre marché-phare.

Si nous sommes encore loin des périodes fastes, nous nous félicitons des progrès réalisés au regard des précédentes années de vaches maigres.

Le redémarrage est toutefois plus vigoureux dans le nord, à Tunis et Hammamet.

Sidi Bou Saïd, toujours mythique

* Fédération des agences de voyages tunisiennes

› Les réceptifs MICE y proposent des soirées sous tentes éco-lodge haut de gamme.

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

3 HÔTELS choisis pour vous © DR

© © Alain DR Leprince

extérieure flanquée d’un grand restaurant avec terrasse (privatisable pour 120 personnes), plage privée...

› MOEVENPICK

GAMMARTH TUNIS ✶✶✶✶✶

Le Moevenpick Hotel Gammarth Tunis est situé sur la baie de Gammarth, à l’extrémité de la belle plage de La Marsa. C’est un superbe hôtel de style contemporain.

● Pour qui ? L’établissement séduit les voyageurs individuels exigeants et les organisateurs de séminaires haut de gamme. ● Les + de l’établissement : trois restaurants, business center, spa de 1 700 m ² avec piscine couverte, piscine

● à savoir : 117 chambres et suites de grand confort, dans le même style contemporain que l’hôtel. ● Pratique : la principale salle de réception (polyvalente) peut accueillir jusqu’à 250 personnes ; les trois salles de réunion de l’hôtel ont chacune une capacité de 30 personnes. www.moevenpick-hotels.com/ tunis-gammarth

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● à savoir : 161 chambres et 9 suites, dont une majorité avec vue sur la mer et balcons privés.

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● Les + de l’établissement : quatre restaurants, un vaste centre de thalasso de 4 000 m², un golf 18 trous, 45 000 m ² de jardins...

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The Residence Tunis, inauguré en 1996 à Gammarth, est un palace de style arabo-andalous, adhérent Leading Hotels of the World. Il est situé à 25 minutes de l’aéroport.

© Jaideep Oberoi

› THE RESIDENCE TUNIS

Pour qui ? Les groupes en quête d’un hôtel où l’on peut combiner travail et loisir dans des conditions optimales.

› DAR EL MARSA ✶✶✶✶✶

Le Dar El Marsa est un magnifique hôtel design inauguré début 2014. Sa petite capacité est largement compensée par ses beaux espaces de séminaires.

● Pour qui ? Les voyageurs d’affaires représentent déjà près de la moitié de la clientèle de l’hôtel. ● Les + de l’établissement : piscine sur le toit, spa et hammam, salle de restaurant agréablement aménagée.

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● Pratique : la salle Chich Khan accueille jusqu’à 350 personnes en réunion et 250 pour un dîner de gala. Le salon Regence reçoit 100 convives pour un repas. À signaler aussi les trois boardroom (de 10 à 30 personnes). En saison, jardins et terrasses peuvent être aménagés pour une réception. Le Golf Club dispose pour sa part d’une salle de réunion, et d’une grande tente sur la terrasse. www.theresidence.com

● à savoir : 29 chambres de 40 m² décorées dans un style contemporain avec terrasse offrant la vue sur le front de mer, ainsi qu’une suite de 75 m² avec deux terrasses. ● Pratique : ses trois salles de réunion peuvent accueillir de 15 à 110 personnes ; le restaurant se trouve dans une salle adjacente aux salles de séminaires et permet de réunir 130 personnes d’un seul tenant ; la terrasse 360° sur le toit avec vue panoramique est un lieu parfaitement adapté pour un cocktail. www.darelmarsa.com

Juin 2014 - n°4 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

3 questions à...

Le debrief de l’agence

« Pour le MICE en Tunisie, Tunis et ses environs récupèrent une belle part du gâteau, en raison surtout de sa bonne desserte aérienne.

On y organise à la fois des séminaires et des incentives purs et durs. La durée du séjour va de 24 heures à 4 jours-3 nuits, cette dernière option étant la plus courante. Pour le haut de gamme, on vise plutôt les hôtels Mövenpick et The Residence, et pour les grosses capacités les Ramada Plaza et El Mouradi, voire Regency et Golden Tulip. On trouve aussi des établissements de charme de capacité limitée tels la Villa Bleue, le Dar El Marsa et le Dar Saïd.

Mais on a peu de demande pour des petits groupes sur Tunis ; nous répondons plutôt à des appels d’offres pour des groupes de 60 à

Slaheddine BLIDI DG France de Tunisair

Quid du trafic sur Tunis au départ de France ?

Tunisair assure 84 vols par semaine au départ de la France vers la capitale tunisienne, soit cinq vols par jour au départ de Paris, trois par semaine au départ de Nantes (trois de moins que l’été dernier), Strasbourg et Bordeaux, deux vols par jour au départ de Marseille, dix par semaine au départ de Lyon, neuf par semaine au départ de Nice et un par jour au départ de Toulouse.

500 personnes. J’ajouterais que nous commercialisons des produits et des activités plutôt que des destinations.

Parmi nos suggestions : des dîners sur les toits de la médina de Tunis, des soirées dans l’ancienne cathédrale de Carthage, la privatisation de belles maisons à Sidi Bou Saïd, l’organisation de rallyes avec nuit sous des tentes dans une crique du Cap Bon... » ●

Tunisair profite-t-elle de la reprise du tourisme tunisien ?

Le tourisme tunisien reprend des couleurs. Et nous en profitons, notamment sur le marché français.

Tunisair bénéficie aussi d’une meilleure gestion de sa flotte, d’un ajustement

© DR

Directeur associé Terre d’Ailleurs

© DR

Sami MATHLOUTHI

de sa capacité. Notre taux de remplissage est en nette hausse. Après trois années difficiles, la compagnie aérienne table aujourd’hui sur une croissance de 5 % pour 2014.

Où en est votre restructuration ?

Et l’accord d’open-sky entre l’Europe et la Tunisie ?

La compagnie aérienne prévoit le départ en retraite anticipé de 1 700 salariés.

Quant à l’ouverture du ciel, elle est désormais programmée pour 2017... ●

Les conseils de TENDANCENOMAD

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Privilégiez les saisons intermédiaires (printemps ou automne) pour organiser votre événement.

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Des excursions permettent de découvrir l’aqueduc romain de Zaghouan au nord-est de Tunis, l’amphithéadtre romain (le mieux conservé d’Afrique) d’El Jem à 170 km au sud de la capitale tunisienne, Dougga et ses belles ruines romaines à 100 km à l’ouest de Tunis.



Tunis compte de nombreux lieux branchés pour se restaurer ou boire un verre. On peut citer le très tendance Rest’O de l’hôtel design La Villa Didon et sa vue sur la baie de Carthage, le très contemporain restaurant La Closerie à la Soukra où il faut voir et être vu, voir la terrasse panoramique avec piscine du récent Novotel Tunis.

Veillez si possible à ne pas visiter Sidi Bou Saïd à l’heure où débarquent les centaines de croisiéristes en provenance du port de la Goulette, l’expérience peut être démoralisante.

Renseignez-vous sur les dates du ramadan (en juin en 2015), période pendant laquelle nombre d’hôtels et restaurants ne servent pas d’alcool.

• Juin 2014 - n°4

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Juin 2014

N° 4 • Juin • 2014 - 8 €

#4

NANTES bouscule les codes de l’événementiel LES RENCONTRES Voyage d’affaires : quelle protection pour les données voyages ?

ENTRETIEN Yves Galimidi, membre du board of directors chez ACTE

MARCHÉ Croisières : la concurrence s’aiguise

DESTINATIONS Tunis Mexique Nantes

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ACTIVITÉ : ❒ Agence événementielle

❒ Responsable incentive

❒ Prestataire ❒ Lieu/destination ❒ Travel Manager ❒ Autre, précisez : ................................................................................

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TendanceNomad 2014/06

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Tunisie

© Alain Leprince

© DR

© Alain Leprince

3 RESTAURANTS CHOISIS pour vous

› DAR ZARROUK

› EL FIRMA

› LE GRAND BLEU

Le Dar Zarrouk, à Sidi Bou Saïd, est une maison de famille devenue restaurant en 1936. Il est géré par le même propriétaire que le Dar Saïd, bel hôtel de charme voisin.

El Firma est une grande ferme familiale datant des années 30, située du côté de La Soukra, non loin de La Marsa et Gammarth. Elle est appréciée pour sa cuisine et aussi pour son décor agréable.

Le restaurant Le Grand Bleu se trouve sur les hauteurs de Gammarth. Racheté par le groupe Ismail en 2007, le restaurant a triplé sa capacité après des travaux de rénovation et d’extension.

● Pour qui ? Les groupes souhaitant organiser des déjeuners, dîners et cocktails dans le Montmartre tunisois.

● Pour qui ? Les groupes MICE de 30 à 500 personnes.

● Pour qui ? Le Grand Bleu est l’une des principales adresses de la région pour l’accueil des groupes.

● Les + de l’établissement : la vue imprenable sur la baie de Tunis et sa localisation au cœur du village. ● à savoir : une gastronomie de qualité, méditerranéenne et tunisienne ● Pratique : une vaste salle pour l’hiver, une grande terrasse pour les beaux jours, un large patio pour des cocktails.

● Les + de l’établissement : le charme du salon lounge (120 m², privatisable) aménagé dans une bâtisse en pierre et poutres apparentes ● à savoir : une cuisine classique modernisée, internationale avec une forte influence française.

● Les + de l’établissement : la vue superbe sur la Méditerranée, la décoration très réussie, l’Espace Blue Lagoon (piano bar, salon Flora et café maure Zmen). ● à savoir : cuisine tunisienne et internationale surtout à base de poissons et fruits de mer.

● Pratique : El Firma compte trois espaces distincts, permettant d’être couverts ou non selon la période.

● Pratique : grande salle, vaste terrasse et salles privées.

● Capacité : jusqu’à 130 couverts en salle comme en terrasse et un salon particulier pour séminaires et réunions de travail (24 personnes en U et 60 en style cinéma).

● Capacité : la salle polyvalente (restauration ou séminaire) peut accueillir de 30 à 200 personnes, la terrasse jusqu’à 500 personnes.

● Capacité : la salle intérieure peut accueillir 300 personnes, la terrasse 400 personnes, les cinq salles privées de 20 à 100 couverts.

www.darzarrouk.com

www.elfirma.com

www.darismailhotels.com

INFOS PRATIQUES FormalitÉs : passeport en cours de validité.

et également en automne.

Comment s’y rendre ?

Tunisair dessert Tunis depuis Orly (cinq fois par jour), Lyon (dix vols par semaine), Bordeaux, Nice, Marseille, Strasbourg et Monnaie : dinar tunisien.

Nantes. Syphax opère un vol par jour entre Paris (CDG) et Tunis, de même que Transavia (Orly) et Nouvelair (CDG).

Indicatif tÉlÉphonique : 0 216.

Air France relie toute l’année RoissyQuand y aller ? Plutôt au printemps CDG à Tunis quatre fois par jour.

DÉcalage horaire : - 1h en été, aucun en hiver.

• Juin 2014 - n°4

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OÙ se renseigner ? www.bonjour-tunisie.com Les rÉceptifs : Atlantis Voyages, Cap Affaires, Creative Tunisia, Croisière Jaune, Didon Events, Inventive Tunisia DMC, Iris Events, Liberta Events, Mice Travel, Travel Trends Tunisia, Tunisie Voyages, Terre d’Ailleurs...

Liste non exhaustive.

PUBLI-REDACTIONNEL

LA Tunisie

le sur-mesure pour le mICe. Nous sommes partenaires des agences événementielles, notre relation est «gagnant-ganant» Entretien avec César Saint Ouen.

L

’objectif permanent de Croisière jaune est d’offrir un maximum de services à ses agences pour, qu’ensemble, les projets aboutissent. Cette relation gagnantgagnant est un partenariat qui montre la Tunisie sous un nouveau jour.

César Saint Ouen, aujourd’hui quel est votre objectif prioritaire ?

Depuis toujours l’objectif numéro 1 est de remporter l’appel d’offre !

64% des opérations Croisière jaune ont fait l’objet d’une création de produit exclusif.

Réunir créativité et production maîtrisée sont autant d’éléments qui optimisent les concrétisations d’appels d’offres.

réalisation de l’opération sur le terrain assurant la continuité nécessaire.

Vous mettez tout en œuvre pour convaincre les agences que la Tunisie est aussi une destination événementielle ?

Certes, nous présentons «une Tunisie Autrement et Authentique». Pour ce faire, nous montons des partenariats avec des personnalités renommées (astronome, œnologue…) et développons des concepts exclusifs qui permettent de sortir du simple cadre de la destination.

Créativité dans les produits et recherche de solutions aériennes et terrestres, réactivité, fiabilité des réponses, capacité de négociation tarifaire et possibilité d’être un support commercial en rendez vous de présentation sont autant d’éléments qui vont concourir à optimiser le taux de concrétisation.

L’objectif des équipes de Croisière jaune au quotidien est d’apporter à chaque brief une réponse personnalisée et adaptée au plus proche des demandes des clients.

Quels sont les moyens mis en œuvre ?

Toute l’organisation de Croisière jaune repose sur des services spécifiques auprès des agences avec qui nous travaillons. Ne traitant jamais en direct avec l’annonceur nous nous battons aux côtés des agences pour qu’ensemble nous puissions séduire et convaincre !

Là encore l’objectif est de gagner en efficacité pour les équipes : une proximité géographique permettant une information sur nos produits, une cotation poste par poste avec un lien extranet proposant le détail du programme ainsi qu’un accès à 4000 photos et films, un programme technique très détaillé et une organisation opérationnelle très précise sont là pour faciliter le travail des Chargés de Projets de nos agences partenaires.

Pour fiabiliser ce relationnel avec l’agence, qu’offrez vous de différent ?

Chez Croisière jaune, c’est un ensemble de services au choix ; nous réalisons et fabriquons l’ensemble de nos produits : une licence d’agent de voyages et une garantie APS. Une production maitrisée qui garantit la bonne exécution de la prestation vendue. Une Chargée de Projets dédiée de la cotation jusqu’à la

Cette démarche ne s’arrête pas aux produits proposés mais s’inscrit dans les valeurs de Croisière jaune : une organisation à la fois rigoureuse et maîtrisée dans le cadre d’une relation souple et privilégiée.

Nos équipes sont rodées à gérer les solutions sur le terrain. Mais la vraie motivation, au delà de la beauté des paysages que nous offre cette destination, ce sont surtout les aventures humaines intenses, à chaque fois renouvelées.

© Karinne Delorme

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Mexique

Mexique Par Karinne Delorme

• Juin 2014 - n°4

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Mexique • 50 personnes

❘ REPéRAGE

Océan Arctique états-unis

Golfe du mexique MEXIQUE

Océan Pacifique

Océan pacifique

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raisons d’y organiser votre événement

● Chihuahua, El Chepe, Guadalajara, Tequila, Puerto Vallarta : moins connus que Yucatan ou Mexico, ces noms ouvrent sur des destinations originales et authentiques propices à une large palette d’activités MICE.

© DR

● El Chepe, le train qui relie Chihuahua à l’océan Pacifique en traversant des canyons d’une fulgurante beauté, assure à vos clients l’opportunité de vivre une expérience inoubliable au cœur de la terre des indigènes Tarahumaras. © Elenathewise

REPÉRAGE 50

personnes

Océan Atlantique

● Sans afféterie, les hôtels jalonnant le trajet du Chepe proposent néanmoins des prestations de qualité.

Parmi les hôtels visités citons : la Villa Mexicana et le Best Western à Creel, le Divisadero Barrancas, le Mirador et le Mansion Tarahumara à Divisadero, l’hôtel Mision à Cerocahui ou encore le Santa Anita à Los Mochis.

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● Le Jalisco permet d’allier plaisir et travail. Festive à travers son folklore – mariachis, tequila, charrerias (rodéo à cheval) – prétexte à des incentives passionnants, la région se fait studieuse grâce à des centres de convention performants à Guadalajara, la deuxième ville du Mexique, ou flambant neuf à Puerto Vallarta. ● L’euro fort rend l’offre particulièrement attractive, en dehors de l’aérien qui reste onéreux. Une belle occasion pour faire découvrir à vos clients, surtout dans le Jalisco, une gastronomie classée au patrimoine mondial par l’Unesco.

MEXIQUE

en live

Juin 2014 - n°4 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Mexique

Le Top

5 © DR

de tendanceNOMAD

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› Une traversée du canyon longue de 3 000 m.

El Chepe, toute la magie d’un train

distingue d’improbables grottes creusées à flanc de falaise en apprenant qu’aux temps anciens, les indigènes raramuris venaient y attendre le repos éternel. En parfaits connaisseurs de ces terres grandioses, les Raramuris assurent des randonnées et balades guidées à vélo, des activités qui peuvent se prolonger par des démonstrations de danses traditionnelles, de courses à pied, de cours de cuisine… Les amateurs de frissons peuvent quant à eux affronter les sept relais d’une tyrolienne au-dessus du précipice ou défier des ponts suspendus et autres échelles dévalant d’abruptes parois.

U

ne expérience ! Ce mot définit à lui seul El Chepe, le train qui relie Chihuahua, la ville de Pancho Villa, à Los Mochis sur les rives de l’océan Pacifique. Entre ces deux points que séparent 653 km, le vaillant quinquagénaire se joue de 86 tunnels et 37 ponts pour conquérir la succession de six canyons formant la grandiose Barranca del Cobre.

Ce cheval de fer joue au funambule au cœur des terres Tarahumaras, des indigènes également appelés Raramuris, « ceux qui ont les pieds légers », en référence à leurs remarquables qualités de coureurs. On s’ébahit devant ce canyon du Cuivre dont les gorges sont quatre fois plus vastes et plus profondes que celui du Colorado. Et si Divisadero offre des points de vue inouïs du haut de ses 2 400 m, le trajet est aussi émaillé de villages coloniaux comme Creel et Cerocahui, sans oublier El Fuerte où s’écrivit la légende de Zorro.

3

Guadalajara, une ville aux multiples contrastes

© Karinne Delorme

Voici une cité dynamique, capitale du Jalisco et deuxième ville du pays qui, sous ses atours modernes, abrite de nombreux joyaux architecturaux coloniaux. Après la cathédrale, la balade conduit à l’Hospice Cabana (Unesco). Une agence organise des visites privées. Couvrant murs et plafonds, des fresques de Clemente Orozco laissent sans voix. L’idéal ?

Conclure par un déjeuner ou un cocktail dans l’une des somptueuses salles privatisables. Puis direction Tonala, réputée pour sa production de céramiques, ou Tlaquepaque, village colonial dédié à l’artisanat. Ici, on se résout au départ non sans avoir dégusté quelques tamales ou chilaquiles arrosés de bière locale au son d’un groupe de mariachis. Ces musi-

› El Chepe, unique train de voyageurs du Mexique.

2

Aventure et culture au cœur du canyon

• Juin 2014 - n°4

© DR

Vous souhaitez combiner sensations fortes et rencontres humaines authentiques ? Rendez-vous au Parc Aventure récemment installé à Divisadero. Tout commence à bord d’un téléphérique. Durant 3 000 m, on suit, plusieurs centaines de mètres en contrebas, la course de la rivière Urique. On

› Couvrant quelque 1 200 m2 de murs et de plafond les peintures murales de l’Hospicio Cabanas.

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Mexique • 50 personnes

REPéRAGE

Tequila et autres escapades

Les amateurs de tequila prendront le train ! Depuis Guadalajara, des trains privés transportent les groupes à travers d’ondulants champs d’agaves bleus et de somptueux paysages (Unesco).

Avec, pour terminus, d’illustres propriétés comme l’hacienda Jose Cuervos au cœur du Village magique de Tequila. Au programme : visites personnalisées de distilleries agrémentées de séances de dégustation. Le vrai chic consistant à décorer soimême un flacon du breuvage national, une activité proposée par la Cofradia. Autre échappée belle, le site archéologique de Guachimontones surprend avec ses pyramides rondes sur lesquelles semblent veiller le volcan de Tequila. Le panorama se prolongeant sur le village de Teuchitlan et le lac Vega en contrebas est de toute beauté. L’escapade à la campagne se poursuit par une balade en bateau sur le lac Chapala avant de s’achever avec une séance shopping dans le village d’artisanat d’Ajijic.

› Puerto Vallarta a été lancée dans les années 60 par le couple Liz Taylor et Richard Burton.

3 questions à...

Dominique BERTHELOT

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ciens égayent de leurs chants le Parian, un ancien marché reconverti en restaurants et galeries d’art. L’ambiance musicale est encore de mise au sein du théâtre Dellogado, le très bel opéra néoclassique qui accueille des soirées de prestige.

Directrice du Conseil de Promotion Touristique du Mexique à Paris

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Le tourisme d’affaires est important pour le Mexique puisqu’il représente 1,43 % du PIB tandis que le tourisme général en représente 8 %. Nous considérons que le marché français du MICE représente 3 % des arrivées touristiques françaises qui ont frôlé la barre des 200 000 en 2013 et enregistrent une embellie depuis le début de l’année.

› Les pyramides rondes de Teuchitlan (Guachimontones).

5

Puerto Vallarta, la « perle du Pacifique »

Cette station balnéaire de la somptueuse baie de Bandera a gardé de son passé de village de pêcheurs un charme teinté de romantisme. On flâne au gré de ruelles escarpées pavées de pierres de rivière menant à l’église couronnée. En chemin, de sages portes en bois dissimulent d’ébouriffants jardins ornés de fontaines fleuries et de statues qui, peut-être, furent témoins des amours naissantes entre Liz Taylor et Richard Burton dans les années 60. Le regard court sur les toits de tuiles rouges qui s’étagent jusqu’à la mer turquoise dans laquelle s’ébroue la Sierra Madre finissante. En contrebas, le Malecon, la promenade du front de mer se pare de boutiques d’artisanat et de galeries d’art Huichol. Entre mer et montagne, les activités sont légion. Une soirée privée sur une plage illuminée d’une brassée de torches prolongera la magie. ●

Qui sont les clients MICE français ?

Ce sont pour l’essentiel des voyages de récompense avec conjoint, plutôt moyens/hauts de gamme ou des voyages force de vente privilégiant les activités et l’aspect festif plutôt que l’hôtellerie. La taille des

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Comment évolue le tourisme d’entreprise au Mexique ?

groupes varie entre 25 et 100 pax mais peut toutefois atteindre 200 pax pour une durée moyenne de séjour de cinq nuits.

Quelles nouvelles destinations leur proposez-vous ?

Nos professionnels essaient de proposer de nouvelles destinations comme le Nord Colonial ou le Pacifique qui sortent de la thématique des civilisations précolombiennes déjà largement exploitée. Mais le choix final revient le plus souvent aux destinations qui communiquent le plus comme le Yucatan, la Riviera Maya et la ville de Mexico.

Juin 2014 - n°4 •

REPéRAGE ❘ 50 personnes • Mexique

3 HÔTELS choisis pour vous

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d’un cocktail ou d’écouter la nuit venue les légendes Tarahumaras en admirant un ciel incroyablement étoilé.

› POSADA BARRANCAS

MIRADOR (DIVISADERO) ✶✶✶✶

Perché à l’aplomb du Copper Canyon, cet hôtel de la chaîne Balderrama constitue une adresse de choix à Divisadero.

● Pour qui ? Des clients amoureux de la nature mais appréciant le confort et le service d’une hôtellerie de qualité. ● Les + de l’établissement : dominant le canyon, une belle terrasse permet aux groupes de se retrouver autour

● à savoir : 65 chambres arborant un style Santa Fé rustique et chic, équipées d’une terrasse privées dévoilant des vues époustouflantes sur le canyon. Les salles de bains sont toutefois minimalistes. ● Pratique : une salle de réception équi-

pée peut accueillir 200 couverts. Panoramique, elle ouvre sur une terrasse idéale pour les barbecues et les cocktails. www.hotelmirador.mx

› FOUR SEASONS PUNTA MITA

● à savoir : 143 chambres « casitas » et 30 suites avec balcon ou terrasse privée.

TV écran plat, CD, DVD, internet haut débit, produits de bain L’Occitane…

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rains de tennis, un somptueux spa et trois restaurants.

● Pour qui ? Une clientèle exigeante à

✶✶✶✶✶

la recherche d’un cadre enchanteur et d’un service ad hoc.

À 45 minutes de Puerto Vallarta, ce resort rénové avec soin orne la pointe nord de la baie de Bandera.

● Les + de l’établissement : deux parcours de golf signés Jack Nicklaus, trois piscines et deux plages privées, 10 ter-

(PUERTO VALLARTA)

● Pratique : le resort propose plus de 740 m2 d’espace de réunion, dont une récente salle de réception pouvant accueillir 400 personnes, et 1 300 m2 d’espace extérieur idéal.

www.fourseasons.com/puntamita

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d’une margarita ou d’une tequila bio en profitant d’une vue panoramique.

› THE WESTIN (GUADALAJARA) ✶✶✶✶

L’immeuble moderne du Westin s’élève au cœur du dynamique quartier des affaires, face à l’Expo Guadalajara et à deux pas du World Trade Center.

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● Pour qui ? Un groupe qui voudra

concilier l’effervescence de la ville à une atmosphère chic. ● Les + de l’établissement : un bar lounge vitré, El Candil, ouvre sur une terrasse, idéale pour se retrouver autour

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● à savoir : 221 chambres spacieuses pourvues de larges baies vitrées. Literie très haut de gamme, station d’accueil iPod, TV écran plat, Wi-Fi (payant)… ● Pratique : 418 m2 d’espaces de réunion et de réception comprenant une salle de 167 m2 dotée d’équipements high tech dernier cri. Avec restaurant Grill & Vine ainsi qu’un espace privé vitré.

www.starwoodhotels.com/westin

Mexique • 50 personnes

3 questions à...

Loin de toutes se ressembler nos haciendas reconverties en hôtels reflètent dans leur décoration la personnalité

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Sally RANGEL

Et question ambiance…

❘ REPéRAGE

de leur propriétaire. Mais leur point commun reste une ambiance chaleureuse et conviviale portée par un service irréprochable. ● © DR

Presidente Haciendas y Casonas de Jalisco Quels sont les attraits des haciendas ?

Nos haciendas offrent des infrastructures et des services adaptées aux groupes MICE dans des cadres uniques, comme les champs d’agaves bleues classés par l’Unesco.

C’est aussi une façon pour les visiteurs de connaître au plus près une région riche en traditions ancestrales et en folklore comme les mariachis, la charreria ou les dégustations de tequila.

de propriétaires terriens perpétuent aussi une gastronomie familiale dont les recettes passent de génération en génération. Plusieurs d’entre elles proposent des cours de cuisine mexicaine.

L’offre spa constitue un autre point fort de même que les randonnées à cheval.

On peut même chevaucher Avec quels services ?

Ces anciennes demeures d’hacienda en hacienda !

› Les champs d’agaves bleus classés par l’Unesco.

Les conseils de TENDANCENOMAD Établissez vos circuits en fonction des heures d’arrivées à Mexico (matin avec Aeromexico, fin d’après-midi avec AF) et des connections aériennes intérieures. Un moyen de faire l’économie d’une ou plusieurs nuits au départ ou au retour.

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Conseillez à vos clients d’emporter de bonnes chaussures de marche et de la crème solaire, indispensables pour profiter pleinement de leur séjour dans le canyon du Cuivre.

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Essayez de privatiser le restaurant/bar du Chepe le temps d’un petit déjeuner ou d’un cocktail en toute convivialité.

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Profitez de l’environnement exceptionnel de Puerto Vallarta pour élargir la gamme d’activités : buggy dans la jungle tropicale, observation de baleines ou de la faune sous-marine, excursion en catamaran ou escapade à dos de mulets dans la sierra, survol de la canopée en tyrolienne mais aussi rencontres avec les communautés indigènes, pique-nique ou soirée privée sur une plage…

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Le debrief de l’agence

Jasmine EL YABOURI Responsable MICE et groupes Frequent Flyer Travel Events

Préférez le bus pour effectuer la portion de train entre El Fuerte et Los Mochis (et inversement) qui se révèle sans grand intérêt.

« L’originalité d’une destination et également sa capacité à faire rêver le prescripteur et ses équipes sont déterminantes dans le choix d’une opération. En un mot, il faut surprendre !

Les prescripteurs ont déjà une grande expérience des

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destinations phares qui doivent par conséquent être écartées. Garantir une prestation exceptionnelle qui laissera un souvenir fort nécessite désormais de s’éloigner du typique pour arriver dans une zone certes moins confortable, mais permettant d’allier créativité et inédit. Une approche plus authentique en lien avec les populations locales et donc moins axée sur l’hébergement traditionnel fait ainsi la différence.

On peut par exemple passer une nuit dans une hacienda historique du Jalisco ou en écolodge au milieu de la jungle tout en s’impliquant dans la construction d’une école d’un village perdu dans la brousse… » ●

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REPéRAGE ❘ 50 personnes • Mexique

LA CASONA (CHIHUAHUA) ● Pour qui ? Des gastronomes aimant découvrir des saveurs régionales dans un cadre plein d’authenticité. ● Les + de l’établissement : dans le coeur historique de la ville, ce restaurant a investi une demeure coloniale du XIXe siècle organisée autour d’un patio. ● à savoir : chilaquiles, enchiladas et quesadillas se réinventent sous l’impulsion d’un chef imaginatif. On y déguste un large éventail de vins mexicains et internationaux. ● Pratique : le restaurant dispose de plusieurs salles à manger, salons privés, fumoir, bibliothèque… Il est en outre équipé d’un auditorium (70 personnes) et d’une galerie pouvant s’adapter à tous les types d’événements. Et une terrasse peut accueillir une centaine d’invités.

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3 RESTAURANTS choisis pour vous

HACIENDA EL CARMEN (AHUALULCO DE MERCADO - JALISCO) ● Pour qui ? Ceux qui goûteront la chance de partager un moment convivial sous les arches d’une hacienda traversée par quatre siècles d’histoire. ● Les + de l’établissement : sur demande, les fougueux mariachis Teuchitlan mettent en musique votre événement. Irrésistible ! ● à savoir : gastronomie traditionnelle mexicaine avec possibilité de recourir aux services d’un traiteur. ● Pratique : entre Guadalajara et Tequila, cette hacienda rénovée en hôtel & spa décline 40 000 m2 de jardins fleuris, patios, terrasses… pouvant accueillir des réceptions.

LA PALAPA (PUERTO VALLARTA) ● Pour qui ? Des « fines gueules » à l’esprit festif qui battront la mesure sur du latin jazz face à la mer. Magique ! ● Les + de l’établissement : dîners et réceptions sur la plage sur fond de coucher de soleil mais aussi petits déjeuners ou déjeuners dans une ambiance tropicale. ● à savoir : la modeste paillote des années 60 s’est muée en véritable institution au cœur de la zona Romantica. On y savoure crevettes à la noix de coco, thon à l’hawaïenne et autres poulpes marinés arrosés d’un nectar choisi dans une carte pléthorique. ● Pratique : une équipe dédiée apporte son savoir-faire à l’élaboration de votre événement.

● Capacité : jusqu’à 250 personnes.

● Capacité : jusqu’à 250 couverts dans le grand salon, 35 dans d’autres salles.

Terrasse pour 80 couverts. Entre 50 et 800 invités en extérieur.

● Capacité : 100 personnes à l’intérieur et jusqu’à 250 convives sur la plage, en fonction de la marée…

www.casona.com.mx

www.haciendaelcarmen.com.mx

www.lapalapapv.com/site

INFOS PRATIQUES FORMALITÉS : passeport en cours de QUAND Y ALLER ? D’octobre à juin. validité.

COMMENT S’Y RENDRE ? Vol quotiDÉCALAGE HORAIRE : - 8h (Chihua- dien direct vers Mexico depuis CDG avec Aeromexico et Air France. hua), - 7h (Jalisco).

MONNAIE : peso mexicain.

INDICATIF TÉLÉPHONIQUE : + 52 + indicatif (614 Chihuahua, 33 Guadalajara; 322 Puerto Vallarta).

• Juin 2014 - n°4

OÙ SE RENSEIGNER ?

Conseil de Promotion Touristique du Mexique. www.visitmexico.com Aeromexico - www.aeromexico.com Chihuahua Convention Bureau

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eric.jafet@chihuahua.com.mx amada.valles@chihuahua.com.mx Secretaria de Turismo de Jalisco enrique.ramos@jalisco.gob.mx Les rÉceptifs : Altanueva DMC & Events, Condor Verde Travel, Quimbaya, Mexico Direct (Aviatur & Co), Terra Maya (Terra Group), Viajes Meca (VIIP Représentation)…

Liste non exhaustive.

LE MEXIQUE DE QUIMBAYA, LA GRANDE DESTINATION POUR TOUS VOS VOYAGES D’AFFAIRES

Nos experts au Mexique et à Paris seront ravis d’imaginer et de réaliser des programmes pour la réussite de votre voyage !

Votre programme au choix:

A Oaxaca Randonnée à travers les plantations d’agave avec dégustation de tequila Rallye dans le marché populaire de la ville Spectacle de danses traditionnelles dans le patio d’une demeure coloniale Visite d’ateliers de peintres contemporains de l’école d’Oaxaca

Dans le Yucatan Safari-photo dans une réserve d’oiseaux avec des ornithologues Promenade en calèche dans des villages Indiens Hébergement dans une hacienda de légende Concert de chants Indiens dans une chapelle coloniale Au bord des Caraïbes Visite d’un site archéologique en vélo Bal « boléro » costumé sur la place d’un village Grand pique-nique de fruits de mer dans une île tropicale Hébergement au cœur de la Riviera Maya

Les destinations de Quimbaya en Amérique Latine ARGENTINE - BRÉSIL - BOLIVIE - CHILI - COLOMBIE COSTA RICA - EQUATEUR - GUATEMALA - MEXIQUE PANAMA - PEROU Mexique

Carolina 98, Colonia Ciudad de Los Deportes delegación Benito Juárez, Despacho 501- Mexico D.F – Mexique Tels : (52) 5555986537 mexico@quimbaya-tours.com

France

83 bis Rue de l’Abbé Groult - Paris, 75015 – France Tel : +33 (0)1 56 08 36 46 incentive@quimbaya-tours.com www.quimbaya-tours.com www.quimbaya-news.com

© OT Mexique et Riviera Maya

A Mexico Soirée dans la Maison de Frida Kahlo Cours de gastronomie mexicaine avec un chef Hébergement dans un hôtel trendy au cœur de Polanco Rituels chamaniques dans le site de Teotihuacan

REPéRAGE ❘ 150 personnes • Nantes

Nantes

© Martin Argyroglo/LVAN

Par Blandine Fleury

• Juin 2014 - n°4

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Nantes • 150 personnes

❘ REPéRAGE

ROYAUME-UNI BELGIQUE

REPÉRAGE

ALLEMAGNE

150

personnes

SUISSE

FRANCE

ITALIE

ESPAGNE

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raisons d’y organiser votre événement

© Les Anneaux de Buren, Estuaire 2007 © Martin Argyroglo/LVAN

● Rompue à l’accueil touristique, Nantes accueille chaque année plus de 600 000 congressistes et visiteurs représentant plus de 130 nationalités. 25 congrès internationaux ont été accueillis en 2013 dont 15 répondant aux critères ICCA, soit un nombre multiplié par cinq depuis 2011.

Restaurant La Cigale - © Le gout et les couleurs/LVAN

Mer Méditérranée

● Ville fluviale et maritime (l’océan Atlantique est à 30 minutes), métropole européenne émergente, ville d’histoire, cité verte, porte d’entrée du Grand Ouest, Nantes est multifacettes et n’en finit pas de surprendre et de dévoiler ses richesses. ● Décalée, hyper créative et un brin impertinente, Nantes bouscule les codes en offrant, notamment, des lieux, des sites uniques et réellement atypiques ouverts à l’événementiel : Machines de l’Île, Lieu Unique, Euréka, Cale 2, galerie Mélanie Rio...

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● L’aéroport Nantes Atlantique – à une heure de Paris CDG – dessert plus de 60 destinations nationales et internationales. Vingt-trois TGV directs par jour relient la métropole à Paris. ● La capacité hôtelière a beaucoup augmenté ces deux dernières années et Nantes a rattrapé son retard en matière d’hôtellerie de luxe avec, notamment, l’ouverture du Sozo dans une ancienne chapelle et du Radisson Blu dans l’ancien palais de justice.

Par ailleurs, un nouvel hôtel 4* sous l’enseigne Westotel ouvrira prochainement face au port de La Baule/Le Pouliguen. Le parc hôtelier rassemble aujourd’hui plus de 8 000 chambres dont quinze établissements 4-étoiles.

NANTES

en live

Juin 2014 - n°4 •

REPéRAGE ❘ 150 personnes • Nantes

de tendanceNOMAD

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© DR/LVAN

Le Top

› L’Éléphant de 12 m de haut des Machines de l’Île, l’un des trois sites les plus visités de Nantes, est devenu l’emblème d’une ville créative et décalée.

Au cœur des Machines de l’Île

une ville française, récompense la métropole pour ses efforts engagés depuis vingt ans en faveur de l’environnement et du développement raisonné (aménagement urbain, mobilité, bicyclettes en libre-service – 950 Bicloos –, Navibus...). À travers ce label, c’est l’ensemble de l’offre des structures d’accueil et hôtelières du territoire qui est récompensé. Près de 28 % de l’hôtellerie est aujourd’hui éco-certifiée.

J

ules Verne en a rêvé. Nantes l’a fait ! Au milieu de l’île de Nantes, dans le quartier de la Création en pleine effervescence, l’univers extraordinaire des Machines de l’Île est désormais incontournable depuis 2007. Dans la galerie de verre et d’acier, sous les grandes nefs des anciens chantiers navals, où surgissent des insectes mécaniques géants, vos clients peuvent prendre les commandes de la chenille arpenteuse ou survoler la galerie sous les ailes d’un héron. La galerie est privatisable jusqu’à 200 personnes. À quelques mètres, le carrousel des Mondes marins, peuplé de 35 créatures sous-marines mobiles sur trois niveaux vient de recevoir l’« Award de l’attraction la plus originale ». Ce manège XXL peut accueillir jusqu’à 85 personnes assises et près de 300 personnes debout en cocktail.

Clou du site : l’Éléphant, emblème d’une Nantes revisitée, sur lequel et autour duquel on peut monter différentes manifestations professionnelles originales.

© Marc Domage/LVAN

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Un nid au sommet de la tour de Bretagne

Capitale verte de l’Europe

› Le Nid, au sommet de la tour de Bretagne, est désormais un des lieux singuliers les plus branchés de Nantes.

© Claude Ponti/LVAN

Depuis 1976, la haute tour de Bretagne trône au cœur de Nantes. Ce qui n’était pas au goût de tous les Nantais... Sa nouvelle attraction semble avoir rallié ses détracteurs. Depuis l’été 2012, son dernier étage à 144 mètres de hauteur accueille un bar-œuvre d’art nommé le « Nid » réalisé par Jean Jullien, originaire de Nantes. Symbole de cet autre regard initié par le Voyage à Nantes, c’est le refuge d’un immense oiseau blanc, mi-cigogne, mi-héron, dont le large corps fait office de bar et le long cou de banquette. De part et d’autre, d’énormes coquilles d’œufs se transforment en sièges et tables. Aux murs, des affiches lumineuses immortalisent sous le trait de l’artiste des lieux emblématiques de la ville. Depuis le balcon enserrant ce lieu inédit : un point de vue à 360° sur la métropole. Unique ! Le site peut être privatisé pour des groupes (jusqu’à 200 personnes).

› Outre son Jardin des Plantes, qui se déploie en face de la gare, Nantes compte plus de 1 000 ha d’espaces verts.

Métropole verte et bleue, abritant 100 parcs, jardins et squares, l’agglomération nantaise a remporté le titre de « capitale verte de l’Europe » en 2013. Ce prix, décerné pour la première fois à

• Juin 2014 - n°4

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PARTAGER À LA CITÉ, C’EST AVANCER MIEUX QU’AILLEURS

LA CITÉ, LE CENTRE DES CONGRÈS DE NANTES Bénéficiez d’un environnement privilégié au cœur de Nantes et d’une unité de lieu idéale : • face à la gare, à 2h00 de Paris en TGV, à 20mn de l’aéroport et près des grands axes routiers • 3 auditoriums (450, 800, 2000), 6 000 m2 et 30 salles de commission • 8 890 chambres sur la destination dont plus de 1 000 à proximité immédiate de La Cité.

Choisir La Cité, c’est aussi être éco-responsable.

www.lacite-nantes.fr

REPéRAGE

150 personnes • Nantes

4 © Jean-Dominique Billaud - Nautilus/LVAN

Il aura fallu quinze ans de travaux et trois ans de fermeture totale pour que le château achève sa belle mue. Cette magnifique vitrine de la ville abrite, côté cour (ouverte à l’événementielle), une élégante résidence ducale du XVe siècle en pierre de tuffeau, et d’autres bâtiments datant des XVIe et XVIIIe siècles. Dans cet écrin historique, les possibilités événementielles sont variées : visite privative du musée, classique ou thématisée, dîner de gala (jusqu’à 160 convives) ou cocktail (jusqu’à 400) dans les espaces d’exposition, dans la tour du Fer à Cheval où vécut Anne de Bretagne (100 personnes debout) ou dans la salle du Harnachement. Changement total de décor avec l’ENSA, l’école d’architecture sortie de terre dans le quartier de la Création en 2009. Ici règnent en maître béton, acier et verre. Colloques, séminaires, AG ou toutes autres manifestations peuvent se tenir dans les différents espaces parfaitement accessibles, y compris dans les salles de formation et sur la grande terrasse avec vue sur le quartier de la Création (pour des lancements de véhicules par exemple).

› Île de Nantes. Lieu d’échange ouvert sur la ville, l’école d’architecture accueille depuis sa création en 2009 pléthore de manifestations professionnelles.

3 questions à... Éric MONTANT

La structure comprend trois auditoriums (450, 800, 2 000 places), 30 salles de sous-commission et 6 000 m² d’exposition. L’ensemble est entièrement modulable.

Nous accueillons 180 manifestations par an, dont 25 à caractère international.

Quid de ses atouts pour les petits congrès et conventions ?

L’emplacement en centreville, à cinq minutes de la gare, auquel s’ajoute un parc hôtelier de 1 000 chambres à proximité (3 et 4 étoiles).

Très fonctionnelle, la Cité

• Juin 2014 - n°4

Nantes Events Center offre une grande flexibilité permettant d’accueillir tous les types de manifestations et plusieurs événements simultanément. Elle offre, de plus, des solutions techniques événementielles de dernière génération. Elle est, par ailleurs, le premier centre de congrès français à détenir l’AIPC Quality Standards Niveau « Or ».

La Compagnie du Café-Théâtre séduit les entreprises

C’est le genre d’adresse dont on tombe sous le charme à tous les coups. Y compris les entreprises, de plus en plus nombreuses à y réaliser leur événement. Au fond d’une ruelle en centreville, face au nouvel hôtel Okko, un ancien couvent totalement refondu accueille ce théâtre parrainé par Anne Roumanoff et ouvert sur une cour pavée avec olivier et palmier. Dépaysement garanti ! Aux manettes de ce lieu de création : Mathilde Moreau, laquelle propose des ateliers d’estime de soi, de prise de parole en public... Plus de 200 manifestations se déroulent chaque année dans ce lieu original, dont beaucoup en provenance de Paris, la gare étant à 700 mètres (120 personnes en cocktail). ●

Quels services événementiels proposez-vous ?

Pour les petits comme pour les gros événements, nous avons une offre de service clé en main.

© DR-

Quelles sont les caractéristiques de cet espace congrès ?

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© Gervais BARRÉ

Directeur de Développement de la Cité Nantes Events Center

Château des ducs de Bretagne ou école d’archi ?

› La Compagnie du Café-Théâtre ouvre ses espaces (cour, bar, salles de spectacles) aux entreprises en s’adaptant à leurs besoins.

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1 an 37 € HT

Juin 2014

#4

Adoptez la TendanceNomad

N° 4 • Juin • 2014 - 8 €

Abonnez-vous !

NANTES bouscule les codes de l’événementiel LES RENCONTRES Voyage d’affaires : quelle protection pour les données voyages ?

ENTRETIEN Yves Galimidi, membre du board of directors chez ACTE

MARCHÉ Croisières : la concurrence s’aiguise

DESTINATIONS Tunis Mexique Nantes

Flashez ce code !

Le mensuel + L’e-newsletter hebdomadaire

Votre séminaire face à l’océan à partir de 144€ ttc 

99 chambres vue pins ou Océan

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1 salle de dîner spectacle

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1 amphithéâtre de 258 places

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Incentive sur la page

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6 salles de réunion

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1 casino

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1 restaurant et terrasse face à l’Océan

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1 spa

Contact : Sophie Delrous 02 28 53 20 05 - sophie.delrous@hotel-stbrevinlocean.com 55 boulevard de l’Océan 44250 Saint Brevin Les Pins

REPéRAGE ❘ 150 personnes • Nantes

« easywork » pour les voyageurs nomades : un espace de travail modulable et connecté.

© Pascal Kyriazis

© Pascal Kyriazis

3 HÔTELS testés pour vous

› MERCURE NANTES

CENTRE GRAND HÔTEL

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● Pour qui ? Une clientèle business individuelle ou séminaire appréciant les services et le confort de la nouvelle génération des hôtels Mercure. ● Les + de l’établissement : l’emplacement hyper centre à un quart d’heure à pied de la gare. Le concept

● Pratique : 9 salles de réunion dont 5 en enfilade. Toutes à la lumière du jour, entièrement équipées et ouvertes sur un atrium lumineux pour les pauses café. Capacité totale : 160 personnes.

Bar lounge branché, le 4-44. Restaurant. Parking (45 places). www.mercure.com

dans un écrin patrimonial doté de tout le confort et des équipements attendus.

© DR

© DR

Ce gros porteur (162 chambres) à la décoration ultra contemporaine a pour cœur de cible les séminaires résidentiels d’une centaine de participants.

● à savoir : l’hôtel peut être entièrement privatisé et propose un interlocuteur unique pour tout événement.

● à savoir : pour les événements, le hall historique (ex-salle des pas perdus) et les coursives peuvent accueillir les cocktails et autres manifestations.

BLU HÔTEL

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© Jérôme Galland

L’ouverture du Radisson Blu dans l’ancien palais de justice (XIXe siècle) a fait sensation en novembre 2012.

› HÔTEL OKKO

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Premier maillon de la chaîne hôtelière lancée par deux anciens du groupe Accor, Okko a ouvert en janvier dernier dans le cœur historique (10 minutes de la gare).

• Juin 2014 - n°4

● Les + de l’établissement : une unité de lieu pour des séminaires (100120 personnes) en plein cœur de la ville

● Pratique : 142 chambres. Restaurant « L’Assise », bar, spa et salle de fitness.

Réunions : plus de 300 m² d’espaces, répartis en 6 salles d’une capacité de 20 à 95 personnes. www.radissonblu.fr/hotel-nantes

© Jérôme Galland

› RADISSON

● Pour qui ? Une clientèle affaires à l’affût des nouvelles adresses originales et haut de gamme.

Une offre tout compris incluant VoD, machine Nespresso en chambre, téléphone, haut débit, salle de gym et sauna, espace Club et son service 24h/24.

● Pour qui ? Une clientèle affaires individuelle branchée, des petits séminaires de direction soucieux d’efficacité et sensibles à l’esthétisme contemporain.

● à savoir : le Club est un espace lounge design, où l’on peut lire la presse, imprimer ses mails, boire un verre de vin, tenir une réunion informelle et se restaurer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

● Les + de l’établissement : un accueil assuré 24h/24 par un personnel jeune et libéré des contraintes administratives.

● Pratique : 80 chambres (18 m2) aux lignes fonctionnelles et très épurées. www.okkohotels.com/hotels/nantes

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Nantes • 150 personnes

3 questions à...

Que recouvre l’appellation Le Voyages à Nantes ?

C’est une porte d’entrée sur l’exhaustivité de l’offre touristique. Il s’agit d’un modèle novateur créé en 2011 consistant à réunir culture et tourisme dans une même structure. Ont ainsi été rassemblés les équipes de Nantes Culture et Patrimoine, gestionnaire des Machines de l’Île et du château, l’office de tourisme de Nantes, et Estuaire, un parcours d’une trentaine d’œuvres réalisées in situ, à Nantes et sur les 60 km de l’estuaire de la Loire.

Qu’apportez-vous sur la filière MICE ?

Notre service Affaires répond aux cahiers des charges dans les différentes étapes

Directeur associé de l’agence événementielle Skippage « Skippage, contraction de skipper et équipage, est en recherche constante de nouveaux produits, de bonnes idées en lien avec l’image d’une ville surprenante, voire intrigante. Nous sommes force de proposition pour des groupes de 50 à 150 personnes et même au-delà et sommes maître d’œuvre de A à Z si le client le souhaite. Il est tout à fait possible de proposer après une plénière en matinée, un pique-nique sur la plage de La Baule puis une régate depuis Pornic l’après-midi ou une activité team building.

Par exemple, un atelier de construction de radeaux sur

d’organisation, propose des produits clé en main et des offres uniques : réunions « architecturales » dans le quartier de la Création, journée « unique » au LU, des lieux singuliers comme Insula ou Nantilus. De 2011 à 2013, nous avons enregistré une augmentation de 25 % de nuitées, dont 70 % émanant du tourisme d’affaires.

Et nous accueillons de plus en plus de congrès internationaux.

Comment définiriezvous la destination ?

Nantes n’est pas une destination luxe. Nous jouons la carte du développement durable, de la créativité, de la proximité et nous valorisons une offre différenciante, inattendue. ●

© DR

Le Voyage à Nantes

Ghislain de KERDREL

l’Erdre à la sortie de Nantes.

Quels que soient nos produits – fest noz devant les Machines de l’Île, bateau électrique sur l’Erdre, Segway, Becloo... –, nous cherchons à coller au patrimoine nantais et à être en phase avec l’image d’une ville verte et durable. Notre produit exclusif Eto’nantes pour une découverte dynamique et interactive de Nantes en est une illustration et marche très fort. » ●

© DR

Directrice du développement touristique

Le debrief de l’agence © Stéphane Bellanger/LVAN

Aurélie PÉNEAU

❘ REPéRAGE

Les conseils de TENDANCENOMAD

    

Très pratique entre deux séances de travail, le Pass Nantes permet, entre autres, de circuler sur tout le réseau de transport public de l’agglomération (tramway, bus et navettes fluviales).

Nantes regorge de lieux insolites au fort caractère culturel et artistique. Proposez un dîner à côté de l’Éléphant de l’île de Nantes, un séminaire dans le château des ducs de Bretagne, une activité team building en lien avec le parcours Estuaire.

Place Graslin, passage Pommeraye, quartier du Bouffay, quartier Feydeau, avec halte à La Cigale : n’hésitez pas à faire découvrir, lors d’une chasse au trésor ou d’un rallye, les joyaux du paysage urbain « classique » de Nantes, labellisée ville d’Art et d’Histoire.

Face au port de Nantes, se niche un charmant village de pêcheurs : Trentemoult. Un lieu coloré aux ruelles étroites où l’on se rend en Navibus et que les collaborateurs apprécieront après une journée de travail. Bonne table et belle vue à La Civelle.

Nantes est intimement liée à l’eau. N’hésitez pas à programmer une croisière fluviale privative auprès de Marine & Loire ou des Bateaux Nantais.

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REPéRAGE ❘ 150 personnes • Nantes

© S.bellanger

© DR

© DR

3 RESTAURANTS testés pour vous

O’DECK

BRASSERIE FÉLIX

TÉO

● Pour qui ? Branchée, lumineuse, et un brin design, cette barge noire et rouge posée sur la Loire est appréciée par les groupes qui y goûtent une cuisine de saison variée dans un cadre original. Avec vue magique sur le fleuve et la ville en prime.

● Pour qui ? De l’espace, un accès facile et les pieds dans l’eau : cette élégante table nantaise, vitrée sur trois côtés, a été reprise en 2012 par Yannick Curty, de la brasserie La Cigale, et Jean-Yves Guého, chef étoilé de l’Atlantide.

● Pour qui ? Celles et ceux qui recherchent une table branchée en bord de Loire dans une ambiance cosy où dominent le noir et blanc.

● Les + de l’établissement : accessible (tramway, voiture, pieds), le restaurant est situé sur le pont n°2 du Nantilus, à quelques pas de l’Éléphant des Machines de l’Île.

● Les + de l’établissement : un emplacement au bord du canal Saint-Félix, face à la cité des congrès, à dix minutes à pied du centre-ville. Aux beaux jours, une vaste terrasse au bord de l’eau offre un surcroît de dépaysement.

● à savoir : le restaurant abrite la Cave Chai 33, un espace dégustation étonnant de plus de 200 références, réparties en trois univers (Goûts & Couleurs, Coups de Cœur et Paradis).

● à savoir : la cuisine est moderne, inventive, mais toujours centrée sur les produits de saison et locaux.

● Les + de l’établissement : établi entre la symbolique grue Titan et les anneaux de Buren, c’est LE restaurant lounge de l’île de Nantes. ● à savoir : la cuisine créative allie savoir-faire français et produits exotiques, histoire de rappeler qu’on est ici quai des Antilles, dans le hangar à bananes..

● Pratique : privatisation possible (avec ou sans animation).

● Pratique : ouvert 7j/7, toute l’année, pour les groupes. Une salle à l’étage (150 personnes) et une discothèque le LC (privatisable) complètent le lieu. Soirée magicien, quizz, dégustation œnologique... Parking gratuit (500 places).

● Capacité : 150 personnes assises.

● Capacité : 150 assis, jusqu’à 300 personnes en cocktail.

● Capacité : 80 couverts assis, jusqu’à 250 en cocktail.

www.odeck.fr

www.brasseriefelix.com

www.restaurant-teo.fr

● Pratique : différents espaces modulables. Privatisation complète possible.

Le Lieu Unique © Karen Knorr/LVAN

INFOS PRATIQUES Quand y aller ? Toute l’année.

www.levoyageanantes.fr

Comment s’y rendre ? Nantes est proche de Paris (2h en TGV), des capitales régionales (1h-1h30 en avion) et des capitales européennes (2h de liaisons aériennes). L’aéroport international est à 15 minutes du centre-ville.

Les rÉceptifs : service Affaires du Voyage à Nantes Evenday Insularis Loire Secrets Vignoble Loisirs organisation (VLO) Skippage...

OÙ se renseigner ? www.nantes-tourisme.com

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Liste non exhaustive

by

DOSSIER Spécial

Quoi de neuf en Europe centrale ?

Par Blandine Fleury

© Messe Berlin / Volkmar Otto

Faciles d’accès depuis la France, les destinations d’Europe centrale déclinent version MICE de belles opportunités, d’une rare diversité. Si certaines d’entre elles tiennent le haut du pavé sur la scène de la meeting industry (Berlin, Prague, Vienne...), d’autres, plus discrètes (Sofia, Riga, Belgrade...), ne cessent d’enrichir leur offre et de gagner en attractivité.

› Le CityCube, relié au Messe Berlin, peut recevoir jusqu’à 18 000 personnes.

ALLEMAGNE L’Allemagne, qui confirme sa place de première destination affaires européenne, a inauguré le CityCube le 5 mai dernier à Berlin. Un nouveau centre de congrès

• Juin 2014 - n°4

et d’exposition polyvalent, qui vient relayer l’International Congress Center (ICC).

Ce nouvel équipement très moderne et design peut recevoir jusqu’à 11 000 participants sur trois étages. Une passerelle couverte le relie

au hall 7 du Messe Berlin, offrant la possibilité d’étendre la capacité à un nombre de 18 000 personnes. Il dispose, entre autres, de 47 salles de réunion et d’un hall pouvant recevoir jusqu’à 5 000 personnes en séance plénière.

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AUTRICHE Vienne compte un nouveau lieu événementiel de prestige pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes : le Sofiensäle. Un pur joyau abritant un grand hall d’accueil

© Melia vienna

DOSSIER Spécial

© Bernhard Schramm

› Le roof top bar du nouveau Melia Vienna offre une vue superbe sur la capitale autrichienne et le Danube.

cœur historique de Zagreb et offrant 20 chambres associant confort et décoration soignée.

de baleine abrite une salle de conférence, une galerie d’art, des bars, des restaurants et même un marché bio.

HONGRIE

LUXEMBOURG

« Le Balna pourrait être la tour Eiffel de Budapest ! », a déclaré le maire de Budapest. La nouvelle structure polyvalente, étendue sur 27 000 m² de surface, est déjà LE lieu de rencontre du tout Budapest et vient enrichir l’offre événementielle de la capitale bulgare. Ce nouveau centre culturel et commercial ultramoderne en bord du Danube a ouvert en novembre dernier. La spectaculaire structure en verre en forme

La destination avance de solides arguments pour séduire la meeting industry : accessibilité, environnement multiculturel et multilingue, stabilité politique, infrastructures de qualité et professionnels flexibles. À cela s’ajoute un secteur incentive particulièrement dynamique. À titre d’exemple, au Moulin d’Altwies, un lieu événementiel phare à 20 minutes de Luxembourg-Ville, les collaborateurs peuvent

› Le Sofiensäle à Vienne ouvre ses portes pour des événements de prestige.

zone de shopping de luxe dite « Quartier doré ». L’établissement dispose d’un spa, d’une piscine couverte, d’un restaurant gastronomique et d’un espace événementiel de 640 m².

CROATIE La Croatie a réalisé des investissements très importants ces dernières années afin d’améliorer ses infrastructures hôtelières. Pour preuve, le projet Hotel Dubrovnik Riviera (4*) sera achevé en 2014 et comptera 730 chambres. Parmi les dernières ouvertures, signalons un hôtel écologique 4* à Pula en Istrie, le boutique-hôtel Oasi, dans une région qui accentue son développement hôtelier haut de gamme. Pour les déplacements professionnels dans la capitale croate, on notera l’Hotel 9, un nouveau boutique-hôtel dans le

© DR

de 130 m2, idéal pour des cocktails et de petits événements, un salon de 140 m2 et une ravissante salle de banquet de 700 m2 pour des dîners de gala. D’autre part, le Melia Vienna marque cette année l’implantation du groupe espagnol sur le marché autrichien. Installé entre le 4e et le 15e étage de la Donau City Tower, la plus haute tour d’Autriche (220 m), il compte 253 chambres avec vue spectaculaire sur le Danube et la ville. Pour les événements, l’hôtel propose plus de 1 000 m2 d’espace modulable, dont une grande salle de bal avec terrasse ouvrant sur la ville. Le nouveau Park Hyatt Vienna, premier Hyatt en Autriche, dispose quant à lui de 143 chambres luxueuses dans le centre de la capitale. Ce 5* occupe un ensemble architectural du centre-ville entièrement rénové et abrite la nouvelle

› La Baleine à Budapest, la nouvelle place to be hongrois, accueille des événements.

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Juin 2014 - n°4 •

DOSSIER Spécial

© DR

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

› Au Luxembourg, le centre culturel de rencontre abbaye de Neumünster est idéal pour des manifestations professionnelles jusqu’à 250 personnes.

se défouler sur le BigAirJump, un énorme coussin gonflable et sauter d’une tour jusqu’à 12 m de hauteur. Cette nouvelle animation unique au Luxembourg s’adresse particulièrement aux petits groupes.

POLOGNE

tion Centre Expo Krakow peut accueillir 5 000 personnes et entend capter une clientèle européenne. Avec Varsovie, Cracovie est une destination majeure polonaise parfaitement structurée pour accueillir séminaires et congrès.

Le pays, où le business affiche une belle croissance, propose à Cracovie un nouveau centre de congrès moderne et polyvalent. L’International Exhibition and Conven-

Entre hôtels d’affaires, boutique-hôtels, du classique au très contemporain, et adresses décalées, Prague, la ville aux cent clochers, parfait sans cesse son hôtellerie.

Parmi les nouveaux venus : le Pentahotel Prague, un 4* situé à 15 minutes à pied de la vieille ville (227 chambres); l’Hotel Emblem, un boutiquehôtel design et l’Hôtel Grandior, un 5* de 196 chambres avec une capacité séminaires de 1 000 personnes.

SERBIE Belgrade, capitale de la Serbie et plus grande ville de la région des Balkans, enre-

La parole à...

« L’agence MR Congress & Incentive compte 25 professionnels de diverses nationalités dont quatre travaillent au département français.

Cette pluralité des services et des profils permet de répondre aux attentes et aux

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› à Varsovie, le stade national, réalisé en 2012, est équipé pour accueillir tout type d’opération événementielle.

© DR

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Responsable réceptif France MR Congress & Incentive

types de clientèles. Il y a en permanence de nouvelles ouvertures d’hôtels à Berlin ce qui donne à la destination un avantage compétitif tarifaire par rapport à des villes comme Londres par exemple. L’incentive a évolué, il y a désormais une demande de découverte de nouveaux concepts, de rencontres avec des artistes, qui doivent être intégrés dans les programmes. Berlin est une destination privilégiée pour des thématiques sur la musique, l’art de la rue, l’architecture Cette ville dégage une énergie et les participants repartent sans aucun doute avec cette énergie et avec l’envie d’y revenir ! » ●

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Laure TANGUY spécificités des différents

› Cracovie compte un nouveau centre de congrès moderne et polyvalent, l’International Exhibition and Convention Centre Expo Krakow.

DOSSIER Spécial

gistre une belle croissance sur le marché international du MICE, notamment depuis 2007, année de création de son bureau de convention. Selon l’ICCA, la destination est

passée de la 168e position en 2006 à la 60 e position dans le monde en 2012. Cette croissance a entraîné des investissements hôteliers importants sur le haut de gamme

(Crowne Plaza, The Luxury Collection, Falkensteiner, Radisson Blu, Marriott, Kempinski). Avec un total de plus de 5 000 chambres d’hôtel 5 et 4* et un des plus grands centres de congrès dans la région des Balkans (plénière de 4 000 délégués), Belgrade et la Serbie gagnent des galons sur la planète MICE.

3 questions à…

Nicolas MARTY

SLOVÉNIE

General manager DZK

Quelle est votre marque de fabrique dans un contexte économique tendu ?

Notre créativité et notre capacité à répondre précisément aux demandes sont unanimement reconnues.

Nous sommes loin des « produits MICE », chacune de nos offres étant réalisées surmesure. Les agences savent aussi qu’elles peuvent nous faire confiance. Les chefs

de projets savent que nous sommes présents sur place, dans chacun de nos bureaux.

Ils apprécient d’être épaulés tout au long d’un projet.

L’événement de 10 000 personnes que nous avons réalisé avec Le Public Système est une expression de ce savoir-faire.

SUISSE La grande nouveauté sur le secteur du MICE en Suisse est indéniablement l’ouverture en avril dernier du Swiss Tech Convention Center, situé au cœur de la Lake Geneva Region, entre lac et montagne. Construit sur le site de la prestigieuse École polytechnique fédérale de Lausanne, sa conception futuriste lui donne une dimension unique en Europe. La technologie de sièges escamotables permet de transformer en seulement 15 minutes la salle principale en une zone d’exposition ou de banquet. Grand, modulable, ultramoderne, le Swiss Tech Convention …

Quelle tendance observez-vous sur le secteur du MICE ? © DR

Nous avons établi des relations fortes avec nos partenaires locaux. Cela nous permet d’offrir des prestations de grandes qualités aux meilleurs tarifs. Cette expérience acquise au cours des années nous permet aussi d’être flexible et de maîtriser notre offre. Cela nous permet aujourd’hui de parfaitement répondre à LA grande tendance actuelle des clients : faire valoir notre valeur ajoutée en tant qu’agence locale et assurer le meilleur ROI. ●

› La sublime Prague charme tous ses visiteurs, qu’ils soient business ou loisirs.

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Prague, Vienne, Budapest, Bratislava ou Bucarest ont chacune des personnalisées atypiques. Toutes attirent de nombreux groupes pour des raisons différentes. La capacité de Dizak Ketex, présent sur le marché francophone depuis près de dix ans, est de surprendre les clients en proposant une vision différente de ces capitales. Nous avons, par exemple, imaginé « L’empire contre-attaque » à Vienne, une soirée dans une ancienne raffinerie à Bratislava, une soirée disco dans des bains à Budapest.

La Slovénie développe son hôtellerie business avec l’ouverture en juin 2014 de sa première adresse Starwood. Situé à 10 minutes de la capitale slovène et 15 minutes de l’aéroport international, le nouveau Four Points by Sheraton Ljubljana Mons dispose de 114 chambres (accès Wi-Fi gratuit), d’un restaurant, d’un bar et un centre de fitness. L’établissement met à la disposition des

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Vous êtes présent dans plusieurs grandes villes européennes.

Quelles sont celles particulièrement prisées par les Français ?

entreprises près de 850 m² pour leurs événements, dont cinq salles de réunion.

› Le centre de congrès à Novi Sad, à 90 km au nord de Belgrade, peut accueillir jusqu’à 4 000 personnes.

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Contact service Groupes : groups@airberlin.com Contact service MICE : mice@airberlin.com Contact commercial France : france@airberlin.com

DOSSIER Spécial

Sabine GOUHIE

de se développer grâce à la qualité de l’hôtellerie de haut standing : Radisson Blu à Dubrovnik et Split, Le Méridien à Split, Rixos Libertas et Excelsior à Dubrovnik... Le grand avantage de la Croatie, c’est que nos clients se sentent en totale sécurité et complètement dépaysés à seulement deux heures de la France. La langue, la nourriture, le climat, la culture : tout y est différent.

Ils peuvent combiner facilement travail, convivialité et fête. Nous sommes très sen-

Gérante de Terranautika (représentée en France par Sensing Travel)

Spécial Pays Baltes

La Lettonie, désormais membre de la zone euro, et offrant un excellent rapport qualité-prix hôtelier, s’attend à un boom touristique qui devrait encourager le développement du tourisme d’affaires. D’autant plus que Riga, succédant à Marseille, a été choisie en 2014 comme capitale européenne de la culture.

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Center offre un vaste espace modulable pouvant tout à la fois être aménagé en amphithéâtre de 3 000 places ou en salle de banquet permettant de recevoir jusqu’à 1 500 convives, et 17 salles de réunions modulables en rez-de-jardin. À peine inauguré, il fait déjà recette puisqu’il est quasi complet pour sa première année d’activité. ●

© EPFL Richter

La Lituanie se positionne doucement sur l’échiquier du MICE en valorisant ses activités « eco-friendly » et ses sites emblématiques, comme le palais des grandsducs construit au XVe siècle et rouvert en juillet dernier.

Ce lieu historique dispose de superbes équipements pour tout type de manifestation : réunion, dîner de gala, réception jusqu’à 2 000 personnes.

« La Croatie offre de nombreux atouts pour le marché MICE français qui n’a cessé

› Lausanne : le tout nouveau Swiss Tech Convention Center, ultramoderne, se positionne comme un instrument unique en son genre en Europe.

La parole à...

Vendula TOPIČOVÁ « La Slovaquie n’est pas Event/sales manager, responsable pour le marché francophone chez Senator Travel (représenté en France par Safran RP)

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L’Estonie, peu sollicitée encore par les organisateurs d’événements, est une nouvelle destination MICE qui n’est pourtant pas dépourvue d’atouts entre sa vieille ville de Tallinn (Unesco), son patrimoine naturel et une offre événementielle et hôtelière de qualité. Les distances étant très courtes, les séances de travail et les activités incentives peuvent s’enchaîner sans perte de temps. De plus, un Hilton de 202 chambres viendra enrichir le parc hôtelier en 2016.

sibilisés à l’écologie et proposons par exemple dans le Konavle, l’arrière-pays de Cavat, une journée « Quizz » en 4L décapotable. La montée en téléphérique surplombant la vieille ville de Dubrovnik est souvent incluse dans nos prestations et les sorties en galion du XVIe siècle sont proposées essentiellement pour les groupes de 100 personnes avec une journée complète sur les îles de Sipan ou Lopud sur lesquelles nous organisons des olympiades et un déjeuner typique. »

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encore très développée sur le tourisme d’affaires. Il y a pourtant de belles possibilités pour les groupes. Bratislava est une ville moderne et très animée située à seulement une heure de Vienne.

Elle compte deux hôtels 5*, le Sheraton et le Kempinski, installés au bord du Danube, quelques lieux événementiels originaux comme le fameux restaurant Ufo au sommet d’un pylône sur le pont et privatisable pour 60 personnes, un centre

de congrès et d’exposition Incheba, et propose des opérations incentives autour de la culture, le vin, la cuisine traditionnelle, le sport... Les prestataires et le niveau de service sont présents mais il existe encore un manque de structuration et de communication. Sur le MICE, Bratislava, c’est un peu Prague il y a 15 ans ! Mais aujourd’hui, à tarifs identiques, il est plus original pour une entreprise de se rendre à Bratislava qu’à Prague pour organiser un événement ! » ●

le debrief

Assemblée générale du réseau Décostory au Sénégal Par Martine Léonard Le réseau Décostory a tenu son assemblée générale à Saly au Sénégal en janvier dernier. L’occasion de réunir ses adhérents et ses fournisseurs autour de séances de travail, d’activités sportives et de découvrir la région.

›› Décostory Secteur : groupement d’entreprises indépendantes spécialistes de la vente et de la pose de stores, fenêtres, volets, portes d’entrée et de garage, portails…

Envergure : créé en janvier 1992, le réseau compte 50 adhérents et 63 points de vente répartis sur toute la France.

La cible Les adhérents, dont certains accompagnés de leurs conjoints (le voyage était à leur charge), une trentaine de fournisseurs et l’équipe dirigeante.

80 personnes ont participé à ce voyage.

L’objectif Il s’agissait de motiver les troupes, favoriser les échanges entre adhérents, faire la connaissance des derniers entrants, présenter les nouveautés, remettre des trophées.

Mais aussi de rencontrer les fournisseurs et de découvrir leur offre.

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DÉROULEMENT ◗ Transport Décostory a choisi le Sénégal, un pays assez proche favorisant la découverte avec en prime le beau temps garanti !

Les participants ont été acheminés par vol direct avec Air France. Sur place, les déplacements ont été effectués par autocar.

◗ Hébergement Ne souhaitant pas être logé dans un hôtel classique, le choix de Décostory s’est porté sur le Lamantin Beach Resort & Spa, un établissement original, excentré, disposant de 146 chambres, des cases au toit de chaume. S’y ajoutent trois salles modulables (350 m 2 au total) selon les besoins : forum, assemblée générale, réunions.

lages, traversée en pirogue du lac Rose, excursion dans le delta du Saloum et sur l’île de Goré, et au barbecue géant organisé pour le déjeuner. L’assemblée générale, conclue par une soirée de gala, s’est tenue le dernier jour.

ORIGINALITÉ ◗ Concept La convention Décostory a pour objectif de dresser le bilan de l’année écoulée et de présenter les projets à venir. Elle favorise aussi les échanges d’expérience entre ses membres dans une ambiance conviviale.

◗ Lieu choisi Le Sénégal a été choisi pour sa proximité, mais aussi pour « créer un choc »,

◗ Événement La première journée a été consacrée au forum entre fournisseurs et adhérents du réseau, à la présentation des nouveautés et à la rencontre avec les nouveaux adhérents. Elle s’est terminée par une soirée typique et conviviale en brousse autour d’un immense feu de camp animé par les villageois qui ont fait participer les convives à des combats de luttes et des danses locales. La seconde était placée sous le signe de la découverte avec rallye en quad dans les dunes et en 4x4 à la découverte de vil-

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Le commanditaire

le debrief

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L’avis du chef de projet

 Pascale Lentz

se retrouver dans une ambiance dépaysante, typique et chaleureuse.

◗ Mode d’organisation Pour ses conventions à l’étranger, Décostory fait appel à l’agence Quadrature Voyages. Celle-ci se charge de tout : plan de vol, acheminements et déplacements sur place, réservation de l’hôtel et des salles, organisation des repas et des activités. De son côté, le réseau organise le séminaire, le forum et les réunions de travail.

RETOUR SUR INVESTISSEMENT Evénement fédérateur, la convention du réseau a pour objectif de provoquer les rencontres et de favoriser l’entraide entre ses membres. Le tout dans un environnement qui n’est pas purement professionnel. ●

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Responsable du réseau Décostory

L’agence Quadrature Voyages • Date de création : 2008, par Eric Villant.

• Particularités : cette agence de voyages implantée à Boulogne-Billancourt est spécialisée dans la billetterie d’affaires et l’organisation d’événements (plutôt dans le domaine sportif), séminaires et voyages de presse. Ceci, quel que soit le nombre de participants.

• Références : Quadrature Voyages travaille pour tous les secteurs d’activité, les grands groupes comme les PME/PMI. En plus de Décostory, citons Saatchi & Saatchi, les laboratoires Ménarini, Repsco, France Télévisions, Keneo, Fédération Française de Golf, RMC, Ouest France. www.quadrature-voyages.com

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Pour les conventions à l’étranger que nous organisons pour le réseau Décostory, nous choisissons bien évidemment des pays sûrs et pas trop éloignés ; soit nous avons déjà opté pour une destination, soit l’agence Quadrature Voyages nous fait des propositions. Cette manifestation se déroulant sur quatre jours, nous refusons d’imposer de trop longues distances aux participants, à nos adhérents comme à nos fournisseurs. C’est pour nous une marque de respect. Autre point important, le transport aérien, un vol de 6/7 heures maxi, doit se faire sans escale et vers un pays qui a un décalage horaire minimum. Pas question donc de partir, par exemple, en République Dominicaine, trop lointaine, même si le coût reste accessible.

De même, nous sommes très attentifs aux déplacements sur place ; lesquels doivent rester raisonnables. Enfin, et surtout, nous devons respecter le budget alloué.

»

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TRIBUNE LIBRE

Les voies parallèles

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ravel manager, agent de voyage, event manager, chef de projet en agence de communication évènementielle, meeting planner,… autant de métiers différents, dans la sphère du voyage, de l’événement et du meeting.

Si chaque métier a ses codes, ses références, chacun ignore généralement le métier des autres. Cela pourrait être sans grande conséquence, sauf que tous utilisent quasiment les mêmes produits : aérien, hôtels, salles de réunion, lieux, animations, team building, communication,… mais avec des filières, des sources d’informations et des modalités d’achat différents. à l’heure de la communication et de l’information omniprésente, il est assez remarquable de voir le manque de curiosité des professions les unes pour les autres. Elles ont toutes leurs organisations professionnelles, leurs médias, leurs congrès, leurs codes et leurs outils… Mais que savent-elles les unes des autres ?

Si on prend l’exemple d’une réunion d’entreprise à l’étranger, aujourd’hui elle peut être organisée indifféremment pour la société, par le travel manager ou le meeting planner,… et pour les agences, par une agence incentive, une agence de voyages, en direct par un hôtel ou un lieu, un tour-opérateur,…

Bien sûr, le type de prestataire dépend de la typologie de la demande, de son niveau de d’exigence et de complexité.

Michel Bensadoun Administrateur de l’ANAé et directeur associé de La Fonderie

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Mais au final, ces acteurs ont beaucoup de points communs. Pourtant, dans cette liste, qui d’entre nous connait vraiment la façon dont les autres travaillent et fonctionnent ? Combien sont familiers avec les grandes fonctionnalités des applications informatiques et web des travel managers, des tour-opérateurs, des meeting planners, des GDS, des CRM *,…

Si les organisations professionnelles communiquent déjà entre elles, ANAé, AFTM, UNIMEV, AACC, SNAV **,… cette communication est souvent limitée à leurs dirigeants, et on observe souvent un sectarisme difficilement compréhensible, quand tout incite au partage et à l’échange !

Et pourtant quelle source extraordinaire d’enrichissement que de pouvoir aller au-delà de ses frontières, de discuter de nos points communs et de nos différences. Ces discussions ne sont pas seulement instructives, elles sont aussi très bénéfiques pour notre croissance, nous faisant découvrir de vraies opportunités de business.

Alors soyons curieux, mélangeons nos expériences, s’il est bien de tracer droit sa route, laissons-nous aller aussi aux chemins de traverse ! ● www.bensad.com

* GDS (Global Distribution System: Amadeus, Sabre,…).

CRM (Customer Relationship Management, type Salesforce,…). ** ANAé (Association des Agences de Communication Evénementielle), AFTM (Association Française des Travel Managers), UNIMEV (Union Nationale des Métiers de l’Evénement), SNAV (Syndicat National des Agences de Voyages) AACC (Association des Agences de Communication).

CANADA EN VOL DIRECT NOTRE CABINE NOUVELLEMENT REDESSINÉE. Nous mettons tout en œuvre pour faire vivre une expérience hors pair dès l’arrivée à bord.

En plus d’offrir un service courtois et attentionné, des avantages exclusifs, nous avons entièrement repensé nos cabines.

ÉCRANS TACTILES INDIVIDUELS

SIÈGES SPACIEUX ET CONFORTABLES

ÉCLAIRAGE D’AMBIANCE

Notre système de divertissement de 9 po, à la fine pointe de la technologie, pour regarder une foule de films et de séries et écouter notre vaste sélection de musique sur demande.

De nouveaux sièges ergonomiques en cuir italien plus spacieux, munis d’un appuie-tête à quatre positions et garnis de mousse nouvelle génération pour soulager les points de tension.

Un tout nouveau système d’éclairage qui reproduit les variations de la lumière du jour et emplit la cabine de couleurs apaisantes pour aider à arriver à destination en pleine forme.

Service groupes et MICE : volgrp@airtransat.fr

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Ces caractéristiques sont disponibles à bord de certains appareils.

TRANSAT FRANCE SA au capital de 44 168 €, représentant exclusif d’Air Transat en France – 6, rue Truillot, 94204 Ivry sur Seine cedex – RCS de Créteil 347 941 940, immatriculée au registre des opérateurs de voyages et de séjours N°IMO94130003 – Garantie financière APST 15 avenue Carnot 75017 Paris – RCP ZURICH INSURANCE plc Levallois Perret Cedex.