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Annexes

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Conclusion

Conclusion

Annexe 1 : Les citations suivantes permettent d’une manière différente de s’imprégner du concept d’utopie.

« Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas. » « Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies. »

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« Lorsqu'on rêve seul, ce n'est qu'un rêve. Lorsque nous rêvons ensemble, c'est le commencementde la réalité » Chant populaire brésilien

« You never change things by fighting the existing reality. To change something, build a new model that makes the existing model obsolete. » Richard Buckminster Fuller « Tout le monde rêve d’une cité idéale. Sauf ceux qui considèrent comme satisfaisante la ville qu’ils habitent. Mais ils sont rares. Aussi rares que ceux qui trouvent parfaite la société dans laquelle ils vivent. Le philosophe dans sa bibliothèque et le déraciné dans son bidonville rêvent d’une ville qui puisse satisfaire aussi bien leur quotidienneté que leurs fantasmes. » Michel Ragon

« L’utopie est une réalité en puissance. » Edouard Herriot

« Quelqu'un qui se place dans cette posture de l'utopie c'est quelqu'un qui ne se contente pas du monde tel qu'il est. » « L’utopie est la matrice de l’histoire et José Bové (1953)

« Pour les gens qui veulent bâtir un modèle de société en croissance infinie sur une planète déjà surexploitée, le mot utopie signifie l’illusion d’un rêve impossible à réaliser qui ne s’applique pas à leurs projets. Pour nous qui cherchons à construire un nouveau modèle de société durable, dans une symbiose avec notre environnement naturel, le mot utopie veux dire simplement, un possible qui n’a pas encore été expérimenté. » Oscar Wilde la sœur jumelle de la révolte. »

Thomas Bouchet « L’utopie est la vérité de demain » Victor Hugo

« Un but ne doit pas toujours être atteint, souvent il sert juste à donner une direction. » Luc Schuiten

Bruce Lee

« L’utopie, ça réduit à la cuisson, c’est pourquoi, il en faut beaucoup au départ. » Georges Blondeaux

« Utopie : un heureux effort de l'imagination pour explorer et représenter le possible » Exposition virtuelle de la BnF sur l’utopie « C'est dans les utopies d'aujourd'hui que sont les solutions de demain » Pierre Rabhi

« L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé ! » « L’utopie ne signifie pas l’irréalisable, mais l’irréalisé. L’utopie d’hier peut devenir réalité. » Théodore Monod

Annexe 2 : Dessin de l’auteur datant de 2016 qui faisait réponse à un exercice d’une enseignante qui demandait à chaque étudiant de répondre à la question suivante : « Pourquoi veux-tu devenir paysagiste concepteur ? ». La représentation utopique fut bien accueillie par la professeur qui était architecte. On peut se demander comment aurait réagi un paysagiste au vu de cette réponse que certains jugeraient naïve…

Résumé

La qualité première qui est demandée à un paysagiste c’est la créativité. Mais aujourd’hui, il est difficile d’être créatif pour les concepteurs car chaque projet est soumis à tout un tas de contraintes : normes, techniques, budgets, réalités du système, cadre de la commande de maitrise d’ouvrage, etc… Comment le paysagiste peut-il alors dans un tel contexte garder un esprit d’innovation tout en étant forcé de rester dans une réalité des choses ? L’utopie apparait être une solution pour répondre à ce défi. Mais l’utopie, c’est quoi ? La signification du terme a beaucoup évolué depuis son invention par Thomas More en 1516 lorsque Utopia était le nom donnée à une île imaginaire dans le roman du même nom. Au cours du XIX ème et XX ème siècle, certains architectes, urbanistes et autres hommes d’influences se sont emparés de l’utopie afin de proposer des projets différents, en rupture avec le contexte de l’époque, pour améliorer les conditions de vie des populations ; on peut citer le Phalanstère de Charles Fourier, le plan de développement de Londres Breathing places for the Metropolis de John Claudius Loudon, les Cités Jardins d’Ebenezer Howard ou encore la ville spatiale de Yona Frideman. Ces concepts, bien qu’ils aient contribué à faire évoluer les choses, n’ont jamais vraiment pu se concrétiser et certains prétendent que c’est bien là le problème de l’utopie. La transition entre le concept théorique et la réalité ne serait pas surmontable, cela n’aurait donc aucun intérêt de continuer à inventer des utopies. Aujourd’hui, le sens courant du terme évoque un rêve impossible à réaliser. Pourtant, on assiste à un retour des utopies urbaines dans le monde de l’urbanisme. C’est une utopie qui a évolué par rapport à celle du XIX ème et XX ème siècle mais elle s’en inspire. Nous allons découvrir que certains paysagistes et concepteurs contemporains manipulent des concepts utopiques, parfois sans même s’en rendre compte. Des théories du paysagiste Gilles Clément aux ateliers d’urbanisme utopique du collectif Bruit du frigo, l’utopie a aujourd’hui une place dans le projet de paysages. Mais pour autant, cette utopie estelle à la base d’un nouveau courant chez les paysagistes contemporains ? Et permet-elle vraiment d’offrir des nouvelles possibilités au projet de paysages ?

Summary

The first skill which is asked for a landcape architect is creativity. But today, it is difficult to be creative for designers because each project is subject to a whole lot of constraints : regulatory standards, techniques, budgets, realities of the system, framework of public procurement, etc… How can the landscaper, in this particular context, keep a spirit of innovation while being forced to remain in a reality of things ? Utopia appears to be a solution to meet this challenge. But what is utopia ? The meaning of the term has evolved considerably since its invention by Thomas More in 1516 when Utopia was the name given to an imaginary island in the novel of the same name. During the XIXth and XXth century, some architects, urban planners and other men of influence seized the utopia in order to propose different projects , breaking with the context of the time, to improve the living conditions of the populations ; we can cite the Phalanstère by Charles Fourier, the London development plan Breathing places for the Metropolis by John Claudius Loudon, the Garden Cities of Ebenezer Howard or the Ville spatiale of Yona Frideman. These concepts, although they helped to change things, never really been realized and some claiming that this is the problem of utopia. The transition between the theoretical concept and reality would not be surmountable, so there would be no interest to continue to invent utopias. Today, the current meaning of the term evokes an impossible dream. However, we are witnessing a return of urban utopias in the world of urban planning. It is an utopia that has evolved compared to what was done in the XIXth and XXth century but it is inspired by it. We will discover that some contemporary landscapers and designers manipulate utopian concepts, sometimes without realizing it. From the theories of the landscaper Gilles Clément to the utopian urbanism workshops of the Bruit du frigo collective, Utopia has today a place in the landscape project. However, is this utopia the basis of a new current among contemporary landscapers ? And does it really provide new opportunities for the landscape project ?

Mots clés

créativité - écologie - futur - médiation - paysage - paysagiste - possibles - projet - urbain - utopie

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