Tourisme
Ballade en lavoirs Ils sont tombés dans l’oubli, puis en ruine. Classés au patrimoine des Monuments Historiques, il en reste encore près de 1000 en France et 200 en Belgique. Souvent à l’écart des routes, il faut savoir les dénicher car ils se fondent souvent dans le paysage. Le lavoir est un lieu public où on lavait le linge. Ils existent depuis l’Antiquité. Depuis l’apparition des machines à laver au début des années 50 et leur démocratisation dans tous les foyers dans les années 60, les lavoirs sont tombés en désuétude. Abandonnés ou démontés pour en récupérer les pierres ou le bois, ou transformés en salle communale, garage, pavillon de chasse, local de chasse ou en abribus, il en reste quelques centaines qui ont été classés au patrimoine des Monuments historiques (plus de 750 en France). Il n’y a pas une région qui n’en possède et ils sont encore particulièrement nombreux en région Bourgogne.
Lavoir de Lopreden (Finistère)
XIXe siècle
les du début du XXe siècle.
Hormis le lavage du linge, les lavoirs ont aussi été utilisés pour laver le lin (dans le Tregor) ou le charbon (en Belgique et dans le Nord). On les trouve toujours à proximité immédiate d’un cours d’eau. Tous n’ont pas été couverts, mais construits jusqu’en 1925, ils reflétent l’évolution des techniques architecturales. Celui de Plemet (Côtes d’Armor) est bâti comme les hal-
Si la très grande majorité des lavoirs est constituée d’un seul bassin, on trouve aussi des lavoirs à plusieurs bassins. Celui de Fallon en Haute-Saône est un des mieux conservés d’Europe. Il date de 1763 et possède trois bassins. Les bassins romains ont souvent deux bassins. Celui de Blacy dans l’Yonne est un des mieux conservés. Voici donc quelques photos de ces lavoirs d’un autre temps, qui ont été aussi des lieux de lien social puisqu’on se regroupait pour laver le linge.
Lavoir de Bellefontaine (Belgique)
Reportage : Thierry Birrer
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Ballade en lavoirs
Chauvency-le-Château (Meuse)
1ère moitié du XIXe siècle
Il y avait encore, contre le quai de Gèvres, un grand lavoir, avec ses charpentes verdies par l’eau, dans lequel on entendait les rires et les coups de battoir des blanchisseuses. Emile ZOLA in Son Excellence Eugène Rougon
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1ère moitié du XIXe siècle
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Thonne-les-Près (Meuse)
Saint Thegonnec (Finistère)
Plemet (Côtes d’Armor)
1er quart du XXe siècle
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Ballade en lavoirs
Verneuil-Grand (Meuse)
1ère moitié du XIXe siècle
Cantel (Saint-Pol de Léon - Finistère)
Vestiges d’anciens bassins de rouissage du lin du XVIIe siècle
Thonne-les-Près (Meuse)
1ère moitié du XIXe siècle
Brest (Finistère)
Bâti au milieu du XXe siècle, ce lavoir est toujours en usage en 2007.
Saint Thegonnec (Finistère)
Noyal-sur-Vilaine (Ile-et-Vilaine)
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Trégor. Les fibres sont immergées dans l'eau pendant deux semaines, la fermentation est surveillée afin qu'elle ne dégénère pas en pourrissement. Le but est d'éliminer l'écorce ligneuse et de dissoudre la pectine qui relie les fibres.
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Les kanndi ou maisons buandières sont intimement liées à l'histoire du Finistère entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Cette petite maison est l'élément essentiel dans le blanchiment du fil de lin. Située sur le passage d’un ruisseau afin d’assurer une eau claire en permanence (donc souvent à l’écart du village), elle est dotée d'une cheminée qui permet de faire chauffer l'eau nécessaire au lavage du lin. Cette opération se fait dans de gros chaudrons de métal. Le lin est lavé avec de la cendre de hêtre qui permet de blanchir la fibre. Le lavoir est constitué de dalles de schistes et le ruisseau passe au travers (voir page 18).
Il y eut jusqu’à 1000 kanndi dans le Finistère mais aujourd’hui seuls 40 ont été retrouvées et 2 ou 3 seulement sont en état correct. Celui du Fers a été restauré en 1998.
La culture du lin et toutes les activités Le rouissage (opération pour éli- qui en dépendaient ont généré une miner les gommes et les résines richesse qui a permis la construction du lin) est pratiqué dans des trous des enclos paroissiaux. d'eau nommés "poul lin" et dans de l'eau stagnante (voir photo page 15). Au milieu du XIXe siècle on a Kanndi du Fers (Finistère) dénombra jusqu’à 3600 dans le XVIIe siècle
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Ballade en lavoirs
Chauvency-le-Château (Meuse)
1ère moitié du XIXe siècle
Verneuil-Grand (Moselle) Lavoir dit de la Grande Fontaine
Bassin de rincage en dalles de schiste du lavoir à lin du Fers (Finistère) XVIIe siècle
Une dérivation du ruisseau traverse ce bassin.
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Josselin (Morbihan)
Virton (près de Verviers - Belgique)
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