PORTFOLIO
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PROJETS D’ARCHITECTURE - 2017-2022
1/PROJETS
LES COURRIERS CATALANS
12-15
PROMENADE THÉÂTRALE
RENDRE LE BIOCLIMATIQUE UN CENTRE MULTICULTUREL À UN PARC URBAIN FAISANT ABORDABLE PAR L’AUTOPROMOTION
VIVRE PAR LA DÉAMBULATION LA PART BELLE AU JEU
18-21
LARÉCRÉ N’ESTPASFINIE
LAHALLE DE SOINS REVERS DE SERRE WINE NOT
UNE BULLE DE BIEN-ÊTRE POUR UNE MÉGASTRUCTURE
16-17
22-23
MARAÎCHÈRE UNE VILLE NOUVELLE DE COMBATTRE LA PRÉCARITÉ À FAIBLE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
PRODUCTION VITICOLE
QUAND METABALLS ET FOURMILIÈRE
LANANTILIÈRE ÉCRITS URBAINS
CAPTER LA FORCE DE MOTIVENT LA FORME L’ÉCRITURE EN VILLE
L’architecture trouve pour moi son sens lorsqu’elle est utilisée comme un outil permettant de faire évoluer notre société, particulièrement dans le milieu social et environnemental. C’est sur ce point que j’aimerais orienter ma pratique professionnelle, et que j’ai fait évoluer ma démarche architecturale, au fil des projets présentés dans ce portfolio. Ces derniers ont été sélectionnés afin de refléter mon travail, aussi bien graphique que de conception. Les échelles étudiées sont diverses, allant de la dimension d’un objet à celle du territoire.
Mon projet de fin d’études (« Les Courriers catalans », p. 8) présente l’état le plus avancé de ma pensée actuellement, au travers d’aménagements biosourcés et de logements en autopromotion. Dans notre contexte de dégradation climatique, la végétation et la présence de l’eau s’exposent comme des alliés indispensables. Je souhaite alors aller dans le sens d’une architecture adaptée à ses usagers, tout en étant plus respectueuse de son environnement.
Projet réalisé individuellement
Niveau : Semestre 10 (PFE)
Année : 2021-2022
À Perpignan, le projet des Courriers catalans prend place sur un ancien dépôt de bus en friche, pour venir y créer un parc urbain ainsi qu’une barre de logements. Ayant pour ambition de «faire autrement», celui-ci met l’environnement et le participatif à l’honneur.
Les logements sont conçus en autopromotion par les habitants eux-mêmes, afin d’être le mieux adaptés, et de proposer un grand nombre d’espaces partagés. Les aménagements sont pensés pour impacter le moins possible la biodiversité.
Ainsi, le bioclimatique permet de réduire la consommation énergétique du bâtiment, l’utilisation du bois réduit l’empreinte carbone de la construction et la présence de l’eau et du végétal est amplifiée pour créer un îlot de fraîcheur.
Les loggias jouent un rôle important suivant ces logiques : en plus d’apporter une protection solaire à la façade Sud, celles-ci permettent un rafraîchissement naturel via l’évapotranspiration des végétaux présents sur les gardecorps plantés. Leurs panneaux amovibles permettent aux habitants de partager un dîner avec leurs voisins en mutualisant les espaces extérieurs.
Programme : Reconversion d’une friche industrielle en parc urbain, accueillant une opération de logements en autopromotion
Localisation : 2 Boulevard St-Assiscle, 66000 Perpignan
ESPACES PARTAGÉS ET/OU
MUTUALISÉS
Maquette fragment - Pignon Est
Plan du R+4 - À l’ouest, les logements locatifs sociaux rationnalisés mais qualitatifs, à l’est les habitats en autopromotion
- Deux logements individuels avec un bureau partagé pour le télétravail
Exemples d’habitats en autopromotion, adaptés aux besoins de chacun
Promotion immobilière «classique» :
Opération de « logements » (standardisés)
Autopromotion :
HABITANTS
Espaces partagés et plus de qualité architecturale ou de confort (ici le bioclimatique)
Opération d’« habitats » (adaptés à chacun)
Vue sur les Courriers catalans depuis le train, en arrivant à Perpignan
Coupe B : Systèmes de chauffage et de rafraîchissement
Une façade Sud végétalisée et ouverte sur le parc
Une façade Nord limitant les déperditions énergétiques
loggias et leurs panneaux accordéons permettent de mutualiser les espaces extérieurs entre voisins
Projet réalisé avec : Floriane Brandet et Elsa Foucault
Niveau : Semestre 6 (Licence 3)
Année : 2020
Programme : Réhabilitation d’un bâtiment industriel en centre médical, esthétique et culturel pour personnes en situation de précarité
Localisation : 43 Boulevard Gustave Roch, 44200
Nantes
La halle, connectée au jardin attenant pour créer un espace convivial
Être accueilli, se sentir au sein de quelque chose, d’un groupe, d’une mouvance. Un sentiment d’appartenance, être proche. Un besoin d’écoute, de bien-être et de considération.
Tels sont les sentiments des personnes en situation de précarité.
Le parti pris part d’abord d’un constat : un manque de proximité des structures d’accueil et de soins. Pour pallier ce manque, le projet se divise en deux : une partie fixe et une partie mobile, se déplaçant dans la ville, pour aller au plus près de ceux qui en ont besoin.
Le projet fixe, s’inscrit dans un réseau d’accueil et de soin déjà existant ou en construction. Le 43 boulevard Gustave Roch est entouré d’un espace de bain douche, de restaurants ouvriers, mais fait aussi parti d’un quartier en pleine mouvance avec la construction du futur CHU de Nantes et d’un projet de logements et d’accueil.
Dans la dynamique de cette mouvance la réhabilitation des anciens locaux des restaurants du cœur et de la protection civile, offre aux personnes qui en ont besoin un centre médical ainsi qu’un salon de coiffure. Aussi, des espaces d’écoute, de détente et de repos sont proposés, avec une bibliothèque et un café, dans un cadre s’apparentant à un jardin meublé de hamacs et habité par des arbres. Ce jardin, sous une halle pensée comme un havre intérieur se détache du boulevard et des rues passantes. Cependant le projet s’inscrit à l’échelle d’un quartier puisque l’ambiance de la halle se prolonge jusque dans le square attenant, appartenant aujourd’hui aux logements situés à proximité.
La terrasse couverte du café, à l’interface des différents services de bien-être
Façade Sud - Insertion dans le bâti existant
Ambiances sous les sheds
Plan de RDC - Continuité végétale entre le parc et la halle
Le jardin sous la halle, une parenthèse onirique dans la ville
Projet réalisé avec : Alba Luna et Dimitrios
Kompos
Niveau : Semestre 7 (Master 1 - Erasmus)
Année : 2020-2021
Kerameikos et Gazi, deux quartiers d’Athènes aux identités et atmosphères bien différentes. Le premier est caractérisé par le site archéologique de Céramique, lui ayant donné son nom, et constitué d’une multitude de logements familiaux. Le second, Gazi, doit son nom à l’ancienne usine à gaz d’Athènes, transformée en espace culturel et de spectacle, ayant attiré en périphérie de nombreuses boîtes de nuit, bars, et lieux de culture.
À l’interface de ces deux zones, le Boulevard Pireos agit comme une frontière de son et de vitesse, paraissant infranchissable.
North elevation
L’enjeu du projet est alors double : s’insérer dans le réseau culturel de Gazi en créant un bâtiment dédié au théâtre,
Programme : Centre culturel dédié au monde du théâtre et permettant la connexion de deux quartiers d’Athènes
Localisation : 106 Pireos, 118 54 Athènes, Grèce
agissant comme une vitrine pour le public, et connecter Gazi à Kerameikos par une promenade apaisée. Cette promenade vient s’insérer dans la continuité de la rue Iakchou, créant un axe de symétrie Nord-Sud autour duquel l’architecture prend place. L’amorce de cet axe se forme par une envolée de marche aboutissant à une place publique haute, se prolongeant en une passerelle piétonne franchissant le boulevard pour finir dans un parc de théâtre de plein air.
Bifurquant de cet axe majeur, la promenade se fait également à l’intérieur même du bâtiment, permettant ainsi la visite de ce centre dédié au théâtre, par le principe même de la représentation.
PROGRAMME :
RDC :
- Parc de théâtre en plein air
- Halls d’accueil de l’espace d’exposition et de l’auditorium
R+1 :
R+2 :
R+3 :
R+4 :
- Atelier de fabrication des décors
- Espace d’exposition
- Place publique et passerelle
- Atelier de fabrication des costumes et accessoires
- Espace éducatif
- Salles de répétition
- Studios d’écriture, d’ingénierie son et lumière
- Médiathèque
- Mezzanine de lecture et de détente
Projet réalisé individuellement
Niveau : Semestre 8 (Master 1)
Année : 2021
Programme : Serre maraîchère de 9 ha autonome en énergie, chauffage et eau
Localisation : 1 Rue des Chaintres, 44610 Indre
Distinction : Projet sélectionné pour participer au projet de recherche «Serres+» piloté par le pôle Vegepolys Valley
D’une superficie de 25 ha, l’ancien site de l’usine Soferti AZF est aujourd’hui en friche, laissant un trou béant complètement disproportionné à la commune d’Indre. Par ailleurs, la parcelle occupe une place de choix, à 10 min à l’Ouest du centre de Nantes, elle est desservie par une ligne de bus et fait face à la Loire.
#1 - Taille proportionnelle au site
L’enjeu du projet est alors multiple : renforcer l’attractivité d’Indre en redonnant une activité économique majeure à la ville, apporter une réponse adaptée à la grande échelle, et s’inscrire dans les différents réseaux de distribution de Loire-Atlantique (réseaux agricole, alimentaire et industrialo-portuaire).
Ainsi naît «Revers de serre», un mastodonte alimentaire de 9 ha de production, capable de produire 14T de tomates par jour en haute saison, couvrant 66% de la consommation de la ville de Nantes. Cette grande canopée métallique de 300x300m, proportionnelle au site, vient marquer le paysage par ses dimensions, tout en restant dans un rapport au sol.
#2 - Ouverture vers le Nord et vers le Sud
L’architecture intérieure de la structure a été pensée selon les réseaux, pour optimiser les circulations et créer une serre totalement autonome en énergie, en chauffage et en eau. Le chauffage se fait via un système innovant, couplant une unité de méthanisation (produisant du biogaz) à un système aquathermique de captation des calories de la Loire. L’eau de pluie est elle récupérée et est associée à l’eau de la Loire (traitée au charbon) afin de remplir des cuves agissant comme des murs masse afin d’emmagasiner de la chaleur. Des matériaux d’enveloppe bio-sourcés épaulent ces sytèmes afin de maximiser l’isolation et l’inertie thermique de la serre.
Nous avons ainsi une véritable usine alimentaire à l’échelle de la Métropole, mais présentant un faible impact environnemental.
#3 - Adaptation de la toiture : ondulation
#4 - Projet final : intérieur régi par la logistique Maquette fragment (unité de méthanisation) - Modules structurelles de 15x15mPlan masse - Le projet est une plateforme multimodale : expédition par vélo cargo, camion et voie fluviale
La toiture ondulée crée une topographie conduisant d’un paysage à l’autre, la serre devient une transition entre le fleuve et la ville
La passerelle visiteurs permet de traverser la serre, sans gêner les travailleurs et en offrant une vue panoramique sur la production
Zone logistique transport terrestre
Couloir technique
Coupe BB’ - Zones logistiques Nord et Sud et couloir technique au centre, abritant les machines de chauffage, de pompes à eau…
CO2 + Chauffage
Terre cuite scellée (2cm)
Briques terre cuite concassées stabilisées à la chaux (20cm)
Isolant en plaques de liège (15cm)
Hérisson et drains (25cm)
Chauffage
Agitateur
CO2 + Chauffage
Réservoir d’eau en polypropylène noir (1m)
Mur en terre pisé à forte inertie (30cm)
Isolant en panneaux de chanvre dans une ossature bois (20cm) Enduit à la chaux (1cm)
Coupe technique (digesteur) - Les matériaux d’enveloppe biosourcés apportent une bonne inertie thermique à la serre
Cogénération chaleur-électricité issue de l’unité de méthanisation
Combination et distribution des eaux chaudes issues des deux systèmes de chauffage
Rails haute température
Gaine d’air chaud
Tuyaux basse température
Nappes immergées de captation des calories
Système de chauffage de la serre - Énergie issue de l’unité de méthanisation (biogaz) et des calories de la Loire, rendant le bâtiment autonome
Zone logistique transport fluvial
Projet réalisé : Individuellement
Niveau : Semestre 5 (Licence 3)
Année : 2019-2020
Se situant au centre du quartier Procé, l’école primaire Gaston Serpette et l’ensemble de HLM du Douet Garnier se font face. Actuellement, la sortie de l’école donne directement sur la voierie, créant un espace de potentiel danger pour les enfants, et n’apportant pas d’espace de rencontre ou d’attente pour les adultes. L’objectif est alors de faire déborder la cour de l’école pour la fusionner avec le cœur d’ilot des HLM, faisant disparaitre l’actuelle voierie qui sera rendue piétonne, afin de créer une cour de récréation à grande échelle, à l’échelle du quartier.
À l’Ouest, des préaux venant protéger les accès des immeubles constituent un jeu d’alternance venant former des sous-cours composées de structures de jeu. À l’Est, une continuité végétale est ponctuée de clairières abritant des terrains de sport. Ces deux séquences amènent alors de nouveaux cheminements guidant les usagers, un végétal et l’autre plus construit. Ces nouveaux cheminements sont notamments possible par le lien majeur entre cour d’école et coeur d’ilot : une brèche sous les HLM, abritant un passage couvert à l’Ouest, et un café des jeux à l’Est. Venant compléter ce café, de nouveaux services apparaissent en continuité de l’existant : une ludothèque en continuité du HLM central, et une réserve pour les jeux d’extérieur dans l’ancienne maison du concierge.
Programme : Espaces publics en extension d’une cour d’école et d’un coeur d’ilôt
Localisation : 46 Rue du Douet Garnier, 44000 Nantes
Légende :
Terrains de sports en clairières, dans une continuité végétale
Suite de préaux, venant créer des sous-espaces de jeu
Le terrain de basketball, devant la ludothèque
La végétation isole les logements
Projet réalisé avec : Valentine Geoffroy et Margaux Valteau
Niveau : Semestre 3 (Licence 2)
Année : 2019
Depuis des années, les incendies sévissent en Californie. Climat aride, vents violents, herbes sèches, créent des tourbillons enflammés détruisant tout sur leur passage. Le 27 octobre 2017, lorsque le Tubbs Fire ravage la Napa Valley, grande région viticole et œnotouristique, les habitants et vignerons se voient contraints de délaisser la vallée et l’afflux de touristes se meurt. Face à cette situation climatosocio-économique, nous lançons un programme inédit de réhabilitation et d’urbanisme axé autour de la viticulture ; entre la vigne et la ville, le Wine Not prend son sens...
Dans l’Hexagon Valley, tout est pensé pour la production industrielle d’un vin de qualité et la protection de la ville. Ici, nous nous déplaçons via les canaux entourant et traversant la ville. Le transport fluvial du raisin croise les riches touristes en bateau vedette, et les chais aux extrémités de la ville sont le symbole d’une production poussée à son paroxysme. Autour, les vignes coupe-feu protègent la ville, chaque élément devient alors barrière contre la formation et la propagation des incendies. Les monts et la forêt luttent contre l’engouffrement des vents au sein de la vallée, les premières rangées de vignes estompent un potentiel incendie, et la Napa River, détournée en canaux, devient une enceinte protectrice autour de la ville. Le découpage hexagonal de la vigne, symbole de l’extravagance des cultures agricoles américaines, offre une productivité et un acheminement rapide des récoltes vers le canal. Les îlots deviennent presque autonomes et sont rattachés à un hangar, en lien avec la ville. Cette trame hexagonale, comme fil conducteur du schéma paysager, devient alors le principe de fonctionnement de la ville. Ainsi, au cœur de l’Hexagon Valley, saison après saison, les habitants sont relogés, les vendanges reprennent leur rythme, l’œnotourisme bat son plein et la production s’intensifie au sein de ce nouvel urbanisme.
Programme : Reconstruction d’une ville selon un nouvel urbanisme permettant production viticole et protection incendie
Localisation : Napa Valley, Californie, Etats-Unis
Vue aérienne du chai, au centre d’un bassin à l’intersection des canaux d’acheminement, de la route, des vignes et de la ville. Le bassin agit comme une protection incendie et conserve le vin à bonne température.
Deux chais aux extrémités de la ville (en rouge), à l’intersection des canaux et de la rivière naturelle, afin d’exporter la production. Entrepôts de récolte et de chargement du raisin à intervalles réguliers le long des canaux (en gris).
Couverture du chai - Structure métallique en double-nappe : une première triangulaire (recouverte de lamelles d’ombrage), et une deuxième étant son dual en hexagones (intégrant une toiture partielle)
RDC : Accueil, embarcadères (touristes et raisins), salle de dégustation, passerelles de visite surplombant les cuves / R-1 : Machines de vinification et cuves de fermentation / R-2 : Tonneaux de maturation
Le chai, entouré d’eau, est protégé des potentiels incendies, et agit telle une interface fluviale, pour le transport des raisins et visiteurs
Projet réalisé avec : Camille Ruchaud et Tom Aupetit
Niveau : Semestre 10 (Master 2)
Année : 2022
Description : Conception, modélisation et fabrication d’une chaise en tenségrité
Matériaux : Contreplaqué découpé à la CNC et cordelettes
La tenségrité se définit comme la « faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent ». Ce principe a guidé la conception de notre mobilier d’assise. Ainsi, les forces sont reprises par la anse formant le dossier, pour être transférées à l cordelette centrale, reliée au piètement. L’assise semble ainsi flotter dans l’air, les 4 cordelettes extérieures servant à l’équilibrer.
Concrètement, la modélisation a été réalisée sur Rhinocéros, puis les planches de contreplaqué ont été usinées à la CNC. Les pièces sont ensuite assemblées sans le moindre élément de quincaillerie, s’emboitant astucieusement. Les veines du bois créent alors un motif sur l’assise et le dossier. Les cordelettes sont intégrées à l’assise grâce à un fraisage, et sont fixées au piètement par des tourillons de bois.
Projet réalisé : Individuellement
Niveau : Semestre 2 (Licence 1)
Année : 2018
Un grand format, blanc, vide. Une première intention, le cadrer, lui donner une limite. Puis remplir l’espace, complètement. Un grand rectangle d’un noir intense apparaît alors. Profond, il invite à se perdre dans une immensité, une nuit sombre. Dans la partie inférieure un espace se forme, plus détaillé, plus imagé. Un désert uniforme, parsemé de roches aux formes diverses, oscillants entre ombres et reflets blancs. Amenant une perspective, elle emporte le spectateur vers le fond de ce paysage,
Description : Grand format réalisé dans le cadre de cours de dessin
Matériaux : Fusain sur format A0
jusqu’à une ligne blanche, une limite, séparant le désert minéral de l’obscurité du rectangle. Un accident participe à l’oeuvre. Il vient contraster l’uniformité de la partie haute par des tâches plus sombres, organiques, formant une constellation. Dans la partie basse, moins visible, il crée des ombres inexistantes, d’objets invisibles. Dans cette représentation, assez énigmatique, le spectateur peut au final choisir de voir ce qu’il désire, et son point de vue peut évoluer au fur et à mesure qu’il l’observe.
Projet réalisé : Individuellement
Niveau : Semestre 4 (Licence 2)
Année : 2019
Description : Série de photographies carrées exposées dans l’école (cours d’art)
Matériaux : Photographies format 40x40cm
Depuis l’invention de l’écriture, cette dernière s’est insérée progressivement dans l’espace urbain, devenant de plus en plus présente autour de nous. Aujourd’hui, on la retrouve partout dans la ville, au travers des enseignes, des publicités, des panneaux de signalisation… L’écriture vient alors former le tissu urbain, et définir les espaces. Cependant, aujourd’hui l’écriture est tellement présente que nous n’y prêtons pas réellement attention, et nous lisons ce que nous voyons sans vraiment réaliser sa présence. Mon objectif est alors de mettre l’accent sur cette forme d’expression que nous utilisons aujourd’hui comme un «outil». Mon travail s’est porté sur la question suivante : «Comment l’écriture vient former le tissu urbain, en définissant les espaces qui nous entourent ?».
Au travers de différentes séries de photographies, réalisées dans différentes villes, mon objectif est de mettre en exergue la façon dont l’écriture vient prendre part à la formation de ces espaces urbains, notamment au travers de la question du commerce. En effet, les enseignes de magasins représentent la part d’écrits la plus conséquente en milieu urbain, et celle retenant le plus l’attention, cette fonction étant leur but premier. Au travers de mes différentes expérimentations, j’ai dû effectuer des choix quant au cadrage et au format de mes photographies. Il m’est alors apparu, après réflexions, que le cadrage frontal était le plus adapté à la prise de vue d’écrits. En effet, cela confronte le spectateur directement aux écrits, sans créer de possibles points de fuite. De plus, le format carré semble bien se prêter à la capture de façades de magasins, formant un cadre, en réponse aux vitrines et aux enseignes, et créant une centralité dans l’image à l’aide des lignes fortes.
L’effet créé est alors très graphique, jouant sur la composition des façades, avec leurs différentes couleurs, matières et typographies.
Projet réalisé : Individuellement
Niveau : Semestre 7 (Master 1 - Erasmus)
Année : 2021
One day, when I was only 9, my favorite playground was demolished and a media library was built instead. I was overwhelmed by this event, shocked to see this special place disappear. But then, after this painful event, I discovered with joy the new function of the place and its assets. Although this operation destroyed one of my hobbies, it was to the benefit of the creation of many new passions. Human beings, because of their history, see destruction as something revolting and frightening, this action being the synonym of tragedy, loss and mourning. If destruction lies in the action of causing so much damage to something that it no longer exists, then it seems impossible to build something with and from this process. But could we change our minds about this phenomenon ? What if we considered destruction as a double-edged sword : at once destructive of one thing, but necessary for the creation of another. As Picasso said, «Every act of creation is first an act of destruction». The act of creating would then inevitably be linked to the act of destroying, destruction being an unavoidable step in the creative and constructive process.
This reflection is the basis of the exhibition «Constructive destruction». Presenting 23 artworks and everyday life objects, the exhibition is an invitation to a journey into the artistic and real world of destruction surrounding us today. Through the relationship between the whole and the part and through scenes associating different objects, the exhibition aims to confront us with destruction by changing our initial perception of it.
Description : Conception d’une exposition imaginaire sur le thème de la destruction créatrice, dans le cadre de cours d’art à Athènes
Plan of the exhibitionRooms :
#0 _ Change of perception
#1 _ Destruction tools
#2 _ Annihilation
#3 _ Put on hold
#4 _ Every act of creation is first an act of destruction
#5 _ Destruction aesthetic
#6 _ Participatory destruction
The first room presents the exhibition via an information board and contains a collection of destruction tools. This collection combines objects that literally depict destruction and more subtile objects, from everyday life.The aim of this set is to question the visitor about what destruction really is, and about the destruction that surrounds him in his daily life : what can a smartphone or a plastic bag destroy ?
The second room is dedicated to destruction in its purest form. It shows artworks and regular objects representing destruction in its darker form. A destruction which is not bringing any good aspect.
After having faced destruction at its darkest, the role of the third room is to put the destruction on pause, to observe the action more closely, and to take a step back from it, in order to realize what all these horrible phenomena generate.
After the creepy atmosphere of the previous room, the fifth one is showing how can destruction create beautiful things, and how it can be very graphical and aesthetic.
07.89.99.85.52
thomas.huet@orange.fr