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Bureau Roberty Lazzeroni Edité en 2011 par Paltrona Frau La structure de Fred est en bois massif de frêne teinté wengé avec profil de section triangulaire qui en souligne la légèreté. Même matériau pour le tiroir qui complète le bureau, monté sur des glissières métalliques à fermeture amortie. Le plateau est revêtu de cuir Saddle Extra, dans la version Tête de nègre et Beige chameau. Le bord est coupé à vif et fini avec une teinture et une cire de protection. Accessoires en métal avec traitement galvanique canon de fusil et vernis de protection. Il attire par ses géométries légères, presque aériennes et confirme le savoir-faire de Poltrona Frau dans le travail du cuir. Un façonnage spécial permet d’utiliser une seule pièce de cuir sans couture et pour renforcer cette sensation d’homogénéité, le bord à la coupe nette est teinté et fini avec de la cire protectrice. Aussi, un procédé artisanal particulier permet d’obtenir la courbure frontale du cuir sans supports intérieurs. Des gravures délicates et des marquages à froid réalisés à la main créent des élégants décors graphiques sur la surface.
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L = 1365 H = 710 P = 690
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Marque internationale du design, de l’élégance et de la perfection made in Italy. De solides racines italiennes et un langage d’envergure internationale. Leader de l’ameublement haut de gamme, Poltrona Frau est depuis sa création en 19662, dans le monde entier, le porte-parole des valeurs liées au design et à la production made in Italy.
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Roberto Lazzeroni est né à Pise, ville où il choisit de vivre et de travailler. Son parcours professionnel est étroitement lié à ses études d’Art et Architecture à Florence et aux intérêts qui l'ont toujours vu attentif et complice, depuis les premières années de sa formation, tant au niveau des phénomènes du monde de l’art conceptuel qu'à ceux du design radical. Au début des années 80, il commence à s'intéresser au dessin industriel et à l’architecture d’intérieur, une spécialisation que lui-même définit comme fondamental pour une approche efficace au monde du « produit ». Très réceptif en ce qui concerne l'histoire du design et de ses signes, et concret à leur réinterprétation quotidienne, il parle spontanément de design « sentimental ». Aujourd'hui la tendance est définie « Design Transitif » et en effet, il est facile, même pour un œil non expert, de percevoir la tension entre passé et avenir qui existe dans les projets de Roberto Lazzeroni. Les signes du passé sont en quelque sorte reconnaissable et visiblement réinterprétés pour un nouveau résultat, qui équilibre la tension entre passé et futur. Son histoire personnelle et ce mode de vivre le design l’ont conduit à se spécialiser dans la direction de l’art. Aujourd'hui Roberto Lazzeroni travaille, de manière particulière, sur la conception globale, qui se cache derrière la naissance d'une marque. Son parcours professionnel est sans doute dynamique, avec des constances précises qui situent Roberto Lazzeroni toujours entre deux fronts ; son bagage d'études et d’intérêts qui l’amène toujours à être un acteur attentif d’expositions significatives et son approche vers un design absolument inséré dans la vie quotidienne des intérieurs.
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EXPOSITIONS: Tecniques Discretes - Paris 1992 Conran Foundation Museum - London 1992 Elegant Tecniques - Chicago 1992 La fabbrica Estetica - Paris 1993 Dall’Albergo alla Nave - Genova 1993 Costruire il mobile - Milan 1999
Big Sleep, 2006
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Agnes, 2009
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Sedia Little Sister, 2010
Victor, 2008
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CHOIX DES
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Le plateau du bureau FRED est originallement moulé suivant un procédé complèxe en cuire. L’étude suivant traitera cependant d’un plateau boisé. Celui-ci étant plaqué, il convient de décider du placage qui déterminera son apparence.
Erable sycomore Origine: Europe du nord (pour l’érable) Afrique pour le Sycomore Noms communs : Erable Sycomore Acer Pseudoplatanus Caractéristiques : Bois très homogène, assez dur, de color ation blanc/claire (assez proche du pin nordique / scandinave ...), fils généralement droit, mais peut être également ondulé, grain fin, éclat lustré. Aubier peu différencié du coeur. Dur et mi-lourd. Retrait moyen, moyennement nerveux. Propriétés mécaniques ana logues à celles du chêne, mais les ré sistances au fendage et au cisaillement sont supérieurs. Se débite facilement, se rabote sans difficulté et donne une surface régulière et unie. Il s’usine comme le hêtre. Il se tourne très bien, se ponce bien. Collage et mise en teinte faciles. Bois non durable. Décoration sous forme de placages figurés ou non. Revête ments de sol (très résistant à l’usure).
Il est également apprécié pour la menuiserie, la tournerie, la lutherie. Un vernis mat ou satiné peut changer la 13
NOYER FRANCAIS Origine: Europe Asie Noms communs : Juglans Regia Caractéristiques : Le noyer est un bois brun clair, mi-lourd et mi-dur sensible à l’humidité et aux variations de températures, c’est donc un bois d’intérieur. Le noyer est un bois fil droit régulier et au grain moyen. Selon son origine, le noyer peut comporter de noeuds assez marqués ce qui lui donne un atout décoratif non négligeable. Utilisé pour des placages décoratifs. L’ameublement. des lambris. C’est un bois facile à mettre en oeuvre et à découper. Il présente une bonne tenue au vissage et collage.
MERISIER Origine: Amérique du Nord Noms communs : Prunus avium Caractéristiques : Le merisier est un bois clair aux reflets rosés, mi-lourd et mi-dur mais il n’offre pasu ne stabilité idéale pour un emploi en tant que tel, il est plus souvent utilisé comme plaquage décoratif. Bois précieux au fil et au grain fin et uniforme. Il est utilisé en menuiseries intérieures. Plaquage et marqueterie. Eléments décoratifs. Ébénisterie.Par son fil fin et droit, sa dureté moyenne, le merisier se met en oeuvre aisément. Il se cloue et se visse et se colle facilement.
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Le choix est effectué en faveur de l’érable sycomore qui présente les meilleures caractéristiques à l’usinage et dont la teinte représente un contraste intéressant au piètement sombre.
Acer Pseudoplatanus Etymologie : Acer signifie en latin piquant, il semble que le bois dur servait à faire des extrémités de lances pointues. Pseudoplatanus signifie faux platane en allusion à la forme et `la taille des feuilles ressemblant à celle du platane Arbre de grand développement pouvant dépasser 30 mètres de haut. • Croissance très rapide dans le jeune âge. • Les vieux sujets dépassent un mètre de diamètre. • Longévité réduite en peuplement, atteignant exceptionnellement 250 ans pour les arbres isolés. • Grandes feuilles opposées à cinq lobes, vert sombre. • Graines ailées appelées samares accolées par deux au sein de grappes pendantes. • Fructifie annuellement en abondance, et rejette vigoureusement après coupe. Symbolique : Le Sycomore est symbolique du chagrin d’amour dans le théâtre Shakespearien, et plus largement, dans le théâtre Elisabéthain. Cela proviendrait du jeu de mot Sickamour (sick : malade en anglais). 15
Le plateau étant composé d’un assemblage d’un plateau moulé et un plalteau rigide, quelles sont les matériaux que l’on peut utiliser pour le cintrage?
CP CINTRABLE Panneaux de contreplaqué en bois de 5 à 17 mm d’épaisseur pour usage intérieur en milieu sec ou humide. Panneaux flexibles cintrables dans le sens prependiculaire au fil, mis en forme par vissage ou contre-collage sur gabarit ou moule. Surface brute à revêtir après mise en forme.
M U LT I P L I S Composés de trois ou cinq couches de lames de bois massif. Ces couches sont superposées à plis croisés et enduits d’une colle résistant aux intempéries. Les deux couches extérieures font office de parement, les couches médianes croisées sont réalisées en lattage jointif collé uniformément sans vides. Le multiplis peut avoir des fonctions travaillantes car le croisement des plis lui confère une résistance physique et une stabilité dimensionnelle que n’ont pas les panneaux en bois massif. Les caractéristiques physiques et mécaniques des multiplis sont variables selon l’essence utilisée, le nombre de couches, l’épaisseur des panneaux et le sens d’application des forces (emploi vertical ou horizontal). 16
Afin d’effectuer un choix jusdiceux, il faut prendre en compte que le chant du plateau est apparent, car un alaisage n’est pas envisagable su cette piece moulée. On peut alors les plaquer avec l’éssence du parement, ou alors, fabirquer un mulitiplis en cette essence (sycomore). De plus ce plateau est très fin - 6mm d’épais - , mais d’une grande superficie. En l’occurence le débit et calibrage de couches de bois massif est très diffice, voir impossible en atelier de l’ESSA Boulle. On envisage alors un multiplis d’une dizaine de couches de placages sycomore.
Le panneaux inférieur est également à concevoir. Il est alaisé en Sycomore. Mais quel genre de panneaux choisir?
CONTREPLAQUÉ Le contreplaqué est la superposition de plaques de bois déroulées. L’épaisseur peut varier selon l’utilisation, généralement de 1 mm à 50 mm. Les plaques du contreplaqué sont alternées et perpendiculaires l’une à l’autre, contrairement au lamibois dont les fibres des différentes plaques sont alignées. En outre, les plaques constituant un panneau de contreplaqué sont toujours en nombre impair pour en accroître la solidité. Les plis sont maintenus avec de la colle (uréeformol, mélamine, phénolique, résorcine). Si un panneau a plus de trois plis, il est appelé multiplis. Le contreplaqué est très utilisé en construction, autant en structure qu’en aménagement intérieur. 17
PANNEAUX DE PARTICULES Lancés en 1940, les panneaux de particules (médium) on été développés pour utiliser les déchets de bois. Ils ont été rendus possibles par la fabrication de nouvelles colles.C’est est un matériau en plaques. L’orientation aléatoire des particules donne au panneau une tenue identique dans toutes les directions. Ses performances mécaniques sont cependant inférieures à celles des contreplaqués. Le retrait est de 0,3% en longueur et en largeur, de 6% en épaisseur. Les variations dimensionnelles, 1 à 2 mm par mètre-linéaire, sont plus faibles que celles d’autres produits dérivés du bois (, mais il est important d’en tenir compte et de prévoir des espaces entre les panneaux ou sur la périphérie de l’ouvrage. Le panneau de particules est adapté à la fois aux emplois en structure (parois, planchers et toitures), en agencement et en ameublement.
BOIS RECONSTIUÉ Le LSL (laminated strand board) est fabriqué à partir de grands copeaux Ces copeaux ont des dimensions qui vont jusqu’à 300mm (à la différence du PSL pour lequel les lamelles sont continues). Ces copeaux sont encollés et orientés suivant la longueur du panneau. Résistant bien à la flexion, au cisaillement et aux compressions transversales et longitudinales, il offre un rapport résistance/poids supérieur à celui de l’acier. Le bois reconstitué peut être utilisé pour l’ossature de portes et de fenêtres et dans des emplois en menuiserie. Son rapport qualité/prix en fait un composant particulièrement adapté aux emplois en poutres, planches de rive et linteaux de petite et moyenne portée. 18
Afin de rester fidèle à l’originale, le piètement, le tiroir ainsi que son caisson sont réalisé en frêne teinté wengé. Il a été choisi de renoncer à un placage des ces pièces en faveur d’un procédé plus industrialisé qui permet la fabrication de moyennes et grandes séries.
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R
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N
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Origine: Europe du Nord et centrale Noms communs : Fraxinus excelsior Caractéristiques : Le frêne est bois blanc avec de légers reflets nacrés.Il est dur et lourd donc parfaitement adapté aux usages du quotidien au fil droit et grains grossiers mais homogènes. Le frêne est un bois très absorbant, d’où l’importance de l’utiliser lorsqu’il est parfaitement séché. Menuiseries intérieures. Revêtement de sols. Grâce à son fil droit, ce bois se découpe sans difficulté mais sa dureté nécessite l’utilisation d’outils solides (carbure de tungstène). Du fait de son absorption supérieure à la moyenne, le collage du frêne devra être réalisé avec des colles particulièrement visqueuses, comme des colles cyano-acrylates spéciale bois.
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la première étape est le
CINTRAGE Nous allons éffectuer le cintrage du plateau à l’aide d’un moule en MDF. Puis le serrage se fait soit dans une poche à vide, sois à l’aide d’un contre-moule et de serre-joints.
RÉALISATION DU MOULE Découper la courbe que décrit l’arrète intérieure plateau sur le plan, le coller sur un MDF de 19, puis scier à la scie à ruban. finallement afiner la courbe et le chant à la rape. Le panneau ainsi réalisé sert de gabarit à 5 ou 6 autres usiné à la toupi. Les panneaux sont allignés parallèlement sur une longeur de 1400 et vissés à des lattes qui viennent s’encrastrer dans des entailles faites à cet usage. Puis on vient poser et visser un panneau peu épais de multiplis par dessus pour ainsi former une surface unie, le “négatif” du plateau. 20
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CINTRAGE AU CONTRE-MOULE Suivre le même procédé que pour le moule, seulement en tracant la courbe que décrit l’arrète supérieure du panneau en 1. Placer le panneau de contreplaqué encollé entre les deux moules, puis serrer à l’aide de serrejoints. Veiller à bien serrer suivant toutes les axes du moule pour éviter un déplacement de ce dernier et garantir que le multiplis soit bien préssé dans sa forme. Nous allons éffectuer le cintrage du plateau à l’aide d’un moule en MDF. Puis le serrage se fait soit dans une poche à vide, sois à l’aide d’un contre-moule et de serre-joints.
CINTRAGE EN DEPRESSION Le principe du collage sou vide consiste simplement à retirer l’air dans une poche hermétique en PVC à l’aide d’une pompe, et ainsi créer une dépression qui comprimera les pièces à assembler entre elles et les maintiendra ainsi le temps nécessaire au collage.
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Ce procédé peut être utilisé pour le collage et l’assemblage des pièces en bois massif, la mise en forme de panneaux cintrables sur des gabarits ou des moules, mais également pour le collage de placages en fil, de frisages ou de marqueteries sur des supports plans ou non. La pression atmosphérique exercée sur terre correspond au poids de l’air au-dessus de nos têtes, soit un kilo par cm^3 ou un bar. Théoriquement, lorsque tout l’air a été retiré, la dépression maximum est de moins un bar soit le vide d’air absolu. En pratique cependant cet état ne peut être atteint, le maximum est de 0,8 à 0,9 bar. Néanmoins une dépression de 0,85 bar correspond à 8,5 tonnes de pression au mètre carré ( !). Avantages : - collages simultanés de pièces de tailles mais surtout de formes variés (courbes) - collage de panneaux de grandes tailles - collage de pièces galbées aussi bien en plan qu’en élévation - pression régulière sur toute la surface de collage. - contrôle visuel du collage pendant toute sa durée. Inconvénients : - pression inférieur qu’à la presse hydraulique - nécessite une étanchéité parfaite de la poche - sur les caissons comportant un grand vide intérieur, la pression risque de cintrer voir rompre les cotés En raison d’économies de travail et de matérièl nous choissisons la technique de cintrage à dépréssion.
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En raison d’économies de travail et de matérièl nous choissisons la technique à dépréssion.
R È A L I S AT I O N Preparer le placage. Encoller la première feuille à la olle araldite, poser la seconde par dessus en bien vérifiant que les fils se croisent, puis encoller celle-ci et ainsi de suiste.
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Lorsque le “paquet” est assemblé, le poser sur le moulle en veillantau bon centrage. Poser l’ensemble dans la poche à vide et hermétiquement fermer cette dernière. brancher la/les ventouse/s via un tuyeau à la pompe. En ouvrant les ventils on crée alors une dépréssion. Tout les sens sont aors impliqué: vérifier à l’oeil et au toucher le bon serrage, á l’ouie s’il n’y a pas de fuites par les extrémités de la poche ou des trous, sinon reboucher avec de la bande adhésive.
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seconde étape
L’ A L A I S A G E Des alaises en sycomore sont collées au chants du panneau de CP, formant ensemble le panneau inférieur du plateau. Elles s’assemblent en coupe d’onlgets.
On peut envisager plusieures assemblages des alaises au panneau: - fausse languette - feuillure - collage à plat joint Ce dernier assemblage convient tout à fait à notre cas de figure.
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Suite à l’affleurage à la varloppe, on plaque un des parements en sycomore. Puis on procède à l’usinage de la pente à la toupie. C’est une opératino déliacte en raison des dimension importante de la pièce.
troisième étape
ASSEMBLAGE Les deux panneaux sont assemblé à la colle vinylique à l’aide de serre-joints. IL faut veiller à bien centrer le panneau alaisé en laissant une marge de 6mm par rapport au arrètes du multipli.
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la première réalisation est
LE CAISSON Il consiste en un simple pavé, ouvert su la face avant. Les différentes parties étant mise aux dimensions à la cie circulaire, la seule question qui ce pose est ce des Assemblages. Or l’on apercoit bien sur les chants avants un raccord à coupes d’onglets et l’on sait également que ce n’est pas une technique de placage car l’ensemble est en bois massif non plaqué. Il en découle que les cotés, le dessus et le dessous s’assemblent grace à des coupes d’onglets. Le collage peut se faire à plat joint, avec une technique à fausse languette (sauf en cas de fausse languette ou des lamellos. Lá encore rainures arrétée). Nous allons opter pour une l’observation des chants permet d’exclure la solution fiable, rapide est invisible: les lamellos. 28
Cependant il est techniquement impossible, ou alors très difficile de “fermer une boite” en utilisant des lamlellos dans des coupes de 45°, c’est à dire dans notre cas à potitionner le fond. Il convient donc de choisir parmi ces trois variantes: - le font est assemblé grace à une feuillure sur le quatres chants. Cela fait alors apparaitre du bois de bout et nie à l’uniformité de l’ensemble - le fond est collé à plat joint. Ceci est envisagable mais peut présenté des difficulté au collage
- Une feuillure à 45°. ainsi la piece vient bien s’encastrer au moment du serrage mais l’assemblage reste invisible de l’exterieur. Cette feuillure est obtenue par une usinage à la toupi en un premier temps, puis à la scie circulaire ou il faut être très rigureux quant au reglage de la hauteur de l’âme. Cest usinage doit egalement être éffectuer sur un chant “court” de chaque côté, du dessus et du dessous.
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Les côtés, le dessus et le dessous sont collés grace à des lamellos dans les coupes d’onglets. Puis vient s’assembler le fond. Le tout à la colle vinylique.
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Le caisson est assemblé à la structure du piètement en deux temps. D’une part par de pièces métalliques vissées dans les pieds avant et arrière gauche qui le soutiennent par le bas. D’autre part à l’aide des boulons passant par les traverses supérieures et fixé par des écrous à l’interieur du caisson. Ils sont invisible à l’extérieur car la tête des boulons est à fleur des traverses grace à un défoncage. 31
la seconde réalisation:
LE TIROIR
Tout comme le caisson le tiroir se veut plutôt simple et épuré, tant d’un point de vue technique qu’au niveau de son apparence. Il est constitué de deux cotés, une pièce arrière, un fond et une facade saillante qui présente des coupes d’onglets sur ses quatres chants inclinés vers l’arrière du tiroir. Une fois les côtés et l’arrière assemblés à coupes d’onglets, on peut faire glisser le fond du tiroir dans la rainure qui lui est déstinée. Puis vient se coller la facade grace à des lamellos
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Le piètement du bureau Fred est la structure qui porteuse du meuble, qui supporte le plateau et le tiroir. Il est constitué de quatres montants montés en paire et incliné vers l’interieur deux à deux. Ils sont liés par des traverses sur les côtés et une entretoise simple au niveau du sol. Ces cing pièces présentent une section triangulaire avec un chantfrein horizontal au sommet et deux chantfrein perpendiculaire à la base. Tout les angles sont arrondies L’assemblage montant-traverses se fait non pas dans les angles mais en retrait, c’est-à dire saillant sur la partie montant. Il en est de même pour l’assemblage traverse-entretoise et traverse haute latérale - traverse haute avant/arrière. Ces dernières cependant sont de section carrées, et accompagnées de traverses intermédiaires, égalements carrées.
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Il existe trois solutions d’assmeblages: - à tenon-mortaise - à tourillon - au système INVIS Pour des raison d’économie de travail et financières et en raison de caractèristiques méchaniques comparables nous allons opter pour un assemblage à tourillons.
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SYSTÈME INVIS INVIS est un système s’assemblage présenté par l’entreprise LAMELLO en 2001. Il se compose de deux pièces de liaison, des inserts: un long et un plus court (vis et écrou) que l’on insert dans un percage préalablement réaliseé dans les pièces à assembler. Elles sont sérrées sans contact à l’aide d’un champ magnétique tournant. Le champ est créé par le Minimag, un embout qui se monte sur une visseuse/perceuse. Son passage à l’extérieur du panneau met en rotation la tige filetée qui constitue l’une des deux pièces. Celle-ci vient s’insérer dans la partie qui forme l’écrou. Le champ magnétique traverse le bois et un limiteur de couple confirme par un petit claquement que l’assemblage est terminé. Le démontage s’assure de la même façon en inversant le mouvement de rotation. Il s’agit là d’un système très performant car il serre à 160kg, et permet un montage/démontage des pièces à volonté car aucune colle est utilisé. C’est cependant un procédé couteux, car chaque paire vis/écrou est facturée 3€.
Le Minimag 36
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TRAVERSES
Tout comme les montants , les traverses latérales présentent une section triangulaire. La difficulté première de cette pièce est l’usinage de la “branche” qui fait le raccord avec l’entretoise/ la trraverse longitudinale. La toupi ne permet à priorie pas d’usiner l’angle de 90°, bien qu’il soit arrondi.Le rayon de cet arrondi est de 20mm, ce qui est trop faible pour les outil habituels (>80mm). Il faut alors à l’aide d’un montage usinage effectuer un usinage arrété et réaliser les angles à la main, c’est-à-dire à la râpe, la lime et lau racloir. Une autre solution peut être une fraise à commande dumérique à cin axes. Mais là encore le diamètre de l’outil est décisif. Il est par contre probable que la solution de ce problème ce trouve dans un procédé d’usinage vu que le meuble FRED à été produit en moyenne série ce qui éxclu quasiment la possibilité d’un tel travail manuel.
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La traverse peut être réalisé grace à un collage d’une pièce rapporté, ou alors en un seul tenant en la découpant dans une pièce de massif et en assumant des pertes de matériel conséquantes. Cependant l’observation de l’original nous mène à dire que c’est cette seconde solution qui a été employée à la realisation du piètement bien qu’il soit étonnant de trouver du bois de bout apparent sur les flancs d’une pièce, tant pour des raisons ésthétiques que méchaniques.
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M O N TA N T S La section triangulaire des montants est elle aussi usinée à la toupie, à l’aide d’un montage usinage. Celui-ci retrace la ligne que dècrit le chant intérieur final de la pièce afin de guider le galet à bille. La pente est ainsi réalisée en deux temps, un passage pour chaque face, ein retournant la pièce entre-deux. On remaque alors que la sauterelle qui assure le serrage n’a pas assez d’appui sur les chants de la section; il faut procéder à un collage réversible d’une pièce, d’un rapport de matière. Afin de garantir cette réversibilité il suffit placer une feuille de papier kraft entre les deux pièces. À la fin de l’usinage on sépare les deux pièces aisément grâce à un ciseau à bois.
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A LT E R N A T I V E D’ASSEMBLAGE Au lieu d’und piétement dont les angles sont arrondi, on aurait pu opter pour une solution peut-être moins esthétique, mais d’avantage plus simple è réaliser: assembler les pièces à l’aide de coupe inclinées dans les angles. Ces coupes seraient usinées à la scie circulaire, et la section triangulaire entièrement réalisée à la toupie avec un outil réalisant la pente de 27°. Finalement les Montant seraient assemblés aus traverses à l’aide de tourillons.
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L I A I S O N PLATEAU-PIETEMENT Le plateau est assemblé aux piètement grâce à des tourillons insérés dans les traverses longitudinales. Or il y a un jeu de 20 mm entre ces deux parties, le tourillon (plus long que dans
les autres assemblages) enfille une bague d’acier de 10 mm de rayon faisant guise d’écarreur. L’emplacement des percages est relevé avec des pointes.
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P O N C A G E Le but du ponçage est d’enlever la saleté, la colle ou tout fini existant qui masque encore le bois afin de lui donner une surface lisse et uniforme pour la mise en teinte ou le vernissage. Aucune autre opération n’influe sur l’aspect final du bois autant que le ponçage. Il est possible de poncer manuellement ou mécaniquement; dans les deux cas, il faut faire très attention de poncer dans le sens du grain du bois. Poncer uniformément la surface entière avec un papier abrasif dont le grès se situe entre 80 (grossier) et 220 (fin). En utilisant un grain plus grossier, le bois risque d’absorber plus de pigments et la couleur finale pourrait paraître plus foncée. Le ponçage doit être uniforme pour éviter l’obtention d’un aspect marbré. Il faut également faire très attention à ne pas « percer » le bois en le ponçant trop à un endroit.
BOUCHAGE DES PORES Une surface de bois avec des pores bien bouchés présente un fini miroitant et nécessite moins de couches d’enduit transparent pour y arriver. En appliquant le fond dur, celui-ci pénètre dans les pores du bois, dans notre cas les pores du placage en sycomore, et « lisse » la surface du meuble. Il permet d’avoir nourri le bois, donc de réussir parfaitement la finition car le bois est stabilisé et n’absorbe plus, et on arrive mieux a appliquer la suite . Le fond dur, qui dans notre cas est une résine diluée à l’eau, est appliqué au pistolet. Ceci nécessite une préparation du meuble en
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T E I N T U R E Pour modifier la couleur d’un meuble sans occulter ses veines ou mettre en valeur un bois bon marché, il suffit parfois de quelques gouttes de teinture. Outils et matériaux nécessaires : Teinture Pinceau, ou éponge Plusieurs chiffons Papier de verre à grain fin, et très fin Pâte à bois Pistolet
Etape 1 : Choisir sa teinture Il existe trois types de teinture, à choisir en fonction des attentes, du bois mais aussi du budget : la teinture à l’eau, à l’huile, à l’alcool et les teintures chimiques. La teinture à l’eau, composée de pigments (naturels ou non) dissous dans l’eau est l’une des moins chères. Elle est déconseillée pour les bois aux pores très ouverts tels que le chêne, le noyer ou l’acajou. Elle convient au bois peu poreux et durs comme le merisier et s’applique aisément. La teinture à l’huile, qui est très odorante, à tendance à jaunir et s’utilise le plus souvent dans l’industrie. Déconseillée pour des finitions précises, elle à tendance à craqueler avec le temps et ne s’applique pas facilement. La teinture à l’alcool, très résistante, sèche rapidement et s’applique facilement. Contraignante à enlever, elle donne cependant un aspect vieilli très intéressant au bois. On l’utilise beaucoup pour créer des variantions de couleurs. Elle teinte le bois en profondeur, et se décape difficilement. 45
Etape 2 : Préparer la surface Avant de teindre le bois, il faut le mouiller avec une éponge propre afin de relever les fibres du matériau. Ensuite la surface est poncée avec du papier de verre à grains fin pour la rendre lisse. En faisant un essai sur une chute de bois, vérifiezrque la teinture corresponde bien à l’effet désiré.
Etape 3 : appliquer la teinture La méthode utilisée varie en fonction du type de teinture. La teinture à l’eau doit être bien secouée avant son application. Tremper un pinceau ou un chiffon dans la teinture.Teigner ensuite abondamment le bois dans le sens de la fibre.Egalisez ensuite la teinte avec une éponge trempée au préalable dans la teinture puis essorée, toujours en suivant le sens du bois. Si la teinture ne convient pas, appliquer une seconde couche pour la foncer ou diluer dans l’eau pour l’éclaircir. Enlever rapidement l’excédent de teinture avec un chiffon pour éviter traces et coulures. La teinture à l’alcool s’applique comme la peinture à l’eau, il est cependant conseillé de remplacer le pinceau ou le chiffon par un pistolet. La teinture à l’huile se fait avec un chiffon imbibé, dans le sens contraire du grain avec des mouvements circulaires, en forme de huit. Uniformiser ensuite la couche en frottant une seconde fois la teinture dans le sens du grain. Laisser pénétrer la teinture puis uniformisez-la en frottant une fois de plus dans le sens du bois avec un chiffon sec et propre.
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appliquant des « scotch » sur les surfaces qui ne seront pas traitées dans cette étape, notamment l’intérieur des pieds et les champs inférieur du caisson (c’est les parties qui seront plaquées en acier). L’avantage d’une résine est qu’en durcissant elle fortifie le bois qu’elle a pénétrée. Après deux heures de séchages une sorte de « barbe » s’est créé : les fibres du bois se sont redressées. L’on peut avancer a un premier ponçage au grain 320, le d’égrainage. Il permet non seulement a coucher les fibres mais a effacer les dernières imperfections, rendus visible par la surface reflétante. L’ensemble des étapes est répétée jusqu’à ce que le meuble soit près à l’application de l’enduit. Ensuite on procède au plaquage des pièces en acier rouillé sur l’intérieur des pieds, les champs inférieur du caisson ainsi que sur la façade rapporté du tiroir. Une fois le meuble définitivement assemblé, on peut exécuter la dernière phase de finition :
APPLICATION DE L’ENDUIT L’application d’un enduit transparent (ou translucide) est l’étape finale qui donne à la surface la protection et l’apparence voulues. Cette étape est communément appelée “vernissage”. Le choix de l’enduit de finition se fait selon les critères suivants: 1. Compatibilité avec les produits préalablement appliqués 2. Apparence finale souhaitée 3. Stabilité du fini 4. Longévité de l’enduit de finition 5. Exposition à l’usure et à la lumière 6. Fréquence du nettoyage 7. Possibilité d’effectuer des retouches En règle générale, les produits de finition, aussi appelés “vernis”, regroupent les gommes laques, les laques et les polyuréthanes. Chaque catégorie d’enduits de finition, de même que toutes les variations faisant partie des catégorie, présente des caractéristiques, des avantages et des inconvénients qui lui sont propres . 47
T A B wDES
L
E A U ENDUITS
Compte tenu des critères précedemment énoncés, nous allons préconiser l’application d’un enduit polyréthane à l’eau. Notons que le vernissage s’éffectue qu’àprès le placage des pieces en acier, alors que le fond dur est appliqué auparavant. 48
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ECHELLE 1:4
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF 53
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
Sous partie N° Nb(s). Désignation. Matière. L. l. e. Piètement 1 4 Montants Frêne teinté 670 122 42 2 2 Traverse haute côtés Frêne teinté 440 70 42 3 2 Traverse haute avant/arrière Frêne teinté 1105 42 42 4 2 Traverse haute intermédiaire Frêne teinté 286 42 42 5 2 Traverse basse Frêne teinté 345 110 42 6 1 Entretoise Frêne teinté 852 1027 42 Caisson 7 2 Côtés Frêne teinté 530 150 20 8 2 Dessus/Dessous Frêne teinté 530 385 20 9 1 Arrière Frêne teinté 385 150 20 Tiroir 10 1 Façade tiroir Frêne teinté 385 150 20 11 2 Côtés tiroir Frêne teinté 510 90 15 12 1 Arrière tiroir Frêne teinté 336 90 15 13 1 Fond tiroir Frêne teinté 318 500 6 Plateau 14 1 Plateau base CP 1244 556 10 15 2 Alaise avant/arrière Sycomore 1324 40 10 16 2 Alaise côté Sycomore 636 40 10 17 Placage Mulitpli Sycomore Pièces 18 20 Lamello Hêtre 38 13,5 3 d’assemblage 19 14 Tourillon piètement Hêtre 40 8 8 20 6 Tourillon plateau Hêtre 50 8 8 Quincaillerie 21 6 Tube Acier 20 20 1,5 22 2 Liaison Caisson/pied Acier 82 (98) 16 13 23 2 Glissières Aluminium 132 19,6 6 24 2 Boulon+écrou Acier 65 4 4
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Sous partie N° Nb(s). Désignation. Matière. L. l. e. Piètement 1 2 Montants Frêne teinté 700 300 50 2 1 Traverse haute côtés Frêne teinté 470 200 50 3 1 Traverse haute avant/arrière Frêne teinté 1120 90 45 4 1 Traverse haute intermédiaire Frêne teinté 470 90 45 5 1 Traverse basse Frêne teinté 380 290 50 6 1 Entretoise Frêne teinté 1027 45 45 Caisson 7 1 Côtés Frêne teinté 550 360 25 8 2 Dessus/Dessous Frêne teinté 550 400 25 9 1 Arrière Frêne teinté 400 170 25 Tiroir 10 1 Façade tiroir Frêne teinté 400 170 25 11 1 Côtés tiroir Frêne teinté 530 220 20 12 1 Arrière tiroir Frêne teinté 350 110 20 13 1 Fond tiroir Frêne teinté 340 520 10 Plateau 14 1 Plateau base CP 1244 556 10 15 2 Alaise avant/arrière Sycomore 1400 45 11 16 2 Alaise côté Sycomore 670 45 11 17 Placage Mulitpli Sycomore Pièces 18 6 Tourillon plateau Hêtre 50 8 8 d’assemblage
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FRED FRED Tiroir
Caisson
Piétement Piétement
Plateau
Facade tiroir
Côtés tiroir
Arrière tiroir
Fond tiroir
Côtés
Dessus/Dessous
Arrière
Montants
Traverse haute côtes
Traverse basse
Traverse haute intermédiaire
Traverse haute avant/arrière
Entretoise
Plateau base
Alaises
Multipli
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit
Débit placage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Corroyage
Assemblage
ML
ML
ML
ML
ML
ML
ML
ML
Usinage coupes
Fabrication Moule
Ml
Ml
Ml
Ml
Ml
Ml
Ml
Ml
Moulage sous
Usinage section triangulaire
Usinage section triangulaire
Usinage section triangulaire
Ajustage
Feuillure Fond
décollage épaississement
effectuer l'angle manuellement
effectuer l'angle manuellement
Décollage épaississement
Collage
Coupe d'onglets
Percage tourillon
Percage tourillon
Percage tourillon
Percage tourillon
Affleurage
Percage tourillon
Rainurage Lamello
Rainurage Lamello
Finitions interieures
Finitions interieures
Ajustage
Ajustage
Teinte interieur
Teinte interieur
Assemblage
Assemblage
Collage
Collage
Ajustage
Collage
Usinage section triangulaire
Rainurage Fond
Coupe d'onglets
Collage
Percage tourillon
Calibrage
Placage parement
Ajustage
Usinage coupes 27°
Positionneme nt pointes Collage
Assemblage Assemblage
Assemblage Collage
Collage
Collage
Finitions exterieures
Finitions exterieures
Teinte exterieure
Teinte exterieure
Finitions inférieures
Finitions Teinte
Mise en position + Percage Vissage
Mise en place glissières
Mise en position + tourillonage Assemblage Vernis
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DOSSIER 58
TECHNIQUE
PAR
THOMAS
SCHNEIDER