Le Théâtre musical de Besançon

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2008 - 2009


opéra baroque Monteverdi, Le Retour d’Ulysse Lully / Molière, Le Bourgeois Gentilhomme Purcell, (After) The Fairy Queen

1640 1670 1692

p.19 p.59 p.21

1773 1774 1775

p.42 p.10 p.44

Delibes, La Cour du roi Pétaud Offenbach, Les Brigands Debussy, Pelléas & Mélisande Massenet, Don Quichotte Orchestre de chambre Pelléas

1869 1869 1902 1910

p.24 p.12 p.54 p.7 p.55

Janácˇek, La Petite Renarde rusée Tom Johnson, l’Opéra de 4 notes Rebotier, Zoo Muzique Glass, Hydrogen Jukebox Glass, Les Enfants terribles Glass, Dans la colonie pénitentiaire

1924 1975

p.53 p.9 p.15 p.47 p.49 p.48

opéra ����’� Haydn, L’Infedeltà delusa Gluck, Orphée & Eurydice Mozart, La Finta giardiniera

musique française

musique du xx �

1990 1996 2000

musique de chambre Chamayou / Schlimé, Deux pianos La Nuit Satie Lidija & Sanja Bizjak, Piano 4 mains

p.17 p.46 p.51

musique actuelle • chanson Audimat Susheela Raman Lalala, opéra en chansons Mon alter Hugo Ernesto Tito Puentes Faust / Murnau Jean-Louis Murat Ouvre la f’nêtre qu’on respire un peu

p.11 p.16 p.41 p.45 p.52 p.57 p.60 p.61

théâtre & danse Beaucoup de bruit pour rien Roméos & Juliettes L’Antichambre Pour un oui ou pour un non Mesure pour mesure Un type dans le genre de Napoléon L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune Casse-Noisette Les Diablogues L’Oratorio d’Aurélia La Vie devant soi La Seconde surprise de l’amour

p.8 p.13 p.14 p.18 p.20 p.22 p.23 p.43 p.50 p.56 p.58 p.62





Erigé en 1778 par Claude-Nicolas Ledoux, le théâtre municipal de Besançon s’est imposé depuis comme un lieu d’histoire et de musique. Il devient aujourd’hui Le Théâtre musical de Besançon. Depuis quinze ans, Didier Brunel a su développer dans ces murs son projet d’Opéra-Théâtre et fédérer un large public. Qu’il en soit ici vivement remercié. Loïc Boissier, son nouveau directeur, entend inscrire son projet au sein d’un large réseau de partenaires de façon à trouver dans le domaine musical des logiques de production propres aux maisons de théâtre. Dès cette première saison, il se rapproche des principaux acteurs de la scène locale et régionale : le Théâtre de l’Espace, le Nouveau Théâtre, Le Cylindre (en préfiguration de la future Scène de Musiques Actuelles), les Scènes du Jura. Il s’engage en coproduction avec l’Orchestre de Besançon FrancheComté (Pelléas et Mélisande de Debussy), l’Opéra de Fribourg (La finta giardiniera de Mozart), l’Ensemble Justiniana (La Petite Renarde rusée de Janácek), la Compagnie Les Brigands (La Cour du roi Pétaud de Léo Delibes) et le metteur en scène Benjamin Lazar (Lalala, opéra en chansons). C’est sans oublier le goût du divertissement avec notamment Offenbach, Guitry, Casse-Noisette, François Morel et Jacques Gamblin. Pour mener à bien ce nouveau projet, la Ville de Besançon a souhaité doter le théâtre d’une nouvelle identité juridique qui garantisse le suivi des missions artistiques et culturelles et la qualité du service public. Nouvelle appellation, nouvelle identité, nouveau directeur, nouveau projet, mais toujours cette même ambition : faire vivre la musique à Besançon dans un souci d’ouverture et d’exigence artistiques. Nous vous invitons donc à découvrir sans tarder une première saison riche de plus de quarante spectacles. Elle devrait aiguiser toutes les curiosités. • Yves-Michel Dahoui Jean-Louis Fousseret Adjoint à la culture et au patrimoine

Maire de Besançon Président de la Communauté d’agglomération du Grand Besançon

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« Si la musique est l’aliment de l’amour, jouez toujours, donnez m’en avec excès. » William Shakespeare, in. La Nuit des Rois.

Shakespeare est au nombre de ces génies-mères qui semblent avoir enfanté et allaité tous les autres. On le suit cette saison à la table des 26000 couverts et dans les pas de Roméo et Juliette, puis avec une nouvelle production de Mesure pour mesure et grâce enfin à Purcell qui porte le Songe d’une nuit d’été à l’opéra. Car d’opéra il va s’agir. L’opéra est un genre complexe et exigeant que l’on voudrait partager avec tous. On peut parler de drame lyrique, d’opéra-bouffe, de comédie-ballet, d’opéra de chambre... le charme opère quand texte, musique et interprétation se mêlent absolument et nous touchent par un biais que l’on ne soupçonnait pas, ou plus. Le Théâtre musical de Besançon affiche cette saison quatorze ouvrages lyriques servis par douze metteurs en scène d’horizons différents. L’opéra baroque vous emmène littéralement à Venise, à Londres et à la cour de Louis XIV. Trois ouvrages jumeaux signés Haydn (1773), Gluck (1774) et Mozart (1775) rendent compte de l’opéra splendide des Lumières. Une exceptionnelle trilogie d’opéras de chambre de Philip Glass permet de découvrir ce compositeur américain de l’école dite minimaliste et répétitive. Cet artiste majeur se nourrit surtout de nos préoccupations et signe une musique immédiatement accessible parce que fascinante. La musique française (Offenbach, Delibes, Massenet, Debussy, Ravel, Milhaud, Satie, Ibert, Poulenc, Rebotier..) vous est proposée avec piano, orchestre, en chansons, drame sombre ou musique légère... de 1869 à nos jours, on se régale à tirer le fil ininterrompu de notre culture et de nos refrains. Mais place tout d’abord au Festival international de musique de Besançon. C’est l’Orchestre de Besançon Franche-Comté qui déroulera ensuite son entière saison dans nos murs. • Loïc Boissier

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Du 10 au 20 septembre

festival international de musique de besançon franche-comté Le Théâtre musical de Besançon, heureuse tradition, ouvre sa saison avec trois des principaux rendez-vous du Festival international de musique de Besançon Franche-Comté. Cette 61 e édition poursuit la résidence du compositeur Bruno Mantovani et prend des « Airs de Bohème » avec le chef d’orchestre Zdenek Macal, artiste associé. Jeudi 11 septembre à 20h Orchestre de la Philharmonie tchèque mozart : Ouverture de Don Giovanni mozart : Concerto pour piano en mi bémol majeur, K. 482 beethoven : Symphonie no7 en la majeur, opus 92 Zdenek Macal, direction | Tzimon Barto, piano Durant sa longue carrière à la tête des meilleurs orchestres américains, Zdenek Macal a eu l’occasion de rencontrer Tzimon Barto, adoubé très jeune par Karajan. La complicité qui les unit promet un Mozart d’exception. • Samedi 13 septembre à 20h Orchestre de chambre de Zurich Janácek : Idylle pour orchestre à cordes Mozart : Concerto pour piano en mi bémol majeur Jeune homme, KV 271 Mendelssohn : Symphonie pour orchestre à  cordes n°8 en ré majeur Muhai Tang, direction | Niu Niu, piano Parmi les orchestres de chambre, Zürich fait figure de référence sur la scène internationale. Son directeur musical, Muhai Tang, déjà venu au Festival en 2004 à la tête de l’Orchestre national de Lyon, a invité pour ce concert Niu Niu, jeune prodige chinois. • Samedi 20 septembre à 20h Orchestre national symphonique de la RAI de Turin Mantovani : Time Stretch (on Gesualdo) Haydn : Symphonie no99 en mi bémol majeur Dvorak : Symphonie no6 en ré majeur, opus 60 Sir Andrew Davis, direction Cette première rencontre du patron de l’Opéra de Chicago et de l’orchestre de la RAI annonce une clôture explosive pour ce voyage à Prague, avec la sixième symphonie de Dvorak qui met à l’honneur une énergique danse tchèque, le Furiant. •

renseignement et location : 03 81 82 08 72

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En partenariat avec Musiques de Rues Vendredi 3 octobre à 18h et samedi 4 octobre à 15h Cour 68 Grande Rue à Besançon d’après jules massenet (1842-1912)

Don Quichotte « Je suis un chevalier errant et qui redresse les torts, un vagabond inondé de tendresse pour les mères en deuil, les gueux, les opprimés, pour tous ceux qui du sort ne furent pas aimés » Don Quichotte - Acte III Compagnie Étoile du Jour Direction musicale et piano : Charlotte Bonneu & Agnès Rouquette Mise en scène : Florence Guignolet

Don Quichotte : Luc Bertin-Hugault Sancho : Olivier Ayault Dulcinée : Muriel Ferraro Garcia, Pedro : Elisa Doughty Rodriguez, Juan : Mowgli Laps

Comédie héroïque en 5 actes, le Don Quichotte de Massenet est créé à Monte-Carlo en 1910 avec dans le rôle titre Fiodor Chaliapine, basse légendaire. Le livret s’inspire moins de Cervantès que d’une curieuse comédie de 1904, Le Chevalier à la longue figure. La récente compagnie Étoile du Jour s’est distinguée en 2007 avec une production légère de L’Élixir d’amour au Festival Opéra des rues à Paris. Leur mot d’ordre est « une nouvelle approche de l’opéra qui permet à ceux qui pensent ne pas aimer l’art lyrique de changer d’avis et aux mélomanes de changer d’air ». Cinq chanteurs et deux pianistes jouant à quatre mains, joyeuse troupe de jeunes artistes confirmés, vous invitent dans la cour de l’hôtel Terrier-Santans à suivre les aventures de Quichotte, tout en sentiment et de Sancho, instinct pur de l’utile : deux natures humaines qui s’accordent. • Coproduction Compagnie étoile du Jour | Centre culturel du Grand Jardin, Joinville. Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. réservation obligatoire au 03 81 41 57 57 ou sur www.musiquesderues.com. Durée 1h10

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THÉÂTRE &DANSE •

Vendredi 10 octobre & samedi 11 octobre à 20h

∞ william shakespeare

Beaucoup de bruit pour rien Compagnie 26000 couverts Mise en scène : Philippe Péhenn Dramaturgie, adaptation : Judith Feyrner Mètre-concept : Jacques Livchine Scénographie : Anthony Benjram Matière sonore : Erich Mayer

Chorégraphie : Liliane Boucon Direction technique et construction : Alexandre Diaz – Michel Munier Costumes : Camille Perreau Perruques, postiches : Milo Bodtszaris

Depuis une dizaine d’années, loin des théâtres fermés « parce qu’il fait froid à l’intérieur », 26000 couverts crée pour des lieux atypiques (rues, usines désaffectées, gymnases ou places de village), des « spectacles » interrogeant sans cesse codes de représentation et rapport au public. Cette fois-ci, étonnant virage, les voilà qui rentrent en salle. Et s’attaquent au monument du théâtre : Shakespeare himself ! • « Attention, spectacle irracontable… et très recommandable. La troupe des 26000 couverts ne pouvait certes pas monter Shakespeare de manière classique. Iconoclaste, leur spectacle l’est assurément. Mais impossible de détailler ici ce qui arrive à Beaucoup de bruit pour rien, une des comédies les plus brillantes du grand Will. Ce serait déflorer les surprises qui font tout le sel d’une représentation qui multiplie les mises en abîmes dans un esprit finalement très shakespearien. On retrouve, surtout, leur sens de la satire, qui passe joyeusement à la moulinette les clichés des milieux culturels chics. C’est bien vu. Et très drôle. » — Fabienne Darge, Le Monde • Coproductions : Scènes du Jura (Lons le Saunier) | Pronomade(s) en Haute-Garonne | Chalon dans la Rue (Chalon-sur-Saône) | Le Parapluie/Eclat (Aurillac) | Le Fourneau (Brest) | Lieux Publics (Marseille) | L’Atelier 231/Vivacité (Sotteville-lès-Rouen). Avec le soutien de : DMDTS-Ministère de la Culture, Drac Bourgogne, Ville de Dijon, Conseil Régional de Bourgogne et le Boulon (Vieux Condé). Durée 2h

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Jeudi 16 octobre à 20h

∞ tom johnson (né en 1939)

L’Opéra de 4 notes

Direction musicale et piano : Denis Chouillet Mise en scène : Paul-Alexandre Dubois

la soprano : Anne Marchand la contralto : Eva Gruber le ténor : Christophe Crapez le baryton : Paul-Alexandre Dubois la basse : Kamil Tchalaev

Que se passe-t-il dans la tête d’un chanteur en représentation ? À quoi pense-t-il ? L’Opéra de quatre notes nous fait entendre ce que les chanteurs pensent vraiment, le temps d’un opéra dont le sujet est… cet opéra lui-même. Malmenés par la partition, ses interprètes luttent pour ne pas perdre le la, ne pas passer la mesure, réussir leur entrée… Contrôlent-ils la situation ? Connaissent-ils la pièce ou sont-ils en train de la découvrir ? Ces six personnages en quête de compositeur échapperont-ils à cet opéra ? Un spectacle d’initiation autant qu’un spectacle pour initiés, pour comprendre ce qu’est un opéra, ou pour entendre la petite musique sous les grands airs : celle des rivalités, des frustrations, des petites vanités, des angoisses. Une œuvre légère et féroce, faite avec un piano, un pianiste, quatre notes – la, si, ré, mi –, et cinq chanteurs. Depuis sa création en 1972, cet opéra de poche a été régulièrement donné dans le monde entier. Découvrez-le dans une mise en scène qui a enchanté son auteur et dont l’initiative revient à l’Atelier lyrique de Franche-Comté. • Coproduction : Atelier Lyrique de Franche Comté | Arcadi (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile-de-France) | Prima donna En coréalisation avec l’Athénée / Théâtre Louis Jouvet. Durée 1h

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Lundi 20 octobre à 20h

◊ christoph willibald gluck (1714-1787)

Orphée & Eurydice en concert - 1774 -

Le Cercle de l’Harmonie Chœur Les Éléments Direction musicale : Jérémie Rhorer

OPÉRA 1770’s •

Orphée : Stefano Ferrari Eurydice : Mireille Delunsch L’Amour : Magali Léger

Véritable évènement musical de ce début de saison, ce concert associe notamment Mireille Delunsch (qui chante Wagner, Rameau, Debussy à l’Opéra de Paris), l’excellent Chœur Les Éléments qui fut l’invité principal des dernières Victoires de la Musique et Jérémie Rhorer à la tête du Cercle de l’Harmonie. « Puisqu’on peut avoir un si grand plaisir pendant deux heures, je conçois que la vie soit bonne à quelque chose » s’exclama Jean-Jacques Rousseau après la création parisienne. Car il existe deux versions originales de ce chef d’œuvre. La viennoise en italien dans laquelle le rôle d’Orphée est écrit pour voix d’alto et la parisienne en français transposée pour le ténor Joseph Legros. C’est pourquoi la mélodie la plus célèbre de l’ouvrage nous évoque indifféremment « Che faro senza Euridice ? » et « J’ai perdu mon Eurydice ». Créé à Vienne en 1762, l’ouvrage est rapidement repris à Parme, Londres et dirigé par Haydn à Eszterhaza en 1776. À Paris en 1774, l’ouvrage est largement remodelé et dédié à Marie-Antoinette, compatriote du compositeur. Le succès est immense et vaudra à Gluck une véritable intégration au panthéon des compositeurs français. Ce programme est donné le 24 octobre au Théâtre des Champs Élysées à Paris.

• Durée 2h10

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Jeudi 6 novembre à 20h

∞ tancrède & fabrice lehman

Audimat

Le monde de la télévision croqué en comédie musicale Auteurs : Tancrède & Fabrice Lehman Compositeur : Tancrède Arrangements : Tancrède & Rémi Toulon Mise en scène : Stéphan Druet Chorégraphie : Alma de Villalobos Costumes : Elisabeth de Sauverzac Décors : Gilles Jauffret Lumières : Nicolas Dallier Son : Christophe Gobley

Monsieur Slige : Frédéric Norbert Monsieur Chaussette : François Briault Étienne : Sinan Bertrand Violette : Amala Landré Christiane Serpentin : Valérie Zaccomer Ilda : Alice Decelle Ménagère Sylviane : Alma de Villalobos Ménagère Françoise : Laurie May Ménagère Catherine : Virginie Perrier

« Pendant que ses doigts papillonnent sur les touches du piano, le jeune chanteur esquisse un large sourire, marque une pause, enfonce le clou avec une formule désopilante. On est touché en plein cœur » * Souvent Tancrède chante accompagné de Roland Romanelli, le pianiste de Barbara (au disque, à La Cigale, en tournée). Stéphan Druet met en scène tant l’opérette swing que le théâtre et l’opéra (les Contes d’Hoffmann cet été avec Julie Depardieu), Alma de Villalobos chante et danse, chez Savary notamment, Guillaume travaille à la télé. Ces quatre-là sont décidés à monter de toutes pièces une « comédie musicale » et s’installent cet automne au Théâtre du Trianon à Paris avec quelques belles chansons et une équipe d’interprètes finement sélectionnée. Le Théâtre musical de Besançon les invite pour une ultime semaine de répétitions et aura la primeur d’une véritable création. Le monde de la télévision vit de rythme, de lumière, d’adrénaline... un monde merveilleux ne serait la dictature de la « ménagère de moins de cinquante ans ». Cet univers, ses rivalités et sa crudité devraient faire merveille au music-hall. *Le Nouvel Observateur

• Création à Besançon | novembre 2008

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Samedi 15 novembre à 20h & dimanche 16 novembre à 16h MUSIQUE FRANC¸AISE •

ß jacques offenbach (1819-1880)

Les Brigands opéra-bouffe en trois actes

Version pour quinze musiciens et quinze chanteurs

- 1869 Livret : Henri Meilhac & Ludovic Halévy Orchestration Thibault Perrine Direction musicale : Benjamin Lévy Mise en scène : Stéphane Vallé assisté de Loïc Boissier

Scénographie : Florence Evrard Costumes : Elisabeth de Sauverzac Lumières : Philippe Lacombe Compagnie Les Brigands

La princesse de Grenade doit épouser le prince de Mantoue. Le comte de Gloria-Cassis la mène en Italie pour y recevoir la dot de trois millions. Mais une bande de brigands désœuvrés entendent s’inviter à la fête. Offenbach et ses librettistes nous livrent ici une ultime et savoureuse charge dans la satire de cette société qui les a tant fêtés. On y raille la haute finance (l’air du caissier), la mode espagnole en vogue à la cour (« il y a des gens qui se disent espagnols »), la vanité de la diplomatie et l’inefficacité de la force publique (rendus célèbres par le bruit de leurs bottes, les carabiniers arrivent toujours trop tard). • « Le tout est mené à un train d’enfer par Benjamin Lévy à la tête d’une cohorte de chanteurs tous épatants. Un bonheur crépitant, ricochant ; tout ce qu’aurait aimé Offenbach : populaire, surréaliste, décapant ! » — Alain Duault, Classica « Parodie de l’opéra-comique, farce amorale, persiflage et apologie du déguisement… le livret enchante par sa désinvolture. (…) Si ces Brigands croisent votre chemin, ne prenez pas la fuite, vous le regretteriez. » — La Croix • Coproduction : Compagnie Les Brigands | La Coursive, Scène Nationale La Rochelle. En partenariat avec l’Opéra-Théâtre d’Avignon. Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. Durée 2h20

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Jeudi 20 novembre à 20h & vendredi 21 à 15h | séance scolaire

© d’après william shakespeare

Roméos et Juliettes « Ardente, juvénile, sans complexe, une lecture contemporaine et réussie d’un mythe éternel» * Chorégraphe : Sébastien Lefrançois Musique originale : Laurent Couson Assistante chorégraphique : Cécile Lefèvre Scénographie : Giulio Lichtner Dramaturgie : Magali Léris Costumes : Mario Faundez Lumières : Tom Klefstad Création électronique : Vincent Artaud

Roméo : Giovanni Léocadie Juliette : Jann Galois Benvolio : John Degois Mercutio : Hakim Hachouche Dame Capulet : Céline Lefèvre La nourrice : Otuawan Nyong Tybalt : Feroz Shoulamide Sir Capulet : Laurent Paolini Frère Laurent : Cyrille Musy

Les amants de Vérone ont inspiré de nombreux chorégraphes par l’entremise notamment de Berlioz, Prokofiev, Tchaïkovski et même Bernstein avec West side story. Sébastien Lefrançois s’acoquine à son tour avec Shakespeare pour un Roméos et Juliettes d’une réjouissante liberté. Le pluriel des prénoms de ce couple le plus séduisant, le plus tragique aussi de l’histoire littéraire, témoigne d’un scénario à plusieurs entrées dont les héros se démultiplient au gré des variations et de scènes emblématiques sur lesquelles les danseurs ont improvisé. Fidèle à une démarche qui croise les genres et mêle des artistes d’horizons divers, le Festival Suresnes Cités Danse creuse le sillon d’un hip hop pluriel, toujours sur le qui-vive de la création. Pour la première fois, cette danse issue de la rue donne naissance à un véritable ballet (chorégraphie, musique, costumes, scénographie, lumières) le tout au meilleur niveau. * Rosita Boisseau, Le Monde

• Production : Cités Danse Connexions, Suresnes Cités Danse 2008 Coproduction : Théâtre Anne de Bretagne - Vannes, Espace Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, La Comète - Scène Nationale de Châlons-en-Champagne. Durée 1h15

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THÉÂTRE &DANSE •


Samedi 22 novembre à 20h

ß

THÉÂTRE &DANSE •

jean-claude brisville

L’Antichambre « Danièle Lebrun est une grande musicienne du langage ; elle fait entendre chaque syllabe comme un grand pianiste chaque note »* Mise en scène : Christophe Lidon

Avec Danièle Lebrun, Jean-Claude Bouillon, Sarah Biasini

Après avoir imaginé un Souper décisif entre Talleyrand et Foucher, un Entretien entre Descartes et Pascal le jeune, Jean-Claude Brisville restitue dans L’Antichambre l’époque des Lumières, ses philosophes et leur Encyclopédie, ses salons tenus par des femmes influentes. On y apprend l’histoire de la rivalité entre Mme du Deffand et Julie de Lespinasse dont les correspondances respectives ont fourni un sérieux matériau de base. Conçue en 1991 pour Suzanne Flon et aujourd’hui portée par un trio d’acteurs impeccables, l’évocation de cette époque de bouillonnement intellectuel et politique nous est rendue dans une langue marquée au sceau de la rigueur et de l’élégance propres au xviiie siècle. • « Voici un bonheur comme on en connaît peu, comme on en vit rarement. Cette représentation de L’Antichambre est un exceptionnel moment de qualité, qui désarme toute critique. Quant à Danièle Lebrun, Dieu quelle grâce, quelle prestance, quel esprit, quelle actrice ! (...) Bref, sur le tout et les parties du tout, on ne tarira pas d’éloges. » Philippe Tesson, Le Figaro *Gilles Costaz, Les Échos

• En partenariat avec Pascal Legros Productions. Durée 1h35

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Mardi 25 NOVEMBRE à 20h & Mercredi 26 NOVEMBRE à 15h

∞ MUSIQUE DU XXe •

jacques rebotier (né en 1950)

Zoo Muzique Une exposition de musiciens-parlants installée dans tous les espaces du théâtre À zyeuter en famille... de 2 à 202 ans...

Texte, musique et mise en scène : Jacques Rebotier Assistante mise en scène : Frédérique Bruyas Scénographie, costumes, vidéo :Virginie Rochetti Lumière, vidéo : Bertrand Couderc Création bande-son : Henri Fourès Ensemble 2e2m Direction musicale : Pierre Roullier

Invité à visiter Zoo Muzique, Safari délirant présenté non-stop, le spectateur se promène librement parmi de drôles de cages : les UHLVMM (unités d’habitations lieux de vie à musique modérée). De drôles de personnages s’y activent avec leurs drôles d’instruments. Des instruments classiques ou insolites (boîte à vache, scie musicale, puce électronique, cor des Alpes…). Que font-ils ? Qui sont-ils ? Réponses peut-être lors de la réunion de tous les protagonistes sur la scène. Une méchante scène de ménage dans les méninges de la ménagerie. Poète, auteur et metteur en scène, Jacques Rebotier fabrique des spectacles qui allient une écriture exigeante au sens de l’insolite, ou plutôt de l’« incongru » : ce qui refuse de se mélanger. En méditant sur l’étrange solitude du musicien classique, il a voulu montrer le monde un peu à part dans lequel évoluent ces « animaux étranges » et donner au public l’occasion de les voir de près, de les regarder, de les toucher peut-être. De la musique, de la poésie et surtout beaucoup d’humour. • Production : Compagnie voQue, Ensemble 2e2m. En partenariat avec Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes. Durée du spectacle : libre (de 1 seconde à 2h30)

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En partenariat avec Le Cylindre Jeudi 27 novembre à 20h

Susheela Raman première partie : kamilya jubran

Née à Londres de parents tamouls, Susheela Raman devient en 2001 la première artiste de musiques du monde à être nominée pour le Mercury Prize. Salt Rain, son premier album est un grand succès. L’année suivante, en 2002, elle remporte le prix de la « Révélation de l’année » aux BBC World Music Awards. La belle Susheela s’impose comme la star d’une séduisante world music, aux frontières de la pop anglaise et du chant traditionnel carnatique. Dès son plus jeune âge, elle étudie le chant traditionnel indien auprès de sa mère, puis joue dans un groupe de funk-soul en Australie, étudie auprès de Shruti Sadolikar (l’une des plus grandes chanteuses hindoustanis), puis chante, à Londres, avec JOI, l’un des groupes les plus importants du courant Asian Vibes. C’est ensuite grâce à la rencontre avec le producteur et arrangeur Sam Mills que Susheela Raman invente cette formule magique, évidente et à la fois inimitable faite de ragas traditionnels mais aussi de rythmes et sonorités blues, folk, africains, reggae et pop. • Kamilya Jubran est elle palestinienne, née en Galilée dans l’État d’Israël. « Dès qu’on la voit, on ne peut qu’être frappé par ce regard droit qui ne vous lâche pas et cette impression de force extraordinaire qui émane de tout son être. Attendez qu’elle prenne son oud, cet instrument que son père, luthier, fabriquait et que sa voix tout en retenue et explosion s’élève et, comme moi, vous serez envahi par l’émotion et tout un flot d’images et tomberez sous le charme » lit-on dans L’Humanité.

MUSIQUE ACTUELLE • CHANSON

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Mardi 2 décembre à 20h

© deux pianos

bertrand chamayou francesco tristano MUSIQUE schlimé DE CHAMBRE •

Busoni, Fantasia contrapuntistica Messina, Digital Process Moussorgski-Naoumoff, Tableaux d’une exposition Tous deux sont nés en 1981, Chamayou à Toulouse et Schlimé à Luxembourg. Ce ne sont pas vraiment des enfants prodiges mais plutôt deux artistes atypiques et généreux qui se distinguent par une même culture riche et ouverte. Leur association est un véritable événement. Ils se confrontent à la musique comme à un corps vivant et cultivent avec ce programme la transcription, le mélange, l’expérimentation, la fascination mutuelle entre compositeurs. La Fantasia contrapuntistica de Ferruccio Busoni est un vibrant hommage à L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, une prouesse d’écriture dont la première rédaction remonte à 1910 et qui reste l’exemple le plus marquant du retour au classicisme opéré par Busoni. Justin Messina, jeune compositeur américain, met avec Digital process sa créativité et ses inspirations croisées au service de la mécanique du piano. Les Tableaux d’une exposition de Moussorgski fascinent par leur puissance thématique et créatrice. Ce chef d’œuvre a fait l’objet de nombreuses orchestrations, dont la plus fameuse est signée Ravel. La transcription proposée par Chamayou et Schlimé est celle de leur maître spirituel, le brillant pianiste compositeur et pédagogue Emil Naoumoff. • en partenariat avec PNT Productions.

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Jeudi 4 décembre à 20h THÉÂTRE &DANSE •

© nathalie sarraute

Pour un oui ou pour un non « Une formidable gifle donnée à l’expression dialogue de sourds » * Mise en scène : Philippe Carbonneaux Adaptation en LSF : Philippe Galant, Jérôme Horry Scénographie & lumières : Mathieu Ferry Costumes : Marguerite Bordat, Isabelle Deffin

Musique : François Marillier International Visual Theatre Avec : Emmanuelle Laborit, JeanPhilippe Labadie, Chantal Liennel, Aristide Legrand, Anne-Marie Bisaro, Antoine de La Morinerie

Un jour, à propos du travail de H2, H1 s’est exclamé « c’est bien ça ! ». Dans cette seule exclamation anodine, H2 a cru déceler l’expression d’une condescendance insupportable. Pour un rien, ces deux amis d’enfance se déchirent alors. Attachés qu’ils sont à l’authenticité de la parole, au combat contre tous les faux-semblants du discours. Avec une acuité sidérante, Sarraute dit l’indicible. Une exploration toute linguistique qui n’a rien à envier à la psychanalyse, capable, par la seule analyse des mots, de leur couleur, de leurs ambiguïtés, de leur tonalité, de mettre au jour les replis les plus secrets de la ­pensée. Cette joute verbale vous l’entendrez, vous la verrez aussi. Comment adapter en langue des signes une langue aussi construite, économe et musicale qu’est celle de Nathalie Sarraute ? Comment trouver dans l’espace l’équivalence aux mots choisis par l’auteur ? Le résultat est envoûtant, la mise en scène de Philippe Carbonneaux très subtile. Emmanuelle Laborit avait convaincu Sarraute. Elle aurait adoré. * Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles

• Coproduction IVT, EPPGHV, Festival International des Francophonies en Limousin | IVT est une compagnie conventionnée Mairie de Paris, Région et DRAC île de France Ce projet a reçu le soutien de l’ADAMI. durée 1h20 - 18 -


Lundi 8 décembre à 20h

◊ claudio monteverdi (1567-1643)

Le Retour d’Ulysse dans sa patrie Ricercar consort Direction musicale : Philippe Pierlot Mise en scène : William Kentridge Concept marionnettes : Handspring Puppet Company Décors : Adrian Kohler & William Kentridge Costumes : Adrian Kohler Lumières : Wesley France

Ulysse : Julian Podger Penelope : Romina Basso Telemaco / Pisandro : Lluís Vilamajó Nettuno / Antinoo / Tempo : Stephan MacLeod Fortuna / Melanto/ Anfinomo : Renata Pokupic Eumete / Eurimaco / Giove : Jean-François Novelli Amore / Minerva : Adriana Fernández

« On se souvient d’une production miraculeuse. […] Le résultat est de l’ordre de l’inouï et, plus encore, du jamais vu : comment, sous le double regard (d’amour) des chanteurs et des manipulateurs, des marionnettes en bois se mettent à vivre et à rayonner, comment ces personnages à trois n’en font qu’un, plus émouvant que toute représentation réaliste. »* Entre la création de l’Orfeo (1607) et celle de L’Incoronazione di Poppea (1642), Monteverdi a rompu radicalement avec le style de la Renaissance pour solidement s’ancrer dans l’ère baroque. Il ritorno d’Ulisse in patria (1640) se situe entre ces deux extrêmes : ce n’est pas une fable musicale, mais bien un dramma in musica, qui vise clairement l’efficacité scénique. Premier opéra présenté par le cinéaste, metteur en scène et plasticien sud-africain William Kentridge, ce spectacle nous entraîne dans une nouvelle odyssée à travers le monde du film et de la musique, de la Grèce mythique jusqu’au XXe siècle en passant par la Venise de Monteverdi. Fascinant. *Martine Dumont-Mergeay, L’Express

• Une production La Monnaie | De Munt (Bruxelles), Handspring Puppet Compagny (Cape Town). en italien. Durée 2h40

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En partenariat avec le Nouveau Théâtre Jeudi 11, vendredi 12 & samedi 13 décembre à 20h

∞ william shakespeare

THÉÂTRE &DANSE •

Mesure pour mesure Traduction : André Markowicz Mise en scène : Jean-Yves Ruf Scénographie : Laure Pichat Costumes : Claudia Jenatsch Lumière : Christian Dubett

Avec : Christelle Carlier, Jean-Jacques Chep, Jérôme Derre, Noémie Dujardin, Laetitia Dosch, Jacques Hadjaje, Pierre Hiessler, Xavier Legrand, Igor Mendjisky, Laurent Menoret, Eric Ruf, Alexandre Soulié, Jacques Tresse.

Jean-Yves Ruf convie son frère, Éric « de la Comédie française » à explorer cette pièce mystérieuse et puissante où la mort rôde, où s’enlacent le désir et la soif de pureté. Le thème du juge qui en échange des faveurs de la sœur ou de l’épouse d’un condamné lui accorde la grâce n’est pas neuf. Le Jugement de Don Carlos représenté durant l’été 1548 à Besançon aurait contribué à sa réputation dramatique. Tel le Duc, mi-sage, mi-pervers qui, déguisé en moine, fait basculer la pièce dans une farce incroyable, Jean-Yves Ruf se fait expérimentateur : si l’on prend un jeune homme qui se dit sourd aux tentations du monde, que devient sa pureté quand on lui donne tous les pouvoirs ? Est-ce que sa rectitude morale résiste à l’exercice du pouvoir ? Des questions d’actualité. «Je monte ce texte principalement pour les deux scènes entre Angelo et Isabelle : deux longues scènes magnifiques, où Angelo rencontre la future religieuse Isabelle qui vient lui demander d’épargner son frère. Je veux au delà de l’enjeu moral et religieux mettre en scène le désir physique d’Angelo, désir irrépressible, bestial, augmenté encore par sa position dominante. » • Production MC93 Bobigny | Théâtre de Vidy-Lausanne | Chat Borgne Théâtre | Maison de la culture d’Amiens | Le Maillon, Théâtre de Strasbourg | La Comédie de Reims | La Comédie de Clermont-Ferrand | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Durée 2h

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OPÉRA BAROQUE •

Mercredi 7 janvier à 20h

ß henry purcell (1659-1695)

(After) the Fairy Queen Direction musicale : Emmanuelle Haïm Mise en scène : Wouter Van Looy Orchestre & Ensemble vocal du Concert d’Astrée

Chorégraphie et vidéo : Vivian Cruz Costumes : Freija van Esbroeck Décor et lumière : Sascha Van Riel Univers sonore : Michel Vanderhaeghen

Créé le 2 mai 1692 à Londres, The Fairy Queen semble avoir connu à l’époque un très grand succès. L’œuvre se présente comme une série de tableaux comprenant airs, danses, interludes instrumentaux et masques destinés à s’insérer entre les scènes adaptées du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Purcell signe pour The Fairy Queen une partition brillante et toute en contrastes : on passe de l’exubérance de la scène du poète ivre ou des incroyables imitations de chants d’oiseaux à la délicatesse de certaines scènes comme les entrées de la Nuit, du Secret et du Sommeil à l’acte I ou la célèbre « plainte » de l’acte V. Emmanuelle Haïm a collaboré avec les très grands artistes que sont Cecilia Bartoli, William Christie et Sir Simon Rattle. Désormais chef à part entière, elle se distingue dans tout ce qu’elle entreprend. Le travail scénique est confié à l’artiste flamand Wouter Van Looy dont l’esthétique procède par imbrication d’impressions visuelles évanescentes. Les personnages allégoriques et féériques qui peuplent le récit sont figurés avec des costumes-décors, des masquessculptures et des prothèses-animales d’une joyeuse étrangeté. • Nouvelle production. Coproduction Opéra de Lille | La Clef des Chants | Opéra de Dijon | Muziektheater Transparant. Avec le soutien à la diffusion d’ARCADI. Le Concert d’Astrée, en résidence à l’Opéra de Lille, reçoit le soutien du Mécénat Musical Société Générale. En anglais. Durée 1h30 environ

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Mardi 13 janvier à 20h

ß sacha guitry

THÉÂTRE &DANSE •

Un type dans le genre de Napoléon Avec Martin Lamotte, Florence Pernel Mise en scène : Bernard Murat

Ce sont quatre courtes pièces – Un type dans le genre de Napoléon, Une lettre bien tapée, Une paire de gifles et L’École du mensonge – quatre sketches aux dialogues ciselés, à la répartie rapide et sans merci, aux retournements prévisibles mais délicieux du théâtre que l’on voit sur les boulevards. Sacha Guitry prenait la plume comme d’autres respirent fenêtre grande ouverte le matin, avec facilité. Il a écrit cent vingt-cinq pièces. Martin Lamotte, comédien expérimenté, orfèvre de la mauvaise foi, excelle dans ces quatre pièces de jeunesse. « J’avais une idée assez fausse de ce théâtre, reconnaît-il. Je croyais qu’il était vieillot, fait de bons mots. C’est un théâtre jeune, actuel, universel, basé sur les situations. Je me régale. » Cette séduction qui doit beaucoup à l’art de la conversation, offre aux acteurs des moments irrésistibles. Florence Pernel, parfaite fine mouche, entortille autour de son petit doigt son benêt d’amant qui se prend pour Napoléon... • En partenariat avec Pascal Legros Productions Durée 1h05

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Dimanche 18 janvier à 16h

∞ savinien de cyrano de bergerac (1619-1655)

L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune

THÉÂTRE &DANSE •

« Ce spectacle allie la grâce du baroque, la sensualité infinie du théâtre à la bougie et la vivacité intellectuelle du récit philosophique. Un délice. »* Adaptation et mise en scène : Benjamin Lazar Regard sur la mise en scène : Louise Moaty Scénographie et costumes : Adeline Caron Avec Benjamin Lazar et l’ensemble La Rêveuse Florence Bolton, dessus et basse de viole Benjamin Perrot, théorbe, guitare et luth baroques

Cette saison fait la part belle à un artiste singulier, Benjamin Lazar. Né en 1977, il étudie dès l’âge de onze ans la déclamation baroque auprès d’Eugène Green et pratique le violon, le chant, la comédie. Avant de découvrir sa nouvelle création (La la la, opéra en chansons) puis le 13 mai le spectacle qui l’a révélé, découvrez le comédien dans ce moment de grâce et de fantaisie. Il nous offre, accompagné de deux musiciens, une visite guidée du chef-d’œuvre de Cyrano de Bergerac. Ce premier roman français de science-fiction circula sous le manteau jusqu’à la mort de son auteur et ne parut dans sa version non expurgée qu’au XXe siècle. Un roman philosophique qui comme le Micromégas de Voltaire au siècle suivant, se livre à une critique en règle des dogmes politiques, religieux et moraux de son temps… et du nôtre. Enfin et tout simplement, un roman d’aventures palpitant et drôle, qui touche par son mélange constant d’ironie et de mélancolie. *Caroline Mazodier, La Tribune.

• Coproduction : Compagnie Théâtre de l’incrédule | Académie Bach d’Arques-la-Bataille Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet. Durée 1h40 - 23 -


Samedi 24 janvier à 20h & dimanche 25 janvier à 16h MUSIQUE FRANC¸AISE •

ß léo delibes (1836-1891)

La Cour du roi Pétaud

Version pour treize musiciens et treize chanteurs

opéra bouffe en trois actes - 1869 Livret : Adolphe Jaime & Philippe Gille Orchestration : Thibault Perrine Direction musicale : Christophe Grapperon Mise en scène : Jean-Philippe Salério Compagnie Les Brigands

Scénographie : Florence Evrard Costumes : Elisabeth de Sauverzac Lumières : Philippe Lacombe Avec Rodolphe Briand, Emmanuelle Goizé, Flannan Obé, Estelle Kaïque, Claire Delgado-Boge, Vincent Deliau

Pour que les royaumes d’opérette existent, il a bien fallu des opérettes. Loufoque et joyeuse, tyrannique et inconséquente, La Cour du roi Pétaud est un modèle du genre. Des courtisans serviles nommés Zéro et Volteface, une princesse ravissante mais bête à pleurer – de rire –, des décisions arbitraires, et des impôts, des impôts, toujours trop… La guerre stupide et indécise que se livrent les rois Pétaud VIII et Alexibus XXIV est prétexte à toutes les confusions. Leurs sujets sont contraints de marcher sur la tête mis en échec par cette implacable constatation : il n’est, au monde, rien de plus difficile que de parler d’amour… Qui aurait cru trouver tant de fraîcheur dans une pétaudière ? De Léo Delibes on connaît le ballet Coppélia d’après un conte d’Hoffmann, et surtout Lakmé, son opéra orientaliste. Mais il eut d’abord une vie et une œuvre de compositeur comique avec Le Suicide du bigorneau (asphyxie lyrique) ou L’Omelette à la Follembuche (livret de Labiche). Une suite de succès populaires, dont La Cour du roi Pétaud sera l’apothéose… • Nouvelle production. Coproduction Compagnie Les Brigands | ARCADI | La Coursive, Scène nationale de la Rochelle | Le Théâtre Musical de Besançon Coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet. AVEC le soutien de la fondation orange. Durée 2h30 environ avec entracte. - 24 -


marivaux LA SECONDE SURPRISE DE L’AMOUR

dole, 16 juin •

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shakespeare Beaucoup de bruit pour rien

10 & 11 octobre •

L’Oratorio d’Aurélia

8 & 9 avril •

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cirque acrobatique Casse Noisette

4 février •

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gérard berliner mon alter hugo

10 février •

nathalie sarraute pour un oui ou pour un non

4 décembre •

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purcell (After) the Fairy Queen

7 janvier •

romain gary La vie devant soi

5 mai •

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danse hip-hop roméos & juliettes

20 & 21 novembre­­ •

offenbach Les Brigands

15 & 16 novembre­­ •

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dubillard gamblin | morel LES DIABLOGUES

4 mars­­ •


debussy Pelléas & Mélisande

3 & 5 avril •

tom johnson L’Opéra de 4 notes

16 octobre • - 32 -


mozart La Finta Giardiniera

6 février •

brisville L’Antichambre

22 novembre­­ •

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lully | molière Le Bourgeois Gentilhomme

13 mai •

morel, lesage, tharaud la nuit satie

11 février • - 34 -


monteverdi Le Retour d’Ulysse

8 décembre •

cyrano de bergerac L’Autre Monde ou les états & Empires de la Lune 18 janvier •

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philip glass HYDROGEN JUKEBOX

13 février •

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philip glass Les Enfants terribles

19­­ février •

philip glass dans la Colonie pénitentiaire

17 février •

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deux pianos b. chamayou f. T. schlimé

2 décembre •

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piano 4 mains LIDIjA & SANJA BIZJAK

18 mars •

les cris de paris La la la, opéra en chansons

28 janvier •

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haydn L’Infedeltà Delusa

30 janvier •

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Mercredi 28 janvier à 20h

ß

MUSIQUE ACTUELLE • CHANSON

La la la, opéra en chansons

Frehel, Boris Vian, Jeanne Moreau, Les Rita Mitsouko, Thomas Fersen, Julio Iglesias, Dalida, Prince, Madonna... Chœur de chambre Les Cris de Paris Le Théâtre de l’incrédule Direction musicale : Geoffroy Jourdain Mise en scène : Benjamin Lazar Chorégraphie : Gudrun Skamletz Scénographie : Adeline Caron

Costumes : Alain Blanchot Lumières : Christophe Naillet Collaboration artistique :Nicolas Vial Scénario : Geoffroy Jourdain, Morgan Jourdain, Benjamin Lazar Composition : David Colosio, Morgan Jourdain, Vincent Manach’

Essayez de faire l’inventaire de toutes les chansons que vous connaissez. Chansons d’amour, de rupture, de séduction, chansons politiques, chansons d’enfance… L’exercice est sans fin, car toutes les étapes de notre histoire personnelle et collective, tous les registres de notre mémoire sont remplis de chansons. C’est pourquoi elles ont plus à raconter que leurs seules paroles : les chansons font ressurgir les lieux où on les a entendues, les gens qui étaient présents, ce que l’on était alors ; bref, elles sont le support privilégié de nos souvenirs. Intégralement composé pour chœur a cappella, ce spectacle se fonde sur une polyphonie de destinées – à la façon de Robert Altman ou Georges Perec – portée par des danseurs, des comédiens et les trente-deux chanteurs des Cris de Paris. L’écriture musicale est à la fois savante et ludique. De ces chansons connues, elle révèle des aspects cachés, crée la surprise et l’intérêt de l’auditeur pour ce qui est, en fin de compte, une sorte d’opéra fait de chansons. Production Les Cris de Paris | Théâtre de l’incrédule Coproduction Théâtre de Suresnes, La Clef des Chants | Région Nord-Pas de Calais, Le Théâtre Musical de Besançon. Avec le soutien de la Fondation Orange. Durée 1h40

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Vendredi 30 janvier à 20h

◊ franz joseph haydn (1732 – 1809)

L’Infedeltà Delusa L’Infidélité trompée burletta per musica en deux actes - 1773 -

Le Cercle de l’Harmonie Direction musicale : Jérémie Rhorer Mise en scène : Richard Brunel Scénographie : Anouk Dell’Aiera Costumes : Marianne Delayre Lumières : David Debrinay

OPÉRA 1770’s •

Solistes de l’Académie Européenne de Musique du Festival d’Aix en Provence Vespina : Claire Debono Sandrina : Ina Kringelborn Filippo : H. Rhys-Evans Nencio : Julian Pregardien Nanni : Thomas Tatzl

Second volet de notre trilogie dédiée à l’opéra classique des années 1770 : L’Infedeltà delusa est signée du librettiste Marco Coltellini qui a travaillé avec Gluck (Telemaco en 1765) et Mozart (La finta semplice en 1768). Si Haydn est sublime, intarissable en formules mélodiques et rythmiques, son discours dramatique demeure souvent abstrait, générique. Cette production a pourtant fait souffler un vent de bonheur sur l’édition 2008 du prestigieux Festival d’Aixen-Provence. Mozartien d’exception, Jérémie Rhorer est le chef idéal pour célébrer Haydn en cette année anniversaire. Richard Brunel, directeur d’acteurs hors pair, s’impose comme un maître de la comédie loufoque. L’argent ne fait pas le bonheur. Ce bien suprême, seules la jeunesse et l’imagination peuvent y prétendre. Ainsi l’affirme la comédie occidentale avec ses amoureux contrariés, ses barbons et ses ingénieux serviteurs. Pour nous réconforter ou pour nous inquiéter ? Haydn offre la démonstration éclatante d’une vérité qui inspirera toute l’œuvre dramatique de son ami Mozart. • Nouvelle production de l’Académie européenne de musique. Coproduction Opéra de Toulon Provence Méditerranée | Grand Théâtre de Luxembourg | Musikfest de Bremen. Durée 2h

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Mercredi 4 février à 20h

◊ cirque acrobatique

Casse - Noisette ballet féérique en 2 actes

Musique de Piotr Ilytch Tchaïkovski Troupe acrobatique de Dalian Cirque national de Chine

Mise en scène : Cheng Jiang Chorégraphie : Zhang Yongqiang Décors et Costumes : Zheng Ming

La troupe acrobatique de Dalian est, à ce jour, la plus étonnante, la plus attrayante compagnie de cirque chinoise. Ce Casse-Noisette est leur toute dernière création : une magistrale combinaison d’art acrobatique et de féérie. Une trentaine d’artistes à la technique époustouflante se partagent le plateau dans une mise en scène conçue pour le plaisir des yeux. Ne cessant de créer de nouveaux numéros depuis 1951, ils ont remporté de très nombreuses distinctions dans cinquante pays visités et subjuguent par leurs numéros étourdissants : mâts chinois, diabolos, fil souple, équilibre, jonglage avec ombrelles, pagode des bols, adage sur pointes, cerceaux, trapèzes et rubans, assiettes tournantes, jonglage à mains, pyramide de chaises, acrobaties à vélo… Le chef d’œuvre de Tchaïkovski se prête allègrement à ces enfantillages. Une petite fille reçoit pour Noël un casse-noisette qui abrite l’âme d’un prince charmant. Devenu humain, Casse-Noisette l’entraîne vers un fabuleux voyage. De ce ballet romantique de 1892, Tchaïkovski tira une fameuse suite symphonique dont certains numéros – Danse de la fée Dragon, Danse chinoise, Valse des fleurs – invitent à l’exotisme. • Diffusion exclusive pour l’Europe : Gruber Ballet Opéra. Durée 2h

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THÉÂTRE &DANSE •


Vendredi 6 février à 20h

◊ wolfgang amadeus mozart (1756-1791)

La Finta Giardiniera

OPÉRA 1770’s •

La Fausse Jardinière opera buffa en 3 actes - 1775 -

Livret de Giuseppe Petrosellini Direction musicale : Laurent Gendre Mise en scène : Gisèle Sallin Décor et costumes : Jean-Claude de Bemels Lumières : Serge Simon Chef de chant : Inna Petcheniouk Orchestre Opus Bern

Sandrina (Violante) : Diana Petrova Belfiore : Avi Klemberg Arminda : Urszula Cuvellier Ramiro : Isabelle Druet Serpetta : Inès Schaffer Nardo (Roberto) : René Perler Don Anchise : Jean-Francis Monvoisin

Mozart n’a pas dix-neuf ans quand est créée le 13 janvier 1775 à Munich cette commande d’un opéra comique passée pour le carnaval. Le lendemain de la première, Mozart parle à sa mère d’ « un triomphe délirant » tandis que la chronique relève «quelques touches de génie ça et là ». Mozart hérite d’un argument artificiel mais dont la caractéristique est de faire cohabiter rôles sérieux (Arminda et Ramiro) et rôles bouffes, une innovation qui annonce la parfaite fusion du drama giocoso qu’est Don Giovanni. La marquise Violante cherche, déguisée en jardinière, à retrouver son amant – le Comte Belfiore – lequel a pris la fuite après l’avoir blessée et laissée pour morte dans une crise de jalousie. Belfiore s’apprête à épouser Arminda qui délaisse pour sa part l’infortuné Ramiro. Le Théâtre musical de Besançon poursuit la riche collaboration initiée par Didier Brunel avec l’Opéra de Fribourg (Suisse). La mezzosoprano Isabelle Druet vient de se distinguer au fameux Concours Reine Elisabeth à Bruxelles. Elle est bisontine et devrait être impeccable dans le rôle travesti du chevalier Ramiro. • Coproduction Opéra de Fribourg, Le Théâtre musical de Besançon. Les costumes et les décors sont réalisés à besançon sous la direction de Sylvie Ryser et Fabrice Triponney. Durée 3h environ - 44 -


Mardi 10 février à 20h

Mon Alter Hugo « Désamorçant par l’humour les tendances hugoliennes à l’emphase, Gérard Berliner conte et chante la vie de l’auteur des Misérables. »* Pièce écrite, interprétée, composée et mise en scène par Gérard Berliner avec les conseils amicaux de Jacques Weber Textes du livret : Victor Hugo, Gérard Berliner Textes des chansons : Victor Hugo, Gérard Berliner, Thierry Sforza Accompagnement : Roland Romanelli Lumières : Jacques Rouveyrollis

Mon Alter Hugo est une drôle de composition théâtrale illustrée de chansons originales et inspirée de la vie de Victor Hugo qui, faut-il le rappeler, est né à Besançon en 1802 au n°140 de la Grande Rue. Gérard Berliner est habité d’une passion dévorante pour ce grand homme aux innombrables facettes et semble vouloir nous dire : vous connaissiez l’œuvre, voici l’homme. Hugo, l’humaniste, le visionnaire. Gérard Berliner joue la ressemblance et, ma foi, on y croit. Un courant de sympathie gagne la salle. On passe en revue avec malice et clarté la vie, l’œuvre et les humeurs de ce « monument historique » dont émerge finalement un portrait attachant et sensible. C’est le travail toujours tendre, humble et instructif d’un passeur qui faisant croire à un improbable tandem auteur-compositeur mélange improvisation, chansons et discours politiques. Enfant de Ménilmontant, Gérard Berliner enregistre son premier 45 tours à l’âge de quinze ans. Sa chanson Louise devient le tube de l’été 1982. En octobre 1983, il assure la première partie des concerts de Juliette Gréco. Il a été nominé aux Molières 2006 dans la catégorie « Meilleur spectacle musical » avec ce spectacle. *France Inter

• Durée 1h15

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Mercredi 11 février à 20h

ß

La Nuit Satie - première partie (25') « Je ne vous ferai pas une conférence » Textes et correspondance de Satie MUSIQUE François Morel DE CHAMBRE • • - deuxième partie (40') Alexandre Tharaud, piano seul Alexandre Tharaud & Eric Lesage, piano quatre mains • - troisième partie (60') Textes, Mélodies et Chansons Jean Delescluse, François Morel, Alexandre Tharaud • Ce spectacle n’est ni un récital, ni une conférence ni même un hommage mais tout cela à la fois. « Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux » disait Erik Satie (1866-1925), un artiste aussi surprenant qu’attachant. Compositeur, il débute dans les cabarets de Montmartre, comme pianiste au Chat Noir ou à l’Auberge du Clou. On lui doit notamment Parades, ballet mené en collaboration avec Picasso et divers écrits préfigurant l’esprit Dada. Membre provisoire du groupe des six, son influence est importante même si son sens de la dérision – « Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » – et une partie de son répertoire (vous entendrez Allons y Chochotte) le place à l’orée de l’art officiel. Interprète magistral, Alexandre Tharaud est aussi un véritable entrepreneur en découvertes et bonheur musicaux. Il joue Rameau et Couperin au piano, enregistre Ravel et Chopin avec le même succès. Sa fantaisie et sa curiosité attirent à lui des artistes à part. Sa rencontre avec Erik Satie était immanquable : ne la manquez pas. Production Cité de La Musique, Paris. Durée 2h20

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Vendredi 13 février à 20h

ß

MUSIQUE DU XXe •

philip glass (né en 1937)

Hydrogen Jukebox opéra de chambre - 1990 -

« Hydrogen Jukebox est une suite de seize chants, de guerre ou du cygne, d’humour aussi, un livret au ton prophétique, à la parole libre, où se croisent l’intime et le collectif. » — Joël Jouanneau Direction musicale : Philippe Nahon Mise en scène : Joël Jouanneau Décors : Jacques Gabel costumes : Claire Sternberg Lumières : Franck Thévenon Vidéo : Camille Béquié

Ensemble Ars Nova Avec Mia Delmaë, Céleste Lazarenko, Aurore Ugolin, Michael Bennett, Jeremy Huw-Williams, Jean-Loup Pagesy & Eric Génovèse, sociétaire de la Comédie-Française

Proche de Jack Kerouac ou Bob Dylan, Allen Ginsberg est un poète emblématique de la beat generation. Ces vers sont portés au chant par Philip Glass pour devenir cet étonnant pamphlet lyrique qui brosse un portrait des États-Unis des années cinquante aux années quatre-vingts. Six personnages en forme d’archétypes : une barmaid, une policière, un homme d’affaires, un prêtre, un mécanicien et une pom-pom girl révèlent l’absurdité d’une planète suicidaire, mais aussi les plaisirs libérés, les rêves détruits et la détresse de l’homme moderne. Vingt ans plus tard, l’œuvre n’a rien perdu de son actualité et retrouve entre les mains de Joël Jouanneau sa révolte adolescente héritée de ces poètes philosophes qui secouèrent la bonne conscience d’un monde trop sûr de lui. Dans un décor d’atelier qui évoque la célèbre Factory de Andy Warhol, Jouanneau laisse Hydrogen Jukebox se créer à nouveau, se revivre dans notre temps. • Nouvelle Production d’Angers Nantes Opéra. Durée 1h30

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En partenariat avec le Nouveau Théâtre Mardi 17 février à 20h

MUSIQUE DU XXe •

philip glass (né en 1937)

DANS LA COLONIE PÉNITENTIAIRE In the Penal Colony

opéra de chambre - 2000 -

« J’attends du théâtre qu’il adresse un défi à l’idée que chacun se fait de la société, à chaque notion qu’on se fait de l’ordre. » — Philip Glass D’après Franz Kafka Pour deux chanteurs et deux comédiens Livret de Rudolph Wurlitzer Dramaturgie : Catherine Ailloud-Nicolas

Mise en scène : Richard Brunel Scénographie : Anouk Dell’Aiera Lumières : David Debrinay Solistes de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon

Franz Kafka signe en 1914 avec In der Strafkolonie, un de ces récits parfaits sur des thèmes qui lui sont chers : la solitude, l’angoisse, la condamnation, l’absurde sans qu’aucun de ces thèmes ne soit véritablement une clé. Kafka ne crie pas gare, il crée l’atmosphère qui nous oblige à d’essentielles questions. En 2000 à Seattle, Philip Glass s’empare à nouveau d’un texte emblématique pour signer cet opéra de poche et dénoncer l’absurdité des systèmes totalitaires et punitifs. Cet ouvrage est donné cette saison pour la première fois en France à Lyon, Nîmes et Besançon dans une mise en scène attendue de Richard Brunel. Car l’on suit avec curiosité l’itinéraire de Richard Brunel à l’opéra : Celui qui dit oui / Celui qui dit non de Kurt Weil à l’Opéra national de Lyon, L’Infedeltà delusa à Aix (cf p 42) et cette saison Albert Herring de Britten à Rouen et à l’Opéra-Comique. • Coproduction Compagnie Anonyme | Opéra national de Lyon. en anglais. Durée 1h25 - 48 -


Jeudi 19 février à 20h

© philip glass (né en 1937)

Les Enfants terribles a dance opera - 1996 -

D’après Jean Cocteau Piano et direction musicale : Véronique Briel, Vincent Leterme, Stéphane Petitjean Mise en scène : Paul Desveaux

Chorégraphie : Yano Iatridès Agathe : Muriel Ferraro, Elisabeth : Myriam Zekaria, Gérard : Damien Bigourdan, Paul : Jean-Baptiste Dumora

« La force de l’univers de Jean Cocteau repose sur l’irréalité apparente de ses œuvres. Un territoire poétique immense où tout est possible, un territoire aux accents de liberté. Mais sous l’apparente irréalité, nous touchons à l’être débarrassé des lieux communs. Nous atteignons le cœur de notre humanité fragile. Comme dans les mythes hellènes où seul compte notre relation au divin, au destin, et à la mort. Et Les Enfants terribles relève de cette expérience. Par ses reprises de thèmes, ses accents violents, et en contrepoint, la forme ténue de trois pianos pour un opéra, la musique de Philip Glass est aussi névrosée que l’œuvre de Jean Cocteau. Elle a la légèreté des choses fragiles mais précieuses. Elle a une certaine mélancolie aux accents de gaîté. Elle collectionne les petits objets musicaux comme ces enfants terribles qui amassent dans leur chambre les choses insolites. Nous devons donc suivre le chemin de l’écrivain et bannir le raisonnable. La forme musicale le permet, car elle appelle en premier la part sensible du spectateur.» — Paul Desveaux • Production Maison de la Culture de Bourges/Scène Nationale. Coproduction Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville | Le Volcan, Scène Nationale, Le Havre. Avec le soutien du Théâtre 71, Scène Nationale, Malakoff et du Fonds de Création Lyrique de la SACD. Spectacle produit avec le soutien de la Région Centre. DURée 1H40

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THÉÂTRE &DANSE •

Mercredi 4 mars à 20h

◊ roland dubillard

Les Diablogues Deux acteurs exceptionnels, Jacques Gamblin et François Morel se renvoient la balle avec un talent lunaire et musical Avec François Morel & Jacques Gamblin Mise en scène : Anne Bourgeois Scénographie : Edouard Laug Lumière : Laurent Béal

Costumes : Isabelle Donnet Son : Jacques Cassard Assistante à la mise en scène : Marie Heuzé

Depuis une quarantaine d’années, les célèbres Diablogues de Roland Dubillard séduisent, amusent, déroutent, interrogent et rassemblent artistes et spectateurs aux goûts littéraires les plus variés. Éminemment français, ces drôles de petits galops à deux voix sont parvenus à catalyser, grâce au génie de la mécanique du langage, les préoccupations existentielles et métaphysiques de l’être humain aux prises avec lui-même. Dubillard sait que l’acteur a un son, que sa partition est une musique, et qu’il est aussi risible qu’émouvant pour le spectateur d’observer un personnage dépassé par le monde qui l’entoure, obligé de se raccrocher à une logique qui lui échappe. Jacques Gamblin et François Morel ne sont pas seulement des acteurs. Ils sont des artistes rares, les auteurs et les interprètes d’un monde personnel où se rejoignent humour, gravité, poésie, avec en commun dans leur parcours artistique une attention portée à l’humain, à son imperfection, à ses méandres. Il y a dans ces deux acteurs l’innocence des personnages beckettiens, le goût du verbe classique, l’amour de la comédie. • Coproduction : Théâtre du Rond-Point, Félix Ascot, Les Productions de l’Explorateur, La Coursive, Scène nationale de La Rochelle. Durée 1h30

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Mercredi 18 mars à 20h

© piano à 4 mains

Lidija Bizjak & Sanja Bizjak Brahms, Sonate pour deux pianos Op. 34 Poulenc, Sonate pour deux pianos Milhaud, Scaramouche, Le Bœuf sur le toit Ravel, Rhapsodie espagnole

MUSIQUE DE CHAMBRE •

Les deux soeurs Bizjak que douze ans séparent – Lidija, l’aînée est née en 1976 – sont originaires de Belgrade. Toutes deux ont obtenu un Premier prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. L’année 2002 marque leur début en duo ; elles interprètent alors le Concerto pour deux pianos de Mendelssohn avec la Philharmonie de Belgrade puis celui de Mozart à la Cité de la Musique à Paris et se produisent à la Folle Journée de Nantes. Par son potentiel sonore, le duo de pianos permet de retranscrire des œuvres conçues pour des formations orchestrales ou de musique de chambre. Dans ce programme dédié pour l’essentiel à la musique française, seule la sonate de Poulenc a d’emblée été écrite pour deux pianos en 1952. Les deux œuvres de Milhaud ont été écrites pour orchestre : Scaramouche (1937) comme musique de scène et Le Bœuf sur le toit (1919) pour le ballet. On connaît La Rhapsodie espagnole de Maurice Ravel comme la première œuvre majeure pour orchestre seul d’un musicien alors âgé de trente-deux ans. Une première version pour deux pianos fut composée durant l’été 1907, suivie rapidement d’une transcription pour orchestre. Quant à Brahms, il abandonna un projet de quintette à cordes, mécontent de l’équilibre sonore obtenu, pour une œuvre pour deux pianos qu’il créa avec Tausig en 1864. • en partenariat avec PNT productions.

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En partenariat avec Le Cylindre Jeudi 19 mars à 20h

©

MUSIQUE ACTUELLE • CHANSON

Ernesto Tito Puentes

Figure emblématique de la scène afro-cubaine parisienne, le trompettiste et chef d’orchestre Ernesto « Tito » Puentes a dirigé ou accompagné les plus grandes formations de jazz ou de variétés, de Sonny Grey à Benny Bennet, en passant par Papa Wemba et Manu Dibango. Il quitte Cuba, son pays natal, pour l’Espagne, où il est confronté aux nouvelles sonorités à la mode : mambo et cha-cha-cha. Puis arrive à Paris en 1953. Les rencontres se multiplient : Claude François, Michel Delpech, Stone & Charden, Sylvie Vartan ou Joe Dassin oscillant ainsi entre variété et jazz. Depuis quinze ans, il se consacre à son propre Big Band composé d’une chanteuse et de dix-neuf musiciens, une formation nombreuse est unique dans le paysage musical qu’il explique par la recherche permanente d’une sonorité propre et d’une originalité perpétuelle. Le maestro nous propose une musique riche et raffinée, à la croisée des cultures et des influences dont il s’est nourri au cours de sa carrière. • « De rares arrangements qui font briller la salsa de mille feux. Ceux qui ont eu la chance d’assister aux concerts ont encore des fourmis dans les jambes : c’est un somptueux mur du son où tambours et trompettes battent la fiesta » — L’Humanité Hebdo

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tout public, dès 8 ans Mardi 24 mars à 20h & mercredi 25 mars à 15h

©∞ MUSIQUE DU XXe •

leoš janácˇ ek (1854–1928)

La Petite Renarde rusée L’Ensemble Justiniana nous convie à une « idylle sylvestre ».

Direction musicale : Denis Comtet Mise en scène : Charlotte Nessi Nouvelle adaptation : Alexander Krampe

Scénographie : Gérard Champlon Images : Samuel Hercule Costumes : Louis Désiré

La Petite Renarde rusée est inspirée à Janácˇek par une série de bandes dessinées exploitant le thème de la chasse et parues dans un quotidien de Brno (actuelle Slovaquie) en 1920. Ou comment la lecture régulière d’un quotidien enthousiasme ce génial compositeur qui aspirait tant à « chanter la majesté des montagnes, la douceur de la pluie tiède, le froid cuisant des glaces, les fleurs des champs et les étendues enneigées […] le chant d’amour des oiseaux […] et le bourdonnement assourdissant des milliers d’insectes … » Cet opéra constitue un véritable défi, en matière de scénographie notamment. Il requiert de la part des animaux une danse, un chant, animés de toute la sauvagerie, la violence mais aussi de tout l’humour dont ils sont capables. Comme à son habitude, Charlotte Nessi prépare une version adaptée de ce chef d’œuvre du XXe siècle qui, sous couvert d’une fable enfantine se révèle être un conte philosophique sur le rapport entre les animaux et les hommes, la nature, l’amour, la liberté, le cycle de la vie et de la mort, le temps qui passe… Une petite renarde dans des paysages à perte de vue où la musique s’engouffre… Une petite renarde et de grands espaces ; un univers à créer pour mieux entendre la musique… • Nouvelle production. Coproduction Ensemble Justiniana | Le Théâtre musical de Besançon | Opéra national de Paris.

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le vendredi 3 avril à 20h & le dimanche 5 avril à 16h

◊ claude debussy (1862-1918)

MUSIQUE FRANC¸AISE •

Pelléas & Mélisande — Scènes — drame lyrique en 5 actes - 1902 Livret de Maurice Maeterlinck Orchestre de Besançon Franche-Comté Orchestre de Chambre Pelléas Direction Peter Csaba

Mise en scènes : Brontis Jodorowsky Pelléas : Yann Beuron Mélisande : Amel Brahim-Djelloul Golaud : Pierre-Yves Pruvot

Le grand chef Inghelbrecht aurait – disait-il – donné beaucoup « pour retrouver une fois cette sensation de sortilège » qu’offre la première écoute de Pelléas. Il s’agit d’un conte, cruel nécessairement, dont le vocabulaire (forêt épaisse, ténèbres, grotte, cécité, anneau perdu) semble convoquer notre part d’enfant. « Faisant son miel des plus célèbres histoires de triangles amoureux et de jalousie (on pense à Tristan et Otello), Maeterlinck en a dilué les contours, les noyant dans les brumes du symbolisme» * Les rôles du mari, de la femme et de l’amant sont confiés à trois des meilleurs chanteurs français qui seront à Besançon pour ce qu’on appelle une « prise de rôle ». Yann Beuron est le plus fin des ténors français spécialiste de Gluck, Rameau, Offenbach, Poulenc. Amel Brahim-Djelloul a récemment enchanté le public parisien dans Véronique de Messager et Falstaff de Verdi. Pierre-Yves Pruvot chante sous la direction de Malgoire, Plasson, Krivine et se régale de Bizet, Massenet, Berlioz. L’Orchestre de Besançon Franche-Comté est pour ce programme associé à une ­quinzaine de musiciens de l’Orchestre de Chambre Pelléas (voir ci-contre) *in. Mille et un opéra – Piotr Kaminski, Éd. Fayard.

• Durée 1h40

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Samedi 4 avril à 20h

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orchestre de chambre pelléas direction musicale : benjamin lévy -iDebussy / Schoenberg, Prélude à l’Après midi d’un Faune — 9' Maurice Ravel, Trois poèmes de Stéphane Mallarmé (1913) — 12' Jacques Ibert, Divertissement (Musique de Scène pour Un Chapeau de Paille d’Italie d’Eugène Labiche - 1927) — 16'

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Manuel De Falla, L’Amour Sorcier «Gitaneria» en un acte et deux tableaux. texte de Gregorio Martìnez Sierra - version originale — (1915)

MUSIQUE FRANC¸AISE

Après Satie (p.46), Milhaud (p.51) et Debussy (ci-contre), nous poursuivons avec une vingtaine de musiciens de l’Orchestre de Chambre Pelléas l’exploration de la musique française dans l’intimité qu’elle entretient avec la littérature, la danse et le jeu. Entourant la création de Pelléas (1902), les œuvres de Ravel et Debussy rendent hommage à Stéphane Mallarmé. Jacques Ibert compose en 1927, l’excentrique musique de scène du Chapeau de Paille d’Italie d’Eugène Labiche dont il tirera une suite en six mouvements. Il s’inscrit ainsi dans la tradition française défendue par Molière et Lully (p. 59), Messager et Guitry ou avec l’Arlésienne par Daudet et Bizet. Quant à Manuel de Falla, il peut être considéré comme le plus français des compositeurs espagnols. Né à Cadix en 1876, il vécut à Paris entre 1907 et 1914. Nourri des influences de Debussy, Dukas et Ravel, il affirmait d’ailleurs : « En ce qui concerne mon travail, ma patrie est Paris !». El Amor Brujo, est une « Scène Gitane » à la fois chantée et parlée, impliquant un petit orchestre de quinze musiciens et dont les chansons se rattachent au style du cante jondo andalou. • En partenariat avec Le Moulin du Roc, scène nationale de Niort.

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En partenariat avec Le Théâtre de l’Espace mercredi 8 avril & jeudi 9 avril à 20h

∞ THÉÂTRE &DANSE •

L’Oratorio d’Aurélia

Dans la famille Chaplin, je demande la fille et la petite-fille : Victoria et Aurélia, une des combinaisons proposées par une tribu d’artistes d’exception. Elles signent ensemble ce véritable enchantement. Conception et mise en scène : Victoria Thierrée-Chaplin Lumières : Laura de Bernardis & Philippe Lacombe Costumes : Jacques Perdiguez, Véronique Grand, Monika Schwarzl Avec Aurélia Thierrée & Julio Monge

Tout commence par une voix. Celle que laisse un homme sur un répondeur, inquiet de ne pas avoir de nouvelles. Personne à l’horizon, si ce n’est une vieille commode. Un tiroir s’ouvre, elle apparaît. Petit bout par petit bout… Comédienne touche à tout, Aurélia avoue ne pas avoir suivi de formation particulière, si ce n’est l’entretien du trapèze, pour « la base plus que pour les prouesses » ! Des prouesses pourtant, cet oratorio n’en manque pas. À commencer par les effets visuels saisissants que n’aurait pas reniés Houdin. Cousin d’un Philippe Genty pour les manipulations et d’un Méliès pour la magie du bricolage, le spectacle déploie un savoir-faire indéniable. Astucieux autant qu’artisanal. Victoria imagine, bidouille et transforme, Aurélia exécute, affine et s’approprie. Outre le Cirque Imaginaire (rebaptisé Cirque Invisible) créé par son mari Jean-Baptiste Thierrée, Victoria collabore aussi étroitement aux spectacles de leur fils James (La Symphonie du hanneton, La Veillée des abysses). • Production CompagnIE des Petites Heures. Avec le soutien de René Marion et de l’Avant-Scène, Cognac. durée 1H15

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Mardi 14 avril à 20h30 & mercredi 15 à 19H au Théâtre de l’Espace

∞ ciné-concert

Faust / Murnau « Le Faust de Murnau est emblématique de l’expressionnisme allemand : un style décoratif proche du cauchemar ; une passion pour les jeux d’ombres et de lumière, des ambitions techniques et philosophiques… Il marque l’un des moments les plus forts de l’histoire et de l’esthétique du cinéma. »* Film: Faust de Friedrich W. Murnau, Allemagne, 1926 Musique : Christian Girardot, composition et électronique Basse baryton : Nicholas Isherwood Électronique : Daniele Segre Amar Ensemble Sentimental Noise, Besançon.

Faust propose une illustration splendide de la légende allemande tirée du récit de Goethe : le Seigneur autorise Méphisto à utiliser tous les moyens imaginables pour pervertir l’âme de Faust, persuadé que le vieil alchimiste est trop sage pour céder au Mal. Mais ce dernier, impuissant à endiguer les épidémies que Méphisto répand autour de lui, accepte de vendre son âme pour retrouver sa jeunesse et gagner l’amour de Marguerite… L’ensemble Sentimental Noise offre, en direct, une nouvelle lecture de ce chef-d’œuvre du cinéma expressionniste. La totalité du matériau musical et sonore est construite avec toutes les ressources du corps et de la voix qu’elle soit parlée, chantée ou bruitée. La voix qui sert d’ossature à la composition est celle de Nicholas Isherwood, basse-baryton des plus talentueux qui voyage entre musique ancienne et contemporaine. Ici, elle est savamment orchestrée par un dispositif électronique qui, entre temps différé et temps réel, souligne l’aspect fantastique des images. *Cinémathèque Française

• Durée 1 h 45

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Mardi 5 mai à 20h

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THÉÂTRE &DANSE •

romain gary

La vie devant soi — Distingué par 3 Molières en 2008 —

« On en repart avec des bleus au cœur »* Mise en scène : Didier Long Décors : Jean-Michel Adam Costumes : Jean-Daniel Vuillermoz Lumières : Gaëlle De Malglaive

Avec Myriam Boyer, Ayem Saïdi, Xavier Jaillard & Magib Bouali

« Je m’appelle Mohammed mais tout le monde m’appelle Momo pour faire plus petit. Pendant longtemps je n’ai pas su que j’étais arabe parce que personne ne m’insultait. On me l’a seulement appris à l’école. » La Vie devant soi vaut en 1975 le prix Goncourt à Émile Ajar alias Romain Gary. Les dialogues vifs et incisifs de ce roman à succès semblaient être écrits pour le théâtre. « Encore fallait-il adapter avec retenue le texte déjà flamboyant, le mettre en scène en finesse. Xavier Jaillard et Didier Long s’y sont collés et soudain, à travers ce matériau scénique sans esbroufe, les acteurs explosent. Momo – Aymen Saïdi – hurlant de rire ou de désespoir, à vif, boule de nerfs, de colère et d’amour à donner ; Madame Rosa – Myriam Boyer – dont chaque silence, chaque regard est un abîme d’humanité.» ** Les échanges entre Rosa, la vieille femme juive et Momo, le jeune musulman, sont empreints de cette simplicité, de cette naïveté qui rendent les vérités plus fortes. On rit très souvent, d’un rire entendu, de celui qui a compris que les larmes ne sont pas loin. La magistrale Myriam Boyer ne craint pas d’être colossale dans la présence, l’impudeur et l’émotion. Aymen Saïdi interprète le petit Momo avec une très juste assurance de grand enfant. *Gilles Costaz, Les Échos | ** Fabienne Pascaud, Télérama

• En partenariat avec Pascal Legros Productions. Durée 2H

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Mercredi 13 mai à 20h

◊ lully | molière

Le Bourgeois Gentilhomme Direction musicale : Vincent Dumestre Mise en scène : Benjamin Lazar Chorégraphie : Cécile Roussat Scénographie : Adeline Caron Costumes : Anne Blanchot Le Poème Harmonique et Musica Florea

OPÉRA BAROQUE •

Avec : Claire Lefiliâtre, Arnaud Marzorati, Serge Goubioud, FrançoisNicolas Geslot, David Ghilardi, Olivier Martin-Salvan, Benjamin Lazar, Anne-Guersande Ledoux, Louise Moaty, Alexandra Rübner, Jean-Louis Monory

Reprise exceptionnelle de ce Bourgeois Gentilhomme re-créé en 2004 dans sa version originale et intégrale par Vincent Dumestre et Benjamin Lazar. Éclairage à la bougie, instruments anciens, danse baroque et une savoureuse prononciation à l’ancienne témoignent d’un souci d’exactitude historique qui ne nuit en rien, bien au contraire, à la drôlerie et à la modernité du propos. Le Bourgeois Gentilhomme est une comédie-ballet, genre scénique né sous le règne de Louis XIV de la conjonction des talents des deux Jean-Baptiste, Molière et Lully et de la demande expresse du roi. Subtile imbrication de théâtre, de danse et d’intermèdes musicaux, la comédie-ballet est née de la rencontre de ces deux créateurs exceptionnels. Chef d’œuvre musical et théâtral, Le Bourgeois Gentilhomme méritait de retrouver l’état qui fit sa réussite, d’abord en raison du respect dû à sa cohérence première et surtout, parce qu’il ne s’agit pas d’une comédie-ballet parmi les autres mais de la plus aboutie. coproduction le Poème Harmonique | la Fondation Royaumont. en partenariat avec la Ville de Pontoise | L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise | Festival baroque de Pontoise | Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse | Holland Festival Oude Muziek Utrecht (Pays-Bas) | Arsenal de Metz. Durée 3h50

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En partenariat avec Le Cylindre Jeudi 14 mai à 20h

Jean-Louis Murat Jean-Louis Murat occupe une place à part dans le paysage musical français. Depuis vingt-cinq ans, il bâtit une œuvre où les audaces poétiques côtoient une exigence mélodique héritée des grandes figures de la musique américaine. Son parcours atypique ne répond qu’aux impératifs d’honnêteté et de quête artistique. Avec une production abondante et variée, il continue d’affirmer une singularité qui l’a imposé parmi les plus passionnants auteurs-compositeursinterprètes. C’est justement ce qui séduit un public fidèle, charmé par son image de troubadour solitaire attaché à sa terre natale. Non seulement il a toujours les plus beaux yeux bleus de la chanson française, mais Jean-Louis Murat reste l’exception, le seul capable de sortir un disque de valeur tous les six mois ! Son album Tristan n’échappe pas à la règle : avec un extraordinaire vocabulaire, il fait mentir la rumeur selon laquelle, pour plaire au public, il faudrait faire des chansons avec cent mots ! « J’ai perpétuellement besoin d’être rassuré, dit-il. C’est comme ça que doit être vue ma surproductivité !»

MUSIQUE ACTUELLE • CHANSON

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MARDI 26, MERCREDI 27 & JEUDI 28 MAI à 20h

∞ clôture de saison

ouvrE la f’nêtre qu’on respire un peu

MUSIQUE ACTUELLE • CHANSON

Le grand parolier Albert Willemetz disait : « Bien qu’elle soit fille de la fantaisie, la chanson, petite sœur de la poésie, a des lois. Rien de plus facile à faire qu’une chanson ; rien de plus difficile à réussir. » Pour ces « trois joyeuses » de fin de saison, quatre femmes, chanteuses, diseuses, comédiennes, nous livrent accompagnées au piano de véritables parcours en chanson. • Marie Dubas de haut en bas... Edwige Bourdy | Christophe Maynard, piano Vincent Vittoz, mise en scène Le Tango stupéfiant, Mon légionnaire, Pedro, Quand je danse avec lui... autant de titres de cette révolutionnaire de la chanson des années folles que fut Marie Dubas. • Mauvaise et fée... un récital enchanté Isabelle Mazin | Nicolas Ducloux, piano Renaud Maurin, mise en scène Un récital aux allures de mur qui se lézarde. On y chante des contes et des merveilles. On y entend aussi bien Francis Lopez que Téléphone et quelques belles raretés de la mélodie française. • Un jour mon prince... récital coquin Anne-Lise Faucon et Jeanne-Marie Lévy | Pascal Hild, piano Bernard Rozet, mise en scène Aucune ambiguïté quant au sujet traité même s’il n’est jamais cité explicitement. L’intérêt vient de la manière d’aborder la chose, l’habileté à jouer du double sens, le travail sur la rime, les mots coupés, les strophes interrompues.

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THÉÂTRE &DANSE •

Mardi 16 juin à 20h30 A la Commanderie de Dole

∞ marivaux

La Seconde surprise de l’amour Mise en scène : Luc Bondy

Cette pièce étincelante, écrite par Marivaux en 1727, reçoit une interprétation limpide, rafraîchissante et des plus dignes d’éloge. Luc Bondy, grande figure de la mise en scène européenne, orchestre là un spectacle de haut raffinement et teinte la mélancolie de Marivaux d’un humour bienvenu. La marquise est veuve depuis peu : « Il n’y a plus de consolation pour moi. » Le chevalier, lui aussi, a perdu son amour. Les deux êtres se comprennent, se découvrent. En contrepoint se déploient les manœuvres amoureuses des valets, Lisette et Lubin… Quiproquos, malentendus, résistances de la raison, confusion des sentiments sont brossés par Marivaux dans une langue cristalline. Luc Bondy nous restitue l’intemporalité de ces questions sur l’amour en donnant au jeu un ton résolument contemporain. Acrobates du sentiment, tour à tour espiègles et désemparés, victimes et manipulateurs, les personnages jouent et parlent avec une étonnante liberté. Tout est aérien, subtil. Cinq fois nominée aux Molières 2008, la pièce a été partout saluée comme un exemple de grand théâtre. On rit ou on frémit, mais c’est toujours superbe. « Éblouissante de maîtrise et d’intelligence, la mise en scène explore tous les arcanes de ces troubles ressorts, portée par l’évidence magnifique du jeu des acteurs ». — La Croix • Un autocar vous emmène gratuitement à Dole (départ rue Mégevand) et vous ramène à Besançon avant les douze coups de minuit. Attention, cette proposition se limite à une jauge de 50 personnes. • durée 2h - 62 -


Orchestre de Besançon Franche-Comté Vendredi 24 octobre à 20h weber : Ouverture Le Freischütz beethoven : Concerto pour piano no3 en do mineur brahms : Symphonie no1 en ut mineur op.68 Peter Csaba, direction | Michel Dalberto, piano • Vendredi 19 décembre à 20h Célèbres musiques de films sibelius, corigliano, barber, addinsel, malher, korngold Peter Csaba, direction | Elina Vähälä, violon | Florence Boissolle, piano • Mardi 20 janvier à 20h o2 | moussorgski : Danses et Chants de la mort enesco : Rhapsodie roumaine n mendelssohn : Symphonie no4 en la majeur « Italienne » op.90 Peter Csaba, direction | Clémentine Margaine, mezzo Soprano • Vendredi 13 Mars à 20h fauré : Pelléas et Mélisande, musique de scène op.80 schumann : Konzertstück pour quatre cors et orchestre en fa majeur op.86 magnard : Chant funèbre en si bémol mineur op.9 moussorgski : Une nuit sur le mont Chauve (Version originale) Peter Csaba, direction | French Horn Quartet • Lundi 16 Mars à 20h  fauré : Pelléas et Mélisande | moussorgski : Une nuit sur le mont Chauve williams : Six choral song pour chœur et orchestre Peter Csaba, direction | Chœur d’enfants des écoles du Grand Besançon et du Pays d’Ornans • Vendredi 17 Avril à 20h mozart: Serenata Notturno ré majeur K.239 | beethoven : Contredanses haydn : Les Sept Dernières Paroles de notre Sauveur sur la croix Peter Csaba, direction | Contraste, Ensemble vocal de Franche-Comté • Mardi 19 Mai à 20h kodaly : Danses de Galanta | hindemith : concerto pour alto « Der Schwanendreher » beethoven : Symphonie no8 en fa majeur op.93 Darell Ang, direction | Miguel Da Silva, alto • Vendredi 12 juin à 20h  tchaïkovski : Andante Cantabile pour violoncelle et orchestre, Nocturne op.19 no4 chostakovitch : Concerto no1 pour violoncelle et orchestre dvorak : La Sorcière de midi | korsakov : Capriccio espagnol, suite pour orchestre Peter Csaba, direction | Alexander Kniazev, Violoncelle

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Nouveau Théâtre Centre Dramatique National de Besançon et de Franche-Comté saison 2008-2009

Du mardi 14 au samedi 18 OCTOBRE Les Yeux Rouges | Dominique Féret | Mise en scène Julien Bouffier • Du mercredi 22 au mercredi 29 OCTOBRE  reprise Le Bien Formidable Géant | Roald Dahl | Mise en scène Laure Bonnet Spectacle jeune public à partir de 8 ans • Du mercredi 12 au vendredi 14 NOVEMBRE L’Effet de Serge | Philippe Quesne • Du jeudi 4 au samedi 6 DéCEMBRE HORS SÉRIE [WEEK-END DE THÉÂTRE] • Du lundi 12 au vendredi 16 JANVIER au Grand Kursaal Élu | Théâtre Group’ • Du mercredi 28 janvier au vendredi 6 février  création Des Utopies ? | Oriza Hirata, Amir Reza Koohestani & Sylvain Maurice • Du mardi 10 au vendredi 13 FéVRIEr  création S’agite et se pavane | Ingmar Bergman | Mise en scène Célie Pauthe • Du mardi 10 au samedi 14 MARs  création La Mélancolie des dragons | Philippe Quesne • Du mardi 24 au vendredi 27 MARS La Charrue et les étoiles | Sean O’Casey | Mise en scène Irène Bonnaud • Du mardi 31 mars au vendredi 3 avril Stille Nacht | Alexandra Fleischer & Joachim Latarjet • Du mardi 14 au samedi 18 AVRIL Fantasio | Alfred de Musset | Mise en scène Julia Vidit

Renseignements et réservations : 03 81 88 55 11

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Théâtre de l’Espace Scène nationale de Besançon saison 2008-2009

DU 7 AU 9 Octobre ciné-concert - jeune public LA PETITE TAUPE • DU 21 AU 24 Octobre théâtre visuel – cirque BRICOLAGE ÉROTIQUE • DU 12 AU 14 Novembre création - marionnettes FAIM DE LOUP | Laurie Cannac • DU 18 AU 20 Novembre création - danse LULU | Mark Tompkins • DU 25 AU 28 Novembre théâtre belge MARIAGES ET TRIBUNAUX Arne Sierens • DU 2 AU 4 Décembre théâtre visuel – cirque LE GRAND NAIN | Cie Anomalie • LES 9 & 10 Décembre danse ORIGINE | Sidi Larbi Cherkaoui • DU 16 AU 19 Décembre théâtre d’objets - petits & grands LE MIROIR AUX FOURMIS • LE 17 Décembre ciné-concert L’HOMME À LA CAMÉRA • LES 15 & 16 Janvier espace ouvert - théâtre PENTHESILÉE | Théâtre Alcyon • du 20 au 23 Janvier théâtre - petits & grands CRASSE-TIGNASSE Christian Duchange •

LES 27 & 28 Janvier danse BASSO OSTINATO | Caterina Sagna • LES 5 & 6 Février théâtre - danse – vidéo AMOUR, VARIATIONS | Anne Théron • DU 10 AU 13 Février création - danse - petits & grands LA MAISON | Cie Pernette • DU 17 AU 20 Février théâtre - marionnettes – musique SPLEEN | Figurentheater • DU 8 AU 13 Mars création - théâtre PAROLES DE FEMMES|Sylvie Malissard • DU 17 AU 20 Mars création - théâtre - marionnettes LA VIE BURALE | Compagnie Ka • DU 24 AU 27 Mars théâtre – magie MÊME SI C’EST FAUX, C’EST VRAI Thierry Collet • DU 7 AU 10 avril création - théâtre - petits & grands NAM-BOCK | Christian Duchange • LES 5 & 6 Mai espace ouvert - danse PASSER OUTRE | Geneviève Pernin • DU 12 AU 15 Mai théâtre - petits & grands HANSEL & GRETEL Cie Accademia Perduta • LES 19 & 20 Mai théâtre  FIÈVRE | Simona Maicanescu •

Renseignements et réservations : 03 81 51 13 13

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parce que la musique classique et contemporaine est un patrimoine à partager, nous la soutenons en participant largement à sa diffusion, à la sensibilisation des nouveaux publics et à l’encouragement de la pratique amateur. pour faire de la culture un lieu de rencontres ouvert à tous. la culture est un bien public.

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Loïc Boissier, direction Pierre Fenet, administration Odile Gratsac, comptabilité - gestion Olivier Mathias, billetterie Sylvie Vincent, accueil - secrétariat Alexia Dovillaire-Poyard, communication Virginie Dufour, relations publiques Nathalie Boucard, entretien - conciergerie Stella Bron, entretien Jean Tissot, direction technique Gilles Girardet & Bernard Buttet, plateau Francis Courtois & Laurent Bolard, lumière

Le Conseil d’Administration de la Régie autonome personnalisée du Théâtre Ledoux est au 1er juillet 2008 composé de neuf élus de la Ville de Besançon & de trois personnalités qualifiées (*) : Jean-Louis Fousseret, président Yves-Michel Dahoui, vice-président Pascal Bonnet Cyril Devesa Guillaume Dujardin * Jean-Pierre Govignaux Solange Joly Michel Marcot * Carine Michel Franck Monneur Jean-Marie Pinel * Jean Rosselot Le Théâtre musical de Besançon est subventionné par : La Ville de Besançon Le Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles Franche-Comté Le Conseil Régional de Franche-Comté Le Conseil Général du Doubs

Sylvain Minary, lumière et son Sylvie Ryser, atelier costumes Fabrice Triponney, Michel Petit & Guy Trouttet, atelier décors Betty Andrey (accueil compagnies) & Corinne Petit (accueil salle et billetterie) complètent cette équipe à l’occasion de chaque spectacle.

Le Théâtre musical de Besançon remercie ses partenaires :

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PARTAGEZ UN MOMENT MUSICAL AVEC LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, PARTENAIRE DU THÉÂTRE MUSICAL DE BESANçON.

On est là pour vous aider.


INFORMATIONS PRATIQUES OUVERTURE DES PORTES

ACCĂˆS & PARKING

L’accès Ă la billetterie se fait 45 minutes avant le dĂŠbut de chaque spectacle, dès 18h le samedi et dès 14h le dimanche. Accès Ă la salle : 30 minutes avant le dĂŠbut du spectacle sauf dispositif scĂŠnique particulier. Les spectacles commencent Ă l’heure. La numĂŠrotation des places n’est plus garantie au-delĂ de cette heure. Les retardataires ne pourront accĂŠder Ă la salle qu’au moment d’une pause, dans des conditions qui n’occasionneront aucune gĂŞne pour les artistes et les spectateurs. Il est interdit d’enregistrer, de photographier ou de filmer les spectacles sans autorisation.

Bus Ginko : ArrĂŞt Granvelle, Lignes 1, 4, 6, 7, 9, 10, 24, 27, 31, B, C et D. ArrĂŞt ThÊâtre, Ligne 31. La solution parking 1 euro la nuit : profitez de la ville! Le forfait de 1 euro la nuit est valable de 19h Ă 9h sur les parkings Mairie, MarchĂŠ Beaux-arts et Cusenier. Le Parking de la Mairie est le sationnement idĂŠal pour se rendre au ThÊâtre musical de Besançon.

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TARIFS & location Quatre tarifs (◊ ß © ∞) sont proposés en fonction du spectacle et déterminent un niveau de prix. Les trois séries (1, 2, 3) sont définies en fonction de votre placement dans la salle (se référer au plan de salle ci-après). TARIFS PLEINS Série :

◊ ß © ∞

1ère

39 € 32 € 25 € 18 €

2e

32 € 25 € 18 €

LOCATION 3e

la location est ouverte :

18 € 15 € 12 €

• du mardi au vendredi de 11h à 14h et de 15h à 18h • le samedi de 11h à 15h • le lundi de 15 h à 18h, les jours de spectacle.

en ligne, sur le site du théâtre : www.letheatre-besancon.fr

TARIFS réduits* Série :

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36 € 29 € 22 € 14 €

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29 € 22 € 15 €

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sur place, au 49 rue Mégevand par téléphone, au 03 81 87 81 97 par correspondance :

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15 € 12 € 9 €

* Les tarifs réduits sont applicables aux groupes de plus de 10 personnes, aux demandeurs d’emploi, aux jeunes de moins de 26 ans, aux étudiants, aux détenteurs de la carte du COS de Besançon, aux abonnés de l’Espace et du Nouveau Théâtre. Un justificatif sera demandé au moment de l’achat du billet et lors de­ l’­accès à la salle.

C’EST TOUT NEUF !

POUR LES MOINS DE 26 ANS 9 € POUR TOUS LES SPECTACLES Achetez dès à présent vos places à 9 euros (leur nombre est limité). Une place à la galerie vous sera réservée. En vous présentant au guichet 30 minutes avant le début du spectacle, vous pourrez l’échanger contre une place de 1ère ou 2e série, selon les disponibilités.

Théâtre musical de Besançon Réservations Place du Théâtre – 25000 Besançon Merci de libeller votre chèque à l’ordre de la Régie Autonome Personnalisée du Théâtre Ledoux. Veuillez joindre une enveloppe timbrée à vos noms et adresse pour l’envoi des billets.

CONDITIONS DE VENTE ET RÉGLEMENT Vous avez la possibilité de régler en espèce en euros, par chèque bancaire ou postal et par carte bancaire, en ligne, à la caisse ou par téléphone. Les places ne sont garanties qu’à réception de leur règlement intégral. Les billets ne sont ni échangés, ni remboursés, même en cas de perte ou de vol. Le Théâtre se réserve la possibilité d’apporter toute modification dans l’ordre, la durée et la distribution du spectacle.

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ABONNEMENTS Abonnez-vous à la billetterie du thé­âtre ou par correspondance en utilisant le coupon d’abonnement en dernière page. TRILOGIES

Les abonnements

Chacune des 4 trilogies suivantes vous permet pour seulement 39 euros d’assister à 3 spectacles à la fois différents et complémentaires.

5 spectacles Vous choisissez une seule et même série pour les 5 spectacles. Vous choisissez à votre guise un spectacle dans chacune des catégories tarifaires (◊ ß © ∞). Précisez pour chaque spectacle : le titre et la date. Vous choisissez une des deux dates proposées pour assister au spectacle Pelléas & Mélisande.

shakespeare

Beaucoup de bruit pour rien, Roméos & Juliettes, Mesure pour mesure. William Shakespeare chahute en octobre, se danse en novembre et vous glace en décembre. Cette trilogie vous donne accès à la répétition générale de The Fairy Queen le 6 janvier. Vous devez pour chacun de ces 3 spectacles choisir l’une des dates proposées.

Série :

dès 8 ans

1ère

2e

3e

130 € 105 € 70 €

6 spectacles et plus

L’Opéra de 4 notes, Zoo Muzique*, La Petite Renarde rusée* Le XXe siècle ose à l’opéra des thèmes et des formes surprenantes propres à toucher le public le moins averti et notamment les enfants (à partir de 8 ans). Chaque enfant qui vous accompagne est pour 9 euros placé à vos côtés. *spectacles proposés en soirée ou le mercredi après-midi. L’Opéra de 4 notes dure une heure.

Vous composez en toute liberté votre abonnement en bénéficiant des tarifs suivants. Précisez pour chaque spectacle : le titre, la date, la série et le tarif correspondant. Faites l’addition. Série :

◊ ß © ∞

pianos

Trois soirées exceptionnelles pour découvrir les multiples facettes d’un répertoire que six pianistes incomparables abordent à leur façon.

1ère

32 € 26 € 21 € 14 €

2e

26 € 21 € 14 €

3e

15 € 12 € 9 €

option 12 spectacles Si vous choisissez une seule et même série pour 12 spectacles, en choisissant 3 spectacles dans chacune des catégories tarifaires ◊ ß © ∞, vous bénéficiez des meilleurs tarifs :

PHILIP GLASS

Trois opéras de chambre donnés en exclusivité à Besançon. Tant l’univers musical de Glass que la qualité des propositions scéniques promettent un tryptique d’une richesse inespérée.

Série :

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1ère

2e

3e

240 € 189 € 126€


Design graphique : Thomas Huot-Marchand | www.thomashuotmarchand.com Achevé d’imprimer en août 2008 à l’Imprimerie Moderne de l’Est, à Baume-Les-Dames. pp. 2-3 : Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Vue de l’intérieur du théâtre de Besançon dans un œil. Crédits photographiques : p. 25 ©Mario del Curto – p.26 ©R. Haugton – p.28 ©Gérard Dumax – p.29­©Frédéric Iovino – p.30 ©Crapez Grubski – p.31 ©Dan Aucante – p.34 ©Éric Manas – p.35 ©Nathaniel Baruch. Licences 1-1015770 / 2-1015771 / 3-1015772


BULLETIN D’ABONNEMENT Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PrÊnom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....................................................................

TÊlÊphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Renseignez-nous (de façon facultative) :

Avez-vous ĂŠtĂŠ abonnĂŠ(e) pour la saison 2007-2008 ? Ă l’OpĂŠra-ThÊâtre Ă l’Orchestre de Besançon Franche-ComtĂŠ au Nouveau ThÊâtre au ThÊâtre de l’Espace Quel âge avez-vous ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TRILOGIES shakespeare Beaucoup de bruit‌ RomĂŠos & Juliettes Mesure pour mesure dès 8 ans pianos

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OpĂŠra de 4 notes

Zoo Muzique

La Petite Renarde

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Chamayou SchlimĂŠ Nuit Satie

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philip glass Hydrogen Jukebox

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Lidija & Sanja Bizjak

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Dans la colonie‌

Les Enfants terribles

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spectacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . date ďż˝ spectacle â—Š . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /. . . . /. . . . . ďż˝ spectacle Ă&#x; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /. . . . /. . . . . ďż˝ spectacle Š . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /. . . . /. . . . . ďż˝ spectacle ∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /. . . . /. . . . . + ďż˝ spectacle â—Š PellĂŠas & MĂŠlisande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . / ďż˝ ďż˝ / ���� 1ère SĂŠrie ��� ďż˝ 2 e SĂŠrie ��� ďż˝ 3e SĂŠrie �� ďż˝ ‌‌ x nbre d abonnements ‌‌ total ďż˝ =


LE THÉÂTRE MUSICAL DE BESANÇON 49 rue Mégevand, 25000 Besançon t. 03 81 87 81 97 www.letheatre-besancon.fr


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