Gardy Girault, as du tekno lakay

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No 1228 - 7 Janvier 2015

5 numÊros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

gardy girault as du Tekno lakay


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EMELINE MICHEL

(RE)CONQUIERT L’HOSPITALITÉ DU SUD

À l’occasion de l’ouverture officielle de la Télévision Hirondelle des Cayes, le 27 décembre écoulé, la diva haïtienne Emeline Michel a performé pour le bonheur du public cayen. Plusieurs centaines de personnes ont savouré les anciens tubes de cette immortelle artiste qui a traversé des générations. Fidèle à son passé, Emeline Michel a gardé une aisance de rêve devant un public acquis à sa réputation de diva. Jeunes universitaires, notables de la ville des Cayes, membres du secteur économique et médiatique, etc., ont répondu à l’invitation de la direction de la Télévision Hirondelle qui a voulu qu’Emeline Michel soit la marraine de ce « baby shower ». Entre « Beni yo », « Gade papi » et « Mèsi lavi », Emeline a chanté l’odeur de cette terre du Sud qui l’a marquée dès sa première prestation remontant aux années 1980. « Les gens du Sud sont reconnus pour leur hospitalité et leur bonté », a-t-elle dit, comme pour justifier sa présence dans la cité d’Antoine Simon. Plus les minutes filaient, plus Emeline chantait et exécutait avec brio des pas de danse, mais moins ce public assoiffé de la chanteuse pouvait se rassasier. En témoignent les pleurnicheries exprimées après l’exécution du dernier morceau. Au cours de la prestation, le directeur

de la Télévision Hirondelle, Jude Bonhomme, a remis à Emeline Michel une gerbe de fleurs et un trophée en témoignage de son immense talent. L’agronome Pierre Léger a, lui aussi, remis un cadeau à la diva. Selon Jude Bonhomme, la Télévision Hirondelle, qui a lancé ses émissions d’essai depuis octobre dernier, veut apporter une nouvelle image au paysage médiatique du Sud. « Nous voulons être très proches de la population du Sud. Mais nous voulons surtout travailler à son bénéfice. C’est pourquoi Télé Hirondelle diffuse des émissions à caractère éducatif, culturel et sportif », a-t-il fait savoir, soulignant au passage que la station accorde une attention particulière aux enfants. La Télé Hirondelle des Cayes est un média commercial émettant sur la chaîne 16 et câble digital 67 pour la région du Sud. Jean Daniel Sénat

Ketler Macombe

UN SAXOPHONISTE PROMETTEUR

Ketler Macombe est né aux Cayes, dans une famille chrétienne de trois enfants dont il est le cadet. Très tôt, son père, Lucien Macombe, l’initie à la musique. Aujourd’hui, c’est un jeune saxophoniste qui est appelé à un brillant avenir. En août 2013, il fut le seul Haïtien faisant partie de la World Peace Orchestra qui offrit un concert pour la paix au Lincoln Center aux États-Unis. De passage en Haïti pour le gala de fin d’année au profit de l’école de musique Othello Bayard, qui a fêté ses onze ans le 28 décembre 2014, ce jeune de 19 ans nous parle un peu de lui. Quand as-tu commencé avec la musique ? Et pourquoi avoir choisi le saxophone ? Mon père est le propriétaire de l’école de musique Othello Bayard aux Cayes depuis plus d’une dizaine d’années. Son objectif était de débusquer les jeunes talents. J’avais alors neuf ans. J’ai eu envie d’apprendre la musique et c’est à l’école de mon père que j’ai appris mes premières leçons. Avant je jouais de la clarinette. Mais en 2009, un groupe musical de tendance blues a été formé au sein de l’école et s’était qualifié pour participer à « Musique en folie » au Parc historique. Le 9 janvier 2010, lors d’une répétition, un des musiciens m’a demandé d’essayer le saxophone. J’ai tenté et cela a marché. Tout le monde en avait fait le constat. Depuis lors je me suis accroché au saxophone. Peux-tu résumer en peu de mot ta jeune carrière ? Je suis un artiste évangélique et social. En 2008 j’ai commencé à jouer en solo pour mon école, Frère Fabien Caron (Sacré-Cœur). Les frères, les professeurs et amis m’ont encouragé à aller de l’avant : ce qui m’a porté à me perfectionner dans la musique et à performer davantage en public. La musique est devenue pour moi une obsession. Je ne suis pas encore l’un des plus grands saxophonistes que le pays ait jamais connu comme je le voudrais. Mais je reste optimiste quant à la réalisation de mes rêves, en dépit de toutes les difficultés rencontrées. Il paraît que tu as tenu des concerts très intéressants ces derniers temps, peux-tu nous en parler ? Quelles sont tes perspectives ? En août 2013, à New York, en prélude

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Frantz Duval SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Chancy Victorin Dimitry Nader ORISMA

Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE à la commémoration de l’attentat du 11 septembre, j’étais le seul Haïtien parmi les musiciens qui formaient World Peace Orchestra pour répéter pendant un mois et jouer le concert pour la paix dans le monde au Lincoln Center aux États-Unis, en présence de nombreuses grandes figures américaines. Un spectacle auquel des musiciens venus de plus de 70 pays ont pris part. J’ai eu la chance de me produire avec Emeline Michel, Beethova Obas et Lionel Benjamin. Le 30 novembre 2014, j’ai été invité à performer dans une cérémonie organisée à l’intention du nouveau maire de North Miami, le Dr Smith Joseph. Le 28 décembre, j’étais sur scène dans le cadre du traditionnel gala de fin d’année organisé par l’école de musique Othello. Je travaille sur mon premier album qui paraîtra au cours de l’année 2015. J’attends le support en

tous genres du public et notamment du secteur privé.

CORRECTION

Un message ? Mon message ne concerne pas seulement les jeunes, mais la société haïtienne en général. On a constaté depuis plus d’une décennie l’absence des instruments à vent au sein des groupes musicaux. Il faut vraiment que les jeunes remédient à cela. Je demanderais aux parents d’accompagner leurs enfants dans leur désir de pratiquer l’art surtout, la musique. Car je crois que la musique peut jouer un rôle crucial dans la promotion de la paix dans le monde.

CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes

Winnie H. Gabriel winniegabriel@ticketmag.com

Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jean Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646


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the code

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Le 27 dec 2014 à Terrace Garden

Nuit d’étoiles en acoustique au Montana le 28 décembre 2014

Miu

Tamara Suffrem

BIC

Darline Desca

Princess EUD

Boulo Valcourt

KLASS ET 5 ETWAL LE 23 DEC 2014 à NU MOVING


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Gala de nouvel an :

T-Vice jouait avec Klass

Pour accueillir le nouvel an, les grandes affiches ne manquaient pas. Le 31 décembre, quelque 200 personnes ont fêté sous les étoiles au gala du nouvel an tenu à NH Haiti El Rancho où T-Vice partageait la scène avec Klass. Trois galas à 150 dollars US chacun ! Cela parait inédit, pourtant c’était bien le cas le mercredi 31 décembre à Portau-Prince. Pour saluer le départ de 2014 et accueillir 2015, Pétion-Ville vibrait au rythme de grands ténors du compas

direct. Les grands hôtels de Pétion-ville ont chacun eu leur spectacle…au même prix. Si Nu-Look et Carimi jouaient au Karibe, Tabou Combo et Strings à l’hôtel Oasis, à quelque 300 mètres, NH Haiti El Rancho accueillait les groupes T-Vice et Klass. Une soirée organisée par Dream Promo et Zigizag Productions. Pas d’affluence ? Tant mieux. Pas de bousculade, on danse librement… Peu avant minuit, on pouvait encore trouver une place à côté d’une table préparée

en la circonstance. T-Vice est à la fin de sa prestation. Une vingtaine de couples dansent sur l’estrade alors que d’autres bougent à leur place. A minuit, une pluie de feux d’artifice accueille le nouvel an. Roberto Martino, le band leader de T-Vice, formule ses vœux à l’assistance, à sa famille, en particulier sa mère Jessie Alkhal pour qui il a beaucoup d’estime. Suivent des accolades entre des musiciens, des amis, des proches. Le même geste se produit

CARIMI / NU-LOOK

Michael Guirand et Arly Larivière

Mic Avin, Steven Benoit, Patrice Milfort et sa femme Anne-Valerie

dans le public. Avant la prestation de Klass, les hôtesses invitent l’assistance à passer à table pour le buffet. L’ambiance est déjà Klass dans les jardins de l’hôtel. Les musiciens de la bande à Ritchie passent aussi à table en attendant que le podium soit prêt à accueillir la prestation du meilleur groupe compas de l’année 2013. Dès les premières notes, les fans se massent sur la piste de danse. On danse sous les étoiles. Le playlist de Klass pour sa tournée de fin d’année ne change pas. Les chansons « Bon anniversaire », « Move siyal », « Pitit deyò », « Mizik sa », entre autres, sont jouées pour le bonheur des fans qui ne réclamaient que ça. Valéry Daudier vdaudier@lenouvelliste.com

au KARIBE le 31-12- 2014

Maestro Arly renmen vyolon an...

Bèl moun !!!

Man Lolo et son mari, le docteur Lassègue


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Gardy Girault

as du Tekno lakay

Grandes affiches, fashions show, fêtes de salon... Gardy Girault est depuis un certain temps déjà un inconditionnel des rendez-vous huppés de la capitale. Même quand on ne le voit pas derrière la console, ses différents remix sortent des haut-parleurs et marquent sa présence. Mélange de musique électronique et de musique traditionnelle haïtienne (le rara et le konpa), le son de Gardy se distingue de celui de ses pairs. Retrouvailles avec ce dj instigateur du Raratech et du Konpatech. « Tu me fais voir le texte avant la publication, n’est-ce pas ? » Le ton est badin, mais un soupçon d’inquiétude perce dans la voix de l’homme. On le comprend quand on repense au titre passe-partout dont avait hérité le dernier article paru à son sujet dans les colonnes du journal. Simple, ouvert et cool, Gardy, à première vue, a le physique imposant. La grande taille et cette barbe… Qui font d’ailleurs un peu contraste avec ce brin de folie qu’il laisse paraître au fil de l’entrevue. « J’ai toujours aimé la musique électronique et l’euphorie que provoque cette musique dans les clubs en Haïti lors de mes prestations ou celles des autres dj. Pourtant quelque chose me dérangeait, et dans ma tête toujours cette question qui revenait : pourquoi ne pouvons nous pas nous éclater dans nos boîtes de nuit au son d’une musique qui nous ressemble, qui rappelle notre culture en tant que pays caribéen ayant sa propre identité et si riche au niveau musical ? Il m’est donc venu à l’idée de fusionner le rara et le konpa à la musique électronique », confie le producteur pour expliquer le choix de ce style de musique qui ne cesse de gagner en popularité. Bien sûr, Gardy Girault n’a pas toujours été produc-

teur. En 2007, il fait ses débuts en tant que dj. Comme bien d’autres avant lui, il commence par animer la fête d’anniversaire d’un ami, puis enchaîne avec les fêtes privées avant de partir à la conquête du grand public. Pour ce qui est de la production, l’homme s’y est lancé il y cinq ans. « Le malheureux tremblement de terre de janvier 2010 a été l’événement qui m’a poussé vers la production musicale. Contraint de rester chez moi, je me suis mis à produire pour faire passer le temps et c’est ainsi qu’a pris naissance cette musique que l’on peut désormais identifier à une musique électronique haïtienne », raconte l’artiste. 39 ans, père de famille, homme d’affaires, producteur et aussi dj, Gardy Girault met à profit son grand amour de la musique et les leçons de solfège et de violon qu’il avait suivies dans sa jeunesse. Il joue aujourd’hui un peu de percussions, mais dans son travail, il se fait fort souvent aider de son ami Youri Vixamar. Sa première production, « Reminiscence », avec la participation de Malou Beauvoir (la voix de Voodoo Bounce), sort en 2010 sur iTunes, Beatport et d’autres plateformes de vente de musique en ligne. D’autres, majoritairement des remix afro de morceaux connus, suivront.

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Deux ans après la première interview qu’il avait accordée à Ticket, Gardy Girault a présenté « Sounds in my head / Son andedan tèt mwen », son premier mixtape. Ce n’est pas encore l’album promis, mais on prendra bien le temps d’apprécier cette production. Le mixtape comporte quatorze morceaux de 4 à 7 minutes chacun. Outre les remix de « All of you », « Wake me up » et « Kita Nago » déjà disponibles pour écoute sur le compte SoundCloud de l’artiste, on retrouve de nouveaux morceaux comme des remix de Ti Bway de Skandal et de « Banzawa », une chanson de Jacob Desvarieux. De quoi animer les rencontres entre amis ! « Sounds in my head / Son andedan tèt mwen » est actuellement disponible à Radio One (entrée de Péguy-Ville) et à Yuka Restaurant (Bois-Verna) et sert de prélude à l’album sur lequel le dj travaille depuis un certain temps déjà. « L’album devrait contenir douze morceaux inédits avec les voix d’artistes comme Mika et Pascal Maxi. J’essaie aussi de travailler avec un artiste surprise qui va faire sensation », promet Gardy. Au fil des années, le disc-jockey gagne en maturité et en popularité. Ses soirées « No Passport » ont du succès et réunissent de plus en plus de personnes. « C’est un événement où il n’y a pas de frontières, pas de préjugés », explique-t-il. « Les morceaux que je passe contiennent ou sont surtout remixés avec des percussions, beaucoup de tambour, d’autres rythmes proches de nos sons traditionnels. Je suis généralement accompagné d’un dj invité venu d’Afrique, d’Europe ou encore des ÉtatsUnis, un groupe comme RAM ou Boukman, et aussi de tambourineurs, de musiciens ou danseurs capables d’ajouter une touche d’exotisme à l’ambiance. Quand tu viens dans un No Passport, tu danses sans constipation ! », conclut-il dans un sourire. À l’instar du reggaeton ou du rabòday à une certaine époque, le Raratech ou Konpatech, mélange de rara ou de konpa et de techno, connaît une grande expansion. De plus en plus de dj vulgarisent le style de Gardy Girault. Ce dernier s’en dit satisfait et nullement inquiété. « Cela se transforme peu à peu en un véritable mouvement et cela me fait plaisir. Je remercie tous les dj qui jouent ma musique, et je prends plaisir aussi à jouer les œuvres de mes confrères dès que celles-ci sont de bonne qualité. Je suis très heureux de voir que de plus en plus de dj adoptent cette tendance et intègrent le mouvement. » Amoureux des rythmes traditionnels, Gardy Girault offre un savant mélange de compas, de rara, de folklore et de racine, imprégné de tambour et saupoudré de musique électronique qui transporte et fait vibrer les pistes de danse. Alors, avez-vous déjà dansé du Gardy Girault ? Eh ben sa n ap tann ? Surveillez sa prochaine affiche, ou mieux encore, connectez-vous sur le Soundcloud de cet innovateur dans la musique, soundcloud. com/gardygirault ! Daphney Valsaint


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Mercredi 7 janvier 2015

Deuil dans le football saint-marcois

Gabriel Rigaud Jr emporté par la cirrhose du foie I

l fut un temps où Gabriel Rigaud Jr (56 ans), plus connu sous le sobriquet de Ti GAB, étaitl’un des dirigeants de football les plus populaires et les plus influents à Saint-Marc. En effet, l’ancien secrétaire général du Tempête FC (Saint-Marc), et membre du comité exécutif de la Fédération haïtienne de football (FHF), a rendu l’âme le dimanche 4 janvier 2015. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un mapou est tombé, et le football saintmarcois est en deuil. La nouvelle est annoncée par le président de la FHF et confirmée par Ricardo Dorsainville (ami de longue date) et Ernst Benji Joseph, ancien secrétaire général du Tempête FC au même titre que le défunt. Alors qu’il (Gabriel Rigaud) ne se portait pas trop bien, l’on tentait de le transporter d’urgence à la capitale haïtienne pour lui fournir les soins que nécessitait son cas. A peine arrivé à Port-au-Prince, par suite de difficultés respiratoires, la cirrhose du foie n’a pas permis à Ti Gab de fouler la cour de l’hôpital. Ainsi, le vaillant et courageux Gabriel Rigaud Jr (toujours très élégant dans sa tenue) est passé de vie à trépas. Voici donc la version des faits de l’homme fort de notre sport roi : « Oui, il est mort alors qu’on le transportait en ambulance à Port-au-Prince. En réalité, samedi 3 janvier, il m’a fait part de ses difficultés respiratoires, et j’envisageais diverses solutions. Je lui ai brièvement parlé au téléphone pour le convaincre d’accepter de faire le voyage à Port-au-Prince. Malheureusement, un terrible accident dans l’Artibonite avait mobilisé l’ambulance, et on a dû attendre jusque vers les 5hres pour faire le voyage. Nono (Variéno Saint-Fleur), Hycaine

Gabriel Rigaud Junior membre fondateur du Tempete est mort le dimanche 4 Janvier 2015

Lafleur, ses inséparables amis de toujours, l’accompagnaient. Dommage, il a exhalé le dernier soupir aux portes de l’hôpital», a expliqué Yves (Dadou) Jean-Bart sur sa page facebook. Retraçant le passé de Ti Gab dans le sport roi en Haïti, Dadou a fait savoir : « C’est un grand fan de l’histoire de football saint-marcois qui s’est écroulé, Ti Gab a été au premier rang du groupe de bataille qui a eu lieu de 1984 jusqu’à récemment pour démocratiser et décentraliser le JEU avec tout ce que cela comporte de danger physique. Pour les Tigab, Ricardo Dorsainville qui ne voulaient plus admettre que des CLUBS au potentiel énorme, sont dans des succursales de traditionnels clubs de la capitale, dixit Yves Jean-Bart, avant d’ajouter : Ti Gab était un homme simple, un ami solidaire et fidèle qui ne s’em-

barrassait pas de manière pour dire ce qu’il pensait avec un franc parler et un langage qui déroutaient. C’est un monstre sacré du football national qui s’en va au moment où l’on s’ y attendait le moins. Son corps à été retourné aussitôt à St Marc », a précisé le patron du football national. Au nombre des multiples réactions issues de la famille du football national, voici celles de Ernst Benji Joseph et de Ricardo Dorsainville. Ancien secrétaire général du Tempête FC, Benji avait magistralement joué le rôle de Ti Gab, le retraité dirigeant de l’équipe belle colonne qui se trouve à New Jersey a écrit : « Un ami commun vient de me le confirmer au téléphone. Quel tragique départ ! Repose en paix, mon ami, mon frère » a commenté sur sa page facebook, l’ex-secrétaire général de l’équipe cinq (5) étoiles, le Tempête FC. Pour sa part, Ricardo « Jojo » Dorsainville, ami de vieille date de Ti Gab, s’est dit consterné à cause du départ du défunt. « Ti Gab est comme un frère. J’avais 10 ans, et lui, il en avait 12, et depuis, tout petits, nous sommes amis et fans du Tempête FC. Comme moi, il n’avait pas eu la chance de porter les couleurs de l’équipe dans la mesure où nous n’étions pas forts physiquement même si du point de vue technique, nous avions la capacité pour y jouer. Il fut secrétaire général et conseiller de l’équipe. Pour être sincère avec vous, c’est un frère et un grand ami qui vient de nous quitter », a clairement dit Ricardo Dorsainville. Si l’ancien élève de l’Ecole Frère Hervé, Gabriel Rigaud Jr ne fut plus un membre actif du directoire de son équipe de cœur ces derniers jours, le Tempête FC (Saint-Marc), il n’a jamais

Championnat haïtien de football professionnel Digicel : Saison 2015

Compétitions : quelle formule ? Avec Ouanaminthe et Pignon qui représentent le Nord-Est, 7 des 10 départements du pays seront représentés dans le championnat haïtien de football professionnel Digicel 2015. Pourtant les interrogations restent nombreuses sur les compétitions qui peuvent caractériser 2015 dans la mesure où, à moins de vingt jours du coup d’envoi de la compétition en D1, le nombre de clubs sur la ligne de départ et la formule de competition à adopter sont dans le flou.

S

i 16 clubs de football sont officiellement admis comme faisant partie de l’élite de 2015 en Haïti, il reste que le congrès de Mirebalais ayant ouvert la porte aux cinq clubs constestataires pour qu’ils puissent rejoindre le championnat haïtien de football professionnel Digicel, la ques-

tion qui est sur toutes les lèvres dans le milieu footballistique haïtien pour le moment est : “Combien de clubs disputeront finalement la compétition reine du pays en 2015? “Ils seront 21” selon le secrétaire général de la Fédération haïtienne de football, Carlo Marcelin, joint par

téléphone ce mardi. “C’est conclu sur ce point”, ajoute-t-il en se référant aux normes prescrites par le congrès de Mirebalais en octobre dernier. (Le Congrès de Mirebalais avait laissé la porte ouverte aux cinq clubs qui avaient boudé la compétition en 2014 pour qu’ils reviennent en

cependant marchandé son concours pour prodiguer des conseils salutaires aux actuels dirigeants de l’équipe « belle colonne ». Grand amateur de cigarette et d’alcool, et toujours très élégant dans ses habits, Gabriel Rigaud Jr fut du nombre des dirigeants passionnés du foot qui ont dédié leur vie à la cause du sport de leur pays. Présentement, on ignore la date de ses funérailles dans la mesure où certains membres de sa famille, qui se trouvent aux USA et au Canada, exigent qu’ils soient présents à SaintMarc (Haïti) pour lui rendre un dernier hommage. L’équipe de rédaction du Nouvelliste présente ses sympathies à la famille de Rigaud et à celle du Tempête FC ! Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

de

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Le temps des résolutions

A

llons nous renoncer à nos amours d’antan, à savoir : improvisation dans la gestion du sport, alternance de ministre ou de secrétaire d’Etat des sports dans un temps record et comme bon nous semble, fermeture de structure déjà établie, lancement d’une nouvelle sans base fiable et avenir durable, se plaindre de budget inadéquat pour le développement du sport et tendre toujours au dernier moment une sébile à la recherche de sous pour respecter nos échéances internationales. Le sport national mérite vraiment mieux pour honorer Sylvio Cator, Joe Gaetjens, Dadadou, Ronald Agénor Emmanuel Sanon, Dieudonné Lamothe, excusez du peu. 2015 s’avèrerait exemplaire pour prendre des résolutions à la hauteur de nos espérances. A commencer par une performance honorable aux jeux Olympiques de Rio (au Brésil) l’année prochaine. Dans cette perspective, notre souhait parmi d’autres est que le Centre olympique de l’Espoir (de Canaan), don du CIO, ne se transforme en centre olympique du désespoir.


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Mercredi 7 janvier 2015

Omnisports/Ephémérides

Les grandes dates du sport haïtien en 2014 L’année 2014 qui s’est achevée sur fond de deuil avec la mort de Franck Civil, ancien entraîneur du Victory sportif club, avait démarré on se souvient, sur fond de deuil avec la mort tragique du cycliste Junior Amazan, heurté de plein fouet par une camionnette assurant le trajet Cayes-Cavaillon. A côté des conflits, de vieilles querelles et discussions de toute sorte entre les membres d’une même famille, l’année 2014 a été marquée par plusieurs satisfactions. Retour sur une année tourmentée avec d’abord les faits du premier trimestre. 13 et 15 janvier : Correspondance entre le président de la FHF, le Dr Yves Jean-Bart, et le secrétaire de la FIFA, Jérôme Valcke sur la décision prise par la FHF de passer à seize le nombre de clubs appelés à disputer la Ligue professionnelle instaurée par la FHF; 17 janvier : Les trois entraîneurs français Marc Collat, Jean-Marc Cheze et Jérôme Welfert sont présentés aux journalistes lors d’une conférence de presse donnée par le Comité exécutif de la FHF; 20 janvier : Roger Mackendie, président du COCON, écrit à la FIFA au sujet d’une crise que traverse le football haïtien; Du 21 au 23 janvier : Le président de la Fédération internationale de judo (FIJ), Marius Vizer, est en visite en Haïti; 23 janvier : Le cycliste Junior Amazan perd la vie dans un tragique accident sur le trajet Cayes-Cavaillon; 27 janvier : Le COH, en attendant les élections générales et la révision des statuts, est placé sous surveillance étroite du CIO; 1er février : L’AS Tigresses-Tigers fête ses 42 ans d’existence; 5 février : Un premier pas est franchi avec la réunion entre la FHF et les représentants des 16 clubs de la D1 autour du problème posé par la création de la Super Ligue professionnelle; 8 février : Démarrage de la saison au niveau de la Ligue de volley-ball région Ouest; 14 février : Tirage au sort du championnat national de D1 avec 16 équipes, baptisé dorénavant : championnat haïtien de football professionnel Digicel; 21 février : Deuxième lettre du Groupe des 6 au président de la FHF réaffirmant leur volonté de ne pas jouer le championnat national de 1re division à seize équipes; 23 février : Ouverture du championnat haïtien de football professionnel Digicel; 5 mars : Résultat nul (0-0) entre les Grenadiers et le Kosovo au terme d’un match amical qui s’est déroulé dans ce pays; 6 mars : Sous l’égide de la CONCACAF et un représentant de la FIFA, s’est tenu à Miami le Forum sur la grave crise qui secoue le football haïtien; 7 mars : Le Victory sportif club fête ses 69 ans d’existence;

Junior Amazan

8 mars : Dojodai organise le «Prix du Guerrier de la Lumière» décerné à cinq lauréats pour avoir œuvré dans

le domaine du sport et l’éducation durant les 25 dernières années; 12 mars : Charles Hérold Junior remporte le 1er prix «Joueur favori Sogexpress»; Du 14 au 16 mars : Haïti participe à la 2e édition des olympiades féminines disputées en République dominicaine; 18 mars : La Cafunion menace d’écarter le Valencia de Léogâne de la course à la qualification pour la Ligue des champions de la CONCACAF; 20 mars : Inauguration par le président de la République Joseph Michel Martelly du complexe sportif départemental au Centre Bayas, près de Mirebalais; Du 21 au 25 mars : L’AS Mirebalais accueille le groupe II du Championnat caribéen des clubs; 23 mars : Le Racing club haïtien fête ses 91 ans d’existence;

25 mars : La FHF, dans une lettre, convoque les clubs protestataires qui sont : FICA, ASC, Valencia, Victory et Racing CH; 26 mars : Echec total de la réunion entre la FHF et les clubs protestataires; 27 mars : Au terme d’une rencontre tenue avec les équipes qui acceptent de jouer le championnat de football professionnel Digicel, la FHF décide de faire jouer la compétition avec onze équipes pendant que les contestataires sont tout bonnement écartés; 30 mars : Championnat national des échecs qui voit Mondoly Sanon s’adjuger le titre de champion. A suivre Préparé par Emmanuel Bellevue

Championnat haïtien de football professionnel Digicel : Saison 2015

Compétitions : quelle formule ? D1. Comme les 5 promus issus du championnat d’ascension et les 11 qui avaient joué le championnat haïtien de football professionnel Digicel devraient constituer la Ligue professionnelle, il y aura donc 21 clubs qualifiés à disputer le championnat haïtien de football professionnel Digicel pour la saison 2015). Or, selon une source qui relèverait de l’organisation de la compétition. Selon cette source, l’Inter de GrandGoâve qui n’a eu son ascension qu’au rattrapage ferait les frais des exigences du moment et serait condamné à rester en 2e division. Avec 20 équipes, la saison sera beaucoup plus équilibrée qu’à 21 si l’on croit cette seconde source.

La formule dans l’impasse

Cependant la formule reste encore dans l’impasse selon les deux sources consultées. «C’est la formule ou le schéma à adopter qui pose problème pour le moment», reconnait le secrétaire général. “On a évoqué l’idée de diviser les 21 clubs en deux groupes; cependant la question a été abordée mais non encore discutée voire adoptee»,. a-t-il continué. Carlo Marcelin n’a pas encore précisé combien de clubs devraient rejoindre la division

saison longue mais cela aura le mérite de donner plus de matchs aux joueurs qui évoluent dans le championnat national d’autant qu’ils pourront encore disputer la coupe «Toup pou yo ?».

Coup d’envoi le 23 janvier

Carlo Marcelin

inférieure à l’issue de la saison. Nous n’avons pas pu joindre le président de la fédération par téléphone mardi sur le nombre arrêté, ni le Directeur technique national, Wilner Etienne, sur la formule de la compétition qui sera retenue. Toujours est-il que notre deuxième source affirme : «On aura un championnat d’ouverture et un championnat de clôture disputé entre les 20 clubs qui disputeront la saison» avant de conclure : «Ça débouchera sur une

Les deux sources s’accordent cependant pour fixer la date du coup d’envoi de la saison au 23 janvier 2015. Si certains dirigeants de clubs croient que c’est seulement le tirage au sort de la saison qui sera effectué à cette date, vu la situation, pour d’autres le plus tôt sera le mieux. Un fait mérite d’être souligné: si pour raison d’espace aucun des dirigeants des cinq clubs contestataires n’a été contacté avant la rédaction de cet article, il reste qu’une source comme l’autre n’a évoqué la non-participation des clubs contestataires à la compétition officielle. Et s’il nous faudra faire le point avec les dirigeants de ces clubs, pour le moment, tout semble entrer dans l’ordre. Enock Nere/enocknere@lenouvelliste.com


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Le HMI et 2014 : un dous, un cho

L’année 2014 n’a pas été la meilleure pour tous nos groupes musicaux. Certains ayant été programmés durant presque toute l’année en Haïti et dans différentes communautés de la diaspora ne peuvent pas se plaindre. D’autres, cependant ont dû faire face à de sérieuses difficultés en passant toute l’année à gérer des crises en leur sein. On n’a eu encore droit à plusieurs affiches avec d’anciens groupes musicaux. Si quelques-unes ont eu du succès, plusieurs étaient carrément catastrophiques. T-Vice, gestion d’une année de crise

Secoué vers la fin de 2013 par une crise sans précédent avec le départ ou la révocation en moins d’un mois de trois musiciens et un chanteur (Gérald Kébreau, Ricot « Ti Tanbou » Amazan, Eddy « Ti Eddy » Viau et Olivier Duret), T-Vice a passé quasiment toute l’année 2014 à gérer cette crise. Le 14 novembre dernier, T-Vice a remplacé Olivier Duret par Régi Muzikk. Notons que cette situation pour le moins compliquée n’avait pas empêché T-Vice d’honorer ses contrats. Signalons par ailleurs qu’après la sortie il y a près de 18 mois de l’album « Resan », les Vice2k ont présenté en décembre deux nouvelles chansons dont l’une interprétée par Régi Muzikk.

Zenglen et son instabilité chronique Après le départ de Richie et co, le « Rezilta » de Zenglen a porté fruits avec Réginald Cangé. Mais le poste de

de vous tourner le dos un bon matin… Dans son Disip, le leader, de avril 2010 à aujourd’hui, a vu partir plusieurs de ses collaborateurs. Le dernier départ en date est celui de Bodo, qui a été remplacé par Dano. En dépit de tout, la formation musicale de Gazzman Couleur n’a jamais chômé, avec de nombreux contrats pour une tournée qui prendra fin le 6 janvier à La Vallée de Jacmel.

Le groupe a failli être disloqué en 2014, après l’annonce du départ de Mac D. Une fois ce dernier revenu, Harmonik jouit du succès de son album « Diferan ». Partout où performe le groupe, fanatiques et simples mélomanes sont satisfaits. Les compositions et les vidéos sont très appréciées. Harmonik entend continuer sur cette même lancée en 2015.

Kreyòl La se relève sans les Ansyto

Djakout toujou #1

Kreyòl La ne dira jamais que 2014 a été la meilleure année de son existence. Subitement, la bande à T-Joe Zenny a été privée de ses deux maestros, Ansyto Mercier (indisponible pour cause de maladie) et T-Ansyto (qui a démissionné), ainsi que Vladimir Alexis. Malgré toute tentative pour un retour définitif du maestro T-Ansyto dans Kreyòl La, rien n’a encore marché. Cependant, le single « Triye » de Kreyòl La mis en circulation récemment annonçant la sortie bientôt de son 3e album studio redonne espoir aux fans que cela pourra marcher pour leur groupe avec ou sans les Ansyto.

5 Etwal profite bien de « My life » et de « N ap rewè ankò »

Ce groupe a beaucoup fait parler de lui en 2014, étant champion des deux carnavals de l’année et avec un nouvel album, « Lòd nan dezòd », qui satisfait les attentes. Cependant, à une certaine période de l’année, le nombre de prestations a été réduit… Sans doute à cause des récents problèmes familiaux de Pouchon Duverger avec la justice du Canada pour la garde de son fils, ou encore les convocations judiciaires de ce dernier en Haïti pour interrogatoire. Ainsi plusieurs contrats ont dû être annulés, malgré la présence d’un autre chanteur, Steeve Khé. Djakout #1, en dépit de tout, reste une grande puissance dans la musique haïtienne et se veut imbattable au bal, au festival et au carnaval.

Nu-Look assure, Arly rassure

maestro de ce dernier a été contesté par les autres musiciens du groupe, ce qui l’a contraint à renoncer à ce rôle. Le récent départ de deux musiciens, Dano et Drasso, vite remplacés par Bodo et Yves Albert Abel, ne suffit pas et n’inspire pas confiance aux fans dont beaucoup craignent le pire dans les jours à venir. Il faut aussi mentionner que l’autre chanteur du groupe, Kenny Desmangles, a lancé en décembre son album solo titré « Full sèvis ».

Disip n’est pas épargné…

Ces deux chansons sont incontestablement les plus diffusées sur les ondes et les plus dansées en club. 5 Etwal a bien compris cela et a su en profiter pour se tailler une place dans l’industrie musicale haïtienne. L’été dernier, malgré l’inexpérience et une mauvaise gestion, ils ont réussi lur passage en honorant des contrats à Port-au-Prince et en province. Pour les fêtes de fin d’année et du nouvel an, les poulains de manager Ti Blan étaient encore au pays pour donner pleine satisfaction à ceux qui n’arrêtent pas de chanter ou de fredonner « My life » et « N ap rewè ankò ». Rappelons qu’eux aussi, ils ont perdu des musiciens dont T-Wès.

Harmonik se refait une santé Si Gazzman n’avait pas quitté NuLook, peut-être qu’il n’aurait jamais su ce que signifie des musiciens qui décident

Quand Arly Larivière avait pris la décision d’être le seul chanteur de son groupe, personne n’avait cru qu’il pouvait faire ce job. Lui, il y croyait. L’album « I got this » qu’il a chanté seul a pris du temps pour décoller, mais finalement, il fait du beau chemin. Pour l’été 2014, plusieurs animateurs, promoteurs et simples mélomanes ont reconnu que NuLook a réalisé la meilleure tournée pour les vacances. Après l’important bal choc Nu-Look/Klass du vendredi 29 août 2014 à New York, Richie, maestro de Klass, a reconnu sa défaite ! Les performances de la formation musicale ont donné plus de confiance à Arly Larivière et à son public ; voilà pourquoi ont le surnomme « King Arly ». Et pour la fin d’année, Nu-Look a récidivé. 2014 est pratiquement l’année Nu-Look et de son maestro, King Arly.

Klass a fait un bon 2014

Depuis 2013, avec son album à succès et ses performances qui font salle com-

ble, Klass a encore eu une bonne année 2014, en dépit du fait que ses chansons sont moins sollicitées sur les ondes. Le faux pas de Amazura en face de Nu-Look n’a pas non plus trop joué en sa faveur ; mais, Klass continue de faire danser fanatiques et mélomanes. L’enthousiasme des premiers jours s’effritant, il faudrait bien un nouveau « Bagay nèf » à la Klass de Richie !

Gabèl, un 2014 mitigé

Le groupe est encore présent sur l’échiquier musical. Il continue d’honorer des contrats un peu partout. Pour l’été 2014 et les fêtes de fin d’année, Gabel a fait sa tournée. Cependant, contrairement à « Gon jan pou ye » qui a connu du succès, son dernier disque en date « Anyen pa etènel », tarde à faire autant. Toutefois, la bande à KataFlav, trouve une formule pour garder sa place et gérer sa présence dans le HMI.

Carimi a bien géré son 2014

Carimi a présenté son nouvel album, « Invasion » ; il a réussi son carnaval avec les renforts de Mikaben ; le groupe, même avec un agenda réduit comparativement aux autres groupes, rentre au pays en été comme en période de fêtes de fin d’année. Carimi bien a géré son 2014 malgré l’indisponibilité de plusieurs semaines de Carlo Vieux qui était malade. On n’oubliera surtout pas les orchestres Tropicana et Septen, Tabou Combo, Magnum Band et System Band (de retour), qui n’ont pas raté l’occasion de nous faire danser durant toute l’année 2014. Tant bien que mal, on a vu aussi sur scène des groupes comme T-Micky, K-Zino, Nu-Bel, Zikòs, K-Dans, Toxic et Le Konpa, qui eux-aussi ont apporté leur lot de plaisir aux mélomanes.

Gilles Freslet gillesfreslet@ticketmag.com


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