Toto Bissainthe An’n ale : « L’oubli n’existe pas, Mesdames et Messieurs ! »

No 1229 - 8 Janvier 2015

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Toto Bissainthe An’n ale :

« L’oubli n’existe pas, Mesdames et Messieurs ! »

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8 janvier 2015 No 1229

Duel de l’An au Djoumbala,

Djakout #1 bat Klass !

En moins de six mois, Klass a connu deux défaites. Après la victoire du vendredi 29 août 2014 à Amazura (New York) de Nu-Look, c’est au tour de Djakout #1 de vaincre Klass dans le Duel de l’An du samedi 3 janvier 2015, au Djoumbala Night-Club. Ce bal organisé Zigizag Productions dont Zagalo, le représentant de Klass en Haïti, a réuni beaucoup de gens.

Les deux groupes (Klass et Djakout #1) ainsi que l’organisateur se sont mis d’accord pour faire un 4-4 sur deux stages différents. Djakout #1 a

joué en premier, avant que Klass exécute son premier set sur son stage.

Guy Beauvil avait doté Djakout # 1 d’une très bonne sonorisation ; et Lavaud, avec les équipements de Dj Fanfan, s’occupait du son de Klass, qui selon tous des témoignages, était de mauvais.

Réagissant, le lundi 5 janvier 2015, à Plateforme Magik, Richie, un tantinet excité, a encore une fois reconnu sa défaite comme il l’avait fait après le bal Klass/Nu-Look. « Djakout #1 a donné une belle performance, avec

une bonne sonorisation. Klass n’a pas eu le son qu’il fallait. Nous avons l’habitude de gagner avec Lavaud et Dj Fanfan, nous étions obligés de faire la soirée avec eux. Djakout est un groupe toujours « de guerre ». Ce que je peux dire : yon jou pou chasè, yon jou pou jibye », a déclaré Richie.

Intervenant à la même émission, Pouchon Duverger, très confiant et qui croit beaucoup en la grande puissance, la capacité et le savoir faire de « djaz peyi a », a réagi aux propos de Richie. « Djakout #1 sera toujours le

3e édition Mayi bouyi aux Cayes

chasseur », a affirmé Pouchon.

Malgré cette défaite, Richie déclare que Klass est encore prêt à affronter musicalement Djakout #1 ou n’importe quel autre « djaz ».

Gilles Freslet

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Frantz Duval SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Chancy Victorin Dimitry Nader ORISMA

Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE

CORRECTION Du mayi bouyi pour qui en veut

Dj Ghost, le maestro de Mayi bouyi

CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes

Le jaune est à l’honneur pour l’occasion

Isi, Vanessa et son copain Pascalin

Kolo pa jwe lè l nan plat mayi bouyi l

Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jean Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646

8 janvier 2015 No 1229

Zagalo

l’homme des festivals ratés

Le festival « La ville en couleur » n’a pas eu lieu le dimanche 5 janvier 2015 au Gymnasium Vincent. Pour cause de sécurité, selon son principal organisateur Akinson Bélisaire dit Zagalo.

En effet, depuis la mort de Joubert Charles en janvier 2010, Zagalo est le promoteur qui connaît le mieux le secteur. À ce titre, il côtoie presque tous les artistes et groupes musicaux et en tant qu’animateur aussi. Il a le flair d’organiser des bals, de faire des tandems à la bonne date et avec les groupes musicaux qu’il faut.

Pour les fêtes de fin d’année et du nouvel an, l’organisateur a encore fait de bons bals. Même des affiches dans lesquelles il est associé avec sa production Zigizag ont réussi. Quelques soirées ont fait salle comble. C’est le cas de Klass/Harmonik à Rendez-Vous 33 le 21 décembre 2014 ; Klass/Carimi à Esquina Latina le dimanche 28 décembre ; K-Zino, Kreyòl La et T-Micky à Royal Oasis le 1er janvier 2015 ; le duel de l’An entre Djakout #1 et Klass au Djoumbala le samedi 3 janvier 2015.

En revanche, le festival baptisé « La ville en couleur » annoncé depuis un certain temps pour le dimanche 4 janvier 2015 au Gymnasium Vincent n’a pas eu lieu. Avec des groupes musicaux comme Ram, Kreyòl La, Barikad Crew, 5 Etwal, Harmonik, T-Vice, Nu-Bel, Le Konpa, Klass, Carimi, Gabèl et Djakout #1, cela paraissait un beau rendez-vous auquel beaucoup de gens s’apprêtaient à prendre part. Dommage ! Le jour J, il était plus de 8 h pm quand Ticket s’est rendu sur les lieux. Il n’ya avait que de jeunes basketteurs qui s’entraînaient, alors que des gens qui venaient s’amuser au festival ne savaient pas si l’événement était annulé ! Ce n’est que très tard dans la soirée qu’une bande passante a annoncé sur Radio-Télévision Caraïbes (chaine 22) l’annulation de l’activité.

Interrogé sur la raison de l’annulation de « La ville en couleur », Zagalo déclare que la PNH lui a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas assurer la sécurité du festival parce qu’il aurait dû écrire au préalable aux autorités policières.

On se rappelle que Zagalo a eu toutes les peines du monde à organiser, que ce soit à la Henfrasa, au Champ de Mars ou au Parc Historique, le festival « Ayiti Konpa Fest » ou « Festival Pran Pleziw » à l’occasion des 56 ans du compas direct en 2011. Celui qu’il avait finalement réalisé à Plaj Publik n’était pas fameux et avait seulement bénéficié de la présence de Nu-Look comme « gwo djaz ».

On attend toujours le grand festival de Zagalo et de sa production Zigizag tenté à plusieurs reprises avec tous les ténors et les jeunes groupes héritiers de la musique de Nemours Jean-Baptiste.

Gilles Freslet gillesfreslet@ticketmag.com

Xtreme foam party @ Tropical bar aux Cayes Amazan et Fafane s’amusent

Good times...

E pa kounyaaaa !!!!.

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Millionnaire pour la nuit

Assis sur le coussin moelleux du sofa de ma table VIP, je jette un regard autour de moi. La soirée ne fait que commencer, mais déjà la salle est pleine à craquer.

Je ne peux m’empêcher de regarder de haut ceux qui n’ont pas l’honneur d’être assis avec les VIP. Le décor est sublime, les jeux de lumière parfaits, les serveurs s’empressent de venir me demander si je n’ai besoin de rien. Je suis aux petits soins, ce qui n’arrive quand même pas tous les jours.

Les « amis » qui ont eu la gentillesse de partager leur table avec moi s’amusent comme des fous. « Ou p ap bwè anyen ? », me demande l’un d’eux après avoir commandé sa bouteille de Grey Goose. Ceci est mon moment de gloire.

Prouver que moi aussi je peux acheter une bouteille de vodka est le moyen idéal de réellement paraître. Pas un verre, je dis bien une bouteille ! Avec un haussement d’épaules et un air suffisant, je sors mon portefeuille. Je fais sortir un billet vert et je le passe au serveur. Évidemment, je m’assure que mes « amis » me regardent. Tout fier, j’ajuste le col de ma chemise, qui m’a d’ailleurs coûté cent quarante-cinq dollars à HEBDO. Oui, il a fallu prendre un peu du budget du loyer pour ça mais… je me dis qu’il vaut mieux vivre dans le présent. Après tout, quatre personnes m’ont complimentée sur ma tenue ! En plus j’ai des chaussures Gucci et une Rolex que j’ai empruntées à mon ami avant la soirée.

La fête bat son plein et je m’apprête à boire mon troisième verre de vodka. Il y a de plus en plus de monde et je m’efforce de tourner la tête lorsque j’aperçois quelqu’un à qui je dois un peu d’argent. « Yo pa ka wè m nan VIP pandan m dwe yo kòb. On se concentre. Amuse-toi. Tu penseras au fric après la soirée. » À ce moment précis, j’ai l’impression d’avoir un petit ange et un petit démon sur chacune de mes épaules. C’est peutêtre l’effet de l’alcool. Je repense à ma mère qui me demandait hier encore de payer EDH. « Woy ! Kòb la genlè pase nan boutèy la tou ?! » Mes « amis » s’amusent comme des fous. Il est temps de commander d’autres bouteilles. Je pourrais demander un peu d’argent mais ce serait

trop mal vu. Ils pensent tous que ma situation financière est pareille à la leur.

Avouer que j’ai besoin d’un dépannage ? Hors de question ! J’ai fait trop bonne impression jusqu’à présent pour tomber.

Je sors un deuxième billet pour contribuer. Après une dizaine de minutes, le serveur s’amène avec les autres bouteilles et les tubes pour la shisha.

Après avoir aspiré à fond, je m’efforce de ne pas tousser. La musique est à point, l’ambiance parfaite, les confettis volent en éclats pour tomber sur un public euphorique. C’est le moment où tout le monde sort son Smartphone pour prendre des selfies. Évidemment, il faut que j’en prenne quelques-uns avec les autres VIP. Je sors un instant du dilemme de mes pensées pour prendre quelques photos qui vaudront sans doute une centaine de likes sur Instagram. C’est déjà ça.

Tout d’un coup, quelque chose ou plutôt quelqu’un attire mon attention.

Une fille n’arrête pas de me fixer. Ma confiance est à nouveau au summum. « Genlè se chemiz la li renmen konsa… » Je remarque qu’elle aussi est à une table VIP. Après deux sourires, je décide de m’approcher. La soirée ne fait que commencer. Nèg jwenn ! Chaussures Louis Vuitton, sac à main Gucci. Je ne peux m’empêcher de penser que cette fille s’intéresse à moi juste parce qu’elle m’a remarqué sur une table VIP. Peu importe, il faut profiter du moment. Elle s’approche de moi et nous commençons à danser. « Tu m’achètes un verre ? », murmure-t-elle à mon oreille. « Kèt ! Il me reste à peine vingt dollars », me dit mon subconscient.

Cependant, l’un de mes amis me fait signe de ne pas laisser passer cette chance. À contrecœur, j’accepte de lui acheter un verre. Elle ne se contente pas d’un Prestige ou d’un Presidente. Non, madame veut un verre de rosé. Je peux bien dire adieu à la moitié de ma petite monnaie.

Après avoir bu, elle me donne une petite tape sur l’épaule et s’en va rejoindre ses amies. Je me sens non seulement utilisé, mais je dois aussi garder un masque devant ceux qui me font signe de la table VIP. Ils pensent tous qu’elle m’a passé son numéro de téléphone. Ce moment de « gloire » m’a pourtant coûté très cher. Si seulement ils savaient !

Vers six heures du matin, au petit jour, la soirée prend fin. D’un air triste, je contemple le dernier billet de dix dollars qu’il me reste. Je repense à ma mère qui va bientôt me demander l’argent de l’EDH, au concierge qui va encore me réprimander pour le retard, à mes dettes, à cette fille qui a dansé avec moi pour avoir un verre, à cette table VIP qui m’a seulement rapporté soixante-quatre likes sur Instagram. Une voix me tire de ma rêverie m : « Yo, man ! Ou sonje ou te dwe m yon kòb pou gaz la ? » Et devant mes yeux, mon dernier billet s’envole en fumée. Je réalise, mais un peu trop tard, que je ne suis pas un millionnaire.

Ann-Sophie Ovile

Collecte de fonds pour la FOVA (Fondation Voix Angélique) Le 28-12-2014 @ L’Eglise sur Le Rocher de Delmas 31

Myria ap louwe !

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Toto Bissainthe an’n ale :

« L’oubli n’existe pas, Mesdames et Messieurs ! » Toto Bissainthe est l’une de ces femmes qui ont marqué la musique haïtienne.

Elle a à peine vécu la reconnaissance qu’elle espérait. Vingt ans après sa mort, une exposition « Toto Bissainthe an’n ale» réalisée par la Fondation Haïti Jazz au Musée du panthéon national (MUPANAH) lève les voiles sur ce que fut cette femme.

Marie Clotilde «Toto» Bissainthe naît au Cap-Haïtien en 1934. Cette chanteuse, compositrice et actrice, laisse derrière elle une œuvre immense après environ quarante années de carrière artistique. Si cette brillante femme demeure méconnue du public, des jeunes surtout, elle lègue néanmoins plusieurs titres à succès qui ont traversé le temps. Des morceaux qu’aujourd’hui encore on fredonne et savoure. On se rappelle alors « Pòs Machan », « Dèy » ou encore « Rasanbleman » pour ne citer que ceux-là. D’une très grande sensibilité, sa voix a porté avec superbe la beauté de nos chants populaires. Son répertoire musical accorde une attention toute spéciale aux chants vaudou, aux complaintes des paysans et de la classe ouvrière. On dénote un arrangement musical très contemporain et très savant qui conserve à ses morceaux toute leur fraîcheur.

Toto part d’Haïti vers 1950. Elle passe une année aux Etats-Unis, puis s’en va en France. Là-bas, elle devient, en 1956, l’un des membres fondateurs de la Compagnie des Griots, première troupe en France entièrement composée d’acteurs noirs venant d’Afrique et de la Caraïbe. Vers les années 1970, bien qu’elle n’abandonnât pas le théâtre, Toto s’engagea dans la chanson. Le mémorable récital de La Vieille Grille à Paris en 1973 où, pour la première fois, elle présente des morceaux de son répertoire inspiré du vodou et récemment constitué, est un moment déterminant de sa carrière, qui la conduira un peu partout à travers le monde. Dans de grandes salles de spectacles en Europe en particulier, en Afrique, dans les Antilles. En Haïti aussi, à l’hôtel Ibo Lélé et au Rex Théâtre.

Dans l’aile gauche du Mupanah, on a l’impression de rencontrer Toto et de communiquer avec elle. Les photos de l’artiste en noir et blanc pour la plupart révèlent une dame élégante, qui avait de la classe, de l’énergie et une extraordinaire sensibilité. Un visage expressif au regard poignant qui laisse entrevoir toute la passion de l’artiste qui ne demande qu’à s’exprimer. Grâce à des tablettes, les visiteurs peuvent aussi découvrir des morceaux de Toto, écouter des témoignages sur sa vie.

Beaucoup d’émotions empreignent l’atmosphère.

Danièle Van Bercheycke, une sœur de scène, membre fondateur de la Compagnie des Griots, et sa fille Ra-

phaëlle Serreau, que Toto initie au théâtre, sont présentes. La mère tout comme la fille ont du mal à cacher leurs larmes. Et le texte qu’elles lisent ce soir plonge le public ébahi dans une douce mélancolie ! Le grand Syto Cavé n’est pas en reste. En pleurs, il se souvient de la comédienne, pour qui il a lui-même écrit la pièce « Songe que fait Sarah » dont il présente un extrait. Le tout sur un fond musical de Joël Widmaër (qui a accompagné Toto sur scène alors qu’il n’avait que 13 ans) et Herby Widmaër. Une façon exquise de faire connaissance avec Toto.

Milena Sandler, la fille de l’artiste, est toute émue ! « C’est drôle, on a organisé cette exposition récemment à Miami, ce n’était pas du tout la même chose. La faire ici, en Haïti, voir défiler des gens, des amis qui connaissaient Toto… c’est tout autre chose. De plus, on est au Mupanah, ça compte énormément. C’est comme avoir cette reconnaissance que ma mère n’a jamais pu avoir vraiment. C’est extraordinaire ! », explique-t-elle, visiblement bouleversée.

Toutefois, il faut l’avouer, Toto Bissainthe n’a pas vécu

longtemps en Haïti. Elle ne s’y est produite que très peu. Elle n’est retournée qu’en 1986, et fut très déçue de constater à quel point son alma mater était rongée par la division. C’est donc une Toto découragée, déboussolée, amère, qui ose chanter sur une musique de Léo Ferré, dans un dernier élan d’amour et de révolte : « Ayiti, m pa renmen w ankò ! » Elle décède le 4 juin 1994, des suites d’un cancer du foie.

Au théâtre, en musique et même au cinéma, Toto Bissainthe a laissé son empreinte. Un parc à Montréal (Canada) porte son nom depuis 1996. Ici en Haïti, Toto reste une artiste à découvrir, un répertoire à visiter.

Comme elle l’a dit dans « Les Monologues : La misère au soleil » : « L’oubli n’existe pas, Mesdames et Messieurs ! ». « Toto Bissainthe An’n ale », c’est l’occasion de la découvrir, ou la redécouvrir, vingt ans après son départ. Ceci jusqu’au 10 janvier au MUPANAH !

Winnie H. Gabriel winniegabriel@ticketmag.com

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Jeudi 8 janvier 2015

Phase Concacaf des éliminatoires de la Coupe du Monde U20 de la FIFA/Nouvelle Zelande 2015 :

Jérôme Velfert : “nous allons jouer une des trois premières places du groupe” La sélection nationale haïtienne U20 laissera Haïti ce jeudi à destination de Montego Bay (Jamaïque) où elle tentera d’écrire une page d’histoire au cours de la phase Concacaf des éliminatoires de la Coupe du Monde U20 Nouvelle Zélande 2015. 15 joueurs plus 4 dirigeants prendront un charter pour Montego Bay alors que le reste de la délégation prendra l’avion à destination de Miami d’où elle ralliera Montego Bay.

“

Nous allons jouer une des trois premières places du groupe”, sans promettre une qualification pour la phase finale de la Coupe du Monde U20 de la FIFA Nouvelle Zélande 2015, le sélectionneur, Jérôme Velfert expose l’objectif premier de sa sélection avant éventuellement d’aller chercher un ticket qualificatif en barrages.

“Je n’ai pas les meilleurs individualités mais j’ai choisi les meilleurs éléments pouvant évoluer en groupe”, a-t-il continué ce mercredi lors de la présentation de la délégation haïtienne au cours d’une conférence de presse donnée en présence de celui qui est arrivé en trombe pour sponsoriser les U20, Herve Lerouge de la HL Construction.

“Nous allons affronter des pays qui ont un passé à ce niveau comme le Canada qui a déjà disputé huit Coupes du Monde U20, le Mexique qui sera composé essentiellement de joueurs qui ont joué la finale de la Coupe du Monde U17 il y a de cela deux ans, cependant nous allons là-bas avec l’objectif de tirer notre épingle du jeu”, a-t-il poursuivi.

16 joueurs évoluant en Haïti et 4 footballeurs jouent à l’extérieur composent la liste des joueurs retenus par Jérôme Velfert pour disputer la phase Concacaf des éliminatoires de la Coupe du Monde U20 de la Fifa (Nouvelle Zélande 2015). 2 gardiens (Ramos Point-du-Jour de l’America des Cayes et Guito Sainvil du PetitGoave Football Club ) garderont à tour de rôle la cage de la sélection nationale haïtienne U20 à Montego Bay. Ils seront accompagnés de sept défenseurs (Demas Fernander et Jean-Becker Jean-Baptiste du Tempête de Saint-Marc, Stéphane Lambèse du Paris-Saint-Germain, Oracius Vilmond et Paul Mackendel

La sélection nationale U-20

du Baltimore de Saint-Marc, Valérius Jordany de l’America des Cayes, Zachary Hérivaux qui évolue aux USA), sept milieux de terrain (Bryan Alcéus de Girondins de Bordeaux, Benderlin Beaubrun de l’Aigle Noir, Alessandro Campoy des USA, Woodensky Cherenfant du Tempête de Saint-Marc, Venel Saint-Fort du Don Bosco de Pétion-Ville, Francy Pierre du Baltimore et Bebeto Muraille du Petit-Goâve Football Club) et quatre attaquants (Nerlin Saint-Vil et Peterson Joseph de l’Aigle Noir, Jonel Désiré de l’Asociation Sportive de Mirebalais et Dérick Etienne de New-York Red Bull aux Etats-Unis). Objectif terminer la phase de poule parmi les 3 premiers

du groupe B. Interrogé sur l’absence de certains éléments comme Arcus Carlens ou Roberto Luima qui s’étaient révélés déterminants lors des phases précédentes, le sélectionneur a d’abord reproché au journaliste le fait de s’inquiéter des absents au lieu de se focaliser sur les présents avant de révéler qu’à cause d’un joueur blessé dans sa défense, il a été contraint d’opter pour un autre joueur à vocation plus défensive qu’offensive que le joueur de l’Association sportive de Mirebalais (Roberto Luima). Quant à Arcus Carlens, il n’avait pas répondu à temps à la convocation du groupe à cause d’un stage en France.

Après la participation calamiteuse des U20 aux Jeux Centre Amériques et Caraïbes au cours du mois de Novembre à Veracruz, les joueurs ont, quant à eux, tirés les leçons de cette participation. “Nous n’avions pas eu l’effectif nécessaire à notre politique pour affronter le Venezuela, cependant j’ai appris qu’il nous faudra un maximum de concentration à la Jamaïque si nous voulons aller plus loin” reconnaît Alessandro Campoy.

“Nous aurons besoin de jouer beaucoup plus en équipe, être plus discipliné et surtout être très concentré pour maîtriser nos sujets”, avance Zachary Hérivaux. J’ai appris qu’il faut moins jouer pour soi que pour le groupe et qu’il faut tenter toujours de surprendre l’adversaire en exploitant nos capacités” estime Woodensky Marlet Cherenfant.

De toute façon, en plus de l’ambition de faire partie de la première sélection haïtienne U20 qui se qualifiera pour une phase finale de Coupe du Monde de cette catégorie , les hommes de Jérôme Velfert seront motivés aussi par le fait que pour chaque victoire obtenue à Montego Bay en Jamaique, 5 mille dollars US seront donnée à la sélection nationale U20 par la HL Construction.

Haïti jouera son premier match contre le Canada samedi soir aux environs de 20h, Jamaïcaine.

Enock Nere/enocknere@lenouvelliste.com

Les grandes dates du sport haïtien en 2014 (suite) 2 avril : Dans une lettre adressée au président de la FHF et portant la signature de Jérôme Walke, secrétaire de la FIFA, l’instance suprême du football mondial, demande à la FHF de prendre ses responsabilités dans la crise qui secoue le football haïtien; 4 avril : L’ex-ministre Magalie Racine remet les rênes du ministère des Sports à son nouveau titulaire, Himmler Rébu; 5 avril : C’est dans une ambiance morose que la FHF célèbre ses 110 ans d’existence; 9 avril : Début des travaux de réaménagement des anciens Circuits d’Haïti à Drouillard; 10 avril : Kervens Belfort est élu «Joueur du mois de mars» du Grenoble Foot 38; 18 avril : Les premières élections de l’après-Baker qui devaient avoir lieu au COH sont reportées à une date ultérieure; 3 mai : Marché Ti Tony remporte

la 6e édition du championnat de basket corporatif de l’ASHBAC; Du 4 au 10 mai : L’ancien champion du monde et double champion d’Europe français, Lilian Thuram, effectue une visite en Haïti dans le but de présenter au public haïtien son ouvrage intitulé «Mes Etoiles noires» où il critique amèrement le racisme qui prend des proportions inacceptables; 6 mai : Création de la Fédération haïtienne de scrabble; 10 mai : Notre compatriote Bermane Stiverne s’adjuge le titre de champion du monde WBC des poids lourds après un KO spectaculaire au 6e round aux dépens de l’Américain Chris Aureola; 11 mai : l’América des Cayes remporte le championnat de la série d’ouverture du championnat professionnel Digicel; 17 mai : L’América des Cayes fête ses 41 ans d’existence; 17 et 18 mai : 4e édition du rallye

Toro sur le circuit P-au-Pce-Cayes (aller-retour) 17 mai : La sélection féminine de volley-ball termine 3e (médaille de bronze) de la dernière phase qualificative pour la Coupe du monde; 18 mai : La sélection masculine de volley-ball termine 4e de la dernière phase qualificative pour la Coupe du monde; 18 mai : Championnat national scolaire des échecs qui voit la victoire de l’Ecole nationale de l’Ave Maurepas de Saint-Marc dans la catégorie par équipe et au niveau individuel, Herby Jean-Louis (16 ans) toujours de cette même institution est classé champion; 19 mai : Le club de volley-ball Banzai célèbre ses 18 ans d’existence; 21 mai : La Fédération haïtienne de football lance le programme «Grasroot 2014» de la FIFA en compagnie de l’expert Thomas

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Jeudi 8 janvier 2015

FIFA BALLON D’OR 2014

Ni Messi, ni Ronaldo POURQUOI JE VOTERAIS NEUER

L

a dernière fois que j’ai vu un gardien de but remporter le ballon d’or remonte au temps des télévisions en noir et blanc. C’était sur le petit écran de ma grand-mère. Il fallait taper fort sur l’appareil pour capter des images lisibles de Lev Yachine.

Ce goalkeeper soviétique toujours vêtu de noir venait de conquérir le coeur du monde grâce à ses longs bras, si agiles qu’on l’a surnommé “L’araignée noire”. En ce temps, l’astronaute Neil Armstrong ignorait encore qu’il serait le premier homme à marcher sur la lune. C’était pour beaucoup le bon vieux temps. Mais, la vérité c’est que, cette époque-là, je ne peux que l’imaginer. Car non seulement, je n’étais pas encore né en 1963 mais depuis lors aussi, les choses ont bien changé. Par la suite, en effet, beaucoup d’autres hommes ont marché sur la lune. Et dans le domaine de Lev Yachine, le ballon d’or est devenu une étoile filante, un voeu inatteignable pour les gardiens de but, peu importe la longueur et l’agilité de leurs bras…

Le salaire d’un goalkeeper

Aujourd’hui, d’ailleurs, le jeune amateur qui commence à s’exercer à ce poste est bel et bien prévenu.

Le message de la communauté du football semble être assez clair : “Tu peux t’entraîner et devenir aussi souple qu’un chat de cirque pour attraper tous les ballons du monde. Mais le ballon d’or, n’y pense même pas!”

Dans ce sport, justement, le portier c’est un peu comme un vrai… portier, un agent de sécurité dans un nightclub. Il fait entrer du monde dans la discothèque, alors qu’il lui est interdit d’y entrer lui-même, ne serait-ce pour esquisser un simple pas de danse.

Dans le football, pourtant, il en existe, et j’en connais, de sacrés portiers! Bien que ma mémoire ne peut remonter plus loin qu’au duel qui opposa Tafarel à Pagliuca en 94, je n’ai

Manuel Neuer lors de la huitième de finale Allemagne-Algérie pendant le Mondial de 2014

pas encore vu de sélection remporter le Mondial sans un gardien de talent.

Que seraient devenus les bleux en 98 sans Fabien Barthez? Et que seraitil advenu de Zidane? Beaucoup se souviendront du geste violent de ce dernier lors de la finale du mondial de 2006. Mais peu se rappelleront de l’arrêt décisif et magistral de Gianluigi Buffon contre son coup de tête (à la 103’) ... C’est ainsi que l’oubli est devenu le salaire des gardiens de but.

En 2014 cependant, ces travailleurs de l’ombre semblent avoir tout fait pour rester dans la mémoire du public. Qui ne se souvient pas des plongées du Mexicain Guillermo Ochoa lors de la Coupe du monde au Brésil ? Qui aurait déjà oublié les prouesses de Tim Howard? Du Nigérien Enyeama? Du Costaricien Keylor Navas?… En fait, ce mondial fut surtout celui des gardiens de but. Et le meilleur de la compétition, Manuel Neuer aura particulièrement marqué les esprits pour sa fiabilité et son style innovant.

La valeur ajoutée de Neuer

Surnommé “La perche”, Neuer

est certes un gardien de but comme tout autre mais ses nombreuses sorties de la surface de réparation lui permettent au besoin de jouer un rôle de libéro en dernier ressort. Avec l’ancien gardien colombien René Iguita, Neuer partage le sens poussé de l’initiative mais pas l’esprit fantaisiste. Plutôt inspirée du handball, sa technique ne souffre d’aucune inefficacité… La preuve? Son palmarès, couronné par une saison exceptionnelle en 2014.

Son seul péché mortel, me dit-on, c’est la sévère défaite de son club, le Bayern, en demi-finale de la Ligue des champions au printemps dernier.

Mais un joueur peut-il être jugé pour sa performance durant un seul match?

Dans ce cas, il faudrait aussi noter lors du mondial que sa cage fut restée aussi infranchissable que le mur de Berlin pour ses deux concurrents au Ballon d’or.

Naturellement, la communauté du ballon rond accorde davantage d’attention aux performances des célébrités planétaires que sont Messi et Ronaldo. Au fil de leurs rencontres, nous avons pris la studieuse habitude de tout comptabiliser. Nous addi-

tionnons les buts, nous comparons chaque semaine des statistiques pour en tirer tels nouveaux records battus par celui-ci et tels autres battus par celui-là. Le football, c’est tellement plus simple avec cette comptabilité.

Mais allez voir quelle comptabilité!

Dans le calcul frénétique des records battus par un Messi ou un Cristiano, considère-t-on l’importance du facteur invisible qu’est l’euro? Puisque c’est à grands coups de frics que les patrons de ces richissimes clubs investissent pour doper la performance de leurs équipes. Quitte à collectionner les meilleurs joueurs du monde sur leur banc de touche.

Oui, tant que les statistiques restent pour nous des outils d’observation et d’analyse, elles nous aident à mieux regarder le football. Mais lorsque la tendance est de les mettre en avant comme des paroles d’évangile, l’arbre d’un joueur ou d’un championnat peut bien nous cacher la forêt riche du football. Et nous risquons de rater les dimensions collectives, spectaculaires et créatives de ce beau jeu. Neuer le sait et ne se fait pas trop d’illusions quant à ces chances pour rafler le ballon d’or contre Messi et Ronaldo, deux abonnés depuis huit ans à ce trophée. Au soir de sa vie, sa plus grande fierté individuelle sera tout simplement d’avoir partagé le podium avec ces deux légendes. Vu que la Fifa n’a pas encore eu l’imagination de concevoir un “Gant d’or annuel”, une sorte de ballon d’or spécial pour les gardiens de but.

Je ne suis pas plus optimiste que Neuer. Mais, même seul dans mon parti pris, je serais prêt à le voter.

Car ce digne héritier de Lev Yachine mérite bien un Ayibobo pour avoir appliqué une couche de vernis au football, à un moment où tout dans ce sport semble vouloir redevenir “noir et blanc”.

Palmarès de Manuel Neuer pour l’année 2014: Vainqueur de la Coupe du monde 2014, Champion de la Bundesliga 2014, Champion de la Coupe d’Allemagne 2014, Gant d’or Coupe du monde 2014, Meilleur joueur allemand de l’année 2014 Carl-Henry Cadet

Les grandes dates du sport haïtien en 2014 Beckel et en présence du titulaire du ministère des Sports, Himmler Rébu; Du 23 au 25 mai : Phase finale du championnat interscolaire de volleyball scolaire au Gymnasium Vincent avec la province qui l’emporte sur la capitale; 30 et 31 mai : Phase finale du championnat national scolaire de tennis de table sous l’égide de la Fédération haïtienne de tennis de table (FHTT). Le jeune prodige Donica Saint-Fleur évoluant sous les couleurs du collège Nouvelle Lune domine la compétition dans la catégorie U-15; 31 mai : Suite aux élections dé-

roulées au local du COH, un nouveau comité présidé par le Dr Hans Larsen est élu avec mandat de prendre les rênnes du mouvement olympique haïtien jusqu’en 2016; 3 mai : Ls sélection nationale de football féminin senior se qualifie pour la ronde finale des éliminatoires de la Coupe du monde de football féminin (zone Caraïbes) qui se disputera à Trinidad-Tobago du 19 au 26 août prochain; 4 juin : Le président de la Fédération haïtienne de tennis, Patrick Blanchet, annonce le forfait de l’équipe haïtienne de la Coupe Davis (Groupe 4) qui se disputera à Puerto Rico;

4 juin : Lancement de la 2e édition du scrutin «Joueur favori Sogexpress 2014» à l’hôtel Karibe Convention Center. Une voiture plus 3000 dollars seront attribués au joueur qui succédera à Charles Hérold Jr; 8 juin : Assemblée générale à l’extraordinaire de l’Association haïtienne de tennis de table (AHTT) déroulée en son local à Delmas 65, Imp. Orchidée. En accord avec les clubs affiliés, l’AHTT procède à l’élargissement de son Comité exécutif; 9 juin : Le président de la FHF, Dr Yves Jean-Bart, et son secrétaire général, Carlo Marcelin participent au Congrès de la CONCACAF puis au

Congrès ordinaire de la FIFA déroulé les mardi 10 et 11 juin au Brésil. Le Dr Yves Jean-Bart revêtira son costume de Commissaire au terrain lors de la 20e édition de la Coupe du monde; 10 juin : le président Joseph Michel Martelly et son ministre Himmler Rébu ont procédé à l’inauguration du complexe sportif du département du Sud à Kay Lakou dans la ville des Cayes (A suivre) Préparé par Emmanuel Bellevue

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8 janvier 2015 No 1229

JEUX - 186 MOTS CACHÉS

MOTS CROISÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les huit lettres restantes désignent l’action de déposséder un souverain de son trône.

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FUGITIF GALEUX GÉRER GOSPEL HIVER IMPÔT INDUE LINGE MOISIR NABOT NEIGEUX OASIS PASCAL PENTE QUASI

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ABBAYE ABRITER ABSENTE ADJUGÉ ADULTE ALIGNÉ ALITER ALLIER ANCRER ARGUTIE BOUFFON CADRAGE CAVALER CHOIR CODÉE

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RENVOI RESSEMER SOÛLOT TALON TÊTARD TOISE TRIPODE USAGE VÊPRES VIOLACÉ VOIRE XÉRUS ZÉLÉE

MOT OBSCUR

Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données.

La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur.

2 3 4 5 6 7 8 9 10 Horizontalement 1 - Département.

2 - Interrogatif. Dette.

3 - Règle. Où l’on forme des cadres supérieurs en France.

4 - Très petites îles. Physicien anglais.

5 - Issus. Écossé.

6 - Lac des Pyrénées. Fleuve de France. Pronom personnel.

7 - Handicapés.

8 - Golfe de Thaïlande. Dénudés.

9 - Forcenée. Avalé.

10 - Au service d’Hitler. Drûlant.

Verticalement 1 - D’une ville du Sud. 2 - Petit cour d’eau. Qui concerne le lion.

3 - Tronches. Unité de puissance réactive.

4 - Personnel. Souquât.

5 - Demi-mouche. Jeu de stratégie.

6 - Poème lyrique. Mouler.

7 - Négation. Echelonner.

8 - Relatif à l’Ibérie. Existes.

9 - Détenteurs. Bande dessinée.

10 - Consolidée. Chahuté.

Profit inattendu

L R T L A C R

MOTS CACHÉS

MOT OBSCUR

TENTER

MOTS CROISÉS

MOTS À COMPLÉTER

C A A N

Complétez les mots et formez le mot-solution à l’aide des lettres manquantes.

V A A L

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I T A I M M E R B O I S P S E E S

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Thème : Lauréats du Prix Goncourt 1- PLON_E 2- J_UNE 3- ACÉTO_E 4- _NJOUÉ 5- PA_OISER 6- TH_RAX 7- ÉMOT_F 8- E_ALTER

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Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr

Couleur Production

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Réponse : genevoix

1- TO_CHE 2- C_NAPÉ 3- C_ROME 4- M_LORD 5- E_POTÉ 6- M_ROIR

SOLUTION JEUX - 185

1- Grade des marines militaires 2- Liquide organique 3- Pourvoir d’un nom 4- Rendre plan, uni 5- Tend à la perfection 6- Commencement de la vie 7- Personne qui vit dans l’isolement volontaire

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Réponse : rahimi