Enrico chantera encore pour nous !

Page 1

No 1287 -9 Avril 2015

5 numÊros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Enrico

chantera encore pour nous !


2

9 Avril 2015 No 1287

Rutshelle a donné son cœur à Roody Roodboy Qui ne savait pas que la chanteuse Rutshelle Guillaume et Katalòg (Vladimyr Etienne) de Gabèl filaient le parfait amour ? En Haïti et à l’étranger, en public comme en privé, ils s’affichaient, mais depuis quelque temps, les fréquents voyages de l’un ou de l’autre pour des visites d’amour ici comme ailleurs ont cessé. Plus d’échanges, de partage et de « like » entre eux sur les réseaux sociaux. C’est le silence, c’est le froid. Pourquoi ? La raison : les deux amoureux se sont séparés. Manifestement, Rutshelle ne prend plus autant plaisir à aimer le chanteur de Gabèl comme elle le dit dans « M renmen renmen w » ! « Katalòg et moi, nous ne sommes plus ensemble depuis septembre 2014, après la naissance de sa fille. Il m’a menti depuis le jour de sa présence à l’église avec sa femme », nous a dit la chanteuse. Men Rutshelle pa ret kriye, et le cœur de la jeune femme est déjà pris.C’est un autre artiste qui le détient, le petit protégé de Olivier Martelly, Dauphin Roody Pétuel dit Roody Roodboy. « Oui, j’ai donné mon cœur à Roodboy », nous a encore confirmé la chanteuse de « Emotions », mère d’une adorable fillette. Rutshelle, qui définitivement ne peut vivre ses amours dans le secret, s’affiche déjà partout avec Roody. Ayiti Deploge,

45 596

FANS Destination Aquin, Yanvalou, El Rancho... les tourtereaux sont inséparables. Ils semblent tout faire ensemble. Contacté à ce sujet, Katalòg qui chante si bien « Bon jan van » en duo avec la chanteuse sur l’album Rutshelle,

n’a pas voulu se prononcer sur ce dossier. Gilles Freslet gillesfreslet@ticketmag.com

Savanette : danses et musiques pour célébrer l’eau La ville de Savanette a accueilli, le weekend du 27 mars écoulé, la première édition du Festival de l’eau. Sous le thème «Savanèt chato dlo peyi a», cette activité a permis à quelques centaines de Savanettiens non seulement de s’amuser, de participer à de vifs échanges sur l’importance de l’eau dans la vie et sur l’urgence de préserver l’environnement, mais surtout de danser, de chanter et de découvrir. Samedi. Les deux aiguilles sont à deux doigts de s’aligner. Le soleil est déjà à son apogée. Par dessus tout, il y a l’envie de fête qui crépite sur le visage de plus d’un. Le spectacle des motards au klaxon retentissant apporte du sang neuf au centre-ville. Un long cortège de jeunes en tenue de bain ou en jeans se dirige follement vers Kamo Beach. L’ambiance est festive. Dans cet endroit enveloppé de verdure, planté d’arbres géants, des rivières se croisent. Kamo Beach est ce site qui prodigue des charmes sans nom. Les visiteurs, la plupart en provenance de Port-au-Prince et des autres villes du Plateau Central, n’en diront pas le contraire. Kamo Beach porte désormais une signature : Bon Dlo... La fatigue de la route n’y est plus. Place au feeling. Place au plaisir sain. Le plaisir qui emballe hommes, femmes et enfants. Mouchoirs noirs. Le front perlé de sueur, la foule se trémousse. RockFam, la dernière promesse, est impatiemment attendu... Holwitch Desgranges, de son pseudo K-Mike, animateur vedette de RCH 2000, MC du moment, se tient à la dimension de l’ambiance. Connu pour sa fougue derrière son microphone, il a la formule pour subjuguer et tenir en haleine. Au son des décibels gérés par Poupouch, le public se laisse entraîner par le plus fou des plaisirs, partageant un pur moment de folie et d’amitié en sirotant quelques rasades de rhum ou des gorgées de bière bien frappées... Des concours de natation, de danse.. toute une pléiade de shows. Le groupe Brothers Posse mené par Don Kato, à l’énergie convoitée, fait danser. Avec un aréopage de musiciens au talent immense, le grand absent des derniers défilés carnavalesques porte la joie de la grande foule à son summum.

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Frantz Duval SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE

La découverte de «Anbyans tèt dwat» galvanise l’euphorie de ces festivaliers ne disposant que des cris, des paumes de la main et des pas de danse pour mettre à nu toute la charge émotive dont ils sont sujets. L’orchestre Tropicana a sans nul doute gravé son empreinte dans cette ville. Najda, un peu emméchée, n’oubliera pas de si tôt ce mois de septembre. «Tropicana et Anbyans donnent à admirer. La promesse de RockFam fait rougir», lâche-t-elle. Des talents sont déballés. Le groupe MoFast, très prisé pour ses chorégraphies ajoutées aux prestations du jeune groupe rap Trois Stars fait transpirer de plaisir. Martine C. Châtaigne, collaboratrice infatigable de l’événement, ne lésine pas sur son support. Idem pour Antonio Wilson et tant d’autres supporters, tous animés de cette même flamme de motiver à la cause environnementale. Guerda Benjamin Alexandre, cheville ouvrière de ce festival réalisé sous la houlette de la coopération suisse Helvetas, ne cache pas sa joie de participer à cette campagne de motivation et de sensibilisation portant sur une meilleure gestion de l’environnement. «Il est grand temps que les gens se résolvent à protéger l’environnement. L’eau, c’est la vie, donc la lutte doit engager tout un chacun», laisse-t-elle entendre le visage parcouru de sourires.

Elle n’est pas de ceux qui se confinent à satisfaire les leurs au détriment de leurs passions. Elle aussi se réjouit à danser, s’amuser et chanter dans la fraîcheur de cette eau cristalline en compagnie des enfants. Savana Band, l’une des références de la ville, n’est surtout pas ce rara ou cette bande à pied qui s’offre à demi-mesure. Sa performance sous la pluie qui s’abat sur la ville tient en éveil ces dizaines de mélomanes qui s’attendent, non sans impatience, de chanter avec RockFam. Quatre heures de plaisir. Quatre heures d’ambiance. La boue y participe à merveille… Puisqu’on en profite pour se maquiller. Un week-end de fête en l’honneur de l’eau. Tout un chacun s’est réjoui malgré les averses de la dernière nuit ayant fauché la prestation du groupe RockFam tant attendu. La promesse est maintenue, les Delmafia auront sous peu le temps de séduire les Savanettiens, dixit Guerda B. Alexandre, qui se dit plus que jamais motivée à travailler pour le développement de sa ville natale.

Lord Edwin Byron lordbyron@lenouvelliste.com

RÉDACTION Chancy VICTORIN Dimitry Nader ORISMA

Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE

CORRECTION CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jean Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646


9 Avril 2015 No 1287

Li Vivan succès timide pour la deuxième édition

Angel Family

Gethro Bercier (The Preachers)

Caleb Desrameaux

C’est peu dire que le festival a connu un succès mort pour sa deuxième édition. Bien que « Li Vivan » s’inscrit parmi les plus grandes affiches du dimanche de Pâques depuis un an, cette année la nouvelle réalisation, qui s’est déroulée sous la pluie, n’a pas pu enregistrer le succès escompté. Voire reconduire celui d’avant. Le mauvais temps est l’alibi qui a coûté au bon déroulement de l’activité, a innocenté pasteur Samuel Laforêt, responsable de l’organisation du festival. En raison des manquements tant du côté sonorisation que du côté organisation, Joël Lorquet a ouvert le spectacle fort tard, soit vers 6 h p.m. Mais les problèmes de sonorisation par intermittence ont pratiquement découragé les participants. Tant bien que mal, The Preachers, Angel’s Family, Gospel Kreyòl, Reskape et EbenEzer ont abrégé leur performance pour faire gagner du temps. Avoir au moins la

Joël Lorquet

possibilité de jouer ne serait-ce qu’une chanson était l’entente entre les participants. Toutefois au terme du festival, Mystère Divin a payé les pots cassés, faute de temps. Le groupe des frères Marcellus est le seul invité à n’avoir pas pu jouer à l’occasion. En somme, comparée à la précédente, la deuxième édition de « Li Vivan » est passée loin des préparatifs qui ont drainé la grande foule et assis la réussite du coup d’envoi. A l’exception de Reskape et Eben-Ezer qui ont respecté la programmation en termes d’animation, le show était timide, trop froid. Si les responsables de Eben-Ezer envisagent de perdurer l’initiative, « Li Vivan » se doit de quitter ce point mort pour un festival. Dimitry Nader Orisma

Eben Ezer

3


4

9 Avril 2015 No 1287

Quand une carcasse

vaut de l’or

Sa passion jusque-là c’était de refaire des anciennes voitures, son destin à partir d’aujourd’hui c’est d’en faire pour de fins connaisseurs. Claude Séide avec son Willy’s 196Sa passion jusque-là, c’était de refaire des anciennes voitures ; son destin à partir d’aujourd’hui c’est d’en faire pour de fins connaisseurs. Claude Séide, avec son Willy’s 1966, est en train d’entrer dans l’histoire comme l’un des premiers Haïtiens à refaire au neuf dixièmes une voiture qu’on destinerait aux ferblantiers.6, est entrain de rentrer dans l’histoire comme l’un des premiers haïtiens à refaire au neuf dixième une voiture qu’on destinerait aux ferblantiers.

Claude Séide n’est pas une étoile de faits divers ou un wannabe qui s’y efforce, loin de là. C’est un passionné de voitures anciennes qui s’est illustré en 2009 en remportant le concours Auto et Loisirs. Sa passion s’enracine depuis l’enfance. Sans vouloir deviner son âge, disons qu’il est abonné depuis l’adoles-

cence du magazine Hot Rod, une référence en matière de voitures anciennes. Après le bac, il étudie autre chose que la réparation de voitures anciennes. Il se réalise autrement pour pouvoir s’occuper décemment de sa famille. Mais jamais sa passion ne refroidit.

Comme dans plusieurs success stories, c’est une épreuve qui donne le ton. En ce qui le concerne, c’est le sarcasme de son mécanicien qui va l’inspirer. Sollicitant l’expertise de ce dernier pour revêtir et réparer une Ford de 1930, il se piège par son manque de sérieux. Claude a commis la grossière erreur de payer avant le travail. En plus de souffrir plus de 18 mois à se plaindre auprès du mécanicien qui ne livre jamais, au final, c’est de

son sarcasme qu’il en fait les frais. ¨Si tu ne la veux pas telle qu’elle est, autant que tu la répares toi-même¨, lui a-t-il lancé. Claude ne le vit pas comme un affront mais comme une leçon. Pour saisir le taureau par les cornes, il s’informe puis s’entoure de gens capables et monte Pitbull, son garage. Sa Ford, en un rien de temps, retrouve son éclat des premiers jours. Elle remportera l’édition 2009 du concours Auto et Loisirs. Bien en selle, les clients affluent vers Pitbull. On lui apporte alors une Ford 1927, Tabernak ! C’est un autre bon coup pour Claude et son équipe. La veille du jour où il était censé la livrer, un Américain de passage au pays l’aperçoit dans son jardin. Subjugué par la beauté de la voiture refaite, le yankee lui propose en cash une somme faramineuse pour se l’approprier. Claude, étant un homme à principes, refuse, stipulant qu’il a le devoir de respecter son client plus modeste. Il propose en revanche à l’Américain de lui refaire complètement une Willy’s 1966. Pendant 18 mois, toute l’équipe Pitbull se mobilise autour de leur carcasse qui vaudra de l’or à la fin de leur exercice. ¨L’objectif c’était de la refaire complètement¨, souligne Claude. Pour y arriver, l’équipe s’est mise parfois au travail 24 heures par jour. À l’exception du moteur et de la cabine, toutes les pièces sont labélisées «Made in Haiti», révèle le professionnel. Le passionné de voitures avoue que la Willy’s a été refaite selon les lignes d’un dessin de son fils Claude François Séide réalisée quand celui-ci avait 8 ans. Claude se dit heureux et fier de refaire des voitures au point d’attirer des connaisseurs étrangers. Il veut que son histoire soit un sujet de fierté d’Haïti dont on dit de si mauvaises choses. Il dit regretter que son domaine soit restreint en Haïti en raison des grosses dépenses qu’il suppose. Son défi c’est de trouver un moyen de travailler plus vite, or la seule façon selon lui c’est de trouver les matériaux à temps. Trouver les matériaux n’est pas une sinécure dans un pays où la douane peut signifier casse-tête chinois. En attendant de retrouver son propriétaire à Fort-Lauderdale, la Willy’s 1966 refaite a été montrée le 29 mars dans les locaux de Pitbull à Sarthe. Elle le sera à nouveau le 25 avril dans le cadre de Cars and Coffee au Cercle Bellevue. Chancy Victorin chancyvictorin@ticketmag.com


9 Avril 2015 No 1287

5

Enrico Macias et Lionel Pierre

Enrico

chantera encore pour nous !

Et l’Enricomania est dans l’air. Et pour cause, pour ne pas rater la tournée de deux jours, le président Martelly décide d’écourter son voyage important au Panama. Il ne veut manquer en rien la mini-tournée du chantre franco-algérien. Lionel Pierre, son guest-star, lui, parle du plus grand moment de sa carrière. Enrico en Haïti, est-ce là l’événement de ce mois d’avril ?

Son cri du cœur pour Haïti

Pour faire un mot-click cette semaine qui marche, autant oser #Enricomaciasenhaiti. C’est sans équivoque la fièvre de cette fin de cette deuxième semaine d’avril. À l’aéroport, ce mardi, après les longues minutes d’attente, on l’a vu arriver dans un pull enchâssé dans un costume noir. Enrico Macias a les cheveux gris. Le chantre franco-algérien est encore agile. ¨Je suis heureux de venir chanter pour vous, je suis touché par cette chaleur humaine. Je suis sincère quand je vous dis que votre accueil est sans pareil !¨ Ce sont-là ses premiers mots à l’endroit de l’armada de journalistes qui l’attendaient avec beaucoup de patience et d’excitation. ¨Je suis heureux de retrouver de jolies femmes¨, lance-t-il plus loin avec humour. Quand Enrico Macias parle de nos souffrances dont il en ressent l’écho de sa demeure parisienne, son visage devient serein. ¨Je sais que vous avez enduré beaucoup de souffrances, dit le chantre, je suis depuis trente ans l’évolution de votre histoire. Je suis nettement attristé par les mauvaises nouvelles, mais je suis rassuré de votre réveil après chaque chute, car votre courage est connu de par le monde aussi.¨ Ses derniers mots avant de monter dans la voiture que lui a réservée l’équipe de la L& L International Productions ont été : ¨Je suis venu chanter la paix pour vous, chanter mon peuple qui a souffert comme le vôtre et vous souhaiter la sérénité. C’est ce que moi je sais faire.¨

Des ateliers de chant pour les jeunes

Sur demande des Nations unies, Enrico devra animer deux ateliers de chant durant son passage chez nous. Le 8 avril, il le fera à l’intention d’enfants défavorisés dans le camp de la Minustah. Le 9, à Kay Mizik, l’auteur de «Noël à Jérusalem», animera le second atelier pour d’autres jeunes.

Michel Martelly atteint d’Enricomania

La news du jour, c’est l’entêtement du président Martelly pour la mini-tournée d’Enrico Macias. À l’autre bout du fil, on pouvait l’entendre dire à Lionel Lamarre : ¨M ap pati pou Sommet des Amériques k ap fèt Panama, men pa okupe w, m ap fè tout sa m konnen pou m antre pou m patisipe epi chante ak Enrico !¨ Cher président, espérons que le temps soit clément sur les tropiques, ou embauchez un faiseur de beau temps au besoin !

la Grosse pomme, y forge un destin de crooner comme on n’en voit pas depuis longtemps. Avant d’aller chez l’Oncle Sam, l’artiste s’est fait une certaine notoriété sous notre soleil. Il a donné de sa voix chez les Salésiens, à l’Institut Français et au Rex Théâtre. Il s’est essayé à l’acting aussi. C’est d’ailleurs lui qui incarne le propriétaire de la maison hantée, un épisode de la comédie «Languichatte Débordus» des années 80. Lionel se fera appeler «Monsieur Fête des Mères» avant de quitter le pays en 1988. Aux USA, l’artiste se concentre sur la réalisation d’albums. Au total six à ce jour. Son tout premier, ¨Rien que toi¨, a été porté par le titre ¨Tali¨. Un autre, ¨Amour, Tendresse et Passion¨, a été marqué par le titre ¨Petite sœur¨ qui relate une histoire personnelle. Une sœur à lui est morte à 7 ans d’une fièvre. Autre déveine ayant marqué sa vie, l’annonce de la mort de sa femme tandis qu’il devait monter sur scène pour la première fois à New York. Son dernier disque en date s’intitule ¨Mon grand amour¨, il a été émis en 2010 dans la foulée du séisme. Un titre sur la tragédie et un autre intitulé ¨Manman¨ ont eu l’adhésion du public au-delà de la moyenne. Lionel a toujours fait la scène à New York et dans le reste de l’est des Etats-Unis. Il est aussi réputé pour participer à des événements de charité. ¨Ma plus grande satisfaction, c’est de partager mon don pour de bonnes causes¨, a-t-il déclaré. Il se définit comme un chanteur de charme. ¨Je suis dans la même lignée que Jacques Sauveur Jean, Hérold Christophe, je chante l’amour.¨ C’est pourquoi il chante beaucoup dans la langue de Voltaire. C’est aussi en réaction à son choc en découvrant la violence du rap américain. ¨En Haïti nous étions bercés par la chanson française, cela nous rendait romantiques, on offrait des fleurs aux filles. Aujourd’hui le rap valorise les bad boys, la violence, c’est tant pis pour nos jeunes¨, dit-il avec une voix tremblotante. Le Prince Charmant a une autre corde à son arc : celui d’organiser des spectacles pour des groupes comme Kwak, des artistes comme Claude Barzotti, Boulo Valcourt aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs grâce sa compagnie, la L & L International Productions, qu’il va réaliser son rêve d’enfant, celui de chanter avec Enrico Macias. ¨En 1967, je l’ai vu sur Télé Haïti (en noir et blanc) chanter ¨Enfants de tous pays¨ avec sa guitare. Je me suis alors promis de le rencontrer un jour, voilà que cela va se réaliser ce week-end !¨ a relaté le crooner tout excité. Tant au show au Karibe prévu le 10 qu’à celui du 11 au Palais municipal de Delmas, Lionel dit promettre de partager son talent avec le public en lui proposant des chansons de bon calibre, avec des paroles qui réconfortent l’âme. ¨Je suis un chanteur pour les amoureux mais aussi pour toute la famille, car jamais on ne m’entendra chanter des choses immondes¨, rassure l’artiste qui est tout aussi atteint d’Enricomania.

Lionel Pierre sera aussi de la partie

¨Chanter avec Enrico, c’est un rêve d’enfant qui se concrétise.¨ Pour Lionel Pierre, le guest-star de la mini-tournée d’Enrico, les deux concerts prévus les 10 et 11 avril sont un rêve d’enfant qui se concrétise. L’autoproclamé ¨Le Prince Charmant¨ est aussi heureux de retrouver l’alma mater après 27 ans. Même une première fois à New York, vous trouverez quelqu’un sur Times Square connaissant Lionel Pierre. ¨Le Prince Charmant¨, depuis qu’il a élu domicile dans

Chancy Victorin chancyvictorin@ticketmag.com


6

Jeudi 9 avril 2015

Préliminaires de la Ligue des Champions de la Concacaf : Groupe III

L’America des Cayes lance sa première participation à la Concacaf

U

ne semaine avant le coup d’envoi des préliminaires dans le groupe III comptant pour les éliminatoires de la Ligue des champions de la Concacaf, les dirigeants de l’America des Cayes ont organisé leur première conférence de presse à Port-au-Prince en prélude de l’évènement. Conditions d’accréditation, arrivée des délégations, prix des billets, déroulement de la compétition, ...rien n’a été oublié pour cette grande première de la capitale du Sud. «Nous souhaiterions que la presse en général et la presse sportive en particulier nous accompagnent dans cette grande première de l’histoire, le grand Sud organise un évènement international», le visage serein, le responsable de communication de l’América des Cayes, Renel Février, intervient le premier dans la conférence de presse de l’America des Cayes à Port-au-Prince pour lancer la première participation du club aux préliminaires de la Ligue des champions de la Concacaf. Champion de la série d’ouverture de la première édition du championnat haïtien de football professionnel Digicel 2014 et vainqueur de la “Coupe Digicel 2014”, l’America des Cayes avait eu une année 2014 histo-

Sur le terrain

Le SV Excelsion et le Montefobay United s’affronteront mercredi soir entre 3h 30 et 5h30 pour le compte de la première rencontre du groupe III des préliminaires de la Ligue des champions de la Concacaf. L’America des Cayes effectuera son entrée en lice à 6h le même jour pour défier le club sportif Moulien de la Guadeloupe.

Conférence de presse de l’America. De gauche à droite : Péguy Joseph, responsable de presse, Renel Février, membre de la Commission, Patrick Condé, coordonnateur, Méroné Jn Ricot, vice-président du Comité exécutif du club (photo : Yonel Louis)

rique et c’est cette année historique qui lui a conféré le droit de pouvoir disputer les préliminaires de la Ligue des Champions de la Concacaf. La ville des Cayes accueillera du 15 au 19 avril le groupe III des préliminaires de la Ligue des champions de la Concacaf. Quatre clubs, Montegobay United (Jamaïque), Moulien (Guadeloupe), SV Excelsior (Surinam) et America des Cayes Jamaïque, Surinam, la Guadeloupe et Haïti seront en lice pour un seul billet qualificatif. «Les clubs arriveront à Port-auPrince où le ministère du Tourisme aidera à les accueillir entre le 12 et le 13 avril . Ils seront emmenés aux Cayes

par bus et seront logés dans quatre hôtels situés entre les Cayes, Torbeck et Port-Salut où des terrains d’entraînement seront à leur disposition», explique l’un des membres du comité d’organisation, Patrick Condé. «Aux Cayes un bus sera à la disposition de chaque club pour ses éventuels déplacements sur place» continue-t-il, avant d’apporter quelques précisions sur le budget d’organisation de la compétition, le prix des billets d’entrée (250 gourdes) et le sponsoring de BRH et Brana pour cette occasion, et sur ce qui se fait sur la voie d’accès au parc Larco pour l’occasion.

Calendrier complet du groupe III

Mercredi 15 avril 2015 SV Excelsion (Surinam) - Montegobay United (Jamaïque) America des Cayes (Haïti) - CS Moulien (Guadeloupe) Vendredi 17 avril 2015 CS Moulien (Guadeloupe) - SV Excelsion (Surinam) America des Cayes (Haïti) - Montegobay United (Jamaique) Dimanche 19 avril 2015 Montego bay United (Jamaïque) - SV Excelsion (Surinam) America des Cayes(Haïti) vs Club Sportif Moulien (Guadeloupe) A noter que seul le vainqueur du groupe sera qualifié. Enock Nere/enocknere@lenouvelliste.com

ASHBAC

Emmanuel Bonnefil fait le point Du 18 avril au 9 mai, huit (8) équipes en découdront dans les play-offs pour s’adjuger le trophée récompensant l’équipe championne de la 7e édition du championnat de l’ASHBAC. En attendant, la cérémonie de remise de trophée au terme de la saison régulière, prévue pour le 15 avril, le Coordonnateur de l’ASHBAC a accepté volontiers de répondre aux questions de Ticket Sport. Il en a profité pour dresser le bilan du premier tour de la saison avant d’évoquer les play-offs et la nouvelle édition de son championnat. L’interview d’Emmanuel Bonnefil ! Ticket Sport : Vous observez à présent une trêve. Alors, en attendant la reprise de la compétition, êtes-vous satisfait du déroulement de la saison régulière ? Emmanuel Bonnefil : Je suis très satisfait, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les équipes qui ont terminé en 7e et en 8e position ont gagné à quatre, à cinq victoires au même titre que celles qui ont pris la 5e et la 6e place. Bien

Emmanuel Bonnefil

qu’étant éliminé, Apollo All Stars a battu la Digicel et la Natcom. C’est une preuve qu’on avait une compétition d’un très bon niveau. L’équipe de Diri Mega a étonné plus d’un avec la présence de ses deux Dominicains. J’en profite pour annoncer que le championnat est ouvert à deux étrangers par équipe. La Natcom avait tenté en vain de faire venir deux soldats vietnamiens pour renforcer son effectif. Le comité de l’ASHBAC va insérer cet article dans le protocole. Il est évident que ça va permettre aux joueurs locaux de mieux s’armer pour pratiquer cette discipline. A chaque match, le public des grands jours est tou-

jours là. La presse et la police sont impayables. J’estime satisfaisant le déroulement du premier tour. TS : La traditionnelle conférence de presse avant les playoffs aura lieu quand ? EB : C’est une sorte de cérémonie de remise de trophées et de plaques d’honneur au cours de laquelle on va récompenser le meilleur joueur et le meilleur marqueur de la saison régulière. On va aussi en profiter pour distribuer des cadeaux offerts par nos sponsors (Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Marché Ti Tony, Apollo All Stars, Delco Kubota, Global Home & Office Smart, SogeXpress) aux gens présents dans la salle. Autre chose, il y a des gens qui contribuent au développement de cette discipline, Ils ne passeront pas inaperçus. La conférence de presse aura lieu le 15 avril à Marriott Hôtel. Pour y avoir accès il vous faut une carte d’invitation. TS : Quelles équipes prendront part aux play-offs ? EB : Les équipes de la Brasserie La Couronne et d’Apollo All Stars

sont éliminées. En revanche, les huit autres disputeront les playoffs. Ainsi, on aura les ¼ de finales suivants le 18 avril à 4h30 : les équipes de Diri Mega et de la SOGEBANK s’affronteront pour une place en ½ finales, idem pour les équipes de Marché Ti Tony et du CNE, qui s’affronteront le même jour à 6h30. Le 19 avril auront lieu les deux autres matches pour compléter les quarts : à 4h30, l’équipe des Produits Bongu fera face à celle de la Police nationale d’Haïti et à 6h30, le choc des titans : la Natcom et la Digicel croiseront le fer en vue de ravir la dernière place en demi-finale. Le samedi 25 avril se joueront les ½ finales. La grande finale est programmée pour le 9 mai prochain. TS : Dans les play-offs, les équipes joueront combien de matches pour accéder en finale ? EB : Pour chaque phase, les équipes joueront un seul match. Le vainqueur du match Diri Mega – SOGEBANK rencontrera en ½ finale le gagnant du choc mettant aux prises la Digi-


7

Jeudi 9 avril 2015

Le Don Bosco FC à la conquête d’un billet pour la C1 de la Concacaf

P

our sa première participation à un tournoi de la CFU Championship qualificatif à la phase finale de la Ligue des Champions de la Concacaf 2015/2016, le leader du championnat national de D1, le Don Bosco FC (PétionVille), s’apprête à accueillir, du 15 au 17 avril, au stade Sylvio Cator les équipes du groupe 3. Ce sont respectivement : les champions des Bahamas, Lyford Cay FC Dragons, les champions des Iles Vierges US, Helenites FC, et les vice-champions de la Guadeloupe, l’Unité Sainte- Rosienne. Depuis son deuxième titre obtenu dans le championnat national de D1, tournoi de fermeture 2014, le Don Bosco FC, lauréat de cette compétition en 2003, a le vent en poupe. Pour preuve, avant le coup d’envoi de la 8e journée, il s’est emparé du leadership de la compétition reine du pays avec 16 points. Autant dire, c’est une équipe pétion-villoise très motivée qui disputera la CFU Championship, et cela avec pour mission de s’adjuger l’unique billet donnant accès aux ½ finales. « Remporter le groupe

Jacques Ambroise (presse), Marie Elise Obas, secrétaire générale du Don Bosco,Natou jean Jr, coach du Don Bosco, Karlen de Madet (Photo : Yonel Louis)

3, c’est plus qu’une évidence », a clairement fait savoir le jeune entraîneur du Don Bosco FC, Junior Nathoux. Alors que la presse locale faisait écho de l’information selon laquelle l’ancien défenseur central du FC Barcelone, l’Argentin Gabriel Milito, devrait intégrer l’effectif du Don Bosco FC, Joseph Marckingson Nathoux a tout nié, mais il a précisé ceci : « Ça été une parodie, l’affaire Gabriel Milito. Cependant, le club est en contact avancé avec

Emmanuel Bonnefil... cel et la Natcom. L’autre ½ finale verra s’affronter les vainqueurs des deux autres rencontres. On fera pareil pour les ½ finales et la grande finale se jouera aussi en un seul match. TS : Qui sont les arbitres qui dirigeront ces matches ? EB : Les deux arbitres dominicains sont déjà dans nos murs. Ils seront accompagnés par des collègues haïtiens. Depuis trois ans, les équipes n’ont rien à nous reprocher en termes d’arbitrage. Il est important que les gens sachent que ces arbitres ne sont pas des bénévoles, ils sont coûteux financièrement. TS : Que fait le MJSAC dans tout cela ? EB : Pour le moment, je n’ai vraiment rien à reprocher au ministre Jimmy Albert vu qu’il est nouveau. Malgré tout, il nous a apporté son aide en assistant à certains matches de l’ASHBAC. Je trouve qu’il est actif et dynamique. Cependant, il y a de cela plus de trois ans, le MJSAC n’a jamais rien accordé en termes financiers à l’ASHBAC ou à CIBA. J’attends

qu’il corrige cet impair, car nos activités sont réservées majoritairement à la jeunesse du pays. TS : Le local de l’ASHBAC a désormais un second espace VIP ? EB : Vu l’affluence des gens, et cela à chaque match, il était évident qu’on aurait besoin d’un deuxième voire d’un troisième espace VIP. Vous comprenez vite que notre espace est tout simplement trop petit pour accueillir les mordus du basket. Ainsi, avec l’aide de Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Apollo (Caribex) et bien sûr des responsables de l’ASHBAC, on a construit ce 2e espace VIP pouvant contenir une centaine de personnes. On est à la recherche d’un nouvel espace (4000 places). Toutefois, l’espace en question doit être dans une zone oque les gens peuvent fréquenter en toute quiétude d’esprit. TS : La prochaine édition de l’ASHBAC, c’est pour quand ? EB : Ce sera la 8e édition. Les inscriptions débuteront en octobre. Exceptionnellement, cette édition

l’attaquant Bryan. Ce dernier est un ex-coéquipier du défenseur central argentin. » Parallèlement, la secrétaire générale de l’équipe vainqueur du dernier « Trophée des champions » a précisé que son équipe aura besoin d’une enveloppe de 150 000 dollars US pour organiser ce tournoi. « Il s’agit pour nous de bien organiser cette compétition. A ce sujet, il nous faut la coquette somme de 150 000 dollars verts. A quelques jours du coup d’envoi, se jouera à 12 équipes. Pour l’instant, seulement trois (3) places sont à prendre, car neuf (9) des dix (10) équipes qui ont disputé la précédente saison, ont fait déjà leur réservation. Pour nous contacter, les intéressés peuvent nous appeler pour retirer leurs formulaires d’inscription aux : 3119 40 35, 3119 4036, 3119 4037 et 3604 0662. Présentement, la porte est grande ouverte. Ticket Sport : S’il fallait placer un dernier mot ce serait quoi au juste ? Emmanuel Bonnefil : Mes remerciements vont aux sponsors de l’ASHBAC, Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Marché Ti Tony, SogeXpress, Delco Kubota, Apollo All Stars, Global Home & Office Smart, aux responsables de la police nationale, à la presse en général, aux différents DG des radios et télés de la capitale, au petit personnel, aux arbitres, statisticiens, marqueurs, agents de sécurité, membres d’accueil et j’en passe…Que le meilleur gagne, et je souhaite que les acteurs fassent preuve de fair –play. Propos recueillis par Légupeterson Alexandre

nous n’avons rien encore reçu en termes financiers de la part d’un éventuel sponsor. Évidemment, la Concacaf nous promet un cachet de 20 000 dollars. Dans ce cas de figure, le Don Bosco compte beaucoup sur l’appui du public en général, et sur le support de ses fans en particulier. Pour faciliter tout le monde, les matches sont fixés au prix de 500 gourdes (tribune) et à 150 gourdes pour les gradins », a déclaré Marie Elise Obas. En attendant la rentrée en lice du Don Bosco FC dans la compétition le 15 avril face aux champions des Bahamas, Lyford Cay FC Dragons, et depuis le début de la saison 2015, l’équipe de Pétion-Ville se rapproche de plus en plus du monde pro d’abord : en polluant l’espace médiatique, et ensuite : le nom de chaque joueur est inscrit au dos de son maillot. A priori, le Don Bosco FC devrait franchir sans encombre cette étape. Il est à signaler que treize (13) équipes, réparties en quatre groupes, disputeront la CFU Championship 2015. Le vainqueur de chaque groupe est qualifié pour les ½ finales, qui auront lieu le 22 mai dans un lieu à déterminer, idem pour la grande et la petite finale programmées pour le 24 mai. Les finalistes et le vainqueur du match de classement (3e place) disputeront directement l’édition 2015/2016 de la Ligue des Champions de la Concacaf. Le calendrier de la compétition Mercredi 15 avril 2015 au stade Sylvio Cator 5h : Unité Sainte-Rosienne (Guadeloupe) – Helenites FC (Iles Vierges US) : 7h : Don Bosco FC (Haïti) – Lyford Cay FC (Bahamas) . Vendredi 17 avril 2015 au stade Sylvio Cator 5h : Unité Sainte-Rosienne (Guadeloupe) – Lyford Cay FC (Bahamas) : 7h : Don Bosco FC (Haïti) – Helenites FC (Iles Vierges US) . Dimanche 19 avril 2015 au stade Sylvio Cator 5h : Helenites FC (Iles Vierges US) – Lyford Cay FC (Bahamas) : 7h: Don Bosco FC (Haïti) – Unité Sainte-Rosienne (Guadeloupe).


8

9 Avril 2015 No 1287

Ils sont dans nos murs !!! L’équipe de Chelsea a atterri à Port-au-Prince cet aprèsmidi pour la 8e édition de « Digicel Kick Start Clinics ». David Monk, l’Officier Sénior de Développement International, qui nous vient tout droit de l’équipe dirigée par Jose Mourinho, Chelsea FC, est à sa troisième visite chez nous et est très enthousiaste à l’idée de rencontrer les sélectionnés de cette année. C’est un David Monk bien bronzé de ces précédentes participations au lancement de Kickstart à la Jamaïque, à la Barbade, aux Bermudes et à la Grenade que l’on accueille à l’Aéroport International Toussaint Louverture. Grand sourire aux lèvres, il lance un « Sa k pase ? » aux voyageurs et aux journalistes qui sont venus l’accueillir à l’aéroport. Il s’empresse d’introduire Max Fouracre, Entraineur Principal de Développement de Football, un nouveau membre de l’équipe de KickStart pour Chelsea. David affirme fièrement qu’il est impressionné par les travaux réalisés à l’aéroport depuis son dernier voyage et il était content de voir, d’emblée depuis l’aéroport, que le pays est sur la bonne voie. Comme les années précédentes, il est confiant quant à la potentialité des jeunes footballeurs et aspirants footballeurs de notre terre. « Haïti regorge de talents dans le football. J’ai eu plein de bonnes surprises lors de mes visites précédentes. J’ai hâte derencontrer la sélection de cette année et de choisir les trois meilleurs pour l’Académie Digicel Kick Start », affirme-t-il. Il continue pour dire : « Le potentiel est déjà là, et cette opportunité est énorme. J’ai hâte de leur inculquer de nouvelles techniques et de les aider à mieux comprendre le football. » Max, en terrain inconnu, est quant à lui curieux de voir ce que nos jeunes poulains ont dans leur sac : « David m’a beaucoup parlé de ses précédentes expériences avec les jeunes d’Haïti, ce qui me rend impatient de les rencontrer. Mon message à tous les jeunes footballeurs est de toujours prendre plaisir à pratiquer ce beau jeu, car ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront donner le meilleur d’eux-mêmes. » Après un petit tête-à-tête avec les journalistes, les entraîneurs du Chelsea ont pris le chemin de l’hôtel Marriott où ils séjourneront pour bien se reposer de leur voyage et du même coup se mettre à neuf.

David et Max quittant l’Aéroport International Toussaint Louverture

Un employé de l’aéroport, fan de Chelsea, pose avec les entraineurs

Solidarité entre Digicel et Chelsea pour Haïti


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.