Dr. Léonard malade de jazz

No 1303 -1er Mai 2015

5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Dr. Léonard malade de jazz

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1er Mai 2015 No 1303

Jean Maurice Delisma

maître des mots…

Les jeux de mots de Jean Maurice font souvent le tour sur la Toile, sans un minimum de crédit ou, mieux le dire, sans la signature de l’auteur. Son tout récent succès se réfère à la chasse au Trésor initiée autour de la bière Prestige. Le génie de Jean Maurice a saisi le factuel pour produire un message plein de sens en ces mots : « Aide-moi à trouver des T ?

J’ai besoin de 6 T pour la bonne marche de la cité : Et même 8 ou 9...: Un T pour la PNH à mettre dans la Sécuri...é.

Un T pour le MSPP à mettre dans la San...é.

Un T pour le CSPJ à mette dans la Jus...ice.

Un T pour l’EDH à mettre dans l’Électrici...é.

Un T pour le CEP à mettre dans les Élec...ions.

Un T pour les chômeurs à mettre dans ...ravail.

Un T pour nos politiciens, à mettre dans Uni...é.

Enfin 2 T, un pour moi, un pour toi, à mettre dans Oppor...uni...é.

Et si nous trouvons ces T, Haïti sera une prestigieuse nation. » Et oui ! Ce texte a été publié par Jean Maurice Delisma sur sa page Facebook le 9 mars dernier. Qui est donc cet humoriste ?

Jean Maurice est né sous le signe de l’amour, le 14 février 1980, à DameMarie. Neuf mois plus tard, il est déjà à Port-au-Prince où il vit son enfance et fait ses études primaires jusqu’au CEP, pour ensuite rentrer à Jérémie boucler ses études classiques au Collège SaintLouis. Maurice se lance dans le domaine médical, particulièrement la pharmacie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UEH et décroche son diplôme quatre ans plus tard. Il travaille actuellement à l’usine de production des Laboratoires 4C. Célibataire endurci, ce n’est cependant pas si dur pour lui de vivre seul jusqu’à présent, explique-t-il.

Dès son plus jeune âge, Maurice a fait montre d’un esprit créatif et de sens de leadership. De la musique rap avec Power Boys, groupe d’adolescents au théâtre traditionnel à l’école, il a fait ses premières armes dans les arts de la scène. Sa rencontre avec Evains Weche en 2005 lors de leur service social à Jérémie va cependant ranimer son penchant pour le théâtre. Evens, dentiste, Prix Deschamps catégorie Roman en 2013, est aussi bon acteur que metteur en scène, selon Maurice. C’est ainsi que l’humoriste a commencé, dans la rédaction et l’organisation d’événements culturels comme caravane de la poésie. Plus tôt, en 2000, Maurice était parmi les 10 finalistes d’un concours organisé par PAPDAH sur la « Faim ». L’artiste compte également deux participations à Ticket Max Académie, l’une étant que demi-finaliste dans la catégorie musique.

Même s’il a toujours eu le talent, Jean Mau, ce mangeur de mots à débit rapide, accorde une grande importance aux capacités acquises au mouvement toastmaster dont il est un adhérent depuis 2007, notamment les techniques d’écriture de discours humoristique. Il tente un concours interclubs toastmaster dont il est sorti deuxième avant de gagner à deux reprises un concours national. Depuis, le pharmacien trouve les meilleures formules et composantes pour arracher un sourire ou susciter le fou rire avec des punchlines, dans des discours très cohérents. Toujours en quête de l’esthétique, Jean Maurice fait de l’humour, particulièrement ce qu’il appelle «CalembHumour

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FANS

Une publication de Ticket Magazine S.A. », un sacerdoce, alors qu’au début il n’y avait aucun engagement.

Les jeux de mots, un travail de recherche…

Depuis environ deux ans, Jean Maurice Delisma consacre sa page Facebook exclusivement aux jeux de mots. Tous les jours, les amis de Jean Mau attendent ses jeux de mots. Même s’ils suscitent le rire, s’inspirent des histoires ordinaires et s’écrivent dans un langage simple, les figures de style de Jean Mau souvent demandent des recherches. Par exemple, pour bâtir un jeu de mots sur le « Suicide », Jean Mau doit faire des recherches sur le taux de suicide en « Suisse ». Des petits détails de grande importance, qui plaisent. Un mot, une expression, une tournure, les textes de l’humoriste sont toujours construits avec le souci du travail bien fait. On y trouve souvent du génie, une grande intelligence dans le mode d’agencement des mots et des phrases, avec une construction classique : introduction, développement et chute ou punchline. On pouvait lire sur sa page un jour : « Savez-vous que la Côte d’Ivoire est le pays où il y a le plus d’aveugles ? Et c’est peut-être pour cela qu’on les appelle des Ivoiriens (“Y voient rien”). Et un autre jour, Logique : « Quelqu’un qui a étudié les arts martiaux mais qui a perdu tous ces combats, est un Cas Raté ».

Le comble pour Jean Mau c’est de se lever un matin sans un jeu de mots dans la tête. Cela lui donnerait sans doute des maux de tête. Une centaine de « Like » et des commentaires sont son unique rétribution de ses nombreux fans dont le nombre augmente tous les jours. Ou des chauds applaudissements… En effet, Maurice fait aussi du stand up. Certes, l’humour écrit n’est pas forcément l’humour parlé. Aussi est-ce pourquoi

l’artiste a des textes appropriés pour des numéros d’humour de dix à quinze minutes dans les soirées relaxantes.

Jusque-là, ses expériences, soit dans les événements de toastmaster, soit lors des petites soirées, sont loin d’être ridicules.

Modeste, il travaille aussi sur des propositions de jeux de mots venant de ses fans. Donnez un mot à Maurice et il vous rendra un jeu de mots.

Jean Mau ne veut pas perdre ses mots…

Cela coûte à Maurice de grandes activités méningées pour produire ses textes. Aussi, l’auteur ne souhaiterait pas voir périr ses travaux, ou les voir plagier sur la toile comme c’est déjà le cas. Il caresse donc pour l’heure l’idée d’une compilation de ses meilleures blagues.

Ou encore des chansons humoristiques.

La publicité intéresse Jean Mau également. Grand admirateur de François Latour, il croit avoir assez de talent pour se lancer dans ce secteur. Jean Maurice Delisma a d’ailleurs plusieurs textes qu’il a pris le soin de nous dévoiler, écrits pour des entreprises de la place. Bonne chance, Maurice !

Joël FanfanVoilà quelqu’un pour qui les mots n’ont aucun secret. Il s’appelle Jean Maurice Delisma. Son nom peut ne pas vous dire grand-chose pour le moment, mais son talent d’humoriste et sa capacité à jouer avec les mots vous ont probablement déjà atteint. Tous les jours, les mots viennent à Jean Mau, parfois l’inverse, pour des textes humoristiques baptisés « Les jeux de mots de JeanMau », qui arrachent un sourire ou déclenchent le fou rire parmi les fans et amis de l’auteur sur sa page Facebook.

Jean Mau en quelques mots…

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Frantz Duval SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Chancy VICTORIN Dimitry Nader ORISMA

Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE

CORRECTION CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jean Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646

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JEUX - 211

MOTS CROISÉS

MOTS CACHÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les sept lettres restantes désignent un animal ruminant d’Amérique du Sud.

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CUCUL DÉBILE DÉCAPEUSE DÉDIRE DEHORS DOUTE ÉBAHIR ÉCHINE ÉMIRAT EXTRA FÜHRER HABITS HANCHE HUMUS IDÉALE

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ACÉTATE ADJOINT AGONIE AIGRIE AIMANT ALÉSÉE ALOYAU APPRIS CACAO CANETTE CAPABLE CARDAN CELLES CÉMENT CRIME

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11 12 Horizontalement 1 - Magouiller. Elle jacasse.

2 - Tempétueusement.

3 - Furie. Morte.

4 - Qui n’a pas encore 18 ans. Blesses.

5 - Roi de Juda. Ressortir.

6 - Barbotte. Moi. 7 - Dans le vent. Case de nouveau. À moi.

8 - Pigeon sauvage. Relatif au raisin.

9 - Traverse. Oxyde contenant deux atomes d’oxygène.

10 - Point culminant du globe. Métro.

11 - Pâlir. Étonné.

12 - Ventilée. Haussée d’un demi-ton.

Verticalement 1 - Étiquette. Baryum.

2 - Prière. Épluché.

3 - Personnage qui a un grand pouvoir à cause de son capital.

Saliver.

4 - Mer. Ancien navire de guerre.

5 - Venu au monde. Affaiblies. Du verbe rire.

6 - Assassinera. Donner.

7 - Existe. Renard bleu.

8 - Vraies. Enlevai.

9 - Emmiellé. Hélium.

10 - Rêveur. Parasite informatique.

11 - Interurbain. Archipel portugais de l’Atlantique.

12 - Saisons. Blacon.

MOT OBSCUR

Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données.

La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur.

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SOLUTION JEUX - 210

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Réseau de mailles

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1- Péjorativement prête, curé.

2- Plante aromatique, de la famille des ombellifères.

3- Sentiment d’envie envers autrui.

4- Projet d’organisation sociale idéale.

5- Inflammation douloureuse du rein.

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Complétez la pyramide avec les nombres manquants.

Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

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Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr

Couleur Production

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Musique/Jazz

Une Cécile bloquée sur ses icônes Le prolifique producteur Fred Paul, assisté de « Kreyòl Jazz Productions », a présenté la fabuleuse Cécile Mc Lorin Salvant à l’hôtel Karibe, le samedi 25 avril.

Pour son troisième concert en Haïti, la vocaliste, bloquée sur ses idoles comme Bessie Smith ou Ella Fitzgerald, a baigné l’audience dans une ambiance jazzy, en faisant aussi un clin d’œil à la chanson française ou à la musique haïtienne avec des titres au goût nostalgique.

Longue robe jaune, fleurs nouées autour de sa tête, grosses montures collées au nez, Cécile, introduite par la MC, gravit le plancher. Chaudement applaudie, la chanteuse, voix douce et air assuré, épouse les contours des premières notes mélodiques rendues par son trio accompagnateur composé de Paul Sikivie à la contrebasse, de Lawrence Leathers à la batterie et de Aaron Diehl au piano.

Le premier morceau, offert à un public pas très nombreux mais assoiffé d’écoute, sera gravé sur son premier disque en chantier. Deux prochains titres sont interprétés dont « Le front caché sur tes genoux ». Cécile rend sublime un poème d’Ida Faubert, sur lequel elle dépose une ballade. Encore un autre morceau, « Les parapluies de Cherbourg » de Michel Legrand, a mérité un solo du pianiste auprès de qui Cécile cherche la justesse de la mélodie ou du phrasé, soit pour l’embellir, soit pour l’élever.

Des titres puisés dans le vaste réservoir du jazz américain, de la chanson

populaire américaine (« Let’s face the music and dance », « Spring can really hang you up the most », une composition de Blanche Calloway, « What a little moonlight can do «), en passant par des titres aux saveurs latines dont « Alfonsina y el mar », Cécile flâne à travers divers styles. Elle chante Joséphine Baker, Bessie Smith (« What’s the matter now »), icônes sur qui elle dit avoir été pendant longtemps bloquée.

Elle nous épate encore cette fois avec des morceaux inédits : « Ayiti », chanson de film, et le titre troublant « Je voudrais être blanche ». Les morceaux en français pleuvent. Signalons « La route enchantée » de Charles Trenet. La vocaliste, très ancrée dans le jazz traditionnel, fait un petit clin d’œil à la musique haïtienne. « Ti-Razè » ou « El tunnel », en mode chachacha de Ibo Combo, pour rendre hommage à Boulo Valcourt (ex-chanteur et instrumentiste du groupe Caribbean Sextet) et José Tavernier. « I didn’t know what time it was » et « La bohème » au goût nostalgique et rêveur sont offerts pour boucler la soirée.

Belle soirée. Intimiste dans la forme, comme dans le fond avec des morceaux joués élégamment par le trio de Cécile.

Rosny Ladouceur rosnyladouceur@lenouvelliste.com

1er Mai 2015 No 1303

Musique/Célébration de la journée mondiale du jazz

Dr. Léonard, malade de jazz 1976. Roland Léonard, ton acerbe et polémiqué, étudiant en médecine, dresse un bilan lourd de la musique de danse populaire. Il publie, dans les colonnes du magazine Hebdo Jeune Presse dirigé par le docteur Bob Nérée, « SOS pour la musique haïtienne », son tout premier article co-écrit avec Claude Sam sur les « mini-jazz », qui sombrent déjà à la fin des 70 dans le déclin. C’est l’éveil d’un esprit critique pour un médecin de profession qui a les talons bien plantés dans le jazz et la chanson. Roland Léonard, reporter pointilleux et exigeant, collabore au plus ancien quotidien Le Nouvelliste. À l’occasion de la Journée internationale du jazz, célébrée le 30 avril, Ticket retrace le parcours d’une plume rare, d’un critique inclassable.

Octobre 1970. Roland Léonard rentre à la « Faculté de médecine et de pharmacie » pour des études en médecine générale. Diplômé médecin généraliste en 1978, il est admis dans un internat rotatoire programmé sur deux ans et patronné par l’Organisation Mondiale de la Santé, en « Family practice », destiné surtout aux provinces. Il sillonne diverses villes reculées de la capitale dont Beladères (janvier 1981-octobre 1982), Thomazeau (octobre 1982-mai 1984) et Jacmel (mai 1984-mai 1986).

Revenu à son patelin, Pétion-Ville, sa ville natale, le médecin travaille principalement pour le ministère de la Santé publique et de la Population dans le champ de la médecine générale et de la médecine communautaire de 1986 jusqu’à nos jours. Entretemps, il bosse à temps partiel pour des ONG et diverses cliniques. Il a même été Médecin de manufactures à Howtex S.A.

Genèse d’une passion

Roland Léonard, 8 ans, est exposé à l’écoute de Bach, de Haendel, de Beethoven et de Mozart. Chez son cousin Frérel Léonard (militant communiste et professeur de maths) qui possède une bonne collection de disques, il découvre tous ces dieux de la musique classique dans laquelle il baigne très tôt. D’un intérêt quoique passif, son goût pour les chansons françaises se précise. Il écoute Yves Montand, « Les compagnons de la chanson », groupe vocal lyonnais (France) né en 1941, en pleine guerre mondiale.

On est 1967. Il a alors 16 ans. Insouciant de la dictature, Roland Léonard est en classe humanitaire à l’Institut Georges Marc, à l’avenue N (Turgeau). Il fréquente et soutient Michel Bertrand, Robert Léger, guitaristes du groupe « Baby Jazz ou les pilules », combo ou mini-jazz parmi tant d’autres à l’époque. « J’assistais à leurs répétitions, à la rue Louverture à Pétion-Ville chez les Denizé ». Recollant ses souvenirs, intacts dans la mémoire, il se rappelle de l’époque des Shleu Shleu, du Tabou Combo, des Difficiles, des Corvington, des Fantaisistes de Carrefour et des Ambassadeurs.

Tite Pascal, son cousin, sera le véritable déclic. Roland Léonard : « Chez Tite, qui pratiquait le classique en autodidacte, j’ai découvert le jazz. Ce guitariste d’Ibo Combo se frotte avec Fritz Joassaint, Lionel Volel, Jacky Duroseau, Jeannot Montès, Boulot Valcourt, Didier Pétrus, deuxième génération de musiciens influencés par Herby Widmaier, le directeur musical du groupe. Ce fut une génération plus imprégnée de jazz mais qui doit une dette à leurs aînés Serge Simpso, Salien Guirand, Charles Dessalines, Jean Cinéus, Dormélas Philippe et

Nono Lamy. Un terrain très réceptif et fertile pour les idées du jazz moderne a vu évoluer tous ces instrumentistes qui répétaient chez Tite à la rue Geffrard et qui formèrent le premier groupe animateur de messe dans les églises catholiques ». La lecture du livre « Jazz » écrit par André Francis bouscule sa soif d’apprendre davantage.

En 1968, à l’église Saint-Pierre, Roland Léonard entend jouer pour la première fois par un quartette (Lionel Volel : sax ; Tite Pascal : guitare ; Jeannot Montès : contrebasse ; Didier Pétrus : batterie) le célèbre « Take five » de Paul Desmond et de Dave Brubeck. Ce fut pour lui une révélation. La genèse d’une passion. Il sera plongé dans une ambiance d’écoute parfumée de jazz, mais aussi de bossanova, musique hybride née du croisement de la samba et du cool-jazz. Il écoute Stang Guets, Charlie Byrd, Luiz Bonfá, ces anciennes gloires de la musique brésilienne. Et Carlos Jobim ? Roland : « Je n’avais pas une pleine conscience de son étoffe. Peut-être que je l’écoutais sans le savoir. L’interprétation par Tite Pascal du morceau ‘’Corcovado’’ (de Jobim) m’a par ailleurs renversé. Ça m’a donné l’envie de jouer et de faire mes premières armes. »

Premiers pas et formation musicale

1972. Auprès de ses mentors, Antoine « Tatane » Rock et André Pascal (frère aîné de Tite), il apprend à jouer la guitare, à passer ses premiers accords. Il rencontre quelque temps plus tard Jean-Claude Pétion qui l’initie aux accords de guitare moderne. « Jean-Claude Pétion sentait

en moi une bonne oreille, habituée aux airs, aux mélodies et à la mémoire de la bossa. Étudiant en médecine, je l’accompagnais sur scène, à Villa Créole, lors des soirées dinatoires en l’honneur des touristes et des clients de l’hôtel », se souvient Roland.

Le critique Gérald Merceron l’introduit à ses premières notions théoriques en harmonie moderne. « Qu’est-ce qu’un 6e, un 7e majeur ou un 9e ? Les questions fusent. J’avais de l’engouement, de la passion. » Une formation technique, pointue et scientifique sera enrichie à partir d’autres rencontres. Le Jérémien Jean Edwidge Paisible l’orientera vers la méthode « Caruliss », ce qui lui donne des rudiments pour la guitare classique.

Une pointe de reconnaissance dans le ton, le musicien lève le voile sur ses influences, sur des formateurs envers qui il a une dette spéciale. Il cite, outre les noms susmentionnés, Daniel Daday Extra grâce à qui il a découvert la méthode « Mickey Baker et de Joe Pass ». Formalisation de ses techniques avec Michel Bertrand, apprentissage de la guitare classique avec Serge et Ronald Beauzile, des méthodes « Tarréga » et « Antonio Sagreras », sans omettre les 25 études de « Mateo Carcassi ».

1980. Il assiste, aux côtés d’Hugues Valbrun et d’Henry Robert Brésil, à un stage de 5 à 6 mois en chant avec la célèbre chanteuse Lina Mathon Blanchet.

Du 30 septembre 1992 au 30 mai 1993, l’apprenti passe encore neuf mois avec Lina. Il a ensuite suivi à Lyra (Delmas 75) des cours de chant en stage fractionné

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avec Alzire Rocourt et Monette Léopold Alcin, cantatrices de la musique classique haïtienne avec qui il travaille depuis les années 90-2000 jusqu’à nos jours.

Le passionné de musique a suivi, il y a cinq ou six ans, des séminaires formels animés par le guitariste et chroniqueur Claude Carré qui intervenait sur l’harmonie en jazz, sur les gammes, sur l’approche totale (autrement dit approche « longitudinale et horizontale de la guitare ». « Quoique un peu fauché et limité dans mes moyens financiers, j’achète des disques de jazz, de musiques populaires élaborées Marc Records et à la Boîte à musique pour compléter ma formation », avoue Dr Léonard.

Roland Léonard : construction d’une notoriété Fort de cette formation étoffée et corsée, Roland Léonard, exigeant dans ses analyses et commentaires sur la musique, technique et académique, prendra goût à la critique. Il agrémentera ses réflexions d’idées pointilleuses, construites grâce à une solide culture musicale qu’il puise dans les livres/revues et dans les disques, qu’il enrichit par l’écoute répétée de la musique, qu’il s’agisse du jazz, de la pop, du « konpa », du classique ou du traditionnel. « L’étude ou le commentaire sur le jazz mérite un langage exigeant, capable de rendre compte de la qualité musicale. Ça rassure et conforte tes discours sur les œuvres musicales, cela construit une notoriété et une autorité », lâche Roland, le ton rassurant.

Le magazine « Hebdo Jeune Presse » avec lequel il a collaboré n’a pas fait long feu. Il se souvient de ses entretiens réalisés en amateur avec Lionel Benjamin, Gérald Merceron, Solon Verettes et son dernier, raté (Frantz « Tico » Champagne à ses côtés), avec Herby Widmaier. Le directeur d’alors, Luc Nérée (succédant à son fils Bob Nérée parti pour l’étranger) fut terrassé par les sicaires du régime des Tontons Macoutes. « Luc était fatigué avec moi à cause de mes idées très enquiquineuses et polémiquées qui font état de la musique haïtienne tombée, malheureusement aujourd’hui, dans la facilité, dans le piège de l’électronique », relate-t-il.

Dans les années 80-90, présenté par Ralph Boncy à Pierre-Raymond Dumas, respectivement collaborateur et chef de rubrique à Le Nouvelliste, Roland Léonard intègre l’équipe de la rubrique culturelle. Roland Léonard est l’auteur de nombreux articles écrits sur la musique qui est pour lui « une thérapie qui le libère des soucis de la médecine ». Il puise ses thèmes et sujets dans la chanson et la littérature, champs passés au crible de ses approches poussées et pertinentes.

Il nous parle des dieux de la chanson française, de ces chansons chanteurs qui l’ont séduit : Gilbert Bécaud, Georges Brassens, Jean Ferrat, Jacques Brel, Charles Aznavour, Henry Salvador et Michel Legrand. « Ces artistes furent sensibles à la qualité des textes qu’ils teintent de poésie, d’humanisme et d’amour. C’est ce qui est séduisant chez eux », explique-t-il.

Côté littérature, il dévoile son coup de foudre : le premier poéticien moderne, Tzvetan Todorov « qui a causé [sa] passion pour la poétique et la théorie du symbole ». Roland dévore Jean Supervil, auteur de « Théorie des arts et des genres littéraires ». Cette lecture, comme beaucoup d’autres, alimentera aussi ses réflexions et commentaires sur la poésie dans ses rapports avec la chanson.

Les compositions musicales des artistes comme Ralph Millet, Réginald Policard, Jean Coulanges, James Germain, Beethova Obas, Emeline Michel (sans oublier celles des ténors de la musique populaire dansante, de la musique traditionnelle, racine ou classique) sont inlassablement dénichées par cette grande oreille méthodique, inclassable dans le champ de la critique musicale et qui refuse qu’on colle à son statut de journaliste le titre de musicologue.

Rosny Ladouceur rosnyladouceur@lenouvelliste.com

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Jeudi 1er mai 2015

Violette se rapproche du Racing, Tempête encore leader Un but somptueux de Roberto Louisma (40e) a permis au Violette Athétic Club de prendre la mesure du Don Bosco 1-0 mardi soir au Stade Sylvio Cator et de porter à cinq matchs sa série d’invincibilité(4 victoires et un nul concédé contre l’ASM au stade Sylvio Cator). Le Cavaly, vainqueur 4-1 du Racine de Gros-Morne, réalise la meilleure opération de la journée en se hissant à la 2e place du classement du championnat haïtien de football professionnel après 12 journées.

Le Violette dans le rythme Après le match scandaleux et la victoire du Violette Athlétic Club 2-1 dimanche, les spectateurs se demandaient à quoi ils allaient assister dans ce face-à-face entre le “Vieux Tigre” et le Don Bosco “Méchant Méchant”. Un fan du Don Bosco qui se fait d’ailleurs appeler du nom du Club n’hésite pas d’ailleurs à taquiner les fans du “Vieux Tigre” en avançant : “Menm lè w pase tabak anba nen yo, yo pa ka etenye” (Menm si on leur mettait du tabac en poudre dans le nez, ils sont incapables d’éternuer) afin de démontrer comment son équipe marche bien.

En face, Jean-Marie qui comme une femme souffrant des douleurs de l’enfantement se contorsionne au rythme du match prend place dans les tribunes.

Sans son entraîneur Gérald Beauvais ni son latéral buteur Jeff Narcisse suspendus c’est Philogène Junior qui joue le rôle de coach et Wisnick Germinor qui joue latéral droit. A l’entame de la rencontre dirigée par l’arbitre Ernso JeanBaptiste, les deux formations se surveillent, chacune cherchant la faille dans la défense de l’autre, bien que le Violette se fût de plus en plus incisif. On joue depuis 40 minutes quand le capitaine du Violette Athlétic Club, Bertrand Séïde, et l’attaquant du Violette, Roberto Louisma, choisissent de jouer en tandem. Louisma efface le milieu récupérateur du Don Bosco et sert son capitaine avant de se mettre en position pour la réception du deux. Bertrand mesure le deux audessus du défenseur du Don Bosco et Roberto Louisma n’a plus qu’à mesurer le portier du Don Bosco d’un lob astucieux du pied droit. Le Violette ouvre le score et mène 1-0 jusqu’à la mi-temps. En seconde période, plus rien n’est marqué et

Louisma Roberto Badio célèbre son but du V.A.C face au Don Bosco (Photo : Yonel Louis)

Cator 0-0, ce qui pousse le comité des fans du “Vieux Lion” à organiser une rencontre spéciale avant le départ de son équipe dimanche.

Objectif, voir ce qu’il faudra faire pour aider leur club.

Enock Néré

Un super lob de Louima Roberto Badio (Violette) qui surprend le gardien Jeeferson Maurigène (Don Bosco) (Photo : Yonel louis)

le Violette s’impose 1-0, portant à cinq sa série d’invincibilité cette saison tout en se hissant dans le premier tiers du tableau.

Amy André se réveille À Léogâne, un triplé de Amy André (ses 5e, 6e et 7e buts de la saison) et un but de Telfort Mancini (son 7e) ont permis au Cavaly de mater le Racine de Gros-Morne 4-1 au parc Julia Vilbon mercredi.

Ce sont pourtant les visiteurs qui ont ouvert le score dès la 6e minute par Fritznel Charlier. Mais Mancini ayant égalisé en faveur des locaux, Amy André n’avait plus qu’à enfoncer l’adversaire en réalisant le hat-trick pour porter le Cavaly vers la victoire tout en se hissant en tête du classement des buteurs aux côtés de son coéquipier Telfort Mancini. Le Cavaly, grâce à cette victoire, se place à deux points du leader tenu en échec à Pignon et compte un point d’avance sur le Baltimore auteur d’un nul 1-1 sur la pelouse du Roulado de La

Gonâve.

Tempête prend un point à Pignon Le Tempête de Saint-Marc a pris un point précieux sur la pelouse de US Lajeune au parc Saint-Joseph de Pignon, mercredi.

Joca Elisée ouvrait le score dès la 3e minute en faveur des locaux.

Mais sur un coup franc en fin de première période, le ballon de Demas Fernander est dévié vers ses propres buts par Etienne Bendy, ce qui permettait aux deux formations de rentrer aux vestiaires avec un score de parité 1-1 à la mi-temps. En seconde période, Eliphène Cadet a même permis aux visiteurs de mener 2-1 avant que Johnny Joseph ne parvienne à remettre le score à égalité en fin de match. Score final : 2-2 pour un Tempête qui reste leader avec 24 points.

Mardi, le Racing Club Haïtien l’avait échappé belle face à l’Inter de Grand-Goâve au stade Sylvio

Résultat complet des matchs joués et comptant pour la 12e journée : Mardi 28 avril 2015 Stade Sylvio Cator Racing Club Haïtien et Inter FC de Grand-Goâve 0-0 Mercredi 29 avril 2015 Parc Anglade de Petit-Goave FC Petit-Goâve et Racing FC des Gonaïves 1-1 Parc Julia Vilbon de Léogane Cavaly AS de Léogâne bat Racine FC de Gros-Morne : 4-1 Parc Saint-Joseph de Pignon US Lajeune et Tempête FC de Saint-Marc 2-2 Parc Thony Wolff de la Gonave Roulado FC de La Gonâve et Baltimore SC de Saint-Marc 1-1 Parc Saint-Victor du Cap-Haïtien FICA du Cap-Haïtien bat Police Nationale d’Haïti 1-0 Parc Larco des Cayes America FC des Cayes bat AS Mirebalais 3-2 (mt 1-1) Rameau Romeo 20e, Jean Garry Rubin 58e et Ronald Sainvil 69e pour America, Rodelin Joseph dit Makawon, 43e et 60e pour AS Mirebalais Stade Sylvio Cator Violette Athlétic Club bat Don Bosco FC 1-0 (mt 1-0) But : Roberto Louisma 40e Jeudi 30 avril 2015 Parc Notre Dame Ouanaminthe FC – AS Capoise Stade Sylvio Cator Aigle Noir AC - Valencia de Léogane

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Jeudi 1er mai 2015

Trois duels fratricides entre Grenadiers compétition reprendra ses droits le samedi 9 mai, et pour l’occasion, le Wisla Cracovie recevra l’équipe de Gornik Zabrze dans le cadre de la 1e journée des play-offs.

Décidément, rien ne va plus pour Jeff Louis et le Standard de Liège. Ainsi, l’international haïtien n’a pas été retenu dans la liste des 18 appelés pour jouer contre Kortrijk, mercredi lors de la 5e journée des play-offs du championnat de la Belgique. En absence de Louis, les Rouches ont chuté lourdement (1-3). Pointé à la dernière place, le Standard (30 points) recevra samedi le leader, le Club Brugge, 41 points.

Passeur décisif sur les deux buts inscrits par son équipe en Inde, Mohun Bagan, victorieuse (2-0) en a belle aventure de Wilde déplacement de Pune, Sony Nordé Donald Guerrier, qui restait n’a pas connu de frayeur lors du pourtant sur une série de 5 buts violent séisme, qui a ravagé le en 4 matches dont un lobe de 35 Népal. « J’ai ressenti les sécousses, mètres, a été stoppée mercredi par mais, tout s’est bien passé, car j’ai l’équipe de Slask Wroclaw, victo- été loin des villes touchées par ce rieuse de Wisla Cracovie (1-0) lors séisme », a expliqué Sony Nordé. de la 30e et dernière journée de la Ce samedi 2 mai, son équipe recesaison régulière du championnat vra le FC Mumbai. de la Pologne. Avec 43 points, le En Roumanie, ce jeudi 30 avril Wisla prend la 5e place, synonyme 2015, l’équipe de Petrolul Ploiesti de qualification pour les play-offs de « Tiga » s’est inclinée à domidonnant accès au trophée récom- cile (1-2) face à son homologue pensant l’équipe championne de d’Astra lors de la 28e journée. Jean la saison 2014/2015. Ainsi, il n’y Sony Alcenat a disputé l’intégralité aura pas de match ce week-end. La de la rencontre. Avant d’affronter

Il y aura trois face à face ce week-end entre Grenadiers : en France (Nice – Caen), en Chypre (Etnikos – Nea Salamis) et au Bangladesh (Sheikh Jamal – Brothers Union). En Pologne, Wilde Donald Guerrier et le Wisla Cracovie, stoppés, mais, qualifiés pour les playoffs en vue de remporter le titre suprême. Petit tour d’horizon sur les activités de nos expatriés évoluant à travers la planète du football mondial.

L

CLASSEMENT EN ATTENDANT LES MATCHS À DISPUTER JEUDI NO 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

CLUBS TEMPETE FC CAVALY AS BALTIMORE RACING CH** AMERICA FC AS MIREBALAIS VIOLETTE AC AIGLE NOIR AC DON BOSCO RACING FG ASCAPOISE US LA JEUNE FICA INTER GG PETIT GOAVE Ouanaminthe PNH FC RACINE GM VALENCIA FC ROULADO

PTS 24 22 21 18 18 18 17 16 16 15 14 13 12 11 9 9 9 7 6 4

J 12 12 12 12 10 11 12 11 9 11 11 11 11 8 9 10 12 10 11 11

G 7 7 6 6 6 5 5 4 5 3 5 3 4 3 2 3 3 1 3 0

N 3 1 3 5 0 3 2 4 1 6 4 4 5 2 3 0 0 4 2 4

P 2 4 3 1 4 3 5 3 3 2 2 4 2 3 4 7 9 5 6 7

BP 14 23 10 12 13 15 9 14 11 5 12 8 7 5 3 10 11 3 7 4

BC 8 10 7 3 9 15 10 8 8 5 3 12 5 10 8 16 18 10 13 17

Au Classement des buteurs 1- Amy Andre et Telfort Mancini (Cavaly ) 7 buts chacun 2 - Constant Jean-Jacques PNH 5 buts Samuel Alte Jacques (Tempete) 5 buts

DIFF. +6 +13 +3 +9 +4 0 -1 +6 +3 0 +9 -4 +2 -5 -5 -6 -7 -7 -6 -13

Jeff Louis

Jean Eudes Maurice

lundi 4 mai la formation d’Otelul, Ploiesti se positionne à la 3e place avec 48 points.

En France, Romain Genevois (Nice) et Hervé Bazile (Caen), qui auraient dit oui à la FHF pour accompagner l’équipe nationale dans la Gold Cup (7 au 26 juillet), s’affrontent ce week-end lors de la 35e journée de la Ligue 1. Ce sera un duel entre le 12e, Nice (41 points) et le 15e, Caen (38 points). En revanche, l’équipe de Johnny Placide, relégue sur le banc des remplaçants, Reims (17e avec 38 points) se déplace à Guingamp pour y jouer la formation locale.

En Ligue 2, Arcus Carlens s’est absenté lors de la victoire (2-1) de son équipe, Troyes contre Angers de Jean Jacques Pierre. Suite à cette victoire, Troyes (1e avec 69 points) accède en Ligue 1. En revanche, Angers (3e avec 56 points), exaequo avec Dijon, reçoit vendredi son homologue d’Orléans.

Autre face à face entre Grenadiers, Kervens Fils Belfort et Jean Eudes Maurice. Revenu de blessure, ce dernier avait trouvé le chemin des fillets lors de la victoire des siens (3-0) face à Ayia Napa.

Pour sa part, Belfort a été muet contre Othellos, battu (1-2) par Etnikos Achna. Ce dimanche, Belfort (Etnikos) et Maurice (Nea Salamis) sera face à face pour défendre les couleurs de leur équipe respective.

A l’aller, Nea avait surpis Etnikos (1-0). Avant ce duel, Salamis est pointé à la 2e place avec 30 points et Etnikos est 3e avec 29 unités.

Par ailleurs, Wedson Anselme et Walson Augustin seront au coude à coude ce week-end. Le dernier, qui reste sur un quadruplé lors de la victoire de Brothers Union (5-2) contre Muklijoddha SKC, aura fort à faire pour contrer la bande à Wedson Anselme, Sheik Jamal (leader avec 18 points), victorieux (1-0) de Sheik Russel le week-end écoulé. Ce duel aura lieu ce samedi entre les deux expatriés pour le compte de la 6e journée

du championnat de Bangladesh.

Avant ce match, Brothers Union prend la 5e place avec 10 points.

Plus près de nous, le FC Cibao est en grande forme à l’image de son maître à jouer, Hérold Junior Charles. Solide leader de la Ligue professionnelle de la république voisine, les coéquipiers de Blanc Solo sont allés imposés (2-0) face à Romana, et pour l’occasion, Charles a été brillant en distillant de très bonnes passes aux siens. Avec 17 points, le FC Cibao consolide sa première place avant d’affronter samedi (8e journée) l’équipe de l’Atlantico. Parallèlement, le FC Moca de Peguero Jean Philippe n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) sur le terrain de San Cristobal avant de recevoir ce week-end l’équipe de Romana. Aux USA, dans un match spectaculaire et riche en rébonsissement, le Houston Dynamo et le Sporting Kansas City se sont neutralisés (4-4) lors de la 6e journée de la MLS. L’international haïtien, Sony Mustivar, entré en jeu à la place de Carrasco (55’), a fait un bon match. Ce dimanche, le Kansas, 6e avec 10 points, recevra la formation de Chicago Fire.

Pour le reste, l’équipe de Jean Marc Alexandre, le Negeri Sembilan a gagné contre Johor Darul (2-1) lors de la 8e journée de la « premier league » de Malaisie, et le médian défensif haïtien y était.

Avant de jouer contre Kuala Lumpur, vendredi 1e mai, Negeri est pointé à la 5e place avec 14 unités.

En Suisse, le FC Aarau s’est neutralisé (2-2) avec le Young Boyz (Berne). Kim Jaggy a disputé l’intégralité de la rencontre. Toujours est-il, le FC Aarau (10e), occupe la dernière place avec 24 points.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

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1er Mai 2015 No 1303

Premye Defile Cheve Natirèl

26-04-2015 @ Marriott Hotel