Patrice Millet Heros au grand coeur

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22 novembre 2011 No 566

News International

Oprah Winfrey bientôt en Haïti Si Oprah Winfrey a mis fin, en mars dernier, au talk-show qu’elle animait depuis 25 ans, ce n’était pas pour prendre sa retraite mais pour se consacrer à de nouveaux projets encore plus ambitieux. Comme la création, en début d’année, de sa propre chaîne de télévision, OWN (Oprah Winfrey Network). Pour son grand retour aux commandes d’une émission de divertissement, la femme la plus influente de l’univers des médias a choisi la date du 1er janvier 2012. Oprah’s Next Chapter sera lancée en prime time, à 21h, sur OWN. D’une durée de 2h, l’émission aura pour invité spécial le leader d’Aerosmith, Steven Tyler, interviewé chez lui par Oprah. Le principe de ce nouveau programme hebdomadaire est de montrer Oprah Winfrey sur le terrain, rencontrant des célébrités, des leaders d’opinion, des familles, etc. « Après 25 ans, j’ai enfin quitté le studio d’enregistrement. Je suis passée au prochain chapitre de ma vie, et je m’amuse plus que jamais. Je voyage à travers le pays et le monde, je parle à des gens qui m’intéressent vraiment et qui, je pense, intéresseront aussi les téléspectateurs. C’est tellement stimulant de sortir dans le monde et de découvrir des gens et des endroits nouveaux, des idées nouvelles », a déclaré Oprah, enthousiaste. Dans les prochains épisodes de l’émission, les téléspectateurs pourront notamment suivre l’animatrice en Haïti aux côtés de Sean Penn, et visiter le ranch Skywalker avec George Lucas.

Brad Pitt est pour la retraite à 50 ans Brad Pitt va faire de la peine à ses admirateurs. Lorsque le présentateur d’une émission de la télévision australienne lui a demandé, dimanche, s’il souhaitait continuer encore longtemps sa carrière, l’acteur a répondu : « Trois ans ». Interrogé sur ce qu’il comptait faire ensuite, il a ajouté : « Je n’en sais rien du tout. J’aime beaucoup le côté production et développement des scripts, et arranger tout cela ensemble.» Lors de cet entretien réalisé à Tokyo, où il faisait la promotion de son dernier film « Moneyball », Brad Pitt, qui fêtera ses 48 ans en décembre, a répété qu’avec sa compagne, Angelina Jolie, ils n’excluaient pas d’agrandir encore leur famille déjà nombreuse. « Vous savez, je ne sais pas encore si nous en avons fini (avec les enfants). Je ne sais pas encore », a déclaré ce père de six enfants. Brad Pitt souhaite que ses enfants puissent dire «papa a fait des choses biens» « Ces nuits tardives, parce que l’un d’eux est encore debout, c’est chouette. Ou ces matins, lorsqu’ils font tous des pancakes ou autre chose. C’est vraiment ça qui est important », a-t-il ajouté lors du programme « 60 minutes ». Il a également déclaré que sa famille avait influé sur le cours de sa carrière et le type de films qu’il choisissait. « Quand je choisis un film désormais, je veux que ce soit moins immature que certaines choses que j’ai faites avant ». «Je souhaite vraiment que cela signifie quelque chose pour eux, lorsqu’ils seront adultes. Je veux qu’ils puissent se dire : «Papa a fait des choses bien». Cela change tout. Tout », a expliqué l’acteur. Brad Pitt avait été découvert grâce à son rôle, court mais marquant, de petit voleur séduisant Geena Davis dans «Thelma et Louise», en 1991, et devenu depuis l’une des méga-stars de Hollywood. Brad Pitt s’est dit content de sa vie. « Je crois que le bonheur est surévalué. Vraiment, je le pense. Je crois que parfois on est heureux, et parfois non. Il y a trop de pression pour que les gens se déclarent heureux». a-t-il dit. « Satisfait. En paix. Ce sont plutôt les objectifs que je me fixe ».

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE Miley Cyrus

née le 23 novembre Mercredi 23 novembre

Miley Cyrus (Artiste), Austin Majors (Acteur), Nicole ‘Snooki’ Polizi (Actrice), Salli Richardon (Artiste), Bruce Hornsby (Pianiste), Johnny Mandel (Compositeur), Harpo Marx (Comédien), Boris Karloff (Acteur), Franklin Pierce (Politicien).

Jeudi 24 novembre

Sarah Hyland (Actrice), Katherine Heigl (Actrice), William F.Buckley, Jr (Conservateur américain), Dale Carnegie (Ecrivain/Conférencier), Scott Joplin (Compositeur), Bat Masterson (Chroniqueur), Zachary Taylor.

Vendredi 25 novembre

Barbara et Jenna Bush (Célébrité), Donovan McNabb (Sportif ), Christina Applegate (Actrice), Jil Hennessy (Actrice), Amy Grant (Chanteuse/compositrice), John Larroquette (Comédien), Paul Desmond (Musicien), Ricardo Montalban (Acteur), Joe DiMaggio (Sportif ).

Samedi 26 novembre

Lil Fizz (Rappeur), Natasha Bedingfield (Chanteuse), Tina Turner (Chanteuse), Rich Little (Comédien), Robert Goulet (Chanteur), Charles Schulz (Scénariste), Eugene Lonesco (Artsite), Eric Sevareid (Journaliste).

Dimanche 27 novembre

Jaleel White (Acteur), Brooke Langton (Artiste), Robin Givens (Actrice), Caroline Kennedy (Célébrité), Rick Rockwell (Acteur), Kathryn Bigelow (Artiste), Jimi Hendrix (Musicien), Eddie Rabbit (Chanteur), James Agee (Critique).

C’est aussi leur anniversaire:

PeterLyMix (Dj), Salomon Wislet (Animateur), Henrio Thélémaque, Dieula Demosthène, Lesly Boursiquot, Farah Vilmé, Marie Carline Flachot. Pour insertion, envoyez un sms au : 37 98 43 11 Ou un courriel à : wendysimon1@gmail.com

Agenda de la semaine Pour insertion Phone: 3922-3006 E-mail : francoispiere54@yahoo.fr

MERCREDI 23 NOVEMBRE 2011

-Ciné club « Cycle » mois du documentaire. Projection de « Pour le meilleur et pour l’oignon » de Sani Magori ; niger (IFH) Dès : 18 hres 30

JEUDI 24 NOVEMBRE 2011

-Jedi Mizik « Concert des jeunes talents de Kenskoff (IFH) Dès : 18 hres 30

VENDREDI 25 NOVEMBRE 2011

-Jusqu au 19 décembre « Biennale d art contemporain » guetto biennale 2011; le salon des refusés du XXI ème siècle -Jusqu’au 29 Nov. Représentation de :Totolomanwèl » au festival : « Haiti Couleur, Haiti Chaleur » au profit des jeunes du Cap haïtien -Chaque Vendredi ‘Bikini Car Wash’ avec animation Groupes et Dj’s (Maykito, rue Chrétien) Adm : $ 20 ht ou 100 gdes -Animation DJ’s (Baz La, rue Robin) Adm : $20 ht ou 100 gdes, Dès : 8 hres pm -Chaque Vendredi Soirée Latine avec Tempo Plus (Montana Hôtel Resto) Dès : 7 hres pm Info et réservation : 35549718/ 2940-0577 ou : @tempoplus.net

-‘Friday Night Jam’ Créole Swing (Café de l Europe, # 17 rue Mangonès, P-ville) Dès: 7 hres pm Info : 3702-5591/34068525 -Chaque Vendredi, Théorie et Pratique Latino (Bar de l Ere, rue Capois) -Vendredi Acoustique à (Babako Resto Club) Adm : $50 ht ou 250 gdes Dès : 7 hres pm Info : 2813-1912 -Chaque Vendredi K-Dans à (Club 50 / 50, ex-Tayamek, route de Frères, P-ville) Adm : $50 ht ou 250 gdes -Chaque Vendredi Harry Juste (Tropical Bar & Grill, Bois Verna) Dès: 8 hres pm

SAMEDI 26 NOVEMBRE 2011

-Grand Gala contre le cáncer info : gschaiti@yahoo.fr pone 2947-4722 / 3558-7771 -Grande première et vente-signature du Cd antivirus de Fresh Up (Mango Lounge) Dès : 9 hres pm Adm : 500 gdes -« Rap Kreyol Birtday » Rockfam, P-Jay, zo Blood, Zo Pa m, Sniper, Wanito, Trouble Boy, Blaze One, SAL, Dj Roger, Brother A …ect (Stanley Club) Adm : $25 ht ou 125 gdes Dès : 2 hres pm -Chaque Samedi Ambiance Folle (Tempo Plus, rue Panaméricaine # 36, Pétion ville) Info : 3467-1818 / 2940-0577 /

3554-9718 ou : @tempoplus.net -Chaque Samedi, Animation à (Bato Baz, Le Vicomte, P-Ville) Adm : #30 ht ou 150 gdes Dès : 5 hres pm -« Reggae Pa m » avec Dj s (Baz La, rue Robin) Adm : $20 ht ou 100 gdes Dès : 9 hres pm -Chaque Samedi, Pratique Latino avec C4 Dance Sport (Bar de l’Ere, rue Capois) -Chaque Samedi, Show de Mode, Show de Danses, Animation Dj (O Brasileira, Social Club, 103, rue Louverture, Pétion-ville) Adm : $50 ht ou 250 gdes Info : 3610-9125 / 3922-0188 -Chaque Week end, Animation au Bord de la Piscine (Anti Stress, Bourdon)

DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2011 -Le Stabat Mater de Francis Poulenc avec près de 200 chanteurs et musiciens (Parc Historique de la Canne à Sucre) Dès : 4 hres pm. Entrée libre

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL REDACTEUR EN CHEF Stéphanie ANDRÉ (509) 3155-0331 SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Rosemond LORAMUS Joël FANFAN Wendy SIMON Aceline RENE Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Duckenson LAZARD Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Peguy Flore PIERRE CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Responsable photo Frédérick C. ALEXIS Photographes Frédérick C. ALEXIS James ALEXIS François LOUIS Jackson SAINT LOT Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Francis CONCITE Publicité: 3782-0905 / 3782-0893 Rédaction: 3456 1920


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L’agenda de Péguy Après une dure journée de travail, vous avez parfois besoin de vous retrouver entre amis à un coin détente. En tête-à-tête avec votre ami(e) ou votre époux (se). Seul(e) à un bar. Et quand arrive le week-end, vous cherchez une activité attrayante qui vous fera oublier les soucis de la semaine, afin de bien disposer de celle-ci. Pourtant, ce n’est pas toujours facile de trouver quelque chose à votre goût. Peut-être bien que j’ai des tuyaux intéressants… Le congé de vendredi dernier était vraiment bienvenu. Vous en aviez bien profité. A présent, soyez à vos marques et remettez-vous au boulot. Non sans avoir sous la main votre agenda pour connaître les coins où décompresser. Pour commencer, mercredi, dans l’après-midi, rendez-vous à Quartier Latin, à la Place Boyer, pour apprécier Kayèl, ce groupe à tendance jazz, pendant que vous croquerez dans votre boulette de viande à la Suédoise. Jeudi, goûtez à un bon steak chez M. Grill Steak House. Bien cuit, cuit à demi ou bien saignant, il sera préparé selon vos goûts. Mangez également chez eux les Fajitas de la cuisine mexicaine qui sont un mélange de poulet, de bœuf, de poivron, d’oignons hachés. 9, rue Rigaud, PV. A la rue Borno, au #8, le restaurant Panoplie suggère à ses clients des mets italiens comme les raviolis, les pâtes, le spaghetti à la bolognaise ; des mets de la cuisine haïtienne comme le poisson grillé, gros sel, les filets de cabri et de bœuf ; et le grill avec du poisson grillé. L’avantage de manger chez eux, c’est que leur cuisine est ultra saine. Utilisant de l’huile d’olive, beaucoup d’ail, du persil et tout ce qui est bio pour une sensation de légèreté après tout repas. Ce serait bien de passer un vendredi après le boulot. Samedi soir, faites honneur à Darline Normil en écoutant ses interprétions de slows américains, français, espagnols à Quartier Latin. Et dimanche, enfin, régalez-vous de la soupe au giraumont qui vous sera servie à O’Brasileiro pour déjà vous mettre dans l’ambiance du nouvel an. Sinon, dégustez du bœuf bourguignon, des pommes vapeur ou le cabri créole accompagné de bon lalo. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre23@gmail.com

Z Z U B é

e Ren Par Acelin

Wanito signe son premier album

La compagnie Peacetones présente le tout premier album de Wanito, « Biyografi Mwen ». C’est au Mango Lounge que Wanito présentera, le 1er décembre prochain, son premier album, intitulé « Biyografi Mwen ». Cet opus d’une dizaine de morceaux, les uns plus significatifs que les autres, sera signé et vendu au cours de cette soirée qui réunira également plusieurs artistes de la même tendance. B.I.C., Belo, Jean Bernard Thomas, Jean Jean Roosevelt, Fantom… viendront, en effet, prêter main forte à Wanito pour cette grande première qui signifie beaucoup pour le jeune chanteur. L’admission est fixée à 500 gourdes et, bien sûr, l’invitation est lancée au grand public.

Richard Cavé, un nouveau single

« Free Falling » est la dernière chanson en date de Richard Cavé. Sorti au cours de cette semaine, ce morceau interprété exclusivement par le chan-

teur de Carimi est gravé sur l’album de Shedly Abraham, qui sort ce week-end à New York. L’opus baptisé « Djazz la 7 » sera composé de sept morceaux, et Free Falling en est le septième. En rotation sur plusieurs stations de radio, ce nouveau titre est fort appréciable… évidemment ! Allez l’auditionner, vous m’en direz tant.

Corneille, Fat Joe… en Haïti

Les festivités du mois de décembre promettent cette année. Au rang des grandes fêtes traditionnelles, des concerts très attendus et des grands réveillons de Noël, deux grands événements viennent de se placer dans la liste des activités hivernales. Les 17 et 18 décembre prochains, Haïti accueillera respectivement le rappeur américain de renommée internationale Fat Joe et le sensationnel chanteur français Corneille. Les deux artistes étrangers ont été conviés par deux producteurs différents. Les informations concernant la venue de Fat Joe ne sont pas encore dévoilées, mais d’après les spots en rotation sur les ondes et à la télé, on sait que Corneille donnera son concert le 18 décembre au Parc Historique de la Canne à Sucre !

Pour les abonnements : 2940-4848/2816-0222

Complexe Promenade, Pétion-Ville

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Etes-vous timide ou extraverti(e) ? Lorsque vous parlez en public, les gens remarquent plutôt votre voix de stentor ou votre couleur rouge pivoine ? En soirée, vous êtes celui qui danse torse nu au milieu de la piste ou celui qui est accoudé au bar, derrière le poteau ? En bref, êtes-vous un extraverti qui passe inaperçu ou un grand timide que tout le monde remarque ? Pour le savoir, répondez à toutes ces questions sans fausse pudeur

Question 1 : Invité à un dîner où vous ne connaissez personne : A- vous préférez rester chez vous pour regarder la télévision. B- vous restez seul près du buffet et repartez à 22 heures. C- vos histoires drôles font de vous l’attraction de la soirée.

Question 2 : A l’école, vous étiez :

A- celui dont l’instituteur oubliait toujours le nom. B- le tombeur de la cour de récré. C- le délégué de classe, animateur du ciné-club et responsable de la cafet’.

Question 3 : Si vous deviez choisir un sport :

A- le footing, pour aller courir seul dans les bois. B- le rugby, pour vous cacher dans la mêlée. C- le body-building, pour vous faire remarquer à la piscine.

Question 4 : Si vous étiez un animal, vous seriez : A- un loup solitaire. B- le chef de bande de chats de gouttière. C- un paon entouré d’admirateurs.

Question 5 : A la sortie d’un concert de T-Vice, vous vous retrouvez face à Roberto Martino, la star de vos rêves :

A- vous arrivez à lui bredouiller « Je connais toutes vos musiques par coeur ». B- vous parvenez à lui faire signer un autographe. C- vous terminez la soirée dans un restaurant que vous lui faites découvrir.

Question 6 : A une soirée costumée, vous vous déguisez en : A- Homme invisible. B- Batman. C- Catwoman.

Une majorité de A

Grand Timide Chez vous, la peur des autres est quasiment maladive. Impossible de parler en public sans avoir les jambes qui flageolent et sentir le rouge vous

Question 7 : Vous regardez l’album-photos de votre mariage :

A- ce ne serait pas votre oreille qui dépasse derrière la tête de Maurice ? B- pas de risque de vous y voir, c’est vous qui teniez l’appareil photo et le caméscope. C- mais qui sont toutes ces belles filles (beaux garçons) que vous tenez dans vos bras ?

Question 8 : Vos amis vous entraînent sans vous le dire sur une plage naturiste :

A- vous vous rappelez que vous n’avez pas terminé de lire « L’histoire du petit grille-pain courageux » et décidez de rentrer aussitôt à l’hôtel pour l’achever. B- vous restez en pantalon et T-shirt sous prétexte de coup de soleil. C- Génial ! Vous n’osiez pas les y emmener !

Question 9 : En soirée, une belle jeune fille (un beau jeune homme) vous drague ouvertement :

A- vous vous sauvez en prétextant un mal de tête et vous le regrettez pendant 6 mois. B- à court d’inspiration, vous lui expliquez vos problèmes de transit. Il ou elle disparaît au moment où vous abordez la méthode de calcul de vos points de retraite. C- avant qu’il n’ait eu le temps de dire ouf !, il (elle) se retrouve chez vous pour un dernier verre.

Question 10 : Au pot de départ de votre supérieur hiérarchique :

A- vous êtes celui qui organise la quête mais qui a un empêchement. B- vous distribuez les petits fours, en discutant à droite et à gauche. C- vous faites le discours et tout le monde trouve vos réparties très amusantes.

monter aux joues. Reprenez confiance en vous ! Exercez-vous à affronter les situations qui vous embarrassent, si possible en vous faisant aider par des amis proches. Si vous devez passer un entretien, essayez d’imaginer que votre

S E T E T S E L L E V U O N LES DU CONCOURSE LA 5 CHANTE NWEL D ène cette an-

Télémax, ram la e d l » è e w N te n ; Mimcy Daphné n a cr é Le « Konkou Cha t ti e p le r elles lles têtes su r Richard Devil, a p s née deux nouve e ré d ca n E . ine DESIR : L. Vertus, et Sab e les concurrents u q t n ta u a n o ti n retiennent l’atte

M

imcy Daphnée L. Vertus, n’est pas de ces visages qu’on est prêt d’oublier, elle a présenté dans le temps l’émission Vidéo click sur la Chaine 13 (Télé Timoun). Après, elle a rejoint le staff de la radio Horizon 2000 où elle a animé Musiques au pluriel, entre 3 heures et 5 heures en semaine. Actrice, elle tient l’un des rôles principal dans les deux épisodes de « Ala traka pou Baba » et « De sè » réalisé récemment par Reynald Délerme (Baba). Pour Mimcy, le Konkou Chante Nwèl est une expérience nouvelle qui l’a met directement face au public. « C’est impressionnant » affirmet-elle reconnaissant des petites erreurs et un niveau de stress qu’elle compte corriger afin d’être parfaite. Sabine DESIR, est la Miss Vidéo max de cette année. Son titre à ce concours

de beauté et d’intelligence organisé par la station de Delmas 19, lui incombe automatiquement le poste d’animatrice du concours. C’est donc une demoiselle sans formation académique en journalisme ou technique d’animation qui scintille sur les petits écrans. Elle s’affiche, avec une certaine élégance et se sert des acquis du concours de beauté pour se de sentir à l’aise. «Je commence à aimer ce métier, je m’amuse énormément, et en dehors de ma formation en marketing et relation publiques, je crois que je peux en faire une deuxième profession. » Pour l’instant, les expériences acquises dans l’animation de certains programmes d’été tel : ACTIVIDOSA, sont ses seules armes devant la camera.

interlocuteur est complètement nu (sans éclater de rire ou rougir aussitôt). Enfin, si vraiment vous ne parvenez pas à surmonter vos difficultés, n’hésitez pas à entamer une thérapie : vous ne pourrez pas vivre éternellement caché !

Une majorité de B

Raisonnablement réservé Bravo, vous savez vous comporter en société ! Ni trop exubérant, ni trop renfermé, vous savez affronter la plupart des situations que vous rencontrez. Certes, vous pouvez éprouver de l’appréhension face à des inconnus ou un environnement nouveau, mais votre réserve reste raisonnable. Dès que vous êtes entouré de connaissances ou que vous êtes à l’aise, vous n’êtes pas le dernier à prendre des initiatives et à donner votre avis. Toutefois, n’hésitez pas à vous montrer plus démonstratif ou à vous affirmer plus souvent, pour ne pas être écrasé par des personnalités plus extraverties.

Une majorité de C

La vedette Tout le monde vous connaît dans le quartier. Au sein de votre société, même la filiale d’Amérique du Sud à entendu parler de vous. Vous êtes quelqu’un qu’on peut qualifier d’incontournable. Où que vous alliez, il faut que vous soyez la star. Mais au fond, cette nécessité d’attirer le regard de l’autre ne dévoile-t-elle pas un besoin maladif de reconnaissance ? Vous êtes peut-être un grand timide qui se cache derrière son exubérance ! Dans tous les cas, attention à ne pas en faire trop. S’il est clair qu’un peu de fantaisie agrémente le quotidien, il ne faut pas que vous en fassiez une règle de vie. Vous risquez de lasser votre entourage, voire de ne plus être pris au sérieux. Essayez d’apprendre la modération !

» N E W M S N O « TÈK I T A S N E S NOUVELLENDE FM SUR LA BA qui nous traite d’un sujet

trainante, le texte chaque artiste découle La musique est en rprétation de te n l’i e d et s, u to it. concerne beauté du produ la it fa i u q té li a in une orig

L

e titre est « Tèks Mwen », il relate l’histoire d’un couple qui se sert des nouvelles technologies de la communication pour nourrir leur relation. C’est du genre « Facebook Love » de P-Jay avec un petit quelque chose en plus qui nous capte, et nous fait danser en même temps. Le sujet est débattu sous un angle général, en mettant l’accent sur tout ce qui comme outil de communication peut permettre l’envoi d’un texte. Facebook, SMS, BBM, etc. Tout est mis en valeur, le couple devient accro à un simple téléphone portable ; chacun surveille à chaque moment le message de l’autre, qui égaiera les minutes de son quotidien. Cette chanson est l’œuvre originale de 45 Soldiers, un jeune groupe de cinq rappeurs fondé en janvier 2007 à Jacmel. Enregistrée à Collabo Record à Delmas, « Tèks Mwen » est sortie il y a environ deux semaines, et s’annonce comme un prochain hit. Déjà des animateurs de la capitale s’acharnent pour des interviews, car le produit est bon et suscite de l’intérêt. Il n’y a pas que cette chanson dans la discographie de 45 Soldiers : fin septembre, il avait lancé « N’ap Kenbe La », une chanson très appréciée de

K-libr qui y a mis sa voix. Et cet ensemble de deux musiques n’est qu’un avant-goût du mixtape qui sortira en janvier prochain pour les cinq ans du groupe. 45 Soldiers, un groupe confiant, que le Sud-Est enchérit, et à qui Port-au-Prince s’intéresse de plus en plus. 45 Soldiers a des atouts intéressants. Des cinq rappeurs qui le constituent, deux sont beat makers ; ils ne s’intéressent qu’aux faits sociaux et à la mise en valeur de leur culture. Jean-Elie Galité dit ‘’Orphelin’’, Wilson Dogée ‘’Prestans’’, Freddy Sanon ‘’F’’, Valentino ‘’Young Tino’’ et M.I.C composent ce groupe qui fait vibrer le Sud’Est actuellement. Outre les travaux de studios qui avancent pour le mixtape, 45 Soldiers a pas mal de contrats à honorer : le festival du 16 décembre au Parc Midoré à Delmas, et la collecte de fonds qui sera organisée le 10 décembre à Jacmel, dont cinquante pour cent des bénéfices iront aux sinistrés du Parc Pinchinat qui vivent encore sous les tentes. Les gars se disent concernés au développement de leur pays. Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr


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Tout le monde embarque

S

ous une pluie d’applaudissements, le staff de production de Digicel Stars lance le signal de départ pour le 9e show live le samedi 19 novembre 2011. Le jury est composé de l’infatigable Man Lolo, d’Alan Cavé et de Steve Azor (producteur de Ayiti Deploge). Carel Pèdre procède à la présentation des cinq concurrents ayant performé le week-end dernier. Comme à toutes les émissions live de Digicel Stars, l’appréhension et le stress sont flagrants chez les candidats. Qui sera expulsé du concours ? Une réponse qui ne tarde pas à venir : coup poignant pour Hularie Philippe. Ecartée après le premier show au Café Trio et repêchée pour la huitième sortie de Digicel Stars, la concurrente s’est battue avec une volonté de fer pour susciter l’admiration du public ; mais pour plus d’un, elle s’est révélée la pire chanteuse du show. « La voix est belle, mais il faut savoir gérer la scène et le public », affirme de son côté Man Lolo. Pour cette étudiante à la Faculté de Linguistique Appliquée, « le plus important est de prouver ce dont on est capable et de ne jamais laisser tomber ». Encore une fois, Hularie se montre déterminée : « Je n’abandonnerai jamais. Je suis déjà une star, et je me ferai connaître même après le concours. » Jean Kelly Vernet, John’s Ebert Constant, Violène Dazmé et RodYoume Dieujuste sont les artistes retenus pour le spectacle. Le nombre s’effiloche, mais on est encore loin d’identifier le gagnant. Pourtant, pour Marie-Laurence J. Lassègue, le meilleur reste et demeure Ro-

dYoume Dieujuste. D’un simple coup de cœur à une véritable appréciation, Man Lolo se dit édifiée et satisfaite de toutes les prestations offertes par ce dernier. Point raison d’en disconvenir, RodYoume a tout d’une grande star. A ce spectacle où John’s Ebert, Violène, RodYoume, Jean Kelly ont chacun droit à deux prestations, ces jeunes talents n’ont rien offert à demi-mesure. Violène Dazmé, en uniforme de policière, interprète « Lakou Trankil » de Belo. Elle fait découvrir son côté « raggae women ». La danse est bonne et son originalité ‒ qui la pousse sans doute à ses arrangements personnels et à l’ajout d’une strophe de « One Love » de Bob Marley à ce morceau ‒ ont été un régal pour le public qui s’est plu à chanter « Let’s get together and feel all right ». Si sa première prestation a transporté l’assistance vers la cité de Nesta Marley, sa deuxième apparition sur la scène avec une interprétation signée Misty Jean a été un bon dessert pour les fans. Une tenue qui dénude une bonne partie de son corps, des petits gestes à la Rihanna, doublées d’une voix appréciable, et le tour était joué pour Violène. RodYoume, encore une fois, dans une interprétation signée Saël, prouve qu’il a l’étoffe d’un gagnant. Une prestation qui est sans nul doute, pour les membres du jury, la meilleure qu’on ait suivie depuis la première sortie live au Café Trio.

Violène Dazmé

De la gauche vers la droite: Steeve Azor, Marie Laurence J. Lassègue, Alan Cavé jury du 9ème show live de Digicel Stars 2011

Lord Edwin Byron lordedwinb@yahoo.fr

Le public, content des prestations, s’amuse follement

les 4 finalistes de l’édition de 2011 et l’animateur du show Carel Pèdre

Un petit coup de plumeau pour steeve avant le show!

Alan Cavé et Manlolo prennent la pause!

Jolie Tickette

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! u o F K t u o t u o n , i W Devinez-vous ce que c’est?!

Les acteurs de

KAJ sur scène

ssistance du

Une vue de l’a

Kako? Dedette ou

Q

z-vous?

qui préfére

u’est-ce qui explique que certains noms, certains line-up, certaines troupes sont à même de faire courir tout Port-au-Prince ? Les questions ne finiront pas, la liste des réponses ne sera jamais exhaustive, vu que ce qui s’écrit à la suite d’un spectacle est généralement constitué de l’appréciation du reporter et du résultat d’une enquête ou d’un sondage auprès du public. Beaucoup ont exprimé, après avoir vu à la télévision le spectacle qui s’est tenu le même jour au Parc Historique, leur déception et leur frustration d’avoir raté une représentation de si belle facture au profit de cette soirée au Karibe qui a beaucoup laissé à désirer. Le Karibe accueillait effectivement ce 17 novembre la troupe KAJ, dont la réputation n’est plus à faire. Mais est-ce que justement – compte tenu de ce à quoi le public a eu droit, et de ses récriminations fondées sur l’insatisfaction – la réputation de KAJ ne sera pas à refaire ? Le spectacle, prévu pour 8 h ce soir-là, a commencé avec un retard que nous qualifierons de léger vu ce à quoi nous sommes habitués en matière de ponctualité locale ; bien que le public ait applaudi au moins à trois reprises pour appeler les acteurs à monter sur scène. Il faut dire que la salle était déjà aux trois quarts comble vers 8 h 25, ce qui confirme l’engouement d’un public plutôt fan et en manque de ce genre de spectacle. La pièce « Nou tout K-fou » se déroule tout naturellement dans une clinique psychiatrique, celle du docteur E. Stralarge. Dans la salle d’attente, on peut voir une étagère à pharmacie contenant des bouteilles de rhum, de bière et de boissons énergisantes (production locale), des paquets de cigarettes, de café, un sac de riz. Une porte donne sur l’office du psychiatre, et pour y accéder, le patient doit obligatoirement passer devant le bureau de Dèdette, secré-

taire du docteur, ancienne propriétaire déchue du salon de beauté de « Medam mesye yo ». Au début de la pièce, une voix claire se fait entendre pour annoncer entre autres choses que « tout ce que vous croirez entendre, ayant de près ou de loin des ressemblances avec le gouvernement futur passé n’est que le fruit de votre imagination… et les acteurs bénéficient de l’immunité artistique ». Garry St-Joy n’a pas démérité sa bonne réputation en matière de sonorisation. Quand Dèdette (KaKo) fait son entrée – elle est la première à monter sur scène –, elle manque de tomber à deux reprises sur ses hauts talons, et bien entendu elle confirme que c’est normal, puisque c’est la saison des atterrissages forcés (deux, comme pour certains acteurs d’une autre scène…) Et c’est le grand monologue de la secrétaire oisive, frustrée, regrettant ses beaux jours à son studio de beauté. Pour qui assistait pour la première fois à un spectacle de la troupe, cela a dû être quelque peu difficile de se retrouver dans ce discours se rapportant exclusivement aux pièces précédentes. Le langage de Dèdette n’est pas différent : la secrétaire arrache des éclats de rire du public dans ses récriminations contre le revers de fortune qui lui vaut sa position actuelle ; elle se plaint de la baisse des activités de sa « chouchoune » de deux étages, due à la dévaluation du dollar. Dèdette est parfaite dans son rôle, elle fait vivre l’ambiance d’un bureau avec une secrétaire médicale commère comme pas possible, aguichante dans son accoutrement de blonde, « radi » envers certains patients, « frekan » avec son patron le psychiatre, doucereuse avec d’autres clients du centre psychiatrique. Ce spectacle a fait découvrir en mieux les talents de Fabrice Burr-Reynaud dans un rôle plus important cette fois, celui de Azizi, un Arabe fou, propriétaire de « Azizi 1 000 ti services », qui propose entre autres choses des pièges pour éliminer les Rat Pa Kaka (RPK). Son jeu est apprécié du public.

Mais la déception est venue surtout du reste de la troupe. On retrouve un Manfred plutôt fatigué. Est-ce parce qu’il joue le rôle d’un agent de la Minustah qui a dû laisser Port-Salut à la nage par mesure de sécurité ? Son texte est constitué de mots français à terminaisons latines, du genre « es un uruguayo de porto saluto, el quiere timouno ». Rien de très original en somme, des citations du genre « vous êtes venu depuis mars ici… » Et grand renfort de publicité pour les commanditaires à l’intérieur des scènes : toutes les ordonnances sont exécutées à partir de la pharmacie de la clinique, et on répète et répète les noms des produits. Ensuite, c’est au tour d’Ashley, qui joue le rôle de l’oncle emmenant son neveu fou en consultation (rôle tenu par Fayot). Le garçon n’est pas intéressé par l’école gratis mais plutôt par les « techniciennes de surface ». Ensuite, c’est un long, mais exagérément long ! monologue de l’oncle qui reprend fidèlement les meilleures blagues en circulation sur BBM et Facebook, les phrases du genre « certaines femmes sont belles de loin, d’autres loin d’être belles… » Un sentiment de déjà vu s’installe dans la salle du Karibe… des têtes dodelinent. De temps en temps, Dèdette revient avec une situation qui sauve le jeu. Elle perd connaissance quand le neveu fait le geste de montrer au psychiatre son sexe avec lequel, dit-il, les enfants de l’école sautent à la corde pendant la récréation. Elle revient à elle mais pour pousser des cris stridents chaque fois que ses yeux se posent sur le petit, ce qui fait rire le public. Kako a été vraiment l’acteur principal et le meilleur comédien de la soirée. Jorj est dans la salle d’attente et sort de temps en temps la question « Ou pa santi l ? », pour parler des secousses sismiques qui lui ont fait perdre la tête depuis le 12 janvier. Son grand rêve est d’aller à New York, et il se plaint que le « blan » persiste à lui donner un refus multiple 5 ans. Encore un arrière-goût de déjà vu… Et c’est l’entrée en scène de Stella, une jeune actrice qui a joué assez

Karibe

bien son rôle de folle, mais dont le jeu a fait sentir beaucoup trop d’improvisation dans les échanges avec les autres acteurs. La scène finit sans surprise : deux agents des asiles de Siguenau et Beudet emmènent le psychiatre qui était en réalité un évadé de ces asiles. Et c’est de justesse que le public a compris que c’était fini, quand Dèdette a enlevé la pancarte du docteur E. Stralage pour mettre à la place « Centre psychiatrique de Dèdette ». Il n’est pas difficile de savoir quand le public est satisfait. Les applaudissements ont été plus courtois que chaleureux. Il n’y a pas eu cet échange de commentaires appréciateurs à la sortie. C’est comme si les gens avaient attendu la fin du spectacle soit pour voir jusqu’où ils en auraient (ou non) pour leur argent, soit pour enfin retrouver cette étincelle qui a fait la réputation de la troupe KAJ. Aucun de ces vœux n’a été réalisé. L’accent a été mis par la majorité des spectateurs sur le jeu de Kako qui n’a pas failli à sa mission, selon eux, mais il est à parier que KAJ risque gros avec ce genre de comédie. La force d’un spectacle ne peut pas résider dans les gros débours consentis par les sponsors, ceci ne sert qu’à la troupe et à son manager. Le public n’est pas composé d’idiots prêts à rire de toute bonne blague. Une soirée cocasse entre amis est une chose, le théâtre en est une autre. Et il ne faut pas qu’une assistance ayant fait le choix de venir passer son stress à un spectacle comique se retrouve à rire jaune. CharMy*


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Patrice M

Héros au gra Patrice Millet est un combattant. Après avoir lutté contre un cancer, il donne un nouveau tournant à sa vie en se consacrant aux autres. En leur apportant de l’espoir. Il tient son business en Haïti et se dévoue à la cause des enfants haïtiens défavorisés, en utilisant le football comme moteur de cette mission. Ce dévouement à la cause des autres le place aujourd’hui au top ten de CNN Heroes. Rencontre avec notre héros international.

Comment aviez-vous appris la nouvelle de votre maladie ? Qui que vous soyez, dès qu’on vous annonce une telle nouvelle, vous êtes renversé. Moi, quand j’ai appris que j’étais atteint du cancer, c’était comme si j’étais sur un ring de boxe et que l’adversaire m’assenait un coup mortel, et que je n’arrivais plus à faire le moindre geste. Mais dans les moments qui ont suivi, je ne me suis pas plaint. J’ai été à l’église et j’ai prié. J’ai remercié le Seigneur du fait que ce soit moi qui était atteint et non ma femme, un de mes enfants, ma mère, une de mes sœurs, mon frère ou un membre quelconque de ma famille. Je l’ai remercié de cette expérience que je m’apprêtais à vivre et j’ai mis ma foi en lui. Car vous savez, quand Dieu vous donne une croix à porter, il sait que vous êtes en mesure de le faire. D’ailleurs, il est près de vous pour vous aider. L’essentiel c’est d’avoir foi en lui et de comprendre qu’il fait ce qu’il veut, en temps et lieu. Le cancer, tout le monde en a peur. Et pourtant vous, vous arrivez à être heureux malgré tout. Quel est votre secret ? Le secret, c’est ma foi en Dieu, et aussi le support de ma femme, de mes enfants et de mes proches. Avez-vous l’impression d’accomplir les dernières choses de votre vie à cause de votre maladie incurable ? Non, non ! Ma maladie, je n’y pense même pas. Les enfants de la fondation occupent tellement de place dans ma vie que je n’ai même plus le temps de me soucier de ma petite personne. Le matin, quand je me lève, mon premier souci est de savoir où trouver de la nourriture pour les enfants, où trouver les fonds pour financer telle ou telle activité. D’ailleurs, pourquoi m’inquiéterais-je ? Un jour ou l’autre, je m’en irai. Cela ne dépend pas de moi ni de personne. Le social, on en fait à tout moment, mais pourquoi avez-vous décidé d’en faire après votre maladie ? Pour tout vous dire, j’ai toujours eu envie de faire du social. J’ai toujours eu envie d’accomplir un acte utile à mon pays. Comme ma mère, je suis quelqu’un de très généreux, j’aidais déjà les gens. Mais je voulais faire beaucoup plus. Quand je suis revenu en Haïti en mai 2007, les affaires ne me disaient plus rien. J’ai senti que c’était le moment de


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Millet

and coeur m’investir et d’apporter mon aide à ceux qui sont dans le besoin. Non parce que je voulais payer une quelconque dette, mais tout simplement je sentais que cela me rendrait heureux. D’ailleurs, mon système immunitaire était assez faible, et retourner à ma quincaillerie avec tout ce que cela pouvait contenir de risque pour ma santé ne m’intéressait plus. Je n’ai rien forcé, c’est venu comme ça. Mes centres d’intérêts avaient changé tout naturellement. Je voyais la vie sous un jour nouveau. Pourquoi avez-vous choisi de créer une fondation qui allie sport et éducation ? A mon retour, je ne savais pas encore quoi faire exactement. J’ai d’abord voulu faire du bénévolat, et ensuite j’ai eu l’idée de la fondation. Etant donné que j’avais passé près de 15 ans au Shanna FC, j’ai décidé d’utiliser mes connaissances en football pour éduquer les enfants. Parce que le football, au-delà du sport qu’il est, se révèle un excellent moyen pour éduquer les enfants, pour les insérer dans la société, et éviter qu’ils ne s’adonnent à la délinquance juvénile. Pourquoi les enfants ? J’ai toujours aimé les enfants. Je pense que cela me vient de ma mère. Je suis quelqu’un de très sensible, et je ne pouvais pas rester indifférent à leur sort. Les enfants ont beaucoup d’amour à donner. Quand ils ne sont pas aimés en retour, leur amour se mue en haine, en rancune, en frustration. Et là, ils risquent de devenir des délinquants. Voilà donc pourquoi j’ai choisi de les aider, de les accompagner et de les encadrer. Comment le sport aide-t-il les jeunes défavorisés que vous rencontrez chaque jour ? L’esprit sportif c’est aussi un art de vivre. Dans le football, vous avez besoin de donner, vous avez besoin de recevoir. Il vous faut un esprit d’équipe, de la discipline. La ponctualité lors des séances d’entraînement, la manière de se positionner sur le terrain de jeu, le respect qu’ils doivent avoir envers leurs coéquipiers, leurs entraîneurs et aussi leurs adversaires sont des principes importants qui leur insuffleront le civisme, l’amour et le respect du prochain. Ces valeurs sont des éléments nécessaires pour construire un citoyen responsable à l’avenir. Parlez-nous un peu des activités de la FONDAPS ? La FONDAPS a pour objectif de permettre aux jeunes des quartiers défavorisés de faire connaissance, de partager leur quotidien, et d’apprendre à travers l’activité sportive. Nous leur apportons une aide alimentaire et vestimentaire, et nous nous occupons aussi de fournir les équipements sportifs pour leur permettre de jouer. La fondation contribue de ce fait à une relance du football juvénile haïtien. Par ailleurs, nous subventionnons aussi la scolarité de quelques enfants qui font partie du programme. Avez-vous le sentiment de réussir dans cette mission que vous vous êtes fixée à travers la fondation ? Oui, j’ai le sentiment d’être sur la bonne voie. La fondation aide beaucoup d’enfants. Il y en a qui ont pu, grâce à notre formation, effectuer des progrès considérables tant au niveau de leur

comportement qu’au niveau de leur savoir-faire. Je reçois de plus en plus de jeunes qui veulent intégrer le programme. Et cela me fait vraiment mal de ne pas pouvoir les recevoir faute d’espace, car depuis le tremblement de terre du 12 janvier, nous n’avons qu’un seul terrain à notre disposition. Comment vous êtes-vous retrouvé au cœur de CNN Heroes ? Bon franchement, je me suis retrouvé là sans mon concours. D’ailleurs, quand on m’y a inscrit, j’ignorais tout. Le fait est que j’ai une cousine qui vit aux ÉtatsUnis. Sa fille est rentrée en Haïti pour un stage à la Fondation. Elle a pu voir le travail que j’effectuais avec les enfants. Emerveillée, quand elle est retournée aux Etats-Unis, elle a tout raconté à sa mère. Ma cousine a trouvé que c’était exceptionnel et a résolu de m’inscrire au concours. Puis elle a commencé à m’appeler pour me demander les informations qu’elle devait fournir, et c’est là que j’ai su. Quelle a été votre réaction en apprenant cela ? Pour vous dire, cela ne m’intéressait pas vraiment. Il m’a fallu du temps pour accepter ce qui m’arrivait. J’ai prié Dieu ; ce faisant, j’ai pu comprendre que ceci me dépassait. Il y a des milliers de gens qui font du social, mais je me dis que si je suis là où je suis, c’est que Dieu le veut et que je n’ai pas à faire obstacle à sa volonté. Ceci veut dire aussi que je fais un travail de très grande utilité et que je le fais bien. Je comprends que je ne suis qu’un vecteur, et cela me rend heureux. Vous prenez-vous pour un héros, comme le concours porte à le croire ? Un héros ? Non. Je ne crois pas que je le suis. Ces enfants que j’aide, voilà les véritables héros. Parce que, voyez-vous, là ou je suis, l’air est frais. Je vis dans une maison confortable, et j’ai tout ce qu’il me faut. Mais eux, ils vivent à douze sous une tente ou dans une chambrette qui

n’aurait dû contenir que deux personnes. Il y en a qui ne peuvent même pas manger, se vêtir ou disposer de soins de santé adéquats… et pourtant ils veulent vivre. Ils ont de l’amour à donner. Ils trouvent la force d’espérer. Ce sont eux, les Héros. Je ne fais que les représenter et interpeller la conscience des gens sur ce qu’ils vivent. Si je suis CNN Hero, ce sera pour eux avant tout. Dans quelle mesure cette nomination est-elle importante pour vous ? Si cette nomination est importante, c’est surtout pour les enfants et pour Haïti. La prime de 250 000 dollars US qui est prévue pour le gagnant m’aiderait à construire le centre sportif et éventuellement l’académie dont je rêve pour les enfants. On accueillerait beaucoup plus d’enfants, des garçons et des fillettes aussi. On aurait plus d’infrastructures. Par ailleurs, ce serait bon aussi pour Haïti. C’est la première fois qu’un Haïtien remporterait cette nomination. Le concours a une très grande visibilité. Ceci pourrait améliorer l’image de notre pays à l’extérieur ; l’on comprendrait ainsi que nous ne sommes pas seulement là à attendre que les étrangers viennent faire quelque chose pour nous, mais que nous aussi, nous travaillons à reconstruire ce pays. Jusqu’à présent, comment est le feed-back ? Le feed-back est très positif jusqu’à présent. Les gens de la presse m’appellent de temps à autre pour une interview ou une intervention. J’ai commencé à recevoir des dons pour les enfants. Dernièrement, j’ai reçu un bus de Food For the Poor et de la Sun Auto, et un autre véhicule de la Maison d’Adesky. C’est très intéressant, car ceci va nous permettre de faire des déplacements lors des championnats. J’espère que cela va continuer, car les enfants en ont besoin. Par ailleurs, à cette phase de la compétition, l’important aussi c’est que les gens votent. Qu’ils votent beaucoup. Les Haïtiens doivent s’impliquer, doivent participer massivement. Leurs votes sont avant tout pour les enfants d’Haïti. Quels est votre dernier message aux lecteurs de Ticket Magazine ? J’ai beaucoup de respect pour la presse et je la remercie de son support. Le premier message que j’envoie aux lecteurs de Ticket Magazine et aux Haïtiens en général est un message d’amour et de solidarité. Il faut cesser de se chamailler et il faut mettre la main à la pâte pour reconstruire le pays. Qu’ils cherchent le Seigneur en eux-mêmes, car avant toute chose, nous les hommes, nous sommes des créatures divines. Le second message est pour les inviter à voter : tous les jours, dix fois, tant qu’ils le peuvent, jusqu’au 11 décembre, pour m’aider à être nominé et

illet oir PatrictteagM cœspur a u nrat dned l’e robs a CHoém

Patrice Millet est de la trempe de ceux qui inspirent et qui invitent à goûter aux meilleures choses de la vie. Modeste, humble, il n’aime pas parler de lui. Copropriétaire d’une quincaillerie, il s’investit aussi dans la musique en étant membre fondateur de Djakout Mizik. Tout allait bien jusqu’en 2006, quand il est diagnostiqué pour un cancer des os à un stade assez avancé. Il suit un traitement de neuf (9) mois aux Etats-Unis, puis revient au pays avec la ferme intention de changer son mode de vie et de s’investir beaucoup plus dans le social. Patrice Millet vend ses parts d’actions à son associé et décide de créer la Fondation Notre-Dame du Perpétuel Secours pour venir en aide aux enfants des quartiers défavorisés de la capitale, de Solino, de Bel-Air et de Cité Soleil, en leur inculquant des notions de civisme et d’éducation à travers le football. En véritable courageux, le philanthrope prend la vie avec philosophie. Sa maladie ne l’empêche pas d’avancer ni de faire le bien. Il n’y pense pas. Il n’est pas déprimé. Au contraire, on rencontre un homme heureux. Autour de lui, il répand l’amour, il prêche la solidarité et le respect mutuel. Le temps venu, il espère partir sans aucun regret, l’âme en paix. Né à Pétion-Ville, Patrice Millet est élevé dans une famille chrétienne, où sa mère, Collette Brouard, et son père, Gérard Millet, lui inculquent des valeurs très nobles telles la générosité et l’amour du prochain. C’était alors un enfant très sensible, qui se sentait déjà choqué par les disparités économiques qui existent en Haïti. En 2006, survient un événement qui change le cours de sa vie, il est atteint d’une maladie incurable : le cancer des os. Après cela, Il se lance dans le social en aidant les enfants les plus déshérités à travers sa fondation FONDAPS qui allie sport et éducation. Après d’une dizaine de jours de la finale du concours, Patrice Millet espère gagner et redonner le sourire aux enfants défavorisés d’Haïti.

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du même coup aider les enfants d’Haïti. Tout ne dépend que d’eux maintenant. N.D.L.R. : CNN Heroes est une émission spéciale, diffusée annuellement pour honorer les individus qui contribuent largement à aider les autres. Animée par Anderson Cooper, elle a été lancée en 2007. Pour cette année, la finale est prévue pour le 11 décembre. Vous pouvez voter par e-mail via Facebook en cliquant « like » sur la page de CNN Heroes et aussi sur le site de CNN à partir du lien suivant : http://heroes.cnn. com/vote_en.aspx Propos recueillis par Winnie Hugot GABRIEL winniehugot@yahoo.fr

Questionnaire de Proust de Patrice Milet Quel est ton principal trait de caractère ? La gentillesse Les qualités que tu préfères chez une femme ? J’attends qu’une femme soit compréhensive, disponible, et qu’elle puisse vivre en harmonie avec moi. Ce que tu apprécies le plus chez tes amis ? Leur disponibilité Ton principal défaut ? J’estime des fois que je suis trop égoïste Ton occupation préférée ? Jouer au football avec les enfants de la fondation Ton rêve de bonheur ? Je suis heureux avec la vie que j’ai pour le moment. Ton plus grand malheur ? Pour moi et pour tout le monde, le plus grand malheur serait de ne pas jouir d’une bonne santé, et de perdre la foi. Ce que tu voudrais être, s’il fallait que tu sois quelqu’un d’autre ? Je ne voudrais être personne d’autre. Le pays où tu désirerais vivre ? Dans une belle Haïti Ta couleur préférée ? Le blanc Tes héros dans la vie réelle ? Mère Theresa Ton film préféré ? Je n’ai pas de film préféré. Ta musique préférée ? Je n’ai pas un titre en tête là maintenant Ta citation préférée ? « Aime ton prochain comme toimême. » Ton livre préféré ? La Bible Ce que tu détestes par-dessus tout ? C’est difficile de détester. Je ne peux pas détester, ni les gens ni les choses. Le don de la nature que tu voudrais avoir ? Pouvoir jouer de la musique. Comment aimerais-tu mourir ? Sur un terrain de foot, ou dans mon lit, avec l’âme en paix.


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Sandro Martelly, derrière son keyboard ressemble de plus en plus à son père

E C I V T / Y T-MICK Z D O R P G A Z I G I Z S N A 0 1 1 1 1 1 8 1 e l O I R T E F A C A

est sur scène, Le mèt beton rtain de ce le public est s’amuser

Olivier Martelly, quel sourire! Il est déjà pris mesdames, désolé!

TPO (au milieu) avec T-Eddy de T-Vice

Roberto Martino ap fon ti goute sous les yeux amusés de Jessie.

Jean Marc david, les digigirls et Elliacin de la digicel entourant Zagalo et son gateau

Les jeudis de la danse Le 17-11-11


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Rockfam lame a fête ses 7 ans d’existence, Bonne continuité au rappeurs en noir!

Dj Roger ap bay bon mixe!

Bicha et Don kato font le pitre pour le public

Les danseu

ses sexy de

Jean Bernard Thomas ap byen depoze yayad!

Rockfam

La foule n’a pas lésiné pour

supporter Rockfam!

A vos ordres commandant!

1 1 1 1 17 nniversaire 7e A roupe du g

m a f k c o R

s amis , Juno 7 et leur Robot Scorpion

jenn!

en mode Bred


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Grand écart!!!

Dj jack a bien fait danser le public

Lòlò et un grand fan

On a pris Lòlò en sandwich!

Manzè enlançant son Lòlò de toujours!

Plein de Bredjenn a la porte

17-11-11 BOUKMAN

EKSPERYANS A CAFE TRIO La cuisine haïtienne à l’honneur à Miami Une foire gastronomique où la cuisine haïtienne est à l’honneur à Miami ? C’est un rendez-vous à ne pas rater. En effet, le samedi 12 novembre 2011, à la quatrième édition du Downtown Miami Riverwalk Festival, le fameux lambi créole, le riz aux champignons (diri djondjon), les tablettes de pistaches, les kibbys, pour ne citer que ceux-là, ont fait les délices des visiteurs. L’eau de coco a été la seule boisson disponible sur le site, selon les désirs de l’organisateur David Brown, pour désaltérer les grands mangeurs. 13 vendeurs dont des chefs cuisiniers, une patissière, et JK, artiste qui réalise des peintures sur vêtements, ont dignement représenté le pays. L’accès au festival était gratuit, mais de nombreux sponsors ont supporté l’événement. Les fonds recueillis iront au Sacred Farms Ministries, qui se donne pour mission de nourrir les enfants de La Saline à Port-au-Prince, qui vivent dans des conditions difficiles. Parades de bateaux, démonstrations

d’hélicoptères, simulations de sauvetage dans l’eau, défilé des miss d’Haïti et d’autres pays ont constitué en gros le menu du festival. Le groupe Ti Chapo de Woldie Azard a aussi brillé par sa présence en exécutant quelques chorégraphies sur fond de carnaval. Le site n’étant pas très grand, c’est la raison pour laquelle il n’y a pas vraiment eu de groupes à jouer en ce jour, selon les propos de l’initiateur du festival. Le chanteur Jean Michel Daudier a toutefois interprété quelques morceaux. A l’avenir, si le budget est plus élevé, les groupes haïtiens assureront l’animation, toujours suivant les dires de David. Signalons que le festival ne s’est pas tenu sur ce site par hasard. Le fait que Bayside Biscayne Bay a été le premier port au large duquel a accosté le bateau transportant les ‘’boat people’’ haïtiens à Miami y est pour quelque chose. Il y a même une sculpture de Edouard Duval

Carrié sur les lieux, un artiste haïtien, et ceci depuis 2005. Une façon de marquer le passage de nos compatriotes. Le coup d’envoi du festival s’est tenu au Miami Chop House le vendredi 11 novembre aux environs de 8 heures du soir à un restaurant de la zone. Au cours de cette soirée organisée pour les VIP, la poésie et un défilé de mode ont laissé le public sans voix. La représentation du tremblement de terre en robe, les Héros de l’Indépendance en peinture sur vêtements ont été le clou de la soirée.

David Brown Haïtien de coeur

Tant de créativité et d’imagination ont valu à Immacula Périclès de nombreuses plaques d’honneur. Que les délices de notre cuisine continuent de traverser les frontières avec toujours le même effet : faire venir l’eau à la bouche. Rose Carline Grand Pierre

David est tombé sous le charme d’Haiti dès la première fois où il a foulé le sol en 1995, dans le cadre d’une visite professionelle. Depuis, il s’est mis en tête d’apporter son aide à cette communauté. Le cas des enfants lui tient particulièrement à coeur, il collabore avec Sacred Farms Ministries. Il est rentré en Haiti à huit (8) reprises déjà. Il compte y revenir bientôt pour continuer d’apporter sa pierre à la reconstruction de pays qu’il porte dans son coeur.


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La bande à Jessie Al Khal a bien délivré

SUNDAY SPLASH WaouBaay Le 20-11-11 à WahooBay

Les filles ne se font pas prier pour ddanser Une chaîne de danseurs

Tonnnyyy MMIIIXX!!!

Kreyòl La ap depoze konpa!

T-Djo et des tickettess!

Stanley Hérissé bien entouré

Des membres organisateurs de Sunday splash

Danse ploge, sere kole!

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Insolite

Millionnaire, il se débarrasse de sa fortune et vit avec 1000 euros par mois Karl Rabeder est un homme d’affaires autrichien qui a décidé l’année dernière de se débarrasser de son immense fortune. Il vit aujourd’hui avec 1 000 euros par mois. Karl Rabeder a fait les gros titres l’année dernière au moment où il avait annoncé qu’il allait renoncer à sa fortune. Comme le rapporte le site Oddity Central, le millionnaire autrichien a vendu sa luxueuse maison et son entreprise de décoration d’intérieur très lucrative après avoir réalisé que le luxe et l’argent le privaient selon lui du vrai bonheur. Il a grandi dans une famille pauvre où le mot d’ordre était de travailler dur pour gagner toujours plus et où l’on considérait que la richesse rendait automatiquement heureux. Mais il y a quelques mois, une petite voix lui a chuchoté à l’oreille d’arrêter ce qu’il était en train de faire et de commencer enfin à vivre pour de vrai. Karl Rabeder a alors commencé à se sentir esclave d’un travail et d’une vie qui le contraignaient à acheter sans cesse de nouveaux biens dont il n’avait pas vraiment besoin, ni qu’il désirait vraiment.

Une culpabilité et une vie qu’il ne veut plus vivre

Longtemps, il n’a pas eu le courage de renoncer à une vie de richesse à laquelle lui et sa famille s’étaient accoutumés. La révélation lui est venue lors d’un voyage à Hawaï. Lui et sa femme avaient les moyens de s’attacher absolument tout ce qu’ils voulaient, mais ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient fait aucune rencontre pendant leur séjour. Tout sonnait faux, comme l’a raconté l’ex-millionnaire : «Le personnel jouait le rôle de personnes amicales, les autres vacanciers jouaient le rôle de personnages importants et personne n’était réel». Karl Rabeder a également raconté avoir fait l’expérience de la culpabilité lors de voyages dans des régions très pauvres d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Il a déclaré avoir commencé à sentir qu’il y avait «une relation entre notre richesse et leur pauvreté». Le millionnaire a alors décidé de mettre tous ses biens en vente et de transférer l’argent récolté dans une société de microcrédit qu’il avait créée et qui aide les populations du tiers monde à survivre ou à réaliser leurs projets.

Il vit aujourd’hui dans une maisonnette en bois

Un an plus tard, on pouvait se demander comment Karl Rabeder s’est adapté à sa nouvelle vie. Il a récemment accordé une interview à un journal allemand, le Spiegel-Online, où il déclare que cette nouvelle vie dépasse ses espérances et lui apporte plus de bonheur que ce à quoi il s’attendait. Il a expliqué que si dans un premier temps l’argent peut rendre heureux parce qu’il apporte une vraie liberté, une fois passé le bonheur du changement, on se rend compte que tout n’est qu’illusion. Pendant près de 20 ans, Karl Rabeder a vécu une vie qui ne lui convenait pas vraiment, croyant à tort que l’argent ferait son bonheur. Il sait aujourd’hui qu’il s’agissait d’une erreur. L’homme d’affaires autrichien vit à présent dans une maisonnette en bois dans le Tyrol et vit avec seulement 1 000 euros par mois. Coach personnel et conférencier, il dirige des séminaires sur des thèmes tels que «le bonheur ne s’apprend pas» ou «assez d’argent pour être heureux». Il a aussi écrit un livre : Celui qui n’a rien peut tout donner. Même si ses revenus sont moins importants, ses nouvelles activités lui rapportent encore beaucoup d’argent. Certains diront qu’il reste quelque chose en lui de l’ancien homme d’affaires qu’il était. Mais il n’en est rien puisque Karl Rabeder mène une existence frugale et transfère l’essentiel de ce qu’il gagne dans sa société de microcrédit

Les amis de Ticket ont dit sur

Richard Senecal

Juge-moi si ça t’amuse. Condamnemoi si t’as envie. Tu n’es ni ma Constitution ni ma Loi. Mèt pwen ranmase l’ !

Labrune Mainsour Tout-Puissant Respekte gason!!!!! Gen bon gason toujou...e sak gate yo, pafwa se fi ki gate yo (fi ki ap elve pitit gason, fi ki mennaj, fi ki madanm). Tout jan, fi yo pa miyo, menm man parèyman! Tu dois surement avoir des preuves à conviction.

Geraldine Celestin-Costigan

La violence est la force des faibles.

Munecabrava Delima

J’aimerais avoir une télécommande pour la vie ! ► Play... pour laisser tourner la vie... ◄◄ Reculer... pour modifier certaines choses... ►► Avancer... pour obtenir certaines choses plus rapidement. Tu n’as qu’à

K-libr Mystik

Rap la fonw Bese, pa gen muzik podyab, ki pou kenbel, its always the same songs, same BS, on dirait que

cerveau «artist» yo lock e ret fige. Muzik yo pa di anyen, pa gen anyen, pa fe anyen. We Need some change. Révélation d’un rappeur.

Sindy Dejean

Ou se yon paj nan liv Bondye a, ou pa bezwen pe, li pap sotew.E menm si ou ta denye paj la, pa enkyetew,lap rive sou ou.

Dala Bill

Ne jamais changer pour plaire à quelqu’un : on est comme on est, à prendre ou à laisser ! C’est ce qu’on dit d’habitude. Mais l’amour étouffe souvent nos perceptions au premier coup de vent.

Lola Panchiny Guck

Mefiez vous du JTM que votre partenaire vous donne quotidiennement peut etre c l’abregé de J’ai Trois Mecs ou J’ai Trois Meufs...

Florette Louissaint

« Les femmes parlent plus vrai, plus juste : elles ont la bouche près du coeur. » Un homme aurait dit surement l’inverse !


22 novembre 2011 No 566

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COLLECTE DE FONDS POUR L’EDUCATION AU PARC CANNE A SUCRE Le 17-11-11

Une partie des artistes qui ont chanté dans la soirée, le président Michel Martelly et Lionel Benjamin

a! ettes TiR

Jolies lun

Beethova Obas a fait le déplacement pour le spectacle

Shoubou da

ns sa danse

fétiche

Mikaben, Netty, Beethova Obas et 2 choristes

Arly Larivière, sexy et bien mis pour sa performance

Madame la Première dame, Sophia Martelly

Alan Cavé se prête à la mise en scène de Bertrand Labarre

Le public du Parc s’est bien amusé


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22 novembre 2011 No 566

l l e D a i c i l Phéles projecteurs sous le de la Digicel

P

hélicia Dell. C’est un nom dans l’univers de la mode en Haïti. Sélectionnée parmi les six finalistes du concours « Entrepreneur Digicel 2011 » pour l’Ouest, la designer dégage de la détermination, de la certitude. Celles perceptibles dans les yeux de ceux

sortis renforcés après une traversée de l’enfer les pieds nus. « J’ai galéré, des avocats m’ont dépouillé », a-t-elle confié, l’ire peu diluée par le temps. Engagée dans une bataille juridique pour recouvrer les biens de son mari assassiné en 2004, cette mère de 41 ans n’a rien eu. Rien. Cependant, cette native

de balance, remuante, débrouillarde, a joué sur ses cordes : le journalisme, la décoration, le dessin et la couture. La corde couture est la bonne. Portée par le destin, elle a monté en 2006 une ligne de vêtements et d’accessoires dont le nom « Vèvè Collection » est dans les limbes avant la lecture

du fameux ouvrage de Milot Rigaud. Mystique? Peut-être pour cette femme ouverte et secrète. Phélicia Dell, poussée aussi par des amis dont des aficionados de « 7 chaises bar», a réalisé son premier défilé à un bal de Skah Shah. Coup d’essai. Coup de maître, sans les lauriers. Mais le début d’une merveilleuse aventure, agrémentée d’immersion dans les « vèvè », dans les manifestions de l’énergie, de son esthétique, de ses applications à la mode. « Je me suis inspirée des lakou. Les vèvè, les couleurs. Cependant, la qualité et la finition sont des exigences auxquelles je ne me dérobe pas », a expliqué cette femme d’affaires, dont l’atelier peut produire 1 300 sacs à main par jour. Le génie de Phélicia Dell? Elle donne sa pleine mesure dans le travail, se lève tôt et se couche tard; cette perfectionniste ne lésine jamais sur l’effort. Inspirée par le designer italien Roberto Cavalli dont la « fluidité des vêtements » dénote une profonde réflexion dans la jonction de l’utile à l’agréable, Phélicia croit que son oeuvre souffre encore d’un manque de reconnaissance en Haïti. « On parle de mon travail, mais il y a toujours une réticence à m’accompagner », a-t-elle relevé, un zeste soupe au lait, en égrenant ses récriminations. La chef d’entreprise a reconnu ne pas être fan des « prêts » en Haïti où les casses accompagnent toujours les moindres convulsions politiques. « Je ne veux pas courir le risque d’avoir des intérêts à payer si mon business est fermé ou cassé », a expliqué la finaliste du concours « Entrepreneur Digicel 2011». Reconnaissante à l’égard de « Femmes en démocratie » dont le support a été extraordinaire pour sa carrière, Phélicia, récompensée en 2009 par DVS dans une compétition dans laquelle les meilleurs fabricants de sacs à main faits manuellement ont été décorés, mise sur l’avenir. La finaliste, qui se considère comme « une boussole », un modèle, pour inspirer les jeunes aux vertus de l’effort, du courage, de la détermination, caresse un rêve : faire la couverture de Ticket magazine si elle est élue entrepreneur digicel de l’année. C’est aussi le rêve de la fille de huit ans de Phélicia, une designer dont la vie comporte quelques passages superposables au livre de Job. Roberson Alphonse ralphonse@lenouvelliste.com Extrait du Nouvelliste du 21 et 22 novembre 2011

Cinéma

Haïti Movie Award

L

a cérémonie marquant la première édition de Haïti Movie Award a eu lieu dans la ville de Boston (USA) ce dimanche 20 novembre en présence d’une panoplie d’acteurs et de réalisateurs du 7ème art haïtien venus spécialement du Canada, des Etats-Unis et d’Haïti, a constaté Haïti Press Network. Ils étaient nombreux dans le campus universitaire de Boston pour assister à cette cérémonie de remise de trophées qui a débuté aux environs de 7h du soir, après l’entrée sur tapis rouge des stars de la soirée. La motion Picture Association of Haïti, dirigé par le jeune réalisateur Hans Patrick Domercant, a tenu à faire de cette soirée un moment inoubliable pour les amants du cinéma en misant en partie sur le décor. Le show a débuté après une chorégraphie de quelques danseuses (originaire d’Haïti) de musique racine suivi d’une danse latine très bien appréciée par le public. Les 2 maitres de cérémonie, Smoye Noisy et Betty Lemitte, ont par la suite donné le coup d’envoi de la pre-

mière édition de Haïti Movie Award. Présenté en 3 langues (anglais, français et créole), cette soirée fut un moment spéciale pour dire que le cinéma haïtien a beaucoup de talents et le cinéma haïtien doit revivre. En passant par des exposés montrant l’histoire cachée de la richesse de l’industrie cinématographique haïtienne ; et l’histoire de ce cinéma qui s’est pratiquement éteint en Haïti après la fermeture complète des salles de ciné en 2009, Haïti Movie Award a réussi le pari de présenter un beau et agréable soirée pour les amants du 7ème art, qui n’ont pas caché leur appréciation. Intervenant dans la soirée, Arnold Antonin a prôné un cinéma haïtien axé sur les problèmes sociaux au lieu d’essayer d’imiter les productions Hollywoodiennes. Papa pyè, de son vrai nom Jean Claude Joseph, a entretenu l’assistance avec des histoires hilarantes; et l’acteur d’Hollywood Benz Antoine, l’invité special de la soirée, a parlé de son arrivée à Hollywood «un accident». La soirée a fini en musique sur une

Hollywood actor Benz Antoine, Filmmaker Jacques Roc, Founder and President of MPAH Hans Patrick Domercant and Filmmaker, writer Arnold Antonin

interprétation de Réginald Lubin, accompagné sur scène de l’actrice Myriam Jean, récipiendaire de la meilleure actrice 2011. D’un autre coté, un prix d’excellence a été décerné à Reginald Lubin, Smoye Noisy, Arnold Antonin, Jacques Roc, Mora Etienne Jr. Jean Gardy Bien-aimé et Papa Pyè. Dans la catégorie du «Prix humani-

taire», M. Deval Patrick, le gouverneur de Massachussetts ainsi que la démocrate Linda Dorcena Forry, haïtiano-américaine, membre à la chambre des représentants du Massachussetts ont été récompensés pour leur travail surtout, après le séisme du 12 janvier 2010. Arnold Antonin a reçu un prix pour l’ensemble de sa carrière.


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