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stars
Des dans nos nurs
C’EST LEUR ANNIVERSAIRE
Des stars sont dans nos murs ou nous visiteront dans les prochains jours. Les actrices hollywoodiennes, Maria Bello, Kim Kardashian et Patricia Arquette sont en Haïti pour le week-end. Elles prendront part à des activités philanthropiques. Selon une agence en ligne, elles seraient aussi intéressées à investir dans le pays. «Ces stars hollywoodiennes vont passer trois jours sur le territoire national. Elles feront des dons et exploreront des possibilités d’affaires dans le pays», a indiqué à HPN une source proche du gouvernement. Maria Bello actrice américaine qui a joué aux côtés de Johnny Deep dans le film «Fenêtres secrètes» en 2004 et dans plusieurs séries télévisées américaines est à nouveau dans le pays. Grande amie d’Haïti, elle siège à la commission présidentielle pour les investissements. Kim Kardashian vedette d’un reality-show sur une chaîne américaine et icône de la mode connue pour son sex appeal. L’enfant terrible d’Hollywood qui se remet d’un court mariage raté sera accompagnée de sa mère, Kris Jenner, et de son frère Rob Kardashian au cours de ce voyage en Haïti. L’actrice américaine Patricia Arquette qui a tenu l’affiche dans des films très appréciés tels que «Stigmata», «True Romance» et «A tombeau ouvert» est aussi en Haïti. Elle est l’ex-femme de Nicolas Cage. A ces trois personnalités viendront s’ajouter la papesse de la télévision et femme la plus influente dans le monde des medias américains, Oprah Winfrey, les chanteurs Corneille, Elephant Man, Fat Joe, Ne-Yo et Wyclef Jean, sont attendus en Haïti avant les fêtes de fin d’année. L’acteur Robert Deniro que l’on présente comme étant intéressé à investir dans l’hôtellerie sera aussi de nouveau en Haïti. Cette avalanche de stars qui séjournent en Haïti vont mettre le pays dans les pages people des magazines et feront une bonne publicité pour la destination Haïti. F.D avec HPN
Dimitry N. Orisma
né le 8 décembre
Mercredi 7 décembre:
Aaron Carter (Chanteur), Tino Martinez (Sportif ), C.Thomas Howell (Acteur/ réalisateur), Edd Hall (Acteur), Larry Bird (Sportif ), Tom Waits (Auteur/compositeur), Johnny Chapin (Artiste), Ellen Burstyn (Actrice), Ted Knight (Acteur), Eli Wallace (Artiste), Louis Prima (\ Acteur).
Jeudi 8 décembre :
Anna Sophia Robb (Actrice), Nicki Minaj (Rappeuse), Sinead O’Connor (Chanteuse), Teri Hatcher (Actrice), Kim Basinger (Actrice), Sam Kinison (Comédien), Gregg Allman (Chanteur), Jim Morrison (Chanteur/compositeur), James Galway (musicien), David Carradine (Acteur), Flip Wilson (Comédien).
Vendredi 9 décembre :
Murielle Leconte (Designer), Dimitry Nader-Orisma (Journaliste), Emjay (Chanteuse), Tre Cool (Musicien), Kara DioGuardi (Chanteuse), David Kersh (Chanteur), Jakob Dylan (Artiste), Kurt Angle (Sportif ), Felicity Huffman (Actrice), Donny Osmond (Chanteur), John Malkovich (Acteur), Beau Bridges (Acteur), Judy Dench (Actrice), Dina Merrill (Actrice), Douglas Fairbanks, Jr (Acteur).
Samedi 10 décembre :
Raven-Symoné (Animatrice), Bobby Flay (Artiste), Kenneth Branagh (Acteur), Susan Dey (Artiste), Dan Blocker (Acteur), Dorothy Lamour (Actrice), Chet Huntley (Journaliste), Emily Dickinson (Artiste).
Dimanche 11 décembre :
Hailee Steinfeld (Actrice), Zacky Vengeance (Musicien), Rider Strong (Artiste), Mo’Nique (Actrice), Jermaine Jackson (célébrité), Teri Garr (Actrice), Brenda Lee (Chanteuse), John Kerry (Homme politique), Donna Mills (Artiste), Carlo Pour insertion, Ponti (Producteur). envoyez un sms au : 37 98 43 11 Ou un courriel à : wendysimon1@gmail.com
Agenda de la semaine Pour insertion Phone: 3922-3006 E-mail : francoispiere54@yahoo.fr
JEUDI 8 DECEMBRE 2011
-Gala de reconnaissance avec le Tabou Combo (Tara’s) Info : 2946-7777 / 2943-1173 -Mass Konpa (Rendez-vous N.Club) Info : 3102-9665
VENDREDI 9 DECEMBRE 2011
-Elephant man (Parc Midore) Info : 3737-8484 -“Krezi Friday” Nou Krezi (Café des Arts) Invités : GIO-K, Wanito -Jusqu’au 19 décembre « Biennale d’art contemporain » guetto biennale 2011; le salon des refusés du XXI ème siècle (IFH) -Jusqu’au 29 Nov. Représentation de :Totolomanwèl » au festival : « Haiti Couleur, Haiti Chaleur » au profit des jeunes du Cap haïtien -Chaque Vendredi ‘Bikini Car Wash’ avec animation Groupes et Dj’s (Maykito, rue Chrétien) Adm : $ 20 ht ou 100 gdes -Animation DJ’s (Baz La, rue Robin) Adm : $20 ht ou 100 gdes, Dès : 8 hres pm -Chaque Vendredi «Soirée Latine» avec Tempo Plus (Montana Hôtel Resto) Dès : 7 hres pm Info et réservation : 35549718/ 2940-0577 ou : @tempoplus.net
-‘Friday Night Jam’ Créole Swing (Café de l’Europe, # 17 rue Mangonès, P-ville) Dès: 7 hres pm Info : 3702-5591/34068525 -Chaque Vendredi, «Théorie et Pratique Latino» (Bar de l’Ere, rue Capois) -Vendredi Acoustique à (Babako Resto Club) Adm : $50 ht ou 250 gdes Dès : 7 hres pm Info : 2813-1912 -Chaque Vendredi K-Dans à (Club 50 / 50, ex-Tayamek, route de Frères, P-ville) Adm : $50 ht ou 250 gdes -Chaque Vendredi Harry Juste (Tropical Bar & Grill, Bois Verna) Dès: 8 hres pm
SAMEDI 10 DECEMBRE 2011
-Elephant man (ST Marc) Info: 37378484 -Salon de la Production Féminine (Karibe Convention Center) -« Haiti Cœur de Femmes » (Parc Historique de la Canne à sucre) Invités : Emeline Michel et le piano de Yayoi Ikawa -Jesifra « Vivan nan Tray » (Light Auditorium) -Concert de Noel (Le Vilatte Club) Dès 5 hres pmInfo : 3443-5780 / 786-3804533 www.friendsofmusicforhaiti.org -Wanito, Full Blast, Ted Bounce, Dj Hot,
Dj ICCE, (Mango Lounge) -Chaque Samedi «Ambiance Folle» (Tempo Plus, rue Panaméricaine # 36, Pétion ville) Info : 34671818 / 2940-0577 / 3554-9718 ou : @ tempoplus.net -Chaque Samedi, Animation à (Bato Baz, Le Vicomte, P-Ville) Adm : #30 ht ou 150 gdes Dès : 5 hres pm -« Reggae Pa’m » avec Dj’s (Baz La, rue Robin) Adm : $20 ht ou 100 gdes Dès : 9 hres pm -Chaque Samedi, Pratique Latino avec C4 Dance Sport (Bar de l’Ere, rue Capois) -Chaque Samedi, Show de Mode, Show de Danses, Animation Dj (O Brasileira, Social Club, 103, rue Louverture, Pétion-ville) Adm : $50 ht ou 250 gdes Info : 3610-9125 / 3922-0188 -Chaque Week end, Animation au Bord de la Piscine (Anti Stress, Bourdon)
DIMANCHE 11 DECEMBRE 2011
-Salon de la Production Féminine (Karibe Convention Center)
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL REDACTEUR EN CHEF Stéphanie ANDRÉ (509) 3155-0331 SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Rosemond LORAMUS Joël FANFAN Wendy SIMON Aceline RENE Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Duckenson LAZARD Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Peguy Flore PIERRE CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Responsable photo Frédérick C. ALEXIS Photographes Frédérick C. ALEXIS James ALEXIS François LOUIS Jackson SAINT LOT Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Francis CONCITE Publicité: 3782-0905 / 3782-0893 Rédaction: 3806-3717
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L’agenda de Péguy Noël avance à grands pas. Et cette année, la saison semble n’augurer que de bonnes choses. Pour cette semaine, je ne vous conseillerai que des activités plutôt sobres, mais tout désignés pour passer d’agréables moments. Contentez-vous-en ; vous aurez toute la fin de l’année pour la fête. En bons amateurs de mode, passez votre vendredi à évoluer dans votre monde, avec notamment le groupe Naian, qui présente Chic Factor à Le Ritz Kinam, avenue Panaméricaine, Pétionville. Tout un après-midi glamour avec musique, fashion, style. Les dj K9, Powermix et Fabien Southa assureront l’animation de ce défilé signé Saga et Hype.
Z Z BU é
n e R e n i l e Par Ac
Linkin Park veut faire des dons d’ampoule à énergie solaire à Haïti
Les productions Yole Dérose présentent le samedi 10 décembre « Haïti Cœur de Femme ». Pour reprendre ses mots : « Voix, costumes, lumières, rythmes, chansons, textes, mouvements, etc. se mélangent pour faire revivre le cœur d’Haïti, sa nature, ses rythmes, ses fleurs et son soleil à travers la femme, symbole de Vie. » Un spectacle à ne pas rater ! Presse Café innove toutes les semaines et s’attire une clientèle toujours plus nombreuse, en quête d’un divertissement qu’elle est sûre de trouver là-bas. Durant tout le mois de décembre, joignezvous à eux tous les samedis à compter de 8 h p.m. pour le « shotnight », à $US 5 le shot. Ce samedi-là : Lemon Drop, Shot off Hell, Acid, Presse Café Shot, Tequila Slamer… sans oublier les boissons à succès de la soirée : Orgasm, à base de Belize, d’Irish Cream, et le Blow Job à base de whisky et d’Irish Cream. Dimanche, dégustez de bons petits plats à leur brunch. En amoureux, en couple, entre amis ou en famille, délestez vos babines de soupe de giraumont, de croissants bien chauds, de charcuterie, de cochons de lait, de bœuf au gingembre, de couscous, de riz persillé et de bien plus encore. Un menu pour fins gourmets et vrais gourmands. Retrouvez également au Karibe Convention Center l’édition 2011 de Femmes en Créations et Productions. Avec nos designers les plus en vue et les nombreux autres qui restent toujours à découvrir. Bijoux, vêtements, sacs à main, artisanat et objets décoratifs pour intérieur, musique… allez apprécier le grand art de ces femmes et dénichez la perle rare. Lundi, après une journée à bosser, un peu de détente sera bienvenue. Pour cela, autorisez-vous une pause-alcool à l’Happy Hour de Presse Café. Sirotez votre verre tout le temps que vous le souhaitez, jusqu’à ressentir les effets relaxants de l’alcool, consommé avec modération bien sûr. Le plus, c’est que vous pourrez profiter de ce petit plaisir jusqu’au 29 décembre, de 5 h à 7 h p.m. Mardi, que du jazz ! Avec Ti Sax et ses amis. A Café Place SaintPierre à partir de 7 h p.m. Et mercredi, enfin, faites une folie. Mangez exotique et goûtez à la cuisine d’ailleurs. Cette fois, l’aventure vous mènera en Indonésie. Du Nasi goreng : blanc de poulet, riz, gingembre en poudre, œufs, purée de piment, oignons, sauce de soja, etc. ; Satay de poulet : blanc de poulet, ail haché, gingembre moulu, beurre de cacahuète (manba), légumes de saison ; Soupe royale : encore à base de poulet, et bien d’autres plats. Assortissez votre assiettée de victuailles d’un verre de vin, de jus frais ou d’un cocktail (rhum punch, Amaretto sour), suivant vos préférences. Lieu : Quartier Latin. Prix : $US 35 par personne. Péguy F.C. Pierre peguyfcpierre23@gmail.com
Pour cette fin d’année le groupe rock américain, Linkin Park, a trouvé une façon bien particulière de faire plaisir aux familles haïtiennes. De ce fait il incite ses fans à faire des dons pour aider à fournir une ampoule à énergie solaire pour chaque famille en Haïti. «Nous avons choisi Haïti pour ce projet parce que le pays est confronté à une pauvreté énergétique sévère. Il y a 34 millions de personnes dans l’hémisphère occidental qui n’ont pas accès à l’énergie moderne, 8 millions d’entre elles sont en Haïti. En aidant Haïti, nous pouvons avoir un impact énorme, donc c’est un excellent endroit pour commencer», a indiqué Mike Shinoda, le chanteur de Linkin Park. Les fans sont encouragés à aller sur le site web : www.powertheworld.com et faire un don de 10 USD et ainsi cela permettra de fournir une ampoule solaire à une famille en Haïti.
K-Dans se réveille
Parce qu’il a fait un long chemin, et s’est taillé une place dans l’histoire de la musique haïtienne, en 16 ans de carrière, K-Dans se passe carrément de présentation. Ce
groupe qui a connu beaucoup de hauts et « pas mal » de bas, travaille tant bien que mal afin de remonter la pente. Ayant repris les activités depuis quelques temps déjà, avec un rendezvous tous les vendredis au club 50 50, le groupe prépare actuellement son prochain album. Le disque dont la sortie est prévue pour le 14 février, sera intitulé « nou fe sa déjà ». Afin d’en donner un avant-goût au public aux fans, une démo de trois musiques est actuellement en rotation sur les ondes. « Li pa fasil », « Santiman», « Apresye » sont les trois morceaux avec lesquels K-Dans tente de regagner à nouveau son public. Un prochain titre devrait être sorti d’ici le mois de janvier. Au cours de cette période festive ne cherchez pas trop K-Dans sur les affiches ni même au club 50 50 car le groupe se concentre sur la parution de son prochain album. Toutefois parmi les trois dates notées dans l’agenda de K-Dans pour le mois de décembre un bal en compagnie de Kreyol La a Esquina Latina est prévu pour le 28 décembre.
Marco, « ou pa bezwen vini ton nwel »
« Ou pa bezwen vini ton nwel » est le titre de la toute dernière chanson en date de Marco. Inspirée de la situation d’un jeune garçon, Marco, sort un nouveau titre, à l’occasion de la noël, à travers lequel il dévoile une triste réalité d’Haïti, un autre aspect de notre façon de fêter noël. C’est un titre assez osé donc original, sorti dimanche dernier et qui a déjà été videoclipe ce lundi 5 décembre. On ne sait pas encore sur quel album sera gravé ce morceau car, le chanteur hésite entre le graver sur son album solo ou l’intégrer dans son projet, Ma-J, un dernier qu’il construit de concert avec Junior, l’actuel chanteur de Back up. Alors que beaucoup s’attendent à l’arrivée du père noël cette année, le chanteur de BC, lui, lui interdit de venir. Il doit surement avoir ses raisons, que vous devriez aller découvrir à travers son clip.
Devenez notre fan sur
HALEHEM 20 ans d’existence…
Le groupe HALEHEM commémore ses 20 ans d’existence ce 11 décembre 2011. HALEHEM, ou encore « Procureur de Paix », est sans conteste l’une des figures de la musique évangélique. 9 adolescentes, aujourd’hui des femmes, chantent dans un registre A cappella et ont déjà produit deux albums « Li kase kòd la » et « Se pi bon zanmi ». Pour marquer ce grand jour, le groupe présente un concert à l’Eglise Evangélique de Pétion-ville, ce 11 décembre en compagnie de Bernado, Alegria et Ginette Bruno. Ticket souhaite bon anniversaire au groupe !!!
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à Ticket Magazine
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Festival du Rire et de la Chanson traditionnelle
Un succès retentissant
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éalisé sous l’égide de la Cosafh, la première édition du Festival du Rire et de la Chanson traditionnelle, qu’on croyait être le petit des grands festivals de cette année, s’est révélé, à la surprise générale, un succès majeur. L’idée de se divertir et de pouvoir rencontrer enfin les acteurs du feuilleton télévisé « Regards Croi-
courageux se sont laissé emporter dans un élan de désir à chanter leur amertume à travers les plus belles et fluides chansons traditionnelles qu’insufflait la circonstance sous la cadence rythmique du troubadour. Ainsi, la gaieté envahissait timidement l’assistance. Les chuchotements laissaient place aux réflexions, et les regards sinistres aussitôt substitués par de francs sourires. Car la représentation théâtrale traduisait avec facilité le réel. Ça n’évoquait pas des faits occultes, mais le calvaire au quotidien des chauffeurs et passagers. D’où, entre exploits et déconvenues, ces voyageurs, en fraternité, sont parvenus à bout de leur périple. Un symbole d’unité et de réussite qui devrait prendre vie également dans la réalité pour que l’on réapprenne la complicité. Et, pris dans l’ambiance, on entend encore la chorale et l’auditoire
sés » avait enchanté le public à faire le déplacement par milliers pour assister à cette copieuse initiative qui a fait plus que des heureux au Palais Municipal de Delmas 33 le samedi 3 décembre 2011. Reportage. C’est avec l’illustration d’un trajet imaginaire gagnant la justesse de nos souvenirs que tout a commencé aux environs de 4 h p.m., après que Georges Béleck – le MC de la soirée et présentateur de l’émission Regards Croisés – a donné le coup d’envoi de la programmation avec le ronflant slogan : « Voye wòch, voye wòch ! » Les festifs venus de partout,
ponctuels, curieux et surtout assoiffés d’aventure s’impatientaient de goûter aux plaisirs inouïs que réservait ce festival du rire. La chorale de la Cosafh, vêtue de toutes les couleurs, soudain, a été mise en scène dans le rôle de passagers à bord d’une roulotte fictive qui passe en revue les stéréotypes du transport en commun et des embouteillages. Avec des thèmes et clichés assez convaincants, les spectateurs étaient à même de deviner à quoi cela rimait déjà. Dans la mêlée, face aux multiples inconvénients survenant sur leur parcours (pàn kawotchou, etc.), les passagers solidaires et
entonner à l’unisson : « Kamyonèt Cheri » de Claudette et Ti Pierre. En seconde partie, on aura tout vu d’une succession divertissante de pièces théâtrales, les unes beaucoup plus croustillantes que les autres. Mais dans l’ensemble, le scénario qui étale le train de vie farouche d’une dame corpulente et sournoise acceptant d’épouser un vulnérable jeune homme dans l’unique objectif d’hériter des avantages de résidence temporaire de la mère de ce chétif a retenu toutes les attentions. L’exultation alors était à son point fort dans le périple qui se déroulait entre ces faux amants qui agissaient en tout par intérêt. Une succulente rigolade qui a vivement remué les cœurs et éveillé la conscience de tout un chacun. Si côté humoristique et mélodrame le Festival du Rire et de la Chanson traditionnelle a puisé son essence dans nos vécus pour tirer sa révérence, il n’en demeure pas moins du côté musical. A part les gamines qui ont éberlué le public dans un duo d’enfer avec le titre « Waka Waka » de Shakira, Jean Jean Roosevelt et BIC, une fois sur le podium, avaient pris la relève en fin de partie avec des chants aux couleurs locales. A l’unanimité, les acteurs de la Cosafh, pouponnés par des experts en maquillage et en art dramatique, n’ont pas failli à leur mission de « Comédie Sans Frontières d’Haïti ». Tous, autant qu’ils furent, ont brillé de mille feux sur la scène : Black Zoe Poul, Zoe Kiki, Mademoiselle Soraya, Manzè Piman, Stella, Tchika, Madan Unkli… Un succès participatif et retentissant qui présage des éditions beaucoup plus intéressantes. Dimitry Nader Orisma
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« Byografi mwen »
de Wanito, une nouvelle victime de la vente illicite des disques Q
uatre jours après la vente signature du tout premier album de Louis Pascal Beaubrun Juanito, de son pseudo « Wanito », le disque est disponible chez les vendeurs de disques qui jonchent tous les coins de rues. Selon un marchand qui a préféré garder l’anonymat, l’album était disponible bien avant la vente signature : « Nou te gentan genyen albom nan avan l soti, affirme l’homme, laissant apparaitre des appréhensions. Nou genyen kote poun al pran yo, poursuit-il, d’un qui devient peu à peu menaçant. Pensant que mon collègue et moi, nous étions des enquêteurs, il s’est abstenu de tout autre commentaire. Cette copie, vendue au prix de 50 gourdes, se distingue facilement de l’originale. Les inscriptions ne sont guère lisibles et la photo de l’artiste n’est pas claire. Si ces contrefacteurs ne se préoccupent pas du traitement des images, c’est qu’ils ne veulent pas faire passer la copie pour l’originale. Tout ce qui importe pour eux, c’est d’avoir les dix musiques figurant sur le laser pour que le produit soit fin prêt. Ces vendeurs affirment avoir de bons fournisseurs, des gens qui peuvent pirater les œuvres des artistes pour les vendre à un prix dérisoire. A un moment où la lutte contre le piratage et la violation des droits d’auteurs deviennent un cas d’extrême urgence en vue de préserver la créativité des artistes, ces marchands aux intentions malfaisantes sont légions à poursuivre cette pratique illicite à travers les rues en toute intrépidité. Le message est lancé à tous les mélomanes. Ne cautionnez pas cette illégalité qui ne fait que détruire le travail d’un artiste. Si le travail du jeune chanteur satisfait bien vos gouts, procurez-vous le CD original. Mettez un peu de prestige à votre « wanitomania ». L. E. B
Des livres qui ont marqué…
Mathias Pierre « Il vient toujours un moment où l’essentiel d’une doctrine qui a paru abstruse est expliquée en trois mots par un homme d’esprit. » Paul Valéry
Actuellement Président Directeur Général de la GaMa Consulting S.A. Détenteur du prix « Rôle model », Vice-Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de l’Ouest. Assistant trésorier de l’AMCHAM. Président de l’AHTIC (Association Haïtienne des Technologies de l’Information et de Communication)… ce ne sont pas les titres qui manquent au long palmarès de Mathias Pierre. Des titres dûment mérités. Monsieur Pierre est un homme admirable. Il fait partie des hommes qu’on prend plaisir à rencontrer et qui vous marque à vie. Par le témoignage de sa vie, on peut croire qu’il peut exister « Un rêve haïtien ». Retrouvez les livres qui ont laissé une empreinte dans sa vie, et qui ont contribué à faire de lui l’entrepreneur futuriste qu’on connaît aujourd’hui.
Réfléchissez et devenez riche (août 2007), Napoléon Hill.
« C’est le premier livre qui a vraiment changé ma vie. D’ailleurs j’encourage les jeunes à le lire et à le relire. C’est l’histoire d’un type qui se dit qu’il y a des secrets pour devenir riche et pour réussir. Il est parti à la recherche de ces secrets. C’était au XIXème siècle. Il a commencé à inventorier la vie des hommes riches de l’époque qui ont réussi dans un domaine ou un autre. Après vingt (20) ans de recherches, il s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de secret. Ces hommes n’ont fait qu’appliquer un ensemble de principes. Quel que soit le domaine dans lequel ils évoluaient, ils avaient des principes bien définis. Voilà le résultat des recherches de Napoléon Hill. Il a d’ailleurs pu changer sa vie également. En d’autres termes, il y a des principes à garder. Quand j’ai lu et relu ce livre, je suis retourné en arrière pour voir qu’est-ce que j’ai pu appliquer dans ma vie qui l’a changée. Et j’ai trouvé quatre (4) principes. Le premier principe
était que j’avais une vision claire et nette, avec des objectifs bien définis et fixés dans le temps. Je savais ce que je voulais être dans 2, 3, 4, 5 ans. Le deuxième principe était de la persévérance parce que nous allons avoir des chocs. J’ai dit beaucoup de choses dans mon livre qui prouve que j’ai connu beaucoup de difficulté, qu’il y avait beaucoup de contraintes. Faire ma philo à 22 ans n’a pas empêché que je sois ingénieur comme je le souhaitais. Le dernier principe était la discipline. Un ensemble de règles et de principes que tu te donnes. Tu te transformes en esclave de ceux-ci. Tu les pratiques tout le temps. C’est que j’ai fait et qui a fait de moi rl’homme que je suis aujourd’hui.
Les sept habitudes de ceux qui réussissent (1996), Stephen R. Covey
Les principes appliqués et les habitudes adoptées par ceux qui ont réussi. Il y a des habitudes à développer. Être proactif. Ne pas s’asseoir et attendre que les choses viennent nous trouver. Innover, inventer et créer au lieu d’attendre que les choses viennent à soi. Il y a aussi l’habitude du « gagnant-gagnant ». Donner pour recevoir. Malheureusement, l’Haïtien pense souvent qu’il faut détruire l’autre pour réussir. On réussit avec l’autre. Qu’est-ce que je peux avoir de toi et qu’est-ce que je suis prêt à te donner? D’ailleurs c’est biblique et sacré. Covey l’appelle « gagnant-gagnant ». Dans la Bible, ça dit donner et vous recevrez. On a toujours quelque chose à donner.
Père riche Père pauvre (avril 2001), Robert T. Kiyosaky Un livre controversé, qui m’a porté à me poser beaucoup de questions. L’auteur parle de sa famille avec un père qui était éduqué, c’était son père biologique. Et, en fréquentant un camarade de classe, il a vécu avec le fondateur de la chaîne « Seven Seven » aux USA. C’était son père adoptif, le père riche. Le père pauvre était éduqué, directeur
d’école, connu dans le système éducatif, mais avait toutes les peines du monde à joindre les deux bouts. Ceci représente la classe moyenne haïtienne. Et son père riche est celui qui n’avait pas beaucoup d’éducation, mais qui était créateur d’entreprise. C’est pourquoi il a appelé son livre « Père riche Père pauvre ». Certainement ce livre exprime son message, ce qu’il a vécu. Il dit qu’on n’a pas vraiment
besoin d’aller à l’école pour réussir, mais moi je crois qu’il faut aller à l’école. Parce que comme ça on met toujours beaucoup plus de chance de son côté. En peu de mots, ce sont ces trois livres qui ont marqué ma vie et qui ont donné l’homme que je suis aujourd’hui. » Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre23@gmail.com
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Oprah Winfrey visite Haïti
C
’est confirmé. Oprah Winfrey, l’ancienne animatrice de « The Oprah Winfrey Show » aux USA, est l’une des grandes stars internationales qui fouleront le sol d’Haïti ce mois de décembre. Oprah sera présente ce 10 décembre aux côtés de Sean Penn en vue de faire un zoom sur les potentialités touristiques d’Haïti. Cette visite, qui rentre dans le cadre de sa prochaine émission dont la diffusion commencera à partir du 1er janvier 2012 sur la propre chaîne de télévision de l’artiste, OWN (Oprah Winfrey Network), peut avoir un très grand impact sur l’image d’Haïti à l’extérieur. Quelques détails pour avoir une idée de cette grande personnalité que nous accueillons dans notre pays ce week-end. Oprah Gail Winfrey est l’une de ces grandes vedettes mondiales qui sont d’origine haïtienne. Mais la star est née à Kosciusko, dans le Mississippi, aux États-Unis, le 29 janvier 1954. N’était-ce une erreur sur le certificat de naissance, elle s’appellerait « Orpah », du même nom qu’un personnage biblique du livre de Ruth. Elle est mariée, mais elle n’a pas d’enfants, et d’ailleurs affirme ne jamais penser à en avoir à cause de ce qu’elle a subi avec sa mère.
Enfant, Oprah connut l’adversité et habita avec sa grand-mère dans un quartier pauvre pendant les six premières années de sa vie. Son enfance est marquée d’abus sexuels ; elle a déclaré publiquement avoir été violée par son cousin, son oncle, et un ami de la famille dès l’âge de neuf ans dans l’un de ses talk shows, en 1986, dont le sujet était l’abus sexuel. A 14 ans Oprah mit au monde un fils qui mourut aussitôt. Sa mère l’envoya à Nashville vivre chez son père, qui se chargea de son éducation. Bien avant 3 ans, sa grand-mère lui apprit à lire. Par la suite, dans le cours de ses études, elle se révéla être une bonne élève ; ce qui lui permis d’obtenir une bourse pour aller au lycée de Nicolet, dans la banlieue de Milwaukee, à Glendale, Wisconsin. Plus tard elle sera élue Most Popular Girl («La fille la plus populaire»), puis remportera un concours d’éloquence, qui lui donnera droit à une bourse à l’université de l’État du Tennessee où elle étudiera la communication. À l’âge de 17 ans, Oprah participe à l’élection de Miss Black America, en tant que Miss Black Tennessee, ce qui attirera l’attention sur ses potentialités. Son succès dans la communication ne surprend pas vraiment. D’ailleurs très tôt, sa grand-mère lui reconnaissait ce grand
talent. Oprah débute à la radio locale de Nashville et travaille tour à tour pour plusieurs autres médias locaux. En 1983, elle rejoint Chicago TV, où elle anime l’émission matinale « AM Chicago », émission qui après un an d’antenne deviendra « The Oprah Winfrey Show ». Diffusée sur les chaînes nationales dès 1986, c’est avec cette émission qu’Oprah connaîtra la gloire. L’animatrice devenue célèbre grâce à son talk show crée ensuite une société de production, Harpo Productions Inc, ce qui lui vaut d’être actuellement la première femme de l’histoire à produire et animer une émission télévisée portant son nom. En 2010, la star décide de mettre fin à son émission CBS pour se lancer corps et âme dans la création de sa propre chaîne de télévision. Le 25 mai dernier rappelle sa dernière émission du “Oprah Winfrey Show”. Pour cet au revoir, le spot publicitaire était, semble-t-il, vendu à plus de 1 million de dollars les 30 secondes, selon le Hollywood Reporter. A partir du 1er janvier 2012, les téléspectateurs pourront commencer à visualiser sur sa propre chaîne, OWN, la prochaine émission de Oprah Winfrey dénommée « Oprah’s Next Chapter ». Il faut aussi noter qu’outre son émission à la télévision, Oprah apparaît
aussi dans certains films, parmi lesquels nous citons : « Beloved », de Jonathan Demme, en 1998 ; « Balance maman hors du train », de Danny DeVito, en 1987 ; « Native Son », de Jerrold Freedman, en 1986, et « La Couleur Pourpre », de Steven Spielberg, en 1985, qui lui a valu une nomination aux Oscars et aux Golden Globe Awards pour le rôle de Sofia. La Oprah est aussi incarnée dans certaines séries télévisées. Elle a publié deux magazines : O, The Oprah Magazine et O at Home et a coécrit cinq livres. Mis à part ses activités professionnelles, Oprah est une grande philanthrope. Elle est très impliquée dans le social. A travers The Oprah Winfrey Foundation, elle vient en aide à beaucoup de déshérités, partout à travers le monde. En 2005, elle est devenue la première personne noire classée par Business Week en tant qu’une des philanthropes les plus généreuses du Top 50 en Amérique. Elle était la première gagnante de Bob Hope Humanitarian Award aux Emmy Awards de 2002 pour ses services rendus à la télévision et au cinéma. En 2006, pour remercier ses employés, 1 065 au total, elle les invite tous, à ses frais, en vacances à Hawaï. Tout récemment, c’est-à-dire en 2011, elle a obtenu le prix «Jean Hersholt Humanitarian Award», toujours pour ses activités humanitaires. De plus, se rappelant de son enfance, Oprah Winfrey prend faits et causes pour les enfants victimes de maltraitances sexuelles et porte une attention à ceux qui sont atteints du sida. L’éducation l’intéresse aussi. Outre le fait d’avoir investi près de 40 millions de dollars pour fonder The Oprah Winfrey Leadership Academy for Girls à Johannesburg, en Afrique du Sud, une école qui a ouvert ses portes en 2007, elle aide des centaines de jeunes Afro-Américains à commencer ou à terminer leurs études. En termes de moyens financiers, Oprah n’a rien à envier aux grands de ce monde. Elle apparaît en 21e position dans le classement des cent personnes les plus influentes du XXIe siècle publié par Time Magazine. Elle est la première femme noire à devenir milliardaire en 2003. En 2007, Forbes lui décerne le titre de « Célébrité la plus puissante du showbizz ». Elle est consacrée femme de la décennie en décembre 2010 par le magazine londonien Financial Time. Selon le magazine Forbes, c’est la deuxième fortune de l’industrie du divertissement. Sa fortune personnelle est estimée à plus de 1,5 milliard de dollars. Elle a donc franchi le plafond de verre. Née pauvre, Oprah Winfrey a pu se construire un nom et a réussi là où bien des gens ne l’avaient pu. Elle a apporté de grands changements dans la manière de faire dans le domaine des médias aux États-Unis. Oprah est tout simplement une personne extraordinaire. C’est de la fortune et de la puissance ambulante. Elle semble n’avoir qu’à prononcer un mot pour influencer le comportement des gens. Pour preuve, en accordant son support à Barak Obama lors des élections présidentielles aux Etats-Unis, on estime qu’elle lui a fait gagner plus de 500 000 voix. Sa tournée dans notre pays dans le cadre de son émission est donc une occasion de plus de faire valoir le pays regorgeant de richesses naturelles dans lequel nous vivons. Et c’est à raison que nous sommes gré au ministre des Affaires étrangères, monsieur Laurent Lamothe, d’essayer de s’assurer que ce soient les belles images de notre pays, et pas seulement les camps, qui seront diffusées dans le cadre de cette émission et que de grandes retombées économiques s’ensuivront. D’ici là, croisons les doigts. Sources combinées Winnie Hugot GABRIEL winniehugot@yahoo.fr
8 décembre 2011 No 571
Il pleut des STARS sur Haïti Ce jeudi 8 décembre, le salon diplomatique haïtien a, une fois de plus, accueillit des stars venues tout droit de la terre d’Hollywood. Au moment où l’on s’y attendait le moins, sans faire de bruit, Kim Kardashian, Maria Bello, Patricia Arquette, se sont toutes les trois introduites dans le cadre … de Port-au-Prince. Elles vont séjourner pendant trois jours en Haïti. Au cours de cette visite, tout comme Oprah Winfrey, elles feront des dons et exploreront des possibilités d’affaires dans le pays. Ces noms et visages ne sont pas tout a faits inconnus pour la totalité de la population haïtienne. On leur voit a la télé, on leur lit aux journaux et aujourd’hui, Kim Kardashian, Maria Bello et Patricia Arquette s’apprêtent à rentrer de façon plus concrète, dans notre quotidien. Afin de rejoindre Sean Pean qui lui travaille déjà dans le social haïtien, ces trois actrices américaines sont elles aussi très intéressées a œuvrer dans le pays. Qui sont nos potentielles investisseuses ?
Kim Kardashian
Kim Kardashian est née Kimberly Noel Kardashian le 21 octobre 1980 à Los Angeles. Elle est productrice, animatrice et actrice de télévision. Elle est née d’une mère moitié écossaise moitié hollandaise devenue sa gérante, Kris Jenner, et d’un père avocat d’origine arménienne, Robert Kardashian, qui s’est illustré lors du procès du footballeur O. J. Simpson, accusé du meurtre de sa femme. Robert Kardashian s’est éteint à la suite d’un cancer en septembre 2003, à l’âge de 59 ans. Kim Kardashian est restée relativement inconnue du grand public jusqu’à la publication par le groupe Vivid d’une vidéo pornographique tournée avec le chanteur R&B Ray-J (de son vrai nom William Ray Norwood Jr), que le groupe d’édition Vivid avait payé un million de dollars. La star figure au générique de quelques séries où elle fait des apparitions. Depuis octobre 2007, elle apparaît dans un reality-show de la chaîne E!, Keeping Up with the Kardashians (en français, L’Incroyable famille Kardashian). Cette télé-réalité la montre au quotidien, dans sa famille avec ses deux sœurs, Kourtney et Khloé Kardashian, un frère, Rob Kardashian, et deux demisœurs, Kendall et Kylie Jenner. En 2010, Kim Kardashian sort un parfum portant son nom sur lequel elle a travaillé avec sa mère pendant plus de 8 ans. En 2011, elle se lance dans la chanson et elle sort son premier single intitulé Jam (Turn It Up) dont les bénéfices iront à une association. Ses revenus annuels sont estimés à plus de 5 millions de dollars. La star a vécu une longue relation amoureuse très médiatisé et très tumultueuse avec le footballeur américain Reggie Bush. Elle entretient une relation avec le basketteur Kris Humphries avec qui elle se fiance en mai 2011 et se marie le 20 août 2011. Le 31 octobre 2011, Kim Kardashian demande le divorce à Kris Humphries, avec qui elle est restée mariée 72 jours. En 2011, Kim et ses deux sœurs, Khloé et Kourtney, lancent la Kardashian Kollection pour la marque Sears. L’artiste apparait dans la campagne publicitaire de cette collection avec ses deux sœurs. Rentrée ce jeudi en Haïti, Kim Kardashian passera trois jours au pays avec sa mère, Kris Jenner, et son frère Rob Kardashian.
Maria Bello
L’actrice et interprète Maria Bello est née le 18
avril 1967 à Norristown, en Pennsylvanie (ÉtatsUnis). Diplômée en sciences politiques, elle se destinait à une carrière juridique. Mais Maria Bello décide finalement de se consacrer au théâtre et plus tard au cinéma. Elle commence à la télévision dans la série d’espionnage « Mr and Mrs Smith » (1996), puis devient la pédiatre Anna Del Amico dans le feuilleton « Urgences » (1997-1998). Son interprétation dans cette série à succès lui permet de remporter un Screen Actors Guild Award. Maria Bello fait son entrée au cinéma dans Permanent Midnight, en 1998. Elle a collaboré avec plusieurs autres acteurs dont Mel Gibson, Jonnhy Deep, Kevin Costner et Tommy Lee Jones.
Patricia Arquette
Née le 8 avril 1968 à Chicago, dans l’Illinois, Patricia Arquette est la fille de l’acteur comédien Lewis Arquette. Elle est aussi la sœur de David, Alexis, Richmond et Rosanna Arquette, tous devenus acteurs. L’artiste grandit à Los Angeles, où elle suit très tôt des cours de comédie, notamment sous la direction de Milton Katselas. Patricia Arquette commence au cinéma en 1986 dans « Pretty Smart », de Dimitri Logothetis. En 1987, elle fait une apparition remarquée dans le célèbre film d’horreur « Freddy 3, Les Griffes de la Nuit », considéré comme le meilleur de la série. La même année, Sean Penn l’enrôle dans son premier long-métrage, The Indian Runner. Sa carrière est lancée. Dans les années 90, son idylle avec Nicolas Cage a fait la une de tous les journaux. Mariés le 8 avril 1995, ils ont fini par divorcer en 2001, après moult séparations et autant de réconciliations. Patricia Arquette est mère de deux enfants : Enzo, né en 1988, dont le papa est Paul Ross, et Harlow Olivia Calliope, née en 2003, qu’elle a eue de son actuelle mari, l’acteur Thomas Lane. Ces trois personnalités sont actuellement en Haïti. Espérons qu’elles repartiront avec le cœur heureux et que, bien sûr, elles seront convaincues à participer à cette vague de développement qui erre autour du pays. A cette grande liste viendront s’ajouter Oprah Winfrey, Corneille, Elephant Man, Robert De Niro, Fat Joe, Ne-Yo, Don Omar … Sources combinées Aceline René
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Concours Digicel/Entrepreneur de l’année
Marilia Charlestin un modèle de réussite
La femme est le pilier de l’économie haïtienne. Cet énoncé trouve toute sa véracité à travers la vie agitée de Marilia Charlestin, la cheville ouvrière de ‘’Atelye Transfòmasyon Pwodui Agrikòl’’, une entreprise de type coopérative très connue dans le département du Centre, qui se spécialise dans la conservation de fruits. L’économie de cette région (le Centre) doit beaucoup à Marilia Charlestin et à son entreprise composée exclusivement de femmes, ‘’Atelye Transfòmasyon Pwodui Agrikòl’’. L’entreprise achète des fruits aux paysans de la région, qui sont ensuite mis en conserve et vendus aux supermarchés, magasins, boutiques et bazars de Maïssade, Hinche, Port-au-Prince.
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ujourd’hui, fort d’un réseau de 3 000 employées, les ambitions de cet atelier créé en 2001 par Marilia sous l’égide de la Fédération des Associations des Femmes de Maïssade (FAM), vont au-delà de la commune de Maïssade. En 2008, l’atelier inaugure un nouveau programme qui a connu un grand succès dans le Centre. En effet, l’entreprise offre tous les matins le petit déjeuner à 16 500 écoliers dans 51 écoles de la région. Tous les jours, les élèves peuvent apprécier un petit déjeuner conséquent et assez copieux composé de produits locaux tels que : lait de maïs, beurre de cacahuète, manioc, confiture et « bonbon siwo ». Le travail de l’entreprise ne s’arrête pas là. Ses réalisations dans le domaine social sont de nature à donner des sueurs froides aux grandes entreprises haïtiennes. Ce réseau de femmes a mis sur pied un programme de bourse d’études qui paye aussi les frais de scolarité de 57 élèves - dont 6 venus de Port-au-Prince. Cela, pour aider les parents qui n’ont pas les moyens de garantir l’éducation de leurs enfants. En retour, l’atelier bénéficie de la reconnaissance des habitants de la région, qui, grâce à Marilia Charlestin et ses bonnes idées, ont connu le goût de la réussite. L’entreprise s’est aussi manifestée au moment du tremblement de terre de janvier 2010 en distribuant plus de 500 kits de survie aux réfugiés des zones sinistrées qui arrivaient dans la région à la recherche d’un mieux-être. Toujours en quête d’innovation, ‘’Atelye Transfòmasyon Pwodui agrikòl’’ a prévu récemment de diversifier ses produits en passant à la production industrielle des oeufs. Actuellement, elle cherche d’éventuels marchés pour exporter ses produits. C’est fort de ses réalisations dans le département du Centre et son engagement à changer la vie que les organisateurs du concours Digicel Entrepreneur de l’Année ont décidé de sélectionner cette entreprise et son chef, Marilia Charlestin, parmi les finalistes de l’édition 2011.
Qui est Marilia Charlestin
Proche de la cinquantaine, femme forte de caractère, engagée depuis un certain dans la lutte pour déféminiser la pauvreté en Haïti, Marilia est une mère monoparentale qui vit seule avec ses deux fils et sa mère. Son amour pour le commerce est né bien avant la création de l’Atelye Transfòmasyon Pwodui Agrikòl. « J’avais déjà mon petit business personnel, un shop où je vendais divers produits : vêtements, chaussures, produits cosmétiques », a indiqué Marilia Charlestin, ajoutant que ce sont les souffrances de sa population, les conditions et les discriminations dont les femmes sont victimes qui l’ont motivée à créer l’atelier. Ajouté à cela les conseils précieux que l’ONG Save the Children a fournis
aux populations dans les années 90 pour leur permettre de créer des groupes de travail sur divers projets. « Atelye Transfòmasyon Pwodui Agrikòl » est né grâce à ces conseils, a-t-elle précisé. La route du succès n’a pas été facile pour les dirigeants de l’atelier. « La réussite de FAM a effrayé certains milieux. Certaines personnes ont tenté de nous mettre des bâtons dans les roues mais avec 3 000 femmes intégrées dans le mouvement, il est trop tard pour nous contrer », explique Marilia Charlestin. Parlant des progrès réalisés par l’entreprise au cours de ses dix ans d’existence, la présidente de FAM argue: « En 2001, nous avions un capital de 100 000 gourdes environ. Aujourd’hui nous avons un chiffre d’affaires de 10 millions de gourdes ». Son plus grand rêve est de
voir son entreprise atteindre une dimension nationale, voire internationale. Entre son rôle de femme d’affaires et celui de femme au foyer, la vie de la créatrice de Atelye Transfòmasyon Pwodui Agrikòl, n’est pas de tout repos. « Comme toutes les présidentes de FAM avant moi, ma vie familiale a changé. Je suis beaucoup moins présente chez moi mais c’est un choix accepté pour une durée déterminée », a-t-elle fait savoir. Sa mère, jusqu’à maintenant, occupe une place importante dans sa vie. Non seulement elle l’aide énormément dans ses travaux associatifs, « mais c’est aussi elle qui est la première à s’inquiéter le plus pour ma santé quand je suis surmenée », soutient Marilia, qui admet qu’il lui arrive de prendre des vacances, même quand elles sont trop brèves. « Ma plus grande qualité : la persévérance. Mon plus grand défaut : l’impatience face à la lenteur des autres », reconnaît Marilia, qui est chrétienne protestante. Le concours de Digicel n’est pas venu trop tôt. C’est un vrai booster pour l’entrepreneuriat dans un pays comme le nôtre ou le risque n’est pas le sport favori. Mme Charlestin ne cache pas sa satisfaction d’être arrivé à ce stade de la dernière édition de ce concours. « Cette distinction renforce la motivation des membres aussi bien que des dirigeantes car être reconnu pour sa vraie valeur représente une satisfaction unique pour tout être humain, surtout si on a été victime de marginalisation auparavant ». Marilia a deux grandes passions qui lui permettent de se recréer après ses dures heures de travail à l’atelier; ce sont le jardinage et la musique. Surtout la musique douce, précise-t-elle. Et son artiste préféré est le Jérémien Jean Jean Roosevelt. Au niveau du sport, c’est le football qu’elle affectionne. Son joueur favori est le Brésilien Ronaldinho. En termes de mondanité, Marilia affirme qu’elle aime les fêtes patronales. « En Haïti, je mange chez moi» ditelle. Mais, en voyage à l’extérieur, elle profite de l’occasion pour déguster les fruits de mer comme le crabe, le homard et les écrevisses qu’elle affectionne beaucoup et qui n’existent pas dans son département, le Plateau Central. « Parmi les médias, j’apprécie la chaîne «canal 11 », car j’aime écouter l’animatrice de « 11 champèt », Justa Gabriel ». En ce qui a trait à ses gouts vestimentaires, Marilia Charlestin déclare : « Comme la grande majorité des femmes, j’aime être bien habillée mais ce n’est pas une grosse priorité. J’aime les tailleurs ». Pour ceux-là qui décident de faire un tour à Maïssade, Marilia conseille quelques sites à visiter comme « source Basen Cave, chute Basen Legliz». Cyprien L. Gary
Des produits de l’Atelye Transfomasyon Pwodui Agrikol exposés lors du congrès
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Comme son nom l’indique, il est originaire de Camp-Perrin, commune aux mille et un parfums exquis située à 23 kilomètres de la ville des Cayes. Jean Fortin Perrin rêve de voir une meilleure couverture végétale du pays, de villages écologiques, la régénération de la production caféière, le traitement des bassins versants... Des rêves à n’en plus finir pour le bonheur de son pays, et pour sa communauté en particulier. Il n’a pas pensé que son travail au sein du CODE pourrait lui valoir d’être finaliste du concours Entrepreneur de l’année 2011 de la Digicel.
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Digicel Entrepreneur de l’année
Jean Fortin Perrin :
« On n’arrête pas l’histoire »
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adet d’une fratrie de trois enfants, Jean Fortin Perrin, 58 ans, sympathique mais colérique, se rappelle aujourd’hui encore les dribles artistiques d’un Pierre Bayonne, les plongeons spectaculaires d’un Francillon ou l’élégance d’un Philippe Vorbes de la sélection nationale de football qui a participé à la phase finale de la Coupe du monde de 1974 en Allemagne. Jean Fortin savait admirer l’équipe nationale, qui s’entraînait à l’époque sur le terrain de Damien. « Ô temps ! Suspends ton vol », lâche le finaliste national de la Digicel qui a intégré, en octobre 1975, l’Ecole moyenne d’agriculture - une annexe de la faculté d’Agronomie et de Médecine vétérinaire, où il a décroché, en juillet 1977, son diplôme de technicien en agriculture. 34 ans révolus de combativité, de persistance et de passion ! Jean Fortin Perrin a acquis ses premières expériences dans les rizières de Saint-Louis du Sud, entre 1977 et 1981, pour le compte de l’Institut de développement agricole et industriel (IDAI). Ses expériences se sont poursuivies à Durèse, dans les hauteurs de Petit-Goâve pour le compte du ministère de l’Agriculture, avant de se retrouver dans la localité de St-Georges, dans le département du Sud, à environ 3 kms de Saint-Louis du Sud, sous l’obédience de « Integreted Rural Development (IRD) », dirigé à l’époque par le révérend Jean Chavannes Jeune. C’est de là que la transition allait se faire vers le Collectif Environnement (CODE) en 1994. Avec son petit cousin Jude Perrin, Jean Fortin, père de deux filles, - Lunide, qui est ingénieur agronome, et Geneviève, comptable -, a mis sur pied le CODE, dédié exclusivement à la protection de l’environnement. Au départ, cette entreprise fonctionnait grâce au support financier des amis de Jude Perrin de la Suisse et de son épouse Mireille qui est justement une Suissesse. En 19 ans d’existence, CODE a connu plusieurs phases d’évolution, en dépit des difficultés rencontrées, notamment au niveau de moyens de financement. Malgré tout, d’un petit espace de fortune de moins de 20m2 généreusement mis à sa disposition par un supporteur, avec un personnel de deux membres (1 gratifié et 1 volontaire), cette entreprise, se félicite Jean Fortin, possède aujourd’hui ses propres locaux de plus de 160 m2, bien qu’inachevés, et emploie directement aujourd’hui 20 personnes et 100 autres indirectement. L’intervention du CODE, explique l’époux d’Edleine Jolivert - professionnelle retraitée de l’éducation -, est caractérisée par un ensemble de « petites réalisations bien lisibles, visibles et palpables dans la communauté, notamment
Jean Fortin Perrin, un passionné des parterres fleuris
l’établissement des sites d’arboriculture forestière et fruitière dont l’un de plus de 14 hectares ; une passerelle et un passage à Gué pour le désenclavement agricole et social d’une bonne partie de la deuxième section communale de Camp-Perrin ainsi que des structures anti érosives, impliquant, entre autres, canaux de contour, seuils en pierres sèches, murs secs, pour ne citer que les plus courants ».
Camp-Perrin, en marche vers 2030
Jean Fortin Perrin a un amour fou pour les parterres fleuris, et des rêves à n’en plus finir pour son coin natal, notamment dans le domaine de l’environnement. « Je rêve de voir des sites d’arboriculture fruitière et forestière s’établir dans toute la communauté de Camp-Perrin et de Maniche,espérant porter à 32% la couverture végétale d’ici 2030 », confie-t-il. Ce n’est pas tout. Il rêve du développement de l’écotourisme, de villages écologiques, de la régénération de la production caféière, du traitement des bassins versants, de décentralisation, de captage de rivières pour irriguer nos plaines et nos montagnes dans la perspective de l’autosuffisance de la production agricole, entre autres. Pourtant, si Jean Fortin n’était pas dans le domaine de l’agriculture, on le retrouverait dans le journalisme d’investigation, du style Gasner Raymond. « Je serais éditorialiste à la manière de Jean Dominique, ce géant tombé dans les circonstances similaires à celles de Gasner. Je commenterais l’actualité. J’analyserais les faits. Je marcherais aussi dans les pas de Béchir Ben Yamhed, Jean Daniel, JeanMarie Colombani. Je ne me verserais pas dans des hypothèses, dans des suppositions à n’en plus finir », dit celui qui adore écouter les musiques « live » de Tropicana, les boléros de Léon Dimanche et des artistes français, dont Mireille Mathieu, Mike Brandt, Nana Mouscouri...
« Moi, entrepreneur de l’année ! »
Jean Fortin Perrin sait qu’il mène, à travers le CODE, un ensemble de petites actions pour la préservation de l’environnement dans la communauté de Camp-Perrin. Mais il ne se savait pas si proportionné, si éloquent au point de se faire sélectionner comme l’un des finalistes régionaux du Sud, dans la catégorie Environnement, du coup finaliste national. Son acclamation, dit-il, est une « grâce divine » qui le conforte et dans sa détermination et dans sa convition. « C’est un bon réflexe d’honorer un valeureux soldat de son vivant. C’est motivant, incitatif pour la génération d’aujourd’hui et de demain pour faire plus et mieux. Moi, Entrepreneur de l’année ! Cela me dit que la décentralisation vient de franchir un petit pas, irréversible. On n’arrête pas l’histoire », réagit l’entrepreneur, qui adore, entre autres, les couchers de soleil, le roucoulement
plaintif des tourterelles à la nuit tombante, les pleines lunes et le froufrou de la brise dans le feuillage des arbres qui, dit-il, le font rêver et font vibrer les fibres intimes de son âme. C’est normal. Jean Fortin Perrin vit dans ce coin aux fleurs écarlates et aux diversités écologiques ! Pour M. Fortin, être finaliste nationaliste de la Digicel représente également une interpellation aux idées reçues bourrées de préjugés académiques qui ouvre une porte aux anonymes courageux et laborieux de tous les secteurs. « C’est une interpellation de l’attitude qui voudrait que tout soit concentré exclusivement autour de la république de Port-au-Prince (...) », estime l’homme d’Eglise. Le natif de Gaëtan -petite communauté de la deuxième section communale de Camp-Perrin -croit qu’il faut parfois « rompre l’os pour sucer la substantifique moelle ».
Pour les abonnements : 2940-4848/2816-0222
Complexe Promenade, Pétion-Ville
Valéry DAUDIER
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Cancer
de la prostate : comment s’en prémunir
Depuis les dernières décennies, beaucoup de cas de cancer ont été diagnostiqués. En particulier le cancer du sein chez la femme et de la prostate chez l’homme. Bien que les avancées de la médecine ne fassent que croître d’année en année, malheureusement, elles ne sont pas encore en mesure de venir à bout du cancer, qui reste, jusqu’à présent, une maladie incurable. Toutefois, comme toute affectation, plus on détient d’informations sur le sujet, plus on a de moyens à sa portée pour s’en prémunir. Le cancer de la prostate, qui touche environ 40 000 hommes chaque année, n’échappe pas à la règle. Un dossier sur le cancer numéro 1 chez les hommes. Avant tout
On parle de cancer ou tumeur dans le cas de toute maladie où un tissu cellulaire normal du corps connaît une multiplication anormale de cellules, à tel point que les chances de survie de cette cellule affectée s’amenuisent. Dans le cas du cancer de la prostate, très fréquent chez l’homme, cette prolifération s’opère au niveau de la prostate, qui est une glande de l’appareil reproducteur masculin, dont le rôle est de produire et d’emmagasiner le liquide séminal formant avec les spermatozoïdes, le sperme. Suivant les statistiques, 1 homme sur 7 sera diagnostiqué de cette maladie, mais vers la soixantaine. Jusqu’à date, les chercheurs n’en ont révélé aucune cause particulière, à part une prédisposition liée aux gènes. Généralement, la tumeur reste localisée dans la prostate et influe peu sur la santé ; quoi qu’il soit dans la majorité des cas responsable de
troubles urinaires et de l’érection. Par ailleurs, c’est une maladie qui évolue très lentement. Si bien que les personnes chez qui il est détecté meurent d’autres choses. Le taux de survie de 5 ans pour un cancer diagnostiqué va très souvent bien au-delà de 95 %.
Types
Il y a d’abord la prostatite, la forme la plus bénigne de la tumeur. A ce stade, il ne s’agit que d’une infection pouvant être respectivement plus ou moins grave. C’est le cas de la prostatite aiguë (douleurs pelviennes, au moment d’uriner, fièvre élevée) : contrairement au cancer proprement dit, elle s’attaque aux jeunes hommes (eh oui ! ne criez pas victoire trop tôt, les gars) ; et de la prostatite chronique (douleur du périnée, lors de l’éjaculation, troubles et brûlures urinaires), survenant dans le cas d’une prostatite mal traitée et récidiviste. Il y a également l’adénome ou hyper-
Honneur et Gloire à l’Eternel…
La deuxième édition
Karibe sera, pour la deuxième fois, le théâtre de ce grand évènement spirituel, ce jeudi 15 décembre 2011. « Honneur et gloire à l’Eternel », le thème comme le lieu sont gardés. L’affiche est agrémentée, ne parlons pas du buffet. Mais, de la première édition, les organisateurs avouent avoir pris de la graine. Ils annoncent entre autres innovations à ce rendez-vous, annuel désormais… Le line up seulement est une véritable tape à l’œil. Des artistes et groupes qui drainent du monde dans les concerts ces derniers temps. James Alcindor, Delly Benson Charleson Duverné (Poppy), Junior Bautista et son groupe, Eveline Baille, Nicky Christ. Ceux qui ont participé à la première édition, le 19 décembre 2010 gardent sans doute encore le gout d’une soirée solennelle. L’ambition de Jubau Group n’a pas changé. Renforcement coté organisation, un meilleur accueil et de la diversité. La soirée débutera à 6h30pm. Jeudi. Oui, jeudi. Oubliez ce que vous avez en tête, car plus de 300 places ont été déjà réservées pour ce diner-concert. Junior Bautista, le géniteur de cet évènement promet que l’équipe vous comblera de prévenances. Hommage sera rendu à plusieurs artistes et groupes du monde évangélique. Comme cela a été fait l’année dernière. Mystère Divin, Adonai, Alabanza, Julien Janvier, Zetwal pour ne citer que ceux-là. C’est nickel, au niveau de la planification, à en croire Jubau. Alors, allez voir de par vous-même. JF
trophie bénigne qui, lui, augmente le volume de la prostate et tend ainsi à comprimer la vessie et l’urètre. Il s’attaque aux plus vieux, soit ceux qui sont dans la soixantaine, où près de 50 % des hommes sont concernés, et 90 % à 80 ans. L’adénome peut évoluer en cancer de la prostate s’il n’est pas bien soigné. Et enfin, le cancer de la prostate à proprement parler, qui est la forme la plus grave des maladies de la prostate.
Symptômes
Les principaux symptômes qui suivront ne sont pas toujours directement liés au cancer de la prostate parce qu’au début, cette maladie n’en présente aucun. Souvent ils apparaissent à cause d’un autre problème. Des difficultés au moment d’uriner : incapacité à uriner ou à retenir l’urine, un besoin fréquent d’uriner (surtout la nuit), un faible débit urinaire, une sensation de brûlure ou de douleur au moment d’uriner.
Une éjaculation douloureuse
Du sang dans l’urine ou le sperme. Des douleurs ou raideurs fréquentes au bas du dos, aux hanches ou au haut des cuisses. De la difficulté à avoir une érection (rare). Population à risque et facteurs de risques Comme susmentionné, les facteurs responsables de cette maladie ne sont pas encore tout à fait définis. Il faut également rappeler qu’elle ne sera pas déclarée chez la plupart des hommes en âge d’en être atteints. Les raisons sont donc jusqu’à présent très aléatoires. Toutefois, certains facteurs prédisposent plus que d’autres à ce mal. Par exemple, l’âge (vers la soixantaine), les antécédents familiaux (père et frère cancéreux) et l’origine ethnique (africaine, les occidentaux, les Indiens et les Chinois quand ils migrent vers un pays à forte propension cancéreuse). En outre, certains facteurs sont susceptibles de faire pencher la balance. Tels que l’alimentation riche en matières grasses (viandes rouges, viandes transformées), le tabagisme.
D’autres facteurs comme les MST, l’alcoolisme, l’hypertrophie bénigne, l’obésité, la vasectomie, etc. étaient tenus pour responsables jusqu’’à récemment. En fait, des études ont prouvé qu’il ne s’agissait pas d’un fait irréversible.
Prévention
Tout d’abord, consommez de façon suffisante les fruits et les légumes frais, les aliments riches en lycopène (tomates), les produits de soya (tofu et lait) ; faites des exercices physiques (rien de mieux que la marche) ; éviter les excès de calories, de tabac ; priorisez un apport équilibré en matières grasses ; restez très actifs, et, par-dessus tout, augmentez votre ration de suppléments de vitamines D.
Traitement
Citons, entre autres, la prise de médicaments sous prescription (Finastéride, Propecia, Proscar), la chirurgie (élimination des cellules cancéreuses en enlevant totalement la prostate et certains tissus adjacents dont la vésicule biliaire), la cryochirurgie (en soumettant les cellules atteintes à un froid intense), la radiothérapie (en les soumettant à une radiation électromagnétique externe), l’attente sous surveillance (pas de chirurgie, pas de traitement, mais l’évolution du cancer est surveillé de très près), la chimiothérapie (administration par injection d’agents chimiques toxiques pour éliminer les cellules cancéreuses), etc. Il faut bien souligner le terme « traitement » utilisé ici. C’est une façon de mettre l’emphase sur le fait que le cancer, et par extension le cancer de la prostate, ne guérit pas mais se traite. Et les traitements existent sous divers formes selon le stade et la rapidité d’évolution du cancer. De plus, il faut en discuter avec le médecin, un urologue plus précisément, pour en connaître les risques et les bénéfices de chaque type de traitement. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre23@gmail.com
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J
usta Gabriel, animatrice toujours souriante et à l’humeur captivante, est devenue notre reine champêtre. Ce surnom lui a été attribué à cause de l’émission titrée « 11 Champêtre » qu’elle anime sur la Canal 11. A côté des patrons, elle est la chevilleouvrière de la station. Justa Gabriel fait partie de ceux et celles qui travaillent à la promotion du tourisme local. A travers son travail, elle nous aide à comprendre que Haïti ne se limite pas seulement à la « République de Port-au-Prince ». De ce fait, elle mérite encouragements et appui, à l’instar de tous ceux qui travaillent dans le domaine de la présentation sur le petit écran. Justa a parcouru presque tout le territoire national à la recherche de régions nouvelles à faire découvrir aux téléspectateurs, car Haïti renferme plein de belles régions dignes de figurer dans la liste des sites touristiques à explorer. D’un fort caractère, Justa n’est pas féministe pour autant, car elle pense que nous avons tous les mêmes pourcentages de chance de réussite. Née un 30 août, à la Vallée de Jacmel, Justa Gabriel est la cadette d’une famille de dix enfants. Ayant vécu une bonne partie de sa jeunesse dans sa ville natale, elle a obtenu son brevet chez l’institution des sœurs de cette même ville. Entrée à Port-au-Prince elle a poursuivi ses études classiques, sans penser qu’un jour elle deviendrait journaliste. La jeune femme affirme : « Je ne rêvais pas de devenir journaliste ou présentatrice de télé ; mais un jour alors que je revenais d’un studio à Delmas 40-B me faire coiffer avec des tresses, un homme m’a abordée en me disant que je ressemblais à une star et m’a proposé de travailler à la télé. J’ai répondu par l’affirmative, et il m’a conduite à la station. C’était aussi pour la première fois que je rencontrais maître Berthony Plaisir, qui faisait déjà partie de l’équipe de la 11 ». M. Jean Paul Elie, le directeur de la station, avait vu en Justa Gabriel celle qui pouvait contribuer le mieux au succès de l’émission 11 Champêtre, titrée auparavant Bouyon Kreyòl. La première présentation faite par « Reine Champêtre » a été celle de la patronale de la Sainte-Anne à Camp-Perrin, commune des Cayes. La jeune présentatrice avait si bien fait son show que les responsables ont choisi de changer le titre de l’émission en « 11 Champêtre ». Elle est devenue en peu de temps la fierté de Canal 11 et de ses trois mentors, qui, dit-elle, lui ont inculqué tout son
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Justa Gabriel la Reine Champêtre de Canal 11 savoir. En plus d’être la présentatrice de 11 Champêtre ou 11 Rara, elle supplée aux travaux de montage, d’édition, de décoration, d’éclairage, de cameraman. Justa Gabriel seconde aussi la direction en l’absence de M. et Mme Elie, qui sont vraiment satisfaits de sa collaboration. Reine Champêtre affirme que Canal 11 est la meilleure école de télévision en Haïti : « Je ne connaissais rien en matière de télévision et l’informatique, mais grâce à mes trois professeurs, Jean Paul Elie, en technique, madame Elie qui est une spécialiste en editing et Paul Marie, qui m’a appris les abc d’un ordinateur, j’ai tout appris en un temps record ; une bonne disposition et de la volonté, c’est tout ce qu’ils me demandaient ! », disaitelle pour exprimer sa gratitude à l’endroit de l’institution à qui elle doit tout ce qui fait sa fierté de femme. Huit (8) ans après, Justa Gabriel assure connaître les potentialités et les réalités paysannes. De Ouanaminthe à Pestel, de La Dominique à Sainte-Lucie, la journaliste culturelle ne cesse de nous apporter sur notre écran les coutumes, les mœurs, la culture, les sites touristiques, les forteresses et les grottes, qui nous font ressentir la fierté d’être Haïtiens. En dehors de son travail, Justa dirige sa famille composée de cinq sœurs et de trois frères avec une main de fer. Mère d’une fille de 11 ans, elle a de grandes responsabilités, ce qui la contraint à être pointilleuse sur les détails et catégoriques dans ses décisions. La présentatrice affirme constater avec fierté son énorme progression dans le domaine : « Pou mwen menm, moun mwen vin ye jodi a, mwen pa gen mo pou m kalifye l, mwen jis konstate l. » A chaque coin de rue, on entend cette salutation unique qui l’identifie : « Kanal 11 salye w ». « Sans cette émission de présentation des régions d’Haïti mise sur pied par Jean Paul Elie, je ne serais pas la vedette de 11 Champêtre aujourd’hui », c’est en ces termes que Justa Gabriel manifeste sa re-
connaissance envers Canal 11. Elle est un modèle pour les jeunes qui souhaitent suivre ses traces. La journaliste exhorte tout un chacun à ne pas laisser passer leur chance quand elle se présente à eux. Elle félicite les téléspectateurs, qu’elle
aime tant, et aussi tous ceux qui la supportent dans son travail. Loramus Rosemond
Krezi perd général Donald
Finalement, Nou Krezi (Krezi Mizik) semble être condamné à toujours perdre des musiciens et à toujours recommencer (tout en continuant). Après les situations difficiles qu’avait connues le groupe suite au séisme du 12 janvier 2010 où environ quatre musiciens dont Black EZ, Tchoopy, Sergo et Ralph Samedi, ont désisté, la bande à David Dupoux s’est reprise tant bien que mal en arrivant même à faire sortir son deuxième album intitulé « Zafè yo ». Mais pas pour trop longtemps, car à un moment où le groupe essaie de s’afficher dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et réaliser de petits tours en Amérique du Nord, l’un de ses guitaristes, Donald Bourdeau, comme cela a été annoncé, a quitté le groupe pour rejoindre Disip de Gazzman Couleur. Cette nouvelle est confirmée ce mercredi 7 décembre quelques heures après une brève tournée réalisée par Krezi à New York. Si les deux parties (Donald et Krezi) se sont entendues pour se retrouver à New York pour cette tournée, cela n’a pas été fait. Qui a tort ? Qui a raison ? Actuellement en Haïti avec son nouveau groupe Disip qui est au pays pour honorer un contrat à Milot, Donald Bourdeau confirme avoir mis fin à l’aventure Krezi. « Je ne voulais pas quitter le
groupe de cette façon, mais les choses se sont dégénérées, je n’ai pas le choix. J’ai aimé Krezi et j’ai tout fait pour le groupe, mais, malheureusement, ça ne peut pas continuer », a déclaré Donald. Pour sa part, le propriétaire et maestro de Nou Krezi, David Dupoux, tout en déplorant la façon dont Donald a quitté le groupe, a remercié le guitariste pour les services rendus au groupe et le souhaite bonne chance à Disip.
Qui fera annuler le visa de Donald ?
La présence de Donald Bourdeau au pays avec Disip semble aggraver les choses et augmenter les frustrations. D’ailleurs, c’est le guitariste lui même qui a accusé les responsables de Krezi de le menacer de faire retirer son visa américain. Donald a pointé du doigt Samy Buteau d’être la personne la plus intéressée à encourager les responsables américains à annuler son visa de travail. « J’ai appris que Samy a appelé à Tchoopy Clarsinville, gongiste de Disip, pour lui dire qu’il fera annuler mon visa à cause de mon départ du groupe », a déclaré Donald.
Pour sa part, contacté à ce sujet ce 7 décembre, l’accusé Samy Buteau n’a pas voulu réagir. De son côté, David Dupoux a apporté certaines précisions à ce sujet. Intervenant à l’émission « Mizik Magik » sur radio Magik 9, 100.9 FM, ce jeudi, le maestro a déclaré qu’ils n’ont pas l’intention de faire annuler le visa de Donald ou de faire quoi que ce soit de mal au guitariste. « Nous n’avons pas le droit de faire cela. Cependant, pour gérer notre institution, nous écrirons aux responsables du consulat américain à Port-au-Prince pour leur mettre au courant que le guitariste Donald Bourdeau ne fait plus partie de Nou Krezi, question de formalités au cas où nous aurions l’intention de le remplacer dans le groupe. », a expliqué Dominique David Dupoux. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
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Vente-signature de
« Biyografi Mwen »
le tout premier album de Wanito
C
’est à Mango Lounge qu’a eu lieu, le vendredi 1er décembre 2011, la vente-signature du premier album de Louis Pascal Juanito Beaubrun intitulé « Biyografi mwen ». A
cette ambiance festive, animée par Carel Pèdre, nombre d’artistes se sont mêlés et ont apporté un support notable à ce jeune chanteur surnommé Wanito. Belo, BIC, Shabba, J.Perry, Jean Jean Roose-
velt, pour ne citer que ceux-là, ont offert un avant-goût exquis à un beau public exalté et impatient de savourer le chaud buffet que devait distribuer l’artiste. Le goût fruité et amer d’une bière
fraîche ou d’un rhum brut coule dans la gorge des uns ; la fumée légère d’une cigarette s’échappe des narines des autres. L’envie de danser devient de plus en plus inéluctable. Bref, rien ne semble pouvoir attiédir l’admiration de cette foule de jeunes et d’adultes férus de siroter la voix à la fois dolente et scandée de ce jeune talentueux qui semble réunir tous les éléments nécessaires pour obnubiler mêmes les plus fins mélomanes. Sous les reflets multicolores qui pavanent au beau milieu de l’enceinte du Mango Lounge, les gens se côtoient dans la bonne humeur en attendant impatiemment le chanteur-prodige, qui, avec sa guitare et sa voix en trille, va sans nul doute déclencher la bombe. « Biyografi », « Ti Miyo », « Blokis » et « Lè m sou » (ce dernier très bien exécuté avec Fantom), avec des thèmes tirés du quotidien haïtien, ont enflammé la foule de mordus qui reprenaient couplets et refrains à gorge déployée. Tout semble se passer comme beaucoup de fans l’avaient imaginé. La musique « Gad on Rèv, (Banm Parenn) », l’un des morceaux les plus entraînants figurant sur cet album, interprétée avec éclat à ce rendez-vous hors du commun, a été, sans surprise, la cerise sur le gâteau. Louis Pascal Juanito Beaubrun, originaire de Jérémie (la Cité des poètes), se dit absorbé par la volonté d’offrir à son temps un art empreint de vivacité et de couleurs locales. Au confluent du fictif et du réel, il se fraie un couloir où l’émanation de notre quotidien se veut un sujet de taille qui s’exprime indéfectiblement à travers sa prodigieuse imagination. Au tout début de sa carrière, Wanito prouve bien qu’il saura tramer sa toile avec savoir-faire et brio, au-delà les limites de nos 27 750 kilomètres carrés. Lord Edwin Byron lordedwinb@yahoo.fr
Playlist de Wanito
Avec son album « Biyografi Mwen » fraîchement sorti, les chansons de Wanito figurent actuellement en tête de bon nombre de listes de lecture des mélomanes. Et afin de rendre la pareille à ses fans Wanito partage avec nous sa playlist de la semaine.
Lazy Song – Bruno Mars
La première chose qui m’attire dans cette chanson est la mélodie, ensuite vient les paroles. Ces dernières traduisent la réalité de ma vie d’une certaine façon, car des fois je me plairais bien à ne rien faire, à rester couché dans mon lit comme un paresseux.
How to Love - Lil Wayne
Le message que Lil Wayne fait passer dans ce morceau est fort. En réalité, il nous arrive souvent dans la vie de perdre espoir et patience et de trouver une solution à ces problèmes qu’à la dernière minute.
Ti Mafi - Krezi Mizik
C’est une histoire qui me touche au plus haut point. La vie de Ti Mafi décrit une belle partie de la réalité de notre société.
Pran Pasyans - Fantom feat Réginald Cangé
“M just renmen duo sa a”. Cette chanson résulte de la collaboration d’un chanteur de compas polyvalent et d’un rappeur. Deux artistes que j’aime écouter, et je les retrouve sur un remix d’une musique de Tropicana d’Haïti, un orchestre pour lequel j’ai beaucoup de respect. L’esprit de Noël - Arly Larivière J’aime beaucoup cette chanson d’Arly. Et même si l’ambiance qui règne en Haïti
en ce moment le contredit un peu, c’est bientôt la Noël.
Blokis - Wanito
Je me rappelle toujours des circonstances qui m’ont poussé à écrire cette chanson. Et en Haïti, le « blokis » est presque comme une seconde nature, c’est une réalité inéluctable.
Di Mwen - Fantom
J’admire la philosophie de Fantom, son inspiration et son imagination. C’est un rappeur avec lequel je me plais à travailler parce que nos idées s’accordent.
Redemption Song - Bob Marley
Grâce à la réalité évoquée dans cette chanson, mes réflexions vont plus loin et je rêve d’un meilleur avenir. Elle me fait penser que je pourrais être celui en qui s’incarnerait Bob Marley. Avoir une carrière semblable à la sienne.
Gad on Rèv - Wanito
Mais pas la version originale. Un ami m’a envoyé une note vocale des enfants d’un kindergaten qui chantaient tous en chœur « Wanito m vle parenn », je l’ai enregistrée, et tous les matins je l’écoute avec la voix des enfants.
Yon jou la jou - Wanito
Cette chanson n’était même pas encore sortie qu’elle ne quittait déjà pas
mes esprits. Je la fredonnais à chaque fois que je me rendais compte de l’état dans lequel se trouve Haïti. « Tout tan nap preche, nap plenyen men anyen pa janm chanje vreman. Men mwen toujou
kwe «Yon jou la jou» pou Ayiti, Bondye ap fè solèy bonè a briye sou tèt nou. M ap parye ! »
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DE VOUS A MOI
Noël et vaches…
E
t c’est parti ! C’est la saison de la vache, parce que c’est l’expression favorite du moment : vous voulez faire des emplettes, les magasins sont bondés ou bien affichent des prix enragés : oh la vache ! Vous voulez rentrer tranquillement chez vous après une journée de dur labeur, blocus et trafic sont votre lot : oh la vache ! Notez bien que jusque-là je n’ai pas encore prononcé personnellement cette expression. Pourquoi ? Très simple : je ne fais pas d’emplettes à Noël, je gâte mes proches et amis à longueur d’année et je ne suis pas conformiste. Ensuite, le blocus ne m’énerve pas, j’ai toujours la latitude d’attendre - vu que je n’ai ni enfant à faire étudier (gran lekol, gran sistèm !) ni mari à pouponner (oh viva la libertad) - que la vague passe, et d’arriver chez moi fatiguée mais non frustrée. Mais, vous demandez-vous sûrement, quel est le rapport entre la saison de Noël et les vaches ? Pourquoi ce titre ? Mais c’est celui de la scène qui se joue ces jours-ci particulièrement, et ce n’est pas un théâtre qui met seulement des spectateurs face aux acteurs, mais aussi des exploiteurs, des demandeurs (en bon français, ce sont des emmerdeurs oui !) des pourvoyeurs et des fournisseurs (si le français le permettait, j’appellerais cette dernière catégorie « les subisseurs ». Malheureusement ce n’est pas si simple, ce n’est pas que cela. Vous savez (ou vous ne savez pas) que la vache est synonyme de richesse entre autres choses. Elle n’est pas le seul animal dont toutes les composantes sont aussi utiles, mais c’est d’elle qu’il est question pour le moment. Détaillons, et voyons combien la bête est utile. Les pieds serviront au bouillon ou au ragoût, les tripes pour l’afiba au calalou, les abats au konsonmen, le
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plupart des chers fidèles de ces endroits que je ne veux pas citer, croient que je suis… (est-ce parce que j’ai une belle poitrine qui fait penser à deux bidons de lait ?) ils croient que je suis… (ou bien est-ce parce que j’ai une proverbiale générosité frisant l’imbécillité?), donc forcément ils croient que je suis une vache ! Et tous les matins, après le service, c’est la fraternelle poignée de mains et la sempiternelle phrase : ané sa-a, zétrenn mwen nan men-w (ou bien sou kont ou ). Et moi, pince-sans-rire : li nan men-m ? nan kiyès nan men-m yo ? Si se sou kont mwen m-pap ka antre nan labank non, pito-w al retire-l sou kont la byen vit ! Bon, quant à la formule chérie de ces bluffeurs : se ou ki pi bon nan momanan, ou bien m-pap pase Nwèl la blanch non, m-pale-w bonè, elle ne fait plus aucun effet sur moi. Avant je m’énervais devant tant de sans-gène, maintenant je réponds tranquillement : m-su ou pap pase-l blanch, pa gen neige an Ayiti de tout fason. Dans aucune des définitions citées plus haut, je ne vois nulle part « réponse à sollicitation » ; « backup à la mendicité » ; « appui aux enquiquineurs» ; « support aux emmerdeurs », etc. Les définitions font toutes référence à la bonne volonté, aux décisions, à la spontanéité ou à l’élan du cœur. Quand verra-t-on vraiment cet esprit qui est mentionné dans les airs de Noël « paix aux hommes (et femmes bien sûr) de bonne volonté « ? Qu’est-ce que la bonne volonté ? Juste énoncer des phrases du genre : « A quoi pourrais-je vous aider en cette saison ? » « Comment pourrais-je vous rendre heureux ? » « Puis-je vous offrir mes services ? » « Que puis-je faire pour rendre votre Noël joyeux ? » Aussi simple ! Noooooo, c’est plus commode de demander, de s’inviter à votre réveillon ou votre repas du 2 janvier, et bien entendu d’arriver les mains vides… Pourquoi donc me prend-on pour une vache ? Est-ce parce que je suis fofolle ? De vous à moi, je crois que c’est parce que je suis toujours de bonne humeur : ils me prennent pour la vache qui rit ! Sister M*
béga à ce qu’on sait, la viande, le foie, le rognon… Les parties de luxe pour les fondues, le tassot, la rôtie, la langue etc. Le lait de vache fait le fromage, le yogurt, le beurre etc. La peau fait de magnifiques tapis, des tambours. Même la bouse (le caca) remplace le charbon de bois. C’est pas pour vous faire un cours sur la gastronomie « vacale » non, mais pour vous montrer la richesse contenue dans un seul animal. Oh, j’ai failli oublier, le dernier mais surtout pas le moindre : la tête du bœuf… Avoir un têt bèf est un luxe. Ok. Tout ceci ne nous dit toujours pas la relation entre le charmant animal et la saison de Noël. Patience, nous y arrivons, mais avant (ne nous énervons pas… et puis quoi ? C’est moi qui écris, pas de pression ! han !) allons donc voir quelques définitions du mot favori et tant aimé des acteurs, un mot qui ne fait que changer de nom pour la saison : ETRENNE. Ce mot en soi n’a qu’une signification : étrenne : cadeau fait à l’occasion du jour de l’an (employé la plupart du temps au pluriel). Tant qu’on y est, allons voir ce que le dictionnaire dit du mot cadeau : Cadeau : don, offrande, présent, libéralité, largesse, donation, legs, bienfait, subside, faveur, obole, gratification, étrenne, prodigalité, aumône, secours, oblation, octroi, distribution, allocation, concession, attribution, souvenir, surprise. faire cadeau: offrir, donner, proposer, présenter, tendre, procurer, fournir, allouer, faire présent, faire don. Bon, voilà oui ! Pourquoi dois-je donc fuir chaque décembre certains endroits que je fréquente allègrement d’habitude ? Non non non, ne me demandez pas le nom de ces endroits, j’ai le droit de ne pas les citer. Donc la raison de ma fuite, ou plutôt de mon retrait forcé, est que la
Les amis de Ticket ont dit sur
Jean Venel Casseus
Yon kokenn chenn bravo pou moun k ap onore yon fwa anplis Lionel Benjamen kòm Papa Nwèl ayisyen... Nan menm sans lan tou, ann onore sila yo yo bliye, ki poutan rete gwo patrimwàn nan peryòd Nwèl la an Ayiti tankou Claudette ak Ti Pyè (Père Noël qui descend du ciel...), Yole Dérose (Si w pa vini mwen p ap chante viv Nwèl...) Espérons que les concernés en tiendront compte.
Richard Sénécal
Technologie n’est pas synonyme de civilisation. Ce n’est pas parce qu’on twitte, blogue ou facebouque que l’on devient plus intelligent. … écrit-il sur sa page Facebook !!!
Carel Pèdre
Bon aprèmidi tout moun. Peyi a ap chanje yon jou... M kwè sa. M ap parye menm si se pitit a pitit pitit mwen ki touche kòb la. :) Que Dieu t’entende, l’ami.
Marodie Ludmila Pierre If you don’t know who you are, who’s gonna know it for you??? Euuuh… un miroir, peut-être ???
Elysée Abraham
Sa ki pi bon pase lavi, dim ou leve w priye, di Bondye mèsi pou bèl nwit sa a, epi yon bèl tas kafe peyi nou, ou plen zanmi ak fanmi ki renmen w vre, se sa wi ki rele BONE wi. Alors là, le bonheur ce n’est pas cher payé…
Dimitry Nader Orisma
Nan muzik, ou ka konn kriye pou fanm, men pa pase Arly Larivière. Ou ka konn bay fanm manti, men pa pase Alan Cavé. Afèk gade yon fanm si w kwè nan sa nèg ap di nan muzik yo. A bon entendeur… !!!
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Lexique
des «bredjenn»
« Ti blada »
Pris à sa juste valeur, chaque mot se veut un assemblage d’épigraphes d’horizons divers renfermant une charge sémantique. Pour faire de beaux vers, embellir leur produit ou véhiculer un message propre à leur milieu, les principaux acteurs de la tendance rap (rappeurs et dj) apportent souvent de nouveaux mots et dictons dans notre vernaculaire. Ainsi, dans la rubrique « Lexique des brendjenn » de cette semaine, nous vous présentons l’assemblage de graphèmes « ti blada ». Certains mélomanes avérés, spécialement des adeptes de la tendance compas direct, accordent une charge sémantique particulière au qualificatif « ti blada ». Le terme « ti blada » a pris naissance dans le parler d’une partie de la population haïtienne avant de gagner du terrain dans le milieu musical. Il y a quelques années, le chanteur JeanRichard Hérard, dit Richie, de la formation Zenglen, en a fait son cheval de bataille. On se souviendra de la phrase : « Ti blada veye, paske nan moman an s’on kesyon de MMS konpa ! », pour la justification de nos dires. Ensuite, son ex-partenaire de scène, exchanteur de Zenglen et actuel député de Marchand-Dessalines, Gracia Delva, et plusieurs autres artistes n’ont pas négligé d’en faire usage. Au fil du temps, le terme a eu du succès dans des zones reculées du pays et a imprégné le discours d’une armada de gens. Ainsi, des jeunes de partout ont pris l’habitude d’attribuer l’appellation « ti blada » à leurs proches. Parvenir à une définition qui avoisine le sens premier de ce terme nous permet d’affirmer que les racines des monèmes « ti blada » ne sont pas haïtiennes. Le mot « blada » est une reprise à l’haïtienne de l’aptitude à fonctionner de façon satisfaisante du mot anglais « brother ». Cette réadaptation s’effectue avant tout sur le plan phonologique, morphologique et sémantique. Car le mot subit sa transformation à partir des sons ; ensuite, le
locuteur adapte ses dires à son système orthographique avant de l’insérer dans une cellule dans laquelle il pourra cerner son sens. Après son adaptation à l’haïtienne, le mot « brother » a évolué et est devenu « blada ». Ce qui se traduit en français par « frère », « ami proche », « partenaire » ou autres. Par exemple : « Pa enkyete w’, se blada m’ ki la, man », « se pa blada papa w’ te gen ak lòt fi an man ? » Pour l’ensemble « ti blada», le « ti » qui précède le terme n’est autre qu’un terme affectif. C’est idem lorsque dans notre vernaculaire, des gens ajoutent des noms (communs ou propres) juste après le qualificatif « ti ». Par exemple : « Baz, kilè w’ap vin gad bèl ti kay mwen an », « manzè gen yon bèl ti bouch ak yon bèl ti dèyè wi man », etc. Maintenant, lorsqu’on place les deux mots ensemble, on retrouve la suite de mots « ti blada » qui gardent des rapprochements de sens qui nous seront assez familiers : « mon petit frère », « mon associé favori », « mon meilleur ami » et autres. Par exemple : Monchè, se nan men ti blada sa m lage kamyonèt la wi » ; « ti blada m nan ap fete jodi an, si m pa ale, manman m ap tiye m ». Depuis quelque temps, le terme « ti blada » moisit dans le grenier de la désuétude et son utilisation n’est plus de mise. D’autant plus que les artistes n’en font presque plus mention dans leurs productions musicales. Dans certains contextes, le terme « blòdè », qui a récemment fait surface dans le créole haïtien, s’est substitué à « ti blada ». Mais ces termes ne sont pas standardisés et ne peuvent pas être utilisés n’importe où. Le mot « ti blada », sa réalité y compris, est actuellement désuet. Néanmoins, un autre terme le remplace et l’un de ses principaux utilisateurs fait encore le buzz. Wendy Simon