Richard Lecoin mannequin de rêve. by Ticket Magazine

20 mars 2012 No 600

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

Jeux des 10 erreurs

Ronaldhino né le 21 mars Mercredi 21 mars

Ronaldinho (Footballeur), Timothy Dalton (Acteur), Kevin Federline (Danseur), Matthew Broderick (Acteur), Fabiola Etienne, Rosie O’Donnell (Actrice), Rachelle JeanFrançois, Ayton Senna Da Silva (Pilote), Gary Oldman (Acteur), Eddie Money (Chanteur/ musicien), Florenz Ziegfeld (Producteur), Modest Mussorgsky (Compositeur).

Jeudi 22 mars

Reese Witherspoon (Actrice), Elvis Stojko (Sportif ), Matthew Modine (Acteur/Réalisateur), Louis Jeune Nancy, Stephanie Mills (Chanteuse), Lena Olin (Actrice), Bob Costas (Présentateur), Andrew Lloyd Webber (Compositeur), James Patterson (Ecrivain), George Benson (Chanteur/musicien), Marvin Yagoda (Entrepreneur), William Shatner (Acteur).

Vendredi 23 mars

Michelle Managhan (Actrice/model), Keri Russell (Actrice), Mikelida Pierre (Ecrivain), Chaka Khan (Chanteuse), Roger Bannister (Sportif ), Wernher Von Braun (Célébrité).

Samedi 24 mars

Gabrielle Dorsonne (Animatrice), Peyton Manning (Sportif ), Alyson Hannigan (Actrice), Sharon Corr (Musicienne), Annabella Sciorra (Actrice/productrice), Mark ‘The Undertaker’ Callaway (Lutteur), Louie Anderson (Comédien), Alan Sugar (Homme d’affaire), Steve McQueen (Acteur), Lawrence Ferlinghetti (Ecrivain).

Dimanche 25 mars

Elton John (Chanteur), Danica Patrick (Sportive), Sheryl Swoopes (Sportive), Sarah Jessica Parker (Actrice/productrice), Paul Miles (Chanteur/Musicien), Bonnie Bedelia (Actrice), Paul Michael Glaser (Acteur), Aretha Franklin (Chanteuse), Anita Bryant (Chanteuse), Gloria Steinem (Journaliste/promotrice).

C’est aussi leur anniversaire

Stéphane Gilles, Lamarre Coimin, Stephanie Chachou Girls, Pilou D’Haïti, La Belle Amandine, Evolisyon Saint Marc, Olkina Vante, Ejay Jeune, Délouis Cherna.

Agenda du week-end Pour Insertion Phone: 3922-3006 E-mail : francoispiere54@yahoo.fr

MERCREDI 21 MARS 2012

-Jusqu’au 31 mars « rétrospectives : Sotigui Kouyate » (Fokal) -Lecture, spectacle « Bicentenaire » de Lionel Trouillot (Fokal) entrée sur invitation -Kayel (Quartier latin) De : 7 hres pm à 9 hres pm

JEUDI 22 MARS 2012

-JEDI MIZIK (IFH) Dès : 7 hrs pm -Ciné-Corner (Fokal) Dès : 2 hres pm -Friday night avec Dj Rock et Dj Stuba (Club nin9, ex TazRock) Dès : 10 hres pm -Claude Carré (Café Place St Pierre) Dès : 7 hres pm -Ram (Hotel Oloffson) Dès : 9 hres pm

VENDREDI 23 MARS 2012

-Jusqu’au 31 mars Festival Kont anba tonèl thème : conter l’imaginaire du monde : invités : Mimy Barthélemy, Benzo, Paula Clermont Péan (Fokal) -Ju Kann (Press Café, rue Rigaud, P-ville) Dès : 9 hres pm

Afrikanation (Garden Studio) Dès : 9 hres pm

am à 4 hres pm Info : 4724-8965

SAMEDI 24 MARS 2012

-Pastè Blaze, Brothers Posse, Vwadèzil, Avivex Crew…ect (La Piscina) Dès : midi -T-US présente ‘Men Louwanj’ avec Tecknonvox, XMizik, Chwazi, Prodige, Printemps Erickson, Angels Family (Eglise Sur le Rocher) Dès : 4 hres pm

-Espace Tim Tim timoun avec ‘Planch sou do’ (Fokal) Dès : 10 hres am -Projection -débat ‘général Idi Amin Dada’(Fokal) Dès : 4 hres pm -‘Slam session’ vente signature du recueil de poésies intitulé « Lanvè » de Jameson Siglena (Centre Culturel Araka, 230, rue de l’enterrement) De : 10 hres

DIMANCHE 25 MARS 2012

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL REDACTEUR EN CHEF Stéphanie ANDRÉ SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Rosemond LORAMUS Joël FANFAN Wendy SIMON Aceline RENE Dimitry Nader ORISMA Toussaint Jean François TOUSSAINT Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Duckenson LAZARD Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Publicité: 3782-0905 / 3782-0893 Rédaction: 3456 1920

20 mars 2012 No 600

z z u B

Ayiti Deploge, avec sa pléiade de jeunes artistes, lancera dans la soirée les festivités. Le samedi 21 avril, un grand festival public réunira sur le même podium plus d’une douzaine de groupes musicaux. Le dimanche 22, avril on se retrouvera sur la plage avec plus de 6 autres formations musicales. Plus d’une quinzaine de groupes dont quatre de St-Marc et divers artistes solos composent le line-up de cette 4e édition du Festival Mizik St-Marc.

t in a ls a V y e n h p a D par

Stevy Mahy et James Germain chantent « Haïti chérie »

Partie à la conquête du public haïtien depuis au début de l’année 2012, la chanteuse guadeloupéenne Stevy Mahy nous livre aujourd’hui « Haïti Chérie », son premier single depuis la sortie en 2010 de l’album «The Beautiful side of a kreyol folk trip». « Haïti Chérie », qui a été enregistrée en partie à Port-au-Prince, bénéficie de la participation du chanteur haïtien James Germain dont la réputation n’est plus à faire. Cette chanson se veut un trait d’union entre l’histoire de ces deux peuples qui se retrouvent à travers une même souffrance originelle, un mélange de mélancolie et d’espoir exprimé par deux artistes confirmés unissant leur talent pour la première fois.

Le nouveau groupe de Richie est officiellement constitué

Richie met fin aux rumeurs et aux devinettes en dévoilant la composition de son nouveau groupe. L’ancien batteur du groupe Zenglen a fait appel à deux chanteurs : Enock Bordes et Alex Lavaud. On retrouvera El Pozo à la guitare, Nixon Mésidor à la basse, Carlo à la percussion, Saurel au tambour, Jude Sévère et Eve (la seule femme

du groupe) comme keyboardistes. Le groupe, qui n’a pas encore de nom officiel, travaille déjà sur un nouveau opus comportant 11 titres qui devrait sortir bientôt.

De nouvelles vidéos sur nos écrans

3 ans après « Let go », qui nous a permis de le découvrir, Yohann Doré nous offre «Nou fini», une nouvelle vidéo. Cette vidéo annonce les couleurs de Ayiti Men Rock, le nouvel album du jeune et talentueux musicien qui s’est lancé dans le rock. Le jeune artiste P-Jay, après la sortie de « Plim Pa m », son premier album, qui l’a fait connaître au grand public, revient avec une nouvelle vidéo intitulée « Men Sak Best». A travers ce morceau, P-Jay se montre fidèle à l’idée qu’on se fait des rappeurs. Vantard, fougueux et arrogant, il s’auto-proclame le meilleur. « Men Sak Best» devrait annoncer le second album du rappeur prévu pour l’été 2012.

Festival évangélique

Haïti Broilers, l’association Luis Palau (ayant à sa tête Andrew Palau) et le Concile des églises évangéliques présentent « Fun in the son (Amusez-vous avec le fils) », un festival qui réunira plusieurs grosses pointures du monde évangélique. Ce festival aura lieu le 31 mars 2012 sur le terrain de la Sun Auto à Tabarre, de 11 h a.m à 7 h p.m. On y retrouvera des artistes tels que Carlène Davis, une chanteuse gospel jamaïcaine, et Tye Tribbett, chanteur gospel très populaire des ÉtatsUnis, Ti Bob pour Nazareth, et le groupe Alabanza, les deux derniers évoluant dans la diaspora. Outre les performances des artistes, d’autres activités telles que des shows de cascadeurs et un village pour enfants sont prévues. En prélude à ce grand évènement, une conférence de presse se tiendra au Karibe Convention Center le mercredi 28 mars 2012 à partir de 9 h a.m.

Pasteur Jean Mary Désir se remet lentement mais sûrement

Festival Mizik Saint-Marc : 4e édition

Cette année encore, Handzup Group nous emmène à St-Marc. Du 20 au 25 avril, la cité de Nissage Saget, accueillera la 4e édition du Festival Mizik. Organisé cette année sur le thème « Saint-Marc pare pou l dekole », le festival détient le même format, à savoir un mélange de tous les genres musicaux, du sport et des conférences-débats. Le vendredi 20 avril,

Le pasteur Jean Mary Désir se remet d’une longue maladie qui a failli lui coûter la vie. Le leader religieux, qui souffre d’insuffisance rénale, est à l’étranger pour le moment où il vient de subir une dialyse. Son état s’est nettement amélioré. Il a d’ailleurs été en mesure de prêcher à l’Eglise de Dieu de Delmas 17 via téléphone au cours d’un des services du dimanche dernier. Max Sauld Moïse,

Des livres qui ont marqué…

Esméralda Milcé « Ce que le lecteur veut, c’est se lire. En lisant ce qu’il approuve, il pense qu’il pourrait l’avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre d’avoir pris sa place » Jean Cocteau. Les lecteurs de Ticket se rappelleront sans doute cette jeune femme découverte quelques années de cela dans les colonnes de leur magazine. Fille d’une famille protestante, avec des frères et sœurs, elle est la seule à porter des locks ; autrement dit, à être « rasta » dans notre vernaculaire. A l’époque elle était la présentatrice de Ayiti Deploge, cette soirée très prisée pendant quelque temps. Depuis, Esméralda a fait bien du chemin. A présent, vous la retrouvez tous les matins derrière votre écran, à l’émission Mat Mag sur la chaîne 8. Et comme vous pouvez le deviner, Esméralda lit aussi. Avec un frère écrivain primé, Jean-Euphèle Milcé, vous ne vous étonnez sûrement pas. Partagez dans cette édition ces lectures.

Le vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway

Dans ce livre, l’humain est présenté dans tous ses états : ses forces, ses faiblesses. C’est ce qui m’interpelle quand je repense à l’histoire de Santiago dans la vie, le personnage principal ; ses luttes pour concrétiser ses rêves mêmes les plus fous. De plus, le livre m’a apportée des leçons de vie sur l’amitié, l’amour, la patience. J’étais très jeune quand j’ai lu cette œuvre la première fois, pourtant je ne rate jamais une occasion de m’y replonger.

Gouverneurs de la rosée, de Jacques Roumain C’est le meilleur roman haïtien que j’aie lu. Dès les premières lignes j’ai été captée. En le lisant j’ai eu l’impression de partager le rêve de l’auteur qui voulait que l’humain soit au centre de tout intérêt.

Souvent on se bat pour des choses minables sans penser aux conséquences, alors que toutes actions amènent forcément des réactions.

L’espace d’un cillement, de Jacques Stephen Alexis

Celui-ci me porte à réfléchir sur le vrai sens de la vie. De cette lecture, j’ai saisi qu’il fallait se connaître en tout temps. C’est ainsi qu’on prépare son avenir. Autre chose, c’est qu’il faut que la vérité serve de pilier, parce qu’elle est à la base de la vie. Ô vous, frères humains !, d’Albert Cohen Un livre dans lequel l’auteur revient sur un épisode de sa vie, où à l’âge de 10 ans il fut traité de « youpin », terme raciste pour parler des juifs, par un camelet (magicien dans un cirque). Il passera sa vie à se venger. Après avoir lu ce livre, j’ai compris combien nous, humains, avons la capacité de forger nos propres monstres. Nos hypocrisies, nos luttes pour le pouvoir affectent nos enfants sans que nous nous en rendions compte. Si nous ne faisons rien, cela aura des conséquences graves sur le reste. Ce livre est toute une leçon d’humanité. L’un des meilleurs que j’aie lus.

Les jardins naissent, de Jean-Euphèle Milcé

Je suis l’un des plus grands fans de mon frère. En ce livre, l’auteur pose des questions pertinentes ayant rapport à notre vie de peuple. Dans l’Haïti d’aprèsséisme, il dépeint l’incertitude à travers laquelle des personnages de la vie réelle, où malgré tout le chaos, des gens arrivent à s’organiser. Cela me mène à penser qu’en dépit de tout, nous sommes les seuls à pouvoir guérir nos blessures et reconstruire ce pays. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre@gmail.com

le directeur de la Radio Voix de l’Évangile, assure que le pasteur Jean Mary Désir suit à la lettre les prescriptions de son médecin et rentrera au pays avant la fin de l’année. Ticket lui souhaite un bon rétablissement !

20 mars 2012 No 600

Stanley : lui et les mots ‘’se kòkòt ak Figaro’’! Vous avez sûrement eu l’occasion de le voir par le passé sur le petit écran, animant l’émission de détente musicale « Soleil Tropical » sur Canal Bleu. L’homme a également animé des émissions à au moins deux stations de radio en Haïti…mais ce que vous ne saviez pas, c’est que Monsieur jongle parfaitement avec les mots et que les calembours n’ont aucun secret pour lui. C’est sur le réseau social Facebook que Ticket va découvrir le talent d’humoriste de Stanley Figaro, un talent si convaincant que nous avons cru bon de présenter cette face un peu cachée du jeune présentateur aux lecteurs de notre bihebdomadaire. Voici Stanley Figaro en quelques mots. Parle-nous de l’homme (Stanley Figaro), ce qu’il est et ce qu’il aime. Robert Stanley Figaro a vu le jour, ou plutôt la nuit (je suis né entre 9 et 10 hres du soir), le 20 avril 1978. Depuis ma tendre enfance (et là, je ne joue pas avec les mots, mon enfance a été très tendre), ma mère a vite découvert que j’avais un certain talent pour la peinture. Elle m’a toujours encouragé à peindre, à dessiner…elle garde encore ma première peinture. En passant, je vais la mettre aux enchères bientôt (rires). Bon, retournons à nos moutons !! J’aime le dessin, les caricatures, la peinture. Je suis un mordu de l’humour, je suis tombé dedans quand j’étais petit !!! Si je suis marié ? Oui, évidemment mais ma femme n’aimerait pas que je parle d’elle. Elle veut garder sa virginité, euh, son intimité. C’est vrai qu’elle est native de la vierge, mais c’est surtout son intimité qu’elle veut garder. Elle n’aime pas trop le feu des projecteurs, ça pourrait lui brûler ses ailes d’ange. J’ai deux fils, il y en a un qui comprend déjà mes jeux de mots et ça me fait père… peur je voulais dire. Je suis fier de mes deux héros. Comment as-tu vécu et vis encore l’expérience des médias (radio-télé) en Haïti comme à l’étranger ? J’ai eu le parcours du combattant. J’ai été d’abord animateur à Radio Ibo pendant 4 ans. Ça a pris fin en queue de poisson, mais comme j’aime bien le dire, la queue c’est la partie que j’aime le plus dans le poisson, cela ne m’a pas dérangé. Mon patron non plus. De toute façon, lui et moi on s’entend maintenant comme poisson d’un même bouillon. Après Ibo, c’était un peu la galère. Il y a eu ensuite Radio MBC, mais je dois beaucoup à MBC. J’ai compris que je devais être un peu plus responsable et aller de l’avant. En effet, je suis passé du 94.3 FM au 100.1FM, petit pas pour l’humanité mais un grand bond pour RSF. À Métropole, je suis devenu RSF, notamment avec l’émission Studio 100.1. J’ai eu l’opportunité de faire de la télé aussi. À Canal Bleu, la télé que je veux. Pas ‘’vouloir’’ dans le sens vouloir de quelqu’un mais vouloir dans le sens : c’est la Télé faite pour moi. Avec Bobby Denis et toute l’équipe de Canal Bleu c’était génial. J’ai été projeté à l’écran et les filles ont commencé à projeter leurs sentiments sur moi….C’était le bon vieux temps. La sympathie de mes fans m’a valu le Ticket d’Or du meilleur animateur d’émission

culturelle… en 2008, je crois. Canal Bleu, c’est une expérience à refaire, mais après TéléMétropole. J’ai quitté Métropole trop précipitamment. Aujourd’hui, j’ai repris le micro. Je suis présentateur de nouvelles à Radio CPAM, à Montréal, et à l’occasion, je joue le rôle de MC dans des clubs de Montréal lors de certaines soirées. Comment a commencé ton aventure avec les mots ? Ma passion pour les mots a commencé en 1996, durant un cours de littérature française. J’ai découvert l’élasticité des mots et des expressions. Je me suis mis à jongler avec les mots et cela m’a donné l’idée de sortir un bouquin. En 1997, j’ai donc publié Au propre comme au figuré. Le livre n’était pas un succès côté vente, mais côté satisfaction personnelle, j’avais accompli quelque chose. C’était mon premier bébé. Un bébé que je chéris encore. Et depuis je fais des blagues, des métaphores, des calembours… Je gardais mes créations dans les tiroirs jusqu’à ce jour où j’ai fait une blague sur Facebook et que j’ai vu que certaines personnes de ma page s’y intéressaient. J’ai dit Bingo !!! Ce n’est pas le succès de Bingo Night, mais c’est la satisfaction d’un forgeron qui sait que c’est en forgeant qu’on le devient. Je bats le fer pendant qu’il est chaud et je répète à l’instar d’un jeune homme devenu aujourd’hui président : le fer, il faut le faire !!!! D’un autre côté, il me faut admettre que François Latour a eu un sérieux impact sur moi. Feu François Latour était un esprit brillant dans un corps peut-être un peu moins brillant mais sain quand même. Repose en paix, François, je vais m’occuper de la relève ! Es-tu slameur ? Si oui, as-tu pris des cours ou alors as-tu appris sur le tas ? Le slam, je l’ai appris sur le tas et sur le tard. Je me dis que j’aurais du savoir slamer depuis mon adolescence. Je serais maintenant comme Grand Corps Malade mais avec un petit corps sain. As-tu slamé récemment? La dernière fois où j’ai slamé remonte au mois de novembre, devant au moins 500 personnes. C’était flippant comme expérience !!! Tu as dit tantôt que tu as déjà publié un livre. Parle nous-en plus en détail Oui, j’ai déjà publié un livre intitulé Au Propre comme au figuré. C’est Communi-

cation Plus de Anaïse Chavenet qui s’est occupé et s’occupe encore de la distribution. Cette semaine, j’ai proposé à Ralph Pénel Pierre, un brillant illustrateur, aussi brillant que son frère Chevelin, de collaborer à la publication de mon prochain bouquin. On veut être prêt pour Livres en Folie. Je crois que ça va être super hilarant, surtout avec les dessins de Ralph !!!! Il me comprend à demi-mot. Avec mes copains de Graphcity, les petits génies de la publicité en Haïti ces jours-ci, je vous réserve une surprise. Je ne peux pas encore dévoiler le projet. Tes mots sont remplis d’humour, du moins sur Facebook. Es-tu aussi humoristique dans la vie courante ou a-t-on affaire à un grand timide qui se cache derrière l’humour ? Plus jeune, j’étais très timide, mais ces jours-ci je pense que j’arrive à gérer ma timidité, et c’est un peu grâce à mes mots. Grâce à l’assurance que je trouve à faire des jeux de mots que les gens comprennent facilement. J’utilise un vocabulaire simple, celui du quotidien, et je suis sûr qu’il va finir par me procurer le pain de tous les jours. Je pense que des fois, je fais un peu trop de blagues. Ma femme me court après. Elle a du mal à savoir quand je suis sérieux ou pas. A part les médias et l’écriture, que fais-tu dans la vie ? Je fais de la peinture. Ce que je fais à l’acrylique c’est plus du figuratif ou de l’abstrait. Au pastel, je fais des portraits de femmes. Je me croyais destiné à un

grand avenir en peinture mais je crois que je dois encore travailler très fort. J’ai plus de succès avec mon humour. Un humour qui transpire même quand j’opine sur les nouvelles d’Haïti. Je ne relaterai pas mes commentaires lors de cette entrevue parce que je ne veux pas compromettre mon avenir de futur dépité, non, député, je voulais dire. Un dernier mot ? Juste un dernier ?? J’avais tellement à dire. Bon!!! Je crois que je conclurai en invitant les jeunes à se donner totalement quand ils veulent réaliser leur rêve. Oser rêver en couleurs, en HD et en 3D. Comme dit Einstein : « L’imagination est plus importante que la connaissance. Car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. » Propos recueillis par Marie-Brunette B. Mainsour Labrune28@gmail.com

*** Slam : Genre oratoire. Poésie vivante issue des performances des performances des poètes. Il s’agit d’attraper l’auditeur par le col et de le « claquer » avec les mots, les images, pour le secouer, l’émouvoir.

20 mars 2012 No 600

Rions un peu avec

Stanley

Sur Facebook, Stanley reste égal à lui-même et trouve, entre ses heures d’antenne, le temps d’animer sa page de messages hilarants et dénotant un esprit vif et non moins brillant. Bien entendu, ses ‘’post’’ lui valent des commentaires d’appréciation de ses fans qui ne demandent rien d’autre que de rire avec lui. Un extrait de ces fameux messages pour rire un peu, nous aussi, avec Stanley Figaro. « Horoscope, par Stanley Figaro. -Natif du Verseau, versez de l’eau dans votre vin ce matin. -Natif de la Balance, arrêtez de balancer, gardez l’équilibre dans votre vie. -Poisson, vous nagez en eaux troubles ces jours-ci, sortez la tête de l’eau. -Bélier, montrez vos cornes et foncez!!! -Vierge, sortez un peu !!! Libérez-vous. Parties de jambes en l’air suggérées!!! -Sagittaire : aujourd’hui, il s’agit de se taire. Faites silence! -Lion : c’est le temps de rugir. Montrez que vous êtes le roi de la jungle. -Gémeaux : si vous êtes jumeaux vous rencontrerez des jumelles. -Scorpion : à trop vouloir critiquer, vous pouvez vous piquer. -Taureau : 2 towo pa gwonde nan menm savann. -Cancer : arrêtez la cigarette, cancer du poumon très probable…

-Capricorne : pas de caprice, allez-y avec vos cornes ! » « On vient de me remercier ‘’inbox’’: on me dit que mes statuts Facebook sont des statuts de la liberté!!!! » « Je vais arrêter!! On vient de m’apprendre que deux de mes amis sont morts… de rire!!! » « Certains confondent Levée de fonds avec Détournements de fonds!! Ils confondent le fond et la forme!!! » « Rencontre sur Internet: c’est jouer au ‘’tchat’’ et à la souris !!! » « J’ai attrapé le virus de la grippe par bluetooth!!! » « Après le franc succès de ‘’Sous le

Vent’’, Céline et Garou remettent ça et promettent la sortie de: ‘’Sous la douche’’ !!! » « Envie de réaliser le film: I love you âne !!! » « Keksyon: Anténor te fimen oubyen li pat fimen??? » « Je sens que ça va finir en queue de poisson, mais ça ne me dérange pas, c’est la partie que je préfère dans le poisson. »

« Sport préféré des Sénateurs: le Passeport!!! » « Pour les cracks en informatique: une souris sans fil, est-ce une chauve-souris??? » « Yes!! L’armée vient de répondre à ma demande: je vais être un soldat de l’Armée du Salut !! Salut à tous!!! »

Gracia Delva & Lolange ACP Production

sont fâchés Si Lolange de ACP Production et Gracia Delva ont toujours eu de très bonnes relations, l’album « Jije’m » de Mass Konpa semble les refroidir. Car, depuis la sortie de ce disque à l’étranger en pleine période carnavalesque sans leur consentement, les responsables de Mass Konpa ont clairement exprimé leur désaccord avec l’équipe de cette compagnie basée à 12 Avenue Audra 92700, Colombes (France). Ils sont mécontents aussi de l’utilisation de mauvaises photos, le changement de titre des musiques et leur mauvais placement sur leur album. Ajouté `à cela, la distribution de l’album « Jije’m » confiée à Arly Larivière de Nu-Look sur les Etats-Unis alors qu’ils se sont entendus pour que Lionel Beeper le fasse. Dans une note de presse parue sur Kompamagazine, les responsables d’ACP se sont aussi montrés déçus et très amers contre Gracia Delva. Ils disent que c’est avec une grande surprise qu’ils ont entendu l’interview de Gracia Delva qui s’expliquait sur son nouvel album titré « Jije’m », où il a dit ouvertement sur cette radio qu’il n’avait pas signé de contrat avec ACP. « Nous devons apporter quelques petites précisions sur cette déclaration. En effet, depuis plus de 9 ans, nous sommes dans le milieu musical en tant que producteurs et promoteurs basés sur la France. Il y a des lois ainsi que des droits ; le fait de signer un contrat avec une personne consentante, les deux parties doivent respecter leurs engage-

ments. En 2007, nous avons investi sur l’album de Mass Konpa un contrat d’exclusivité signé le 13 octobre 2007 pour 5 ans sur tous les albums du groupe et sur les albums en solo de Gracia Delva pour marquer le coup, nous leur avons fait une tournée d’un mois et demi « France à l’Afrique ». Par ailleurs, il y a eu des compositeurs que nous avons payés pour participer à l’album « Jijé’m » tels que : Nickenson Prud’homme (Nicky) , Bastien Réginald (Ti-Régi), Ralph Ménélas, un album qui était prévu pour l’année 2009, sans oublier les frais de déplacements pour la France afin d’enregistrer en studio l’album. Aujourd’hui nous sommes en 2012, nous attendons toujours leurs photos pour la pochette de l’album, alors qu’ils sont venus le 14 janvier 2012 en France pour nous, et, comme par hasard, sans photos. ACP Production a investi énormément dans ce groupe, c’était l’un de nos coups de cœur parmi tous les autres groupes haïtiens. Nous sommes déçus du comportement de Gracia Delva à notre égard. Cela fait 4 ans qu’on investi pour cet album sans succès, nous apprenons par la suite qu’il y a un autre producteur qui se charge de le mettre en vente. Tous nos produits sont de qualité, vous pouvez le constater sur plusieurs albums : Carimi, Djakout #1, Nu- Look.

Nous sommes dans le milieu afin de faire avancer et donner l’opportunité à certains groupes de se faire une place dans le compas. De nos jours, nous avons constaté qu’il y a de moins en moins de personnes qui investissent dans ce milieu et nous trouvons cela dommage pour notre musique et notre culture », termine ACP

Production. Qui a tort ? Qui a raison dans ce dossier ? Qui viole les contrats ? Qui ne respecte pas ses engagements ? En tout cas, plus d’un pense que les deux parties devraient s’asseoir pour s’entendre et résoudre les problèmes. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

20 mars 2012 No 600

Stevy Mahy: l’étoile «Folk» à Garden studio De géants « flash scream » aux murs, classe, sympa, arbres illuminés de spots : c’est dans ce cadre paradisiaque qu’est attendue la star guadeloupéenne, ce

samedi 17 mars à 18h, Stevy Mahy, au Garden Studio. Il est 20h. Certains invités arrivent, coquets, chics… Parmi lesquels, l’ambassadeur accrédité de France Didier le Bret. On se discute entre copains, on rit. Les verres, à moitié remplis du rhum de ces connaisseurs à table, se trinquent. Tous attendent avec impatience l’étoile antillaise accompagnée de l’incontournable et du renommée Barbot Richard à la basse, du percussionniste Roody Nau surnommé le « petit Tabou » (derrière la grande star) et du guitariste et producteur Joël Jacoulet alors que les organisateurs : Yvetot Gouin, propriétaire du club, musiciens, animateurs de sons, se démerdent pour que tout soit enfin prêt à 23h en dépit des caprices du mauvais temps de mars. De grande taille, yeux « mystérieux », imposante et belle à se damner avec son « jumpsuit », Stevy monte sur scène sous des applaudissements chauds des spectateurs bravant les intempéries. Elle nous interprète ses titres les plus connus, écoutés et appréciés ici comme ailleurs dont trois sont des vidéos clips : san vou, something about you, falling in love again… D’un charme et d’une sensibilité captivants, trilingue et à la sensualité sauvage, Stevy Mahy, voyage dans les cœurs de ses spectateurs et transgresse leurs frontières intimes. Chanter avec Stevy, c’est toute une aventure, un

voyage à travers le « Folk » : une sorte de jazz, zouk, reggae, soul, roots et un peu de compas. Avec passion et d’une énergie débordante, elle entraine son public dans son univers musical et l’ensorcelle par sa voix en étant tantôt « Lauryn Hill », tantôt « knowles », tantôt « Keys », tantôt « J-Perry » avec son Dekole, tantôt « ellemême » en partageant la scène avec Daniella Gustavie, Fernando dit « Lill piss » et James Germain, l’autre voix magique de la soirée avec qui le public fou et tout en extase chante « grenn zaboka sevi zorye anba latcha

Aswe an m pap domi. Yes! Yes manman!

Et c’est le meilleur moment de la soirée ou la cadence de la chanteuse se fait corps avec le rhyme compas joué par ses talents musiciens. Une soirée réussie avec tout ce que cela implique : hommage à Haïti et à sa bravoure,, partage de son amour qu’elle reçoit toujours, libération de ses talents cachés et, bien sur, la promesse de revenir dans nos murs.

Qui est Stevy Mahy ?

Née à Paris qu’elle quitte à l’âge de six ans pour La Guadeloupe, de père et mère musiciens, Stevy Mahy est une artiste « folk » trilingue ( anglais, français, créole) originaire de la Guadeloupe. A 9ans, elle

Artistes, amis, invités, tous étaient venus supporter stevy Mahy

chante avec sa maman, Gustavie Cham, « manman depi ou pati », chanson écrite pour sa maman décédée. De 20 à 30 ans, son histoire s’écrit entre Londres, New York, Los Angeles, Detroit sans oublier son sol natal, la Guadeloupe. Lors de son enregistrement du duo « inspire me » avec Victor- O, elle croise pour la première fois Joël Jacoulet, alors producteur de Victor. « Joël arrive à un moment ou je suis en train de me demander ou, quand et comment je vais finaliser mon projet, explique la star. J’écris mes textes, je compose les mélodies et lui la musique ». Sur les douze titres dont « fame is gone », « something about you », « san vou », « falling in love again », « beautiful »…etc., que comporte son dernier album « The beautiful side of a kreyol folk trip », Joël Jacoulet en a compose la plupart. « Yoshebed » est l’association dont elle est la marraine qui a pour mission de développer l’accès à la culture par tous les moyens possibles : représentation culturelle, artistique, permettre à des personnes démunies de profiter de moyens culturels et éducatifs…Sa volonté d’engagement et son humanité la propulse vers Haïti et la pousse à prêter mains fortes aux plus défavorisés après le séisme du 12 janvier 2010 sans pour autant trahir sa fidélité à l’art, abandonner sa vocation artistique. Musicienne, poétesse, chanteuse, son univers musical est plus que surprenant. Partez à la découverte de cette artiste accomplie. LADOUCEUR Rosny Ladouceur16@yahoo.fr

Fiche personnelle

Nom: Stevy Prénom: Mahy Née: à Villecresnes Aime: les vraies discussions, celles dont tu sors ébloui, les gens et tout ce qu’on fait par vrai besion Déteste: les discussions et critiques vaines Ecoute : Ironand Mine, Ms Hill, Fred Hammond Littérature: Tony Morisson, Maryse Condé, La Bible, Joseph Murphy Citation favorite : « sa i fet bel !!! » Dernier album : « The beautiful side of a kreyol folk trip », un témoignage de ses influences musicales fleurant bon la soul et les sonorités de la musique créole.

20 mars 2012 No 600

‘’Herby, le jazz et la musique haïtienne’’

émoin ou acteur de plus de soixante ans de bouleversements de notre musique populaire - la danse urbaine et commerciale ou la chanson - initiateur au même titre qu’Issa-el-Saieh des courants «jazz» et «jazzy» en Haïti, il est un homme: Herby Widmaier. Cet hommage de l’excellent cinéaste Arnold Antonin, largement mérité, ne vient pas trop tôt. Ce nouveau documentaire conçu et réalisé avec l’adresse et le talent remarquables du réalisateur nous parle donc de celui qui a longtemps été considéré comme étant la plus belle voix de la chanson haïtienne, toutes catégories confondues, voix masculine s’entend. Jazzfan et jazzman, arrangeur-compositeur, harmoniste pointu et moderniste convaincu, auteur, interprète de goût, disponible et généreux, passionné et fou d’électronique, bricoleur en diable, technicien du son et de l’enregistrement ..., la liste de ses aptitudes est non exhaustive. On devrait y ajouter ce don naturel faisant généralement la vanité, l’envie ou la jalousie des mâles: séducteur irrésistible et choyé par la gent féminine; sympathique bon vivant ... C’est trop pour un seul homme! Et pourtant, on le dit timide. Mais revenons à la musique. Pour tout résumer, Herby Widmaier a été au coeur, à l’avant-scène ou dans l’ombre de beau-

coup de changements ou d’événements. Progressiste, pédagogue informel et hors pair, il a canalisé les goûts de beaucoup de musiciens populaires, jeunes et vieux, et de simples mélomanes ou auditeurs, vers la modernité mélodique et harmonique. Il est l’un des pionniers des jeunes et naissantes industries phonographiques et discographiques haïtiennes. Il a enregistré beaucoup d’artistes. Herby Widmaier a côtoyé des musiciens célèbres comme Issa-el-Saieh, Guy Durosier, Joë Trouillot, Wébert Sicot, Nemours Jean Baptiste, Budd Johnsonn, Billy Taylor, Alphonse «Chico Simon», Serge Lebon, Roland et Raoul Guillaume, Ernst «Nono» Lamy, Raymond «Ti-Roro» Baillargeau, Ferdinand Dor, Gérard Dupervil, les membres du «Jazz des-jeunes», Richard Duroseau, Boulo Valcourt, Frantz Courtois, Alix «Titte» Pascal, Fritz Joassaint, José Tavernier, Serge Simpson, Bebo Valdez, Gérald Merceron, Jacquy Duroseau, Carlos Ramirez, Lionel Volel ... et j’en passe. Ses émissions radiophoniques «Rideau s’il vous plait!» ou «Music from ten ou eleven» sont restées dans les mémoires. La passion du jazz côtoie chez lui l’amour de la musique brésilienne élaborée: samba et bossa-nova. Voilà donc cet homme, raconté par beaucoup de ces musiciens et témoins cités un peu plus haut, dont spécialement: Raoul Guillaume, Boulo Valcourt, Frantz

Courtois, Pierre Blain, Emerante Despradine, Daniel Marcelin, narrateur visible et «voix-off», Joë Damas, Richard Widmaier, Mushi Widmaier, Joël Widmaier, Albert Chancy, Délano Morel et moi-même, Roland Léonard, votre serviteur, qui suis un admirateur inconditionnel de ce monstre sacré. Avec toute sa science et sa technique de cinéaste et de documentaliste, Arnold Antonin replace ce grand artiste, ses amis, témoins, collatéraux et contemporains, dans le contexte sociopolitique des défuntes années 40, 50 et 60, archives cinématographiques et images à l’appui. Archives sonores également. Beaucoup de chansons d’époque ou propres à Herby Widmaier illustrent le film: «Choucoune», «Haïti», «Pirouli» de l’ensemble Issa-el-Saieh; «Fan m peyi’m», «Demain Marie» de l’auteur-compositeur; «Ti Flè» de Frantz Courtois interprétée par son ami, «Arrawak dance» extrait de «My World» de Mushi Widmaier, etc. On retiendra deux images, deux scènes pour mieux dire, concluant ce documentaire: Herby Widmaier chan-

tant «Fanm peyi m» accompagné par Réginald Policard au clavier et de Joël Widmaier à la batterie; Richard Duroseau, showman extravagant, comique et désopilant à l’accordéon, au Parc Historique de la Canne à Sucre. Du travail bien fait. A voir absolument. Roland Léonard

a deuxième évangélique haïtienne à commémorée officiellement le dimanche 18 mars 2012 son 7ème anniversaire. Fier des sept années d’existence de l’entreprise qu’il dirige, Max Moïse Sould, l’actuel directeur de la radio La Voix de l’Évangile (RVE) parle de « La célébration de la perfection » (7 étant le chiffre de la perfection). Selon ce M. Sould nous a informé : « Le pasteur Jean-Marie Désir et nous, avons choisi pour thème cette année, ‘‘Letènèl nan konba, kè nou pa sote !’’, tiré du premier livre de Samuel, le chapitre 17 aux versets 41 à 46 ». Tout a commencé par trois jours de prières qui se sont tenus à « l’Église de Dieu de Delmas 17 » (qui depuis le séisme du 12 janvier a élu domicile à Clercine 6, au numéro 6 ; juste en face de Direction Centrale de la Police Judiciaire). Du mercredi 14 au vendredi 16 mars 2012, les employés de La Voix de l’Évangile, les membres de l’église dirigée par le pasteur Jean-Marie, ainsi que des sympathisants ont remis entre les mains de l’Architecte de l’univers le sort de la station qui a commencé à émettre 24 sur 24, le jour même de son lancement officiel. Le lendemain, le samedi 17 mars 2012, les auditeurs de partout ont pu faire la connaissance de la grande équipe de la radio. Laissant grandes ouvertes ses portes entre 7h AM à 7h PM, ça a été l’occasion pour d’autres personnalités du secteur évangéliques : des animateurs, des musiciens et des responsables d’églises de témoigner leur sympathie à la RVE. Deux grandes manifestations religieuses se sont tenues le jour J : le dimanche 18 mars 2012. Avec d’abord, dans la matinée, un culte d’adoration et de louange à l’église, basée à Clercine 6 et puis plus tard dans la soirée, le grand concert

La Voix de l’Évangile 7 ans déjà d’anniversaire organisé à l’église Sur le Rocher de Delmas 31. Un concert gratuit. Pourtant une très belle affiche ! Séban Mass Choir. James Smith Alcindor. The preachers. Shama dance. Pasteur Gary St Hubbert. Pour ne citer que cela… Le 95.3 FM c’est une équipe jeune, constituée uniquement de chrétiens,

nous rapporte son directeur, Max Moïse Sould. Il estime que si l’équipe ne connaissait pas l’importance du ministère divin et toute la grâce qu’elle pouvait bénéficier à travailler sans relâche pour Dieu, la station n’aurait pas tenu jusqu’ici. La Voix de l’Évangile c’est aussi une trentaine d’employés repartis dans plu-

sieurs cellules : la mise en onde ; le « studio recording » ; la production ; la comptabilité ; le « partenaire avec Christ » ; le secrétariat ; la section informatique, le site à Boutillier et autres. Duckenson Lazard

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Richard Lecoin et sa soeur Farida, elle aussi mannequin

c’est différent, les critères varient d’un travail à un autre.

Richard Lecoin

Mannequin de rêve

Parle-nous de ton premier casting ? J’étais très nerveux. Ça se passe comment? Tu arrives, il y a un groupe de personnes, les gens sont très froids et ne font pas la conversation. Ils t’appellent, te jaugent, regardent ta photo et te renvoie dans la salle parmi les autres. Lors de mon premier casting, j’ai été retenu pour une seconde entrevue. Là on m’a demandé de marcher un peu... On m’a retenu. Ce fut pour le «New York Art Festival». C’était comment ? C’était bien. Du fait aussi que personne ne me connaissait, j’étais moins stressé. Tu t’imagines si c’était en Haïti (Rires) ! J’ai défilé avec un pantalon bleu, des sleepers. Je savais que j’ai un beau corps, j’avais de l’assurance et le public m’aimait bien. Pourquoi ne pas être passé par une agence ? Les agences abusent parfois des mannequins. Ils te font payer photoshoot sur photoshoot dans l’espoir de te trouver un job, et cela met des semaines voire des mois à venir. C’est pour ça que je suis totalement autonome. Certaines sont bonnes mais d’autres pas. De plus, l’agence te prend un bon pourcentage. Alors j’ai créé mon propre networking! Quels sont les critères physiques requis pour devenir mannequin? C’est avant tout physique ? Le physique est définitivement important, dépendamment de quel domaine dans le mannequinat que tu veux fréquenter. Le visage, le corps, tes expressions, ton body language... le beau se vend. Donc un bon physique est primordial.

Mesdames, j’aurais bien aimé vous avoir présenté Richard Lecoin quelques jours plus tôt... Peut-être que le conte de fée aurait duré plus longtemps. Il y a exactement 10 jours, Richard était encore célibataire, bon disons engagé... Oui, je sais. Vous retournez à la couverture pour y jeter un regard de regret. J’ai eu mon moment M. J’ai bu le meilleur café de ma vie, un après-midi du 4 février 2012 Un regard voilé, un petit sourire en coin d’adolescent pas très sûr de lui, une voix traînante qui lui donne ce petit côté fragile que nous aimons tant. Mais par dessus tout, l’homme est un bel homme! 30 ans, une peau café, des cheveux noirs, une tablette de chocolat à la place de l’abdomen! Allons découvrir ensemble l’univers du mannequin et de l’homme. Comment es-tu entré dans l’univers du mannequinat ? Quand je vivais en Haïti, j’étais trop timide pour même penser à devenir mannequin. Mais quand je suis rentré à New York et précisément à Manhattan, on me demandait à tout bout de champ si j’étais mannequin. Je me suis donc payé un photoshoot avec un photographe et un styliste... ce fut mon premier pas vers

le mannequinat. J’ai fait des cartes. J’ai vu sur Internet les adresses des castings... et je me suis lancé. C’est un peu ainsi que je suis arrivé là dedans. Est-ce que le fait de voir ta jeune sœur Farida faire du mannequinat t’a influencé ? Farida, si elle le veut, elle peut être au top du top. Parce qu’elle a le flair et a

absolument tout pour réussir. Ce qui est complètement différent quand il s’agit des hommes dans ce même domaine. Le premier problème, je suis noir! Le second, je n’ai pas la taille idéale. Le modèle de choix de la majorité des agences est un Blanc mesurant 6.2. Je ne fais que 5.8. Pour faire le runway, il faut être au moins 6.1. Sauf dans le cas où un styliste te veut! Mais sinon pour les publicités,

Et psychologique ? Quand tu es à New York il faut être bien préparé pour entrer dans la jungle. Surtout pour un homme. Il faut se préparer aux refus. Parce que des fois ils vont te donner le regard du «mais qu’est-ce qu’il fout ici lui ?». Cela prend du temps pour s’y habituer. Je me souviens qu’une fois je me suis présenté à un casting et les gens m’ont traité comme un moins que rien. J’ai pris mon portfolio et je suis reparti. Dans l’ascendeur j’ai rencontré un homme, il m’a demandé si j’étais mannequin et si je revenais du casting, j’ai dit oui. Il m’a alors donné sa carte et m’a demandé d’y retourner et de demander à voir une certaine personne. Dans ce domaine, connaître du monde est important! Une affaire de passion ? Un métier ? L’appât de l’argent et d’un style de vie ? C’est fun! C’est fun de rencontrer des gens d’univers différents. Des stylistes, des maquilleurs, des designers... Et être mannequin te fait aussi découvrir ton style. Lors d’un casting j’ai rencontré Mary J Blige ! C’est un univers intéressant! A New York, il y a ce qu’on appelle les «Industry Party». Lundi, mardi, mercredi sont vraiment les jours de fête, et c’est là qu’on fait le networking, qu’on rencontre

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les gens. Le mannequinat n’est pas consistant! Alors côté financier ce n’est pas stable, c’est donc pour ça que je ne m’y adonne pas à 100%. J’aime voyager, j’aime les beaux vêtements, j’aime les belles voitures et tout ça demande de l’argent! Dans le mannequinat, les contrats vont et viennent quand on n’est pas parmi les tops du top. Je peux avoir un travail pour 5 000$ aujourd’hui et le prochain contrat arrive dans deux semaines ou même deux mois. Comment fais-tu alors pour suivre ton train de vie ? Je m’intéresse particulièrement à la photographie... Bon, je ne gagne pas encore d’argent avec, mais j’y travaille. Je suis un masseur-thérapeute gradué de New York et je travaille aussi comme postier! Quels types de travaux fais-tu généralement? Un mannequin reste dans un registre ou peut-il s’adonner à différents genres ? Un mannequin peut tout faire, cela dépendra de la personne qui t’engage. Par exemple, moi j’ai fait des pubs sur Internet, pour «Blackplanet» ; j’ai fait des runway et quelques fashion show aussi. J’ai presque eu un contrat pour une vidéo, et j’ai aussi presque eu un contrat avec GAP, mais j’étais trop grand pour celui-là. C’était la ligne de Lany Cravitz... (rires). Je suis dans la dernière vidéo d’Harmonik! Quelle est la différence entre un homme mannequin et une femme mannequin ? L’industrie offre plus d’opportunités aux femmes... à ce niveau je dirais qu’il y a une différence. Sinon les critères sont presque les mêmes, sauf que ça évolue un petit peu avec les modèles plus size et la lutte contre l’anorexie. Les mannequins femmes sont moins minces qu’avant. Le mannequinat est toujours considéré comme un métier ingrat chez les femmes. En est-il de même pour les hommes ? Je pense que quand on est au top, on est vraiment au top. Et cela dépend de ce que l’on cherche. Si on prend par exemple Jamie Lee Curtis, elle est âgée, mais elle est l’emblème d’Activia. Un mannequin n’a pas vraiment une limite d’âge, parce qu’un mannequin ne se réduit pas seulement au runway. Tu vois quelqu’un dire non à Halle Berry? (rires) Suis-tu un régime alimentaire et physique ? Je contrôle ce que je mange, mais je ne suis pas strict... Quels sont tes horaires de gym ? Quatre fois par semaine. Une heure et demie par jour. A côté de cela, je joue au basket et au tennis. Peut-on devenir riche grâce au mannequinat ? Bien sûr! Mais je pense que l’on doit être plus qu’un mannequin. C’est un monde combiné, mannequin, cinéma, musique... Ce sont des métiers connexes, et le mannequinat est souvent la base qui favorise l’envol. Ma sœur me dit toujours par exemple que j’ai un visage pour le cinéma, c’est peut-être quelque chose auquel je vais penser, parce qu’il y a une grosse industrie derrière ça. Les travaux les plus emblématiques que tu as réalisés au long de ta carrière ? J’ai fait la couverture du magazine Wet. Pour moi c’est important parce que le public a voté parmi dix autres modèles. Je suis passé à côté du contrat avec Mary J. parce que j’étais très stressé ; aussi, j’étais le premier à passer le casting, et c’était plus « acting » qu’autre chose, peut-être que je n’étais pas vraiment préparé... En plus travailler avec ces personnes-là est compliqué, elles changent les choses au fur et à mesure. Cependant j’ai fait des contacts extraordinaires ce jour-là et j’ai élargi mon Networking. Sinon je rencontré beaucoup de modèles chez Victoria’s Secret, nous faisons la fête ensemble... Es-tu sorti avec l’une d’entre elles? Rires. Non... nous faisions des tournées entre amis! Quelle est la chose la plus audacieuse que tu as eu à faire dans ta carrière ? Hummmm. C’est toute une question. Dans ce métier il faut savoir jouer le jeu. Il faut être audacieux et toujours montrer que tu vaux ce travail, que tu peux délivrer et que tu n’es pas aux abois. Il faut toujours se faire valoir dans ce monde-là. Quand tu vas dans les «industry party», il faut toujours être clean, bien mis, et même quand tu n’as pas le quart de ce qu’ils possèdent, de faire comme si c’est ton monde et que tu gères! As-tu déjà posé nu ? J’ai des photos qui pourraient sous-entendre que c’est du nu, mais c’est de la postproduction. On m’a déjà demandé de poser nu, mais j’ai refusé. Une fois on m’a offert un job à LA, bien payé et tout. Je suis allé consulter les précédents travaux du photographe et j’ai refusé. Moralement, je ne peux pas le faire, par respect pour ma défunte mère, mais aussi, si un jour j’ai une fille, je ne

voudrais pas que ce soit ça l’image qu’elle a de son père. Quel est ton principal atout de séduction ? Hummm... Laisse voir... Je pense qu’on doit être versatile et ne pas utiliser le même truc à chaque fois. Il faut improviser des fois. Mais je suis sûr de mon coté mystérieux; je ne parle pas beaucoup, je reste toujours un petit peu à l’écart, et je crois que ça attire bien les femmes. Un mannequin est un fantasme unisexe. Comment vis-tu cette situation ? Je reçois beaucoup d’avances des femmes et quelques avances des hommes. Quand on est mannequin, on est exposé au monde des hommes. Les stylistes, maquilleurs, coiffeurs, ils sont les rois de ce monde. Alors c’est à toi de gérer, c’est à toi de mettre les limites et de faire comprendre clairement de quel côté tu es. Il faut être aussi très dynamique et surtout savoir rester professionnel. Une fois, je faisais un photoshoot avec des sous-vêtements, j’ai vu le regard de ce type sur moi, mais j’ai «gardé mon cool», j’ai fait mon travail et après je suis parti! Il faut surtout rester professionnel. Pour les femmes! Ouffff! Spécialement que je vais me marier prochainement, on dirait qu’elles tombent du ciel soudainement. J’ai dû demander à un de mes amis qui s’est marié récemment... J’essaie de rester focus et de ne pas me mettre dans certaines situations. Ta fiancée est jalouse ? Pas du tout! Et je ne pourrais jamais faire ma vie avec une femme jalouse. Je suis un «massage therapist», je suis un mannequin, il n’y a pas de place dans ma vie pour une femme jalouse. Je lui raconte souvent comment les femmes m’abordent et on en rigole. Que recherches-tu chez une femme ? J’ai eu une maman extraordinaire et elle était la femme de ma vie. Ma mère est un modèle très difficile à trouver. Elle nous a élevés seule, ma sœur et moi, car mon père est mort quand j’avais 13 ans. Elle a toujours tout fait pour nous donner le meilleur. Et ma mère était aussi le moteur de ma vie. Elle est morte l’année dernière d’un cancer du sein, elle est mon modèle et je vis pour la rendre fière. L’âme sœur, l’as-tu trouvée ? Ma fiancée est une version féminine de moi. Je ne sais pas si c’est parce que nous sommes nés le même jour, le 13 novembre. Nous nous ressemblons beaucoup, Rachelle et moi. Nous fusionnons, nous nous complétons et ça se passe extrêmement bien entre nous. Cela fait quoi pour un mannequin homme de se marier ? Je suis très excité et je participe aussi activement à la préparation de mon mariage que ma fiancée. On était en Europe en croisière en août dernier quand je lui ai demandé sa main, et elle a dit oui! As-tu un mentor ? Mes parents sont mes modèles par excellence. Mais sinon, Will Smith est quelqu’un que j’admire et que je suis de près. Dis-nous trois mannequins hommes et trois femmes que tu admires pour leur travail. Tyson Beckford, parce qu’il a révolutionné le domaine du mannequinat pour les hommes noirs et y a laisse son empreinte. J’admire également ma sœur, parce qu’elle fait un travail remarquable. Dans quelle revue as-tu été en couverture ? Rêves-tu d’apparaître en couverture? Farida a fait Essence Magazine, pas la couverture, mais une page à l’intérieur et cela m’a rendu extrêmement fier ; elle est aussi l’effigie d’un défrisant pour les cheveux... Je pense que j’aurais aimé faire la couverture d’Essence Magazine, bien que je n’aime pas trop être sous les projecteurs. Bon, je verrai ou la vie me conduira, on ne sait jamais. Et me voilà en couverture de Ticket... ça progresse! Quels sont tes loisirs ? J’adore voyager. C’est mon plus grand loisir en dehors du basketball. Es-tu un féru de la mode ? J’ai mon petit style et je m’y attache. Je ne suis pas la mode. Quand j’aime quelque chose, je l’achète dans toutes les couleurs. Quelle est ta tenue préférée ? Jeans, chemise, un blazzer occasionnellement. Je suis très simple en matière de mode. Tes marques de vêtements favorites? Express, depuis plusieurs années. Quel est ton accessoire de mode préféré ? Les montres. J’ai une collection de plus de vingt montres. Propos recueillis par Stéphanie André

Richard Lecoin et sa femme

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Le diable dans un thé

à la citronnelle

Une justesse de la réalité haïtienne

Cette année, la Comédie sans frontière d’Haïti qui prolonge témérairement les festivités autour de ses vingt ans d’anniversaire, est bel et bien partie du bon pied. Suite à la mémorable représentation de la tragicomédie « Qui peut vaincre l’amour ? » réalisée le samedi 17 mars 2012, c’est avec l’adaptation théâtrale du romaan à succès de Gary Victor, « Le diable dans un thé à la citronnelle », que la COSAFH, pendant deux heures, aura retenu en haleine un public sélect, curieux et attentif à l’auditorium Ste-Rose de Lima le dimanche 18 mars 2012.

vec l’adéquation minutieuse de Georges Béleck, « Le diable dans un thé à la citronnelle », une fois de plus, a autant fait valoir son pesant d’or sur les planches que dans le roman. A l’heure où le viol, perçu comme fléau qui gangrène la société, est un calvaire au quotidien pour le peuple haïtien, le metteur en scène trouve bon de situer l’histoire autour de ce sujet. Entrecoupé de scènes d’intrigue, de passion et d’émotion, cette pièce expose dans un sinistre décor scintillant de toutes les couleurs la haine, l’amour et la sorcellerie qui voilent le vrai jour de l’Haïtien. Tout commence par le viol de Mirna, une fillette de 12 ans qui se fait abuser, au moment où elle s’amuse à la marelle, par un groupe d’ados ayant à leur tête Blaise Mildouin. La mésaventure, inopinément, bouscule tous les projets de Mirna, et la haine aura hanté toute son existence. Cette Indienne qui se rêvait princesse, en se laissant emporter des flux de remords, devient cruelle, horrible et obstinée à tirer sa revanche par tous les moyens. Dans sa démence, le

spectateur découvre des faits occultes et éprouve par toutes facultés sensorielles l’amertume d’un cœur endurci et avide de vengeance. Ainsi, pendant une cinquantaine d’années, Mirna, acharnée et plus dévoué que jamais, attend le moment fort pour se venger. Dans la foulée, le génie de Georges Béleck, qui permet à l’assistance de voyager dans le temps, d’entrevoir plusieurs angles et des demeures dans la pièce, présente la belle Esmeralda. Une mulâtresse d’un raffinement exquis brillant de mille feux. Ce cœur convoité de tous les hommes de l’époque n’est autre que la fille de Blaise Mildouin, le délinquant offenseur qui, au fil du temps, a forgé sa place dans les rangs des aristocrates de l’heure. Cependant, Pirus, porteur de charbon, extrême pauvre, hideux et dénué de toute vertu de séduction, ne sait pas à quel saint se vouer pour gagner l’amour d’Esmeralda. Quelle Esmeralda ? La menthe fraîche, la fleur de lys dont seul le nom suffit à provoquer un frisson doux, agréable et vivifiant à couper le souffle.

Pendant qu’à contre courant, celui de Pirus, une étiquette farouche, évoque le rejet, l’hostilité et le dégoût d’un individu de la pire espèce. Dans ce sacré dilemme, c’est le choc de deux mondes. Une liaison totalement impossible aux yeux de tous. Toutefois, la rumeur se répand comme une traînée de poudre. Champwèl, rara, sociétés secrètes, dans les moindres recoins on entonne le leitmotiv de cette histoire pour ridiculiser Pirus. En dépit des controverses, le marginal, optimiste, cherche à cor et à cri une issue pour avoir la main de sa bienaimée. Mais comment y arriver ? Mirna, rusée comme une vipère, n’étant pas remise de sa cruauté, saisit l’opportunité idéale pour empiéter sur la cause de ce jeune homme fou d’amour, dans l’unique objectif d’atteindre Blaise, son ennemi juré. Alors, elle conseille à Pirus de pactiser avec Laboubaka, le diable, afin de devenir beau, séduisant et intelligent. Avec ces mots poignants, « j’ai passé la nuit entière à imaginer les pires supplices pour cette femme… », Pirus, que Mirna traite de crapaud et de cafard, décide à tout prix de vendre son âme au diable. Et dans cet accord, le chef des démons, en contrepartie, réclame dix ans de sa vie. Dans ce passage, Ledgie Zéphirin, qui incarne à fond le rôle de Mirna parmi une quarantaine d’acteurs, est sans reproche. Le visage maussade déformé par l’ins-

tinct de vengeance et les yeux remplis de contusions, elle joue vrai. Madan Inkli, une tête remarquable de l’émission « Regards Croisés » qu’interprète Ledgie, est terrassée par le personnage sanguinaire qu’elle met en scène. David Philippe et Divitrov Lubin, qui partagent la permutativité du personnage de Pirus, sont à féliciter. A tour de rôle, ces messieurs, l’un au visage repoussant et l’autre ayant les atouts de séduction, ont présenté sans faille le personnage principal du roman. Ému par les montages de scène, le gestuel, chorégraphies, cris d’alarme, et sonorité éclatante mis en œuvre par des fins acteurs de la COSAFH, l’auditorium ovationne à tout rompre. La résultante entre ces deux genres littéraires, le roman et le théâtre, n’est pas resucée. Au contraire, elle est plutôt originale, fluide, claire et concise. Après avoir frôlé l’enfer pour conquérir son âme sœur, Pirus se voit pris au piège par les astuces de Mirna, la sorcière, qui s’est servi de lui aboutir à ses fins. Mais au bout du compte, l’amour inaltérable d’Esmeralda pour Pirus le libérera de ce maudit pacte. Entre passion et amour qui étreint, cynisme et sanglots qui déraisonnent, tout est enjeu. Le moindre subtil se fait leçon pour l’homme, et montre en un tour d’horizon les méandres de la vie courante. Dimitry Nader Orisma

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Marie Brunette B. Mainsour entonnant l’hymne national

En cocktail ou sec, le rhum coulait à flots!

Le troubadour, Les Frères Dodo, ont bien animés la journée

On danse, on chante, on boit, on se mélange, Barbancourt unit le peuple

150 ans: La fête champêtre de Barbancourt Le 18 mars 2012

Monseigneur Joseph Lafontant, a béni la fête champêtre au tout début!

La bande de rara dans les jardins de l’usine fait danser tous les invités

Tonneaux et Caisses de rhum faisaient office de décor

206mars août 2011 2012 No 535 600

Tenue originale et Le Rara a drainé la foule

traditionnelle pour cette Barbancourt girl!

L’équipe sportive offre des coupes aux cadres de

l’un des plus anciens em-

Hilda Canez de Valério Canez est honoré comme partenaire de

Barbancourt

ployés de l’usine (37 ans)

longue date

Thierry Gardère, président directeur de l’entreprise, à gauche et William Eliacin, à l’extrême droite, directeur administratif et financier

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Zing Eksperyans Bientôt sur jeux vidéo E

clipsée de l’échiquier musical haïtien depuis un bail, la formation racine Zing Eksperyans vient de scorer à l’échelle internationale. En effet, tenant compte de la musique qualitative que joue le groupe, depuis quelques mois, Zing Eksperyans a décroché un contrat avec le fameux jeu vidéo musical « Rock Band », qui est un produit de « www.Charttoppersauthoring.com ». Leur musique « Faster Than A Bullet» sortira sous peu sur les produits du jeu video musical « Rock Band ». A en croire les responsables de la formation racine Zing Eksperyans, c’est la première formation musicale haïtienne qui a décroché un contrat avec « Rock Band ». Les pourparlers entre les responsables de « Rock Band » et ceux de notre formation racine « Zing Eksperyans » sont conclus. A présent, il reste à nos artistes d’attendre que leur produit soit définitivement disponible sur « Rock Band Network ». D’ores et déjà, un aperçu du fruit de l’œuvre de Zing est opérationnel sur la toile mondiale www.charttoppersauthoring.com. Issu de ce deal, le morceau de Zing qui a été choisi bénéficiera d’une promotion planétaire. Un bémol favorable qui se jouera en faveur de notre pays et sa musique, y compris ces cordes qui viennent de s’ajouter à l’arc de Zing Eksperyans. Nul besoin d’avoir les coordonnées de Zing pour écouter cette musique puisqu’elle sera accessible au monde entier via le site de cette compagnie internationale. Les adeptes des jeux vidéo auront la possibilité de jouer cette musique sur les consoles « Play Station ». Loin du vent des prestations nationales, le groupe Zing Eksperyans

a performé en Norvège, et durant le mois de juin de cette même année, il a enregistré un album dont la sorite tarde encore. Zing a égalament profité des prestations de la formation Boukman Eksperyans pour gagner des fans à sa cause. En 2011, Zing Eksperyans a reçu le prix UnescoAschberg à Montréal. Suite à cette distinction, les membres du groupe ont effectué une tournée d’un trimestre, où leur formation occupait la première place du Festival Musique Multi Montréal. Un album live a été préparé lors de cette tournée, et les responsables attendent le moment opportun pour son lancement. La route du silence national qu’emprunte Zing Eksperyans est due à l’absence du chanteur Ti Paul. Contrairement à ce que pensent certains, Zing Eksperyans n’est pas dissolue, et cette jeune force de la musique racine est toujours composée de Paul Beaubrun, Cynthia Casasola, Willy Calixte, Moali Calice, Youry Vixamar et son staff management de Mimerose P. Beaubrun, Vincent «Blan Lokal» Bartha et Evens Lundy. Pour la période estivale, ou la fin de cette année s’il y a impondérables, la formation Zing Eksperyans signera son retour en majuscule sur la scène nationale. Dans le « makout » de leur projet on retrouve deux albums, un nouveau contrat avec www.charttoppersauthoring.com et des tournées nationales et internationales. Les membres du groupe encouragent tout un chacun à visiter le site et acheter ce jeu dès sa sortie. Une phase importante pour cette formation qui reste sur la défensive avec son « Zing » pour avoir plus d’« Eksperyans » dans le milieu musical. Wendy Simon

A propos de

Rock Band Rock Band est un jeu

vidéo musical développé par Harmonix, sorti le 20 novembre 2007 aux ÉtatsUnis sur les consoles Playstation 2, PlayStation 3,Wii et Xbox 360. Il est commercialisé en France sur XBox 360 depuis le 22 mai 2008, sur Wii depuis le 11 septembre 2008 et sur PlayStation 3depuis le 18 septembre 2008. Rock Band permet aux joueurs de créer leurs propres groupes de rock virtuels en donnant la possibilité de jouer à 4 joueurs en simultané grâce à l’utilisation de périphériques inspirés de réels instruments de musique, vendus avec le jeu ou indépendamment. L’édition spéciale comprend le jeu en lui-même ainsi qu’une batterie, une guitare et un micro. Ces périphériques permettent de simuler l’action d’un véritable groupe de rock en jouant les notes qui défilent à l’écran. Les joueurs évoluant sur les consoles Xbox 360 et Playstation 3 pourront bénéficier de contenus et modes de jeu en ligne. En supplément de la liste de chansons fournie avec le jeu, plusieurs centaines de titres téléchargeables seront mis à disposition des joueurs au fil du temps.

Les amis de Ticket ont dit sur

Dans nos

librairies Cette semaine à la Librairie La Pléiade :

Les cinq lettres de

Georges Castera

« Dans tes actes et ta pensée Ne dors pas du sommeil des énigmes Prends les livres en otage Pour ne pas te voiler d’incohérence Te mentir à voix basse » Un seul mouvement. Un seul geste. Je lis et relis Les cinq lettres comme si l’alphabet nous était conté pour mieux comprendre le monde. Rodney Saint-Éloi, extrait de la préface. Dans l’établi de poésie charnelle, Georges Castera, une dernière voix de tête pour rêver du lait pur de la bonne saison. Lyonel Trouillot. Poète et dessinateur, Georges Castera est né à Pétion-Ville en Haïti. Il est l’auteur d’une oeuvre poétique fondamentale, en créole et en français. Publié sous les éditions Mémoire D’Encrier, ce livre est disponible à la Librairie La Pléiade au prix de 300 gourdes.

Maritza Medgine Pierre Dietrich I will be signing my book at livres en folie, in june. be there! Et la Miss Vidéomax été 2005 va publier pour la deuxième fois.

Bertrand Labarre

L’anti bb-meur a été bb-mé. Vous pouvez me faire parvenir votre PIN en message personnel si vous le souhaitez (je ne peux faire l’inverse désolé) Un énième converti !

Jephthey Pierre-Louis

LE JOUR OU LA MERDE VAUDRA DE L’OR, LES PAUVRES NAITRONT SANS TROU DE CUL! Wowww ! C’est fort ça !

Rachelle Bruny Vivien

Chak jou ki pase map renmenl pi plis!chak tanm mwen gadel kem bat pi fo! Chak tan li fon ti souri msantim mvle fol .... Je t’aime Lee-Ann R.Saelle Vivien. Proud Mommy!

Power Surge

‎”I Swear To God” Izolan red mesye... Gadon zo track! Respekte. Maestro a toujou bien lage... Neg yo sonnen on lot jan. D’un artiste à un autre…Fair play.

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Anne-Carinne Larêche

Si je te brule, appelle les pompiers. Si je te blesse, appelle la croix rouge. Si je te menace appelle la police. Mais si je te manque, appellemoi!!! Awwww, trop chou !

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20 mars 2012 No 600

DE VOUS A MOI

Pensées… Mes amis oh ! Hmmm… Je ne cesserai jamais de remercier le ciel que les pensées ne soient pas visibles à l’œil nu, sinon les gens tueraient tout le monde. Ou bien, au lieu de penser, les gens se mettraient à dépenser, action plus utile quoique n’ayant rien à voir avec un quelconque contraire du mot penser. Bon, je serais morte depuis belle lurette (le mot « lurette » n’existant pas, comment peut-on décider qu’elle est belle ou pas ?). Et vous voyez ce que vous auriez perdu si j’étais morte, tuée par ceux dont je pense quelque chose? Oh ! Vous avez bien dit non ! Vous venez de penser que vous n’auriez rien perdu du tout ? Heureusement que vous êtes seul à le savoir, continuez donc à lire sans répondre. De toutes les façons, mes pensées n’ont rien de méchant (aujourd’hui tout au moins). Je réfléchissais à un tas d’expressions qui, si elles étaient décortiquées ou prises dans un autre contexte, feraient réfléchir bien des têtes pensantes. Le genre de scènes qui se passent partout, faut juste y prêter attention. Tout naturellement, je ne saurais venir ici avec toutes les expressions qui me viennent à la tête et ceci pour plusieurs raisons : je n’ai pas que cela à faire, je ne suis pas « expressomane », et je ne peux pas vous livrer tous mes secrets. Mais allons-y, partageons au moins ce petit lot. Je sais par exemple que le verbe « creuser » signifie : rendre creux, en retirant de la matière. Je me demande alors si certaines personnes ont jamais fait cet exercice de leur vie, à savoir se creuser la cervelle (intense effort intellectuel, voir quasiment physique), vu que je ne vois pas pourquoi on rendrait creux ce qui est déjà vide… Mine de rien… Voilà une expression qui commence généralement une phrase signifiant : sans en avoir l’air, ou bien : comme si de rien n’était. Moi-même, en

fonctionnant avec certains individus, je pense plutôt en les pratiquant qu’ils sont effectivement une mine de riens, un trou béant, on peut fouiller et creuser, en eux il n’y a rien d’autre que du rien (y a pas d’autres manières d’exprimer ça ! La vacuité d’un cerveau humain.) Nous savons, pour l’avoir étudié à l’école, que la vache est de la race des ruminants, donc quand elle a fini de brouter de l’herbe, elle va donc pratiquer l’action de ruminer. Ce que nous ne savons pas par contre, c’est comment on peut croire un moment qu’un individu qui n’a à la bouche que des sornettes et des idioties peut ruminer des choses qu’il n’a pas, à savoir des pensées. Donc nous sommes d’accord que cette expression ruminer des pensées ne sied pas à tout homme (genre universel, svp) gardant la bouche et les yeux fermés, et donnant l’impression (fausse) que sa tête travaille. Etre un parvenu. Facile hein, de penser cela de quelqu’un qui se comporte tel, mais la vraie question est : parvenu où ? Parce nous « cherchons la personne, nous ne la trouvons pas », donc dans la réalité, elle n’est nulle part. Pourquoi se préoccuper alors d’un tel individu ? Dire ses quatre vérités à quelqu’un : Déjà on est freiné par l’expression « toute vérité n’est pas bonne à dire », alors là, en trouver quatre n’est pas aussi simple. De plus, si elles appartiennent déjà l’autre, pourquoi perdre son temps à les lui dire ? Il les connaît forcément puisqu’elles sont siennes ! Tiré à quatre épingles Faut croire que pour certains, les épingles doivent être format couchettes ti bébé. Moi personnellement, vu ma taille, je vois mal quatre malheureuses épingles me tirant de tous les côtés. A moins que dans cette expression, on ait oublié d’ajouter l’exposant 6 après le chiffre quatre ! Sans bourse délier. Ah oui ! Pour certains kripya, on devrait plutôt utiliser

le mot « déburiner »! Parce que seul un burin peut venir à bout de ces modèles de bourses qui jamais ne s’ouvrent, sauf pour se refermer sur de nouveaux billets ? Monter sur ses grands chevaux : J’imagine, en riant sous cape évidemment, un quidam orgueilleux montant sur ses grands chevaux, et chacun d’eux prend une direction ! hmm, hmm. Avoir plus d’un tour dans son sac : Valable seulement pour celle (c’est le propre des femmes) qui ne change pas de sac trop souvent, ce serait vraiment un exercice fastidieux de transférer à chaque fois tous ces tours. Chassez le naturel, il revient au galop; Imaginez quelqu’un dont le naturel est d’être une langue de vipère… J’aimerais bien voir la vipère caracoler (derrière le/la propriétaire de la langue évidemment)! Des querelles intestines : Qui sait si quelqu’un ne va pas penser que ce sont les intestins qui se chamaillent à l’intérieur d’un corps. Avoir la main verte. On dit cela de quelqu’un qui réussit des miracles avec les plantes. Tout ce qu’il/elle plante grandit, s’embellit… Mais ne dit-on pas également que la parole est créatrice ? Hmmm je dirai dorénavant de moi que je

sais bien prendre soin des plantes, tout simplement. On ne sait jamais… Jeter de l’argent par les fenêtres… D’où l’invention des screens, soi-disant pour protéger des moustiques, mais je pense que cela doit plutôt avoir été inventé par un mari ayant assez de voir sa femme dilapidant sa fortune… ou vice versa ! Blanchir de l’argent : Serait-ce passer de la chaux sur les billets chauds ? Ils ne devraient plus être utiles alors si on ne peut pas en voir les dénominations (non religieuses certainement). Ne pas être né de la dernière pluie : Donc en période de sécheresse, le taux des naissances baisse dangereusement. Bon, en tout cas, de vous à moi, je pense très sincèrement que l’espièglerie a des limites, et que, par mesure de prudence, nous allons laisser les pensées là où elles appartiennent, en souhaitant qu’il n’y ait jamais en face de nous un quelqu’un à l’œil de lynx, du genre «scan a CERVEAU barcode » …

pour le tissu musculaire. Autant de bienfaits qui expliquent leur utilisation dans nombre de compléments alimentaires. Les flavonoïdes sont notamment utilisés pour traiter les crises hémorroïdaires, les jambes lourdes et les troubles de la fragilité capillaire. Un autre fruit très important dans la prévention de ces infections : le canneberge. Malheureusement, nous ne le cultivons pas chez nous. Toutefois, la propriété pro antho-

cyanidine est présente également dans les fruits rouges, le raisin et dans le vin.

Sister M*

Votre Ticket Santé Mieux vaut prévenir… Les flavonoïdes préviennent les infections urinaires chez la femme L’infection urinaire est une affectation qui touche plus particulièrement les femmes. On estime qu’une femme sur deux souffre d’infection urinaire au moins une fois dans sa vie. Et dans 80% des cas, c’est une bactérie nommée Escheria coli qui en est la cause. L’Escheria Coli, assez souvent, se loge dans la vessie ou l’urètre (la partie finale du conduit urinaire par laquelle l’urine est évacuée), de sorte que les infections urinaires se répètent ou deviennent chroniques. Cela exige des traitements longs et répétitifs à l’aide d’antibiotiques qui, trop souvent, se révèlent inefficaces du fait que les bactéries deviennent résistantes à ces médicaments. Cette situation provoque des problèmes très importants chez la femme, au point d’estimer que 10% des consultations en médecine générale et chez le gynécologue ont pour cause les infections urinaires. On a observé que les anthocyanines, un type de flavonoïdes contenus dans des plantes, empêchent l’Escheria Coli de s’accrocher aux parois du tissu qui recouvre la vessie ou l’urètre. Son expulsion est ainsi favorisée avec l’émission d’urine. Différentes études montrent que la prise quotidienne de 36 milligrammes de pro anthocyanidine protège de façon

durable contre les infections urinaires. Ainsi, une étude de l’Université du Maine, en 2001, a montré que les fruits rouges sont très efficaces dans la prévention des infections urinaires. Un simple remède comme la prise quotidienne de 300 millilitres de jus de fraise, de cerise, de raisin, ce qui correspond à 50 à 100 milligrammes de pro anthocyanidine, répartis en deux prises quotidiennes, réduit de 50% le risque d’infection urinaire. Dr Ramon C. Gelabert Revue : Priorité (200) [N.d.l.r.] Les bienfaits des flavonoïdes Concernant les effets sur la santé, les flavonoïdes sont principalement connus pour leurs fortes propriétés antioxydantes. Ils concourent ainsi : à protéger l’organisme contre les méfaits liés à la pollution et à l’ingestion de substances toxiques (comme l’alcool ou le tabac) ; à lutter contre les radicaux libres, qui accélèrent le vieillissement des tissus et cellules. Les flavonoïdes auraient également des propriétés vasculo-protectrices et veinotoniques, en réduisant la perméabilité des vaisseaux sanguins. Ils seraient ainsi bénéfiques pour le cœur, les artères, le foie, le système immunitaire ou encore

P.F.C.P. peguyfcpierre23@gmail.com

20 mars 2012 No 600