Haïti passe pour le 2e tour

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Master Sun

dénonce son absence sur l’album RED de Barikad Crew ! L’un des chanteurs du groupe Barikad Crew, (Master Sun) n’a pas collaboré sur le troisième album studio de Barikad Crew titré ‘RED’. Sous sanction depuis quelques temps, l’artiste ignore s’il fait toujours parti du groupe dont la vente-signature de son troisième album a eu lieu le samedi 7 juillet en cours à la ruelle Chavannes. L’artiste dit toujours attendre la décision des responsables et rappeurs de la formation du bas peu de choses, car il estime que la sanction dont il est l’objet depuis le carnaval 2012 a trop duré. « Je ne peux répondre à la question à savoir si je suis toujours dans le groupe ou pas. Il revient aux hommes de BC de répondre à cette question ; mais, je constate le mauvais comportement de ces derniers à mon égard », a déclaré Master Sun. Le rappeur dénonce aussi le fait que ses collègues du groupe auraient effacé sa voix qui était déjà gravée sur plusieurs chansons de l’album. Il affirme : « J’ai laissé le pays il y a un mois de cela ; mais avant mon départ, j’ai contacté Bricks et Fred Hype pour leur informer de mon déplacement, parce qu’après 6 mois en Haïti, je devais voyager. Ils ne sont jamais réunis avec moi depuis la sanction dont je suis l’objet. Ils ont choisi de faire l’album sans moi. Ils ont supprimé ma voix. Même ma photo qui était dans le poster, ils l’ont enlevé. Ils m’ont tué, détruit tous les sacrifices que j’ai consentis pour le mouvement BC », a expliqué Master Sun. Nous avons essayé de contacter à différentes reprises certains responsables de Barikad Crew, entre autre Fred Hype pour avoir leur version des faits, mais, toutes nos démarches se sont révélées vaines. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

L’agenda de Péguy Nouvelle semaine. Nouveaux objectifs à atteindre. Donc… nouvelles destinations pour adoucir vos fins de journées et votre week-end ! T-Micky, ni remix ni nouvelle méringue pour le carnaval des Fleurs !

Joint depuis Boston, le tambourineur et assistant manager de T-Micky, Badi Kamal Seriphin, a déclaré qu’il n’y aura ni remix ni nouvelle méringue pour T-Micky. « Nous attendons la fin de cette semaine pour être en mesure de tout confirmer ; mais nous ferons ce qui sera à notre avantage. Nous nous accentuons plus sur notre nouvelle musique dont le titre est « Si w gon bebe » ; laquelle sera bientôt mise en image », a laissé entendre Badkmok1. Gilles Freslet

T-Micky est très pris pour l’été!

Se trouvant actuellement à Miami, T-Micky retournera au pays le 13 juillet prochain. Les 14 et 15, le groupe est attendu à Saut-D’eau. Puis les 29, 30 et 31 juillet, les fans du band le retrouveront au carnaval des Fleurs, au Champ de Mars (Port-auPrince). Les 3 août et 4 août T-Micky performera successivement à New York et en République Dominicaine. Tandis que le rendez-vous du 5 août au Festival Bikini sur la Plage Publique (Côte des Arcadins) reste à confirmer. Selon Badi, tambourineur et manager assistant du groupe, des villes comme Jérémie, Cap-Haïtien et les Antilles auront également à danser T-Micky en août prochain. Entre-temps, le groupe annonce pour le mois à venir la vidéo de sa nouvelle chanson titrée « Si w gon bebe». Gilles Freslet

Lundi, de 12 h à 4 h p.m., Kay Atizan vous propose son diner spécial à 275 gdes. Ils vous serviront du poulet en sauce, de la côtelette de porc ou du t-bone steak, accompagné de banane ou de riz national et de salade de Kenscoff. Mardi, mangez à Café Com Ça, une bonne salade, pour bien équilibrer votre menu. Maki de porc, crevettes, écrevisses, panini… Au Complexe Promenade, à la rue Grégoire. Mercredi, faites un saut vers les 6 h p.m. au Coin des artistes sur l’avenue Panaméricaine, à côté de la poissonnerie Apicius. Un prix spécial, 300 gdes, pour un plat spécial, pendant qu’un band jouera en live pour vous. Jeudi, pourquoi pas le spicy Friday du club Nin9 pour bien commencer à arroser le week-end ? Entrée : 500 gdes. Ce jour-là, c’est aussi le Sax Night à La Réserve. Allez-y et «feel the sax ». De 6 h à 10 h p.m. Vendredi 13, c’est le soir de tous les frissons. Masquerade ball, au Cercle Bellevue, avec Yves Larock, Kryroman, l’homme-robot qui performera, K9 et Franco The Saint. Admission : USD 40 à l’avance. Samedi, vous porterez le rouge, le vert et le jaune parce que ce sera le reggae time, à partir de 8 h p.m., à moulin sur mer, avec Rebel Layonn, Yzra’el Band, et Tribe Soul. Admission : USD 20. A Tabarre, au Parc historique Canne-à-Sucre, il y aura The Circus of Dreams qui sera animé par Kako. Portes ouvertes à 4 h 30, mais le spectacle commencera à 6 h p.m. Enfants : 500 gdes, adultes (à partir de 15 ans) : 750 gdes. Cartes en vente à Gamebox, Giant, Muncheez Bois-Verna et Pétionville. Dimanche, le cirque des rêves continuera avec ces spectacles. Autre chose. Si vous souhaitez partir en touriste et faire le tour de l’île, commencez ou continuez par le Nord, le Cap-Haitien et Labadie plus précisément. Du 13 au 15 juillet, ces zones accueillent le festival de la mer pour sa première édition. Lundi, une bonne salade à Sankofa. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre@gmail.com

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL REDACTEUR EN CHEF SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Joël FANFAN Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre Junior Plésius Louis Peguy Flore Pierre CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel Louis Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717


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oooooooaaaaaaalllll ! Le troisième pour la soirée. Therson Philippe, dossard 11, torse bombé et mine sévère, score et termine en beauté le premier tour de la première phase de l’éliminatoire de la coupe du monde. Le stade Sylvio Cator est en feu. On crie. On s’embrasse. On s’asperge de bière. On vocifère. On danse. On est fiers de la sélection des U-17. Ce feeling là, on ne le connait pas chez nous, assis devant la télé. Live au stade, l’ambiance vire rapidement au carnaval. Du rara au rabòday de Tonymix, des mots sales aux rires sonores, le plaisir est à son paroxysme ! Le stade est bleu et rouge. Les femmes en short et chemisettes n’hésitent pas à porter les couleurs nationales. Casquettes, mouchoirs, drapeaux, tout accessoire est bon pour manifester son appartenance. Digicel s’achète le stade avec ses bâtons rouges en plastique gonflés, frappés de son logo. Eya Eyaaa, chante t-on, aidés des haut-parleurs et de Dj Constant. Sur le terrain, les passes sont décisives, sûres. Les dominicains hésitent, on leur prend la balle, on les taquine, mais leur défense reste passive. Grenadiers à l’assaut ! Sa ki mouri zafè a yo ! Au loin dans les gradins, ça chauffe. Si bien, qu’on regrette de ne pas être parmi ces fans surexcités. Les Ole ole !

de n’importe quel derby BarceloneReal ou les olas qui traversent le stade tiennent le public en haleine. Sur le terrain de temps en temps, nos jeunes et talentueux joueurs des U-17 exécutent des mouvements dignes d’un Ronaldo. On est impliqués. On est patriotes. A la moindre perte de balle, au moindre but manqué ou au moindre coup de sifflet de l’arbitre, nos cœurs manquent un battement. Dans les tribunes, les artistes non plus n’ont pas peur de manifester leur enthousiasme. Lòlò de Boukman s’époumonne, Olivier Duret de Kon’Beat saute en

Haïti passe pour le 2e tour

levant les bras au ciel. Quant aux locks de KC, ils ne restent plus en place. En l’espace de 95 minutes de jeu, nous ne formons plus qu’un. A la mi-temps, les digigirls and boys de Dentha Henry offrent un show dynamique, à la hauteur du troisième et dernier match de la première phase du premier tour de l’élimination de la coupe du monde des U-17. Jonel Désiré nous soulage en marquant le 2e but à la 62e. Le meilleur buteur de la sélection des U-17, avec 6 buts à son actif pour la première phase, devient rapidement le chouchou du public. Quand l’entraîneur le

retire du jeu presqu’à la fin du match, le stade en entier acclame sa sortie, plus que satisfait de sa performance. 70e minutes de jeu, le match ne perd pas un seul instant de son intérêt. Bien que notre équipe mène déjà par deux buts à zéro, la foule en réclame un autre à tue-tête, scandant que : « 1 a 0 pa ase !». Ces cris ne sont pas en vain : un troisième but arriva, comme souhaité. C’est le délire dans le stade Sylvio Cator. Le temps est écoulé. Plus que 3 minutes additionnelles. Les Dominicains redoublent d’ardeur, mais « nou pa pè ». L’arbitre siffle, et c’est la fin du match. Heureusement pour les voisins, car nous sommes passés de justesse à côté d’un 4e but. 3 matchs, 3 victoires. Nous sommes trois fois fiers de nos U-17 ! Gaëlle, Labrune, Péguy

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Kon’Beat une premiere reussie Carel Pèdre gravit le podium. C’est lui le MC de la soirée. Mais la brièveté de ses propos visiblement improvisés, sa tenue très simple, désinvolte même, chemise verte à carreaux manches courtes et jean, nous fait penser qu’il a dû être pris de court. C’est dommage pour une première. Mais je ne m’y attarde pas. Je suis trop contente de voir la soirée commencer. Quelques chuchotements pour tester la sonorisation, puis un silence, et enfin de la lumière. Son électrique, smoke machine et pluie de confettis. Les musiciens investissent la scène. Et déjà je suis séduite. La marchandise devrait être bonne. Avec Mikaben et Olivier Duret comme lead singers, Louis Harry Bourdeau à la guitare, Jhonson St-Cyr à la basse, Jhon Bern Thomas à la batterie, Christian Surena, maestro- keybordiste, et Sergo, ancien tambourineur de Krezi, le contraire serait étonnant. Ils entonnent tour à tour, «I’m loving my life», un tube à succès de Mika, « Ou fè m vole» de T-Vice, MMS de Gracia Delva, «M santi m ta kriye» de T-Vice, «Pouvwa» de Djakout Mizik avant de prendre une pause pour se rafraîchir, nous laissant entre-temps avec le dj. Manifestement, Dj Hot semble avoir d’autres chats à fouetter ce soir. J’aurais mieux fait de compter sur les morceaux enregistrés sur mon téléphone plutôt que sur lui. Après la pause, Carel introduit Keyla. Quelques bribes d’anglais – que je ne saisis pas – et elle commence à chanter. Superbe voix, mais qui ne supporte pas le registre aigu, qu’elle aurait d’ailleurs dû éviter. Heureusement, elle a autre chose pour capter l’attention. Son bustier vert, style corset, avec lacets sur les côtés et dans le dos et son collant dessinent les courbes généreuses de son corps. Rien n’est caché, du moins pas

grand-chose. Ses poses sensuelles, lascives et langoureuses attirent. Et, devant moi, un jeune homme se déplace volontiers pour aller filmer un tel spectacle. Sitôt Keyla partie, Kon’beat revient. Cette fois-ci, ils commencent avec « Toi et Moi» de T-Vice. Le public apprécie. Un couple, deux couples, puis dix. Et cela devient presqu’un bal. Même si Mika nous rappelle à chaque fois que ce n’en est pas un. Mais ils jouent tellement bien qu’on ne peut s’empêcher de danser. C’est du compas a priori mais on retrouve quand même par moment le dance hall de Mika et la voix RNB de Olivier ! Ils se fusionnent mais gardent leur originalité. Le répertoire est fait de musiques interprétées, mais ils ont une façon d’improviser qui leur est propre. Ils terminent un peu après minuit, avec «Pran lari a», leur test pressing. Je suis satisfaite. Leur talent est évident, et la bonne qualité de leur prestation est sans équivoque. Les musiciens sont prometteurs, ils font un travail admirable. Le bassiste et le tambourineur retiennent particulièrement mon appréciation. Le batteur, quant à lui, je me souviens encore de ses délicieux solos. En toute franchise, Kon’beat est voué à des jours heureux. Cette première est réussie. Je rentre chez moi ravie, espérant leur plus prochaine prestation. Winnie Hugot GABRIEL Winniehugot@yahoo.fr

Kon’Beat le dernier né du compas ?

Kon’Beat est l’aboutissement auquel fanatiques, mélomanes, animateurs d’émission et producteurs s’attendaient depuis un certain temps. La fusion de Michael Benjamin et d’Olivier Duret au sein d’un même groupe. Toutefois, si à deux déjà ils formaient plus un duo qu’un groupe, ces amis de la petite enfance ont vite compris la nécessité de joindre à eux d’autres musiciens, vétérans et nouveaux venus tels que : Serge Laguerre (ex Krezi) pour les percussions, Christian Surena, maestro à la keyboard (ex Toxic), Jhon Bern Thomas à la batterie, Harry Bourdeau à la guitare, et Johnson Saint Cyr à la basse. En effet, c’est ainsi que le nouveau band, multi tendances, selon les dires des leaders, a été présenté à la presse, le vendredi 6 juillet écoulé, lors d’un point de presse tenu au Karibe. Jusqu’à maintenant, tout semble bien aller pour le nouveau venu : bien accueilli par les médias, ambiance bon enfant tout le long de la conférence, sympathie… on sent que ces habitues de la scène sont dans leur élément. Mais une question n’a pas manqué de revenir à plusieurs reprises. Pourquoi le public et les médias accepteront une fois de plus d’accorder leur confiance à cette coumbite (Kon’Beat) formé en majorité de repêchages ?, alors que certains des musiciens ont déclaré avoir laissé leur band précédent en raison de projets personnels. Ne risque-t-on pas de voir la « Kon’Beat » se disloquer avant même de se rassembler parce les plans individuels prendraient le dessus sur les programmes collectifs ? Olivier et Mika ont mis un point d’honneur à rassurer sur l’existence de structures mises en place pour gérer les conflits, les projets personnels, et tout ce qui pourrait menacer l’avenir du groupe. Qu’à cela ne tienne ! On leur souhaite bonne chance en tout cas.


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Transfert

James Marcelin prêté au FC Dallas

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près avoir porté respectivement les couleurs de Porto-Rico Islanders et de Portland Timbers dans la United Soccer League, James Marcelin (né le 13 juin 1986 à Saint-Marc) a fait ses débuts au sein du Roulado de la Gonâve avant de rejoindre le Racing Club Haïtien. L’international haïtien est désormais propriété du FC Dallas évoluant dans la Major Soccer League aux USA à la suite d’un prêt d’un an de Portland Timbers. Il est le quatrième joueur haïtien évoluant dans la Major Soccer League cette année. Membre important de l’équipe de Portland Timbers l’an passé, le milieu défensif international haïtien a été prêté au FC Dallas , conséquemce de ses prouesses pendant l’intersaison au terme d’un essai effectué dans l’équipe entraînée par Schellas Hyndman. Aucune information n’a été filtrée pour ce qui est des clauses de cette affaire sinon que James Marcelin jouera cette saison au sein de l’équipe issue de la ville de Dallas. S’exprimant sur cet accord, l’entraîneur du FC Dallas n’a pas caché sa joie de voir évoluer l’ancien joueur du Racing Club Haïtien dans la ligne défensive de son équipe. « Il est une vieille connaissance. Je l’ai connu parfaitement bien et je l’ai vu évoluer plusieurs fois sous les couleurs de l’équipe nationale de son pays et je suis persuadé qu’il pouvait nous apporter l’abattage dont nous avions besoin dans la zone défensive. C’est pourquoi je l’ai invité à s’entraîner avec nous pour recevoir une séance de formation durant trois à quatre jours. On est unanime à reconnaitre qu’il est le style de joueur que nous recherchions », a fait savoir Schellas Hyndman avant d’ajouter que : « Marcelin est un sportif, doué techniquement et bon conservateur de balle. Je pense qu’il est un atout majeur pour pallier l’absence de Bobby Warshaw, blessé recemment », a conclu l’entraîneur du FC Dallas. Le natif de la ville de Saint-Marc, auteur de 22 matches en 2010 au sein de la USL avec Porto Rico Islanders et 12 l’an dernier avec Portland Timbers,

James Marcelin (Photo :Yonel Louis)

James Marcelin s’est montré plutôt satisfait de son accord avec l’équipe du FC Dallas. « Je tiens à préciser que je n’ai pas signé un bail avec le FC Dallas. J’ai été prêté par mon équipe, le Portland Timbers pour une année au FC Dallas. Le nouvel entraîneur de Portland avait cessé de m’utiliser. C’est un bon accord dans la mesure où j’ai pu intégrer l’effectif de ma nouvelle équipe sans trop de difficulté », a expliqué Marcelin avant de préciser « Economiquement, je n’ai bénéficié d’aucune augmentation puisqu’il s’agit d’un prêt. Toutefois, je me sens plus à l’aise au FC Dallas

vu que je suis un titulaire indiscutable au sein de mon équipe et je suis prêt à rester encore une nouvelle saison si les dirigeants du FC Dallas trouvent que je pourrais apporter un plus ». Questionné sur un éventuel retour en équipe nationale, Marcelin n’a pas caché son envie de porter les couleurs de son pays. « Je suis plus que disposé à aider mon pays », dixit James Marcelin. Ce dernier est le quatrième joueur haïtien évoluant dans la Major Soccer League (MLS), les trois autres s’appellent Stewart Céus, le gardien de Colorado Rapids, battu mercredi

(0-1) par son homologue de Vancouver, le milieu défensif de San Jose Earthquakes, Jean Marc Alexandre qui a affronté samedi l’équipe de James Marcelin, le FC Dallas et le milieu offensif de Sporting Kansas City, Peterson Joseph. Signalons que l’équipe de Sporting Kansas City a rencontré samedi son homologue de Houston et le FC Dallas de James Marcelin s’est déplacé à San Jose pour y jouer contre l’équipe de Jean Marc Alexandre. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Transfert

Deschamps remplace Blanc à la têtede l’équipe de France

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ommé sélectionneur de l'équipe de France dimanche soir, Didier Deschamps a confié ce lundi sa fierté et son honneur de prendre en main les Bleus. L’ancien coach de l’OM a également longuement évoqué l’état d’esprit qu’il attend des futurs sélectionnés. Extraits. «Je remercie le président Noel Le Graët de la confiance qu’il m’a accordée. Pour moi, c’est une grande fierté et un honneur d’avoir cette responsabilité. J’ai toujours été très attaché à ce maillot bleu, blanc, rouge. C’est

la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma carrière professionnelle. Et c’est un énorme plaisir d’avoir l’occasion de regoûter à cet environnement. Je voudrais saluer Laurent Blanc avec qui j’ai une relation amicale à laquelle je tiens énormément. Elle est réciproque. Je lui succède avec beaucoup de respect et je le salue, son staff et lui, pour le travail accompli ces deux dernières années. Je m’inscris dans la continuité.» Pourquoi un délai de réflexion ? «Ce n’est pas une hésitation. La première chose était de retrouver ma

liberté par rapport à mon contrat avec l’OM. Cela n’a pas été facile, même pénible. Le dénouement a été tardif, dans la nuit du dimanche au lundi de la semaine dernière. J’ai ensuite rencontré le président le lendemain. Je pense être un être humain suffisamment équilibré et une telle décision méritait une réflexion approfondie. C’est pour ça que les quelques jours que j’ai pu avoir ont été importants pour moi. Je fonctionne comme ça. Il est important d’avoir un recul sur les évènements, d’avoir une certaine lucidité.»

ans

Le contrat de deux ans plus deux

«Il y a une première échéance qui est importante : se qualifier pour la Coupe du monde. Je suis dans cette mission-là. Elle sera difficile avec l’Espagne qui est la meilleure équipe sur les six dernières années. La logique voudrait que l’Espagne sorte première et que la France passe en barrage. S’engager sur quatre ans n’aurait pas de sens car il y a une première mission à atteindre. Et s’il y a un échec, je pars de moi même.»


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Eliminatoires Coupe du Monde U-17

Haïti qualifiée pour le 2e tour Les U-17 ont dominé leurs homologues dominicains 3-1

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undi soir au stade Sylvio Cator, un but de Jean Wisner Dérival en première mi-temps, un autre de Philippe Terson en seconde période (67e minute) et un auto-goal de la sélection dominicaine ont permis à Haïti de se qualifier pour le 2e tour des éliminatoires de la zone Caraïbes et comptant pour la Coupe du monde des U-17 qui se déroulera aux Emirats arabes unis en 2013. Les Haïtiens ont pris le contrôle du jeu, particulièrement après la pause, sous la houlette d’un milieu de terrain très agressif dans le jeu d’attaque. Les Dominicains ont réduit le score à la 79e minute par leur meilleur joueur, Quesada, à la suite d’un coup franc sur la tranversale et repris par ce dernier. Haïti domine ainsi son groupe avec 9 points sur 9 Les 12 000 spectateurs qui avaient fait le déplacement samedi soir en vue de voir évoluer les moins de 17 ans contre Curaçao ont eu pour leur argent. En lever de rideau, les Dominicains ont souffert face à SainteLucie avant de s’imposer (3-2) dans une rencontre à rebondissements. Les Dominicains ont en effet mené (2-0) après 25 minutes grâce à Raudy Dias Arias (7e) et Aneurys Felix Matteoo (25e). Mais en fin de première période, Travis Meril (43e) réduit le score avant que Jhazany Henry (50e) n’obtienne l’égalisation sur penalty. Les Dominicains ont tremblé pendant 22 minutes avant que Jose Pueblo Diaz n’inscrive le but de la victoire à 18 minutes de la fin de la partie. Au coup de sifflet final, les Dominicains s’imposent (3-2) et placent la sélection haïtienne dans l’obligation de s’imposer dans le second match. Face à Curaçao à 7h du soir samedi, Maxime Auguste a modifié sérieusement son équipe de départ par rapport à celle qui avait commencé contre Sainte-Lucie. Si en défense, il n’a rien changé, à la récupération, Ericson Fédé a été préféré à Mike Guillaume. Le Port-de-paisien, blessé, avait dù quitter ses coéquipiers très tôt contre Sainte Lucie et restait donc indisponible. Derrière le buteur Jonel Désiré, Richkaard Calixte a été préféré à Philippe Therson à gauche et Ronaldo Jean-Marie a commencé en lieu et place de Roos Similien Sterdy II dans l’axe du terrain juste derrière Jonel Désiré. D’où une formation haïtienne composée comme suit : Peterson Michel – Ronald Destiné, Arcus Carlens, Wilbens Saint-Fleur, Frédéric Stevenson – Richelin Etienne Capt, Ericson Fédé - Jean Wisner Dérival, Ronaldo Jean Marie, Richkaard Calixte - Jonel Désiré pour contrer celle composée de : Jhudamuer Marchena - Rhienzy Enriquez, Mitchell Isidora, Andruw Stokkel, Junard Anastatia - Jahir Valérius, Urly Von Hamen - Rashid Gerard, Jimbertson Vapor, Shaquelle

La sélection nationale des moins de 17 ans. Au centre (première rangée ): Olivier Martelly. (Photo : Yonel Louis

Clements - Fortin Jean-Louis que lui opposait l’entraîneur de Curaçao. Confiant, le public manifeste son soutien dès le coup d’envoi de la partie, mais on joue seulement depuis 4 minutes quand Fortin Jean-Louis parvient à battre Peterson Michel pour ouvrir le score en faveur de Curaçao. Un but qui tombe sur le stade comme du plomb. Mais on se reprend vite, car trois minutes plus tard, le chouchou du public, Jean Wisner Desrival égalise pour l’équipe haïtienne. Alors commence une lutte sans merci pour le ballon, mais aussi pour essayer de trouver la faille dans la défense adverse de part et d’autre jusqu’à la 45e minute et ce but libérateur de Jonel Désiré. A la mi-temps, Haïti mène 2-1 et le public respire. En seconde période, l’entraîneur curaçaolais fait entrer Marcella pour donner plus de tonus à sa formation, mais sur l’aile droite, Jean Wisner Dérival fait des misères à Anastatia. Et quand enfin, la défense cède sous la pression de Jonel Désiré à la 57e minute, le public ne peut que savourer le profil de la victoire qui semble se dessiner à l’horizon puisqu’Haïti mène (3-1) à l’heure de jeu. 3-1 qui se transforme en 4-1 à 12 minutes de la fin avec un hat-trick parfait pour Jonel Désiré. Au coup de sifflet final, Haïti s’impose (4-1) et le jeune Mirebalaisien, Jonel Désiré, prend la tête du classement des buteurs avec 5 réalisations en deux sorties.

Jonel Désiré 45 +1, 57e, 78e) Haïti : Peterson Michel – Ronald Destiné, Arcus Carlens, Wilbens SaintFleur, Frédéric Stevenson – Richelin Etienne Capt, Ericson Fédé - Jean Wisner Dérival (Jean Junot Valentin 88e), Richkaard Calixte, Ronaldo Jean Marie (Ednel Clébert, 83e) - Jonel Désiré Curaçao : Jhudamuer Marchena - Rhienzy Enriquez, Mitchell Isidora, Andruw Stokkel, Junard Anastatia - Jahir Valérius, Urly Von Hamen (Marsella 45e ) - Shaquelle Clements (Jahir Sambo , 62e), Jimbertson Vapor (Balochie 60e cj 65e) - Fortin

Jean-Louis Classement du groupe III 1 – Haïti 6 pts + 6 2 – République Dominicaine 4 pts +1 3 – Curaçao 1 pt -3 4 – Sainte Lucie 0 pts -4 Calendrier Lundi 9 juillet Stade Sylvio Cator 5h : Curaçao – Sainte Lucie 7h : Haïti – République Dominicaine Enock Néré et Raphaël Féquière

Feuille de matches

Stade Sylvio Cator Spectateurs : Environ 12 000 Haïti bat Curaçao 4-1 Buts : Fortin Jean-Louis (4e) pour Curacao, Jean Wesner Desrival 7e et

Le Dominicain Raudy Diaz Arias s’impose face au Saint-Lucien Santrand Joseph (Photo : Yonel Louis)


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wimbledon

7e Wimbledon pour Roger Federer Après son succès sur Andy Murray, le Suisse Roger Federer commençait tout juste à réaliser qu’il venait de remporter son 17e tournoi du Grand Chelem et son 7e Wimbledon. Sans oublier la place de numéro un mondial qu’il reprend aussi. Roger, ce titre est-il incomparable à tous les autres ? Roger Federer : Une victoire dans n’importe lequel des Grands Chelems, et plus particulièrement ici, est spéciale. On ne s’habitue jamais vraiment. Aujourd’hui c’était unique parce que je jouais contre Andy. Et aussi parce que nous avons pu finir le match sous le toit, ce qui n’était jamais arrivé je crois pour une finale. Vous sentez-vous lié plus particulièrement à ce tournoi ? D’une certaine façon, oui. Je me sens mieux ici, je ne sais pas pourquoi. Du coup, j’ai l’impression d’être supposé bien jouer. Et au fil des années, j’ai réussi une belle série, même si les deux dernières éditions avaient été décevantes évidemment. Cette année, dans les grands matches, j’ai décidé de prendre l’initiative et d’attendre un peu moins les erreurs adverses. C’est comme ça qu’il faut gagner Wimbledon et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Ce titre et la place de numéro un ne sont pas apparus du jour au lendemain, à quel moment êtesvous reparti dans cet esprit de conquête ? Peut-être à Roland-Garros l’an dernier. J’étais très près contre Rafa

en finale et j’ai très bien joué. Ici, contre Tsonga, et ensuite à l’US Open face à Djokovic, les choses ont mal tourné, mais je voulais continuer à y croire. Je voulais gagner des titres. Et puis Bâle m’a remis dans une spirale de victoires, suivi par Paris-Bercy et Londres. A partir de là, je savais que tout serait possible en 2012. Avez-vous l’impression d’être meilleur qu’il y a 5 ans ? J’espère. Mon dieu, je me suis tellement entraîné que je n’aimerais pas jouer plus mal qu’il y a cinq ans ! Je pense avoir vraiment fait un bon match lors de cette finale. Mais dans certains cas, on a une confiance tellement incroyable que les coups sortent. Aujourd’hui, j’ai plutôt géré. Mais je suis heureux d’avoir l’âge que j’ai maintenant. Je suis une personne différente de ce que j’étais à 25 ans. Je me sens plus équilibré et je ne voudrais pas changer quoi que ce soit. Qu’est-ce qui est le plus dur, de conquérir la place de numéro un, d’y rester ou d’y revenir ? Les trois. C’est dur d’y arriver, d’y rester et de la reprendre. Parfois, un grand chelem et un ou deux autres titres, ça suffit, parfois il faut plus. Mais tout cela ne se joue pas à grand-

chose. Si j’avais remporté la balle de match contre Djokovic à l’US Open, on aurait été dans un mouchoir au

moment de Rome je crois. C’était difficile, j’ai dû attendre pas mal de temps.

Serena, de l’enfer au paradis Serena Williams aura mis deux ans avant de pouvoir regagner un tournoi du Grand Chelem. Entre blessures et accident pulmonaire, l’Américaine a connu une inéluctable dégringolade avant de revenir au sommet de son art.

Serena et Venus Williams : la première gagne le simple, les deux remportent le double

«

Il y a eu des moments où j’étais coincée sur mon canapé et je n’en pouvais vraiment plus. J’étais épuisée mais je n’ai pas jeté l’éponge. Et pourtant je me suis

retrouvée avec un caillot de sang, un tube dans l’estomac, des problèmes de poumons. Sans parler des deux opérations au pied. C’était beaucoup, vraiment beaucoup. J’avais vraiment

le sentiment de n’avoir rien fait pour mériter cela et j’étais totalement au fond du trou. Alors revenir et gagner ici alors que j’étais quasiment tombée à la 200e place mondiale, c’est un parcours incroyable pour moi.» Vainqueur de son 14e titre du Grand Chelem samedi au détriment d’Agnieszka Radwanska, Serena Williams, de retour dans le Top 5, est revenue lors de sa conférence de presse sur les moments difficiles qu’elle a traversés ces deux dernières années. Rappel des faits. 7 juillet 2010 : les pieds tailladés Janvier 2011 : forfait à l’Open d’Australie 28 février 2011 : une hospitalisation d’urgence Juillet 2011 : la dégringolade au classement De retour à la compétition, à Eastbourne, après presque un an d’absence, elle s’incline quelques semaines plus tard en 8es de finale de Wimbledon face à Marion Bartoli.

Tenante du titre, Serena dégringole à la 175e place mondiale ! Début 2012 : une blessure à la cheville 29 mai 2012 : première élimination au 1er tour d’un Grand Chelem Alors qu’elle est quasiment désignée favorite à Roland-Garros après sa victoire sur la terre battue de Charleston et sa demi-finale à Rome, Serena se fait battre dès le premier tour par Virginie Razzano. Une première pour l’Américaine, qui n’avait jamais quitté si prématurément un tournoi du Grand Chelem. Rageuse, elle se fixe comme objectif de gagner


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JEUX - 18 MOTS CROISÉS 1

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MOTS CACHÉS

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Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les huit lettres restantes forment l’un des noms de famille les plus populaires aux États-Unis. M

A

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3

7

Horizontalement 1 - Ville d’Haïti (deux mots). 2 - Apprécier. Révisé. 3 - Symbole chimique. Raillé. 4 - Songes. Démonstratif. 5 - Pas tard. Jeu. 6 - Auteur de “De l’égalité des races humaines”. Conifère. 7 - Organisme dont le génome a été modifié. Poète haïtien du XIX siècle. . 8 - Régiment. Printemps. 9 - Courroie. Doux. 10 - Erotiques.

ACCOSTÉ ACÉTYLE AGENOUILLÉ AGRÉÉ AISES ALLÉGUER ALPHABET AMIRALE ARRÊT AUTANT BAGUETTE BAUME BIGAME CAÏMAN CISELÉ

Verticalement 1 - Dans la mégapole port-au-princienne. 2 - Partie antérieure de la hanche. Ardents. 3 - De l’après-midi. Crapule. 4 - Homme misérable. Unité de titre des fibres textiles. 5 - Ancien président haïtien. 6 - A succédé à la Société des Nations. Règle. 7 - Petite feuille de propagande. Voie. 8 - Victoire de Napoléon. Echantillon. 9 - La première femme. Parfois tonic. Petit étui cylindrique. 10 - Dénudé. Rasées.

SOLUTION JEUX - 17 CARRÉ MYSTÈRE

=

11

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20 12

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ZIG ZAG A

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40 21

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MOTS CACHÉS CLÉMENCE

19 10

3

9 7

2

MOT À L’AUTRE R V V D V S R

A I I E I E E

V V D V S R I

POUPIN POUSSE PRISÉE RÉBUS SEMER SINGE SUPERMAN TAMIS TARÉE UNTEL URINE VÉCUE VIGNE

Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

92

31

FIBROSE FLÉTRI FUSELÉ GAUSSER GRÂCE INUIT LAITON MIENS MYRIADE NATAL OEILS ONDÉE OUTRE PATÈRE PEUPLE

MOZAIC

PYRAMIDE

52

CUEILLI DÉBAUCHER DÉCÉDÉ DÉCHU DIAPO DUDIT ÉCLAT ÉGARD ENFIN ÉTROIT ÉVANOUI FACIAUX FALBALA FARCI FAUTIF

I R E I E I N

E E R S R N E

A B C D E

: : : : :

Monument funéraire imposant et somptueux. Obstinément. Personne robuste, pleine de vigueur. Devant du corps des quadrupèdes domestiques. Représentation d’une ou plusieurs personnes par le dessin.

RD

LA

PO

IL

RA

IT

RA

GA

IC

PO

MO

RT

MA EE A US OL

B

Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr Couleur Production

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