2
11 août 2012 No 680
Dwight Howard aux Lakers Les Los Angeles Lakers ont acquis le pivot vedette du Magic d’Orlando, Dwight Howard, dans le cadre d’un échange impliquant quatre équipes NBA. Dans cet échange impliquant aussi les 76ers de Philadelphie et les Nuggets de Denver, les Lakers recevront Dwight Howard, mais aussi Chris Duhon et Earl Clark, tous en provenance d’Orlando. Les Lakers doivent envoyer en échange Andrew Bynum à Philadelphie et leur premier tour de draft à Orlando. Dans le même temps, Philadelphie envoie Andre Iguodala à Denver et accueille Jason Richardson (Orlando). Denver et Philadelphie expédient aussi leur premier choix de draft à Orlando. De son côté, Orlando comptera quatre nouveaux joueurs: Arron Afflalo (Denver), Al Harrington (Denver), Nikola Vucevic (MNE/Philadelphie) et Moe Harkless (Philadelphie). Selon ESPN, une téléconférence doit avoir lieu afin de finaliser l’échange et recevoir l’approbation de la direction de la NBA.
Votre Ticket Santé Le mythe des calories expliqué
Il existe une théorie de l’amaigrissement basée sur un régime hypo calorifique selon laquelle, moins vous mangez plus vous perdez de poids. Ce mythe a été cassé par Michel Montignac, un spécialiste de la nutrition. Il explique par des termes clairs pourquoi cette théorie est fausse. Sa thèse : «Je mange donc je maigris ! » Selon Montignac, votre corps a un besoin primaire en énergie de 37˚ au repos. Dès l’instant où il entre en mouvement (manger, digérer, parler, courir, etc.), ce besoin augmente. Toutefois, l’augmentation du besoin varie suivant votre âge et votre sexe. Pour revenir maintenant à la théorie des calories. Admettons que vous ayez besoin de 3000 calories par jour et que vous n’en absorbez que 2500 ; il se crée alors chez vous un déficit que l’organisme par instinct de survie cherchera
à combler. Votre corps ira puiser dans sa réserve de graisse et aussitôt une perte de poids sera observer chez vous. De même, si votre organisme n’a en réalité besoin que de 2500 calories et que vous en absorbez 3000, un surplus de graisse sera stocké en réserve. Dans les deux cas, il n’y a donc pas de perte d’énergie (calories). Comment dans ce cas expliquer que des gens qui mangent beaucoup (jusqu’à 4000 calories) ne sont pas plus gros, ou que ceux qui épuisent leur stock
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL REDACTEUR EN CHEF de graisse en diminuant considérablement leur consommation ne meurent pas forcément ? Par ailleurs, qu’est-ce qui fait que certaines personnes en réduisant leur ration journalière prennent du poids au lieu d’en perdre alors qu’ils meurent de faim ? Tout d’abord, il vous faut comprendre pourquoi la diminution en apport calorifique ne fait pas perdre de poids ; ou plutôt, pourquoi cette perte ne dure pas. C’est encore à cause de l’instinct de survie de l’homme. Prenons le cas d’une personne qui habituellement a un besoin de 3000 calories par jour et que ce besoin est respecté. Si subitement il vient à n’en prendre que 2500, l’organisme puisera automatiquement dans les 500 calories restant et il y aura effectivement amaigrissement. En outre, si cette personne garde son ratio à 2500 calories par jour contre les 3000 auparavant, le corps va s’ajuster en s’en contentant. La graisse reprend donc sa place initiale. Malheureusement l’organisme, toujours par instinct de survie, ne s’arrêtera pas là. Elle ira jusqu’à la prudence de diminuer son besoin en énergie à 2000, afin que les 500 calories restant servent de réserve. C’est ce qui explique que l’on a l’effet contraire de l’amaigrissement tant souhaité. En résumé, une perte ou une prise de poids ne dépend pas uniquement de la quantité de calories absorbées, mais également de la qualité des aliments que vous ingurgitez. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre@gmail.com
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Joël FANFAN Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre Junior Plésius Louis Peguy Flore Pierre Raphaël Féquière Enock Néré Légupeterson Alexandre CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson Estève Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel Louis Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717
11 août 2012 No 680
Sans flatterie, Bertrand Labarre, d’origine française, a gagné le cœur des Haïtiens. Professeur d’art, metteur en scène, concepteur de spectacles, Bertrand a plusieurs cordes à son arc. Il les dispose au service d’Haïti. Son amour pour la culture haïtienne lui donne une passion à travailler avec nos jeunes. De scène en scène, il réalise sans s’en rendre compte le spectacle de sa vie.
Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien
Décrivez pour nous l’Homme, Bertrand Labarre ? Je suis un pédagogue optimiste, tenace, voire obstiné, parfois rêveur, exigeant pour moi et souvent trop pour les autres. Amoureux d’Haïti, je suis particulièrement touché par l’humanité que l’on rencontre ici, et par ses talents jusqu’à présent trop méconnus. Je suis fidèle en amitié mais très susceptible à la trahison, aux coups bas, au mensonge. Comment est née cette passion pour la musique et le théâtre ? Mon père est musicien de jazz ; et ma mère, très jeune, m’a initié au cinéma d’auteurs américains et français, et aussi à la comédie musicale américaine, comme «West Side Story». La chanson et la musique ont toujours fait partie de mon environnement. J’ai assisté, pourrait-on dire, à ma première comédie musicale, «Hair» (un monument du répertoire de Broadway), dans le ventre même de ma mère. Depuis toujours, j’ai fait des spectacles dans lesquels j’aimais marier la musique et le théâtre, la mise en scène, les personnages. L’un sans l’autre m’ennuie toujours un peu désormais. Parlez-nous un peu de vos qualifications et comment avez-vous atterri en Haïti ? Je suis metteur en scène, professeur d’art dramatique, concepteur de spectacles et accessoirement producteur. La pédagogie est en réalité au centre de ma vie. Je suis professeur d’économie au départ et j’ai enseigné pendant 17 ans. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à Haïti. Dans le même temps, j’étais directeur de centres de vacances pour jeunes et formait des moniteurs et animateurs notamment à la pratique artistique. Ce que je fais, depuis que je travaille, est donc d’apprendre à des jeunes à mieux maitriser ce qui leur permettra demain d’être de vrais et bons professionnels : que ce soit l’économie en système scolaire, la fonction de moniteurs/animateurs, ou la prestation scénique en théâtre, danse, chant, que cela soit en France, au Maroc, au Brésil ou en Haïti, cela reste pour moi toujours le même métier. Aujourd’hui, et grâce à Haïti cette fois (et aux jeunes artistes haïtiens que j’ai croisés dans ma vie), j’ai compris que je me sentais mieux dans le milieu artistique. Je l’ai mis, par conséquent, au centre de ma vie. En quoi consistent les activités d’Haïti Spectacle ? Pourquoi avoir laissé Haïti en en Scène ? Je n’ai pas laissé Haïti en Scène à proprement parler. D’ailleurs, cette association continue de travailler, même si cela se fait de loin en loin désormais. Mais de 4 associés, nous n’étions plus que 2 à bord, il fallait recentrer l’organisation. Le statut associatif était par ailleurs devenu inadapté à la taille qu’avait prise Haïti en Scène. Le statut juridique ne permettait pas de délimitation claire des responsabilités notamment financières et bancaires. Celui de fondation (Haïti
3
Rendre Haïti Spectacle pérenne et la soustraire aux aléas excessifs des crises de financement. Nous sommes devenus un interlocuteur très solide pour tous les commanditaires qui souhaitent intervenir dans les communautés et utiliser pour
Spectacle est une fondation) correspond mieux à notre fonction même dans la société haïtienne et le milieu artistique particulièrement. Haïti Spectacle s’est donnée pour mission de développer une esthétique particulière, celle du théâtre musical (ou comédie musicale) en Haïti en s’appuyant sur de jeunes artistes pas tout à fait professionnels à qui l’on propose un véritable développement personnel et des cours de maitrise technique ou de gestion de projets. Nous poussons ces jeunes à mieux comprendre les enjeux d’un professionnel et les accompagnons, autant que faire se peut, jusqu’à ce qu’ils volent de leurs propres ailes. A ce moment là, ils peuvent nous quitter et, nous en recrutons d’autres. Quel projet vous a donné le plus de satisfaction ? Il y en a plusieurs. Mais si je devais n’en conserver qu’un, ce serait le projet Starmania que l’équipe d’Haïti en Scène a joué à Montréal en 2008. Un rêve, une magie. La gouverneure générale du Canada, Son Excellence Madame Michaelle Jean (qui nous avait fait venir), avait parlé d’un « alignement des étoiles sur ce projet merveilleux ». Je suis assez d’accord avec elle : un véritable miracle. Mais finalement, ce dont je suis le plus fier n’est pas tant un coup d’éclat spectaculaire comme celui-ci, aussi beau soit-il. Rien ne me rend plus fier que de voir nos jeunes artistes et stagiaires faire décoller leurs propres projets, prendre du poids sur la scène haïtienne et parvenir à vivre de ce métier ; plusieurs collectifs et groupes voient le jour en notre sein avant de s’en aller vivre leur vie dans leur propre esthétique (« Collectif hors jeux » dans le slam, « Let’s dance » pour le Break Dance, « Simple Boys » en boys band, « Haïti Triart » dans le chant évangélique, entre autres). La plupart de ceux qui nous rejoignent grandissent sous nos yeux. Cela restera pour toujours mon meilleur souvenir en Haïti. Etes-vous encore en quête de for-
mation ? Bien sûr. Je rentre en France 2 fois par an pour m’imprégner de ce qui se fait en termes de communication sociale par le théâtre et prolonger l’expérience ici. Par ailleurs, lorsque je voyage, j’en profite pour voir un maximum de spectacles, parfois jusqu’à l’overdose (au festival d’Avignon, 1 200 pièces sont proposées en même temps !!). A Broadway ou à Londres, je vais voir entre 5 et 7 « musicals » par semaine. Que ça me plaise ou non, cela me permet de réfléchir à la faiblesse du spectacle. Est-ce l’écriture, la musique, l’interprétation ? De ce fait, je ne perds jamais mon temps. Avez-vous des projets immédiats ? Du théâtre forum dans de nombreuses communautés de la région métropolitaine grâce à l’appui de CARE ou de l’USAID, et un formidable stage sur 3 mois autour de l’artiste complet, c’est à dire le chanteur-danseur-comédien (recrutement à venir, en août) avec, au bout, un spectacle original qui mêlera hip-hop et théâtre musical. Mais, par ailleurs, j’ai des envies d’un grand spectacle, avec musique symphonique, autour d’un hommage aux grandes comédies musicales. Peu de mise en scène cette fois, juste un livret minimaliste, comme pour un oratorio, et 60 musiciens, 2 orchestres (1 jazz et 1 symphonique) et…. 150 choristes !!! Un truc de fou pour lequel je veux mobiliser tous les amoureux du Musical, mode Broadway. Quelles sont vos ambitions futures ?
cela les techniques du théâtre forum. La plupart des organisations qui disent en faire aujourd’hui n’en font pas véritablement. J’aimerais que Haïti Spectacle puisse étendre ses interventions de façon régulière sur l’ensemble du territoire. Nous permettons ainsi le développement social de nombreux jeunes artistes en mal de croissance professionnelle et nous agissons efficacement sur les populations en souffrance. Le théâtre Forum c’est l’assurance d’une pérennité tant recherchée. Quelle est votre plus grande qualité et votre plus grand défaut ? Je suis un tendre, un fragile qui fait naturellement confiance aux gens alors que je crois que beaucoup ont peur de moi et de mes coups de gueule « historiques ». Je dois, ou plutôt je pense, cacher mon jeu alors... As-tu quelqu’un dans ta vie ? Si oui, qui est l’élue ? De ce côté-là, c’est désastreux. Mieux vaut ne pas épiloguer… Mais qui sait ? les choses changent parfois... Les mots de la fin. Faut pas hésiter à venir vers moi, je ne mords pas. Il ne faut pas hésiter à venir vers nous, à Haïti Spectacle, nous sommes ouverts aux rencontres humaines et professionnelles. Propos recueillis par Elisée Décembre eliseedecembre@gmail.com
4
11 août 2012 No 680
Havana Guitar Night rend hommage à Alan Cavé
Havana Guitar Night a rendu ce jeudi 9 août 2012, à Mango Lounge, un vibrant hommage à Alan Cavé à l’occasion de ses 25 ans de carrière. A ce spectacle qui a réuni une bonne centaine de personnes, Pastè Blaze, avec ses sermons humoristiques et ses drôleries, a un peu dosé l’ambiance des minutes durant. Le groupe Karizma, pour sa part, n’a pas été au top de sa forme, mais, a quand même contribué au bon déroulement du spectacle. L’ambiance est restée mi-figue mi-raisin jusqu’à 11 heures. Il a fallu attendre la montée en scène d’Alan et de sa sœur cadette pour permettre au public de savourer de délicieux souvenirs avec « Se pa pou dat ». Ses morceaux pour la plupart puisés de ses anciens succès ont, comme d’habitude, fasciné les fans. Connu pour ses textes romantiques et sa voix sensuelle, Alan Cavé figure aujourd’hui parmi les plus grosses pointures de l’univers musical caribéen. Son succès n’est pas une sinécure, puisque dès son plus jeune âge, il a été influencé par la poésie et le théatre de son père, Syto Cavé. Témoignage d’Alan Cavé : « Cependant, un beau jour, en l’absence de Boulot Valcourt, j’ai pu faire ma première expérience sur scène à la Martinique. J’ai interprété pas mal de morceaux qui attisaient la curiosité des spectateurs. Ainsi je me suis rendu compte que je pouvais faire autre chose que le théâtre ! » Lord Edwin Byron
Baby 1 KingDownload!
L’ancien rappeur du groupe Masters, Baby 1 King chante du compas love. En effet, l’artiste vient de faire sortir un nouveau single. Titrée « Sa se lanmou », cette version dancehall compas diffusée le lundi 16 juillet 2012 dernier sur RFI (Radio France Internationale) sera gravée sur l’album solo de l’artiste baptisé « Download » Cet opus contiendra 12 musiques originales dont « Tasha », « Download », « Ayayay », « Sa se lanmou » et 2 bonus tracks. 12 producteurs et artistes différents dont Richie, Armstrong Jeune, Ralph Condé, Norman, Nixon Mesidor, Carlo Cheveux, Ti Pachou, JBeatz, Nickenson Prud’homme (Nicky), Ti Lunèt ont participé à cette réalisation qui sera une sorte de mixture de tendances telles que dancehall compas, ragga, hip-hop, etc. Ce cd sera riche en couleurs et en groove, promet l’artiste et sera dans les bacs pour la rentrée des classes en Haïti. Mais, d’ici au mois de septembre, il sortira en Europe avant d’être disponible aux Etats-Unis pour le « Thanksgiving Day ». C’est Baby 1 King lui-même qui produira son propre disque « Download ». Toutefois, Ti Michel de TropiDisc est intéressé à faire partie de la co-production.
Baby 1 King, New style !
Parallèlement, Baby 1 King dit n’avoir aucun problème pour honorer des prestations live. A l’instar de Kassav, il a fait son album solo et a son propre groupe dénommé New Style qui l’accompagne toujours. Des musiciens comme Réginald Calvert, Clark Cajuste, fils de Raymond Cajuste de Bossa Combo… font partie de cette formation musicale. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
Dram’art honore les femmes A l’occasion du dixième anniversaire de la troupe Dram’art s’est tenu le mercredi 8 août 2012, dans les locaux de la Fokal, un spectacle de bonne facture dans lequel se côtoyaient poésie, théâtre, musique et danse. Avec huit jeunes au talent prometteur (sept garçons et une fille), le public s’est régalé deux heures durant. Il est 6 h 45. La salle de spectacle de la Fokal est quasiment remplie. Les acteurs, dans leur tenue noir et blanc, s’installent dans le décor en trompe-l’œil de la scène. Ils révisent leur partition en sirotant quelques
verres de whisky ou de rhum sec. L’assistance ne s’impatiente pas, elle semble au contraire profiter de ces quelques secondes pour se préparer pour la fête. Cinq minutes s’écoulent, et les mots commencent à surgir dans la pénombre,
laquelle s’efface peu à peu pour laisser entrevoir d’autres coins de la scène. La poésie est au rendez-vous. Ce n’est plus une poésie plaintive. Mais celle qui met l’emphase sur la femme. Bref, une poésie lascive tirée de l’immense répertoire francophone. « Les yeux d’Elsa », de Louis Aragon, fascine l’assistance, qui devient soumise. La poésie est savoureuse, vivante, captivante et malgré les décennies, elle demeure sans rides. Entre poésie, danse, théâtre et musique, l’harmonie est forte et l’enchainement ne fait pas défaut. Lovely Kermonde Fifi, la seule voix féminine du spectacle, tient l’assistance en haleine avec beaucoup d’habileté et de talent. Comme la perle rare recherchée par les diseurs. Elle se laisse corps et âme emporter par la magie des mots. Corneille fait aussi partie de ceux à qui l’on emprunte une musique ou un poème pour décrire ou louer la femme. Sa chanson « Le Bon Dieu est une femme », interprétée avec brio par un jeune pianiste, satisfait les attentes des dizaines
de femmes. La musique coule et emporte. Le public reste captif de cette complicité qui éclate entre les acteurs et le talentueux danseur Boucher Fedner François. Mais ce n’est pas tout. Herby Francois, chanteur-guitariste de 23 ans, élève sa voix à la texture vibrante pour dévoiler ses désirs. Des désirs intenses et libidineux dans un texte signé Inema Jeudi : « Pa kite m, pa jete m, pranm pou pay defè pou m foubi chodyè w… » La parole se fait chair et hisse les spectateurs vers des sommets insoupçonnés. Une heure et demie de bonne ambiance avec une chorégraphie signée Boucher Fedner François qui plonge dans la poésie francophone. Bravo et Bonne fête Dram’art ! Lord Edwin Byron ebyronlord@gmail.com twitter: @LordEdwinByron
11 août 2012 No 680
« Dis-moi comment recevoir », rubrique hebdomadaire, informe sur les notions de convenances. L’intérêt des lecteurs, me conduit au début, a accentué plutôt sur l’art et les manières de la table. Mais, comme le logo le mentionne, le suivi des articles élaborera aussi sur l’art vestimentaire, les comportements sociaux et l’étiquette du monde professionnel.
5
On n’utilise jamais le couteau pour les œufs, la salade les pâtes, le gâteau et le pain. Image14 Dans un dîner le pain est toujours présenté au début du repas, cependant on attend l’arrivée du premier plat pour l’entamer. Quand on vous invite à passer à table tout est déjà prêt. Ce procédé permit au restaurant est compréhensible à cause du temps mort entre les commandes et l’arrivée du plat.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les us et coutumes dans les temps reculés ne voulaient pas que l’on se serve de couteau pour la salade parce que sa lame s’oxydait au contact de la vinaigrette. De nos jours aussi ces mêmes convenances prévalent, quoique les lames des couteaux ne s’oxydent plus.
Article 7
LE COUTEAU ET LE PAIN Dans un couvert, le couteau quelque soit leur nombre, se place à droite de l’assiette, et le tranchant tourné vers elle. Image01
Alors pourquoi donc faire exister un couteau à salade ? Pour équilibrer le couvert et à la rigueur juste pour replier une feuille de laitue jugée trop large. Prochain épisode : les assiettes Pour contacter l’auteur : www.magalypelissier.weebly.com dismoicommentrecevoir@yahoo.com
Quand on se sert des ustensiles, connaître la dénomination qu’on leur attribue, facilite le langage et permet de mieux s’exprimer. D’où les noms des différentes parties du couteau : Image02 Il existe plusieurs types de couteau :
Image03
Le couteau à beurre appelé aussi tartineur au bout le plus souvent arrondi s’utilise pour le beurre. En société, on dépose plutôt un peu de beurre sur un morceau de pain, mais on ne tartine pas, (cela se fait seulement en famille).
(Image 01) (Image 06) Lame
(Image 07)
Le couteau de table et à salade sont plus grands que celui à dessert Image04 Le couteau à poisson est très reconnaissable à cause de sa lame spéciale au bout aigu. Image05
Virole
Le couteau à steak n’a pas forcément toujours un manche en bois. Sa lame est plutôt très effilée ou le plus souvent dentelée. Ce qui facilite le découpage de la viande rouge. Image06
Manche Pointe
AUTRES COUTEAUX
(Image 08)
(Image 02)
Le couteau à fromage permet de le couper, et avec le bout fourchu, on le pique pour le transferer dans son assiette individuelle. Le couteau à pamplemousse est très speciale. La lame dentelée des deux cotés facilite la séparation de la pulpe de la menbrane. Operation qui se fait plutôt à la cuisine afin de mieux apprêter le fruit pour mieux le servir. Image06 et Image07
Fromage pamplemousse
(Image 03) Virole
(Image 10)
SAVOIR FAIRE
Le couteau se tient de la main droite et l’index ne doit pas dépasser la virole qui est la démarcation qui sépare le manche de la lame. Image08 Le pain ne se coupe jamais avec un couteau
Image09
de table, salade, dessert, poisson, steak, beurre (Ou tartineur)
Le pain se rompt d’abords en deux à la main, au-dessus de l’assiette à pain. Si cette dernière n’est présent pas dans le couvert, cela se fait au-dessus de son assiette, pour éviter de jeter des miettes et de salir la nappe. Image10
(Image 04)
Puis, on le rompt en plus petites portions au fur et à mesure pour y déposer un peu de beurre sans le tartiner. Image11 Pour manger cette petite portion, on la transfère à la main droite. Pour cela, on dépose le couteau tenu de la main droite sur l’assiette à beurre si elle fait parti du couvert, sinon, en biais dans son assiette de table, jamais sur la nappe. Le pain n’est jamais porté à la bouche pour en faire une ou plusieurs bouchées, on le mange en se servant de petites portions. On ne mord que dans des petites tranches de pain de seigle. Image12
(Image 09)
(Image 05)
(Image 12)
pain de seigle.
de table, salade dessert,
(Image 13)
(Image 11)
6
Samedi 11 et dimanche 12 août 2012
Tang Soo Do
Succès d’Haïti au 12e championnat international de tang soo do
C
orriolan Luders, ceinture noire 2e dan a été la grande vedette du 12e championnat du monde de Tang Soo Do, qui sést tenu du 26 au 29 juillet à Chicago (Illinois). Après s’être adjugé la médaille d’or dans sa catégorie, il a poursuivi sur la mêmelancée en enlevant le trophée récompensant le champion “ Overall “ “ Après avoir sacrifié beaucoup de temps dans la préparation en compagnie d’autres partenaires de l’équipe nationale et après avoir visionné la façon dont se déroulent les épreuves j’étais très optimiste quant aux chances pour le Tang Soo Do haïtien de faire bonne figure et remporter le titre à ce 12e championnat du monde de Tang Soo Do “, a déclaré Corriolan Luders, à l’occasion de la conférence de presse donnée le mardi 7 juillet 2012, à l’Université La Pléiade d’Haïti, fief de la Fédération Haïtienne de Tang Soo Do (FEHTA). Originaire de Cabaret, ethnologue et comptable de profession, Corriolan Luders a établi le record à l’occasion de cette compétition réunissant l’élite de ce sport de combat inventé par les Coréens, pour n’avoir jamais une seule fois été touché par ses adversaires dans sa catégorie. Déjà, il manifeste la grande volonté de travailler pour que d’autres jeunes comme lui originaires de Cabaret, intègrent la pratique de ce style coréen (proche du Tae Kwon Do) et deviennent tout comme lui, de dignes ambassadeurs du Tang Soo Do haïtien aux grands rendez-vous du Tang Soo Do à l’échelle internationale. C’est l’avis partagé d’ailleurs par le Dr Croimain Roberson (ceinture noire 4e dan), arbitre international et président de la FEHTA, qui s’est fondu en larmes dans ses propos de
Coriolan Luders , champion du monde et Roseline Croimain, médaille d’argent (Photos :Yonel Louis)
circonstance pour féliciter Corriolan Luders ainsi que Roseline Croimain, qui a obtenu la médaille d’argent dans la catégorie féminine. Cette dernière sést signalée par son très bon parcours à cette compétition n’échouant de justesse face à son adversaire ceci en finale de ce 12e championnat du monde. Intervenant à l’occasion de la conférence, elle a profité pour encourager les femmes haïtiennes à pratiquer le Tang Soo Do qui reste et demeure avant toute chose : une mode de vie, une discipline. De retour de la compétition et comptant beaucoup sur la bienveillance des secteurs concernés, l’agent de la brigade motorisés (BIM) va s’activer à la création dans les prochains jours de son propre club, pour l’enseignement du Tang Soo Do à l’adresse de la jeunesse haïtienne avec une priorité beaucoup à la femme haïtienne. Cette performance, qui va servir en quelque sorte de catalyseur au comité exécutif de la Fédération dont l’objectif n’est autre de développer et structurer la pratique du Tang Soo Do à l’échelle nationale en ciblant notam-
ment les activités au niveau scolaire, selon les propos du secrétaire de la FEHTA, Mosny Librun. A cette 12e compétition internationale de Tang Soo Do,la composition de la délégation haïtienne était la suivante : Président et chef de la délégation : Dr Croimain Roberson Entraîneur : Coimin Jean-Patrick Responsable médicale : Quetant Marie Lissa Accompagnatrice : Croimain Roberthe Lissa (ceinture orange) Athlètes : Corriolan Luders (ceinture noire 2e dan) Fleurestil Wilkens (ceinture noire 2e dan) Roseline Croimain (ceinture noire 1er dan) Saint Juste Yves (ceinture noire 1er dan) Dentica Wiguens (Ceinture bleue) Benoît Renel (ceinture verte) Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Quelle horreur !
La RTNH qui se dit être le “son et l’image du changement” nous a habitués depuis le début des Jeux Olympiques de Londres à une retransmission d’images sans commentaires. Ou bien on s’en fout du besoin de commentaires des téléspectateurs ou bien l’équipe du “changement” n’a aucune idée des ressources et compétences disponibles ou non pour relayer ces jeux en bonne et due forme. La section des sports de la RTNH ne manque pas d’empressement quand il s’agit de pirater et de retransmettre régulièrement sans le son du stade les matches des championnats d’Europe. Maintenant qu’elle dispose du son original des Jeux, elle nous prive ironiquement de commentaires. Où sont passés alors ses spécialistes vantards du direct absolu ? Raphael Féquière
Lancement de compétitions par l’ADAF
L’Association pour le développement de l’athlétisme haïtien (ADAF), procèdera ce samedi 11 août 2012 à l’Institution St Louis de Gonzague, au lancement de toute une série de compétitions dans les catégories U-15, U-17, U-20 et Open. De ces compétitions sera constituée une sélection des meilleurs devant démarrer avec la préparation en prévision de la participation d’Haïti à la prochaine édition de la Carifta Games qui se déroulera du 28 mars au 1er avril.
Championnat National de D1/21e journée
Plus que deux places à prendre
E
jecter le Tempête, l’Aigle Noir ou le Baltimore des 6 premiers du classement pour occuper leurs places, c’est l’objectif avoué du Cavaly et du Victory lors de la 21e journée du championnat national de première division prévue ce dimanche. Le Tempête en déplacement sur la pelouse du Valencia, l’Aigle Noir qui se déplace sur la pelouse du Baltimore et le Victory qui ira défier le FICA au parc Saint-Victor joueront tout simplement leur survie au cours d’une 21e journée d’exception. Tempête, Baltimore, Aigle Noir, Cavaly, Victory, le compte est bon. Ils seront cinq clubs en lice pour 3 places parmi les 6 premiers au classement du championnat national de première division. Au parc Hendrich de Fourà-Chaux, c’est le Tempête qui est le
plus menacé. Au match-aller déjà, le Valencia avait posé de sérieux problèmes au Tempête qui jouait pourtant sur sa pelouse et ce fut un 2-2 qui a sanctionné les débats. Autant dire que les Saint-Marcois devront sortir le grand jeu pour composter leur billet pour la 2e phase dès dimanche. L’Aigle Noir (5e) effectuera quant à lui, un déplacement compliqué sur la pelouse du Baltimore de Saint-Marc (6e) dimanche. Au match aller, les « vert et noir » s’étaient imposés 1-0 au stade Sylvio Cator aux dépens d’un Baltimore privé des services de Peter Germain. Depuis le début de la série retour, le Baltimore a repris du poil de la bête avec le retour de son enfant terrible. Actuellement 6e, le Baltimore entend conserver sa place pour jouer le titre et cela passe logiquement par
une victoire aux dépens de l’Aigle Noir pour éviter un retour possible du Cavaly. Le Cavaly qui accueille le Don Bosco au parc Julia Vilbon tentera de s’imposer aux dépens du premier relégable afin de profiter de l’issue de la rencontre qui opposera le Baltimore à l’Aigle Noir. S’il parvient à s’imposer et que l’Aigle Noir s’impose en déplacement il prendra automatiquement la 6e place du classement et aura son destin en main lors de la 22e journée. Même un match nul de l’Aigle Noir pourrait lui être bénéfique s’il arrive à vaincre le Don Bosco. En cas de nul entre Baltimore et Aigle Noir, il pourrait se placer au même niveau que le Baltimore et lui souffler la qualification sur le fil lors de la dernière journée de la première phase.
Calendrier complet de la 21e journée
Dimanche 12 août 2012 Parc Julia Vilbon Cavaly (7e) – Don Bosco (11e) Parc Hendrich de Four-à-Chaux Valencia (1er) – Tempête (4e) Parc Levelt de Saint-Marc Baltimore (6e) – Aigle Noir (5e) Parc Saint-Victor FICA (3e) – Victory (8e) Land des Gabions des Cayes America (2e) – AS Capoise (12e) Stade Sylvio Cator Violette AC (9e) – AS Mirebalais (10e) Enock Néré/nereenock@gmail.com
7
Samedi 11 et dimanche 12 août 2012
championnat national de D1
Trois chocs au sommet de la 21e journée
L
es rencontres mettant aux prises le leader de la compétition, le Valencia au Tempête FC, le FICA au Victory SC et le Baltimore à l’Aigle Noir constituent les trois principales têtes d’affiche de la 21e journée du championnat national de D1 qui doit débuter ce samedi au parc Julia Vilbon avec la rencontre Cavaly AS face au Don Bosco. Le Valencia de Léogâne va jouer crânement sa chance face au Tempête FC (4e) pour tenter de conserver sa place de leader à l’occasion de la 10e journée. Renforcé par Charles Hérold Junior et Thompson Amius, buteur face au Violette AC (2-0), le Tempête FC a le moral au beau fixe pour livrer une féroce bataille aux Léoganais, battus seulement une fois
à domicile. Le FICA (3e) qui reste sur une hallucinante victoire (4-1) à domicile contre l’América, aura affaire au Victory SC (8e), dimanche au stadium Saint-Victor. Pour ce match, l’équipe cinq étoiles sera privée de son buteur de maison, Jean Pierre Mondésir, suspendu. En quête d’une place parmi les premiers, le Victory SC compte vendre chèrement sa peau au Cap-Haïtien. Dans le dernier choc de la journée, l’Aigle Noir AC (5e), victorieux du FICA (2-1) se rendra à Saint-Marc pour y jouer le Baltimore SC (6e). Privé de son duo d’attaque de feu composé de Wedson Anselme et de Johnley Chéry suspendus, l’Aigle Noir n’aura pas la partie facile face aux belligérants Saint-Marcois qui n’ont
qu’un objectif celui de ravir une place pour tenter de se mêler dans la bataille pour la conquête du titre national. Dans les autres matches, le Violette AC attend de pied ferme l’AS Mirebalais pour reprendre goût à la victoire. Alors que l’América recevra l’AS Capoise et le Cavaly AS donnera le coup d’envoi de la 10e journée en accueillant le Don Bosco, samedi. Les joueurs suivants ont été suspendus par la Commission d’Organisation des Compétitions Nationales (COCON). Il s’agit respectivement d’Alexandre Boucicaut (Vac), Parnel Guerrier (Vict), Cassendy Sauveur (Am), Jean Louis Richard (Bal), Jean Pierre Mondédir (FICA), Alain Francois (Don), Wedson Anselme et Johnley Chéry (Anac).
Le classement des buteurs reste dominé par Wedson Anselme (Anac) et Frantz Pierre (Vac). Ils ont marqué chacun 8 buts devant Jean Jocelyn Sénat (América) avec 7 buts.
Le classement du Championnat National de D1.
1. - Valencia FC 35 pts (+11) 2. - América FC 34 pts (+3) 3.- FICA: 32 pts (+2) 4.- Tempête FC : 30 points (+5) 5.-Aigle Noir: 30 pts (+5) 6.-Baltimore SC: 28 pts (+2) 7.-Cavaly AS 26 pts (-3) 8. - Victory SC: 24 points 9.-AS Mirebalais 21 pts (0) 10.-Violette AC 21 pts (-7) 11.-Don Bosco: 18 pts (-7) 12.-AS Capoise 18 pts (-6)
Digicel Kick Start Clinic/Académie Chelsea 2012
3e manche du Dominican Racing Series
C
e dimanche 12 août 2012 marquera la 3e manche du « Dominican Racing Series », sorte de championnat national dominicain de sports motorisés où pilotes et motards haïtiens sont en train d’exceller. La deuxième manche déroulée à San Francisco de Macoris avait vu Meir Vaknin du team Phifa Racing / Mototech terminer en première position du rallye pendant que Anne Isabelle et le commissaire Xavier Séide (team Mototech) s’adjugèrent la 2e place. En attendant que Bibich Faublas (team Phifa Racing) réitère avec la première place, son autre partenaire du team, Isaac Débrosse (11 ans), sauf accident de parcours est presque sûr de remporter le titre de champion dans sa catégorie (Pee Wee expert).
Wedson Anselme sous la menace de ses poursuivants
S
uspendus, Wedson Anselme ne défendra pas sa première place au classement des buteurs du championnat national de D1 lors des deux dernières journées de la première phase de la compétition. Avec 8 buts, l’attaquant de l’Aigle Noir occupe la première place du classement en compagnie de Frantz Pierre du Violette Athlétic Club avec un léger avantage : Wedson Anselme a inscrit ses 8 buts en 9 matches alors que Frantz a réussi cet exploit en 11 journées. Le Capois du Violette pourrait profiter de l’accueil de l’AS Mirebalais lors de la 21e journée pour se détacher dans le classement. A part Jocelyn Cénat (7 buts) mais muet depuis 9 journées, seul Walson Augustin (6 buts) pourrait remettre la suprématie des deux premiers en question à l’issue de la 21e journée dimanche. Tanis Stevenson (5 buts) et Luxène Elistin (5 buts) comptent 3 buts de retards par rapport au deux premiers classés.
Pour optimiser l’effort de l’Académie Digicel Kick Start
«
Le Directeur Technique National (DTN) où le Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football accompagnera les 4 jeunes joueurs retenus pour l’Académie Digicel que dirigera Chelsea en Barbade en octobre prochain», a révélé le Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football, après la publication de la liste des jeunes joueurs choisi par l’ancien international anglais, John Barnes. «Si quelqu’un manifeste quelques intérêts, il pourra trouver un interlocuteur sur place avec qui engager la conversation en attendant que le suivi soit fait à posteriori » continue-t-il. Depuis le coup d’envoi de la première édition de la « Digicel Kick Start Clinic » en 2008 en Guyana et le premier passage de Barnes en Haïti, la même année, l’ancienne gloire de la région caribéenne a toujours montré beaucoup d’enthousiasme devant le talent des jeunes footballeurs haïtiens. Pourtant, Renaud Brisly et Guemsly Joseph qui ont été à l’Académie de Sunderland en 2008, Amicy Esso Faudelyn qui y a été en 2009, les 4 jeunes haïtiens qui furent à Trinidad pour l’Académie 2011 n’ont jamais été contactés à nouveau alors que beaucoup de techniciens ont suivi l’Académie et que les jeunes Haïtiens s’en sont toujours bien tirés. « Ce n’est pas à la Digicel d’établir des contacts avec des clubs ou de servir d’intermédiaire entre club intéressé et jeunes joueurs talentueux », s’excuse Jean Ronald Eliacin à ce sujet. «Digicel n’est pas un agent de joueur ni un administrateur qui s’occupe de transférer des joueurs. L’Académie Digicel vise surtout à aider les jeunes footballeurs talentueux à bénéficier d’une période de formation leur permettant de partager l’expérience des meilleurs », avait-il annoncé au moment du tirage devant permettre
Guemsy Joseph à son arrivée à l’entrainement à Gwanyang en corée du Sud. Il a été le premier à se rendre à Sunderland dans le cadre de Digicel Kick Start (Photo : Enock Néré)
Amicy Esso Faudelain, de la 2e promotion des jeunes stagiaires à Sunderland (Photo : Yonel Louis)
à un client de la « Digicel de participer au match Milan – Chelsea disputé au Sun Life Stadium de Miami dans le cadre de l’inauguration du partenariat entre le Club anglais et la Digicel pour l’Académie Digicel. A l’Académie 2011 où figuraient 4 jeunes joueurs haïtiens à Trinidad, beaucoup de clubs se seraient manifestés pour deux jeunes Haïtiens. Un problème de « Toffel » aurait été un
handicap qui empêcherait Sunderland de le retenir. Jonathan Montplaisir, Daniel Gédéon et consorts étaient revenus à la case de départ avec une pointe de déception et le cœur gros même s’ils estiment avoir beaucoup appris de leur pérégrination à Trinidad. Avec la présence éventuelle du Directeur Technique National ou du Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football, les jeunes de l’édition 2012, même s’ils ne travaillent pas encore avec un agent de joueur, pourront compter sur quelqu’un qui connaît les rouages des négociations en matière des transferts mais aussi un point de contact au cas où un club manifesterait de l’intérêt. Enock Néré/nereenock@gmail.com
8
11 ao没t 2012 No 680