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Haiti Fashion Week À la mode de chez nous Le Centre haïtien d’appui et de promotion d’entreprises (CHAPE) en partenariat avec Haitian Network of Designers (HAND) ont lancé le mardi 18 septembre 2012 au Karibe la première édition de Haiti Fashion week. Designers, modistes, mannequins, maquilleurs… les mordus de la mode ont fait le déplacement pour encourager ce projet supporté par l’Union européenne à travers Programme d’appui au renforcement de la culture et de l’art pour le développement économique et social (Arcades). C’est la première édition de Haiti Fashion Week. On aurait dit la cinquième avec le buzz qui se fait autour et la présence des grosses légumes qui remplissent la salle du Karibe. Les acteurs de la mode sont présents : Maikadou, Phelicia Dell, Valéry Vilain, David André, Jean Yves Marchand… Des personnalités de la vie culturelle et sociale se sont jointes aussi à l’idée pour participer au lancement de la semaine de la mode prévue pour les 8, 9, 10 et 11 novembre prochains. Une louable initiative qui lèvera le voile sur une trentaine de designers, une vingtaine de coiffeurs, maquilleurs… Et offrira la pos-
sibilité aux agences de mannequinât, des journalistes de mode et d’autres entités du domaine de se faire valoir. Selon les initiateurs, l’événement compte rassembler tous les acteurs de la vie culturelle à travers Haiti Fashion Week qui vise la promotion de la mode à tous points de vue. Ainsi, une série d’activités suivra la soirée de lancement. Défilés, remise de prix aux mentors du secteur, forum sur la filière textile, programmation culturelle, rencontres d’affaires, espace d’exposition et de vente… telles sont les principales activités qui scelleront l’occasion. Inviter les designers et les agences de mode à intégrer ce réseau ; assurer la qualité des produits locaux et la protection de leurs compétences professionnelles ; créer de véritables industries textiles ; restructurer le système à tous les niveaux… sont entre autres les points discutés par les différents intervenants. Parmi eux, Michel Chataigne, de prime à bord, présente le projet. Maëlle David, président de Hand (Haitian Network of Designers), donne les mots de circonstance. Maguy Durcé, présidente de
Dans nos
librairies
Chape et du comité de pilotage du projet, enflamme l’assistance et motive tout un chacun à se donner des gants pour un secteur d’activité artistique professionnel, productif et organisé. Le ministère de la Culture applaudit déjà cette initiative qui contribue à la promotion d’un secteur où la créativité et l’innovation abondent. « La semaine de la mode, avec la dimension internationale que vous allez lui conférer, le professionnalisme, les talents qui sont engagés pour sa réussite, deviendra, j’en suis sûr, dans pas longtemps, un rendez-vous de la beauté, du style et de la création », perçoit Mario Dupuy, ministre de la Culture. Le coup d’envoi est donné ! Les créateurs, designers et mannequins se doivent de remettre leurs pendules à l’heure pour marquer cet événement. Haiti Fashion Week dans environ sept semaines se tiendra en grande pompe. Dimitry Nader Orisma
Farah Ménard un an déjà
RÉDACTEUR EN CHEF
RÉDACTION Joël FANFAN Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre Junior Plésius Louis Peguy Flore Pierre Raphaël Féquière Enock Néré Légupeterson Alexandre
Framents d’une vie Auteur : Lyonel Trouillot Objectif: l’autre Éditeur: André Versaille
Librairie La Pléiade Complexe Promenade, angle des rues Grégoire et Moïse Pétion- Ville, Haïti
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS
Cette semaine à la librairie La Pléiade
De quoi donc une vie est-elle faite ? Dans les livres de la collection Fragments d’une vie, des créateurs égrènent leurs souvenirs. Au fil de leurs flâneries, ils nous racontent leurs rencontres, nous entretiennent de leurs amitiés, nous parlent des livres qu’ils ont aimés, des films qui les ont touchés, des expériences qui les ont marqués, des musiques qui les habitent, des voyages qu’ils ont entrepris, bref, de tout ce qui les a constitués. En se livrant chacun à leur manière, ils nous ouvrent les portes de leur royaume intérieur. « C’est toujours idiot de raconter ses souvenirs. Ils prennent leur autonomie, nous échappent, nous reviennent, avec cette façon qu’ont les choses rebelles de ne pas demander notre avis avant de se manifester. Et puis, parler, raconter, c’est toujours raconter quelque chose. Le récit est le territoire même de l’évitement. Pendant que vous me racontez une histoire, d’autres se déroulent qui mériteraient tout aussi bien d’être contées. Qui en moi décide de ce dont je me souviens ? Et pourquoi ai-je choisi l’oubli de tel visage ou de tel événement ? Peut-être n’ai-je livré que les choses avec lesquelles il m’est permis de vivre en cachant celles qui me hantent vraiment ? » Ce livre est en vente cette semaine à la librairie La Pléiade au prix de 1 235 gourdes
Une publication de Ticket Magazine S.A.
CORRECTION Jean-Philippe Étienne
18 septembre 2011 – 18 septembre 2012, déjà un an depuis que la talentueuse Farah Ménard nous a quittés. Haïti a été abattue en apprenant la nouvelle. Dans un terrible accident, elle est passée de vie à trépas. Actrice et présentatrice de télé, Farah était très appréciée par ses amis et était très estimée du public haïtien pour ses exploits dans le film VIP tiré du feuilleton radiophonique éponyme de Sophia Désir. En cette occasion, nous renouvelons notre sympathie envers ses parents et ses proches.
CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson Estève Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel Louis Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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Djakout #1manke chire ! « Non, djaz la pa kraze ! », c’est avec ces mots que Ti Marco, manager de Djakout # 1, éclaircit la situation dans laquelle se trouve le groupe depuis le lundi 17 septembre 2012. Alors que des rumeurs persistantes s’installaient sur tous les réseaux sociaux et dans toute la presse mardi matin, laissant croire que la bande à Shabba et Roro s’était ‘’dechire’’, Lubin Paul Maxime (Ti Marco) assure que tout s’est arrangé au moment où nous mettons sous presse. « Je ne vais pas mentir, si on m’avait questionné vers 2 heures cet après-midi, je n’aurais pas pu répondre aussi clairement. Mais là, je peux dire que tout va bien », confirme Ti Marco à l’équipe de Ticket. « Djakout est une famille. Et comme dans toutes les familles, il y a de grandes disputes, de grosses colères et
mêmes des bagarres. Mais le plus important c’est qu’après la tempête on peut s’asseoir, discuter et s’excuser. C’est ce qui s’ est en effet passé. Pas plus tard que cet après-midi, les musiciens ont eu une longue réunion par téléphone. Ils ont déversé leur frustration et se sont excusés l’un envers l’autre. Chacun a reconnu
ses torts, et maintenant tout va bien », martèle le manager, d’une voix sûre et claire. D’ailleurs la programmation des 31 octobre, 1er, 2 et 3 novembre… est maintenue. Le groupe, qui est actuellement en vacances, se prépare pour ses plus prochaines prestations. Rolls Lainé, qui dans la matinée
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affirmait à Gilles Freslet notre reporteur que tout allait pour le mal, est depuis lors malheureusement introuvable. Shabba, lui, qui était dans « l’autre camp », n’a pas du tout été joignable pendant la journée. Nous nous fions quand même aux paroles de Ti Marco, manager de Djakout #1, depuis la première dissolution d’avec Djakout Mizik. Si plusieurs fans étaient atterrés hier par les rumeurs déconcertantes au sujet de leur groupe préféré, ils peuvent à partir de maintenant reprendre espoir. Toutefois, les musiciens doivent se ressaisir. A l’heure où le compas n’est pas au meilleur de sa forme, le HMI ne peut pas se permettre le luxe de perdre un de ses ténors. Reprenez votre tête en main, ti mesyeu ! Gaëlle C. Alexis
Le rappel des faits Après le désolant spectacle sur le char de Djakout #1 le lundi 30 juillet au carnaval des Fleurs où Shabba et Pouchon, en public !, en sont venus aux mains, la goutte d’eau qui a failli faire déborder le vase est l’incident survenu à Dame-Marie les 7 et 8 septembre 2012. Ce qui s’est vraiment passé
A cause d’un manque de planification entre les signataires du contrat et les organisateurs des festivités, après le premier bal, les musiciens ont dû dormir dans des conditions difficiles. Pouchon Duverger et Mamane Absolu, vexés, sont partis, sans performer le deuxième bal. La situation a carrément soulevé de vives discussions entre les musiciens.
Les rumeurs…
Depuis, des rumeurs ont fait croire que Djakout #1 se serait disloqué. Le lundi 17 septembre 2012, à la Plateforme Magik 9 sur radio Magik 9, 100.9 FM, Ti Lion a même déclaré que selon des informations dont il disposait, Djakout
#1 était divisé en deux. Parmi les six membres actionnaires, trois d’entre eux, Shabba, Ti Pouch et Ti Régi, auraient pris la décision de ne plus fonctionner avec les trois autres qui sont Pouchon Duverger, Rolls Lainé et Mamane...
« Se yon biznis m ap jere »
Dans une interview qu’il nous a accordée dans la matinée du mardi 18 septembre 2012, Rolls Lainé avait déclaré qu’avec ou sans ces trois musiciens, Djakout #1 allait continuer d’exister. « Un groupe n’est jamais anéanti ; un musicien peut abandonner, car un groupe musical est une équipe. Au sein de Djakout #1, il fut un temps où Claude Marcelin était à la guitare, Bibol au gong, T-Tanbou au
tambour... C’est bien après qu’il y a eu Ti Régi, Mamane et moi, ainsi de suite. » Le porte-parole de Djakout continuait : « Après ce que j’ai entendu dans la presse, je vais appeler les autres musiciens. Je vais leur demander de me confirmer ou pas s’ils veulent plus jouer
avec nous. S’ils confirment, je vais leur souhaiter bonne chance, et moi, je vais continuer avec Djakout #1 », avait déclaré Rolls Lainé mardi. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
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All white everything avec Teevee
Pisin, mizik, Prestige
Medam yo te HOOOOT...
Bonne ou froide ?
Sexychocolat.
Vee, Matti, Tee, Stephanie et Manga. Elles sont des célibataires, messieurs !
Badi de T-Micky, Manno Farinen, Rhommy au milieu de leurs amis
Bout Bagay Maleurr (BBM)
Supporter son artiste à la Digicel Stars Rien n’a changé en ce qui concerne l’artiste qu’une personne aimerait soutenir pour la sixième édition de Digicel Stars. Sur la base de la qualité de l’interprétation, de la voix et du jeu scénique, les artistes sont jugés par un trio que la compagnie Rouge et Blanc a désigné. Le choix de ceux qui restent en course dépend du public. En effet, les votes des téléspectateurs, amis et fans valent plus de soixante pour cent des résultats. Les votes réalisés via un téléphone portable de la Digicel sont validés sous forme de messages textes (SMS) ou appels au numéro du candidat qu’on supporte. Ainsi pour cette semaine, voici la liste des noms et des numéros des candidats qui attendent les votes jusqu’à vendredi 6 h pm :
Phara Belizaire # 1000
Salina Charles # 1300
Louna Eustache # 1100
Carmikelle Auguste # 1200
Dynastil Esdras # 1400
artisanat en fête
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Les taureaux de la corne Ils sont des héros ! Des héros du quotidien. Une trentaine d’hommes gagnant leur vie dans des conditions difficiles à travers l’artisanat. Sourire aux lèvres, ces spécialistes de la corne dénichent les opportunités cachées derrière ce dur labeur. Ils mélangent fierté, enthousiasme et modestie pour permettre à leur famille et à l’art haïtien de subsister.
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Fiche technique Michel Evariste
Marié et père de cinq enfants, Michel a intégré l’équipe en 1981. Dans l’atelier, il est responsable des travaux en bois. Il fait les encadrements et assure le montage des coffrets. Avant d’entrer dans l’artisanat, Michel a appris par routine l’ébénisterie, la charpenterie et la maçonnerie.
Luthel Saint-Louis
L’un des plus jeunes artisans de l’atelier, il entreprend des études en sciences comptables. Son amour pour l’artisanat l’a stimulé à mettre de côté la comptabilité pour embrasser le monde de l’art. Luthel s’est spécialisé dans l’art plastique et les bijoux. Il rêve de voir les travaux haïtiens affichés tout en haut de l’échelle internationale.
Phito Paulidor
L’un des pionniers de l’atelier, Phito n’a que l’artisanat comme métier. Ce père de cinq enfants cultive son seul savoir-faire depuis 24 ans. Du polissage à l’assemblage, Phito sait tout faire. Ses 65 ans ne l’empêchent pas de respecter l’horaire fixé par l’équipe qui est de 7 à 17 h.
Franckson Névilus
Le dernier-né de l’atelier. Intelligent et touche-à-tout, Franckson presse, polit, assemble ; on dirait que sa mémoire innocente joue en sa faveur. Déjà son rêve est de devenir l’un des plus grands artisans du pays. Le bleu affirme qu’il va faire de son mieux pour créer des pièces originales qui vont stimuler les amants de l’art à apprécier ses travaux.
André-Paul Lafond
Maître-penseur de l’atelier, il considère ses collaborateurs comme ses frères. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont été formés par lui. André-Paul a hérité de son oncle Gérome les savoirs de la corne. Ce Jacmélien a fait de l’artisanat sa passion. Pourtant, il est tout adoit avec une houe et une pelle en main. Selon lui, les artisans manquent d’encadrement et de soutien auprès des autorités concernées.
Gilbert Bien-Aimé
Gilbert a fait ses études à l’École nationale du Pérou. Il est l’aîné de sa famille. Il a eu comme mentor André-Paul, qui dit-il, n’a caché aucun de ses techniques en lui inculquant tout ce qu’il sait aujourd’hui. Au début, Gilbert voyait le métier d’artisan comme un simple moyen de subvenir au besoin de ses enfants. Mais en intégrant cette grande famille qui est l’Atelier de la réunion, l’artisanat est
devenu son meilleur ami. Il précise qu’à chaque fois qu’il travaille, il ne pense plus au calvaire du quotidien.
Joseph Similien
Originaire de Pestel, Joseph se sent plus à l’aise en confectionnant des anneaux, des barrettes et des bracelets. Il a intégré le clan de l’Atelier de la réunion en 2008. Quatre ans au milieu de ses professionnels ont fini par donner au jeune artisan le parfait goût à la corne. Il met du cœur à ses travaux et possède un réel esprit d’équipe.
Nossière BienAimé
Encouragé par son frère, Nossière veut briller encore plus dans l’artisanat. Ce natif de Pestel a croisé le chemin de la corne en 2004, et il a fait de cette matière son gagne-pain. C’est un travailleur assidu qui n’attend jamais qu’on lui demande de faire quelque chose. « On me demande de faire une chose qu’une seule fois, ensuite je continue sur la même voie », précise l’artisan.
Eriel Beauchamp
Il a appris l’artisanat avec un grand ami à lui. Ce Port-de-Paisien s’est spécialisé dans les ceintures et les bracelets. Comme tous les autres artisans, il travaille dix heures par jour. Son expérience lui permet d’être un guide pour les novices intégrant l’atelier. Son amour pour la corne ne lui donne pas de temps pour se pencher vers une autre carrière. Eriel est convaincu que son avenir est assuré dans l’artisanat. Elisée Décembre eliseedecembre@gmail.com
yant pour boussole la perfection, pour sève la passion et pour religion que leur profession, ces bras de fer, travaillant de 6 h a.m. à 6 h p.m., ont de l’or dans les mains. Ces hommes fabriquent tous genres d’œuvres d’art, même de somptueuses sculptures pour les gants de velours. « On ne se limite pas à une catégorie d’oeuvres artisanales. Autant que possible, on cherche à innover et à nous perfectionner pour élargir notre horizon. Déjà les retombées sont positives. Nos œuvres sont appréciées et sollicitées au point que l’atelier peine à répondre à temps à la demande du marché, tellement on a de commandes à honorer. Les galeries d’art sont toujours en attente de nos produits », nous confie André-Paul, qui assure la succession de son oncle Jérôme. A la rue de la Réunion, dans ce périmètre restreint d’environ 15 m2, les taureaux de la corne on le culte du respect, de l’intégrité et de la bienséance. C’est une véritable synergie, une harmonie rare qui soude les liens entre eux. Le bastion artistique fondé en 1975, baptisé Atelier de la Réunion, se veut un modèle et une inépuisable mine de splendeur. « Généralement, nos produits sont faits en bois (cajou), avec noix de coco, des os (boeufs) et autres rébus de matière », poursuit André, trente ans de carrière. Solidaires, ces créateurs redonnent sens à notre devise, l’union fait la force. Chez eux, tout est symbole d’unité. Du premier ouvrier aux cheveux gris, AndréPaul Lafond, responsable de l’atelier, au dernier enrôlé, Franckson Névilus, le courant de la fraternité passe sans interruption. Selon Luthel St-Louis, un jeune talent qui a intégré ce domaine en 2003, « l’atelier est une famille. Un lieu de rencontre de plusieurs générations. On se serre les coudes et on partage nos expériences pour que chaque artisan, en dépit de ses exigences de poste, soit en mesure de remplir les fonctions d’un autre en cas d’absence ». Pour l’heure, l’Atelier de la réunion, qui confectionne plus de trois cents modèles de sculptures, forme une dizaine d’artisans pour une ONG de la place. D’autres apprentis sont également en préparation pour assurer la relève, mentionne André-Paul qui estime que le travail de ses ouvriers est critique et l’approvisionnement des ressources un casse-tête. Cette année, à la sixième édition d’Artisanat en fête prévue pour les 20 et 21 octobre prochains, neuf artisans de l’atelier assureront la troisième représentation de ce label. Bijoux en corne, coffrets, porte-clés, cuillères à salade, encadrements sont les principales oeuvres d’art que présentera l’Atelier de la réunion. Dimitry Nader Orisma
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Mercredi 19 septembre 2012
Championnat National de D1/Play offs : 3e journée
Bonne opération pour Tempête Le FICA qui chute à Saint-Marc et l’ASC qui gagne au Cap-Haïtien, tels sont les résultats pour deux clubs Capois qui luttent pour des causes différentes. La 3e journée de la phase des plays off s’est déroulée pendant que la sélection nationale haïtienne de football (privée de ses expatriés) battait son homologue de la Guyane Française 2-1 en Guyane grâce à Walson Augustin et Fritznel Louis.
L
e FICA a chuté 2-4 (mi-temps 1-3) sur la pelouse du Tempête de Saint-Marc, dimanche, en match comptant pour la 3e journée des plays off dans le groupe des champions. Un avertissement pour le Valencia qui joue contre l’Aigle Noir, moins bien classé, et le Baltimore qui se déplace sur la pelouse d’un América en position inférieure dans classement, mercredi. Dans le groupe des relégables, c’est l’AS Capoise qui entame son opération de maintien en dominant un AS Mirebalais méconnaissable. Le Tempête s’est ressaisi dimanche en match avancé comptant pour la 3e journée des plays off du groupe des champions pour dominer le FICA du Cap-Haïtien 4-2 (mt 3-1) au parc Levelt de Saint-Marc. Charles Hérold Junior ouvre le score dès la 11e minute de cette partie arbitrée par Georges Alain Jean, mais 8 minutes plus tard Darlin Thoby remet les pendules à l’heure. Le FICA croyait avoir fait le plus dur, mais Vaniel Sirin se rappelle aux bons souvenirs de ses fans en réalisant un doublé en deux minutes (36e et 38e) et le Tempête mène 3-1 à la mi-temps. En seconde période, Amius Thomson marque pour le Tempête et scelle la victoire avant que le FICA ne parvienne à réduire la marque et diminuer l’ampleur de la défaite. Au coup de sifflet final, le Tempête s’impose 4-2 et porte son retard par rapport à sa victime du jour à 2 points tout en restant à la 5e place. Les autres matches comptant pour la 3e journée du championnat dans le groupe des Champions auront lieu mercredi 19 septembre. Dimanche 16 septembre 12 Parc Levelt Tempête de Saint-Marc vs FICA 4-2 Mercredi 19 septembre 12 Parc Hendrich Valencia vsAigle Noir Land des Gabions America des Cayes vsBaltimore de Saint-Marc Dans le groupe des relégables, l’Association Sportive Capoise (ASC) a réalisé une bonne opération en dominant les Mirebalaisiens de l’Association Sportive de Mirebalais 2-0 dans le match des mal classés, au parc Saint-Victor du Cap-Haïtien. Grâce à cette victoire, l’AS Capoise porte son écart à 4 pts par rapport aux Mirebalaisiens et se rapproche du Don Bosco 4e du groupe. Le Victory pour sa part est allé prendre un précieux point 0-0 au parc Julia Vilbon pour prendre la première place du groupe des relégables. Enock Néré
Résultats du Groupe des relégables Dimanche 16 septembre 12 Parc Saint-Victor AS Capoise – AS Mirebalais 2-0 Parc Julia Vilbon Cavaly – Victory SC 0-0 Mercredi 19 septembre Vanel Surin (Tempête) , auteur de deux buts contre le FICA (Photo : Yonel Louis)
Classement avant la 25e journée
Stade Sylvio Cator Don Bosco – Violette AC
Classement après les matches joués et comptant pour la 25e journée
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Mercredi 19 septembre 2012
Championnat national de D2/2e tour
Le Racing connaît maintenant son parcours
C
inq anciens (quatre dans le groupe champion Nord et un dans le groupe Sud) pensionnaires de la première division seront sur la ligne de départ le weekend prochain pour briguer les deux billets disponibles pour la première division. Si le Racing Club Haïtien sera le seul ancien pensionnaire de l'élite en course dans le Groupe Sud, la situation sera beaucoup plus compliquée pour le Roulado de la Gônave, l'Eclair des Gonaïves, l'Association Sportive de Mirebalais et l'Association Sportive Rivartibonitienne qui sont tous des habitués de l'élite. Roulado de Source Matelas, Juventus des Cayes, Association Sportive d’Aquin, Association Sportive de Petit-Goâve, Inter de Grand-Goâve, Union Sportive de Dufort et Police Nationale d’Haïti se dresseront tous sur la route du Racing Club Haïtien dans le Groupe Sud des Champions dans la course au titre de champion national de D2 et surtout dans le combat pour la montée en D1. 14 matches attendent chaque formation avec des déplacements confinés dans un périmètre allant de l’Arcahaie à la ville des Cayes. Le périple du Racing Club Haïtien commence dès ce week-end avec un déplacement compliqué pour le « vieux Lion » qui doit se rendre au « Land des Gabions défier une Juventus des Cayes bien ambitieuse. En fait, rejoindre l’América des Cayes en première division est la plus grande ambition de la Juventus des Cayes. La saison dernière, les joueurs de ce club ont longtemps cru que l’heure de la montée avait sonné mais finalement le Violette et le Don Bosco les ont coiffés sur le fil en s’offrant les deux billets de la montée avant que le Don Bosco ne remporte la compétition en dominant le Violette. Se qualifier pour la seconde phase de la compétition, rester donc dans la course pour la première division, tel était l’objectif de la Juventus. Objectif atteint. Maintenant qu’ils ne sont plus qu’à 14 matches de l’ultime étape, les Cayens de la Juventus croient dur comme fer que 2012 devrait être la saison de leur ascension en D1 au même titre que l’Inter de Grand-Goâve, la Police Nationale d’Haïti et l’AS PG. Se déplacer sur la pelouse de la Juventus des Cayes s'avère donc très compliqué pour le Racing Club Haïtien dans une compétition où chaque petit point vaut de l’or. Le calendrier de la première journée de la seconde phase dans le groupe champion Sud: Association Sportive d’Aquin vs Police Nationale d’Haïti Association Sportive de PetitGoâve vs Union Sportive de Dufort
Inter de Grand-Goâve vs Roulado de Source Matelas Juventus des Cayes vs Racing Club Haïtien Parallèlement, dans le groupe Sud des relégables: Association Sportive de Carrefour (ASCAR) vs Rangers de Miragoâne La Relève de Jérémie vs Amateurs de Cité Soleil Union Sportive de Frères vs Eclair de Petit-Goâve Paloma des Cayes vs Catherine Flon de l’Arcahaie Dans le groupe Champion Nord, le Roulado de la Gonâve, l’Association Sportive de Saint-Louis du Nord (ASSL), l’Eclair des Gonaïves et l’Association Sportive Rivartibonitienne tenteront de retrouver l’élite du football national dans un groupe où l’Association Sportive des Verrettes, l’Association Sportive de Limonade et l’Association Sportive de Dessalines vont leur tenir la dragée haute. Contrairement au groupe des Champions Sud où le Racing Club Haïtien est l’unique habitué réel de la première division, 4 formations du groupe des Champions Nord sont des ex-pensionnaires de la D1. Autant dire que le combat sera encore plus rude dans ce groupe dont le calendrier de la première journée de la 2e série se présente comme suit: Associaiton Sportive Rivartibonitiene (ASR) vs Roulado de la Gonâve Association Sportive des Verrettes (ASV) vs Association Sportive de Saint-Louis du Nord (ASSL) Association Sportive de Limonade (ASL) vs Eclair des Gonaïves Association Sportive de Dessalines (ASD) vs Panthère Noire Liancourt. Dans le groupe relégable nord: Racing Football Club des Gonaïves (RFG) vs Dynamite de Saint-Marc Jeunesse Sportive Capoise (JSC) vs Association Sportive de l’Estère (ASE) Maïssade vs Triomphe de Liancourt Vision de Hinche vs Racine de Gros-Morne Cette seconde phase ainsi que la phase décisive se joue entre le 23 septembre et le 23 décembre. Au soir du 23 décembre, il y aura un nouveau champion national de D2 qui suivra le Don Bosco, il y aura deux promus en première division qui remplaceront les 2 relégués de la D1. Alors qu’à l’autre extrémité de la compétition, deux clubs de chacun des deux groupes de relégables feront leur adieu à la seconde division pour aller se réfugier dans la division des ligues. Enock Néré
CE QUE JE PENSE Raymond Jean-Louis
Pour un centre sportif Marcel Mathieu
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e Sport, comme le théâtre de Pierre Corneille, est une école de grandeur d’âme. L’Ecole sportive internationale a engendré une pléiade de figures exceptionnelles honorées partout sur cette planète. En Haïti, il y a des hommes qui ont marqué de leur empreinte notre longue histoire sportive. Parmi eux, Sylvio Cator et Dadadou. C’est ainsi que le Parc Leconte est devenu Stade Sylvio Cator et le Centre sportif de la 2e Cité St-Martin (Delmas 3), inauguré en 1980, porte le nom de Dadadou. Dans le même ordre d’idées, s’il y a un homme qui, à la fin du 20e siècle, a marqué la vie sociosportive dans tout le Département du Sud, surtout dans les secteurs du cyclisme et du football féminin, c’est indubitablement le regretté Marcel Mathieu, qui a fait le grand voyage au début de 1990.
La disparition de ce dynamique bâtisseur a enfanté un grand vide dans la société sportive cayenne, et les Hirondelles notamment planent bas depuis 2 saisons. Il fallait s’y attendre, puisque Marcel représentait à la fois le père, le grand frère et le fanatique # 1 des Hirondelles, qu’il est parvenu à placer sur le podium national en 1988. Comme le Cubain Alberto Juantorena qui avait dédié sa médaille d’or à Fidel Castro lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976, les Hirondelles avaient déclaré en chœur le 4 juin 1988 après leur victoire en finale contre les Tigresses : ‘’ Nous avons gagné pour Marcel’’. Pour les sudistes, particulièrement les Cayens, Marcel Ma-
Une formation du Racing Club Haïtien
thieu représente une référence. Pourtant il n’était pas Cayen, mais plutôt un produit de la fière Artibonitienne. Après avoir milité à Radio Diffusion Haïtienne (Bois Verna), il s’installa dans la ville des Cayes au début des années 70 où il fonda la Radio Diffusion Cayenne (RDC) devenue Radio Télévision Cayenne (RTC) à la fin des années 80. L’Audiovision, c’est également l’œuvre de Marcel Mathieu. C’est pourquoi, après avoir participé à ses funérailles qui réunissaient toutes les couches sportives nationales, j’avais écrit dans les colonnes de l’hebdomadaire ‘’ Balance Magazine’’ : ‘’ Un monument est tombé’’. Il est devenu un mythe. Marcel Mathieu était un sportif dans le vrai sens du terme, un grand sportif au charisme légendaire. Sympathique à l’extrême, il a crée de belles ouvertures pour le sport sudiste, notamment par le truchement de la Radio Diffusion Cayenne. Pour cela, j’avais écrit le 4 août 1992 dans la rubrique ‘’ Ce que je pense’’ consacrée à la ronde finale du championnat national de football féminin : ‘’ Pour tout ce qu’il a réalisé dans la vie socio-sportive, je continue à plaider pour la construction d’un Centre sportif Marcel Mathieu dans la ville des Cayes. Ce qui contribuera à couronner son œuvre colossale. La balle est dans le Camp des notables cayens et des parlementaires sudistes’’. Aujourd’hui, j’envoie la balle dans le camp de l’Etat haïtien, pour la concrétisation de ce grand rêve.
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JEUX - 35 MOTS CACHÉS
Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les sept lettres restantes forment le nom du seizième président des États-Unis.
MOTS CROISÉS 1
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IDÉAL ÎLIEN JUTEUX MIMOSA NIAIS OCTUPLER OXYDER PALPER PAPOU PATTE PÈGRE PELAGE PIQUET PLANTER RADOUB
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Se rendre de la case supérieure gauche à la case inférieure droite en suivant toujours l’ordre des lettres de A à F ou de A à G, selon le cas, (ex: A-B-C-D-E-F-A-B-C-D-E-F, etc.) et en passant qu’une fois sur chaque case. Dans certains cas, plusieurs solutions sont possibles.
Antilope d’Asie Graminée à panicule Figure symbolique Qui n’est pas artificiel Goût désagréable Parties articulées de la main Vente aux enchères
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10 Horizontalement 1 - Ville du Nord-Ouest (trois mots). 2 - Déferlement. 1 décimètre cube. 3 - Relatif à l’énergie du vent. 4 - Célèbre footballeur haïtien. Drame nippon. 5 - Pronom. Organisme responsable des élections. 6 - Dictateur haïtien. 7 - Principauté du golfe Persique Camarade. 8 - Pouffé. Néphrétique. 9 - Grefferont. 10 - Divinité grecque. Contestées.
RATON RÉGATE RELATIF RELIEFS SALER SAPEUR SENTE SETTER SHOPPING TARSE TUTELLE URINE VERDI
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Verticalement 1 - Dirigerez. 2 - Sinon. Corindon. 3 - Viscère. Romain. Pronom. 4 - Règle. Mammifères marins. 5 - Préposition. Note. 6 - Interjection inversée. Agrume. 7 - Entassement. Ecole où l’on forme des enseignants. 8 - Titre du grand prêtre vaudou national. Fait des crans à. 9 - Prénom féminin. Possessif. 10 - Qui ont de la sympathie pour les étrangers.
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SOLUTION JEUX - 34 MOTS CACHÉS
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MOTS CROISÉS
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Une lettre vous est donnée pour chaque mot, afin de vous aider à trouver le mot obscur placé dans la colonne des cases grises.
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MOT OBSCUR
Indice : Fruit du grenadier
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Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr
Couleur Production
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