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17 octobre 2012 No 726
Kreyòl La
pari gagné à Bercy
Le samedi 13 octobre 2012, haïtiens du terroir et d’outre-mer avaient les yeux rivés sur Paris Bercy où Kreyòl La était invité à prendre part à la 2ème édition de La Nuit d’Outre-Mer à laquelle étaient invités une vingtaine d’autres artistes étrangers : Admiral T, Tanya Saint-Val, Esy Kennenga, Stony, Jean-Mary Ragald,
Princess Lover, Young Chang MC, JeanMarc Ferdinand, Daddy Wow, Tiwony . Selon des informations recueillies auprès des acteurs et d’autres observateurs, Kreyòl La a fait bonne figure à cet évènement. En présence de 17 000 spectateurs, la bande à TJo Zenny pendant 22 minutes
Les Rescapés présentent « Haïti en dezòd »
a présenté un show qui a plu au public très réceptif. « Il n’y avait pas beaucoup d’haïtiens à ce concert. Contrairement à ce qui était prévu, au lieu de 35, on n’a eu 22 minutes pour présenter notre show, nous avions exigiblement appliqué notre plan B en réduisant l’heure mais, nous avons connu un bon passage. C’était « bèl bagay », « gwo bagay », a declare Joseph Zenny Jr, Le chanteur explique que Bercy est une expérience quand vous le faites qui vous aide à comprendre la musique une autre façon.
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FANS
Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
C
onnue pour ses réalisations burlesques, son théâtre surréaliste et son côté créatif, la troupe Les Rescapés ne chôme pas. Après leur tournée en Suisse et en France, ils sont de retour en Haïti. Pour saluer leurs fans, ils présentent un spectacle ce mercredi 17 octobre à l’auditorium de Saint-Louis de Bourdon à compter de six heures pm. Avec « Haïti en dezòd », Les Rescapés veulent mettre un peu de désordre sur scène. Cette présentation est une série de clichés tirés de notre quotidien pour projeter les contradictions qui existent dans la société haïtienne. Au prix de 250 gourdes, ne ratez pas l’occasion de venir vous relaxer. Les billets sont en vente à Radio-Télé Caraïbes (RTVC) et au collège Saint-Louis de Bourdon. Encore une fois ces jeunes comédiens nous apportent l’humour au beau milieu d’une Haïti en crise, comme ils l’ont su faire après le séisme avec leur sketch « Tremblement de rires ». Elisée Décembre eliseedecembre@gmail.com
L’agenda de Péguy Si les habitudes (bonnes ou mauvaises) vous servent de repères quand vous vous sentez complètement perdus, cela fait quand même du bien de réinventer vos vies de temps en temps. Pas besoin d’aller chercher très loin pour ça. Mardi, Hang Over à Hang Chilli’n and Grilli’n Bar. Angle des rues Clervaux et Rigaud. Les frites sont très bonnes et la bière coulera à flot. A partir de 7 h p.m. Mercredi, le poisson grillé à Coin des artistes serait bien. Mangez goulûment en mémoire de l’empereur qui vous rendit libre. Angle rue Clervaux et Panaméricaine. Jeudi, une soirée asiatique à Acajou restaurant à l’hôtel Montana. A partir de 7 h p.m. Rue F. Cardozo, Pétionville. Kako et Mike Yard vous donnent rendez-vous à Le Villate pour le rire jusqu’aux larmes. 8 h p.m. USD 25. Rue Villate, en face de L’Atmosphère restaurant. Vendredi, 8 h p.m., une soirée aux couleurs des pays du soleil levant vous attend à La Réserve, 2 rue Marcel Toureau, Berthé Pétion-Ville. Hans Peters et ses amis animeront pendant que vous délecterez les sushi platter, le chicken curry soup, le fish roll avec sauce de crabe… La commande est à la carte. Samedi, édition mauve à Presse Café en l’honneur de Baron Samedi et à la mémoire des morts. Pour célébrer les morts. Gardy Girault, Anil Blanchet, Fresh Nuna’s pour mettre l’ambiance. Le chapeau et le bandana pour être aux tons du baron. USD 10 ; HTG 500. 9 h p.m., 28 rue Rigaud Pétionville. Péguy F. C. Pierre peguyfcpierre@gmail.com
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Joël FANFAN Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre Junior Plésius Louis Peguy Flore Pierre Raphaël Féquière Enock Néré Légupeterson Alexandre CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson Estève Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel Louis Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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pparu sous les feux des projecteurs de Télémax en 2003, Roosevelt a rapidement séduit le public haïtien. Comme un conquérant, le jeune Jérémien marche de ville en ville accompagné de sa guitare, et s’offre une place de choix dans chaque cœur qui entend sa douce et suave mélodie. Aujourd’hui, il représente l’un des joyaux de la musique haïtienne. Sa musique est aimée de tous et tout au fond de ses textes se retrouve une tache foncée de sa race. Pour mieux peindre ses sentiments, Janjan met à nu tout ce qui l’entoure en des métaphores simples. Que ses vers soient en créole ou en français, ils projettent la réalité telle que nous la vivons. L’interprète de « Donnez le monde aux femmes » ne veut pas faire partie de ceux qui ne chantent que pour charmer un public, c’est pourquoi il entame avec les moyens du bord certains projets sociaux. « Je veux avoir un orphelinat pour pouvoir aider tous les enfants d’Haïti qui sont dans le besoin. D’ailleurs, je travaille déjà avec un orphelinat nommé Centre d’Accueil du Chant d’Oiseau qui se trouve à Delmas 19 ; je veux continuer à les aider », affirme Janjan. Son amour pour les œuvres sociales ne date pas d’hier. Après le séisme du 12 janvier 2010, il réalise un album de cinq musiques qu’il distribue gratuitement aux victimes afin de les aider à surmonter la tragédie. Dans son dernier opus, l’ambassadeur de la francophonie en Haïti met l’emphase sur les problèmes que confronte le monde. Il présente des thèmes comme le civisme, l’amour, la joie, l’enfance, la vie. Le chanteur exhorte surtout les habitants de cette terre à prendre conscience. Il lance un appel à la sensibilisation, à la moralité et au respect de la nature. Le combattant expose à chacun des sujets susceptibles de tirer une sonnette d’alarme sur le comportement à adopter afin d’éviter le pire. « Y a danger », titre de ce troisième opus commercial, dit tout. « Nous sommes tous responsables du réchauffement climatique, des éruptions volcaniques, c’est à nous d’y remédier. Le changement ne viendra pas seulement de nos dirigeants, du plus petit des citoyens au plus grand d’entre eux nous ; chacun a un rôle bien spécifique à jouer », soutient l’artiste. Selon lui, chaque Haïtien devrait apprendre à aimer son pays et travailler à changer le comportement négatif qu’il affiche vis-à-vis de sa culture. L’artiste profite de l’occasion pour s’excuser auprès de ses fans pour avoir pris tout ce temps avant de livrer la marchandise. Mais ce n’était pas un travail facile, avoue-t-il. A voir la palette d’artistes qui ont contribué à cette réalisation, il lui a, semble-t-il, fallu du temps. Ainsi ce laser est le résultat de plusieurs professionnels haïtiens et étrangers. On retrouve les voix de Théodore Beaubrun Junior dit Lòlò, B.I.C, Eddy François de Boukan Guinen, les doigts magiques de Charlson Duverne alias Poppy aux claviers, la guitare d’Abelado Dupervil, la basse de Johnson Saint-Cyr. Et aussi deux autres guitaristes (un Américain et un Brésilien) et un bassiste africain. Janjan est définitivement un phénomène artistique. Le musicien a su faire ses preuves dans plusieurs rythmes musicaux. Durant ses trois dernières années, il s’est révélé un grand ambassadeur d’Haïti et ne cesse de faire flotter son bicolore partout où il passe. Nous espérons que ce troisième CD fera son chemin et que l’artiste, comme il le souhaite, arrivera à sensibiliser, premièrement les Haïtiens et ensuite le monde face aux multiples dangers que nous affrontons déjà. Elisée Décembre eliseedecembre@gmail.com
Jean Jean Roosevelt dit :
« Y A DANGER »
Enfin le troisième album tant attendu de Jean Jean Roosevelt est enfin prêt. De « Balade Max » à « Recommence », l’artiste a eu un parcours assez intéressant. Conscient du danger auquel fait face la planète Terre, il nous présente un tableau beaucoup plus élargi dans son dernier opus en date et prend le soin de nous dire : « Y a danger ».
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De vous à moi
Reconnaissance… Vous avez certainement déjà vu cette pancarte dans certains bureaux : « Certaines personnes nous rendent heureux quand elles entrent ici… d’autres quand elles en sortent. » Je crois que c’est une phrase qu’on devrait faire graver sur des médaillons, sur les murs des maisons, dans les carnets d’adresses, au bas des actes civils, etc., etc. Je ne dis pas cela par frustration non. D’ailleurs depuis le temps que vous me connaissez, vous savez que je suis une abonnée du bonheur et de la bonne humeur. Et je ne désespère pas de vous voir changer tous d’attitude un jour, et de prendre la vie du bon côté, sans vous en faire, sans vous fâcher ou vous énerver pour n’importe quoi, pour le moindre détail dérangeant. En attendant que quelqu’un qui est mauvais ou nuisible sorte de votre environnement immédiat, vous pouvez toujours vous entrainer au théâtre de la vie et jouer un rôle différent (et plus agréable) de celui que requiert la scène que vous vivez. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous prêcher la passivité, ou répéter ce fameux passage biblique concernant la joue gauche et la joue droite. Mais je peux vous dire ce que moi je fais dans certains cas. A propos de cette affaire de joues, par exemple, sachant qu’il serait difficile, après un bon pataswèl, de tourner l’autre bord de la figure à mon bourreau, eh bien je me suis inscrite à un cours sur les arts martiaux. Non seulement je peux esquiver le kalot, mais la personne en face comprendra que j’ai la latitude et le pouvoir de répliquer. Et non seulement je viens de remporter une victoire sur la violence, mais je suis également reconnaissante à mon ennemi qui me fait pratiquer le calme, la sérénité et, s’il insiste, le taekwondo ! Bon, prenons le cas des tripotages ; en principe ce n’est pas mon problème. D’une part je reconnais à chacun le droit d’utiliser comme il veut sa langue (restons dans le domaine de l’art oratoire s’il vous plait, je vous connais !), ou bien ses doigts (strictement pour le langage des signes, parce qu’on dit que les bèbè, nan pwen ras moun tripôt konsa, mais comme je ne peux pas confirmer, je
ne répète pas). D’autre part, cela vous permet d’identifier au moins l’un des landyèz (ou dwatyèz si c’est un bèbè) puisqu’il - ou elle (surtout) - n’aurait pas pu vous raconter si fidèlement ce qui s’est dit s’il n’avait été présent, et sûrement actif dans le palé mal, sinon li pa ta bay tout detay sa yo. Et puis je crois aussi qu’on peut voir le bon côté des choses et travailler à s’améliorer, soit pour blaser les parleurs mal, soit pour qu’ils meurent parce qu’ils sermentent toujours pour faire croire qu’ils savent de quoi ils parlent (la saison des orages est parfaite). L’environnement nous sera donc reconnaissant d’être débarrassé d’une langue nuisible. J’ai pris du poids avec l’âge. Bon, l’âge est une bonne excuse, donc ce n’est pas nécessaire que je vous dise que j’ai également pris du poids parce que je mange bien, parce que j’aime la compagnie des
fins gourmets et tout naturellement, le meilleur endroit pour se rencontrer est autour d’une bonne table (ou sur un lit, mais avec un kabare sur les jambes pour tenir la nourriture, ok, esprits corridors !) Et puis c’est connu que les grosses sont toujours plus sympathiques, la paix ! Mais l’affaire c’est que, en changeant de poids et de mesure, j’ai aussi changé de forme. En réalité, j’ai toujours la forme coca que j’avais dans ma jeunesse, mais la bouteille s’est renversée depuis ; et je ressemble plutôt à un coca qu’on tient tête en bas. Heureusement pour moi que, vieille fille, je n’ai pas de matelotes. Vous pouvez imaginer le genre de jouman qu’elles ne manqueraient pas de me donner ! Parce qu’en plus d’être des piqueuses d’hommes, certaines matelotes savent aussi avoir la langue piquante comme un serpent oui ! Je suis donc reconnaissante à une « copine » qui m’a
dit une fois que ma forme lui rappelait un chameau. Dorénavant, quand je dois me décrire à un inconnu, je lui dis : «Vous ne pouvez pas me rater, imaginez un chameau souriant !» Une fois, à mon travail, je suis entrée dans un département où j’ai trouvé le chef (ou la chève, c’était une dame) qui disait à une collègue : « Je ne sais où Sister M* a dekroke le soutien qu’elle porte aujourd’hui, mais sa poitrine ressemble à du Jello ! » Et les rires fusent ; et avant même le premier commentaire (qui ne saurait être que malveillant), je me fais voir et tout naturellement, la gêne s’installe dans ce bureau. Mais moi, cool comme toujours - ou vague comme un chameau, on n’échappe pas à sa forme – je rétorque en riant de bon coeur : « Ma chère collègue, tu n’as pas fini ta description, c’est vrai qu’aujourd’hui ma poitrine ressemble à du Jello… mais un Jello ki mal pran, blakawout oblige.» Et je lui suis reconnaissante de sa remarque, maintenant je n’ai plus besoin de tcheke mon ceinturon pour confirmer que ma poitrine ne traverse pas : je porte des soutiens qui rappellent plutôt la chanson « Choucoune »! Ma plus fraiche reconnaissance en date, c’est envers cette personne anonyme qui m’a écrit pour me dire à quel point elle détestait le fait que je me crois superbe, alors qu’en réalité j’étais moche comme tout. Elle m’a dit que je faisais tout le temps de l’intéressante, alors qu’en réalité j’étais mal foutue et que j’avais la forme d’un papita ! Vous me connaissez, je n’ai pas pu m’empêcher d’aimer cette dernière phrase et de rire de bon cœur. Et je lui ai demandé candidement : papita lam oubyen bannann ? Je vous assure que depuis ce jour, je ne peux me retenir de rire de bon coeur quand j’emprunte la route de Delmas et que je croise les marchands de papitas. Il faut reconnaitre quand même que c’est un petit peu difficile de m’imaginer frite bien sec et placée dans ces petits sachets. De plus, je suis très black, je ne vois pas trop bien comment j’ai pu prendre cette teinte jaune… peut-être qu’on m’a fait frire dans du beurre chalonèr. Et dire que ma fille raffole de ces trucs-là ! Elle pourrait ne consommer que des papitas comme seule nourriture pendant toute une journée, ce qui me fait croire que définitivement le sang appelle le sang. Vous voyez ? On peut toujours renverser la vapeur et tirer le meilleur de tout sans effusion de sang en réponse à la méchanceté. De vous à moi, soyons plutôt « zen », soyons reconnais-sang… Sister M*
Robert Pattison et Kristen Stewart : Rihanna : ‘’il y a trop de vagins réconciliation peu crédible autour de moi’’ Alors que différentes sources,
dont People, mentionnaient que Robert Pattinson et Kristen Stewart étaient de nouveau en couple, les deux acteurs ont été photographiés et filmés ce week-end au Ye Rustic Inn, un bar de Los Angeles. Après avoir été séparé un moment, à la suite de l’infidélité de Stewart avec le réalisateur de Blanche-Neige et le chasseur, Rupert Sanders, le couple «Robsten» aurait donc officiellement renoué. Sauf que cette réconciliation «’miraculeuse» coïncide pile-poil avec le début de la promo de Twilight Chapitre 5 : Révélation, 2e partie, film qui marquera la toute fin de l’aventure Twilight. Un timing plutôt... troublant ! Du coup, beaucoup d’observateurs et de fans crient au coup de pub marketing. Le site TMZ a lancé un sondage demandant l’avis des internautes sur cette réconciliation. Et plus de 52% des votants pensent que Rob et Kristen ne sont pas ensemble et font semblant pour la promo de Twilight 5. 27 % pensent que le couple «Robsten» ne s’est jamais séparé, et 21 % seulement accréditent la la thèse de réconciliation et de «l’amour toujours».
Alors que son septième album Unapologetic s’apprête à déferler sur le monde, Rihanna a donné une interview au magazine Vogue. Elle y revient notamment sur sa relation étrange et passionnée avec son ex, Chris Brown. La chanteuse de 24 ans confie que sa réconciliation avec le chanteur R’n B dérange et que le public ne semble pas comprendre leur récent rapprochement après leur rupture houleuse en 2009. «Aux yeux du monde, je sens que je n’ai pas le droit», explique «Riri». «Il y a un genre d’obsession qui a continué à circuler […] les gens ont refusé de passer à autre chose.» Pourtant, en dépit de l’image dévergondée que la belle se plaît à donner, elle affirme qu’elle n’a pas eu de rendezvous galants depuis deux ans. «En ce moment, il y a trop de vagins dans mon entourage. J’ai besoin de sortir avec un homme !» On parie que Chris Brown se porterait bien volontaire !
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L’écriture originale de Marie Brunette B. Mainsour Marie Brunette Brutus Mainsour est l’un de ses talents qui rassurent. Fidèle amante des grands auteurs et des feuilletons romantiques, la secrétaire de rédaction de Ticket Magazine a su manifester sa volonté de prendre le sillage des grosses pointures de la littérature haïtienne contemporaine en publiant en 2011 à Livres en folie son premier recueil de nouvelles intitulé « Et si j’écrivais.. ? » Avec un titre aussi accrocheur et intrigant ajouté aux histoires contées avec tact et dextérité, celle qu’on surnomme
Labrune commence bien à se faire créditer de l’étoffe d’un écrivain vacciné. Dans ce recueil se dégage la chaleur de notre jeunesse dans un tourbillon de ‘’zen’’ et de ‘’tripotay’’. Ainsi Labrune, se fait témoin de la réalité quotidienne tout en étant aussi porteuse d’envie de vivre et de revivre au gré de ses souvenirs. « … Et elle partit d’un rire clair comme du cristal dans lequel d’autres verront de la dérision, mais Didier n’entendait là que le bruit de clapotis de vagues contre des rochers, ou alors celui du chant
d’un rossignol. La petite Mama avait du charme, et Didier se surprit à la regarder avec d’autres yeux. Un jour qu’il rentrait tout en sueur d’une partie de basket-ball avec des amis du quartier, Didier prit la direction de la salle de bain, décidé à s’enlever toute cette couche de sel de la peau au plus vite. Son père dormant comme un loir et sa mère au dépôt, il allait pouvoir disposer de la salle de bain aussi longtemps qu’il voudrait. Ainsi commença-t-il à se déshabiller dans le couloir menant à cette
Quetya Aubin
mannequin et présentatrice à la RTNH Née à Jacmel le 25 novembre 1986, Quetya Aubin est mannequin, rédactrice, journaliste. Présentatrice vedette de la Radio Télévision Nationale d’Haïti (RTNH), elle a commencé dans le domaine de la radio-télédiffusion dans sa ville natale. Arrivée à Port-au-Prince, de RFM à la RTNH, Quetya s’impose déjà à l’antenne. Son amour, sa passion pour la mode et la beauté l’ont amenée vers de grandes agences dans le domaine dont Murielle Création. Quetya Aubin, plein de rêves et de projets, compte organiser très prochainement la première édition de son concours « Miss nationale » dans les dix départements du pays. Elle nous en parle. Présente-toi au public. Je suis journaliste, je travaille à la RTNH. J’étudie la diplomatie au CEDI. J’étais mannequin ; j’aime tellement ce domaine que je prête mes services à plusieurs agences quand il s’agit d’organiser des concours de mode et de beauté. J’écris aussi pour Rebel Magazine. En quelle année as-tu prêté tes services à ces agences ? Murielle Création 2006-2007, Designer Model Agency 2007, Faboulous Agency 2007-2008 et Rebel Magazine de 2008 à nos jours. Mais, maintenant, je ne suis plus mannequin pour ces agences. Je suis responsable de casting départemental pour Elite. Es-tu mariée ? As-tu des enfants? Je suis célibataire et je n’ai pas d’enfant. As-tu quelqu’un dans ta vie et comptes-tu te marier bientôt ? Me marier est projet à long terme. En quelle année as-tu commencé dans le domaine de la radio-télédiffusion ?
Quand et comment as-tu commencé à Radio Nationale d’Haïti ? J’ai commencé en 2011. J’ai été à la direction générale de ce media pour demander un emploi.
Donne-nous des détails ? Je dois lancer en décembre à Jacmel Ibo Group. C’est un projet baptisé Miss nationale qui se fera dans tous les départements. Mais pour la première édition, nous le ferons dans seulement cinq départements. Ainsi, avec ce projet, on pourra dire qu’il y a Miss Haïti, parce que nos miss Haïti ne sont jamais choisies sur la base d’un cours national.
Tu fais quoi à la RNH ? Je présente des bulletins d’informations et le journal 12-13 infos. Je participe aussi à la rédaction.
Quel est ton rêve ? Mis à part mes visions pour la beauté en Haïti, je rêve de devenir une grande diplomate.
Et pour la TNH ? Car, tu as couvert de grands évènements avec eux dont le carnaval des Fleurs, et récemment le passage de la tempête Isaac. Oui, je suis aussi à la télé. Mais, il y a des mises en place qui sont en cours pour que je présente le journal de 8 h am, qui sera lancé sous peu.
Tu as qui comme modèles ? Condoleeza Rice, Katherine Asthon, pour la diplomatie et les relations internationales, et Michaelle Jean et Michelle Montas pour le journalisme.
J’ai débuté en 2007 à la radio-télé Express à Jacmel. J’ai été aussi à RFM, la radio de Rotschild François Jr, où j’ai passé trois ans.
Tu as quoi comme projet ? Je travaille sur un projet de concours beauté avec l’équipe de la TNH.
Tu aimes quoi ? J’aime les études, la danse, la plage, les sorties entre amis. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
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salle, enleva son t-shirt, ne gardant que son slip. Il entra en trombe dans la salle de bain, loin de se douter qu’elle était occupée, puisque la porte n’était nullement verrouillée. Mais à peine entra-t-il qu’il la vit, elle, telle un fourreau de chair ruisselante d’eau. Elle sursauta un peu, mais réalisant que ce n’était que son ami, alors elle se détendit et lui sourit de ce sourirelumière qui avait le don d’exacerber les sens de cet adolescent à peine pubère qu’était Didier… » (La Jacmélienne) Le style est à la fois envahissant et léger tout en étant idoine à tenir en extase les lecteurs qui verront à coup sûr dans ce premier pas, un pas d’héroïne. Le recueil regorge d’images. La syntaxe bien agencée. Les métaphores percutantes. Un créolisme qui suit avec dextérité et engouement, la danse des idées. Une plume qui demeure intacte et fidèle dans chaque tranche d’histoire. Disons qu’elle est d’ores et déjà sur le point d’enfiler, le manteau d’un véritable accro au métier d’écrivain ! « Le jeune homme, loin de connaitre les véritables intentions de Brigitte, acceptait de bonne grâce ce qu’il considérait comme l’un des nombreux avantages de ‘’son charme fou’’. Seulement, plus qu’il les acceptait et plus Mademoiselle devenait collante, s’imaginant être la petite amie du plus beau garçon de la zone… L’après-midi, elle se parait de sa plus belle robe, c’est-à-dire, un uniforme «moumou» en carabella que lui avait confectionné sa tante, couturière à ses heures perdues, depuis Noël passé. Avec cet affreux bout de toile sur le dos, Mademoiselle défilait sur la place Carl Brouard où Fréderic et ses amis jouaient à leur football quotidien. En le voyant, elle souriait béatement de ce sourire troué, dévoilant sur le devant à peine une demi-douzaine de dents… » (Brigitte). Marie-Brunette Brutus Mainsour est surtout stimulée par la volonté de mieux connaitre le lectorat haïtien, partager ses joies et ses malaises pour ensuite le plonger dans un univers de pur bien-être. Son recueil est, sans nul doute, le tout début d’une aventure intemporelle avec les bibliophiles. Et si on le lisait… ? Lord Edwin Byron
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Mercredi 17 octobre 2012
Coupe Caraïbes des nations : Guyane française pour Haïti
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trillée (4-1) par les Soca Warriors de Trinidad & Tobago lors de son premier match au tour préliminaire de la coupe Caraïbes des nations, l’équipe de la Guyane française s’est bien reprise en prenant la seconde place du groupe 5 suite à ses deux victoires respectivement face à la modeste formation d’Anguilla (4-1) et contre le pays hôte, Saint-Kitts (3-0). Toutefois, le carton de la dernière journée est à mettre à l’actif des « Soca Warriors » qui ne font qu’une bouchée d’Anguilla (10-0), (7-0) à la mi-temps. Alors qu’on s’attendait à ce que l’équipe de Saint-Kitts, victorieuse d’Anguilla (2-0) lors de la première journée, s’empare de la seconde place du groupe 5 pour rejoindre le groupe d’Haïti mais c’était donc sans compter avec la rage de vaincre des coéquipiers du vétéran Jean-Claude Ducan Darcheville. Contre toute attente, la formation guyanaise composée des joueurs évoluant en ligue 2 (France) tels: Lesly Malouda (Dijon) ou Ludovic Baal (Lens), s’est adjugée la deuxième place du groupe 5 en surclassant à la surprise quasi générale l’équipe locale
(Saint-Kitts) par (3-0) grâce à un doublé du meilleur buteur de ce groupe, Garry Pigrée (6 buts). Les hostilités avaient été pourtant déclenchées par Jean-Claude Darcheville qui avait ouvert le score pour les siens. Au terme des six matches joués dans le groupe 5, l’équipe de la Guyane française (6 pts) présente un bilan identique à celui de son homologue de la Barbade (6 pts), deuxième du groupe 4 soit (2 victoires et 1 défaite) mais les Guyanais ont un meilleur goal average comparé aux Barbadiens (+3) contre (+1). A l’arrivée, ce sont les poulains de l’entraîneur Steeve Falgayrettes qui ont composté le billet donnant accès au groupe 6 composé déjà de la Grenade (pays hôte) et d’Haïti. Signalons qu’en amical, les Grenadiers avaient battu récemment leurs homologues de la Guyane française par (2-1). Trinidad & Tobago impitoyable « Soca Warriors hammer Anguilla 10-0 », écrit en Une le journal Trinidadexpress pour saluer la brillante prestation de l’équipe nationale de Trinidad & Tobago qui avait failli rater cette compétition suite au refus
du ministère des sports de ce pays d’octroyer les 50 000 euros nécessaires pour se rendre à Basseterre (Saint-Kitts) en vue de disputer le premier tour de la coupe Caraïbes des nations. Vainqueurs des équipes de la Guyane française (4-1) et de SaintKitts (1-0) grâce à Kevon Carter, les protégés de Hutson Charles ont fait voler en éclat la défense de la modeste équipe d’Anguilla (10-0) avec un quadruplé de Jamal Gay, un triplé de Keon Daniel et un doublé de Willis Plaza. Il s’agit de la plus nette victoire de T&T dans un match officiel après celle gagnée (11-0) contre Aruba en 1989. Il reste ne que les deux pays du groupe 2 (Guyana, Saint-Vincent & Grenadine, Curaçao et Sainte-Lucie) pour compléter la liste des 12 équipes qui disputeront la seconde phase de la coupe Caraïbes des nations. Ils en découdront les 21, 23 et 25 octobre prochains. La composition des groupes de la 2e phase finale Groupe 6 : La Grenade (pays hôte), Haïti (1e groupe 1), 1e (groupe 2) et Guyane française (2e groupe
5).
Groupe 7 : Guadeloupe (pays hôte), Martinique (1e groupe 3), République Dominicaine (1e groupe 4) et Porto-Rico (2e groupe 1). Groupe 8 : Cuba (pays hôte), Trinidad & Tobago (1e groupe 5), 2e (groupe 2) et Suriname (2e groupe 3). Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour la phase finale de la coupe Caraïbes des nations qui aura lieu du 3 au 16 décembre 2012 à Antigua & Barbuda. Ce dernier est qualifié d’office pour cette phase entant que pays hôte. Autre qualifié d’office, la Jamaïque, double tenante du titre (2008 et 2010). Signalons que ces huit pays seront répartis en deux groupes de quatre. Au terme de la coupe Caraïbes des nations, les quatre premiers disputeront la phase finale de la Gold Cup 2013 soit la plus lucrative compétition au niveau de sélection nationale dans la Confédération d’Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes de Football (CONCACAF). Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com
mondial / eliminatoires / zone europe
Après 24 victoires espagnoles, la France de Deschamps surgit Auteur d’une deuxième période extraordinaire, l’équipe de France a arraché le 1-1 à la dernière seconde en Espagne, qui restait sur 24 succès en qualifications.
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’équipe de France ne méritait pas de perdre face à l’Espagne, et Olivier Giroud lui a offert la récompense à sa très belle prestation en égalisant au bout du temps additionnel (1-1). Longtemps victimes de leur manque de réalisme et d’une erreur défensive sur l’ouverture du score de Sergio Ramos (25e), les hommes de Didier Deschamps ont su s’accrocher jusqu’au bout, grâce aussi à un Hugo Lloris impérial sur un penalty de Cesc Fabregas en première période. Les Français partagent la tête du groupe I avec les Espagnols, champions du monde et double champions d’Europe en titre. On a longtemps cru que les Bleus repartiraient frustrés de Vicente-Calderon. Si l’Espagne est la meilleure équipe au monde, ce n’est pas forcément pour ses vertus sur coup de pied arrêté. C’est pourtant dans ce domaine que la France a pêché. Sur un corner litigieux après un duel entre Mathieu Debuchy et Jordi Alba, Sergio Ramos a échappé une première fois au marquage de Mamadou Sakho
Benzema (à gauche
pour placer une tête sur le poteau, avant de reprendre victorieusement le ballon centré par Pedro (1-0, 25e). Le défenseur madrilène aurait pu doubler la mise de la même manière en deuxième période, mais sa reprise de la tête n’a pas trouvé le cadre (70e).
Un justicier nommé Lloris
Un peu légers sur les coups de pied arrêtés adverses, les hommes de Deschamps ont en revanche fait
meilleure figure dans le jeu. Surtout en deuxième période. Et surtout grâce à Hugo Lloris, qui les a maintenu dans le match en sortant un penalty de Cesc Fabregas, consécutif à une faute de Laurent Koscielny sur Pedro (42e), puis en réalisant un double arrêt sur des tentatives de Pedro et du même Fabregas (45e). Des sauvetages en forme de justice. Quelques minutes auparavant, les Français s’étaient vus
privés d’une égalisation de Jérémy Ménez pour un hors-jeu inexistant de Karim Benzema (39e). Avec un seul but de retard, les Français ont pu continuer à y croire. D’autant plus qu’ils se sont mis à prendre le dessus petit à petit sur la Roja au cours de la deuxième période. Les occasions ont commencé à se multiplier. Ribéry, excellent, a trouvé le petit filet après une percée de Blaise Matuidi, lui aussi auteur d’un grand match (58e). Moussa Sissoko, entré en cours de jeu, a vu sa reprise manquer le cadre alors qu’il était seul face à Iker Casillas, sur un centre de Benzema (73e). Blessé, le Madrilène a cédé sa place à Olivier Giroud pour les dernières minutes. Et l’avantcentre d’Arsenal s’est trouvé à point nommé pour reprendre un centre de Ribéry, au bout du temps additionnel, et après un corner particulièrement mal négocié par les Espagnols (1-1, 90e+3). Les Bleus, victimes de la même erreur quelques jours plus tôt face au Japon (1-0), ont plutôt bien tiré les enseignements de ce revers.
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Mercredi 17 octobre 2012
Mondial-2014/Qualifications
Pays-Bas :option pour le Brésil
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es Pays-Bas ont pris une option mardi vers le Brésil et la Coupe du monde de football 2014 en battant 4-1 à Bucarest la Roumanie, leur principal concurrent pour la première place du groupe D lors de la phase de qualification. Grâce à cette quatrième victoire en quatre matches, les "Oranje" de Louis van Gaal s'installent confortablement en tête du groupe D avec 12 points et "déroulent un tapis rouge vers le Brésil", selon les commentateurs néerlandais. Les premiers des poules sont les seuls qualifiés directement. La Roumanie et les Pays-Bas se disputaient la tête du groupe après leurs trois victoires consécutives dans la poule. Cette nouvelle victoire des PaysBas, confortable, éloigne aussi le traumatisme de l'Euro et le goût amer des Oranges éliminés dès le premier tour, à la surprise générale. Bien que les Roumains, surprenants vainqueurs de la Turquie
Fans hollandais en delire
vendredi (1-0), aient débuté les hostilités avec une frappe de Torje sur coup franc qui échouait sur la
barre à la 4e minute, les Néerlandais prenaient l'avantage dès la neuvième minute grâce à un but de Lens qui
profitait d'une sortie ratée du gardien Tatarusanu sur un corner de Van der Vaart. A la 27e minute, le même Van der Vaart, milieu de terrain du Hambourg SV formé à l'Ajax d'Amsterdam, montrait à nouveau tout son talent en servant parfaitement Martins Indi sur un coup franc: 2-0 pour les Pays-Bas. Les hommes de Victor Piturca redressaient légèrement la tête grâce à un tir des 18 mètres de Marica (2-1, 40). Van der Vaart confirmait son rôle clé dans l'équipe batave en marquant le troisième but, sur penalty (3-1, 45+2). La deuxième mi-temps était plus pauvre en but malgré les encouragements des 53.000 supporteurs acquis à la sélection roumaine. Van Persie creusait toutefois l'avance des Néerlandais en fin de match en marquant le quatrième et dernier but de la partie (4-1, 86e).
Mondial-2014/Qualifications -
L’Italie torpille le Danemark et prend le large
U
ne brillante Italie a battu le Danemark (3-1) en jouant une mi-temps à dix contre onze et s’est envolée en tête du groupe B de qualifications pour le Mondial-2014, mardi à Milan. La “Nazionale” prend 5 et 4 points d’avance sur la République tchèque et la Bulgarie, qui se sont neutralisées (0-0), et a surtout retrouvé toute sa splendeur. L’Italie était trop forte. Malgré deux tuiles coup sur coup, la réduction du score à 2-1 à une seconde de la mi-temps (45+1) par William Kvist, et l’exclusion de Pablo Osvaldo dès la reprise (46) pour une main au visage de Nicolai Stokholm, la “Nazionale” a repris ses aises grâce à un but de Mario Balotelli (54). Pour réussir ce coup, elle dispose de joueurs de classe internationale que n’a pas le Danemark. Avant son premier but “azzurro” marqué hors du territoire polonais (trois à l’Euro, un en amical à Wroclaw), “Super Mario” avait joué les passeurs, une fois n’est pas coutume, effleurant le ballon pour décaler Riccardo Montolivo qui marquait d’une frappe puissante (33). Puis Daniele De Rossi de la tête doublait la mise (37). Le Romain, contesté par son entraîneur, Zdenek Zeman, en club, a signé son deuxième but international en quatre jours. Une
qui pourrait lui coûter cher, le “code éthique” du sélectionneur ne tolère pas ces gestes qui laissent l’équipe à dix. Balotelli en revanche s’est sans doute définitivement installé, car il a aussi défendu et occupé seul le front avec discipline en seconde période. Dans la maigre chambrée (37.000 spectateurs) du stade San Siro, gonflée par les 5.000 écoliers invités, les enfants ont chanté: “Mario! Mario!”. La nouvelle Italie, c’est lui.
Les Italiens ont tout fait pour réduire à néant les efforts des Danois
réponse de champion.
Délicieux Pirlo
Balotelli, Montolivo, De Rossi, la quatrième étoile de ce match fut l’inévitable “architecte” Pirlo, auteur de deux passes décisives, la première pour De Rossi, après un crochet qui a désarçonné Simon Poulsen, la seconde portant sa griffe: un délicieux lancement en profondeur pour “Balo”. La volée de Kvist pour le 2-1 n’a pas déparé, ni les entrechats de Christian Eriksen, le meneur de l’Ajax
Amsterdam, dont Morgan De Sanctis a dû enlever une frappe de sa lucarne (12), mais les Danois ont plié devant plus forts. Le sélectionneur Cesare Prandelli a retrouvé le jeu fluide de son équipe, finaliste de l’Euro-2012 (battue 4-0 par l’Espagne). Il a en outre la satisfaction d’avoir vu sa défense, changée à 80% par rapport au match contre l’Arménie (3-1), avec le forfait de Gianluigi Buffon, tenir parfaitement la route. Finalement la seule mauvaise nouvelle est l’exclusion d’Osvaldo,
Balotellin’est pas resté inaperçu dans la victoire de l’Italie face au Danemark
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17 octobre 2012 No 726