Paula Coles Haiti l'art pour l'éducation

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9 novembre 2012 No 738

Princess Georgy annonce Kompa au féminin L’ancienne chanteuse et danseuse du groupe Zin de New York, Georgy Metellus dite Princess Georgy, a annoncé sur sa page Facebook que dans les jours qui viennent, les adeptes de la musique notamment du bon compas auront droit à un album succulent.

L’originalité de cette production : des femmes, uniquement ! Princess Georgy (Zin), Sandra Jean (Riske), Sabrina (Riske), Maggy (Riske), Princess Lover et beaucoup d’autres interpréteront chacune une musique sur ce disque. «It’s gonna be a crazy album to die for, so get ready», écrit la Princess.

Dans une conversation qu’on a eue avec Georgy depuis les Etats-Unis, l’artiste nous informe que “Kompa au féminin” sera le titre de cet album. « L’idée de faire ce disque est de moi. Je l’avais dans la tête ça fait longtemps, mais je n’avais jamais eu le temps de m’y adonner. Et, Clifford Sylvain est venu avec la même idée ! Donc, nous avons décidé ensemble de préparer cet opus », a expliqué à Ticket Princess Georgy.

Après la sortie de cet album, il y aura une tournée en Haïti et à l’échelle internationale, nous a aussi confié Georgy Metellus.

Parallèlement, la chanteuse est en train de travailler durement sur son album solo dont un single sera mis en circulation sous peu pour annoncer sa sortie.

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Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Des jumeaux nommés «Mitt Romney» et «Barack Obama» Une mère kenyane qui avait donné naissance à des jumeaux la veille du scrutin a voulu rendre hommage à cette élection historique.

Une mère kenyane qui avait donné naissance, mardi 6 novembre, à des jumeaux, a décidé de nommer ces derniers «Mitt Romney» et «Barack Obama», en hommage aux deux candidats de l’élection présidentielle américaine.

Selon le quotidien national «The Standard», la mère Millicent Owuor entendait ainsi commémorer un évènement «historique». La jeune femme, âgée de 20 ans, explique ainsi avoir voulu «se souvenir pendant longtemps à la fois du gagnant et du perdant d’élections américaines historiques».

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

Le Kenya et Obama

Cet hommage aux élections américaines n’est pas si étonnant au Kenya, pays dont la population s’intéresse particulièrement à la vie politique des Etats-Unis depuis l’élection de Barack Obama.

Millicent Owuor a ainsi accouché dans

FANS

RÉDACTEUR EN CHEF le district de Siaya, celui-là même où est né, en 1936, le père de Barack Obama.

Juste avant l’élection, un «docteur» de Koleho, le village dont les ancêtres de Barack Obama sont originaires, avait également prédit la victoire du président

sortant dans des os et des coquillages.

Et, déjà lors de la première victoire de Barack Obama en 2008, la province du Nyanza, où se situe le district de Siaya, avait enregistré les naissances de 23 «Barack» et de 20 «Michelle».

L’agenda de Péguy C’était cool, ce détour dans le monde des morts. Mais il est temps de revenir à la vie. Et rien de mieux qu’un bon verre pour donner un coup de fouet à votre enthousiasme. Que la vie est belle !

Vendredi, une exposition-vente des produits de Paula Coles (sacs à main, foulards, etc.) au Quartier Latin. De la bonne musique avec Darline Normil, un verre à siroter, que demander de plus ? Rue Goulard, Place Boyer, Pétion-Ville.

«Friday Night» à Le Cosmopolitain. DJ Magma et Hot, admission USD 10. 9 h p.m. Spécial Hookah. Rue Panaméricaine, Pétion-Ville, en face de Muncheez. Appelez au 31 41 66 76 pour vos réservations.

Quelque chose de plus soft ? Coin du Chef, route El Rancho, Pétion-Ville, vous invite à déguster, de 6 h à 8 h p.m., du fromage et du foie de volaille à son happy hour.

Fini la fête des morts ? J’ai peut-être parlé trop vite. Car RAM vous donne rendez-vous ce samedi à Garden Studio, au 101 de la rue Grégoire, à Pétion-Ville. USD 30 à l’avance, USD 35 à l’entrée. 9 h p.m. Rocsteady + un invité surprise.

Yohann et Steve J. Bryan (Sniper), DJ Bounce, Magma et Fox seront sur le Boulevard des Arts, à la rue Villate, pour Enjoy.

On dirait qu’une nouvelle boîte vient de s’ériger dans la nuit de Pétion-Ville. 8 h p.m. USD 10.

La Réserve reçoit Hans Peters à partir de 7 h p.m. Cover charge : vous ne payez pas à l’entrée, mais un surplus est ajouté sur vos consommations. 2, rue Marcel Toureau, Berthé, Pétion-Ville.

Un succulent buffet, au prix de HTG 1000, pour faire plaisir à votre palais. Au menu : salade Kenscoff, cotes de cabri à l’échalote, poulet à la crème, filet de bœuf sauté au piment vert, poisson grillé à l’amande, gratiné d’artichauts, gratiné de carottes, riz blanc aux petits pois, maïs à la bonne femme. Sans oublier le dessert ou le petit café. Coin du Chef, route El Rancho, Pétion-Ville. A partir de 12 h p.m.

Et le grand rendez-vous de cette fin de semaine, du 8 au 11 novembre : Haiti Fashion Week, au Karibe. Onze mannequins de l’international, ceux de chez nous, tous les grands designers et artisans de la mode ; cocktails, défilés, séances photos…

Le genre de rendez-vous que vous ne voulez pas manquer. Pour infos, appelez au 22 27 58 01.

Péguy F.C. Pierre peguyfcpierre@gmail.com

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOUR Gaëlle C. ALEXIS RÉDACTION Joël FANFAN Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDRE Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Elisée Décembre Junior Plésius Louis Peguy Flore Pierre Raphaël Féquière Enock Néré Légupeterson Alexandre CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson Estève Photographes Frédérick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel Louis Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

9 novembre 2012 No 738

Paula Coles Haiti L’art pour l’éducation Pour la première fois depuis sa création en 2011, la collection Paula Coles Haiti sera en expo-vente. Le Quartier Latin recevra ses sacs à main et sa collection Paula Coles Haiti du 9 novembre au 9 décembre 2012, en marge de la Fashion Week, au Karibe Convention center.

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l y a un an, cette marque de produits haut de gamme était anonyme. Anonyme dans le monde de la mode et du parrainage. Jusqu’au jour où la passion d’éduquer les enfants apporte un coup d’éclat à la vie de Paula Coles, la fondatrice.

On est en 2002. Paula Coles, née au Chili, élevée en France et en Algérie, fait ses premières œuvres caritatives à un orphelinat doté d’une école en Haïti. Toutefois, rien ne prédisait que sa passion allait germer et grandir pendant dix ans. Avec le passage du séisme, l’établissement qu’elle supporte est détruit. Le nombre d’enfants démunis en Haïti augmente subitement. L’orphelinat qu’elle soutient est dépassé par les événements. L’effectif passe à trois cents. Paula, très résolue et motivée, ne baisse pas les bras. Elle veut continuer à aider. Mais comment y arriver ? « Un jour, j’ai rendu visite à mon mari à la SONAPI (Société Nationale des Parcs Industriels). Dans ses usines de textiles, j’ai vu un camion partir jeter des rébus de textile. Ceci a éveillé mon esprit. Et je me suis dit que je devais trouver une façon de recycler les déchets pour créer de l’emploi », se rappelle la quadragénaire.

Aujourd’hui elle subventionne l’écolage d’environ cinq cents enfants à travers sa création de sacs à main, de pochettes et de coussins confectionnés sous la marque Paula Coles Haiti.

Dans son atelier de travail, Paula n’affiche pas les stéréotypes d’un chef d’entreprise. Son humanisme et son charisme sont vivants. Ses paroles dosées chassent les pulsions de commandeur. « J’adore travailler avec les artisans haïtiens. Ils sont dynamiques et créatifs, ponctue la designer avec beaucoup d’attention. Le salaire de mes employés est au-dessus du salaire minimum. Les rébus de matières textiles qui nous servent de matières premières nous permettent de baisser considérablement nos coûts de production », explique-t-elle.

Les employés de Paula Coles, pour la plupart des mères de famille embauchées pour l’éducation de leurs enfants, évoluent dans un cadre agréable. La patronne de la douzaine d’artisans et couturiers révèle qu’elle ne supervise

pas le travail de ses ouvriers. « Point n’est besoin, puisqu’on travaille ensemble. On échange nos points de vue et j’accepte souvent leurs propositions. C’est pour les enfants que nous nous mettons ensemble pour pouvoir créer plus d’emplois ».

Trouver des donations pour continuer à supporter davantage l’éducation est son seul combat. Un travail qui coûte du temps à sa famille. Parfois les devoirs obligent qu’elle emmène sa fille de quatre ans à l’entreprise pour pouvoir mieux se concentrer sur ces projets avec PRODEV, un programme de développement pour la jeunesse haïtienne.

Avec 100 % de chute de tissus recyclés, la collection Paula Coles Haiti réalise des œuvres d’art uniques. Des produits locaux tissés avec soin et dignes d’être portés dans de grandes occasions, précise la jeune entrepreneure. Munis de détails de représentations mystiques haïtiennes, les créations de Paula ont l’empreinte à la fois discrète évidente d’autres cultures. La vente de ses produits se fait exclusivement en ligne sur le www.paulacoles.com. Les achats sont expédiés depuis Haïti à n’importe quelle destination par DHL. Plus fidèle que jamais à la cause de l’éducation, aujourd’hui, chaque consommation de produit signé Paula Coles Haiti est une donation. Environ 20 % des revenus sur chaque achat permettent à l’entreprise de rester fidèles à ses objectifs. A l’intérieur de chaque œuvre, une petite carte permet à la compagnie de retracer facilement les produits vendus par Internet à l’aide d’un numéro de série associé au nom d’un bénéficiaire.

L’éducation, leitmotiv de la passion de Paula, est inconcevable. Sa dévotion lui vaut la vertu d’une mère responsable. « Je peux manquer à ma vie personnelle, mais je veux à tout prix rester fidèle à l’éducation des enfants », se jure, solennelle, la créatrice au regard doux et passionné.

Dimitry Nader Orisma

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DÉFILÉ VICTOR DES ANGES SULFUREUX ET

Il était attendu comme le messie mode, et le Victoria’s Secret Fash Comme chaque année, ce défilé rassemble les plus belles femmes friolants. Plus qu’un défilé, un véritable spectacle, avec cette ann mettre le feu.

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RIA’S SECRET : T UNE RIHANNA CULOTTÉE

hion Show a tenu ses promesses, ce mercredi soir à New York. s du monde qui réchauffent l’atmosphère dans des dessous afnée une guest d’exception: la chanteuse Rihanna, bien décidée à

Rihanna

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Vendredi 9 novembre 2012

éliminatoires de la coupe du monde U-20 de la FIFA

Haïti au tour final qualificatif de la Coupe du monde U-20

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près avoir battu non sans peine son homologue de Curaçao (2-1), les jeunes Grenadiers ont fait une nouvelle victime en terrassant l’équipe de Trinidad & Togabo (2-0), mi-temps (1-0) mercredi soir au Waterhouse Stadium (Kingston) et en ont profité pour valider leurs billets pour le tour final des éliminatoires de la coupe du monde U-20 de la FIFA, Turquie 2013 avant de s’opposer ce vendredi à l’équipe de Porto Rico, victorieuse (2-1) de Curaçao. Ce dernier étant éliminé, l’équipe haïtienne n’aura besoin que d’un match nul pour terminer en tête du groupe A. Fini le temps des fatigues, place au football. Et ce sont les jeunes Socca Warriors de Trinidad & Tobago, battus (0-2) qui font les frais face à une équipe déterminée à prendre sa revanche, et ce, rien que pour venger le comportement malhonnête des autorités du football du pays d’Usain Bolt qui avaient sans raison valable expulsé les U-17 haïtiens, il y a de cela deux ans.

Privée de son attaquant vedette Johnley Chéry, expulsé lors de la première rencontre , l’équipe haïtienne avec un moral d’acier a terrassé son homologue de Trinidad & Tobago (2-0) pour composter son billet pour le tour final des qualifications de la coupe du monde de la FIFA, Turquie 2013.

Les deux buts de l’équipe nationale ont été marqués par ses deux chefs de file.

D’abord, c’est le vice-capitaine, le milieu de terrain de l’Aigle Noir, Luckner Horat Junior qui avait déclenché les hostilités en ouvrant

Le jeune attaquant de Valencia Mardochée Samuel Pompée, auteur d’un but pour Haïti (Photo : Yonel Louis)

le score à la (31’), bien imité en deuxième période par le capitaine et le champion national du Valencia FC, Mardochée Samuel Pompée (47’).

Avec la bagatelle de (6) points et un goal ave-

rage (+3), les jeunes Grenadiers sont qualifiés pour le tour final qui se jouera en mars prochain à Puebla (Mexique) avant de se mesurer à l’équipe de Porto Rico. Ce dernier avait fait match nul (0-0) à domicile contre Haïti au terme du dernier match de la première phase.

Signalons que dans l’autre match du groupe A, l’équipe de Porto Rico a fait chuter celle de Curaçao (2-1) pour conserver une mince chance de qualification mais face aux Grenadiers, la tâche s’annonce très difficile.

Résultats de la 2e journée Porto Rico – Curaçao : 2-1 Haïti – Trinidad & Tobago : 2-0 L’équipe U-20 d’Haïti : Marc Donald Mervil (GK)Jean Ismaël Voltaire, Samuel Mardochée Pompée (Cap), Jude Saint-Louis, Charles Alexandre- Amicy Esso Frandelin (Spenser Désir /89’), Augusmat Wilberne (Renald Mettelus /71’), Maurice Jean Dany, Luckner Horat Junior- Dumy Fédé et James Jean François (Alfred Sonthonax /81’).

Buts : Luckner Horat Junior 31’ et Mardochée Samuel Pompée 47’ Classement 1-Haïti : 6 pts 4BP – 1BC (+3) 2-Trinidad & Tobago : 3 pts 2BP – 2BC (0) 3-Porto Rico : 3 pts 2BP – 3BC (-1) 4-Curaçao : 0 pt 1BP – 4BC (-3) Calendrier de la 3e et dernière journée Vendredi 9 novembre 2012 Waterhouse Stadium (Kingston) 3h PM : Trinidad & Tobago – Curaçao : 5h PM : Haïti-Porto Rico Légupeterson Alexandre

Volley-Ball / Eliminatoires coupe du monde

Haïti passe l’étape du 1er tour Emmenée par le sélectionneur national Yves Larieux et deux de ses adjoints Siècle Junior et Wesly Duvalsaint, l’équipe nationale masculine de volley-ball est parvenue à se qualifier pour la 2e phase des éliminatoires de la coupe du monde (zone Amérique).

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ans l’ensemble une note assez satisfaisante pour l’équipe masculine de volley-ball 2e dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde de volley-ball (Groupe C) qui ont eu lieu le weekend écoulé en territoire dominicain.

Malgré le manque de compétition de nos athlètes ( faute de ne pas pouvoir disputer des matches de préparation) , ils ont démontré qu’avec un peu plus d’encadrement des secteurs concernés, ils pouvaient mieux per-

former lors de ces éliminatoires dont l’objectif n’est autre que de décrocher le billet de qualification devant leur permettre de participer à la prochaine coupe du monde de volley-ball.

Un énorme défi à relever pour les nôtres qui se voient obligés de maintenir la flamme et de consentir de grandes sacrifices pour leur préparation, question de tenir la dragée haute face à des adversaires mieux classés et jouant un volley-ball de niveau.

Pour le second tour prévu entre février et avril, Haïti évoluera dans un groupe comprenant Sainte-Lucie (pays hôte), Salvador et Saint-Kitset-Navis.

Les premiers de chaque groupe de cette 2e phase des éliminatoires ajoutez également les meilleurs 2e seront qualifiés pour jouer la 3e étape de ces qualifications.

A la conférence de presse donnée ce jeudi 8 novembre à Presse Café, l’entraîneur Yves Larieux a parlé de l’intensification des séances d’entraînement au Gymnasium Vincent avec en perspective des parties amicales avec nos voisins dominicains très

Jean-Denis Destiné, meilleur libero et meilleure réception ( à gauche) et Joseph Frantz, meilleur blocker ( à droite) Photo : Markens Armony)

performant sur le plan du volley-ball mondial.

Tout en partageant l’avis du sélectionneur, Frédéric François (1er vice-président de la fédération) s’at-

tend également à la générosité des secteurs concernés afin de permettre au groupe de continuer à prendre part à la compétition.

Après quatre déplacements

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Vendredi 9 novembre 2012

Ligue des champions

Cette fois, le Celtic l’a fait !

Repris et battu par le FC Barcelone à l’aller, le Celtic Glasgow a battu les Catalans, mercredi au Celtic Park (2-1) lors de la 4e journée de la Ligue des Champions

L

e FC Barcelone s'est incliné, mercredi, sur le terrain du Celtic Glasgow (2-1), prenant une leçon de réalisme face à des Ecossais qui ont marqué sur leur deux seules occasions, lors de la 4e journée de la phase de poules de Ligue des Champions. Si elle ne complique pas outre mesure les affaires du Barça, toujours premier avec 9 points, cette défaite resserre les écarts, les Ecossais pointant désormais à deux longueurs des Barcelonais. Au passage, un Celtic d'une efficacité prodigieuse en attaque et protégé par un gardien, Foster, époustouflant, pourra aussi se vanter d'avoir mis un terme à l'invincibilité du Barça cette saison.

Le Celtic aura commencé son match de manière idéale: sur leur seule occasion de toute la première période, les locaux ouvraient le score sur un de leurs points forts, un corner parfaitement repris de la tête par Wanyama au second poteau (21e). Dès lors, la course-poursuite commençait pour les hommes de Vilanova, qui se créaient de nombreuses occasions sans pour autant trouver la faille.

Première défaite de la saison pour le Barça

Messi avait beau être nettement plus à son avantage que lors de son dernier match en Liga face au Celta Vigo, rien n'y faisait. Quand ce n'était pas le gardien Foster, déjà excellent au match aller (41e), c'était la barre qui repoussait les efforts de l'Argentin (29e). La malchance

Edson Cavani sauve Naples avec un quadruplé

Edson Cavani a évité une défaite à Naples face aux Ukrainiens de Dnipro Dnipropetrovsk (4-2), en inscrivant un quadruplé, lors de la 4e journée de Ligue Europa.

L’Uruguayen a inscrit trois de ses réalisations à partir de la 77e alors que le club italien était mené 1-2.

Le manager de Celtic Neil Lennon célèbre sa victoire

ne s'acharnait pas que sur "la Pulga": sur un bon centre venu de la droite, Alexis Sanchez, préféré à Villa pour ce match, trouvait lui aussi le poteau sur une tête (37e).

En seconde période, le siège des visiteurs devant le but écossais se poursuivait, en vain toutefois. Foster continuait en effet de faire des miracles: le portier sortait ainsi un double arrêt face à Alexis Sanchez (60e), avant de faire enrager Messi en repoussant une somptueuse frappe du gauche de l'Argentin (70e).

A la 71e, Vilanova jouait son va-tout en ajoutant Fabregas à son arsenal offensif déjà renforcé par Villa, passant à une défense à trois derrière. Mais la muraille verte et blanche tenait bon. Mieux: Watt doublait même la mise pour les locaux sur un contre mené tambour battant (82e).

Dans un final haletant, Messi trouvait enfin la solution pour passer l'obstacle Foster, préservant une lueur d'espoir pour les siens (90e). Mais les locaux arrachaient finalement le scalp du Barça.

Volley-Ball / Eliminatoires coupe du monde

Fritz Emmanuel Mabou, l’un des meilleurs smashers du tournoi (Photo : Markens Armony)

en terre étrangère, la Fédération Haïtienne de Volley-Ball (FHVB) est à court de ressources, et se

voit dans l’obligation de solliciter de l’aide financière afin de mener à bien cette campagne des éliminatoires

de la coupe du monde qui réunit les sélections masculines et féminines de volley-ball.

D’ici la semaine prochaine, filles et garçons reprendront les séances d’entraînements afin de se préparer pour la 2e phase et disputer également des matches de préparation.

Pour ce qui a trait à la performance de l’équipe masculine à Santo Domingo, le bilan à ces éliminatoires se solde en deux victoires respectivement face aux Iles Vierges et La Guadeloupe et deux défaites face à la République dominicaine.

Les distinctions de meilleur libéro ainsi que la meilleure réception vont à Jean-Denis Destiné, tandis que Joseph Frantz le capitaine de l’équipe a reçu la distinction récompensant le meilleur “ blocker “.

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

LIGUE DES CHAMPIONS

Une raclée historique Le 6-1 infligé par le Bayern à Lille est bien la plus grande rouste reçue par un club français en Ligue des champions. En coupe d'Europe, Strasbourg garde le "record" pour lui (10-2).

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ille s’en souviendra longtemps. Mais il ne sera pas le seul. Toute la France du foot devrait méditer longtemps l’ampleur du désastre. La défaite de Lille à Munich, sur la pelouse du

Bayern (6-1), marquée par une première période cauchemardesque (5-0), figure déjà dans les pages sombres des annales du football français dans les coupes européennes. Ribéry et ses amis

ont tout simplement infligé au LOSC la défaite la plus large jamais reçue par un club tricolore en Ligue des champions, c’est-à-dire dans la phase moderne de la C1, née en 1991.

L’Academica Coimbra s’offre l’Atletico Madrid (2-0)

Les Portugais de l’Academica Coimbra se sont imposés face à l’Atletico Madrid (2-0), lors de la 4e journée de Ligue Europa.

Europa League - Groupe B: Académica Coimbra bat Atletico Madrid 2 à 0 A Coïmbra Académica Coimbra (POR) bat Atletico Madrid (ESP) 2 à 0 (mitemps: 1-0) Buts: Académica Coimbra: Wilson Eduardo (28, 70 s.p.)

Bordeaux s’impose face au Maritimo Funchal (1-0)

Les Girondins de Bordeaux se sont imposés dans la douleur face au Maritimo Funchal (1-0), lors de la 4e journée et conservent la deuxième place de leur groupe derrière Newcastle accroché à Bruges (2-2).

Anzhi-Liverpool 1-0

L’Anzhi de Samuel Eto’o a tenu la dragée haute à Liverpool (1-0) jeudi lors de la 4e journée de Ligue Europa. Lacina Traoré (45e+2) a débloqué la situation.

Grâce à ce résultat, les Russes s’emparent provisoirement de la tête du Groupe A.

L’OM s’est saboté

L’Olympique de Marseille peut s’en vouloir. Devants au score à la fin du temps réglementaire, les Marseillais ont finalement concédé le nul (2-2) contre le Borussia Mönchengladbach sur un but d’Arango, à la dernière minute des arrêts de jeu.

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9 novembre 2012 No 738

Ala traka pou Baba !

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e cinéaste haïtien Raynald Delerme en a marre, il se sent trahi, et crie à l’injustice. Son dernier film en date, « Dyab Baba », réalisé avec Jean-Claude Joseph (Papa Pyè) ainsi qu’un film de Jean-Gardy Bien-Aimé ont été piratés par la Télévision Nationale d’Haïti (RTNH), le média de l’Etat, selon ce qu’il nous a appris. Les cinéastes ont fait une requête auprès des autorités compétentes afin d’être dédommagés pour cette violation de leurs droits.

Il n’existe plus de salles de cinéma dans le pays. Détruits par le séisme du 12 janvier 2012, les locaux qui restaient comme espaces de diffusion des œuvres cinématographiques n’ont jamais été rebâtis. Le cinéma haïtien est mort, mais des optimistes diront plutôt qu’il est dans le coma, car dans la diaspora, on essaie de tenir le bout de la corde.

Il n’est pas facile de réaliser des films en Haïti. Il n’y a pas de fonds, pas de salle de ciné, pas assez d’acteurs profes-

sionnels, et… le piratage fait rage. L’Etat haïtien, conscient du phénomène et voulant protéger et supporter la création artistique sous toutes ses formes dans le pays, a campé le Bureau Haïtien du Droit d’Auteur (BHDA), que dirige Emmanuel Dérivois. Un bureau qui, d’après ce qu’a rappelé Raynald Delerme, accompagné de la police, a procédé à l’arrestation de plusieurs personnes qui vendaient des copies d’oeuvres cinématographiques et musicales aux abords du Champ de Mars.

Un travail intéressant qui avait donné un peu d’espoir aux créateurs. Mais l’utilisation par la Télévision Nationale de son film et de celui de son confrère JeanGardy tombe vraiment mal. M. Delerme affirme que la sortie officielle de son film n’a pas encore lieu et demande justice pour sa diffusion sur la chaine 8 de l’Etat. « Je n’ai pas encore fait de grande première pour «Dyab Baba». C’est un film que j’ai réalisé avec Jean-Claude Joseph dit Papa Pyè, un géant du cinéma haïtien

qui m’a toujours fasciné. C’est un rêve vieux de trente ans environ, car Papa Pyè (Lavi nan bouk) avait autant de succès à l’époque où je réalisais « Languichatte au XXe siècle » avec Théodore Beaubrun.

Mentionnant que c’est une «hypocrisie criante» de la part des autorités haïtiennes en ce qui a trait aux respects des droits d’auteurs, Reynald Delerme, président du Haitian Association of Filmmakers, espère du changement dans un système où les créateurs sont à la fois sponsors et promoteurs.

Essayant en vain de négocier avec les responsables de la TNH, selon ses dires, Reynald Delerme s’est trouvé face à des sourds-muets. Déçu, le réalisateur prévoit, avec l’appui du BHDA, où son film est enregistré, de recourir à la justice contre ce piratage. Ala traka pou Baba !

Sauver l’Occident, c’est un job. Celui d’incarner 007 n’est pas moins prenant. La fatalité pèse sur cet athlète en smoking.

Il regarde à peine les femmes, sirote son Martini dry d’une paille distraite, considère le cinéma de papa avec un haussement d’épaules. Une fêlure intérieure le déchire. Il n’a plus 20 ans. Personne n’a cet âge-là, désormais.

L’espion en conçoit une amertume légitime. Étrange climat. La routine consiste à découper un train en marche à la pelleteuse, à rouler en moto sur les toits d’Istanbul, à séduire des étrangè-

res dans des casinos chinois. C’est un champ de bataille. Une brume se lève. À la dernière séquence, on devine qu’une suite nous attend. Quelle surprise! Ainsi aime-t-il son pays, même s’il lui reproche de l’avoir abandonné. La politesse l’oblige à avoir des répliques cinglantes, à ne pas montrer son désespoir serein. Il est malheureux. C’est ce qui arrive à tous les témoins de la grandeur passée. Il va falloir que cet article s’arrête là. Si cela continue, on risque de finir par comparer Ian Fleming àShakespeare. Du calme.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr

Skyfall :

un grand Bond en avant Vilaine, va! Au début de Skyfall , M sacrifie 007 à la raison d’État. La nation est en danger. L’agent est porté pour mort.

Les détracteurs de Daniel Craigcaressent de doux espoirs. On va enfin se débarrasser de cet acteur. Ces espoirs ne durent pas. Le héros s’en est sorti. Simplement, il boude. Alors, comme ça, sa vie ne valait pas grand-chose? On allait voir. Comment les services allait-il se débrouiller sans lui? Il faut savoir que de dangereux terroristes ont dérobé les fichiers des meilleurs éléments britanniques. Ça n’est pas tout. L’immeuble du MI6 explose sous les yeux de sa patronne. Sale temps pour Judi Dench. Le cœur de Bond est vaste. Il revient. Il pardonne. On a besoin de lui: il est là. Le bon vieux générique rassure les vieux fans que nous sommes tous.

Sam Mendes fourre le spectateur dans sa poche. Le menu est classique.

En guise d’amuse-gueule, il y a la traditionnelle poursuite (un peu longue).

Vient ensuite le lot habituel de menaces, de guet-apens, de trahisons. L’image est superbe, mélange de chaudes couleurs et de clairs-obscurs. Les décors sidèrent: une île en ruines, un hangar high-tech, des sous-sols hugoliens. Le réalisateur louche sur les Batman signés Christopher Nolan. Un film contemporain ne serait rien sans une pincée de psychanalyse.

La James Bond girl est un homme

Cette fois, la James Bond girl est un homme. C’est Javier Bardem, en ex-espion déçu, génie de l’informatique à la chevelure peroxydée. Il fait des mines, se tortille, bat des cils comme un Julian -Assange qui aurait trop regardé La Cage aux folles. Les producteurs, qui ont dû le repérer avec la perruque de Mireille ¬Mathieu chez les frères Coen, ont compris qu’on pouvait le transformer en cousin du blondinet homosexuel du Bal des vampires. À côté, la brune sculpturale, Berenice Marlohe, fait presque pâle figure. On l’aperçoit à peine quelques secondes sous la douche, la nudité masquée par des nuages de vapeur. Le film est étrangement chaste. Œdipe rôde.

M est leur maman à tous. La rencontre Bardem-Craig a des accents quasi audiardiens. Ce retour de l’humour redonne du rose aux joues de la série qui avait tendance à piétiner, à se chercher. On a même ressorti l’Aston Martin des familles, la DB5. Elle marche toujours, symbole

de la puissance anglaise. C’est sa madeleine de Proust. On ne va pas changer la méthode Bond, sa manie de tripoter ses boutons de manchette, son air de ne pas y toucher, le talent qu’il a pour se relever des cascades les plus périlleuses. Le tout se termine dans la lande écossaise, histoire d’adresser un clin d’œil à Sean Connery.

Une amertume légitime

On en sort secoué, à ramasser à la cuillère. Le règlement de comptes dans cette maison d’enfance laisse un goût de perte, de nostalgie, entre Les Chiens de paille et Un taxi mauve. Tu dois grandir, mon petit James. Cela a un prix: des morts, des illusions qui s’envolent, un monde qui ne se ressemble plus, Internet qui remplace les solides Luger. Il y a quelque chose de crépusculaire dans cet adieu aux armes. Cette époque ne reviendra plus. Albert Finney, en régisseur recru d’années, ne nous contredira pas. L’ensemble est tellement réussi qu’on adopte Daniel Craig. Il a des rides.

Il a vieilli. On le sent fourbu, désenchanté.

Les personnes intelligentes consommeraient plus d’alcool

Des chercheurs anglais et américains viennent de révéler les résultats d’une étude concernant le lien qu’il y a entre l’intelligence et la consommation d’alcool. Apparemment, plus on est intelligent et plus on boit.

Selon des chercheurs, la consommation d’alcool serait liée à l’intelligence.

En tout cas, il semblerait que les gens dotées d’un plus grands QI boivent plus que les autres. Ce sont en tout cas les conclusions établies à partir de deux études : celle de la National Child Developement Study, une étude anglaise, et celle de la National Longitudinal Study of Adolescent Health, américaine cette fois.

Cette étude a commencé il y a quelques années. Dans un premier temps, les chercheurs ont travaillé avec des enfants de moins de 16 ans. Ils les ont classés en cinq catégories : très stupide, stupide, normal, brillant et très brillant.

Ensuite les scientifiques ont revu ces enfants pour continuer leur recherche.

Les Américains ont attendu 7 ans, tandis

que les Anglais ont choisi les dates des 20 e, 30 et 40 e anniversaires. Ces expériences ont permis d’obtenir le résultat suivant : il semblerait que les enfants les plus intelligents consommaient plus d’alcool une fois devenus adultes. Cette étude a révélé plus précisément que : - Les enfants classé dans les catégories brillant et très brillant consommaient plus d’alcool que ceux classés dans les catégories stupides et très stupides; - Les jeunes issus de l’étude britannique et qui appartenaient à la catégorie très brillant, consommaient près de 80% d’alcool en plus que les très stupides; - Les chercheurs ont obtenu les mêmes résultats en prenant en compte les revenus, la situation amoureuse, l’éducation…

Le magazine scientifique, Psychology

Today, a tenté d’expliquer ce phénomène de manière évolutionnaire. Ils rappellent que l’alcool consommable est une invention qui a plus de 10 000 ans. Nos ancêtres s’étaient probablement déjà rendus compte que lorsqu’ils mangeaient des fruits pourris, ils devenaient plus euphoriques à cause ou grâce à l’éthanol qu’ils contenaient et qui est aujourd’hui la base des boissons alcoolisées. Cette nouvelle boisson évolutionnaire n’était normalement sensée attirer que les personnes les plus intelligentes.

Attention cependant, augmenter sa consommation d’alcool ne fera pas de vous quelqu’un de plus intelligent que vous ne l’êtes déjà.