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L’AGENDA de Mardi 12 mars
Laissez enfin libre cours à la star enfouie au fond de vous ! Chaque mardi, dès 7 h pm, avec ses « Karaoke Thursday », Garden Studio vous ouvre son micro, offrant ainsi à plus d’uns la chance de chanter ailleurs que sous leur douche. Admission : gratuite
Mercredi 13 mars
Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE
mêlant autobiographie et rêve, Wilfried fait une entrée retentissante dans la littérature. En 2007, il est lauréat du Prix des Cinq Continents de la francophonie, du prix Ouest France et du Prix Senghor de la création littéraire. Le roman « Le cœur des enfants léopards », quant à lui, a reçu le prix des Cinq Continents de la francophonie et le prix Senghor du Premier Roman Francophone. Ce spectacle à lieu à la salle polyvalente de Fokal, 143, Avenue Christophe, Port-au-Prince, à 6 h pm. Admission : Sur invitation à récupérer à la FOKAL
Jeudi 14 mars
A l’occasion du 100e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire, l’Institut Français en Haïti présente « Cahier d’un retour au pays natal », un des textes de ce pionnier de la négritude mis en scène et interprété par Jacques Martial. Les amants du théâtre n’ont donc qu’à se retrouver à l’Institut le mercredi 13 mars dès 7 h pm. Admission : gratuite
Caribbean Night, le rendez-vous hebdomadaire de Majestik Corner, se maintient. Retrouvez ce jeudi l’artiste Rebel Layon secondé de Bayo Mizik et de Dj Beenobee dès 8 h pm. Admission : 250 gdes
Jeudi 14 mars
Jeudi 14 mars
Encore un « rendezvous théâtre » à la Fokal ce jeudi. Assistez ce coupci à une mise en scène de « Le cœur des enfants léopards », d’après le roman de Wilfried N’Sondé. A travers ce premier roman,
Retrouvez les groupes
Boukman Eksperyans et Tribe Soul accompagnés de la rappeuse Eud à Mango Lounge pour « Rasta Fiesta », un nouveau numéro de Havana Guitar Night. Admission : 500 gdes
carnaval national 2013. Une affiche bien prometteuse qu’ils partagent avec Dj SounDesign. Admission : 500 gourdes
Vendredi 15 mars
Samedi 16 mars
Garden Studio présente un de ses « Konpa Fridays », événement au cours duquel le public pourra revivre des succès de notre musique nationale qui avec le temps sont devenus des classiques. Dj Live apportera aussi sa touche pour la réussite de cette soirée qui devrait débuter vers 9 h pm. Admission : 250 gourdes
Vendredi 15 mars
Après le Bal des champions, on a maintenant droit à la Soirée des gagnants à Café Trio. Retrouvez cette fois-ci Djakout # 1 et le groupe Anbyans qui continue à jouir de son coup d’essai changé en coup de maître au
La deuxième édition du festival évangélique « Fun in the son », avec le pasteur Andrew Palau, aura lieu au Champ de Mars cette année, le samedi 16 mars. Retrouvez les shows de cascadeurs qui vous avaient charmés l’an dernier. Mais surtout, profitez de l’animation musicale qui sera assurée par les artistes Ti Bob, Carlene Davis, Laurore, Zoom et Yves et Yvan. Admission : gratuite
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FANS
Samedi 16
Harlem Shake Vous connaissez, non ? Cette nouvelle danse qui en un rien de temps a détrôné le célèbre « Gangnam style » de Psy… Garden Studio vous invite à venir la découvrir ou tout simplement à la pratiquer un peu ce samedi 16 mars dès 9 h pm au rythme de la musique des Dj K et Mike Toussaint. Admission : US $ 10
BIC, l’artiste-musicien, et Frankétienne, monument littéraire haïtien, ont présenté, dans le cadre de la Caravane Francophone d’Haïti, pour le plus grand bonheur des 500 jeunes filles de l’école des sœurs de Cluny au Cap-Haïtien la mise en espace musical et poétique de l’œuvre «Voix Marassas». Les deux artistes ont fait vibrer et chanter la salle sur les rythmes de la langue créole et française qui s’entrelacent, s’entrechoquent, s’interpénètrent, comme ils l’ont si bien souligné. Ces jeunes filles avaient, dans la journée, participé à des ateliers de peinture, de musique, d’écriture autour des «10 mots de la Francophonie». Un vrai moment d’émotion, leur rencontre avec Naomie Fontaine, écrivaine québécoise, qui leur a communiqué sa passion de l’écriture et leur a fait découvrir les conditions de vie de son peuple, les Innus, qui vivent dans une réserve amérindienne du nord du Québec.
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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MINISTRE STÉPHANIE Je remarque ses escarpins bleus – parce que c’est ce que je regarde avant chez une femme. Puis sa démarche décidée. Ensuite son sourire éclatant et ses cheveux châtains brillants. « Excusez-moi », nous ditelle avec un regard contrit. « J’ai été appelée au Palais et je n’ai pas eu le temps de vous en informer », explique la ministre du Tourisme comme pour se faire pardonner de nous avoir fait attendre. Ce n’est pas grave, me dis-je. Une interview avec Stéphanie Villedouin vaut bien cette petite peine.
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n chemisier blanc et pantalon bleu gris, maquillage défait, la ministre a eu une longue journée de travail. Comme d’habitude. Il est déjà 6 heures pm ; dans environ une heure, elle va quitter son bureau à la rue Légitime, après avoir vérifié plusieurs dossiers importants. Ce soir il n’y a heureusement pas de dîner, ni d’apparition éclair à faire dans une réception pour le bien de son poste. Son assistante, Cassandra, de qui elle avoue ne pas pouvoir se passer, ne la quitte pas une seconde. Discrète mais efficace, celle-ci anticipe les gestes et les désirs de sa patronne. « Cassandra tient mon agenda et planifie tous mes rendez-vous. Je ne peux pas me passer de son efficacité », lâche Stéphanie. La plus jeune ministre du cabinet de Laurent Lamothe ne se fait pas prier pour répondre aux questions. Passionnée de son travail, Stéphanie Villedouin, 30 ans, trouve pourtant le temps de jongler entre ses obligations familiales et son dévouement pour sa patrie. « C’est difficile, mais il faut juste savoir faire l’équilibre. Heureusement pour moi, j’ai un mari super compréhensif et des enfants admirables. Je leur parle, je leur explique en quoi consiste mon travail. Quand je le peux, le weekend, je me rends avec eux sur les sites que je visite, et là ils comprennent mieux mon travail. » Mère de trois enfants âgés entre 4 et 9 ans, mariée depuis bientôt une décennie, Stéphanie avoue quand même qu’elle joindrait difficilement les deux bouts sans son mari. « Sans lui tout serait plus compliqué. » Dans son joli bureau du ministère du Tourisme où nous sommes ce mardi soir,
les plaques d’honneur et de remerciements s’alignent sur les murs, à défaut de grands tableaux tape-à-l’œil. Çà et là des coffrets remplis de produits locaux sont arrangés, et deux bouquets égayent les lieux. Simple et bien arrangé, le bureau projette l’image de son occupant. A part son vernis à ongles rouge vif, sa montre carrée en or, son pendentif en cœur, son alliance et ses boucles d’oreilles, Stéphanie Villedouin ne porte rien de clinquant. « Je suis une femme simple. Mes sorties, le plus souvent, se font avec la famille. Bien sûr, j’aime danser, m’amuser ; j’aime le carnaval, l’aspect social des rencontres… et ça fait souffler un peu dans ma routine qui va à cent mille l’heure. » Enfant modèle, adolescente heureuse qui n’a pas fait les quatre cents coups, le parcours de la ministre est bien tracé. Après l’école classique à Saint-François d’Assise, elle fait des études en hôtellerie et tourisme et travaille à l’Association Touristique d’Haïti pendant qu’elle gère un hôtel familial. « J’ai toujours beaucoup travaillé dans ma vie. Le travail ne me fait pas peur. Dès que je me donne à une cause, j’y suis jusqu’au bout », confie la jeune ministre. « J’ai la chance de diriger un secteur que j’aime et qui vraiment me tient à cœur. Les résultats n’en seront que plus positifs ! » Native du Bélier, ce 29 mars elle aura 31 ans. « En plus d’être une fonceuse, je suis jeune et j’ai de l’énergie à revendre », rassure Stéphanie Villedouin. Son énergie, justement, elle la puise dans son sommeil qui dure toujours six heures, et dans les trente minutes de sport qu’elle s’oblige à pratiquer chez elle même après
Pistorius, “un homme brisé au bord du suicide”
Selon l’un de ses amis, le champion paralympique de 26 ans accusé du meurtre en février de sa petite amie Reeva Steenkamp serait au plus mal. “Un homme brisé” et “au bord du suicide”. C’est par ces mots qu’Oscar Pistorius est décrit par l’un de ses amis dans un documentaire de la BBC. L’athlète sud-africain est accusé d’avoir assassiné sa petite amie Reeva Steenkamp le 14 février. “Après lui avoir parlé, je dirais que c’est un homme brisé et j’irais même jusqu’à dire qu’il est au bord du suicide. Cela m’inquiète vraiment”, affirme Mike Azzie, dans « Pistorius : ce qui s’est vraiment passé », une émission qui doit être diffusée lundi à la télévision britannique. “Il n’y a aucune confiance dans le ton de sa voix. Il fait penser à quelqu’un qui tourne en rond sans savoir où il va”, ajoute l’ami de Pistorius. Selon Azzie, Oscar “parle souvent de Reeva Steenkamp” et “demande qu’on prie pour elle et pour sa famille”. Pistorius, six fois médaillé d’or aux Jeux paralympiques, est accusé d’avoir abattu Reeva Steenkamp avec un pistolet. L’athlète, en liberté sous caution, plaide l’accident, affirmant qu’il a confondu sa petite amie avec un cambrioleur.
une longue journée de réunions, de rencontres et de visites sur le terrain. Quand elle parle, la ministre du Tourisme agite ses mains, cligne légèrement des yeux, comme si elle puisait son idée jusqu’au fond de son âme. Femme jusqu’au bout des orteils, amicale et joviale, certains pourrait la qualifier de timide lorsqu’elle glisse de temps en temps la mèche
Michelle Obama, la mieux habillée, selon le Sunday Times
Michelle Obama arrive en tête de la liste des “femmes les mieux habillées” établie par le Sunday Times. Selon le jury, l’épouse du président américain a mérité ce titre, car “elle a compris que, comme son rôle de première dame est d’abord visuel, la mode peut être une force du bien, qui inspire et divertit”. Un honneur qui doit bien faire sourire, non pas Karl Lagerfeld mais... la créatrice Vivienne Westwood qui trouve son style “affreux”. “Je ne veux pas en parler. Je ne peux pas en parler. C’est vraiment une très belle femme, mais pour ce qui est de ses vêtements, c’est une cause perdue, a-t-elle confié au New York Times. Jackie Kennedy, c’était tout autre chose. Il faut juste que ça lui aille et que ça la rende plus glamour. La mode est faite pour ça. Elle est là pour aider, pas pour que vous ayez l’air encore plus conservateur.” En deuxième position dans cette liste, on trouve Phoebe Philo, directrice artistique de Céline, tandis que Miuccia Prada est troisième. Victoria Beckham est septième ; elle devance Kate Middleton et... l’opposante birmane Aung San Suu Kyi (“ses vêtements sont une parfaite contradiction aux uniformes militaires”). La reine Elizabeth II et l’actrice Helen Mirren sont également présentes, de même que Suri Cruise et Shiloh Jolie-Pitt. Quant aux reines du pire, elles ont pour noms Kelly Brook, Kate Upton, Lady Gaga et même... Kate Moss !
rebelle qui lui tombe sur le visage. Mais quand ses yeux marron vous fixent de leur regard clair et franc, on reconnaît la femme de pouvoir qui assoit ses positions sans ciller. Gaëlle C. Alexis
Olivier Duret
Après un passage aussi éclair que désastreux dans le groupe Kon’Beat, Olivier Duret semble déjà revenir à ses anciennes amours, à savoir le groupe T-Vice. Le jeune chanteur, on se rappelle, avait brutalement abandonné la bande à Roberto après quelques bonnes années de succès pour poursuivre sa carrière solo. Après l’échec (?) de Kon’Beat, Olivier a d’abord été vu aux côtés de T-Micky pendant le carnaval avant que le bruit qu’il ait réintégré T-Vice ne circule. Contacté au téléphone, Roberto Martino, lead vocal de la formation musicale T-Vice, ne veut encore rien affirmer. « Je savais qu’on allait me demander ça ! s’exclame le chanteur. « Oui, on est actuellement en négociations avec Olivier, mais rien n’est encore arrêté. On est à nouveau en de bons termes. Mais seules les prochaines semaines pourront donner le verdict final », conclut-il. Selon les dires de Roberto, Olivier Duret, Harold St-Louis et lui ont passé la semaine à travailler sur des ch urs pour le nouvel album de T-Vice, opus qui devrait être disponible d’ici la fin du printemps. Toutefois, le guitariste et chanteur a tenu à préciser que si jamais Olivier devrait reprendre ses fonctions dans le groupe, il réintégrait les Vice2K au même titre qu’avant. Il faut croire qu’aussi inutile qu’Olivier ait pu être à Kon’Beat, il n’en est pas moins indispensable au « Mèt beton » qui semble prêt à accueillir à bras ouverts l’enfant prodigue. Daphney Valsaint Malandre
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Ram au Garden Studio Samedi 9 mars 2013
Ram te dechennen, pour le bonheur des fans
La marque du bonheur est restée après la soiré
Lunise n’a rien perdu de son agilité de danseuse
Toi, au milieu, pa gen plenyen la menm !
Chillaaxxxx
Tirage Barbancourt
Carel Pèdre, Florence Martin, un photographe, le rappeur Izolan et Stéphanie Armand, responsable de Marketing de Barbancourt Izolan, ambassadeur numéro un de Barbancourt
Carel Pèdre donnant les résultats
Izo a cité quelques noms gagnants
Stéphanie Armand fait tourner le tambour
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Festival interculturel de conte
Kont anba tonèl : de la foi à la tradition De la première édition lancée en 2009 comme un acte de foi à la quatrième édition qui se déroulera du 23 mars au 4 avril 2013 en grande pompe dans les espaces culturels de Portau-Prince, le festival interculturel de conte « Kont anba tonèl » de Foudizè Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir fait, en trois éditions, plus qu’un pas dans la bonne direction, un saut vers l’installation d’une tradition de valorisation et de sauvegarde d’un patrimoine culturel qui bascule graduellement dans l’oubli. Les observateurs avisés se souviendront encore de ce flot de spectateurs (jeunes et adultes) qui déferlait sur la Fokal et l’Institut Français en Haïti pour jouir de ce plaisir exceptionnel que procuraient les spectacles de Mimi Barthélémy, Paula Péan, Benzo, Chelson Ermoza, Johny Zéphirin et tant d’autres.
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’est de bon augure qu’en si peu de temps, le festival ait pu déclencher cette effervescence populaire autour de cette tradition orale constamment bousculée par les assauts répétés d’une mondialisation culturelle provoquant chez des jeunes, souvent incapables de distinguer le vrai du faux, une certaine perte de repères et d’identité culturelle. Les technologies de l’information et de la communication plongent ces jeunes en quête de modèle dans le grand rêve occidental. Le cinéma hollywoodien leur offre un monde fantasmagorique qui les éloigne progressivement de certaines réalités culturelles, de nos mœurs et de nos coutumes. Certains pans de notre patrimoine – comme le traditionnel « tire kont » qui rassemblait au clair de lune, sous des tonnelles, enfants, jeunes et adultes, sont en voie de disparition. Rares sont les jeunes d’aujourd’hui qui connaissent l’histoire de ‘’Bouki ak Malis’’, de ‘’Tezen’’ et autres personnages folkloriques légendaires haïtiens. On se met à la mode de ‘’Maintery’’, d’ ‘’Amour Océan’’, de ‘’Marina’’, de ‘’Diablo’’, de ‘’Preta’’ et autres feuilletons étrangers télévisés. On pourrait discourir longuement sur les méfaits de la mondialisation sur les cultures locales. C’est un thème qu’il faudra aborder dans les prochaines éditions avec des spécialistes. Mais on laissera de côté ce débat pour rappeler qu’en l’espace de trois édi-
tions, le festival a déjà accueilli deux des plus grandes voix du conte haïtien : Mimi Barthélémy et Paula Péan ; et un conteur-vedette guadeloupéen, Benzo. Il s’agit pour la direction du festival de présenter au public ce qu’il y a de mieux dans ce domaine et diversifier sa réception. La quatrième édition, programmée dans des espaces culturels connus – Fokal, Pastorale universitaire, Enarts, Araka, TNH, hôtel Le Marcelin –, s’inscrit dans cette même logique : la qualité dans la durée. Dans cette quête permanente de la qualité, la direction du festival invite une autre voix forte du conte haïtien résidant au Canada, Joujou Turenne. Femme noire d’Amérique, née au Cap-Haïtien, Joujou Turenne est conteuse, auteure, comédienne, conférencière. « Inspirée par ses filiations africaines et caribéennes, les mille textures du Québec où elle a grandi et vit toujours, et les quatre coins du monde qu’elle traverse, Joujou Turenne, Amie du Vent, a d’abord dansé tous les rythmes que pouvait absorber son corps… ». Nomade moderne, « elle sème, sur plusieurs continents, une parole engagée qui vit et vibre au rythme de notre planète, et qui surgit en tourbillons de poésie, de contes, de rythmes, de danses, de chants, de rires, de souffles, de rêves de liberté, de sourires et d’espoir ». Le
public haïtien est invité à découvrir la conteuse à la Fokal le 27 mars et dans d’autres lieux. Joujou Turenne sera accompagnée de deux conteurs étrangers, la Française Françoise Diep et le Guadeloupéen Fayo. Depuis 1990, Françoise Diep a choisi de dire en tant que professionnelle les contes qu’elle aimait lire quand elle était bibliothécaire. Aujourd’hui s’y rajoutent des contes qu’elle a collectés, ainsi que des histoires construites au fil de ses rencontres. Elle les partage avec des publics de tous âges, des petites oreilles toutes neuves aux anciennes pleines d’expérience, dans des festivals, salons du livre, salles de spectacle, structures petite enfance en France métropolitaine, en Europe (Belgique, Espagne, Suisse), en outremer (Guyane française, île de la Réunion), au Moyen Orient (Liban, Syrie), au Québec, et en Afrique de l’Ouest (Niger et Burkina Faso). Né en Guadeloupe, également guide de montagne, Fayo, conteur, comédien, est un animateur pluridisciplinaire de la culture guadeloupéenne, un metamanyòk fondalnatal (celui qui possède des bases solides) qui a été à l’école des grandes personnes, lit-on dans le guide culturelle de la Caraïbe. Chaque jour que Bondje fait, il arpente la Gwadloup armé de son tambour ka, de sa collection de 35 flûtes, de sa tête
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chargée de paroles et surtout de son bêton original appelé wanni-wannan. Fayo a conté et animé des ateliers en 2004 au festival Enfances du monde à Basse-Terre avec ‘’Lizin a kont’’, association dont il est le président. Conte en kreyòl guadeloupéen et/ou français. A ces artistes de carrière se joindront les conteurs haïtiens Johny Zéphirin, Chelson Ermoza (sélectionné pour la septième édition des Jeux de la francophonie qui se tiendra à Nice en France en septembre 2013), la troupe ‘’Planch sou do’’ et le tandem Totart/Haïti Tchaka Danse qui signera une production spéciale : « Les piliers de la résistance », mélange heureux de conte et de danse. Au total, une bonne dizaine de représentations de conte avec des professionnels haïtiens et étrangers triés sur le fil. Mais « Kont anba tonèl », c’est beaucoup plus que le conte ; c’est un mélange envoûtant de genres artistiques et de tendances. Les soirées de conte seront ponctuées par des shows de tambours et de troubadour du groupe Union. L’introduction du troubadour dans le festival a été l’un des succès des deux dernières éditions. Les tenants du festival se sont rendu compte qu’il ne peut exister de mariage aussi heureux entre le conte et la musique. Plus que des shows de troubadour, la musique dans son acception plus large devient une constante. Le festival propose des concerts à part entière. L’année dernière, Wanito avait rassemblé une belle constellation de jeunes sur le parvis de la Fokal. Il y est annoncé cette année un croisement de tendances entre le chanteur à textes BIC et le rappeur Fantom. Presque rien à dire sur ces deux étoiles de la musique haïtienne, considérés actuellement comme les deux chefs de file de leur tendance. Il est prévu également d’autres soirées de musique en attente de confirmation, faute de moyens économiques. On rappellera que le festival donnera à voir gratuitement des représentations de contes d’artistes haïtiens et étrangers, des shows de tambours et de troubadour, des concerts de musique des vedettes haïtiennes. On n’oubliera pas cette conférence programmée dans le cadre de la Journée internationale du théâtre qui se propose d’attirer pour la nième fois l’opinion publique sur les difficultés du comédien et du conteur de vivre de son art. Sont invités à cette conférence, la metteure en scène Florence Jean-Louis Dupuy, l’ex-directrice de la Fokal, Michèle D. Pierre-Louis, et l’écrivain-critique Marc Exavier. On n’oubliera pas la causerie qu’animera Joujou Turenne pour encourager les jeunes à s’accrocher à leurs rêves, malgré les vagues, malgré la tempête. On n’oubliera pas non plus cette veillée culturelle où des conteurs improvisés, flanqués de leurs tasses de thé et de café, interviendront pêle-mêle pour transformer le modeste espace-scène du centre culturel Araka en « lakou ». On n’oubliera certainement pas l’espace enfant/tout public annoncé à la bibliothèque Monique Calixte de la Fokal qui rendra un hommage bien mérité à Deita. Voilà ce que réserve au public cette quatrième édition qui ne serait pas possible sans la FoKal, notre sponsor officiel, Le Nouvelliste, Ticket Magazine, La Télévision nationale d’Haïti, l’hôtel Le Marcelin, l’INALEJH et les éventuels sponsors. Source : www.foudizetheatre.com
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Environnement
Le sport au secours de l’environnement
Photo : Yonel louis
que 2 800 enfants participent au coumbite de nettoyage sur la côte pendant une semaine. Les scouts, le maire de st- Marc, le député de Saint-Marc, les Casecs et Asecs de la région plus une vingtaine d’associations de base se sont joints au coumbite. Ce coumbite de nettoyage a aussi touché la mer avec la participation des pêcheurs au niveau de Luly. En plus, il y a eu un travail de sensibilisation important au niveau des églises, des écoles et les regroupements sportifs », poursuit-elle. L’initiative citoyenne lancée par Madame Carvonis vise à mettre les bases de la réalisation de trois projets : l’assainissement de la Côte des Arcadins, le reboisement de la région et le repeuplement des coraux marins afin d’assurer la survie des poissons dans la zone.
Les participants au rendez-vous
Une marche, un concours de natation, une course à bicyclette et une course de canoë kayak, c’est ce que le mouvement Ayiti bel, Ayiti vèt a trouvé comme point de mire pour attirer les regards sur la situation de l’environnement de la Côte des Arcadins. Et ça a marché
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n coup de volant et la jeep, bifurquant à droite, laisse la voie goudronnée de la route nationale numéro un pour se diriger vers l’est. Une minute après, le moteur ronronne un peu plus fort, comme le ronflement d’une personne obèse. Graduellement, le tout-terrain grimpe la pende raide pour permettre à ses occupants de découvrir vers l’ouest une étendue bleue que certains estiment être la mer, et l’île de la Gonave au loin. Sur la route, les piétons ne sont pas légion. On est dimanche et dans la pickup on s’imagine la volonté qu’il faut à un enfant pour dégringoler cette pente chaque matin pour aller à l’école puis la grimper le soir au retour des classes. La nudité repoussante du sol énerve même si dans les ravins qu’on peut observer de part et d’autres les bananeraies sont vertes et invitent à s’abriter sous leur feuilles. Cependant, ils paraissent si loin que de la montagne étant on a l’impression d’être seul au monde, non, loin du monde. Après environ 2 kms de pente, un petit attroupement. Deux bus plus un mini van attendent. A leur côté quelques paysans, la plupart machette à la
main regardent tantôt le haut, ,tantôt en direction du bas de la montagne. Visiblement ils attendent quelque chose. Sur quelques piquets de fortune plantés au bord de la route, une banderole publicitaire annonce qu’il y aura un évènement. C’est d’ailleurs le motif du rassemblement. La route est-elle? Non, mais la pente est trop raide pour que les bus puissent s’y aventurer. Impossible. La Jeep tout terrain continue son parcours. « Hey, le chauffeur sait conduire » demande une des personnes qui attendent. La question paraît déplacée, mais quand la jeep s’engage sur la trace qui fait à peine la largeur du véhicule et se met cette fois à ronfler, la pente qui fait un peu plus de 30 degrés quelque fois devient abrupte que les passagers ressentent la peur Plus haut, un jet d’eau fraiche jaillit de la terre comme si une main invisible l’avait placé là comme un point de repos pour le voyageur fatigué. Soudain, du sommet de la pente presque verticale apparaît la silhouette d’une femme qui dégringole calmement vers la plaine. Un tshirt portant le logos Ayiti bel, Ayiti vèt elle semble ignorer tous ceux qui la regardent passer. Elle fait partie d’un groupe de 125 marcheurs qui ont quitté Moulin sur mer dans la matinée pour participer à cette marche en vue de conscientiser ceux qui se trouveront sur le parcourssur la nécessité de reboiser cette pente raide en vue d’offrir un autre visage. Il faut reboiser cette pente raide pour offrir un autre visage au pays. « Je suis heureuse de participer à cette initiative citoyenne visant à conscientiser les gens sur la protection de notre environnement » explique Dr Dominique, un peu essoufflée par la marche qu’elle continue à effectuer sur la pente abrupte. Quatre activités sportives font partie de l’initiative « Ayiti bèl, Ayiti
vèt » pour relancer la mobilisation et la conscientisation des habitants de la Côte des Arcadins, de Carriès en allant depuis Ravine Sèche jusqu’à l’entrée de Saint-Marc pour le reboisement et la reforestation de la côte et surtout la protection de l’environnement. Une concours de natation, une course de bicyclette, une marche, sans oublier du canoe kayak Le concours de natation a démarré samedi 9 mars au Club Indigo sur 1.5 km et 5 kms. Les nageurs qui le souhaitaient s’arrêtaient après 1.5 kms à Moulin sur Mer, les autres pouvaient parcourir les 3.5 kms restants en nageant. 24 athlètes (dont plusieurs personnes venant des Etats-Unis, une Japonaise qui a disputé les jeux olympiques de 1996 en natation, des amies suisses, Canadiens et martiniquais se sont joints aux Haïtiens pour cette course) composée d’autant de femmes que d’hommes âgés entre 15 et 62 ans dont l’objectif est : la conscientisation des habitants de la côte. Samedi soir, des artistes haïtiens comme Fabrice Rouzier, Kéké Bélizaire, Jaëlle Armand, Belo et Tifane ont participé à l’événement en offrant un jamse ssion (programme où les artistes défilent l’un après l’autre pour pouvoir animer la soirée) pour montrer qu’ils soutiennent la cause de l’environnement. « Dimanche a lieu la course à bicyclette réunissant 11 coureurs de Port-auPrince, Cayes, Léogâne et Cap-Haïtien devant parcourir 14.8 kms de montagne et de routes difficiles en allant du Musée Roger Fombrun de Moulin Sur Mer à Pyatt en passant par Montrouis. La marche réunissait 125 participants qui partant du Musée Roger Fombrun ont parcouru 4.5 de pentes km escapées en passant par Délugé pour aller à Pyatte » explique l’une des initiatrices du mouvement, mme Dominique Carvonis. « Au-delà des activités sportives, neuf écoles de la côte ont permis à ce
Enock Néré/nereenock@gmail.com enocknere@lenouvelliste.com twitter :@nenock
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH! Servir et non s’en servir
Une activité particulière a lieu ce week-end sur la côte des Arcadins à l’initiative de Ayiti bel, Ayiti vèt. Au rendez-vous : la marche, le cyclisme, la natation. Certains athlètes y ont pris part sans l’aval de leur fédération qui n’était pas officiellement contactée. Quant aux journalistes, ils étaient peu intéressés à couvrir l’évènement d’autant qu’ils n’étaient pas les privilégiés de l’accueil des organisateurs. Bref, l’objectif était de mobiliser les riverains en faveur de l’environnement, d’une prise de conscience de l’état de dégradation du décor de la Côte des Arcadins et d’Haïti. Au final, on s’est servi du sport pour créer l’impact de cette démarche. Et dire qu’avec une meilleure vision et une organisation qui prend en compte l’existence des fédérations concernées et celle de nos meilleurs athlètes dans les disciplines concernées, on n’aurait fait mieux. Bilan : sans servir le sport, on veut l’utiliser au profit d e l’environnement. Notre souhait est que la prochaine fois on ne mette plus à mal la belle devise de l’ASHAPS : servir le sport et non sans servir.
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Mardi 12 mars 2013
Championnat national de D1 : Saison 2013/Journée 1
L’Aigle Noir, premier leader 6 matches disputés, 4 buts inscrits, une seule victoire enregistrée pour cinq matches nuls, dont 4 sans buts, la première journée du championnat national de D1 pour la saison 2013 devra servir d’observation aux entraîneurs pour évaluer les défenses adverses. A l’arrivée, l’Aigle Noir prend la tête du classement trois jours avant le coup d’envoi de la 2e journée.
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ouant en déplacement sur la pelouse du Don Bosco, samedi, pour le coup d’envoi de la saison 2013, le Valencia nourrissait l’ambition de ramener au moins le point du match nul de son déplacement pour bien commencer sa saison. S’ils ont eu un bon entame de match, les joueurs de la formation championne en titre ont dû recourir quelquefois à la faute pour colmater les brêches quand le Don Bosco les prend en contre. Résultat; Emmanuel Joseph cumule deux cartons jaunes en l’espace de 35 minutes et l’arbitre de la partie se trouve contraint de le renvoyer aux vestiaires. Le Valencia est condamné à jouer en infériorité numérique. Avec un joueur en moins et en déplacement les « verts et blancs » cherchent surtout à limiter les dégâts en seconde période. S’ils n’ont pas marqué ils sont parvenus quand même à éviter de concéder des buts et sont repartis à la maison avec le point du match nul. Score final 0-0 et Le public devrait attendre dimanche pour assister au premier but inscrit pour la saison 2013 lors de la suite de la 1ère journée. Dimancche, il a fallu attendre le 4e match de cette première journée comptant pour la saison 2013 avant que Pierre Richard n’inscrive le premier but de la saison au parc Levelt de Saint-Marc. Après le 0-0 entre Don Bosco et Valencia, le Racing Club Haïtien a tenu en échec 0-0 l’America des Cayes de l’entraîneur Wilcuins Plaisir au land des Gabions, le Tempête de Saint-Marc a fait match nul 0-0 sur la pelouse de l’Association Sportive de Mirebalais au parc Saint-Louis. Au parc Levelt, par contre, il n’a fallu que deux minutes à l’attaquant du Victory Pierre Richard pour trouver la faille dans la défense du Baltimore et ouvrir le score en faveur de la formation entraînée par Luis Armelio Garcia. Cependant, si Pierre Richard pourra se vanter d’avoir inscrit le
Coby Andy J. a réalisé son premier but pour l’Aigle Noir.(Photo : Yonel Louis)
premier but de la saison 2013 en D1, Peter Germain est parvenu à remettre les pendules à l’heure 30 minutes avant la fin de la partie. Les deux formations se sont donc partagées sur un nul 1-1 pour se hisser au 2e et 3e place du classement. Enfin, si au Cap-Haïtien, le Football Inter Club Association (FICA) s’est contenté d’un 0-0 face au Cavaly de Léogâne au parc Saint-Victor, l’Aigle Noir est parvenu offrir la seule victoire de cette première journée en inscrivant un but par mi-temps face à l’Association Sportive de Petit-Goâve (ASPG) qui disputait au passage sa toute première rencontre de l’histoire en première division. Bien que renforcés par Samuel Desroches et quelques autres recrues, les Petit-Goâviens sont repartis sur une défaite 0-2 à leur première sortie en D1. Pourtant ce sont les promus qui ont commencé à imposer leur jeu. Cependant, entre l’inexpérience des visiteurs et des vieux de la vieille de l’Aigle Noir, c’est l’expérience qui a
tranché. Après un tir sur le montant gauche de Johnley, ce sont les joueurs de l’Aigle qui ont trouvé la faille avec une passe en retrait au milieu de la défense petit-goâvienne de Johnley Chery qui trouve le plat du pied de Coby Rodriguez pour l’ouverture du score. L’Aigle Noir mène alors 1-0 et ce sera le score à la mi-temps. En seconde période les PetitGoâviens se sont jetés dans la bataille mais ayant perdu Samuel Desroches (expulsé pour cumul de cartons Jaunes), ils ont dû réviser leur ambition à la baisse devant un adversaire en supériorité numérique. C’est donc logiquement que Johnley Chéry aggrave la marque de la tête, à la réception d’un corner venant de la gauche. Aucun autre but ne sera marqué dans cette partie jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre X. L’Aigle Noir s’impose 2-0 et prend seul la tête du classement de la compétition à l’issue de cette première journée. Enock Néré/nereenock@gmail.com enocknere@lenouvelliste.com
Résultats complets de cette première journée 9 mars 2013 Stade Sylvio Cator Don Bosco vs Valencia FC 0-0 10 mars 2013 Parc Saint-Louis de Mirebalais AS Mirebalais vs Tempête FC 0-0 Parc Saint-Victor FICA vs Cavaly AS 0-0 Land des Gabions America FC vs Racing CH 0-0 Parc Levelt de Saint-Marc Baltimore SC vs Victory SC 1-1 Stade Sylvio Cator Aigle Noir AC vs AS Petit-
Goave 2-0
Calendrier de la prochaine journée
lais
Mercredi 13 Mars 2013 Parc Hendrich Valencia FC vs America FC Stade Sylvio Cator Aigle Noir AC vs Don Bosco Parc Anglade AS Petit-Goave vs AS Mireba-
Jeudi 14 Mars 2013 Parc Levelt Tempête FC vs FICA Stade Sylvio Cator Racing CH vs Victory SC Parc Julia Vilbon Cavaly AS vs. Baltimore SC
Ils ont dit Sonche Pierre: entraîneur du Don Bosco
« On aurait mérité de remporter la victoire en tenant compte de la physionomie de la rencontre. Malheureusement, nos attaquants ne sont pas arrivés à concrétiser aucune de nos multiples actions face à une équipe du Valencia FC qui s’est contenté de défendre le point du match nul suite à l’expulsion de son latéral droit. En fait, comme nous sommes en début de saison, on va travailler pour essayer d’apporter certaines corrections. Il est trop tôt pour fixer notre objectif dans la compétition. Toujours est-il que tout le monde va travailler pour éviter la relégation et en envisagera au fil des matches, si l’occasion se présente, de s’adjuger le titre suprême ».
Frantz Décembre : entraîneur du Valencia FC
« Je suis persuadé qu’on a fait un grand match face au Don Bosco en jouant en infériorité numérique pendant près de cinquante cinq bonnes minutes. Sur l’expulsion, je crois que l’arbitre a péché, il n’y a absolument pas de carton sur l’action. J’en profite pour recommander aux hommes de la Commission d’organisation des compétitions nationales, la Cocon de suivre de près les actes posés par les arbitres. En recevant l’América FC mercredi, nous avons la possibilité de rettraper notre retard par rapport à l’Aigle Noir AC ». Propos recueillis par Légupeterson Alexandre
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12 Mars 2013 No 816