Ti Masè se koupe dwèt

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L’AGENDA de Mercredi 13 mars

Avez-vous jamais pensé à célébrer le mercredi ? Vous devriez ! Hang, avec ses TGIW (Thanks God It’s Wednesday), vous en offre justement l’occasion. Retrouvez vos amis dans ce cadre agréable, en plein cœur de Pétion-Ville, après une longue journée de travail et commencez déjà à penser «week-end»! Et profitez du même coup des piña colada offerts gratuitement aux dames entre 5 h et 7 h pm. Cynthia Lamy et son groupe Extase assureront l’animation musicale ce mercredi.

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE

vous théâtre » à la Fokal ce jeudi. Assistez ce coupci à une mise en scène de « Le cœur des enfants léopards », d’après le roman de Wilfried N’Sondé. A travers ce premier roman, mêlant autobiographie et rêve, Wilfried fait une entrée retentissante dans la littérature. En 2007, il est lauréat du Prix des Cinq Continents de la francophonie, du prix Ouest France et du Prix Senghor de la création littéraire. Le roman « Le cœur des enfants léopards », quant à lui, a reçu le prix des Cinq Continents de la francophonie et le prix Senghor du Premier Roman Francophone. Ce spectacle à lieu à la salle polyvalente de Fokal, 143, Avenue Christophe, Port-au-Prince, à 6 h pm. Admission : Sur invitation à récupérer à la FOKAL

Jeudi 14 mars

Mercredi 13 mars

A l’occasion du 100e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire, l’Institut Français en Haïti présente «Cahier d’un retour au pays natal», un des textes de ce pionnier de la négritude mis en scène et interprété par Jacques Martial. Les amants du théâtre n’ont donc qu’à se retrouver à l’Institut le mercredi 13 mars dès 7 h pm. Admission : gratuite

Jeudi 14 mars

Encore un « Rendez-

Caribbean Night, le rendez-vous hebdomadaire de Majestik Corner, se maintient. Retrouvez ce jeudi l’artiste Rebel Layon secondé de Bayo Mizik et de Dj Beenobee dès 8 h pm. Admission : 250 gdes

Jeudi 14 mars

Retrouvez les groupes Boukman Eksperyans et Tribe Sool accompagnés de la rappeuse Eud

à Mango Lounge pour «Rasta Fiesta », un nouveau numéro de Havana Guitar Night. Admission : 500 gdes

Jeudi 14 mars

Admission : 250 gourdes

Vendredi 15 mars

Après le Bal des Champions, on a maintenant droit à la Soirée des Gagnants à Café Trio. Retrouvez cette fois-ci Djakout #1 et le groupe Anbyans qui continue à jouir de son coup d’essai changé en coup de maître au carnaval national 2013. Une affiche bien prometteuse qu’ils partagent avec Dj SounDesign. Admission : 500 gourdes

Samedi 16 mars

Réclamez-vous Irlandais pour une semaine ! Le temps pour vous de célébrer la St-Patrick, le saint patron de l’Irlande, en grande pompe avec The Irish Embassy. Pour lancer les festivités, un movie night se fera au pub le jeudi 14 mars. Au programme, « The commitments » à 6 h pm, puis « The guard » à 8 h pm, deux films irlandais.

Vendredi 15 mars

Garden Studio présente un de ses « Konpa Fridays », événement au cours duquel le public pourra revivre des succès de notre musique nationale qui avec le temps sont devenus des classiques. Dj Live apportera aussi sa touche pour la réussite de cette soirée qui devrait débuter vers 9 h pm.

La deuxième édition du festival évangélique « Fun in the son », avec le pasteur Andrew Palau, aura lieu au Champ de Mars cette année, le samedi 16 mars. Retrouvez les shows de cascadeurs qui vous avaient charmés l’an dernier. Mais surtout, profitez de l’animation musicale qui sera assurée par les artistes Ti Bob, Carlene Davis, Laurore, Zoom et Yves et Yvan. Admission : gratuite

Clayton (Musicien), Dana Delany (Artiste), William H.Macy (Acteur), Neil Sedaka (Chanteur/compositeur), William Casey (Politicien), L.Ron Hubbard (Ecrivain), Percival Lowell (Scientifique).

Jeudi 14 mars

Colby O’Donis (Chanteur), Taylor Hanson (Chanteuse/musicienne), Gary Dell’Abate (Producteur), Kirby Puckett (Sportif ), Billy Crystal (Comédien), Pam Ayres (Humoriste), Michael Caine (Acteur), Quincy Jones (Compositeur), Frank Borman (Scientifique), Hank Ketcham (Peintre).

Vendredi 15 mars

Mercredi 13 mars

Emile Hirsh (Acteur), Racheal Bella (Actrice), Will Clark (Sportif ), Adam

Caitlin Wachs (Actrice/mannequin), Sean Biggerstaff (Acteur), Joe Hahn (Beat maker/musicien), Eva Longoria (Actrice/ Model), Will.I.am (Producteur/rappeur), Mark Hoppus (Musicien), Fabio (Artiste), Dee Snider (Chanteuse/Compositrice), Sly Stone (Célébrité), Phil Lesh (Bassiste), Harry James (Musicien).

FANS

Samedi 16

Harlem Shake… Vous connaissez, non ? Cette nouvelle danse qui en un rien de temps a détrôné le célèbre « Gangnam style » de Psy… Garden Studio vous invite à venir la découvrir ou tout simplement à la pratiquer un peu ce samedi 16 mars dès 9 h pm au rythme de la musique des Dj K et Mike Toussaint. Admission : US $ 10

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

Will.I.am né le 15 mars

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Samedi 16 mars

Malande Blenda (Journaliste), Kevin Tod Smith (Acteur), Flavor Flav (Rappeur), Erik Estrada (Artiste), Bernardo Bertolucci (Scénariste), Jerry Lewis (Comédien/musicien), Mercedes McCambridge (Actrice), Henny Youngman (Comédien).

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne

Caroline Corr (Musicienne), Mia Hamm (Sportive), Billy Corgan (Musicien/chanteur/compositeur), Rob Lowe (Acteur), Arye Gross (Présentateur), Gary Sinise (Acteur), Kurt Russell (Acteur), Patrick Duffy (Artiste), John Sebastian (Chanteur), Paul Kantner (Chanteur/compositeur).

CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

C’est aussi leur anniversaire

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Dimanche 17 mars

Nat King Cole, Bobby Jones, Shemps Howard, Madeline Carroll, Adam Levine, Devin Lima, Dane Cook, Queen Latifah, Bonnie Blair, Vanessa Williams, Irene Cara, Brad Dourif.

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


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Ti Masè

se koupe dwèt ! « Fritay Canapé-Vert … Fritay Ti Masè wi !? » Vous n’y avez pas encore goûté ? Vous devriez ! Pour nos numéros spéciaux en honneur aux femmes, Ticket a voulu savoir qui est cette machann qui fait parler de sa cuisine depuis plus d’une décennie. Amoindrie certes, sa renommée tient encore, et son succès, elle l’a construit dans la rue avec ce petit « bak » qui a grandi, et nourri d’innombrables bouches. En passant, elle est vivante et encore plus djanm, pour ceux qui en doutaient.

Il est jeudi, 3 h de l’après-midi. Ça sent la friture et les épices chez « Ti Masè Restaurant », sur la route de Canapé-Vert. Dans la petite pièce aux murs mal blanchis donnant sur rue, au son d’un compas que propage une chaîne stéréo, des clients finissent leur plat de riz ou de fritay, la spécialité de la maison. Chez « Ti Masè Restaurant », ce n’est pas la grande classe, encore moins le confort absolu, mais ce sont l’accueil chaleureux et la simplicité des lieux qui étreignent. On y trouve de tous les plats d’un restaurant digne de ce nom. « Dès que j’ai envie d’un bon griot, je vais chez Ti Masè. Je suis sûre de passer un bon moment et de ne pas être déçue », s’exclame Régine une habituée de la maison. « Kay Ti Masè, ou manje bon manje, ou bwè, ou rilaks », renchérit Steeve, un homme mûr, en engloutissant son morceau de viande. Une viande de porc qui, avant d’être frite, a longtemps mariné dans une sauce d’épices dont seule la maîtresse des lieux connaît le secret. De même que les bananes pesées et les croustillants acras faits de pur malanga qui atten-

Griyo a bannann agogo !!!

dent d’être croqués. Le tout servi avec couvert par une serveuse vigilante. Un éclat de rire fuse de l’étroite cuisine. C’est bien Ti Masè qui s’esclaffe avec quelques employés devant son énorme bak. Son succès, la rondelette femme l’a construit en face de l’école américaine Union School, à Juvénat, avec la réputation d’un savoureux griot et d’un bon pikliz. Aujourd’hui Ti Masè n’est plus un nom à faire, c’en est presque devenu une étiquette de marque. Petit-Goâvienne (Délatte), Marie Antonine Maxilien, à 30 ans, débarque à Port-au-Prince en 1998 pour gagner sa vie. Sa seule garantie : la cuisine comme science infuse. Fougueuse et dynamique, dès son arrivée, la jeune femme s’investit dans la vente de fritures, commerce en ébullition à la capitale, et décide de vivre de son talent. Sur la route de Frères où elle fait ses débuts avec de maigres moyens, Ti Masè, comme tout le monde l’appelle, gagne vite la sympathie d’une clientèle qui ne cessera pas de grossir. Locataire à l’époque et mère de huit enfants, la marchande de fritures désire un milieu sain et sécuritaire pour élever

ses héritiers. Avec l’aide d’un oncle, elle déménage à Juvénat (Canapé-Vert), une localité dans laquelle elle aura construit sa vie, sa dernière adresse commerciale en date. A environ cinq mètres de l’établissement Union School, sous une échoppe au bord de la route, la dame au grand cœur relance ses activités, son excellent fritay. En un temps record, les victuailles de l’accueillante Ti Masè scotchent la grande foule. Grâce à la règle d’or « le client est roi » dont elle fait son crédo, la commerçante s’évite des malentendus et bâtit solidement son nom. Les chauffeurs de taxi, les écoliers, les artistes, les fonctionnaires publics, les riches et les pauvres, tous viennent de partout pour connaître les saveurs de l’art culinaire de Ti Masè. « Fritay Ti Masè se koupe dwèt ! Cela va faire bientôt neuf ans que je suis abonnée à ses délices », témoigne Vedette Pierre, une cliente. En juin 2010, l’esprit d’entrepreneuriat d’Antonine Maxilien la propulse à un autre niveau. La discipline et l’enthousiasme changent le petit bak de ce modèle de persévérance en un restaurant. Ainsi, « Ti Masè Restaurant » voit le jour, et les clients ont un espace plus ou moins confortable pour s’asseoir et déguster le fritay et les nouveaux mets que la marchande leur fait découvrir. Les années s’envolent... Mais en dépit de tous les types d’instabilité qui font rage en Haïti, l’infatigable Ti Masè n’a jamais baissé les bras. “Te mèt gen move tan, manifestasyon, tranblemanntè, fòk mwen kontinye travay pou m sèvi kliyan m yo, ki fidèl, dit-elle fermement. M gen kliyan ki gen 15 an avè m la ! » Mais surtout, elle doit assurer l’éducation et le bien-être de ces huit enfants orphelins de père : « Se mwen k manman, se mwen k papa ! », continue cette mère responsable. « Lorsque je vendais dans la rue, je me retrouvais souvent dans des situations très difficiles ; à présent je gère mieux

Ti Masè et une partie de ses employés

ma vie. C’est la récompense de mes nombreuses années d’effort et de dur et patient labeur ! », poursuit dans un sourire la native du Bélier. Magnanime, Ti Masè n’en veut pas à ceux qui, d’après elle, l’attaquent par la sorcellerie. Il y a quelques mois courait le bruit de sa mort. « M te malad grav anpil pandan 6 mwa. Daprè mwen, se pa maladi doktè m te genyen… Men Bondye poko vle m mouri », témoigne la quadragénaire. Dans ses fréquents moments de maladie, sa progéniture est là pour la soutenir et pour continuer à faire tourner l’entreprise familiale, nous rassure Ti Masè. Brune, taille moyenne, grassouillette, les cheveux tressés, des vêtements souvent tachés de graisse, c’est ce portrait qu’affiche généralement l’amusante Ti Masè. Une battante au regard à la fois doux et stoïque et à l’air avenant. Avec un personnel de quatorze employés offrant un service appréciable, cette gwo machann fritay aujourd’hui découragée par la jalousie et l’hypocrisie de plusieurs gère au mieux sa petite entreprise. Mais avant d’en arriver là, les premiers jours n’ont pas été roses pour la commerçante. Elle en a bavé. « M redi anpil, anpil avan m rive la a », révèle-telle avant d’éclater d’un rire contagieux qui lui fait baisser la tête. Au bout du compte, celle qui est tentée d’aller vivre à l’étranger a su renverser la vapeur pour devenir un modèle d’expérience et de réussite. Aujourd’hui, avec une entreprise qui a quand même perdu de son aura, Ti Masè, consciente de son passé, envers et contre tous, décuple la force de son imagination créatrice pour continuer à… survivre. Dimitry Nader Orisma et Jean-Philippe Etienne


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Les deux chanteurs de Beljazz quittent le groupe Beljazz est (encore) en difficulté. Peu de temps après la sortie, il y a seulement quelques mois, du deuxième album studio intitulé « Sa ka rive » de la jeune formation musicale, Joshua et Alain Fleurine, les chanteurs, tournent le dos au groupe. Interrogé sur le départ de ces deux membres de Beljazz, Ralph Ménélas, le maestro du groupe, déclare que c’est seulement sur le net qu’il a appris que les chanteurs ont quitté le groupe ! « Joshua et Alain ont justifié leur geste en prétextant que Ederse Stanis dit Pipo les a appelés pour les informer que je souhaite sa réintégration à Beljazz. Ce qui est totalement faux ! », lâche le maestro, amer. Si j’étais intéressé à Pipo, il serait longtemps déjà avec nous », a expliqué Ralph Ménélas. Pour l’heure, c’est Hollywood, un ancien chanteur du groupe, qui dépanne Beljazz. Selon le maestro, celui-ci continue d’honorer des contrats avec le groupe comme il l’a fait lors du bal tandem Disip/Beljazz le week-end dernier. Les 23, 30 et 31 mars 2013, Beljazz sera respectivement à Orlando et aux Bahamas. A la question de savoir si Hollywood, ex-chanteur de Zenglen et de Klass, aurait remplacé Joshua et Alain au sein de Beljazz, le patron du groupe, Ralph Ménélas, dit préférer suivre l’évolution des choses. Interrogé sur la cause de son départ de Beljazz, Alain Fleurine a tout simplement confirmé qu’il a quitté le groupe parce qu’il ne pouvait plus s’entendre avec le maestro Ralph Ménélas. Nous n’avons pas pu entrer en contact avec Joshua, l’autre chanteur démissionnaire. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Alain Fleurine

Joshua

Que cessent les violences sur les femmes ! En performance le week-end écoulé en république voisine avec le groupe musical Anbyans, Marie Judelle Papouloute appelle les femmes à prendre leur destin en main. Estimant que les femmes sont les “ potomitan” de la société et de la famille, l’ancienne finaliste 2009 du grand concours de talents Digicel Stars se dit “très confortable” aux côtés de Oky Jems, le chanteur de Anbyans, qu’elle décrit comme “un bon collaborateur”. Marie Judelle invite aussi les hommes à cesser tout type de violence sur les femmes. La chanteuse demande à ces dernières de mettre en valeur leur potentialité, parce que “se yo ki manman”, “se nou ki bay lavi”. Née à Dondon (Nord), Marie Judelle Papouloute a commencé à chanter à l’âge de 11 ans, avant d’intégrer la chorale “Rayon de Lumière” de Fatima, au Cap-Haïtien. Elle a été révélée au grand public en 2009, au concours Digicel Stars. Membre fondatrice de la formation musicale « Anbyans », Marie Judelle Papouloute, célibataire de 27 ans, offre également ses services dans une banque de la place. Gérard Maxineau gedemax@yahoo.fr

La caravane à la conquête du Sud Sous les auspices de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la deuxième édition de la caravane de la Francophonie a entamé ses séries de rencontres-débats et de concerts de sensibilisation en prenant en compte les valeurs de la francophonie. Après la Croix-des-Bouquets, Camp-Coq (Limbé), et Milot (Cap-Haïtien), le Sud est à l’honneur. Les villes de Côteaux, de Port-Salut et d’Aquin accueilleront l’équipe menée par HandzUp Group. La ville de PetitGoâve (Ouest) aura aussi le privilège de recevoir la caravane en fin de semaine. L’équipe de la caravane est partie tôt lundi 11 mars. Pour la deuxième semaine d’intenses activités dans le cadre de la Quinzaine de la francophonie, les organisateurs et artistes longeront la côte sud pour se rendre à Côteaux, leur première destination. Les responsables des activités pédagogiques : Chantal Moreno, Odette Michel, et Stevenson Théodore, se sont déplacés bien avant, afin de réaliser les ateliers avec plusieurs jeunes, qui présenteront leurs travaux lors des concerts. Du côté des artistes, la détermination est au point. Heureux de se retrouver après le week-end, Belo, BIC et Jean Jean Roosevelt ne présentent aucun signe de fatigue après une semaine dans le Nord. Ils sont en pleine forme. Le long trajet

jusqu’à Côteaux ne les a pas non plus dérangés.

Des invités surprise

HandzUp Group a apporté du nouveau dans la programmation des artistes pour cette deuxième édition. Contrairement à l’année dernière où Wanito faisait partie intégrale de l’équipe et que Rodyoume se faisait invité pour quelques concerts, l’entreprise dirigée par Harry Luc et Belony Murat, responsable de la coordination artistique de la Caravane de la Francophonie, favorise une voix différente chaque semaine autour de celles des ambassadeurs. Ainsi, le Gonaïvien Rodyoume a cédé la place à Renette Désir. Première voix féminine à rejoindre la Caravane, Renette possède des atouts majeurs. De même que Belo, Jean Jean et BIC, la chanteuse a un talent extraordinaire et évolue dans un registre qui complète celui de ses confrères : elle fait de la musique alternative, et ses textes rentrent dans le cadre des valeurs que prône la francophonie. Au concert tenu dans l’unique salle de présentation de Côteaux en présence des notables de la ville, le public n’a pas caché sa joie de recevoir des artistes qu’il aime. Cette ville touristique du Sud a offert le plus chaleureux des accueils à la caravane. Se sentant honorés, les

poulains d’Harry Luc ont rétorqué avec les plus belles musiques de leur répertoire. Dans l’harmonie d’une salle en folie et avec des artistes aux anges, Netty (Renette Désir) a fait preuve de beaucoup d’élégance lors de la reprise de ses chansons. La jeune chanteuse a reposé le charme de sa voix sur le tambour qui fortifie son yanvalou. Son charisme et la vibration positive qu’elle dégage ont été un leitmotiv pour Belo, Jean Jean et BIC qui ont produit une inoubliable soirée francophone dans ce petit village de rêve. Junior Louis Plésius


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DE VOUS A MOI

Actionnariat… Notions En approfondissant la thèse du ronflement, j’ai compris pourquoi certains compatriotes aimaient autant le titre de PDG. A part la fonction qui confère une certaine position sociale plutôt enviable, il y a aussi le côté rentable de l’affaire : il possède certainement des actions dans la société dont il est le président. Pourtant la scène ne se passe pas toujours à l’occasion d’une assemblée générale ou extraordinaire non. Nos petits présidents de société sont les acteurs de scènes journalières, ordinaires, qui nous font hocher la tête d’amusement ou d’énervement. Regardez par exemple ces gens debout à un carrefour, attendant de traverser. Plip ! le feu passe au vert, et vous voyez deux ou trois graines, plus crâneurs, qui s’élancent devant votre véhicule en « babiant », ou encore ils traversent par groupe et le leader vous dit, parce que vous avez osé klaxonner : « Kèskiyaaaa ? De toutes les façons, machine pa konn kraze moun au pluriel ! » Ou bien encore, vous enclenchez la marche arrière pour vous garer, les feux arrière sont allumés et certaines fois même, vous avez un gardien de parking qui fait les mouvements pour vous aider. Surgissent un ou deux individus qui décident de passer derrière votre voiture au moment ou celle-ci est en mouvement, ils mettent une main sur le capot arrière comme pour retenir l’automobile… Vous assistez à un programme. Vous avez la chance de trouver une table - parce que maintenant c’est la mode, particulièrement dans les espaces en plein air, Historiques ou Réservés- On vous laisse sur vos pieds sur la tête de votre argent parce que vous n’aviez pas réservé, et les quelques graines de chaises rangées devant la scène sont déjà occupées quand vous arrivez… N’allez pas me dire que c’est moi qui suis (on ne dit pas «

c’est moi qui est ») arrivée en retard ! Tout d’abord je n’ai pas que ça à faire ; ensuite quand j’arrive à l’heure mentionnée sur la publicité, on fait attendre le public au moins deux heures, quand ce n’est pas davantage ! Excusez-moi, j’ai failli m’emporter et me détourner du sujet ; revenons à notre table. Oui, vous êtes donc installé, et un copain, ou une simple connaissance - accompagné - vous demande si les sièges vides sont libres ; oui ils le sont. Bien, ils prennent place. Ils commandent. Ils consomment. Ils s’en vont avant la fin du spectacle pour éviter le blocus, bye-bye, bonne route, et voilà le serveur qui vous apporte votre addition, qui en

fait est une multiplication, puisque vous vous retrouvez également avec la note des occupants qui, sans vergogne, ont su quitter la table avant que l’amour soit desservi. Très astucieux, hein ! Ils connaissent aussi le verset « aime ton prochain comme toi-même » et l’ont tourné en « plume ton prochain ce soir-même ! » Vous sortez avec votre copain (petit ou grand). Vous tombez sur des copines que vous n’avez pas vues depuis belle lurette, vous êtes bien contente de les revoir. Elles sont également accompagnées de leur chum. Vous prenez place à leur table à leur demande. Ah, les retrouvailles, les souvenirs et tralala et tralala ! Il faut bien à un certain moment vous

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rendre dans les toilettes, soit pour vous refaire une beauté (si celle-ci était déjà faite), soit pour vous soulager ou vous rafraîchir. A la fin de la soirée, bisous-bisous, à une prochaine occasion peutêtre. Dans la voiture, votre compagnon, fidèle, vous remet le petit carré de papier plié que l’une des copines a eu le temps de lui glisser pendant que vous étiez aux toilettes, comportant son numéro de téléphone… Vous dépannez un collègue ou un « ami » dans le besoin. C’est une bonne action. Charitable est certainement votre deuxième prénom, c’est-à-dire qu’on peut compter sur vous. Toutefois, rappelez-vous que le mot «besoin» peut signifier gêne, manque, dénuement, nécessité, mais aussi être utilisé pour parler de la défécation. Un paysan ne vous dira jamais que quelqu’un a été aux toilettes, mais qu’il est allé faire ses besoins. Eh bien, quand arrive la date que ce collègue ou « ami » vous avait communiquée pour vous rembourser, c’est vous qui vous retrouvez dans le besoin, et ce n’est nullement dans le sens de gêne, manque, dénuement, nécessité, mais plutôt dans le sens du paysan. De Charitable, votre deuxième prénom passe à Défécable, c’est-à-dire qu’on peut vous passer dans la matière… Qu’il s’agisse de ces gens qui traversent nonchalamment quand le feu est au vert, de ceux-là qui tiennent le derrière de votre véhicule enclenché en marche arrière au lieu d’attendre patiemment de pouvoir passer, de ces sans-gêne qui vous laissent une facture à payer ; ou qu’il soit question de cette pétasse qui ne se gêne pas pour filer votre petit ami pratiquement à votre barbe, ou de ce sanzave qui a mangé votre argent mal et a le culot de vous regarder dans les yeux… même quand ils ne détiennent aucun titre représentant une part du capital d’une société, n’est-ce pas vrai que ces catégories de personnes méritent l’appellation de… « actionnaires ? » De vous à moi, ils ne sont certainement pas les propriétaires de titres financiers, mais… yo gen aksyon ! Sister M*

Les 10 endroits préférés de Mac D Un bon moment en famille, un repos bien mérité sur ce matelas de valeur, une tournée en bus avec ses confrères de Harmonik… voici le peu qu’il faut pour rendre heureux Mac D, lead vocal du groupe Harmonik. Pince-sans-rire, le jeune chanteur énumère ces endroits qui contribuent si bien à son bonheur.

1. Ma chambre

J’aime rester seul. J’aime le calme, et ma chambre que j’ai pourvue de tout ce dont je peux avoir besoin est le cadre idéal pour me retrouver avec moi-même. Pour ne pas avoir à en sortir souvent, j’y ai disposé entre autres une télévision à écran plat de 52 pouces, un lecteur Blu Ray, une PlayStation, un réfrigérateur contenant généralement tout ce que je pourrais avoir envie de boire, et mon ordinateur. J’ai aussi un câble me donnant accès à des centaines de stations de télévision. Pour ce qui est du lit, le matelas m’a coûté une petite fortune. Mais je peux dire que c’était de l’argent bien investi, car depi w kouche sou matla sa a, ou pa mande leve !

2. Dan’s Creek Hotel, à Port-Salut

C’est l’un des plus beaux endroits d’Haïti, selon moi. Avec la plus belle plage et le plus bel hôtel… Dan’s Creek possède tous les accessoires nécessaires pour attirer les touristes, à commencer par la façon dont l’hôtel a été construit,

sa position, et la nourriture, sans oublier le service. De plus, il se trouve à PortSalut, un endroit que j’aime vraiment. Si jamais je devais me marier et que je le faisais en Haïti, nul doute que ce serait à Dan’s Creek !

3. Côte-de-Fer

Ma mère vient de cette ville. J’y ai passé deux à trois superbes vacances avec mes grands-parents pendant mon enfance. Je me souviens encore du bruit des sabots des chevaux, l’odeur du café le matin, les mets qui se font aux alentours, les fruits du matin, l’odeur de la campagne… Tout ceci est gravé dans mes souvenirs. C’est un endroit où je me sens toujours bien. Je suis aussi très fier du fait que ma mère vient de ce lieu.

4. Le gym

Définitivement un des endroits où j’aime par-dessus tout me retrouver. J’aime le sport. Dès que j’ai le moral relativement bas, je me dirige vers le gym. C’est aussi un éternel challenge pour moi. Regarder le travail des autres au gym, leur accomplissement avec leur corps est une source constante de motivation pour moi.

5. Sur scène avec Harmonik

Être sur scène avec Harmonik est toujours une partie de plaisir pour moi, plus que toute autre chose. C’est agréable de se retrouver avec tous ces musiciens avec lesquels j’ai de si bonnes relations. C’est aussi une occasion pour moi d’étaler mes talents et de montrer ce dont je suis capable. A ces moments-là, j’ai l’impression

d’être un leader qui donne le ton et qui est aussi suivi.

6. En autobus (van) avec Harmonik

Les déplacements dans le bus d’Harmonik sont aussi des moments très importants pour moi. Dans notre van, il n’y a pas d’étrangers. Nous ne sommes que nous, libres d’évoquer n’importe quel sujet sans crainte d’être jugés ou trahis. Ces trois à quatre heures de temps de route se changent vite en moment de détente totale. On parle de musique, de l’industrie de la musique en général, d’éducation et de bien d’autres sujets que je me garderai bien de citer ici !

7. La maison de mon oncle, sur la route de Frères

9. La Réserve Restaurant

8. En croisière

10. La piste d’atterrissage de l’Aéroport Toussaint Louverture

J’y ai une tante qui ne rate jamais une occasion de me gâter à chaque fois que je rentre en Haïti. Je vis comme un prince quand j’y suis. Elle me donne tout ce dont j’ai besoin. De plus, il y a ma petite nièce qui vient me réveiller chaque matin pour jouer avec moi. En bref, c’est un véritable paradis familial, le meilleur de la vie, quoi ! Il y a un an de cela, Harmonik a joué sur une croisière. Au début, cela ne me disait rien qui vaille. Je ne voyais pas la nécessité de passer quatre jours entiers sur la mer pour un seul bal. Mais au fur à mesure que le temps passait, cette expérience s’est révélée l’une des meilleures de ma vie. Il y a tellement de choses enrichissantes qu’on peut faire sur une croisière.

J’aime ce restaurant. Mon père avait l’habitude de m’y emmener quand j’étais plus jeune. Et dès la première fois que j’y ai mis les pieds, j’ai été émerveillé par le service. Quand je rentre en Haïti, même si je n’ai pas toujours le temps d’y faire un saut, j’y pense toujours. C’est mon restaurant haïtien préféré.

Pour moi, il n’y a rien de plus agréable que de descendre d’un avion à 8 h am et d’être happé par la musique d’un twoubadour. Il ne saurait y avoir de meilleur accueil pour quelqu’un qui vient de passer quelques mois hors du terroir. Daphney Valsaint MALANDRE


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Mercredi 13 mars 2013

tennis mondial / Haiti

Haiti au World Junior of Tennis cette compétition qui réunit au total treize pays du bassin de la Caraïbes. Ce ne sera pas du tout facile pour ces jeunes qui auront à jouer chaque jour (deux simples et un double) face à de jeunes habitués du Circuit junior et bien positionnés au classement de la COTEC. « Ce ne sera pas les vacances pour nous autres à l’occasion de ce déplacement en terre dominicaine et chacune des rencontres constituera une finale où nous n’aurons pas droit à l’erreur », a déclaré respectivement, Krishna Maurice très habile dans le coup droit, Guillaume Blanchet qui excelle dans la volée et Alek Villard qui allie à la fois la puissance et le style sur le court. Tous nos voeux de succès à ces jeunes ambassadeurs du tennis haïtien à l’occasion de cette compétition réunissant l’élite du bassin de la Caraïbes. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

RAPHAEL FÉQUIÈRE

Photo : Yonel louis

LA GOUTTE D’OH!

De gauche à droite : Franky Saint-Louis, Alek Villard, un membre de l’organisation dominicaine, Guillaume, Blanchet et Krishna Maurice

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rishna Maurice, Guillaume Blanchet et Alek Villard, sont ces trois jeunes tennismen retenus par l’entraîneur Franky St Louis pour être les ambassadeurs du tennis haïtien à cette compétition, une sorte de coupe Davis dans la catégorie junior. Par le vol de la Tortug’Air, la délégation composée de quatre personnes (un entraîneur et trois athlètes) est partie le samedi 9 mars 2013 à des-

tination de Santo Domingo afin de participer à cette édition de World Junior of Tennis qui se dispute du 11 au 17 mars à Parque del Este. A l’occasion du dernier entraînement de cette équipe junior effectué le vendredi 8 mars sur la terre battue du Pétion-Ville Club, nos juniors qui se disent très motivés pour cette grande aventure sont très optimismes quant à la volonté de faire bonne figure et

passer le cap des préliminaires. Sous la direction de l’entraîneur Franky St Louis, les entraînements se sont déroulés en début de week-end (vendredi) et basés sur la condition physique, la technique et pour finir psychologique. A part Tortug’Air, le Groupe Jean Vorbe et Aciérie ont accepté de contribuer5 afin de rendre possible la participation des juniors haïtiens à

Equitation / World dressage challenge

Chateaublond accueille le challenge mondial du dressage Tout est fin prêt au niveau du club Chateaublond centre équestre pour accueillir ce 13 mars 2013 l’édition du challenge mondial de dressage organisée par la Fédération équestre internationale (FEI).

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eux juges internationaux, en la personne de M. Mariano Santos Redondo de l’Espagne et Mme Elke Hilde Ebert de la Suisse, sont

délégués par la FEI afin de superviser le déroulement des épreuves. La date du 13 mars est retenue par la FEI pour ce challenge considéré comme une coupe du monde où chacun des pays affiliés à l’instance de tutelle aura l’occasion d’organiser des concours de dressage tant au niveau individuel qu’au niveau d’une équipe. Après avoir connu un passage à vide suite au séisme du 12 janvier, l’équitation haïtienne repart de plus belle, et l’on doit s’attendre à la venue en nombre imposant du public, et plus particulièrement des adeptes

de cette discipline à Chateaublond centre équestre pour encourager nos cavaliers et cavalières. Qu’est-ce que le dressage ? Le dressage est une discipline olympique des sports équestres. Il est souvent considéré comme la mère des autres disciplines équestres. L’art du dressage se retrouve déjà chez les Grecs avec Xénophon. Afin de montrer l’excellence de l’apprentissage du dressage, un art équestre a été inventé pour permettre de mettre en valeur le cheval dressé et l’habileté de son cavalier, notamment par l’exécution

Où était le public?

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e coup d’envoi du championnat national a été donné ce week-end. Il est triste de constater que les spectateurs du stade Sylvio Cator ont répondu aux abonnés absents, alors que l’affiche Aigle Noir -ASPG constituait l’un des matches phare de la première journée. C’est dans un stade presque vide que s’est disputée cette rencontre soldée par la victoire de l’équipe du Bel-Air. Tout le monde boude les rencontres du stade Sylvio Cator pour plusieurs raisons : insécurité, cas de casse de voiture et de vol répétés, hébergement de déplacés au tennis club de Portau-Prince. Dans les villes de province, souvent les rencontres se jouent à guichets fermés, et le spectacle offert par les joueurs qui avaient du mal à se préparer est assez pauvre. Autre fait à signaler : le centre d’intérêt des résidents actuels du Bas-peu-de-chose a bien changé et le Victory, l’ayant compris, a pris l’initiative de jouer au parc Pinchinat de Jacmel. Il lui reste à convaincre sur le terrain pour gagner la confiance du public jacmélien.


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Mercredi 13 mars 2013

Ligue des champions -

Insubmersible Barça ! Défait 2-0 à l’aller, le Barça a renversé la situation face à l’AC Milan (4-0) grâce notamment à un doublé de Lionel Messi. Les Catalans joueront les quarts de finale de la Ligue des champions.

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e Barça l’a fait ! Au bord du gouffre après sa défaite à Milan au match aller (2-0), le club catalan a retrouvé toutes ses vertus pour renverser la situation en s’imposant largement devant les Rossoneri au Camp Nou mardi (4-0). Particulièrement attendu, Lionel Messi a répondu présent en inscrivant un doublé en première mi-temps pour combler le retard de sa formation (5e, 39e). David Villa a placé le Barça en position de se qualifier en début de seconde

Villa au comble de la joie après avoir marqué le 3e but du Barça

période (55e), avant que Jordi Alba (90e+2) n’assure définitivement la qualification du club catalan pour les quarts de finale. Si le Barça a réussi l’exploit de remonter un handicap de deux buts, c’est surtout parce qu’il a affiché son visage, celui qui semblait avoir disparu depuis son revers à San Siro.

Dès le coup d’envoi, les Barcelonais ont exercé un pressing insoutenable pour les Milanais, récupérant les ballons très haut dans le camp italien et empêchant toute relance adverse. Avec une intensité et un engagement qui leur avait considérablement fait défaut ces dernières semaines. Derrière, la supériorité technique de

Billard

Premier championnat de billard de Pétion-Ville

Barcelone, nettement plus évidente sur la pelouse du Camp Nou que sur le terrain lombard, a fait le reste. Et son efficacité, notamment sa capacité à trouver l’ouverture dès sa première percée à l’approche de la surface milanaise, a rendu le miracle possible. Messi change tout, pas Niang Lionel Messi aussi. Ces derniers temps, l’Argentin n’était que l’ombre de celui qui a remporté quatre Ballons d’or consécutifs. Face à Milan, la Pulga a évolué à un tout autre niveau. Sur un décalage d’un Andres Iniesta lui aussi au firmament, le numéro 10 barcelonais a réalisé un enchaînement dont il a le secret, expédiant une frappe du gauche aussi soudaine que précise dans la lucarne d’Abbiati, au nez et à la barbe de défenseurs milanais particulièrement statiques (1-0, 5e). Il a remis ça peu avant la pause, sur un nouveau ballon d’Iniesta. Option différente mais sanction identique. D’un tir à ras de terre, il a inscrit ce deuxième but qui a permis au Barça de rentrer au vestiaire en ayant comblé son retard (2-0, 39e). Milan n’était pas encore mort, mais le club italien avait déjà laissé passer ce genre d’occasions qu’il faut transformer à ce niveau de la compétition. Franchement trop tendre pour l’événement, M’baye Niang a eu l’opportunité de marquer ce but qui aurait tout changé. Parti seul en duel face à Victor Valdes, l’ancien Caennais n’a trouvé que le poteau du but catalan, juste avant le deuxième but de Messi (38e). La balle de match, c’est finalement David Villa qui a eu l’honneur de la convertir. Servi par Javier Mascherano, El Guaje n’a pas manqué l’occasion de crucifier Milan (3-0, 55e). Et Jordi Alba (4-0, 90e+2) d’assurer définitivement la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions d’un Barça dont les doutes nés du match aller paraissent désormais bien loin.

Chateaublond

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epuis le mardi 5 mars 2013, the Irish Village situé à la rue Grégoire, Pétion-Ville accueille le premier championnat de billard dans cette commune. 20 adeptes de billard, répartis en équipes de deux joueurs, participent à ce championnat qui prendra fin le jeudi 28 mars. Les rencontres sont programmées pour les mardi et vendredi de 6:00 à 8:00 p.m.

La liste des joueurs qui s’affrontent à ce championnat de billard est la suivante : 1- Edgar Diamante-James Diamian Peace 2- Derrick Rowe -Kick Rose 3- Evens Jean-Claude-Didier Ricard 4- Alix Jean Giles -Jenkins Silencieux 5- Emmanuel Ducleron -Michaël

Augustin 6- Pierre-Richard Gaurin -Ralph Thomas 7- Alain Lamothe -Dwinght Linton 8- John Nduku -Martin Waqanivalu 9- Ian Tullock -Rudolph Muller 10- Rudolph Roux - Charles Méttelus

de figures, appelées aussi airs, dont la difficulté d’exécution et d’enchaînement montre le degré d’excellence du couple formé par le cheval et son cavalier. En compétition, le dressage sert à tester la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier. Le couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60 m sur 20 m et exécute une série de figures appartenant à un programme appelé reprise. Ce programme exécuté sur fond de musique, peut être imposé ou libre. Le record en reprise libre est de 90,750 %. Il a été établi en 2009 par le Néerlandais Edward Gal avec le cheval Moorlands Totilus lors des championnats d’Europe de Windsor. Ce cavalier est le premier à avoir dépassé la barre des 90 %.. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr


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13 Mars 2013 No 817


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