Sophia Martelly Madan Leta

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L’AGENDA de Mardi 9 avril 2013

Karaoke Thursday à Garden Studio

Laissez enfin libre cours à la star enfouie au fond de vous ! Chaque mardi, dès 7 h pm, avec ses « Karaoke Thursday », Garden Studio vous ouvre son micro, offrant ainsi à plus d’un la chance de chanter ailleurs que sous leur douche. Admission : gratuite Mercredi 10 avril 2013

Mix happy hour à La Réserve

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

puis se laisse séduire par le slam qu’il pratiquait déjà sans le savoir. Invité en Haïti à l’initiative du Lycée Alexandre Dumas où il anime des ateliers, Stone se produira ce jeudi aux côtés de musiciens haïtiens. Admission : gratuite

« I love Thursday », à Acajou

Acajou, le bar-restaurant de l’hôtel Montana, maintient cette semaine encore sa traditionnelle soirée « I love Thursday ». De 6 h 30 à 10 h pm le jeudi, profitez du buffet préparé pour l’occasion tout en appréciant la musique la musique de Cynthia Lamy et de son groupe Extase. Admission : US$25 par personne Vendredi 12 avril 2013

Buffet pêcheur à l hôtel Le Plaza Profitez du happy hour du Restaurant la réserve avec un menu spécial et Jan-Lou derrière la console pour l’animation musicale à partir de 6 h pm. Du bon temps garanti ! Jeudi 11 avril 2013

Jedi Mizik à l’Institut français en Haïti

« Jedi Mizik », le rendez-vous hebdomadaire de l’Institut français reçoit Stone. Poète-écrivain slameur d’origine camerounaise, Stone a débuté avec la musique dès l’âge de 6 ans avant de se découvrir un penchant pour les rimes et les images. Il se lance donc dans le rap

au début de l’été dernier, mais s’était arrêté peu après. One 6 veut maintenant revenir en force avec une soirée de relance animée par dj Hec Nice des Etats-Unis et les dj Fullblast et Jonathan St-Dic. Sortez talons hauts et belles chemises. L’affiche le dit, l’élégance est de mise ce vendredi. En attendant, grande ouverture ou réouverture, une nouvelle adresse où se retrouver le week-end ne saurait être de trop. Longue vie à One 6 ! Admission : US $40

Kayel et Toxic à The Backyard

Comme chaque vendredi, l hôtel Le Plaza fait plaisir aux amants des fruits de mer ! Au menu, un buffet pêcheur préparé par les meilleurs chefs du restaurant. Le buffet sera ouvert de 12 h pm à 3 h pm. A bon entendeur, salut !

Grand opening du club One 6

Emoticons Part II à Garden Studio

Vous avez raté la première édition de Emoticons ? Pas de pani-

Look à La Loupe

Super Anédie ! Anédie Azael se passe de présentation dans notre pays. C’est tout simplement une icône plébiscitée et sollicitée par ceux qui font la mode.

« Je l’ai rencontrée pour la première fois à Runway Haiti. Certes elle n’est pas l’Haïtienne ordinaire mais est une fierté pour notre pays. Elle a un sourire franc. On dirait qu’elle n’a rien à cacher. Au Fashion Week, j’étais honoré qu’elle ait accepté de défiler avec quelques uns de mes costumes. Le seul petit conseil que je lui donne c’est d’approfondir ses connaissances sur la culture haïtienne. Je lui conseille de garder sa classe, sa modestie, son élégance... » Harry Lafond

17 210 Samedi 13 avril 2013

Toxic veut matérialiser le grand retour dont il parle depuis un certain temps déjà. Encore une occasion pour le public de voir à l’oeuvre la nouvelle équipe de cette formation musicale ! Le groupe bénéficiera du renfort de la jeune chanteuse Kayel et de Dr Rub à The Backyard ce vendredi. Admission : 500 gourdes

One 6 s’offre une officielle grande ouverture. Le club, on se le rappelle, avait lancé ses activités

que, K-Zino vous offre la chance de vous rattraper ou tout simplement d’en profiter à nouveau si vous ne l’avez pas manqué. Revisitez le répertoire sans cesse remanié de la bande à Gérald Chéry. Et surtout, n’oubliez pas de réclamer à l’entrée votre t-shirt Emoticons frappé de messages aussi hilarants que suggestifs ! Admission : US $10

« J’aime bien son style. Elle s’habille bien. Côté coiffure, ça change souvent, mais c’est lié à son âge. En gros ça va. C’est une ambassadrice qui s’intègre bien. » Michel Châtaigne

Corneille et Luck Mervil au Parc historique de la canne à sucre

Chose promise, chose due ! Après que son concert, « Le jour après la fin du monde », a été annulé, le chanteur canadien d’origine rwandais, Corneille, sera enfin en Haïti pour la seconde fois ce samedi 13. La mégastar internationale d’origine haïtienne, Luck Mervil, qui a par ailleurs chanté un morceau avec lui, l’accompagnera au cours de ce concert. Les artistes J-Perry et Team Lòbèy, bien qu’un peu en trop sur l’affiche, devraient apporter un peu plus de couleur à cette soirée déjà prometteuse. Admission : 1500 gourdes

C’est un mannequin caméléon. C’est-à-dire elle s’intègre parfaitement dans tous les environnements et dans n’importe quel habit. Elle brille à chaque photo shoot. C’est un modèle à suivre par celles qui rêvent de carrière en mode » Miu « Très joviale, positive, elle réhausse la production locale avec fierté à travers son style. C’est une vraie ambassadrice. pour Haïti » Stéphanie Gazenard « Elle est une jeune fille belle, dévouée, souriante, humble. Mannequin, reine de beauté, un style chic et classe. Un tank top à la mode, un jeans leggings ou plus classe dans un blazer. Elle est superbe dans tout ce qu’elle porte. Elle nous a dignement représenté à Miss Univers et à d’autres concours. Elle vole au secours des orphelins et des démunis et fait en même temps la promotion d’Haïti à l’extérieur du pays. C’est tout à fait admirable ! » Jean-Yves Marchand Propos recueillis par Chancy Victorin chancyzone@gmail.com

FANS

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


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Vélina Charlier

le marketing comme secret Mince, sourire avenant, débordante d’enthousiasme, Vélina Charlier est de ceux dont la bonne humeur est communicative. Récemment nommée directrice de marketing de la Digicel, la jeune femme parle de son travail tout en laissant entrevoir quelques parcelles de sa personnalité. Parle-nous de ton travail. Je suis directrice de marketing à la Digicel. Je fais un travail que j’aime et auquel je m’adonne à 200%. J’ai la possibilité de mettre mon côté créatif à profit tout en étant rationnelle. Mon emploi est dynamique, je n’ai jamais le temps de m’ennuyer ; et il est aussi très gratifiant, car il me donne la possibilité d’avoir un impact direct sur la clientèle. Avant de travailler comme directrice de marketing à la Digicel que faisais-tu ? J’ai étudié l’administration à l’Université du Québec à Montréal, spécialité Marketing. J’ai commencé par faire des petits boulots à droite et gauche à Montréal jusqu’au matin où j’ai fait mes bagages et suis partie sans avertir quiconque… Arrivée en Haïti, j’ai gentiment appelé mes parents pour leur annoncer que j’étais au pays et que je ne rentrais plus au Canada. Une fois ici, j’ai connu bien des déboires avant de me retrouver à Digicel en tant que « Marketing & Communications Executive ». J’y ai passé trois ans, puis j’ai été transférée au bureau du Group Digicel à la Jamaïque en tant que « Group Advertising Manager ». En 2009, j’ai pris une pause de Digicel et j’ai passé une merveilleuse année à la Blue Mango. Je suis retournée au sein de la compagnie rouge et blanc en mai 2010 en tant que « Head of Retail », et aujourd’hui je suis de retour à mes anciennes amours, Directrice de Marketing à Digicel. Présente-nous les dernières offres de la Digicel. Digicel ne chôme pas, le marketing non plus. Présentement, nous avons les nouveaux plans prépayés, conçus pour nous assurer que chaque client peut choisir un plan prépayé qui corresponde au mieux à ses besoins individuels. Ainsi, les tout nouveaux plans “Pale Nèt” et “Pale Pa m” s’ajoutent au plan Standard qui existe déjà et qui sera désormais nommé “Pale Pale w”. Le plan Pale Nèt est adapté aux personnes qui aiment placer des appels de longue durée ; il offre un tarif de 2,3 gourdes par minute, avec une facturation à la minute, ce qui équivaut à une réduction de 50% sur les tarifs actuels du marché. Pale Nèt offre également l’accès à la promotion 20 pou 20. Le plan Pale Pa m est conçu pour ceux qui aiment placer des appels de courte durée et offre un taux de 3,5 gourdes la minute avec facturation à la seconde, ainsi que l’accès à Bonis sou Rechaj, Piyay SMS, Piyay Minit et Pale Gratis. ?

Quels sont tes passe-temps favoris

L’écriture. J’écris tout ce qui me passe par la tête, mes pensées, mes expériences, ce que j’ai vu, entendu. Mes rêves… j’espère un jour publier mes écrits. Et aussi la musique. Je suis une vraie mélo-

mane, j’écoute de tout et j’aime différents genres. Toutefois, mon style préféré est le jazz. C’est une musique qui me calme et me permet de relaxer. Par contre, quand j’ai besoin d’inspiration, j’écoute du soft rock. Es-tu une femme mondaine ? Alors là, pas du tout ! Je suis casanière. J’aime ma maison, mes meubles, mes habitudes. Je me débrouille en société, mais ne vous étonnez pas si je ne réponds pas à une invitation. Il faut vraiment me forcer la main. En revanche, comme je suis faite de contradictions, j’adore recevoir. J’aime avoir autour de moi, dans mon petit chez moi, mes amis, de la musique, du bon vin et de la bonne chair. Là, je suis un vrai boute-en-train. Quelle est ta tenue fétiche ? Les jeans, les jeans et encore les jeans. Ai-je bien dit les jeans ? Quel est ton péché mignon ? Les sucreries et le café. Impossible de

dissocier les deux. Quelle est ta principale source d’énergie ? Ma fille. Elle est mon inspiration, ma boussole, ma vie. La personne que j’aime le plus au monde. Quand j’ai un coup de bas, je pense à elle et tout va bien. As-tu un modus vivendi ? J’essaie d’être avant tout en harmonie avec l’Univers. Je respecte et aime profondément la nature, les hommes, les animaux, les objets. Je crois que chaque petit atome est composé de Vie et que tout est Amour. Je cherche tous les jours la Lumière et la Sérénité. J’aime tout : les personnes, les êtres, les animaux, les plantes, les objets, la lumière, les couleurs, les sons, mon pays Ayiti. Je pense que ce tout forme ce que je suis, et je fais de l’Amour mon credo. Quand on me demande un peu d’amour, je le donne sans retenue. Je donne de l’amour à tous et à tout. Je suis positive et reconnaissante pour ce que je suis et pour tout ce qu’il

me reste encore à être. J’ai une profonde confiance en l’être humain. Je vis chaque jour pleinement et remercie Dieu et les esprits de leurs bienfaits envers moi. Voici ma manière de vivre sereinement et pleine de confiance en l’avenir. Je joue toutes les partitions de la Vie avec passion, les notes mélancoliques ne rendent que plus joyeux les crescendo… Comment gères-tu ta vie privée et ton travail ? Je travaille encore pour trouver la balance entre le travail et la maison. Je suis une bûcheuse et une perfectionniste, ce qui me fait passer de longues heures au bureau… Mais au fur et à mesure, je me force à laisser le travail plus tôt afin de trouver un bon équilibre entre les deux. C’est mon objectif de l’année 2013, alors on en reparle en 2014 (rires). Propos recueillis par Daphney Valsaint


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Lydia Lucien paysanne devenue

Miss Teen Haiti International 2013 Le 16 mars 2013, au cours d’une cérémonie tenue à North Miami, Lydia Lucien devient la première « Miss Teen Haiti International ». Cette étape franchie, elle ne compte pas s’arrêter de si tôt. Aujourd’hui elle est tout excitée à l’idée de représenter Haïti au grand concours de Miss Teen International, à Chicago, en juillet. Coup de projecteur sur cette adolescente devenue Miss issue d’une bourgade « dont on n’entend parler que rarement ». « J’ai grandi à Pignon, une petite ville d’Haïti dont on n’entend parler que rarement », confie Lydia, 16 ans, belle, marrante et intelligente. Sa ville, Pignon, est une commune de l’arrondissement de Saint-Raphaël, dans le département du Nord. Très influencée par le travail de son père, son modèle dans le développement communautaire, surtout dans le milieu éducatif, Lydia nourrit de grands projets. « Je rêve d’aider à l’essor de ma communauté et faire une différence dans le pays. » Ce marabout aux yeux marron, peau couleur miel, cheveux ondulés, du haut de son mètre soixante, confirme ce que dit la chanson de Céline Dion : les mélanges font de beaux enfants. Son papa est haïtien et sa mère une Américaine tombée en amour d’Haïti. Comme sa mère, Lydia, fille au grand cœur, a la rhétorique d’une miss. En plus sincère, compte tenu de sa vie, de ses actions et de ses origines. « Servir les autres n’est pas quelque chose de sporadique dans ma famille, c’est toute notre vie », explique la fille de l’Américaine Debbie Atchley Lucien et du pasteur Caleb Lucien, haïtien, natif de Pignon, fondateur de Hosean International Ministries et du « Collège de la Grâce » qui fêtera bientôt ses vingt ans au service de la communauté de Pignon. Issue d’une famille dévouée à Dieu

et engagée dans l’éducation, Lydia ne déroge pas à la philosophie des siens. « Mon grand-père a toujours attiré mon attention sur l’importance de l’éducation et des nombreux bienfaits qu’elle procure », affirme l’adolescente formée à la maison par sa mère, infirmière retraitée. « J’ai de la veine de grandir entre deux cultures. Cela me donne une intéressante vision du monde », se réjouit-elle. Fonceuse, Lydia, l’une des plus belles voix de la chorale de son église, croit dur comme fer en l’avenir. Son oreiller crève de rêves. De grands rêves ! Elle se veut un modèle de réussite pour la nouvelle génération en suivant les traces de son père dans le domaine de l’éducation. Comme sa grande sœur Charissa, elle est fan d’Alicia Keys, de Maroon 5, de The Script, de Carimi… Elle espère voir le maximum d’enfants aller à l’école et veut mettre la main à la pâte. Dans un créole rural à fort accent anglais, Lydia lâche qu’elle est friande de riz au poulet haïtien. Bien entendu. A Pignon, l’adolescente fond dans les décors. C’est la chouchoute des paysans, reconnaissants de tout ce qu’elle accomplit au nom de cette ville qui n’avait pas pignon sur rue. Nathalie Cardichon

Paroles et musiques

une réussite

Yzema Jeanty est sortie vainqueur de la première édition du concours « Paroles et musiques » organisé par la radio-télé Nami dans la métropole du Sud. Une initiative qui a réuni des représentants des cinq arrondissements et des dix-huit communes qui se font caresser par la mer, les rivières et le beau climat qui font le charme du département. Sous le thème « Pourquoi le Sud », l’objectif de ce concours touche la promotion de la zone par les talents des jeunes. La finale du concours se tient sur la cour de l’hôtel Mandarine, un établissement d’une vingtaine de chambres, piscine et parking, qui, depuis deux mois, offre des services en restauration sur la route de Gelée. Le spectacle est animé par Marie Laurence J. Lassègue et est honoré de la présence de quelques personnalités publiques du département. Tamara Suffren, qui vient d’offrir « Lespwa », son premier album, est en lever de rideau. Elle offre deux belles interprétations avant de laisser la place aux concurrents. Le texte de Pierre Antoine Joseph (d’Aquin), premier protagoniste, cible les plages, la cuisine et les sites touristiques du Sud. Tandis que Jamesson Jean-Louis (de Camp-Perrin), plus osé, nous dit que l’espoir d’Haïti est dans le Sud. Selon lui, les gens ne cherchent pas la nouveauté mais les anciennes architectures, la quiétude et le naturel. L’exploit du carnaval national en 2012 aux Cayes est revenu dans la chanson de Dorvilier Jean Jumel de Beraud. Première fille à gravir la scène, la Cayenne Paula Raymond, belle dans sa robe rouge, chante, bouge, incarne ce

département qu’elle invite à visiter sans réserve. La transition rythmique qui se fait avec Jean Gérard Salomon (Cayes) est intéressante, convaincante. Anne Vanessa Moïse, toujours de la commune des Cayes, présente le Sud comme étant le paradis sur terre. Un paradis que Malherbe Provence, un non-voyant, décrit comme un espace d’épanouissement pour tout un chacun. Constant Marc Alix (de Saint-Jean), un des favoris du public, et Johanie Zéphyr (de Port-à-Piment) ont défendu du bec et des ongles leur communauté.

Honneurs et mérites

Yzema Jeanty gagne

Elle vient de Torbeck et porte une robe cousue par l’artisane Yvette Cadet sur laquelle est écrit « J’adore le Sud ». Son chapeau accentue sa beauté créole, sa cadence rappelle les danses de nos « lakou ». Elle a écrit un texte, qui, selon les jurés, vend le mieux les atouts du département du Sud. Yzema empoche vingt-cinq mille gourdes et d’autres primes. Tandis que la Torbeckoise savoure sa victoire, Ritchie Charles et ses partenaires

Tamara Suffren et Man Lolo

prévoient de lancer la deuxième édition de ‘’Paroles et musiques » d’ici le mois de mai. Yzema Jeanty de Torbeck gagne le concours

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr


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Sophia Martelly

Madan Leta ! Elle aurait dû être médecin. La médecine est sa plus grande passion. La santé pour tous est, depuis l’investiture de son mari au palais national, son crédo, son combat au quotidien. Sophia Martelly a raté sa vocation. De femme d’artiste à première dame de la République, elle n’a pas eu le temps d’accomplir son rêve. Aujourd’hui, guidée par cet amour, elle parcourt les dix départements pour améliorer le bien-être de ses concitoyens.

C

eux qui la connaissaient avant sa nouvelle position savent qu’elle n’a pas changé. Le même fou rire nerveux. Les mêmes gestes assurés. Le même regard vif et clair. Madame Martelly demeure « Sophia ». Au palais national, son bureau n’est pas ostentatoire. Quelques photos de son couple traînent à côté de dossiers bien rangés. De son iPod planté dans un haut-parleur discret, les notes d’une ballade espagnole s’échappent. Enchantée, elle balance le corps de droite à gauche, ferme les yeux et claque les doigts, le temps d’une seconde. « Je préfère écouter de la musique, qui calme, au lieu de la radio qui stresse. J’adore les chansonnettes françaises et les chansons espagnoles », confie-t-elle dans un élan de spontanéité. Cette spontanéité qui est désormais sa pire ennemie. « Je ne peux rien faire sans être jugée, décortiquée, critiquée. C’est la pire facette de ce job », lâche-t-elle dans un éclat de rire. Sur l’écran de son iMac, des clichés de famille défilent quand l’ordinateur est en mode veille. Des moments volés avec les enfants ou avec Michel Martelly, son compagnon depuis près de trente ans. « Le 23 mars nous avons fêté vingt-sept ans depuis que nous sortons ensemble », sourit-elle. « Je me suis rappelé la date avec nostalgie. Nous n’étions même pas là. Mais le 15 mai prochain marquera nos vingt-six ans de mariage civil et le 23 mai les quatre ans depuis notre mariage à l’église », raconte la première dame avec son sourire narquois. Chignon strict,

maquillage léger, chemisier fleuri, malgré une rude semaine à sillonner le NordOuest, le visage de madame Martelly ne crie pas la fatigue. « Je viens de terminer ma tournée dans le Nord-Ouest du pays. C’était extraordinaire. J’ai visité les centres de santé, les commissariats et les écoles. Mes tournées sont basées sur la vision du Président. Mon département est là pour ça. Les gens doivent comprendre que je n’ai pas de budget en main. Je vais pour constater, prendre les doléances et m’assurer d’un suivi sur certains dossiers. C’est tout ce que je peux faire », explique-t-elle dans son débit rapide, les sourcils froncés et les joues rouges. Pour la mère de quatre enfants, les journées ne sont pas faciles. « Je ne les vois presque plus. Quand je rentre ils dorment déjà ; quand ils s’en vont le matin, je ne suis pas encore réveillée », confie Sophia Martelly, qui parle surtout des deux plus jeunes, Yani et Malaïka. « Nos vies sont devenues plus compliquées, mais je ne regrette rien. Si c’était à refaire, ce serait sans hésiter. La satisfaction que j’ai quand je vois que les gens nous font confiance, qu’on peut améliorer les conditions de vie, qu’on apporte un petit plus dans chaque communauté suffit amplement à me donner le courage qu’il faut pour avancer », assure-t-elle avec véhémence. Les meilleurs moments de ses tournées sont anodins. « Quand les gens ne me reconnaissent pas, ils agissent naturellement. Dernièrement, j’ai pu faire le marché. J’étais contente. On

était en province et je me suis arrêtée pour acheter des fruits, des vivres, et je marchandais avec un tel plaisir que les gens étaient surpris. Quand la dernière marchande m’a reconnue, elle m’a s’est exclamée : « O epa se madan Leta ki la a ?! », continue-t-elle en riant. Elle parle de ses visites comme un enfant qui part en vacances, excité de vivre de nouvelles aventures. « Je ne connaissais que les Gonaïves, parce que je suis de cette ville, et Anse-à-Foleur, parce que j’avais été pour un bal de Sweet Micky. Découvrir la beauté du pays et aussi ses problèmes sont pour moi un vrai privilège. Je mets la main à la pâte. » Sans jamais annoncer sa venue, Sophia Martelly débarque dans les villes afin de trouver les situations dans leur état le plus réel. Dans sa fonction, le protocole est ce qui la dérange le plus. « Je suis trop impulsive », s’excuse-t-elle. « Par exemple, il y a deux semaines, je descendais sur Bourdon et j’ai remarqué un marchand de papitas. J’ai voulu m’arrêter pour en acheter à Michel qui adore ça, mais la sécurité en a fait toute une histoire. Finalement j’ai abandonné. J’ai l’impression de n’être plus maître de mes mouvements, et je ne m’y habitue toujours pas », martèle la première dame de la République dans un autre éclat de rire. « Je suis toujours Sophia. Le personnel de chez moi est le même depuis vingt-et-un ans. Dans la maison où j’habite, la vaisselle, rien n’a changé. Je prépare continuellement le lunch de Michel quand je suis là. Je choisis ses costumes, ses cravates. Ce sont des petites habitudes qui nous

unissent même si on ne se voit pas aussi souvent qu’avant. » De temps en temps, elle s’amuse avec le bout de sa plume en forme de seringue. « Ou wè m gen foli doktè vre ? », lâche-t-elle, amusée. Son mariage solide est basé sur la communication. « Bien sûr, il y a des hauts et des bas, ce n’est pas un conte de fée, mais on a un but commun et on s’y raccroche. Le plus souvent, Michel rentre après moi, vers 2 h du matin. On converse quelque temps quand la fatigue ne l’emporte pas, mais on ne se perd jamais de vue. Le fil qui nous relie ne s’est jamais cassé, aussi loin que l’on puisse être l’un de l’autre », confie Sophia Martelly, épouse comblée du président de la République. Dans la cour du palais national, le préfabriqué qui abrite son quartier général sent encore le neuf. Les carreaux blancs rutilants de la pièce ajoutent au charme subtil de ce bureau improvisé. C’est dans cet espace récemment aménagé que Sophia Martelly reçoit hauts cadres haïtiens et collaborateurs étrangers, sans chichis. Son mari lui rend aussi visite à chaque fois que l’occasion se présente. Ses employés, en majeure partie des femmes, l’apprécient pour ses grandes qualités humaines. Energique, elle ne tient pas en place ; et sur son passage, pour chacun, elle a une anecdote, un sourire ou une petite tape affectueuse. Gaëlle C. Alexis


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Lundi 8 et mardi 9 avril 2013

Haïti fait naufrage au Panama

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n proie à d’énormes difficultés d’ordre économique, la sélection U-17 d’Haïti qui avait quitté Port-au-Prince non sans peine jeudi à destination de Panama city, a été massacré par l’équipe U-17 des USA. A l’arrivée, les jeunes Grenadiers ont chuté (0-3), mi-temps (0-2) à l’Estadio Rommel Fernandez, le dimanche 7 avril 2013 dans le cadre du premier match du groupe C comptant pour l’ultime phase des qualifications de la coupe du monde U-17 de la FIFA, Emirats Arabes Unis 2013. Ainsi, ils doivent obligatoirement battre leur homologue du Guatemala le mardi 9 avril à compter de (6h30 PM) sous peine de quitter ces éliminatoires de manière prématurée comme ce fut le cas avec les U-20. Il semble qu’on est encore loin et très loin à l’idée de voir une sélection haïtienne jouer une nouvelle phase finale de coupe du monde de la FIFA. Ainsi, après la sélection nationale éliminée par la modeste équipe d’Antigua & Barbuda en 2011 lors de la

troisième phase des éliminatoires de la coupe du monde qui aura lieu au Brésil en 2014, celle des U-20 qui avait quitté le Mexique par la petite porte au terme de la dernière phase, c’est le tour des U-17 de subir le même sort que leurs devanciers. Une chose est à la base de tout cela, le manque de préparation. Les jeunes Grenadiers ont fait jeu égal avec les Américains, mais à l’arrivée, ils ont encaissé (3-0) dont un en première mi-temps. Christopher Lema s’est offert un doublé (26’) sur penalty et (78’). L’autre but de la rencontre a été inscrit par Ahinga Selemani (86’). Aux rayons des stats Si l’on se fie aux statistiques publiées par le site de la Fédération américaine de football, les jeunes Grenadiers n’ont pas été outre mesure ridicules face aux Américains. Ils ont commis seulement (7 fautes) contre (14) USA. Tirs non cadrés (11) pour Haïti et (10) pour l’équipe aux bannières étoilées. Corners : (6) pour Haïti et

(4) pour les US Boys. Tirs cadrés, six (6) de chaque côté. Arrêts: (6) côté Haïtien et (4) côté Américains. Les US Boys ont été signalés en position de hors-jeu une seule fois, et rien n’est à se mettre sous les dents côté haïtien. Pour espérer de se qualifier pour les ¼ de finale, les Haïtiens doivent obligatoirement battre le Guatemala ce mardi 9 avril à compter de (6h30). Dans le cas contraire, la messe sera dite pour les coéquipiers de Jean Wisner Dérival. Résultats du groupe C Dimanche 7 avril 2013 Estadio Rommel Fernadez (Panama city) USA (U-17) - Haïti (U-17): 3-0 Christopher Lema 26 (p) & 73’, Ahinga Selemani 86’ L’équipes des USA : Jeff Caldwell (GK).- Shaquell Moore (Cap), Tommy Redding, Conor Donovan, John Requejo Jr.- Christopher Lema, Corey Baird, Elijah Martin (Tyler Turner /90+3), Alan Winn (Joel

Sonora/61’).- Ahinga Selemani (Sebastian Elney/87’) & Rubio Rubin DT: Richie Williams L’équipe haïtienne : Cleef Cadet (GK # 21).- Guerson Joseph (#2), Arcus Carlens (#3), Ednel Clebert #5 ( Esterdy Rousse #16/ 65’).- Jean Wisner Dérival (#7), Richelin Etienne (#8, Cap), Jonel Désiré (#9), Josué Alexis #13 (Steevenson Frederick #6, 34’), Wimont Oracius (#14).- Erickson Pheide (#18), Ronald Jean Marie #20 (Therson Pilippe #10, 39’) DT : Rafael Novaes Reservistes (Haïti) : Campoy Alesandro (#11), Ronaldo destine (15) & Derrick Etienne (#15) Avertissements: Richelin Etienne 25’, Jean Wisner Dérival 28’ & Arcus Carlens 88’ (Haïti) Officiels : Christopher Stewart, arbitre principal (Cayman Island). Ses assistants : Venton Mars (Guyana), Kesle Powell (Jamaïque) & 4e arbitre : Kevin Morrison (Jamaïque). Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Championnat national de D1 / 7e journee

Statu quo dans le peloton de tête ASM, Baltimore, RCH et Victory étant tous été neutralisés lors de la 7e journée, le statu quo demeure en tête du championnat national de D1. Au bas du classement, l’Aigle Noir battu par le Tempête 0-1 conforte sa dernière place au classement

L

e Racing Club Haïtien et le FiCA se sont neutralisés sur un score blanc dimanche au stade Sylvio Cator dans le match phare de la 7e journée du championnat national Digicel de D1. Une situation qui aurait pu profiter aux autres équipes qui occupent la tête du classement. Mais, au cours de cette journée où les défenseurs tiraient mieux leur épingle du jeu, le leader a concédé son premier nul à domicile dans un match sans but face à un Cavaly qui s’en est bien tiré. Deux victoires ont été enregistrés à l’issue de cette 7e journée : Le Tempête qui enfonce encore l’Aigle Noir à la dernière place 1-0 et l’AS PG qui prend la mesure du Don Bosco 2-1 au parc Anglade. A Saint-Marc c’est Chedlyn Francoeur qui inscrit le but de la victoire face à l’Aigle Noir dix minutes avant le coup de sifflet final et permet au Tempête de renouer avec le succès. L’Aigle Noir qui enregistre son 5e revers est désormais lanterne rouge après avoir été le premier leader de cette compétition. Au parc Anglade de Petit-Goave,

l’ancien joueur du Tempête et du Baltimore, Allens Dauphiné, ouvrait le score pour les hommes d’Hubert douze minutes avant la pose pour permettre aux locaux de mener 1-0 à la mi-temps. Douz minutes avant la fin de la partie, Val Hans Gardy inscrit son 3e but de la saison et corse l’addition en faveur de l’AS Petit-Goâve. Le but de Natoux Chrysostome à 6 minutes du coup de sifflet final n’a servi qu’à sauver les meubles. L’AS PG s’impose 2-1 Aux Cayes, l’America dernier avant cette journée a tenu tête, 1-1, au 2e du classement, Baltimore. Au Land des Gabions, ce sont les visiteurs qui ont déclenché les hostilités grâce au jeune, Stranvinsky Dupiton 22 minutes après le coup d’envoi de la partie. Mais en fin de match, Wilde Donald Guerrier inscrit son premier but de la saison et permet aux locaux de sauver le point du match nul. Résultats complets de la 7e journée Dimanche 07 Avril 2013

Parc St-Louis AS Mirebalais vs Cavaly AS 0-0 Parc Anglade AS Petit-Goave vs Don Bosco 2-1Allens Dauphiné 33e et ValHans Gardy 78e pour ASPG et Nathoux Chrysostome 84e pour le Don Bosco Parc Hendrich Valencia FC vs Victory SC 1 - 1 Bony Pierre 33e pour le Victory, amy André en fin de match (82e pour le Valencia Land des gabions America FC vs Baltimore SC Stravensky Dupiton 22e pour Baltimore Wilde Donald Guerrier pour l’America Stade Sylvio Cator Racing CH vs FICA 0-0 Parc Levelt Tempête FC vs Aigle Noir AC 1-0 Chedlyn Francoeur 80e Au classement des buteurs, l’attaquant du Don Bosco, Péguero Jean-Philippe, quoique muet lors de la 7e journée reste seul en tête avec 4 buts. Quatre joueurs le suivent

Classement après la 7e journée No 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Clubs AS Mirebalais Baltimore Racing CH *Victory SC Valencia FC Don Bosco Tempête FC Cavaly AS FICA AS Petit-Goave America FC Aigle Noir AC

PTS 13 12 11 11 10 9 9 9 9 8 5 4

J 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7

G 3 3 3 3 2 2 2 2 2 2 1 1

N 4 3 2 2 4 3 3 3 3 2 2 1

P 0 1 2 2 1 2 2 2 2 3 4 5

BP 5 6 5 6 6 9 6 3 4 6 3 5

BC 2 3 6 4 4 9 6 3 6 7 6 8

Diff. +3 +3 -1 +2 +2 0 0 0 -2 -1 -3 -3

désormais avec 3 unités. Ce sont : Kimberly François du Cavaly, Dumy Fédé du Don Bosco mais encore, Amy André du Valencia et Val Hans Gardy de l’ASPG. Enock Néré/nereenock@gmail.com

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH! Palabres et vaines querelles Les assemblées générales se suivent et se ressemblent : record de durée, palabres, discussions souvent creuses et surtout accusations gratuites de mauvaise gestion. Et quand arrive le temps des questions d’intérêt général, les participants n’en peuvent plus, à force de gaspiller auparavant leur énergie dans de vaines querelles. Elle s’applique bien à ces considérations, la première assemblée générale ordinaire de la Fédération haïtienne de volleyball qui a lieu dimanche à l’hotel “Le plaza”. Elle a mis huit heures pour débattre des points de l’ordre du jour. L’intérêt supérieur du volleyball commanderait de bouleverser ses habitudes et d’envisager l’avenir de ce sport avec sérénité.


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Lundi 8 et mardi 9 avril 2013

Augustama plus fort que Mc Nemar

L

Le poids lourd haïtien Azea Augustama (à gauche)

e poids lourd Azea Augustama surnommé « Le tueur haïtien » (14-1, 9 KOs) a profité de son retour sur le ring en battant par KO technique David Lee « le Roi David» McNemar (13-3, 10 KOs). Ce dernier n’a pu répondre à l’appel du 3e round. Augustama a paru tranchant malgré sa mise en chômage technique d’un an avant le match. Il a enclenché des jabs super et

des crochets solides à la face de son adversaire. Les deux combattants sont entrés en collision au second round et McNemar est tombé maladroitement. Quand l’arbitre Sam Burgos lui a demandé s’il pourrait continuer, McNemar a hoché la tête dans le sens affirmatif toutefois, il a continué à tressaillir, ne pouvant continuer le combat.

CE QUE JE PENSE Raymond Jean-Louis

Un guide des bonnes manières pour le sport

E

n Haïti, nombreux sont les sportifs qui souffrent d’un excès d’opposition. Pour eux, rien ne s’accorde, à moins que vous partagez leurs idées et leurs excès. Sinon, vous faites de l’opposition, même si vos remarques vont dans le sens des intérêts collectifs. D’ailleurs, ça les embête quand on parle de collectivisme ou de tout ce qui va à l’encontre des intérêts personnels ou claniques. En sport aussi, le ridicule blesse et tue. Pourquoi Dale Carnegie, l’auteur du livre ‘’ Comment se faire des amis’’, n’avait-il pas pensé à écrire le ‘’ Guide des bonnes manières’’ ? L’excès d’opposition porte beaucoup de sportifs à traduire négativement les pensées et les suggestions des autres. Est-ce un crime quand on ne supporte pas les actions illégales et les formules hasardeuses ? Certains dirigeants prennent toutes les idées contraires pour de l’opposition ou de la déstabilisation. Pour cette catégorie, lorsqu’on indique les points noirs à éclaircir, c’est de l’opposition active. Quand on observe en silence pour mieux cerner certaines conneries, c’est de l’opposition en douceur. Des fois, on pratique le déblayage en vue d’atteindre ou de concrétiser des objectifs impopulaires. Des manières douteuses qui entrainent des procédés antisportifs. En sport, il est dangereux d’adopter la bêtise comme règle de conduite. Agir ainsi, c’est couver le ridicule. Ceux qui se trouvent sur cette pente doivent changer de direction pour éviter l’irréparable. Signaler les dangers d’une porte sectaristement ouverte, c’est in-

citer les responsables à éviter des excès nuisibles et préjudiciables. Dans certains milieux sportifs, on n’aime pas les journalistes qui ont le sens critique ou qui n’acceptent pas de ‘’décorer la bêtise’’. Comment interpréter la décision d’un professeur récompensant un élève qui a commis une faute sanctionnée par un autre professeur ? Pourquoi d’autres élèves ne savent pas s’ils vont monter en classe supérieure, alors qu’ils ont passé les examens écrits et oraux ? A la recherche de la vérité, les journalistes sont parfois obligés d’aller au fond du puits. Les dirigeants qui souffrent d’un excès d’opposition savent que certains journalistes n’accepteront jamais de couronner la médiocrité, même pour un voyage ‘’ Haïti – Paradis’’. Car lorsque la partialité déborde, la majorité sanctionne le message. D’autant que les sportifs conscients n’avalisent pas les actions ambiguës de certains dirigeants qui rendent la presse sportive responsable de leur inconstance ou de leur inefficacité. On ne rend pas service au Sport en décorant des gens qu’il faut plutôt cycler ou recycler. Les bonnes manières sont très rares sur la scène sportive haïtienne, où les principaux acteurs cafouillent dans presque tous les actes. La campagne pour la restructuration du Sport national doit être une entreprise commune repoussant le favoritisme, l’exclusion et la démagogie. Dans ce cas, un ‘’ Guide des bonnes manières’’ serait de toute utilité pour les sportifs qui souffrent d’un excès d’opposition.

Fin du championnat de billard à Pétionville

Photo de gauche : Jenkins Silencieux et Alix Jean-Giles (Team 6) gagnant du championnat de billard patronné par Digicel, A droite, une phase de la finale. ( Photos : Yonel Louis)

L

e premier championnat de billard sous le patronnage de la Digicel a pris fin mardi 26 mars dernier à Irish Village de Pétionville avec la victoire du team formé de Jenkins Silencieux et d’Alex Jean-Gilles. Le team 3 composé d’Edgard Diamante et de James Diaman s’est adjugé la 3eme place en battant le team 4 de

Derrick Rowe et de Kirk Rose Cette soirée a permis aussi au public de s’amuser. Le comité d’organisation avait procédé à une distribution de kits cadeaux à l’issue d’un tirage au sort. L’ambiance musicale était assurée par Dj Valv et agrémentée d’un show de danse. Yonel Louis


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9 avril 2013 No 834

JEUX - 73

MOTS CROISÉS

MOTS CACHÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les six lettres restantes désignent une pierre précieuse jaune pâle.

1

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GOULU JONQUE MALIGNE MORTIER MOULIN NAGER NAVRE NÉFLIER NIMBUS NOCIF OBIER OCCIS OISIF PANIQUE PLANER

PUÎNÉE RACINE SELLES SYNAPSE TABLE TALION TEINT TOUBIB TROGNON TRONC UNTEL URINE VENDU VIVANTE

MOZAIC

Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

A : Maladie à dégénérescence de la pomme de terre. B : Qui agit avec une extrême affabilité. C : Volume de ce qui est relativement gros. D : Nom donné à l’ensemble des pulsions de mort dans la théorie psychanalytique. E : Grand chien à poil ras d’origine alllemande.

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11 12 Horizontalement 1 - Avenant. Aluminium 2 - Col étroit d’un récipient. Ouragan. 3 - Poids. Appuyé sur son séant. 4 - Qui a perdu la raison. Convenance. 5 - Endroit d’une rivière où l’on peut tra verser à pied. Partie antérieure d’un projectile, de forme conique. Pronom personnel. 6 - Port de la Corée du Sud. Empereur romain. 7 - Europium. Couper avec une lame tranchante. Petit pâté impérial. 8 - Mettre par lits. Pinne marine. 9- Grand-mère. Énonce son avis. 10 - Tombée de la nuit. Souverain serbe. 11- Unité monétaire roumaine. Glorifier. Tellement. 12- Théorie particulière. Étudiants. Verticalement 1 - Petit poème pastoral. Céréale germée. 2 - Patriarche biblique. Pousse son cri, en parlant du hibou. Interjection. 3 - Bidasses. Prétentieuse 4 - Instrument de la famille des violons. Plante cultivée pour ses fleurs décoratives. 5 - Jeu d’origine chinoise. Agent diplomatique du Saint-Siège. Port du Japon. 6 - Bassin. Cétonne de la racine d’iris. 7 - Fleuve de Fance. Pièce mobile d’une serrure. 8 - Adjectif possessif. Veinard. Pronom personnel. 9 - Besogner. Caverne. 10 - Volcan actif du Japon. Félins. 11- Argent. Repas. Résine malodorante. 12- Fusil de calibre 8 mm employé dans l’armée française jusqu’en 1940. Action de mépriser.

SOLUTION JEUX - 72 1 2

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R I P O L I N

E C T G U A O T E A L I N L E O O R T O I E V E A L A T I E T

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MOTS CROISÉS

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CAPOT CHIEN CONFLIT DÉCLIC DÉFAITE DÉROUGI ÉBATS ÉCOPER EFFETS ÉRINE ESCARPÉ ÉTROIT GAROU GAZER GOUJON

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ACIDULÉE AGACÉ AGAPE ALIMENT ANÉMIE APERÇU ARABLE BABINE BAGUER BLASON BOLDO BONBON CADRER CAMPING CANIN

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Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr Couleur Production

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G C D G L E I G N D E I L N E A S O R E S R S E V E E T R T E

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MOTS CACHÉS PACEMAKER

MOZAIC A : PLANAIRE B : GNANGNAN C : TÉLÉGRAMME D : ÉTIRABLE E : AGUERRIR


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