KSAV potomitan des arts urbains

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19 avril 2013 No 842

AGENDA DE

Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : daphneyvalsaint@gmail.com

Festival Saint-Marc 19, 20 et 21 avril

La cité de Nissage Saget reçoit ce week-end la cinquième édition de l’évènement annuel Festival Mizik Saint-Marc. De nombreux artistes et formations musicales dont BélO, Anbyans, Mizik Mizik, K-Zino, Jean Jean Roosevelt, Lyonel Benjamin, Toxic et Nice Compas, entre autres, devraient prendre part à cette activité.

Vendredi 19 avril

Admission : 250 gourdes (Cette somme incluant le prix d’une bière Prestige)

Alex Jacquemin et T-Kafe à Le Perroquet

Retrouvez le jazziste Alex Jacquemin aux côtés de T-Kafe à Le Perroquet ce vendredi 19. Admission : gratuite

ce samedi 20 avril dès 8 h 30 pm. Admission : 250 gourdes (cette somme incluant le prix d’une bière Prestige)

Reggae or Die

Yizrael à Garden Studio

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Kayel au Vert Galant

Une affiche de poids pour ce vendredi ! Au programme, le groupe Yizrael secondé de Kiko de Tru Rasta, puis de Dj Gardy Girault. Ajoutez à ceci le Collectif hors jeu et Tisax. La soirée devrait définitivement être haute en couleur ! Admission : 600 gourdes

Samedi 20 avril Ne ratez pas la prestation de la jeune chanteuse Mickaelle Aimée Cartright accompagnée de son groupe Kayel au Vert Galant, Bois-Verna.

Faites le plein de reggae à Bamboo Lounge ce samedi. Au menu, Rebel Layonn, Mr Smoke, Dj X-Tacy et Jay-T.

Extravaganza à Kingston 18

Déesse Andra et ses amis à Vert Galant

Appréciez la prestation de Déesse Andra secondée de ses amis à Vert Galant

Hollywood remplace Joshua et Alain à Beljazz Il y a environ un mois et demi, les deux chanteurs Joshua Saintine et Alain Fleurine ont quitté Beljazz. Hollywood, ancien chanteur du groupe, ex-Zenglen et Klass, a dépanné la bande à Ralph Ménélas dans plusieurs affiches. Cette semaine, le maestro de Beljazz annonce Hollywood comme le nouveau chanteur du groupe. Ce dernier a déjà commencé à répéter avec Beljazz depuis le dimanche 7 avril 2013. Malgré que son deuxième album titré « Sa ka rive » chanté par les deux anciens chanteurs Joshua et Alain soit très récent, cela n’a pas empêché à Ralph Ménélas d’annoncer qu’un album live du groupe avec la voix du nouveau Hollywood. Si tout se passe bien, cet opus devrait être disponible dans les bacs dans environ deux à trois semaines. En dépit de tout, l’inquiétude de certains observateurs demeure : combien de temps va rester Hollywood à Beljazz vu qu’il n’a passé qu’un court moment au sein des groupes fréquentés ? Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

FANS

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE

Le restaurant jamaïcan de The Irish Village présente Extravaganza ce samedi 20 avril avec les Dj Hot, Magma, Uno, Ducq le grand et Franco the Saint. Admission : US $10 à l’avance

Tropicana et Coupe Cloué Jr à Club International

Une affiche faite sur mesure pour les amants du bon compas ! L’orchestre Tropicana d’Haïti, accompagné de Coupé Cloué Jr, offrira sans doute un répertoire de choix à tous ceux qui se rendront au Club International ce samedi. Bon Konpa pral tonbe ! Admission : 1000 gourdes

RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


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Bendgina Michaud

Cœur de femme Elle n’est pas plus belle qu’elle ne sait chanter, ni plus séduisante qu’elle n’est cultivée. Bendgina Michaud, 23 ans, est une chanteuse professionnelle au vocal et au physique captivants. Bercée entre musique et esthétique, la voix de Haïti cœur de femme travaille aussi bien son talent qu’elle soigne sa beauté. Un sacré dilemme que la jeune femme résout sans casse-tête.

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our lui voler un sourire ou lui arracher quelques mots, plus d’un s’intéresserait à l’interviewer sans trop prendre en compte l’objectivité de l’information. Simple, souriante et accueillante, Bendgina respire le calme et l’adresse dans son parler. Ses cheveux noirs de jais et son air posé riment avec son portrait de femme de bureau. Née dans une famille chrétienne à Port-au-Prince, Bendgina, comme son nom tente de l’insinuer, est la benjamine d’une famille de cinq enfants. Toute petite, la native du Capricorne commence à chanter. À travers des concerts, des graduations et des fêtes de salon, elle a décelé son aptitude au fil des ans. Aujourd’hui elle ne se rappelle plus vraiment comment elle s’en est sortie lors de sa première prestation sur scène. Avec un récit peu probable, Bendgina témoigne tout de même « qu’elle a pris son baptême de feu à l’église, à l’âge de sept ans. A mes débuts, je me souviens aussi avoir regardé les gens dans l’assemblée pendant un temps, sans prononcer un seul mot. Et je ne sais par quel miracle j’ai chanté par la suite. Depuis, j’ai pris mon envol avec la pratique. »

Après l’école classique, la chanteuse décroche un diplôme en secrétariat diplomatique. Mais toujours à la recherche du meilleur, elle poursuit ses études en administration. En associant études et musique, la passionnée de Whitney Houston continue à chanter. Et au moment où elle ne s’y attendait pas, sa voix lui aura valu son premier emploi. « Je venais de boucler une prestation à une importante soirée où l’actuel directeur du Conseil national des télécommunications (Conatel), Jean-Marie Guillaume, était présent. En fin de spectacle, il est venu me féliciter. Dans nos conversations, il m’a ensuite proposé un poste de travail à ladite institution. Vu qu’à cette époque j’étais en passe d’obtenir mon diplôme en relations internationales, j’ai sauté sur l’occasion. C’est ainsi que j’ai eu mon premier boulot. Maintenant ça fait au moins un an que j’y travaille à titre de relationniste et documentariste », confie Bendgina. Avant d’intégrer les onze de ‘‘Haïti cœur de femme’’, sa plus belle aventure avec les productions Yole Dérose, la chanteuse a roulé sa bosse au sein de la troupe Netty Band. Recrutée comme choriste, elle a accompagné régulièrement Renette Désir sur scène pendant un certain temps.

Mais le jour où elle a fait partie de cette sélection de onze jeunes voix qui chantent en chœur le bicolore haïtien, sa carrière d’artiste a connu un regain de vigueur. Elle s’est sentie plus zélée. Plus objective à jongler

Bendgina Michaud répond au questionnaire de Proust de Ticket Quel est le principal trait de ton caractère ?

Quel serait ton plus grand malheur ?

Ce que tu apprécies le plus chez tes amis ?

Ce que tu voudrais être ?

Je suis gentille.

Leur sincérité.

Ton principal défaut ? Impatiente.

Ton occupation préférée ?

Ecouter de la musique.

L’état présent de ton esprit ? Je suis calme.

Ton rêve de bonheur ?

Fonder une famille.

Ne pas réussir ma vie.

Une chanteuse de renom.

Le pays où tu désirais vivre ? Haïti.

Ta couleur préférée ? Le bleu.

Ta devise ?

Toujours : ‘‘L’union fait la force.’’

Ce que tu emportes avec toi quand tu es loin de chez toi ? Mes souvenirs d’enfance.

Ton écrivain favori ? Danielle Steel.

Ton héros dans la vie réelle ? Ma mère.

Ton film préféré ?

Bodyguard (avec Whitney Houston et Kevin Costner).

Ce que tu détestes par-dessus tout ? L ‘hypocrisie.

Le don que tu voudrais avoir ? Le don de guérison.

Comment aimerais-tu mourir ?

Paisiblement, sans souffrance. Propos recueillis par Dimitry Nader Orisma

entre les services bureautiques, la journée, et les notes de musique, le soir et en week-end. A croire ses expériences, tout semble lui réussir jusqu’ici. « Je n’ai que de belles expériences dans le monde musical, se réjouit-elle. En particulier, je vis quelque chose de spécial actuellement avec ‘‘Haïti cœur de femme’’. Dans ce groupe qui encadre beaucoup les voix féminines dans le milieu artistique, je trouve une nouvelle façon de donner un sens à ma vie. En plus de tout ça, je ne peux ignorer les moments forts que je passe avec Seban Mass Choir également. Une chorale dont je fais partie depuis cinq ans. » Rentrée de sa tournée en Floride organisée par Yole Dérose, Bendgina, la soprano rêveuse de grandes scènes, sera à nouveau sous les planches de ‘‘Haïti cœur de femme’’ d’ici quelques mois. Entre-temps, ce cœur de femme promet beaucoup. Elle souhaite pouvoir devenir une voix de référence pour Haïti. C’est pourquoi elle marche sur les pas de la diva Emeline Michel, son modèle de toujours. Dimitry Nader Orisma


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KSAV potomitan des arts urbains

Structurer la street-art en Haïti, voilà la tâche à laquelle s’attèle le Kolektif Art Street Vizyon(KSAV). A l’origine de la visite en début d’avril de C215 en Haïti et des deux premiers flash-mobs, le collectif est manifestement engagé à mieux faire connaître cet art dans toute sa diversité. KSAV est d’abord le parcours d’une femme : Aude Hulot. Une Française native de Marseille dépêchée en Haïti après plusieurs pays d’Amérique du Sud, en tant qu’employée des Alliances Françaises des Cayes et du Cap. Au bout de 18 mois d’engagement, cette femme, qui est artiste dans l’âme, reste sur notre terre pendant quelques mois sans travail. Son chemin croisera celui d’Assaf, un homme de théâtre, avec qui elle monte une première structure que plusieurs ONG solliciteront dans le cadre de leur promotion contre le choléra. Le collectif s’agrandira et s’appellera Anacaona puis KSAV. Il se définit comme une plateforme des cultures urbaines. Par cultures urbaines, il faut entendre dans notre contexte les danses hip-hop, rara, rabòday et les chansons du même genre, les arts visuels comme le graffiti, le théâtre de rue. Enfin tout ce qui se pratique comme art dans la rue avec comme motif le souci de toucher tout le monde sans différence de classe ou de race. KSAV s’occupe du management de plusieurs artistes et groupes dont le chanteur Dutty et le groupe Let’s Dance. La formation par le biais de séminaires et ateliers des artistes, la création d’événements comme les flash-mobs, les théâtres de rue sont les autres volets sur lesquels travaille l’équipe. Le financement, c’est le principal obstacle auquel fait face KSAV, qui veut étendre ses actions en province, investir à fond dans la formation des artistes, donner des moyens à ceux qui font de l’art un métier. Le collectif se veut un pont entre les pouvoirs publics et ces derniers qui sont souvent obligés de pratiquer un deuxième métier pour survivre. Dans le court terme, outre le festival des arts urbains programmé pour juin, KSAV projette de poursuivre la formation des artistes, question de les rendre plus compétitifs, et l’organisation d’autres évènements dédiés au street-art. Chancy Victorin chancyzone@gmail.com

C215 a visité Haïti Zoom sur ses empreintes indélébiles Du 6 au 12 avril, quelques murs de la capitale ont servi de toile à Christian Guény alias C215, l’un des plus remarquables pochoiristes du globe. Retour sur cet évènement street-art ineffaçable. Invité par le KoleKtif Art Street Vizyon Ayiti (K-SAV), le roi de la peinture sur les murs, Christian Guény ou C215, a séjourné en Haïti du 6 au 12 avril. Dans la même veine que notre Jerry national (qu’il a rencontré d’ailleurs), il a multiplié des portraits sur plusieurs murs de la capitale. Ce énième héritier de Jean-Michel Basquiat, n’est pas un créateur de graffiti selon le sens premier du terme. C’est plutôt un spécialiste de la peinture sur mur dont le crédo est de proposer une image qui se fond dans le décor en sorte que chacun y ait accès. Il réalise ses dessins à partir de pochoirs soigneusement fabriqués. Donc ce n’est pas juste l’usage de quelques bombes, c’est aussi l’application avec mesure comme sur une toile de la peinture. C215 se garde de nommer ses œuvres. L’artiste est une sommité du street-art puisque depuis 2009, il égrène des expositions dans des grands musées comme le Show and Tell de Toronto ou le Intoxicated Demons à Berlin. L’enfance et les laissés-pourcompte sont ses thèmes favoris. Le Frenchy n’a pas caché son étonnement devant la richesse et la diversité culturelles d’Haïti, selon Aude Hulot, membre de KSAV. « Nous ne lui avons pas dit grand-chose sur le pays, mais dès les premiers jours, il n’a pas caché combien il est surpris du paradoxe qu’il y a entre l’image d’Haïti entretenue par les médias et la réalité », avoue-t-elle. En approchant le ministère de la Culture afin de se renseigner sur les murs du patrimoine public où il serait autorisé de réaliser de telles images, l’artiste a été surpris de constater qu’aucune législation ayant rapport avec l’usage des murs n’existe en Haïti. Aux Etats-Unis, le graffiti est interdit sur tous les murs. Les rebelles sont lourdement pénalisés. En France, c’est aussi interdit mais moindrement pénalisé. Pour C215 qui n’est jamais venu en Haïti auparavant, cela a été une surprise de remarquer tous ces messages griffés partout sur les murs. Des messages politiques, des versets bibliques, des boulets rouges contre des personnalités... Pour lui, « les murs parlent chez nous ». Son séjour en Haïti est placé dans le cadre du volet formation dédié à des artistes locaux

du collectif hôte qui est une plateforme faisant la promotion des arts urbains. Les riverains des quartiers comme le Bel-Air, l’Avenue Christophe ou Jalousie ont plutôt bien accueilli l’événement. « Ils étaient très curieux, ils n’arrêtaient pas de poser des questions, et restaient aux côtés de l’artiste qui n’était nullement gêné par leur présence », confie Aude. Elle nous apprend aussi qu’à Jalousie, les gens se proposent de protéger les images comme un trésor, une fierté. Quand il réalisait l’image sur l’avenue N, dans les parages du Prince Hôtel où il a séjourné, un voisin s’est approché de lui et lui en a commandé une sur un mur de sa propriété privée. Il y a réalisé une fresque sur le commerce triangulaire. Cet engouement manifeste pour ces images donne des idées aux membres de KSAV qui projettent un festival des arts urbains qui combinera chants, danse, graffiti, théâtre de rue... Par ailleurs, trois autres artistes français de cet art rentreront sous peu pour animer des ateliers du même genre. En attendant, on peut toujours continuer à admirer ces œuvres très colorées au Bel-Air, à l’Avenue Christophe, l’Avenue N, le Chemin des Dalles et quelques autres adresses surprise...

Chancy Victorin chancyzone@gmail.com


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Vendredi 19 avril 2013

Championnat national « Digicel » de D1 : J9

Baltimore se détache

but de la saison pour ouvrir le score en faveur des locaux avant qu’Amy André n’inscrive son 4e but de la saison pour corser l’addition.

Résultats de la 9e soirée

Noel Sylvestre (Racing Club Haïitien) marqué par Saint-Louis Jude. (Baltimore) (Photo : Yonel Louis)

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n seul match sans but, une seule victoire à l’extérieur, deux succès à domicile, la 9e journée du championnat national Digicel de D1 a tenu une bonne partie de ses promesses. Ce sont les clubs saint-marcois qui ont réalisé les meilleures opérations de la journée pour occuper désormais les premières places du classement. Trois jours après avoir ravi la première place à l’ASM, le Baltimore avait rendez-vous avec le Football Inter Club Association au Cap-Haïtien pour un face à face important. Menacés de perdre des plumes de ce déplacement, menés au score à la mi-temps, les hommes de l’entraîneur Télémaque ont trouvé les ressources mentales nécessaires pour faire une bonne deuxième période, obtenir d’abord l’égalisation puis marquer le but de la victoire devant des spectateurs qui n’en croyaient pas leurs yeux au parc Saint-Victor.

En fait, il n’y avait pas meilleur scénario pour leur club quintuple champion devant le leader de la compétition. Woodensky Cherenfant ouvre le score assez tôt en première période, inscrivant au passage son premier but de la saison, ce qui permet au FICA de retourner aux vestiaires avec l’avantage d’un but d’avance au tableau d’affichage. Mais, en seconde période, les spectateurs ont vu un autre Baltimore, un Baltimore capable d’imposer son jeu et de faire la différence quand il le faut. Alexandre Junior surnommé « Gwo Chavann » inscrit le but égalisateur pour remettre le Baltimore sur la voie et c’est le vieux briscard, Peter Germain, qui inscrit son 3e but de la saison pour offrir la victoire aux visiteurs. Le Baltimore repart du Parc Saint-Victor avec la victoire et trois points d’avance sur son poursuivant immédiat qui n’est autre désormais que le Tempête désormais.

En effet, la formation « belle colonne » qui accueillait le Don Bosco de Pétion-ville n’a eu besoin que d’un petit but pour s’imposer et se hisser à la 2e place du classement. Une réalisation de l’ancien pensionnaire du Baltimore puis du Violette, Lucksène Elistin* a suffi. Une courte mais précieuse victoire qui permet au Tempête de profiter du nul concédé par l’AS Mirebalais au parc Pinchinat de Jacmel face au Victory pour rester seul 2e. En dominant l’AS Petit-Goave 2-0 au parc Hendrich de Four-à-Chaux, le Valencia de Léogane, champion en titre, s’est replacé dans la course à sa propre succession. Avec 14 pts, les Léoganais se sont même offert une place sur le podium à l’issue de la 9e journée, devançant la formation de l’AS Mirebalais à la différence de buts. Contre AS Petit-Goâve, mercredi, Walson Augustin inscrivait son premier

Classement après la 9e journée

Mercredi 17 avril Stade Sylvio Cator Racing C. Haïtien - Cavaly 0-0 Parc Levelt Tempête - Don Bosco 1-0 Parc Saint-Victor FICA - Baltimore 1-2 Parc Hendrich Valencia bat ASPG 2-0 Land des Gabions America et Aigle Noir 1-1 Parc Pinchinat de Jacmel Victory et AS Mirebalais 1-1 Au classement des buteurs, Péguero Jean-Philippe reste toujours leader avec 5 réalisations. Il devancent Wedson Anselme de l’Aigle Noir et Amy André du Valencia avec 4 buts chacun. *ancien joueur du Dynamite de Saint-Marc puis du Baltimore, Lucsène Elistin dit Caïman que nous avons présenté dans les colonnes de Ticket a quitté Saint-Marc pour porter les couleurs du Violette pendant trois saisons avant de revenir à Saint-Marc porter les couleurs de l’autre club de la ville. Il fait partie des rares joueurs a avoir joué pour les trois clubs de la ville Saint-Marcoise. Enock Néré

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Paradoxe Dix mille places de plus pour le stade Sylvio Cator, promet le président Blatter lors de sa récente visite en Haïti. Une idée lancée comme une autre, à l’instar de celle d’un plan Marshall pour le sport national suggérée par le président Yves Jean-Bart. En réalité, le stade Sylvio Cator, vieux comme le Maracana du Brésil, souffre-t-il d’un déficit de places lors des rencontres de championnat ou lors des grands évènements extrasportifs? Rien n’est certain dans les deux cas. Aujourd’hui, on se plaint souvent du déficit de public au stade national. Ce qui n’est pas le cas au Parc Saint Victor du Cap-Haïtien, au Parc Levelt de Saint-Marc et autres arènes de la province. Il faut, nous semble-t-il, chercher d’abord les causes du désintérêt du public de Port-au-Prince pour les spectacles au stade et recréer l’engouement. Dix mille places de plus ou un nouveau stade hors de Port-auau-Prince : est-cela qui recréera cette envie?


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Vendredi 19 avril 2013

Finale inédite Bongu / Riz Méga

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es équipes de Sogebank et Marché Ti Tony respectivement, lauréates des deux premières éditions du championnat corporatif de basket organisées par l’Ashbac, ont été éliminées au terme des ½ finales de cette compétition tenues le weekend écoulé à l’antre du CFC. Ainsi, ce sont à la surprise quasi générale, les équipes des Produits Bongu et Riz Méga qui en découdront ce dimanche 27 avril pour la conquête du titre suprême récompensant le vainqueur de la saison 2012/2013. Coup de tonnerre au CFC ! Après la Digicel, double tenante du titre éliminée au stade des ¼ de finals. Ce sont les équipes de Sogebank et Marché Ti Tony à leur tour de mordre la poussière, et laissant du même coup, le champ libre à deux nouvelles équipes, Produits Bongu et Riz Méga de croiser le fer pour la conquête du trophée de l’Ashbac cette année. En effet, l’équipe de Sogebank est privée de finale. Grandissime favorite pour s’adjuger le titre de champion suite à l’élimination de Digicel, les protégés de Johanne Nicolas n’ont pas eu gain de cause face à Riz Méga, bien orchestré auteur de Fritz Gérald Content, auteur de (31) points. Les deux protagonistes ont livré une rencontre de très bonne facture, ouverte et plein de suspense, mais à l’arrivée, le maître à jouer de la Sogebank, Elminis Isnold, (15) points, n’avait pas eu le même succès par

s’attendait à une éclatante victoire de Marché Ti Tony, contre toute attente, Antoine Bennet, (3) points et Emerson Jean François, (10) points, ont été méconnaissables. En face, l’équipe des Produits Bongu n’a pas laissé filer cette possibilité pour venir à bout de leur adversaire jusque-là brillant tout au long de la saison régulière. En grande forme durant les playoffs, Alex Aliacin, auteur de (21) points a mené son équipe à la victoire face à Marché Ti Tony : (74-64). Tout compte fait, la grande finale de la cinquième édition du championnat de basket organisé par l’Association haïtienne de basketball corporatif (Ashbac), mettra aux prises les Produits Bongu et Riz Méga. Une chose est quasi certaine, entre ces deux équipes, on aura à la fin de la saison, l’une qui s’adjugera pour la première de son histoire, le titre suprême de la compétition organisée par l’Ashbac.

Résultats des ½ finales

Riz Méga contre Bongu (Photo : Yonel Louis)

rapport aux matches précédents. Ainsi, lui et les siens ont pris la porte de la sortie en s’inclinant sur sept points d’écart (112-105).

En dimanche, les ½ finales se suivent et ressemblent pour les équipes ayant déjà la compétition reine du basket corporatif. Alors que l’on

Riz Méga - Sogebank: 112-105 Fritz Gérald Content 31 pts (RM), Elminis Isnold 15 pts (So) Marché Ti Tony - Produits Bongu : 64-74 Emerson Jean François 10 pts (MT), Alex Eliacin 21 pts (PB) Dimanche 27 avril 2013 CFC 5h PM : Produits Bongu - Riz Méga :: Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Tennis de table

Le “Warm-Up” à Randolphe Rameau

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a finale opposant Randolphe Rameau à Lionel Carrrey, a été remportée par Rameau qui est parvenu à se défaire de son adversaire par 3 sets à 1 (1311), (4-11), (11-6) et (11-6). Pourtant rien ne laissait prévoir cette défaite de la part de Lionel Carrey surtout après sa victoire aux dépens de Ovens Christophe 3 sets à 1. L’on s’attendait à ce que Lionel Carrey maintienne le rythme dans la finale mais face à Randolphe Rameau victorieux pour sa part de Ralph Kernizan en demi-finale, Carrey a éclaté en mille morceaux donnant ainsi l’occasion à son adversaire de l’emporter tout en s’adjugeant du même coup le trophée récompensant le champion. Ce tournoi baptisé Warmup a vu la participation des seize meilleures raquettes évoluant dans le tennis de table au pays où les amateurs de cette

Darleine Pierre,Steeve Hersey, Lionel Carrey, Randolphe Rameau gagnant du tournoi Warm-up en compagnie de Lionel Carrey, Ralph Kernizan, Frantz Jacques. Au second plan : Desmosthènes Duckford et Mc Allan (Photo : Yonel Louis)

discipline se sont bien régalés pendant ces deux jours les 13 et 14 avril derniers à Kiskeya Cristian School. A signaler la participation

de deux pongistes haïtiens (Ovens Christophe et Sébastien Muzeau) à la COPA LATINA qui se déroule actuellement à Santo Domingo pour

prendre fin le 19 avril. A ce tournoi reconnu par l’Instance internationale qu’est l’ITF, ils sont accompagnés du directeur technique national, Pierre

Philippe Georges et du secrétaire général de l’Association haïtienne de tennis de table, Démosthènes Buckford. Emmanuel Bellevue


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