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Nathalie Jean rien que de l’envie Elle nous revient. Nathalie Jean nous propose sa composition originale intitulée « Anvi tou senpleman » du genre pop classique, vidéoclippee. Déjà en rotation sur la bande FM, cette chanson dont un remix à la sauce de rap, une sorte de conversation entre les deux artistes, sera réalisé sous peu avec la participation de K’libr, figurera dans l’album « Ou menm » de Nathalie. Cet opus devrait sortir probablement pour les fêtes de fin d’année ou en mars 2014. C’est BPX Talkshow ou Sony Bel Anfom, son agent, qui produirait cet album qui comportera huit musiques dont cinq originales du genre pop, rnb, blues et jazz. Selon ce que nous a confirmé Jean Nathalie, la plupart des compositions seront en créole. Il y aura trois interprétations de Marc Anthony, du Nathalie Cole et du Ginette Reno. Mais, étant admiratrice de Yanick Etienne, il se pourrait que Nathalie interprète aussi « Mistè damou ». La dernière fois que l’artiste était présente sur scène remonte au jeudi 25 avril 2013 quand elle chantait lors du Sommet des Chefs d’Etats de la Caraïbes (L’AEC) au Karibe. Jean Nathalie s’est fait remarquer notamment avec Léopold Ciné grâce au concours du ministère de la Culture sous l’ère de Marie Laurence Jocelyn Lassègue (Man Lolo) et celui de Ticket Max Académie qu’ils ont remporté en 2006. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
« Inonde-moi Seigneur » de Salina Charles Les commentaires émis samedi dernier par les panelistes de Plateforme Bénie ont éveillé ma curiosité d’aller regarder le clip de Salina. Faute de temps, j’ai différé ; mais en lisant l’article y relatif dans Ticket, j’ai compris qu’il ne fallait pas attendre davantage. Pourquoi ? Tout d’abord par respect pour Jean Mary Papin qui, généreux, offre cette visibilité utile à nos artistes chrétiens ; ensuite par égards pour Salina qui est une battante et un talent confirmé. Je la revois, après son couronnement comme Digicel Star l’année dernière, recevant avec candeur et affection mes conseils de maman ou
VOUS INVITENT À DECOUVRIR SUR SCENE LES SEMI FINALISTES DU CONCOURS
Mercredi 15 mai : Catégorie Konpa 7h pm - Mango Lounge
Mercredi 22 mai : Catégorie Musiques Urbaines 7h pm - Backyard
Mercredi 29 mai : Catégorie Musique Evangélique 7h pm - Villate
Mercredi 5 juin : Catégorie Chanson 6h pm - Fokal
LA RELEVE DE LA MUSIQUE HAITIENNE 6 concerts 6 catégories musicales 16 groupes 1 finale
FANS
de grande sœur, comme elle se plaît à m’appeler. Je dois aussi dire que je n’ai pas voulu attendre plus longtemps pour visionner le clip à cause de ce que dit l’article sur les commentaires (fidèles ou interprétés ?) de Karl Foster particulièrement, sachant combien ce dernier, toujours objectif et très mesuré dans ses propos, a toujours assuré une promotion sans faille à Salina Charles. Avec tout le respect que je dois au rédacteur de l’article, je prends la liberté de notifier que les propos négatifs de quelques animateurs ou de certains commen-
Venez découvrir la relève de la musique haïtienne et votez pour le meilleur groupe de chaque catégorie qui aura la chance d’enregistrer une musique dans un studio professionnel, et se produire lors de concerts showcases chaque mercredi. Prenez part également à la grande finale qui réunira les meilleurs de cette première édition de NEXT BEAT HAITI le 20 juin 2013.
Mercredi 12 juin : Catégorie Musique Traditionnelle 7h pm - Yanvalou
Jeudi 20 juin : Finale
7h pm - Le Villate ENTREES GRATUITES Récupérez vos billets à Kay Mizik La (27 av. John Brown, Lalue) et Radio Télé Métropole (Delmas 52) à partir du lundi 13 mai 2013.
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tateurs sur YouTube ou Facebook ne représentent pas beaucoup de salive dans le milieu chrétien, juste de petites prises de positions qui ne sauraient affadir en rien la beauté et l’originalité du clip de Salina. Si cette nouveauté évangélique est qualifiée de zouk love par Karl, eh bien, il faut croire que le zouk a changé de rythme tout simplement. Et si Joël trouve que le clip a un côté sensuel, mon opinion est qu’il parle par inexpérience, habitué au fait que généralement, les costumes et les scènes des artistes locaux du secteur sont plutôt stricts, du genre deux-pièces, tuniques ou toges. En matière de révolution, il faut tout simplement féliciter celui ou celle qui a fait le choix des tenues de Salina, parce qu’il faut être réaliste : ce serait risible de tourner un clip sur une plage avec un tailleur ou une robe de gala et des talons aiguille. Si sensuel il y a, on pourrait tout aussi bien reprocher à une autre chanteuse du secteur d’avoir tourné une scène où, devant son miroir, elle se met du gloss sur les lèvres pulpeuses. Ou encore à ce chanteur dans une barque, puis sur une ile, d’avoir ouvert les bras dans un élan de louange, pendant que le vent faisant frémir sa chemise blanche voile de lin sur ses pectoraux… A mon avis, le clip est juste bon, et je n’entre pas dans l’unanimité qui en fait une avancée dans le milieu en matière d’audiovisuel. Jean Mary a fait un bon travail, mais ce n’est pas le premier du genre. Nous avons déjà eu Revelasyon et autres. Salina n’a rien fait d’indécent ou de répréhensible ; candide sur sa dodine ou pleinement féminine sur le sable ou dans la barque, elle offre à Celui qui regarde au cœur, et qui l’a dotée de beauté et de talents un chant de louange et de reconnaissance. Ne la décourageons pas par des critiques imméritées. S’il y a une tache sur le linge, lavons-le en famille, avec les capuchons sur les stylos et les micros en mode off. Myria Charles
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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Klass it is Baby!
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qui ont fait des expériences qu’ils n’aimeraient pas renouveler. Richie et moi, nous comptons tout prouver dans le respect, et cette formation musicale, on va la protéger. Je crois aussi que beaucoup de gens vont s’y accrocher. On va évoluer dans le respect de notre culture et de notre identité de peuple, on travaillera à plusieurs niveaux. Klass veut s’investir aussi dans le social, ce sera plus que la musique. Sur cet opus de onze titres, ‘’Fèl Vini ankò’’, sorti à Miami en avril dernier, les gens commencent à voir une différence, ils voient que Klass apporte un changement. On a repensé l’aspect spectacle lors des bals, offert une musique dansante, stimulé le public à répondre aux invitations. On va cesser de hurler « leve men nou anlè, leve men nou anlè ». Son, lumières, effets visuels, respect pour le consommateur, ça va être quelque chose de très classe dans le compas.
Richie, du respect pour Pipo
Pipo fait la une, Pipo crée le buzz, il est critiqué, aimé ou détesté par les mélomanes pour être instable. Il passe en moyenne moins de trois ans au sein d’une formation musicale. Mais dans la divergence, les critiques lui reconnaissent à l’unanimité un grand talent. Après Passion de Montréal, D’Zine, HangOut, Beljazz et récemment Nu Look où il a remplacé Gazzman Couleur, Ederse Stanis dit Pipo a rejoint Klass, qui a Richie à la barre. Avec ce groupe qui est en train de poser de nouvelles structures pour se relancer et perdurer dans le secteur musical, Pipo s’est imposé sur huit titres du premier album sorti le 20 avril dernier. Ticket a rencontré le chanteur et le maestro de Klass. Pipo parle de son aventure depuis Passion de Montréal ; Richie expose les nouvelles structures et acquisitions. Pipo, de Passion à Klass
J’ai commencé en 1994 avec Passion de Montréal, puis je suis passé (un moment d’hésitation)... Bref, par respect, je vais citer tous les groupes : D’Zine, HangOut, Beljazz, Nu Look et maintenant je suis à Klass. Je sais que des gens disent que je traîne trop mon talent d’un groupe à un autre, que je suis instable et m’en veulent sérieusement, mais je dois leur dire que dans la vie il faut faire des
choix et qu’on est maître de ses actes. Un vrai musicien ne donne pas à l’argent la première place dans sa vie. C’est d’abord un don qu’il exploite. Il aime ce qu’il fait et adore voir les autres s’amuser. Il se sent honoré quand on aime ce qu’il fait. Il a autant besoin du public pour l’encourager qu’il a besoin de vivre de ce que peut rapporter son talent. Je dis tout cela pour montrer qu’à Beljazz, le public nous a manqué, il n’a pas répondu
Le Pipo-voyageur, se serait-il finalement posé ? Ederse « Pipo » Stanis, dernière recrue du groupe Klass connu pour son incapacité à rester au sein d’une formation musicale, est confiant et se veut rassurant. L’artiste se dit aussi satisfait de l’ambiance qui règne dans le groupe depuis qu’il l’a officiellement intégré il y a près de cinq mois. Tout va bien à Klass, assure Pipo. Je m’y sens très à l’aise. Il est vrai que le bienêtre d’une personne dépend avant tout d’elle-même, mais quand on travaille en équipe, il est important de se sentir véritablement intégré dans cette équipe. C’est mon cas dans Klass, et tout va pour le mieux. » Le chanteur dit aussi avoir foi en cette nouvelle formation musicale. En effet, bien que jeune, Klass à en son sein des musiciens très expérimentés dont lui, Ederse Stanis, qui, “au fil des djaz”, a dû accumuler bien des expériences. Revenant justement sur son parcours musical plutôt controversé, l’ex chanteur de Nu Look, de Bèljazz, de HangOut, de D’Zine... tente de justifier ses défections et d’expliquer sa réputation de dissident. Commentant l’aventure Bèljazz, groupe qu’il a fondé avec ses propres ressources avec l’aide de quelques amis, Pipo déplore le fait que la perception que le public avait de cette formation musicale était bien éloignée de la réalité. « Je plains ceux qui s’empressent de commenter sans connaître les faits. Moi qui suis dans la cuisine, je sais que le Bèljazz ne drainait pas la foule. Et aussi, je suis en fait la dernière personne à avoir laissé le groupe. Il m’aurait d’ailleurs été difficile de faire autrement après le départ des piliers de cette formation musicale comme Ralph Ménélas », raconte la dernière recrue de Klass, sur un ton pour le moins attendrissant. Pour ce qui est de son passage éclair au sein de Nu Look, l’artiste met le blâme sur un manque de communication ne venant toutefois pas de son côté. A qui la faute, alors ? Fair-play, il dit préférer garder pour lui tout détail pouvant affecter la bande à Arly Larivière. Fort de la maturité et de la sagesse qu’il dit avoir acquis tout au long de ses multiples expériences, le chanteur veut rassurer les fans de Klass. Comme ultime argument, il évoque le contrat discuté avec Richie puis revu par devant les avocats qui les unit au sein de Klass formellement, bien avant leur amitié de longue date. Pipo, l’oiseau voyageur, se serait-il donc finalement posé ? Daphney Valsaint MALANDRE
à l’appel. C’est après la dislocation du groupe que j’ai vu des gens se manifester comme étant des fans.
Il croit en Klass
J’ai été à l’école de la vie ,donc j’ai beaucoup appris durant les années. Je suis aujourd’hui plus mature pour l’avenir. Au sein de Klass, je ne peux pas me plaindre pour l’instant. Je suis entouré de musiciens talentueux. Des professionnels
Pipo et moi sommes amis depuis déjà plus de dix ans. Je l’ai invité à quasiment tous les projets personnels que j’ai eus. C’est un grand chanteur. Il est la voix de Klass et la voix apporte beaucoup à la musique. De mon côté, j’aime que le chanteur soit libre, qu’il me fasse part de sa vision des choses. A partir de là, je pourrai faire mon job, le mettre à l’aise sur la chanson. Le compas est un tableau sur lequel Klass va mettre sa touche. Et notre touche est ce mélange extraordinaire de talents, du choix des sujets à chanter, etc. Nos œuvres feront notre différence. Klass, je vous le confie, est un rêve qui devient réalité. Et je vous jure que du nouveau, il y en aura.
Klass, bagay 9 !
Je n’ai pas changé en laissant Zenglen, je ne veux pas devenir quelqu’un d’autre, avoir une autre identité musicale, c’est trop risqué. Sur l’album à venir, les gens vont voyager dans une diversité artistique intéressante. Les arrangements, les couleurs, les sujets, les tempos. C’est un produit tous-âges-toute-classe. Klass se yon bagay nèf ! Par-dessus tout, Klass est le show de Pipo. Un groupe qui va mettre le compas à un niveau supérieur. Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr
Richie, le maître de Klass Rencontré récemment à Miami, Richie, figure de proue du compas, a fait le point sur l’avenir de ce genre musical. Entre conseils et critiques, le maestro a aussi évoqué Klass, son propre groupe et aussi dernier-né du compas. L’artiste dit vouloir offrir autre chose au public. « J’ai toujours voulu changer l’approche. Mais avec Zenglen dont l’identité était déjà établie, c’était difficile. C’est dans cette optique que Klass a été créé. J’aimerais que cette formation musicale soit ce qu’il manquait à l’industrie musicale haïtienne. Klass se ajoute l ajoute. On ne veut prendre la place de personne », martèle le batteur. Il ajoute par la suite que le groupe a recruté plusieurs jeunes talents. Certains déjà connus du public et d’autres qu’il faudra découvrir en vue d’effectivement apporter quelque chose de nouveau. Toutefois, Richie dit s’être octroyé la responsabilité de maintenir vivant le compas authentique. Fidèle à son style de toujours, le musicien s’assure donc de toujours incorporer une touche de cette tendance à ses œuvres. Parallèlement, le compas est en baisse. Le maître à penser de Klass le concède et tente de l’expliquer. Il évoque le manque de production mais aussi la façon dont le compas se joue ces derniers temps. « On a arrêté de faire la différence entre concerts et bals. De plus, les gens ne sortent plus en couple. Le compas étant une musique dansante mouvman grennsenk lan pa avantaje l’», déplore Richie. Il propose que l’accent soit mis sur la danse qui accompagne notre musique, créant ainsi un certain engouement auprès des jeunes. Le transfuge de Zenglen voudrait aussi apporter des changements en thème de show « et faire en sorte que les choses reprennent leur place ». « J’aimerais qu’il ne soit plus question de « rele anmwey, leve men anlè », etc. Quand on se rend à un bal, on doit pouvoir s’assoir, profiter du service des lieux et aussi danser. Dans un an on pourra effectivement voir le changement qu’on essaie d’instaurer maintenant», promet-il. En attendant, le groupe Klass est bel et bien lancé. « Fè l vini avan », son premier album, en circulation depuis bientôt un mois, fait son petit bonhomme de chemin. Le maestro a foi en son équipe et n’a pas voulu limiter son audience. « Klass vise un public composé de vieux d’un an et de jeunes de 90 ans », a conclu en riant le batteur dont l’humour a donné naissance à bien de populaires slogans. Daphney Valsaint MALANDRE
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Quelques exposants de
Femmes Création et Production Josiane Paillère, la reine de la broderie à la main
Elle n’a raté aucune édition de Femmes, Création et Production. Chaque année, elle propose aux fins gourmets en matière de décoration intérieure un choix varié d’articles brodés de lin. Ils se déclinent en nappes, napperons, couvre-lits, linge de table, etc. Cette année, Josiane ajoutera des blouses de divers coloris. Sans se vanter, elle estime que ses produits sont des « produits de luxe ». « Le lin apporte de la noblesse aux pièces, et mes clientes sont très exigeantes », précise la brodeuse. Elles le sont davantage aujourd’hui en raison de la crise économique. L’exposante se rappelle qu’aux premières éditions, les gens achetaient presque par plaisir. « Aujourd’hui, ils sont guidés par la raison. » Pour Josiane Paillère, Femmes, Création et Production rime avec nouveauté, contact avec les nouveaux designers. C’est la conjugaison du savoir-faire et du contrôle de qualité. « Nous sommes poussés à nous améliorer au fil des éditions. C’est aussi un art d’apprivoiser l’espace qu’on nous alloue. Chaque année, on prime les stands les plus achalandés, les mieux décorés... » C’est aussi un espace pour se faire connaître davantage. L’artisan se réjouit aussi de la convivialité entre les exposants. « Chaque année il règne une atmosphère qui rappelle une ruche. La veille du premier jour, chacune use de son inspiration pour arranger son stand. Aux heures creuses, on se parle, on rend visite à ses consœurs… Mis à part le côté lucratif, c’est un événement humainement enrichissant », confie-t-elle. Josiane dit espérer que le public viendra en foules apprécier les produits des « artisanes »
Nora David : telle mère, telle fille
sur le stylisme à Montréal. Diplôme en main, elle passe d’un contrat à l’autre dans le pays de Ginette Reno. Le Canada, pour elle, c’est le confort, mais ce n’est pas chez elle. Nora laisse le froid pour se retrouver dans la chaleur du bercail en 2010. Elle lance alors Xaragua. C’est d’abord une ligne de sacs à main, mais c’est aussi une sorte d’association presqu’à but non lucratif qui fait la promotion de la femme laborieuse. A son atelier elle ne recrute pas que des femmes, mais à compétences égales, c’est le beau sexe qui est priorisé. Nora tient aussi à cœur l’éducation des enfants de ses employés. Elle leur procure de fournitures scolaires et veille à ce que leurs carnets aient de bonnes notes. Pour encourager le développement en Haïti, la couturière s’exige d’acheter les intrants importés des mains de fournisseurs locaux. Les sacs à main Xaragua sont variés. Il y a des sacs de plage, des totes, des sacs de tous les jours et des clutchs. Ils sont faits de latanier, d’où leur particularité selon la créatrice. Le choix de ce matériel est guidé par la facilité de le trouver et par sa capacité d’être lavé comme du tissu sans risque de détérioration. La designer a pris part aux deux éditions de Femmes, Création et Production qui se sont tenues aux Etats-Unis. En 2012, sa première collection s’intitulait Jardin d’Eden. Les pièces se caractérisaient par des imprimés fleuris. Ce weekend, à la foire, elle lance la collection «Fière de mon pays, fière de ma couleur», qui met en valeur des couleurs vives telles le fuschia, la turquoise… Avec maman, Nora David dit développer de la complémentarité. « Elle fait des habits et moi des sacs à main, ça va ensemble ». Tout comme Maelle David, elle a un faible pour le siam, ce tissu que les étrangers continuent à associer à notre pays en dépit du fait qu’il n’y existe plus de fabriques. La designer souhaite vraiment voir revenir cette industrie chez nous. La jeune femme avoue être très contente de faire pour la première fois l’expérience de Femmes, Création et Production en Haïti. Elle est confiante que le public d’ici va apprécier comme cela a été le cas à Miami en 2011 et 2012. « Les gens viendront admirer, toucher et évidemment acheter les sacs de Xaragua », nous dit-elle, confiante.
Nora Marcelin, celle qui dompte la liane
elle connaît l’histoire, la variété et les propriétés pour réaliser ses pièces. Elle fait chercher dans les montagnes cette plante rebelle, un parasite qui étouffe tout ce qui se trouve autour d’elle, telle qu’elle nous explique. Non sans difficultés, telles que la rencontre avec des serpents, des abeilles, l’éloignement et l’inaccessibilité des sites. L’exposante a pris part à toutes les éditons d’Artisanat en Fête et en garde de bons souvenirs. A cette huitième édition de Femmes, Création et Production, elle exposera des bougeoirs, des lampes et autres articles pour chambre à coucher et les autres pièces de la maison. Elle souhaite de l’affluence à la foire car elle estime que le travail des artisans mérite d’être apprécié à l’aune des efforts consentis.
Julio Balan, Picasso du fer découpé
Julio est l’un des hommes qui participeront à cette foire de la production féminine. C’est une référence en matière du mobilier et des accessoires faits de métal découpé. « Natif de Nouailles donc artisan-né », c’est ainsi qu’il se présente. Rendu à l’âge adulte, il crée Nouvo Shop avec des proches. Il sillonne les foires d’envergure comme Artisanat en Fête et prend part aux deux éditions de Femmes, Créations et Production qui se sont tenues à Miami. L’homme exposera samedi et dimanche des paravents, des tables et des décorations murales qu’il a su perfectionner grâce à la formation de l’Italien Julio Vinaccio dispensée dans le cadre de l’encadrement des artisans. Julio souhaite qu’on achète beaucoup car pour lui la foire n’est pas un musée mais un espace pour encourager la production locale.
Hansie Duvivier, la dame aux idées lumineuses
Quand elle m’a tendu sa carte de visite, je n’ai même pas pensé à faire de lien entre son patronyme et sa parenté avec l’auteure de « Et si nos dieux nous étaient contés ». C’est au moment où elle se présente qu’elle a prend le soin de souligner : « Je suis Nora David, la fille de Maëlle David » La jeune femme au physique avantageux a été élevée dans le giron d’une mère créatrice de mode. Croquis, tissus, aiguilles et imagination sont au fil du temps devenus pour elle un réflexe. Ce n’est donc point étonnant, à la fin du secondaire, qu’elle se dirige tout droit vers des études en gestion de mode centrée
Elle est passée d’organisatrice d’événements et décoratrice à créatrice de meubles. C’est la liane qui l’a guidée vers cette autre voie. La décoratrice avoue qu’à chaque fois qu’un client lui exigeait un meuble en particulier, elle se disait en son for intérieur pourquoi ne pas en créer au lieu de s’en procurer un Made in China dans les magasins. En 2008, elle commence à créer des meubles de toutes sortes, des lampes, des bougeoirs.... Eco-friendly (elle se le revendique), Nora Marcelin se tourne vers la liane dont
Elle a fait des études en architecture pour ensuite se retrouver par un concours de circonstance dans l’artisanat. Hansie hérite de la fabrication d’abat-jour et de lampes d’une bellesœur. Elle crée alors Idées Lumineuses. L’artiste utilise le polyphane pour ses abat-jours. Quant à ses lampes, elle jongle avec la céramique, la pierre taillée, le papier mâché et les cornes. A la foire de ce week-end, elle proposera une vingtaine de lampes et espère recevoir des commandes pour les abatjours. Pour la dame aux idées lumineuses, Femmes, Créations et Production est une occasion pour rencontrer des consœurs et le public. Car ce n’est pas toujours possible pour elle qui travaille toujours dans son atelier, elle qui n’a jamais manqué aucune des éditions.
Créations Dorées, then and again
Elles ont pris part à l’édition de 2011 et se rappellent avoir tout vendu. Stéphanie et Sara ont pour crédo le mot «nouveauté». Depuis le lancement de fabrique de sandales et d’accessoires en 2010, elles n’ont de cesse de les améliorer. A ce jour elles comptent pas moins de douze collections à leur actif. « Chaque trois mois on lance une collection », explique Stéphanie. Elles exposeront environ 400 pièces au total ce week-end. Pour les deux femmes, Femmes, Création et Production c’est la vitrine pour apprécier la SuperWoman de chez nous. Chancy Victorin chancyzone@gmail.com
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Murielle à Femmes en Production C’est la bonne nouvelle du week-end. Après environ trois ans d’absence, Murielle Leconte rentre au bercail ce vendredi 10 mai en provenance des États-Unis. Objectif : participer exclusivement à la huitième édition du Salon culturel « Femmes Création et Production 2013 » les 11 et 12 mai prochains au Karibe Convention Center. Une fidèle exposante de cette grande foire qui renoue avec la tradition. Passionnée de mode, l’inconditionnelle Murielle confirme sa sixième participation à Femmes Création et Production 2013. La designer, rebaptisée femme-courage à la une de Ticket le 21 mars écoulé, ne se laisse pas couper les ailes malgré le cancer dont elle souffre. Avec un enthousiasme inconcevable, la battante repousse les limites de sa maladie. Du 10 au 14 mai, la styliste sera en exposition au Karibe où elle y posera ses valises pendant son séjour à Port-auPrince. Un renouveau qui n’aura pas été pris en perspective sans l’invitation de Danielle Saint-Lot. « Il y a de cela quelques mois, Danielle Saint-Lot m’a offert un stand gratuitement pour cette huitième édition afin de m’encourager à reprendre au fur et à mesure mes activités. Même quand j’ai apprécié vivement le geste, toutefois il me fallait trouver coûte que coûte
d’autres supports pour saisir cette opportunité. En ce sens, j’ai dû adresser des demandes de sponsor, sans succès, à des institutions d’Etat et des particuliers. Une expérience décevante et démoralisante dont j’ai fait pour la première fois, et je ne suis pas prête à refaire », se lamente Murielle. Il n’y a pas une fois lorsqu’on contacte Murielle qu’elle n’essaie de faire vous comprendre à quel point sa maladie l’isole du monde et de ceux qu’elle aime. Sa participation à cet événement culturel aura été pour elle un exercice de réconfort, mais aussi une bonne leçon. « J’ai contacté plusieurs ministères que je croyais capables d’honorer avec joie ma demande, puisque je n’avais jamais eu recours à ce genre de pratique pendant mes vingt ans de carrière. Mais ils m’ont complètement ignorée. Cela
m’a affectée et m’a aidée à comprendre combien j’ai perdu mes moyens, confie la modiste qui souffre aussi d’une fracture au niveau de la colonne vertébrale. » Pour préparer sa participation, Murielle, méticuleuse, admet n’avoir pas dormi sur ses deux oreilles pendant un temps. Le souci du détail de ses créations qui lui tiennent à cœur avait pesé lourd en raison de son état de santé, surtout son absence auprès de ses collaborateurs. Par dessus tout, elle a su tirer les ficelles avec la complicité de Tatiana Simon, sa coordonnatrice depuis Port-au-Prince, et Réginald Scott, son assistant à Miami. « La qualité de mes produits me
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préoccupe beaucoup. J’aime quand c’est bien fait et bien présenté. Donc, étant éloignée de mes assistants, le travail à distance devient très compliqué pour moi et cela fait monter pas mal de pression. Mais par l’intermédiaire de Tatiana, Réginald et d’autres personnes que j’ai formées dans ce domaine, on a réussi à tout mettre en œuvre sans trop de difficultés. Dans un premier temps, je fais le design des vêtements et les expédie aux couturières en Haïti. Une fois la couture terminée, on me les renvoie pour les dernières touches et la peinture », explique l’ingénieure de vingt-sept ans d’expérience. Cette année, la designer dit avoir préparé avec soin et tout son savoir-faire sa ligne de vêtements pour homme et femme, puis des œuvres artisanales de choix. Sacs à main, bijoux en corne, boubous (style africain), chemises coton et lin... sont entre autres des articles divers qu’elle exposera. Pour supporter Murielle à cette occasion, il n’y a pas mille façons. Ceux qui souhaitent l’encourager à continuer devront tout simplement répondre à son appel. « Autant que je serai contente de revoir mes fans, autant je serai également satisfaite que l’on me soutiennent en achetant des articles de ma création », espère Murielle. Durant son séjour, Murielle Leconte sera accompagnée d’une délégation de quatre personnes, dont une infirmière pour son traitement de chimiothérapie. D’où madame avoue ne pourra pas participer à des bains de foule. Ni rendre visite à des institutions. Toutefois, elle lance l’invitation très attendue de sa rencontre au grand public.
Je t’invite à la
Dimitry Nader Orisma
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fête du livre jeunesse
samedi 25 mai 2013
de 10 heures a.m. à 4 heures p.m. place St-Pierre, dans la cour de l’école des Frères de Pétionville (FIC).
Tous les livres seront vendus
à Patronné par
moitié prix.
Animations culturelles autour du livre – Conteurs Ventes-signatures – Illustrateurs – Marionnettes
Entrée : 100
gourdes remboursables à l’achat d’un livre
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Vendredi 10 mai 2013
Drapeau et citoyennete
Le sport au service du patriotisme Basket-ball, football et concours de dissertation pour éduquer les jeunes, les réunir et surtout les conscientiser sur le fait qu’ils sont fils d’une même patrie ayant pour emblème le même drapeau, c’est ce qu’a trouvé le ministère à la Jeunesse aux Sports et à l’Action civique (MJSAC) pour réunir les jeunes autour du 210e anniversaire du bicolore national. Le basket-ball pour conscientiser et unifier les universitaires
Une compétition de basket-ball oppose depuis le 1er mai, quatre Universités (Universités Notre Dame d’Haïti (UNDH), Université Quisqueya (UniQ), Université Américaine des Sciences Modernes d’Haïti (UNASMOH) et l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) représentée par l’INAGHEI, la IERAH et les facultés d’Ethnologie, des Sciences, de Droits et des Sciences Economiques, d’Agronomie disputent cette compétition. « Nous voulons renforcer les liens qui existent entre les étudiants des différentes universités du pays, les rappeler que peu importe leur milieu d’études, ils sont fils d’une même patrie. Nous voulons attirer leur attention sur le fait que le 18 mai ramène non seulement la fête du drapeau mais aussi celle de l’université et qu’il leur appartienne d’être le gardien de cet emblème de notre liberté autant qu’il est un impératif pour eux de donner de l’importance à leur formation universitaire », ont déclaré en substance les représentants du ministère des Sports lors du lancement de ces activités. « L’Université est la gardienne du drapeau » a cru bon de rappeler Jean Dany Séïde du cabinet de la Ministre des Sports, citant Dantès Bellegarde, pour souligner l’importance que devrait avoir le drapeau pour les universitaires avant de laisser le soin à Roberti Francis, un technicien de la Direction des Sports le soin de donner le profil de la compétition. Les 10 équipes sont reparties en deux poules de 5 et chaque formation est appelée à jouer deux fois contre chaque adversaire (une en série aller et une en série retour) dans la poule que lui a réservée le sort. A l’issue des compétitions de poules, les deux premiers de chaque groupe dispute-
Jean Gary Séide, Roberto Francis , Dumas Pythagore
ront des ½ finales croisées (1er de la poule A contre 2e de la poule B, 2e de la poule A contre 1er de la poule B). Les vainqueurs des demi finales disputeront la finale et les vaincus disputeront la 3e place. La finale du tournoi de basketball devrait avoir lieu le 18 mai prochain dans un Gymnasium de la Rue Romain rénovée et mieux adoptée depuis cette rénovation.
Le football pour conscientiser les milieux défavorisés
Là où le basket servira à conscientiser les jeunes universitaires sur le fait qu’ils sont les fils d’une même patrie et par conséquent, frères appelés à travailler dans l’intérêt d’un même pays, c’est le football qui servira de vecteur d’unité pour les jeunes venant des quartiers défavorisés. 20 formations représentant les quartiers (Cité Soleil, Croix des Missions, Petite Place Cazeau, Tabarre, Delmas 3 et Solidarité, Fort National et Solino, la Saline, Jalousie, Morne à Tuf et Bas-Peu-De-Chose, Martissant, Fontamara, Carrefour Feuilles, Rivière Froide, Truitier, Drouillard, Canapé Vert, Haut Bel-Air et Bas Bel-Air) dont 16 masculines et composées de jeunes filles où garçons âgés de moins de 17 ans disputent cette compétition. Reparties en 4 groupes de 4, les 16 formations masculines disputent un premier tour à l’issue duquel les 2 premiers de chaque poule se qualifieront pour les ¼ de finales. La finale de cette compétition devrait elle aussi avoir lieu le 18 mai prochain au stade Sylvio Cator alors que la phase de poule se dispute au Centre Sportif Dadadou. Les 4 formations féminines ne disputeront qu’une compétition sous forme de championnat round robin
(tout le monde joue contre tout le monde) en un seul tour et les deux formations meilleures classées disputeront la finale le 18 mai.
Des exposés pour conscientiser les écoliers
Les 20 lycées de la région métropolitaine s’affronteront eux, dans un concours d’exposés autour du thème : « Symbolisme du drapeau ; Jeunesse et citoyenneté » visant à mieux conscientiser la gent scolaire sur l’importance du drapeau en tant qu’emblème de la patrie. « Chaque lycée sera représenté par deux élèves à ce concours et le meilleur exposé sera classé champion à ce concours. Le premier tour a lieu le 14 mai à la Croix des Bouquets et la finale le 18 mai à l’hôtel le Plaza au Champs de Mars », explique le directeur départemental de l’ouest, Jean Emmanuel Eliacin. « L’initiative ne se limitera pas seulement à la région métropolitaine. Chaque directeur départemental usera de ce qui pourra le mieux servir à cette prise de conscience », affirmait Dumas Pythagore du cabinet de la Ministre des Sports à la Jeunesse et à l’Action Civique(MJSAC), lors de la conférence de presse de lancement du tournoi de basket-ball. Une affirmation qui laisse croire que la prise de conscience visée est avant tout nationale. Football, basket-ball et concours d’exposés, trois initiatives autour d’un même thème, le drapeau national. Trois initiatives mais un seul but : toucher tous les milieux de la société du pays et les porter à réfléchir sur l’importance du drapeau et l’intérêt que nous avons tous à le respecter et surtout à le défendre. Enock Néré/nereenock@gmail.com
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH! Un pays, un stade
S
amaranch, Havelange, Edu, Pelé y sont venus, Ronaldo, Messi, Blatter aussi. Un pays où l’on prend des vessies pour des lanternes, où l’on prend un parc aménagé pour un stade. Un pays où le seul stade construit depuis les années 50 a accueilli un match de boxe avec Mohamed Ali, les funérailles d’Emmanuel Sanon et de Jean Léopold Dominique, mais aussi des coups de feu dans les gradins à l’occasion d’un match Haiti / Cuba. Théâtre de plusieurs démêlés du football avec le pouvoir, on y a vu, entre autres, un arbitre fixer son mentor de milicien dans les tribunes avant d’accorder ou d’annuler un but. Un autre passé à tabac par toute une équipe pour avoir délibérément triché sur un but. Podium d’évangélistes de tout poil et scène de festivals musicaux et artistiques de tout calibre, terrain fétiche de la qualification pour la Coupe du monde de 1974, haut lieu des squatters après un séisme ravageur, cette arène est particulière. Sa pelouse connait aujourd’hui les affres des affairistes qui veulent y monter contre vents et marées un spectacle sur glace. Mais c’est sans compter avec un pays et un stade sans eau ni électricité.
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Vendredi 10 mai 2013
Valse des entraîneurs
A
lors que le premier tour du championnat national de D1 qui avait débuté le dimanche 10 mars, s’achèvera le samedi 11 mai au terme de la rencontre qui doit mettre aux prises sur le terrain de Damien, l’Aigle Noir AC au Cavaly AS. Deux mois après, cinq équipes (le Tempête FC, l’América FC, le Racing Club Haïtien, le Cavaly et l’AS Pétit-Goâve) avaient procédé au changement de leur entraîneur. En revanche, deux autres clubs (le Fica et le Valencia FC) en avaient profité pour renforcer leur staff technique. Dans ce contexte, ce sont les équipes du Baltimore SC, détenteur du titre honorifique de champion du premier tour de la compétition reine du pays, l’AS Mirebalais, longtemps leader du championnat mais détrôné l’équipe dite « Tête de mort », le Victory SC dirigé par Luis Armelio Garcia, le Don Bosco entraîné par Sonche Pierre et l’Aigle Noir AC aux commandes de Gérald Beauvais, n’ont pas révoqué, renforcé ou effectué un quelconque changement au sein de leur staff technique.
Ils ont renforcé leur staff technique
Le Valencia FC (Léogâne) qualifié pour la phase de poule de la ligue des champions de la Concacaf, et auteur d’un excellent premier tour dans le
cadre du championnat national de D1, a malgré tout renforcé son staff technique avec la présence de deux Cubains, Manuel Navarro Rodriguez, entraîneur et César Alvarez Perez Julio, préparateur physique. Selon une source digne de foi, l’ancien sélectionneur de la sélection U-20 aurait été contacté par les dirigeants de l’équipe de Monarcas Morelia (Mexique). Autant dire, il est fortement question que Navarro laisse le pays, et le Valencia pour s’engager avec l’équipe mexicaine. Ce faisant, Frantz Décembre va devoir rester seul aux commandes de l’Aigle vert de Léogâne, engagé dans le championnat national et dans la plus prestigieuse compétition au niveau de club dans la Confédération d’Amérique du Nord, Centrale et des Caraïbes de Football. Même cas de figure pour l’équipe cinq étoiles du Cap-Haïtien, le Fica avait sollicité les services de Jean Maxime Auguste pour renforcer son staff déjà dirigé par le valeureux Toto Calixte. Malgré ce renforcement, les Capois n’ont engrangé que (13) points à l’issue du premier tour du championnat national de D1.
Ils ont été limogés ou abandonnés
D’abord, les dirigeants du Tempête FC de Saint-Marc n’ont mis que
deux journées pour licencier Philippe Bénira alors que c’était lui aux commandes de l’équipe dite « Belle colonne » pendant l’intersaison. Il a été remplacé par Wilnot Saint-Juste. Puis, Jean Wilcuins Plaisir annoncé comme le véritable challenger de Luis Armelio Garcia, l’homme sur lequel l’América FC avait misé pour remporter le titre suprême du championnat national de D1. Contre toute attente, il avait décidé d’abandonner le navire Cayen suite à son démêlé avec la justice haïtienne. Pour le remplacer, les dirigeants avaient fait appel à Ganner Augustin. Ensuite, le Racing Club Haïtien avait lui aussi passé par là. En proie à d’énormes difficultés économiques, le vieux Lion qui avait dominé le début du championnat, n’avait pas pu empêcher à Pierre André Dorvilus de jeter l’éponge. Cela fait environs deux semaines, depuis que les dirigeants ont jeté leur dévolu sur le jeune entraîneur, Roberto Geffrard pour voler au secours du vieux Lion, mal en point dans la compétition. Enfin, les deux derniers cas concernent respectivement les équipes du Cavaly AS de Léogâne qui fête ce vendredi 10 mai son 38e anniversaire et l’AS Petit-Goâve. Alors qu’on croyait que Jean Hubert Anglade partait pour rester longtemps aux commandes de l’équipe de sa ville natale, l’AS Petit-Goâve.
Contre toute attente, il a fait son come back au sein du Cavaly AS. Ce dernier a quant lui remercié Ken Gard. Laissant vacant sa place, les dirigeants de l’AS Petit-Goâve sont en négociations avancées avec l’entraîneur assistant de la sélection nationale de football, Pierre Rolland Saint-Jean alors que deux jours avant, Jean Ronald Doresca, ancien entraîneur de l’América FC était pressenti pour prendre les rênes de l’équipe de la cité Faustin Soulouque. En effet, la démission de Jean Hubert Anglade au sein de l’AS PetitGoâve et le limogeage de Ken Gard (Cavaly AS), porte à cinq, le nombre d’entraîneur qui avait commencé la saison 2013 à la tête de l’une des (12) équipes évoluant dans le championnat national de première division, mais pour une raison ou pour une autre, n’est plus aux commandes de l’équipe en question, et ce, peu avant l’ultime match du premier tour. N’est-on pas en droit de se demander, pourquoi tous ces changements d’entraîneurs ? Peu importe la cause, il incombe aux dirigeants de la Direction technique nationale de la Fédération haïtienne de football de prendre note pour éradiquer éventuellement ce mal qui ronge notre football. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com
Bute se blesse à la main gauche Mais cette blessure ne compromet pas la tenue éventuelle du combat avec notre compatriote Jean Pascal le 25 mai prochain au centre Bell.
L
es amateurs de boxe québécois qui avaient hâte d’être témoins du choc entre Lucian Bute et Jean Pascal devront prendre leur mal en patience. Bute s’est blessé au poignet gauche à l’entraînement et on devra lui retirer des fragments d’os jeudi. Dans les circonstances, le combat prévu le 25 mai, au Centre Bell, est remis à une date ultérieure. « C’est très dur... vous ne pouvez pas imaginer comment ça s’attriste, a dit Bute lors d’un appel-conférence. C’est une décision très difficile à prendre mais par respect pour moi, pour les amateurs, pour mon adversaire, un boxeur devrait être à 100 pour cent quand il monte sur le ring. Les gens paient cher pour voir un combat comme ça, et les boxeurs doivent être à 100 pour cent. C’est très difficile en ce moment. » Bute (31-1-0, 24 KO) doit être opéré en Floride jeudi matin et il rentrera au Québec par la suite. Il était en camp d’entraînement à
West Palm Beach depuis quelques semaines en prévision du combat. « Lucian connaissait son meilleur camp. Il était plus fort et plus rapide que jamais mais malheureusement, mercredi dernier il a ressenti une douleur assez intense à la main gauche, a dit son entraîneur Stéphan Larouche, en appel-conférence. Nous avons dû arrêter le ‘sparring’ et consulter les médecins, pour conclure qu’il n’était pas en mesure de continuer l’entraînement, vu l’état de sa main. On peut voir la situation de deux façons, a poursuivi Larouche. On vit évidemment une grande déception, mais parfois le corps nous donne des signes et nous n’avions pas le choix de prendre cette décision, nous arrivions à un mur. C’est difficile pour Lucian... c’est déjà arrivé à des athlètes, mais pour Lucian c’est la première fois dans sa carrière. Est-ce que ça veut dire reculer pour mieux sauter ? Il y a des grosses grosses chances. C’était la seule décision à prendre ». Selon le porte-parole d’InterBox, David Messier, cette blessure ne compromet pas la tenue éventuelle du combat.
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10 mai 2013 No 855
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SUDOKU Une grille de Sudoku se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9 cases. Place un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3x3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparait donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. Quelques chiffres ont été placés pour vous aider.
Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.
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PYRAMIDE
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Se rendre de la case supérieure gauche à la case inférieure droite en suivant toujours l’ordre des lettres de A à F ou de A à G, selon le cas, (ex: A-B-C-D-E-F-A-B-C-D-E-F, etc.) et en passant qu’une fois sur chaque case. Dans certains cas, plusieurs solutions sont possibles.
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Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.
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Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les dix lettres restantes désignent un titre d’honneur accordé à un haut placé (un chef d’État).
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Pour lire la citation de la semaine, penchez votre journal.
Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr Couleur Production
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