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Ayiti Se et le tourisme Tandis que la chanson «Ayiti se» continue à faire son chemin, le projet éponyme prend de plus en plus forme. Annoncée pour le 24 juin lors de la conférence donnée par les responsables à la fin du mois de mai, la première sortie a eu lieu le samedi 15 juin dernier. Accompagné de l’artiste Thierry Cham qui justement était de passage au pays, l’équipe de «Ayiti se» a fait une halte dans la ville de Jacmel. Au cours de cette visite qui a duré une journée, elle s’est arrêtée sur la place principale de la ville avant de se diriger vers Bassin Bleu, leur destination finale. L’un des aspects du projet étant d’emmener les artistes étrangers en visite en Haïti dans leurs randonnées, Mikaben, l’instigateur de «Ayiti se», se dit très satisfait de cette première sortie. «Tout s’est très bien passé. Thierry Cham a paru lui aussi content de voir d’Haïti autre chose que les stations de radio et les salles de spectacle. De mon côté, j’ai été content de mieux connaître cet artiste que je rencontrais pour la première fois», raconte le chanteur. Ce projet audacieux, qui se propose de faire voir Haïti sous un autre angle devrait s’étendre sur plus de vingt semaines. La prochaine virée est prévue pour la première semaine du mois de juillet. Le staff de Graphcity procède déjà aux études de terrain à Jacmel et aux Cayes en vue de déterminer leur deuxième destination. L’aventure ne fait donc que commencer ! Daphney Valsaint Malandre
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FANS
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
21 juin 2019 No 884
Taste of Haiti notre cuisine ouverte au monde Le 11 mai 2013, la gastronomie haïtienne a élargi ses frontières, encore une fois, en faisant le délice des palais de milliers de ‘’goûteurs’’ haïtiens et étrangers dans l’État de Floride. Une initiative signée Alliance culinaire haïtienne et ses partenaires qui, bien sûr, rehausse le prestige de notre cuisine. Chef Stephan Berrouet Durand, président de l’Alliance, nous en parle. « Le succès a été énorme ! Plus de 2 500 visiteurs, une grande quantité d’étrangers, ont pris part à cette activité de promotion de la gastronomie haïtienne », nous dit chef Stephan installé devant son Mac, son iPhone et sa tablette Apple au restaurant La Réserve où il est consultant. Plus de quatorze chefs présentant chacun deux spécialités haïtiennes ont été les acteurs de ce grand ‘’festival’’, comme il l’appelle, et ont su apporter pleine satisfaction aux participants. Du gombo au griot en passant par notre riz national et notre lalo, la majorité de nos particularités culinaires a été re-
visitée et offerte à des prix abordables à ceux qui étaient présents, nous fait savoir le restaurateur. Outre la dégustation des plats typiquement haïtiens, plusieurs grandes compagnies d’Haïti ont été représentées et ont pu faire la promotion de leurs produits. Après trois mois de préparation, Taste of Haiti est la concrétisation du projet de l’Alliance culinaire haïtienne en collaboration avec l’Association des chefs et professionnels haïtiens de l’industrie hôtelière évoluant aux USA, le consulat général d’Haïti à Miami et la Chambre du Commerce haïtiano-américaine.
« L’initiative a été superbement reçue et on envisage d’étendre l’activité sur trois jours à Miami l’année prochaine, informe chef Stephan. On prépare aussi une édition de Taste of Haiti dans d’autres Etats des USA et au Canada. Notre objectif est d’atteindre le plus de pays possible pour vulgariser la cuisine haïtienne qui mérite d’être classée parmi les premières au monde ! » Mais surtout, les grands chefs tels que David Destinoble, Alain
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Lemaire, Neima Belancourt et tous les autres cuisiniers compatriotes dispersés à travers la planète, dans un même élan de promotion des talents des professionnels haïtiens de la restauration, veulent tout faire pour montrer qu’« Haïti a tant à offrir » en exploitant au maximum notre art culinaire qui, croient-ils, est un atout touristique incontestable. Par ailleurs, il faut mentionner que les goûts lakay commencent de plus en plus à se faire apprécier et leur valeur gagne beaucoup d’estomacs et de terrain. Encore au mois de mai, qui est consacré mois de la Culture haïtienne à l’étranger, chef Stephan s’est vu pris dans un périple de saveurs. Il a été invité au Venezuela par l’ambassade d’Haïti pour une présentation dans ce pays de la gastronomie haïtienne. La Banque mondiale, Paris, Washington en ont pris langue et ont fait venir le professionnel de quinze ans de pratique qui s’est souvent fait accompagner de collègues tout aussi expérimentés afin de soumettre nos délices à l’appréciation de mœurs diverses. Résultat : satisfaction tous azimuts ! La preuve est évidente que notre cuisine est très appréciée à l’étranger. Beaucoup de chefs haïtiens travaillent d’arrache-pied pour son expansion, son intégration dans les plus grands menus des meilleurs restaurants et une notoriété mondiale. Autant mettre la main à la pâte ! Jean-Philippe Etienne etiennejeanphilippe23@gmail.com
Dj ICCE
tout pour la musique Voici une autre jeune Haïtienne disc-jockey, parmi les rares qu’on compte chez nous. A 22 ans, Gueccina Desmangles, depuis tantôt deux ans, fait danser dans toutes sortes d’activités mondaines… Au club One 6, elle a accepté de se confier à Ticket. Qu’est-ce qui t’a poussée vers le mouvement dj ? Mon père était ingénieur de son ; toute petite, j’ai toujours aimé le voir mixer des musiques, contrôler les moindres détails pour que cela sonne bien… Et je suis tombée amoureuse de la musique! Je passais beaucoup de temps à son studio et là, les musiciens m’ont appris la guitare, le piano et un peu de batterie. Ensuite est venu le reste.
Donc, l’on peut comprendre que tu n’es pas seulement dj ? Non… Je vais aussi à l’université (je ne dirai surtout pas laquelle, pour éviter certaines situations). Je suis en deuxième année de génie civil. Je suis aussi beat maker, guitariste, pianiste, batteuse. Il y a aussi l’entreprise familiale, « Thoray », où l’on loue des systèmes de sons, enregistre des artistes qui n’ont pas beaucoup de moyens et fait des beats.
Quelle a été ta première expérience dans ce domaine ? C’était à la fête d’une amie d’enfance, j’avais 14 ans. J’ai mis l’ambiance avec le programme Média Player sur mon PC! Par la suite, j’ai eu des petits contrats dans différentes fêtes. Je jouais souvent au collège Saint-Louis de Bourdon à une certaine époque. J’ai joué pour la première fois comme professionnelle au Mango Lounge lors d’une soirée organisée par Koi d’9 Entertainement.
Et tu arrives à gérer tout ça ? Oui, j’ai toujours su donner à chaque chose un peu de mon temps, qui est assez bien organisé.
Quel a été ton meilleur souvenir en tant que dj ? Chaque party que je joue est, pour moi, un beau souvenir. Comment les parents ont-ils pris la nouvelle, que leur fille veuille être disc-jockey ? Pour mon père, qui est dans le domaine de la musique, cela n’a pas été un problème. En revanche, ma maman ne l’acceptait pas. Elle pensait que j’allais faire de la musique mon seul métier, et elle tenait à ce que je finisse mes études. Mais une fois lui avoir expliqué que je j’irais à l’université parallèlement à la pratique du djing, elle a compris. Toutefois, elle m’exige toujours de bons résultats pour me laisser performer !
Tu comptes rester en Haïti ? Après mon diplôme à l’université, je compte partir aux USA pour me spécialiser et devenir un bon ingénieur de son. Ensuite je compte m’investir entièrement dans la musique. Mais, bien sûr, je reviendrai en Haïti ! Je ne m’imagine pas vivant dans un autre pays. Parlant d’Haïti, comment vois-tu le monde du djing ? Du point de vue encadrement, 0/10. Un dj doit se débrouiller pour se faire un nom. Pour son matériel de travail, cela va dépendre de ses moyens économiques. Pour rester dans le parcours et avoir le matériel qu’il faut ou qui lui plaît, un dj doit trouver beaucoup de contrats, jouer très souvent ! Quels sont tes modèles ? En Haïti, je préfère dj Fullblast et pour l’étranger, Afrojack. Cela ne t’a jamais tentée, une autre profession ? Hmm… Mon père est médecin, mais n’a jamais exercé son métier ; j’avoue
que la médecine m’attire. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec ça… Que dis-tu aux gens qui voient d’un mauvais œil le fait qu’une fille est dj ? Je leur dis que le métier de disc-jockey n’est pas fait uniquement pour les garçons et qu’il faut aussi donner une chance aux filles.
Un dernier mot aux fans et aux jeunes… Vivez vos passions, mais n’abandonnez jamais l’école, car c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais nous voler ! Sa k nan tèt nou an, se pou nou li ye ! Un grand merci à mes inconditionnels fans ; sans vous, je ne suis rien. Claude-Alain Etienne by.etienne@hotmail.com
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Article 44
LA GUAYABERA La guayabera est une chemise en lin portée en Amérique latine, aux Philippines, aux Antilles, etc. Chez nous, elle s’appelle ‘‘royabelle’’. Serait-ce une mauvaise traduction phonétique de l’espagnol au français ? Un linguiste serait mieux placé pour nous dire d’ou vient cette appellation, puisque ce mot n’est pas répertorié dans la langue française pour ce blouson. De toute façon, ce port vestimentaire est adopté chez nous plus ou moins depuis les années 60, et le célèbre accordéoniste, pianiste et violoniste Pépé Bayard s’est chargé de la personnaliser et populariser dans la version locale étiquetée « chemise Pépé Bayard »
Une occasion plus rigide
Notre chère « carabela» aurait bien pu se revaloriser et s’élever au delà du folklorique…une pensée lancée, certes…il suffit simplement d’un décret… et la pensée humaine s’habituera à sa
Il en existe de toutes les couleurs, mais pour une rencontre ou le costume n’est pas obligatoire, les couleurs sobres sont de mises, ainsi que les manches longues.
nouvelle réalité. Celles à manches courtes ou brodées sont pour des occasions encore moins formelles que les précédentes.
La guayabera est ornée de quatre poches plaquées, deux au niveau de la poitrine et deux au niveau du ventre.
Dans les pays de l’Amérique centrale, elle s’est démocratisée culturellement comme vêtement traditionnel. Le modèle pour hommes est le plus répandu, mais de nos jours, les femmes en portent aussi des coupes variées selon la circonstance.
Une occasion décontractée De face, elle a deux séries de franges qui partent de l’épaule jusqu’en bas, et trois à l’arrière.
Une occasion moins décontractée
Elle peut être à manches courtes et à manches longues. Elle est munie d’un col tailleur, de deux ouvertures latérales et est ornée de boutons de nacre. Tenue idéale pour les pays chauds, elle incarne l’élégance tout en gardant une certaine désinvolture.
LE SAVIEZ-VOUS ? Il y a quelques décennies, Pepe Bayard (que son âme repose en paix) a lancé une vibration positive donc constructive à la nation haïtienne en vue de se personnaliser culturellement à travers un port vestimentaire que l’on utiliserait, pas seulement à effet folklorique. Personnellement, je trouve l’idée géniale ! Les Occidentaux ont inventé le costume en tenant compte de leurs réalités culturelles et surtout climatiques. Chez nous, sur les tropiques, ce complet veston est un four élégant durant la période qui correspondant à l’été. Pour le monde occidental, la guayabera reste une tenue masculine simplement classique, cependant, elle a été décrétée tenue protocolaire par les autorités cubaines.
Quoique l’origine de la guayabera est discutable, d’après une légende cubaine, c’est une pauvre ouvrière de la campagne qui conçut une chemise pratique avec de grandes poches pour son mari y mette le maximum de goyaves (guayabas) ramenées des champs, d’où le nom guayabera.
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Le tome V (le savoir-faire du monde professionnel) Pour contacter l’auteur : dismoicommentrecevoir@yahoo.com www.magalypelissier.weebly.com Sur Twitter : dismoicommentrecevoir
21 juin 2019 No 884
Alive for God
Les 6 gagnants de Nextbeat 1.0 sont ! Le jeudi 20 juin, les six gagnants du Concours Next Beat Generation ont été révélés au public. Ticket vous présente succinctement ces bons champions.
« Enèji » , le gagnant du compas direct
Ce groupe basé à Delmas 5 a vu le jour le 12 novembre 2011. Ils se sont inscrits avec leur chanson intitulée ‘‘Eskive pwoblèm’’. Pour eux, ce concours représente une belle opportunité. Selon Souffrant Pressly Junior, le manageur, les membres du groupe, au départ, hésitaient et ne croyaient pas arriver jusqu’au bout. Ce succès représente pour eux une fierté. Il renforce leur conviction de pouvoir arriver au niveau de Djakout et de T-Vice, les groupes qui les inspirent. A moyen terme, les membres de Enèji entendent peaufiner leur premier album qui portera le nom du groupe.
« Alive for God », le miraculeux de la catégorie Gospel
C’est un groupe composé de huit membres dont trois musiciens, quatre chanteurs et un manageur. Il se base sur la route de Frères. C’est une reprise du traditionel ‘‘I surrender all’’ qui leur a servi de passeport. « C’est une bonne chose pour notre pays. C’est comme une fenêtre ouverte pour les jeunes talents. C’est à encourager. Si ça se fait chaque année, beaucoup de jeunes auront enfin la chance de développer leur talent et aller de l’avant. Ce succès, on l’espérait depuis longtemps. Il nous vient de Dieu », déclare l’un des membres. Le groupe ambitionne de devenir l’un des plus grands à travers le monde. Leur projet à court terme : la sortie d’un test pressing intitulé ‘‘Bri sapat Satan’’.
« Diapason », le roi de la chanson traditionnelle
Ils se sont inscrits avec leur chanson ‘‘Plezi nèg mòn’’. Ce quintet mené par le lead Damis Jean Nickson est basé par le lead Damis Jean Nickson. Pour eux, ce concours représentait la bonne occasion de faire connaître au grand public tous ces messages qui leur tiennent à cœur comme la valorisation de la vie campagnarde, la promotion d’un retour aux sources. Gagner représente pour eux une grande satisfaction. Leur projet c’est de renforcer leur visibilité en lançant
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des vidéoclips de plusieurs de leurs chants sans oublier leurs prestations périodiques à travers la capitale.
« Johancy Jazz », l’as du jazz
Johancy Jazz est basé à Lamentin 54. Il comporte quatre membres . Next Beat c’est une opportunité de rencontre, d’échange et d’ouverture à d’autres artistes et groupes. Ils se réjouissent du fait que le jazz a été intégré à ce concours. Leur triomphe est une source de motivation, le début d’un long chemin, un point de départ. Ils souhaitent pouvoir apprendre de leurs devanciers afin de pouvoir passer le flambeau comme ça doit aux générations futures.
DESIRE, la lettre A de la catégorie urbaine
Ce club de cinq est basé au Canapé-Vert. Il est fondé en 2010. C’est leur chanson ‘‘Lanmou pi fò’’ qui leur a donné accès à ce concours. Next Beat est pour eux une institution qui valorise les talents des jeunes. Il les expose aux yeux de ceux qui souhaitent les apprécier. Le fait de le remporter leur donne confiance en eux. Ils son heureux du fait que leur talent est apprécié, que les médias ont les yeux sur eux. DESIRE n’écarte pas l’hypothèse de tenter sa chance au niveau international. Le groupe est en train de travailler sur un album.
Wilkinson Célestin, le champion de la chanson
Il dit chanter depuis l’âge de 14 ans. Il évolue surtout dans les quartiers de Delmas et de Pétion-Ville. Next Beat est à ses yeux l’ouverture de nouvelles portes, lui qui est sorti malheureux d’autres concours de chants. « Tout est neuf à mes yeux, c’est une nouvelle dimension » ,se réjouit-il. Il projette d’émettre bientôt son premier test-pressing qui sera baptisé ‘‘Kreyòl mwen’’. Chancy Victorin chancyzone@gmail.com
D.E.S.I.R.E
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Samedi 22 et dimanche 23 juin 2013
CHAMPIONNAT NATIONAL D1
La vraie course commence
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ssuré de terminer au moins 2e à la fin de la série aller, le Valencia est le seul club à avoir son billet en main pour disputer le titre national lors de la 2e phase du championnat national avant la 20e journée prévue samedi et dimanche. 3 journées à disputer avec 11 clubs se chevauchant au classement sur une marge de 9 pts. La vraie bataille commence dès la 20e journée avec comme objectif : Le meilleur ou le pire ? Le Don Bosco(12e) et le Tempête de Saint-Marc (5e) donneront samedi
le coup d’envoi d’une 20e journée du championnat national « Digicel » de D1, marquant le point de départ d’un vrai concours d’admission à une place pour le titre. Le Valencia étant seul club assuré de disputer le titre de champion national jusqu’ici, 11 clubs brigueront les 5 places restantes devant ouvrir la qualification pour le groupe qui jouera le titre. 11 clubs 5 places et surtout seulement 3 journées pour se départager : D’émotion et des crises en perspective. Pour cette première des trois
journées interdites aux cardiaques, le hasard du calendrier offre cinq autres rencontres les unes plus passionnantes que les autres. Dimanche, aux environs de 4h, la folle course commencée samedi offrira : Au parc Julia Vilbon de Léogâne Cavaly(8e) - Racing Club Haitien (4e) Au parc Anglade de Petit-Goâve ASPG(9e) - Valencia(1e) Parc Saint-Louis de Mirebalais AS Mirebalais(7e) - Victory(6e) Stade Sylvio Cator Aigle Noir(3e) - America (11e)
Parc Levelt de Saint-Marc Baltimore(2e) - FICA (10e) prennent l’allure de véritables finales. Notez bien que les 6 premiers au classement à l’issue de cette première phase disputeront la 2e phase pour le titre. Les 6 moins bien classés iront jouer la 2e phase pour 2 places en super 8 et surtout éviter les places disponibles pour l’enfer de la D2.
Classement des buteurs
Amy André du Valencia 10 buts Wedson Anselme de l’Aigle Noir 9 buts Enock Néré/neneenock@gmail.com enocknere@lenouvelliste.com/twitter @ nenock
Ouverture ce dimanche de la 2e édition de « Boule en Folie »
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lles sont six équipes réparties en deux groupes de trois et issues d’entreprises commerciales à prendre part à la 2e édition de « Boule en Folie » dont l’ouverture se fera ce dimanche 23 juin à Kiskeya Christian Scool. Unibank, DINASA, Pap Sécurité, UNOPS, Valerio Canez et CompHaïti (champion en titre) sont les six entreprise retenues pour cette 2e édition de « Boule en Folie » qui promet d’être passionnante cette année. Thomas Blot qui joue le rôle de coordonnateur de la compétition a fait le point sur « Boule en Folie » dont l’objectif visé est le renforcement des liens de solidarité et de convivialité entre les employés au sein d’une même entreprise d’abord, et entre les différentes entreprises. « Aucun des vingt-deux joueurs ne doit faire partie ou ne doit figurer sur la liste d’une équipe évoluant en première, en deuxième division ou d’un championnat d’un quelconque pays lors des deux dernières saisons et n’avoir jamais fait partie d’une sélection nationale quelconque », a-t-il précisé. Au menu de la journée d’ouverture prévue ce dimanche 23 juin : Défilé des équipes participantes, propos
Thomas Blot, le coordonnateur de la 2e édition “ de Boule en folie”
de bienvenue d’un responsable de la UNIBANK, Chorégraphies exécutées par les « Pompoms » de la UNIBANK et match d’ouverture entre UNIBANK et UNOPS. Les rencontres se dérouleront en week-end (samedi et dimanche) à partir de 5 : 00 pm et toute demande formelle de renvoi d’un match doit être faite par écrit, et, ce, dans les soixante- douze heures précédant la rencontre. Le respect de soi, le respect
d’autrui, le Fair Play sont de rigueur dans cette 2e édition de « Boule en Folie » et tout acte d’indiscipline ou de non-respect entraîne l’expulsion du fautif ou de toute l’équipe du championnat. La répartition des groupes pour cette 2 e édition de « Boul en Folie » dont la clôture est pour le 21 juillet, est la suivante : Groupe A : UNIBANK, UNOPS et Valerio Canez Groupe B : CompHaïti, DINASA et PAP Sécurité Le coordonnateur de la compétition en la personne de Thomas Blot rappelle aux équipes participantes que des mesures de suspension ou d’expulsion définitive seront prises en cas d’agressions verbales ou physiques sur la personne d’un joueur, d’un officiel, d’un membre du comité, d’un agent de la délégation adverse . « L’usage de boissons alcoolisées ou de stupéfiants est strictement interdit et il est formellement interdit à tout joueur d’utiliser à l’occasion d’une rencontre des crampons vissés ou en aluminium >>,a-t-il déclaré pour finir et que le meilleur gagne. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Camp d’été de tennis de table
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elon Maxime Auguste le président de l’Association haïtienne de tennis de table ( AHTT), branche des frères François, un camp d’été visant à motiver et encourager les jeunes à la pratique de ce sport sera organisé du 1er juillet au 9 août prochain au local de l’ AHTT situé à Delmas 65, impasse Orchidée. « Sur la trace de Joubert Toussaint et les nouveaux espoirs », est le thème retenu par le comité exécutif de l’AHTT pour ce camp destiné aux jeunes âgés de 6 à 17 ans. Maxime Auguste, Eddy Baptiste,
Ismero Roberman, Mario Pyram, Tina Duperval et Mozart Francois ( DTN de l’AHTT) seront les principaux intervenants à l’occasion de ce camp d’été. Les parents désireux d’inscrire leurs enfants à ce camp d’été peuvent appeler aux 3660-3930 / 3731-6818 ou passez à Delmas 65, impasse Orchidée pour de plus amples informations sur le déroulement de ce camp d’été. Quant au vice-président de l’AHTT Eddy Baptiste Bazile, il a parlé de la participation d’Haïti au prochain Caribbean championship qui se tiendra à Sainte-Lucie du 27 août au 6 septembre.
Le comité exécutif s’active dans la mise en place d’un plan visant à la recherche de fonds afin de couvrir les frais de voyage de la délégation pour Sainte-Lucie. Un tournoi de qualification chez les moins de 21 ans est prévu en la circonstance au début du mois de juillet. A partir de ce tourner l’on procèdera à la formation d’une sélection à partir des meilleurs de ces qualifications pour aller représenter Haïti à ce événement hors-pair. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH! Quid de la commission tripartite?
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a visite en Haïti de Blatter, le 16 avril de cette année, avait suscité un enthousiasme dans les milieux du football au point de croire qu’allaient s’apaiser les tensions entre la FHF et un pouvoir exécutif se déclarant ouvertement non satisfait de la gouvernance de la FHF, se basant sur les mauvais résultats du football haïtien sur le plan international : entre autres, une élimination pour la Coupe du monde 2014 et plus près de nous cinq défaites d’affilée en match amical avant le baume Haïti-Espagne, Haïti-Italie. En recevant le numéro un de la Fifa, le président Martelly avait accueilli vivement l’idée d’une commission tripartite Fifa/Exécutif /FHF. L’annonce officielle de cette initiative avait été faite le 16 avril 2013. Blatter avait expliqué :«Il y a tellement de talents dans ce pays. Nous devons faire plus pour que ces talents puissent s’exprimer. La volonté du président haïtien est là, et nous avons décidé ensemble de créer un groupe de travail avec la Fifa, la Concacaf, la Fédération haïtienne de football et le gouvernement qui, avant la fin de l’année, devrait établir un plan pour relancer le football haïtien.» Deux mois après, où en eston?
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Samedi 22 et dimanche 23 juin 2013
Championnat national “Digicel”de D1 : Saison 2013/J19
Qui est Peguero Jean-Philippe ? d’autres possibilités de jouer ailleurs, mais je pense que les discussions pour les primes sont du passé. C’est important, il est vrai, mais laissons ça au second plan. On va surtout jouer maintenant.
Auteur du but égalisateur de la sélection nationale haïtienne devant l’Italie, Peguero Jean-Philippe est revenu en Haïti passer quelques jours de vacances avant de repartir se préparer au Canada pour la Gold Cup. Un zoom du Nouvelliste zoom sur l’attaquant de la sélection nationale de football. Sa vie de footballeur
Le Nouvelliste- Dis-nous comment tu-t’es orienté vers le football? Péquero J’étais à Port-de-Paix et il y avait un prêtre qui organisait une compétition infantile pour des enfants qui ne connaissait pas grand-chose du football sinon que s’amuser quelquefois dans les rues. Il nous a placé chez lui et a constitué des équipes afin que nous disputions un championnat et c’est là que j’ai découvert mon instinct de buteur. J’ai terminé en tête du classement des buteurs et depuis j’ai caressé le rêve de devenir footballeur. J’avais seulement 7 ans. Le N.-Et après ? PJJ.- J’ai grandi alors avec le rêve de devenir footballeur en jouant avec le rêve de devenir footballeur. Quand on organisa la compétition de dépistage pour la première promotion de l’Opération 2006, j’ai pu concouru. Mais, bien que j’aie terminé la compétition de détection en tant que meilleur buteur, je n’ai pas été retenu. (Avec une pointe d’amertume) Mwen pat gen moun andedan an yo pat kenbem. Le N. Comment tu t’es senti après avoir battu le défenseur et marqué contre l’Italie ? PJJ. (Il est comme en catalepsie) Avant même de monter sur la pelouse, je me disais qu’il me fallait absolument marquer contre l’Italie. Quand nous avons bénéficié du penalty, j’avais le ballon entre les mains mais je sais qu’avec Olrich, la transformation était assurée; je le lui ai remis pour qu’il le mette et il l’a fait. Cependant je me disais que je devrais leur en mettre un. C’était ma motivation. Quand c’est arrivé j’ai pense d’abord à ce que Dieu a fait pour moi. Tu ne peux pas imaginer ce que cela signifie quand les médecins t’ont dit que tu es fini pour le football et que tu vois que Dieu t’accorde cette chance de pouvoir non seulement rejouer mais de marquer contre l’Italie. J’ai pensé à l’amour de Dieu pour moi, pour le peuple haïtien qui aime tant le football et qui va apprendre à aimer sa sélection encore plus. Le N. Dirais-tu comme beaucoup que nous avons joué un Espagne non motivé ? PJJ.- Beaucoup de gens pensent
que l’Espagne ne voulait pas jouer contre nous, je ne pense pas que c’était l’opinion des gens qui étaient au stade. J’étais sur le banc et j’ai vu jouer les Espagnols. Laisses-moi te dire que, dans une rencontre amicale qui précède une compétition, chaque joueur a intérêt à chercher une place de titulaire et veut saisir sa chance. Contre l’Italie ils ont marqué très tôt. Nous avons encaissé un but très tôt et c’était dur; cependant, nous étions tellement motivés que nous avons su garder le moral. Nous voulions leur montrer que nous savions jouer au football, et nous avons su passer le ballon comme il le fallait. Je pense qu’ils nous ont découvert unis, soudés et évoluant en équipe. Je crois qu’avec cette étape que nous avons franchie il nous reste maintenant à travailler pour rester à ce niveau et prouver au monde que nous pouvons jouer contre n’importe quelle équipe. Le N. Tu n’as pas peur que l’équipe prenne la grosse tête ? PJJ.- Non. Après le match contre l’Espagne, nous nous sommes dit qu’on nous attendait au tournant et qu’il fallait faire une grosse rencontre contre l’Italie. Nous nous sommes parlé et nous avons pu faire un bon match contre l’Italie. Maintenant nous avons le même objectif pour la Gold Cup; nous fonctionnons en équipe, nous nous plaçons sur le même pallier pour aller plus loin. Le football se joue dans la tête d’abord et si tu crois, tu peux. Le N.-Comment cela se passe entre les joueurs d’ici et d’ailleurs. PJJ.- Le football est un langage officiel et c’est à chacun de faire son job. Jadis on s’enguelait quand cela ne marchait pas; maintenant on s’encourage et ca développe un jeu d’ensemble et la communication passe si bien avec le coach que si nous pratiquons le travail qu’il fait avec nous sur le tableau nous pouvons nous améliorer davantage d’autant que nous allons travailler beaucoup plus ensemble. Le N.- Souvent ce qui déstabilise le groupe, ce sont les discussions pour les primes ? PJJ.- Je ne joue pas en sélection pour de l’argent a priori. J’avais
Le N.- Tu es prêt a partir si un bon club fait appel à toi ? PJJ.- Il y a deux clubs qui s’intéressent à moi, mais j’avais décidé de passer une année avec le Don Bosco et avec la sélection nationale et contribuer de par mon aide au football local. Je suis aussi un dirigeant du Don Bosco ce qui fait que je ne peux pas partir uniquement pour de l’argent. Mais si un gros club souhaite m’avoir après la Gold Cup, je pourrais partir pour apporter un peu plus d’aide à mon club. Le N.- Tu dirais quoi à ceux-là qui souhaitaient le départ de Blake Cantero? PJJ.- Nous n’avons pas de problème d’entraineur maintenant Ce que les gens ne comprennent pas,c’est qu’il faut accepter de perdre certaines rencontres quand on prépare une compétition afin de constituer l’équipe. Les matches que nous avons perdus ce sont des matches que nous avons joué pour permettre à l’entraineur d’essayer des joueurs et trouver les éléments souhaités pour constituer son groupe. Le N.-Vous jouez désormais avec les produits d’un nouvel équipementier : Saeta. Comment tu trouves le produit ? PJJ.-L’équipement avec lequel nous avons joué contre l’Espagne et l’Italie est un bon équipement. Le tissu est léger et nous permet d’évacuer la sueur très rapidement sans s’alourdir.
Sa fiche technique
Nom : Jean-Philippe Prénom : Peguero Date de naissance : 29 septembre 1981 Lieu de naissance : Port-de-Paix Niveau d’études : High School (Etudes secondaires) Père : Pélissier Jean-Philippe Mère : Analise Jean-Philippe dcd depuis 13 mois (3 mai 2012) Ainé de 4 enfants 1 frère et 2 soeurs Etat civil : divorcé /pére d’une fille de cinq ans Poste : attaquant Club actuel : Il joue actuellement au Don Bosco de Petion-ville. Clubs successifs : Don Bosco 2003-2004, Colorado Rapids 2004 - 2006, New-Yorks Reds Bulls 2006, Brondby IF 2006-2009 avec un prêt au San Jose Earthquakes 2008, Strikers de Fort Lauderdale 2011, Don Bosco de Pv 2012Palmarès : champion 2004 avec le Don Bosco de Pétion-ville, Vainqueur de la Coupe Caribéenne en 2004 a Saint-Kitts, 3e Coupe Caribéenne des
Nations 2012. Distinction : Meilleur buteur championnat national 2004, Meilleur buteur national en 2004 11 réalisations. Sélection Nationale : Il a marqué huit buts depuis son retour en sélection nationale en 2012 Les goûts de Peguero Plats : Viandes de boeuf (steak) ou cabri + salade+ banane frites Boisson : Citronnade Couleur : Bleu ciel et blanc Type de musique : Je suis mélomane Chanteurs : Michael Jackson, Michel Martelly, Lil Wayne Chanteuse : Céline Dion Un album de référence : J’écoute un peu plus Céline Dion mais je n’ai pas le nom de l’album en tête Acteur : Denzel Washington, Tom Cruise, Will Smith, Chris Tucker Actrice : Angelina Jolie Un film de référence : Friday Joueur : Ronaldinho Joueuse : Martha Stadium : Stade Sylvio Cator/Parce que c’est la que je joue, c;est celui de mon pays Entraineur : Arsene Wenger, Mourinho, Alex Ferguson, Blake Cantero Israel Equipementier : Nike Marque de voiture : Chrysler 300C, Porsche, Bentley, Range rover, rolls royce Auteur : Rick Warren Livre : The purpose driven life Une journée avec Peguero Je me lève tous les jours à 6 hrs et ma journée commence par une série d’abdominaux. (200 sur les 1000 à faire pour la journée. J’enchaine avec les squats (200 aussi pour un millier par jour) pour renforcer mes jambes et mes cuisses à cause de mon problème de genou. Ensuite beaucoup d’étirements. Aux environs de 6h30 le déjeuner suit immédiatement le bain et à 7 hrs c’est le terrain de football pour l’entrainement. Je ne peux pas paresser sur les squats à cause de mes genoux. Les entraînements prennent fin vers 10h 30 et de retour à la chambre je refais environ 200 abdominaux puis des étirements avant la douche, jusqu’au lunch. Repos et sommeil entre une heure et deux heures. A mon réveil je me brosse pour me sentir plus léger et place à la musique en guise de préparation pour mon entrainement de l’après-midi avec le même rythme que la matinée. Les entrainements de l’après-midi commencent à 16h 30 et durent généralement 90 minutes environ. Retour àla chambre, étirement, abdominaux, bain, souper, musique et repos. Rarement la télé quand il y a un match du FC Barcelone ou du Real Madrid, ou un match de Miami Heat que j’aime beaucoup. Enock Néré
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21 juin 2013 No 884
DEKOLE EPI
Gagnants Tirage Juin 2013 Prénom
Téléphone
Fils-Aimé Fritz Katia
509****4259 509****5819 509****1275
150,000 Gdes Cash 150,000 Gdes Cash 150,000 Gdes Cash
Emmanuel Eliska
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Motocyclette Motocyclette
Petion
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5,000 Gdes de communication Digicel
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Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles
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Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles Jump Internet Digicel
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d e ko le Ko n t in y e p r im p o u jw e n p a w la !
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