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26 juin 2013 No 886

Petra Nemcova rêve d’un enfant avec Laurent Lamothe Petra Nemcova, mannequin tchèque, se dit une femme comblée, heureuse et amoureuse. Qui est derrière tout ce bonheur ? Un certain Laurent Salvador Lamothe, ancien tennisman et actuel Premier ministre de la République d’Haïti . Le jeudi 2 mai 2013, lors d’une visite au quotidien Le Nouvelliste à la rue du Centre, Lamothe confie à Ticket Magazine qu’il est en couple avec le modèle Petra Nemcova. Toutefois, la concernée, à notre connaissance, n’avait pas encore « officiellement pipé mot au sujet de sa love story avec le chef du gouvernement haïtien »… jusqu’à récemment. Dans une interview accordée à Dany Jucaud du magazine français Paris Match paru le dimanche 23 juin 2013, la belle

Petra, qu’on croyait avoir eu une liaison avec Bruce Willis, le chanteur James Blunt ou encore Sean Penn, a fait savoir qu’il n’y a rien entre elle et le philanthrope Sean Penn. « Absolument pas. J’ai le plus grand respect pour Sean. Nous travaillons toujours ensemble, mais il n’y a absolument rien entre nous. Je suis très éprise d’un autre homme qui est, d’ailleurs, un de ses amis. Il se prénomme Laurent. J’ai enfin trouvé mon double, un homme avec qui je peux partager tous les aspects de ma vie. Comme moi, il est très impliqué en Haïti. Nous étions amis depuis un an et demi, puis, il y a eu cet instant où tout a basculé et où tout, soudain, est devenu clair entre nous. Sans nous regarder, il y a eu un échange d’énergie très fort et j’ai ressenti, à ce moment précis, que grâce à lui, j’allais devenir une meilleure personne. Quand on en a reparlé ensemble, plus tard, on s’est rendu compte qu’on avait ressenti exactement la même chose au même moment. J’étais allée en Haïti pour un mois, je n’en suis plus repartie. On fait tout par amour. Par amour, on rend l’impossible possible », a avoué Petra Nemcova.

Les choses vont tellement bien entre elle et Laurent Lamothe que le modèle désire un enfant avec notre PM. « Je rêve d’un enfant avec lui. En attendant, conclut le mannequin, j’en ai 42 000 ! » (en parlant de ses orphelinats à travers le monde). A entendre parler la ravissante Petra Nemcova, notre PM semble bien prendre soin d’elle.

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FANS

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE

Ulrick-Hubert Delva et Pierre-Richard Gaurin parlent du smartphone DL600 à Chokarella sur Radio One

Les « Digicel Smartphone Ambassadors » Digicel continue d’innover et de garder ses clients sur la touche par rapport aux nouvelles technologies. Que ce soit en offrant sur le marché les téléphones les plus récents comme le Samsung Galaxy S4 et le Blackberry Q 10, ou avec le lancement de son nouveau réseau 4G, la compagnie leader des telecoms en Haïti ne cesse jamais d’aller toujours un pas plus loin dans la satisfaction de ses clients. Fort de ce concept, Digicel vient de lancer avec succès le programme « Digicel Smartphone Ambassadors ». Conçu pour éduquer les clients, Digicel a choisi quatre de ses meilleurs Techniciens du

Service à la Clientèle et les a embarqués dans cette mission. Les « Digicel Smartphone Ambassadors » participent à des émissions de radio et débattent des sujets variés comme l’Internet 4G, les Smartphones, les téléphones réguliers, etc. A travers des shows – comme Panel Magik sur Magik 9, Chokarella sur Radio One, Intersection sur Radio Caraibes et Compania sur Energie FM –, les ambassadeurs, dans un langage simple et clair, expliquent les concepts précités aux auditeurs. Après une exposition détaillée, les micros sont ouverts et les auditeurs posent des questions directement aux

ambassadeurs qui se font toujours le plaisir de les informer au mieux de leurs capacités. Après un pilote réussi et vu la demande des auditeurs, Digicel va prolonger le programme sur les stations de radio suivantes, respectivement du mardi au vendredi, Chokarella, Lekol Lage, Compamania et Zigizag Show. Digicel invite tous ses clients et tous les auditeurs de ces émissions à rester branchés pour s’informer et s’éduquer à propos des derniers services et produits.

RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


26 juin 2013 No 886

Une pléiade d’artistes venus d’horizons divers ont célébré la fête de la Musique avec les habitants de Pétion-Ville et des zones avoisinantes le vendredi 21 juin dernier, lors d’un grand concert donné sur la place Boyer. Sébastien Pierre, Jean-Luc Wilkenson (un des gagnants du concours Next Beat), Darline Desca, Jazz Paraz, Haiti Jazz All Stars, les messieurs de la Caravane francophone (BélO, BIC et Jean Jean Roosevelt), les groupes Yizrael et K-zino se sont succédé sur la scène pour le plaisir des centaines de personnes rassemblées sur cette place nouvellement aménagée. Anédie Azael, Miss International 2012 et organisatrice du concours Miss Haïti, en a aussi profité pour présenter ses finalistes au grand public. Commencée tôt dans la soirée, cette grande manifestation culturelle mettant en valeur différents genres de musique a pris fin un peu après minuit. Harry Luc, l’un des instigateurs de l’événement, a part la suite invité le public à se rendre au Garden Studio où la fête devait se poursuivre pour le bonheur des amants de la bonne musique.

Fête de la Musique à la place Boyer le 21/06/13

Les miss de Anedie Azael, futures représentantes d’Haïti Des fans et les musiciens exécutant la Gangnam Style à la K-zino

Le groupe Yizrael a offert un succulent spectacle

Anedie Azael, Miss Haiti International 2012

Darline Desca a charmé

JJ Roosevelt se fait étouffer par des fans...

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Des centaines de fans ont fait le déplacement


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Fête de la Musique au Cap-Haïtien

Le show inoubliable de Boukman Eksperyans

La grande foule était là !

Les flambeaux de la victoire... musicale

Freedom et Black Alex en action devant le public capois

Supportez-vous Freedom, mesdames ?

LUCK MERVIL & BEETHOVA OBAS Fête de la Musique au Karibe Hugline Jérome de Dream Promo, Luck et Béatrice Célestin

Luck Mervil a encore signé “Ma race est la meilleure’’

Beethova Obas se fait féliciter par Luck Mervil

Stéphanie Balmir Villedrouin et son mari

Tico Pasquet (à droite) et Pilou Rouzier


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RMT Sa vie : la danse Présentez-vous aux lecteurs de Ticket Je me présente désormais sous le nom de Régine Montrosier. On me connaît sous le nom de Régine Montrosier Trouilot, le nom de mon premier mari et aussi mon nom de scène. En privé, puisque je porte le nom de mon second époux, je suis Régine Montrosier Jolicoeur (rires).

santé. D’ailleurs c’est moi qui prenais toutes les décisions qui avaient rapport à la danse. Mes parents, qui n’avaient jamais décidé pour moi et qui avaient tout sacrifié pour me suivre à New York m’ont supportée encore une fois même s’ils étaient très bouleversés. Mon maître de ballet, Balanchine, a été très déçu, mais je ne voulais pas revenir sur ma décision.

Comment votre relation avec la danse a-t-elle commencée ? Souvent on me pose cette question, et je réponds toujours de la même façon : je ne sais pas. Je ne peux pas me souvenir de mes premiers pas de danse parce que j’ai toujours dansé. Jusqu’à aujourd’hui, la vie n’a pas de sens pour moi s’il n’y a pas de danse. La danse c’est la vie pour moi. J’ai commencé à démontrer mes talents vers 3 ans et demi au jardin d’enfants de Jacqueline Turian. Et puis est arrivée Lavinia Williams. Tous les enfants ont accouru chez elle, y compris moi. Et quand j’ai eu 11 ans, Lavinia m’a présentée à un grand maître russe, Georges Balanchine. J’ai reçu une bourse complète pour partir à New York travailler avec lui dans l’espoir que j’intégrerais le New York City Ballet. J’ai étudié au School of American Ballet, ce fut un privilège, un honneur et une époque de ma vie que je n’oublierai jamais. C’était en 1959.

Quel impact ce choix a-t-il eu sur vous ? Pendant un temps, j’ai détesté tout ce qui a rapport avec la danse. Je ne pouvais même pas écouter de la musique classique. J’étais traumatisée… C’était une période très difficile de ma vie. Puis un jour, je me suis réveillée et j’ai réalisé que ma vie n’avait plus de sens, que je n’étais pas heureuse sans la danse. Je ne vivais presque pas. Alors j’ai décidé d’ouvrir une école de danse à New York en 1976. Ça été le début de l’école de danse RMT. Après deux ans de fonctionnement, on a beaucoup entendu parler de moi en Haïti ; un ami m’a appelée pour me suggérer d’implanter mon école en Haïti. On est en 1978. Je suis donc revenue pour tâter un peu le terrain pour un été et je ne suis jamais repartie.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ? C’est grâce à ces professeurs russes de la vieille école que je suis devenue la personne que je suis aujourd’hui. J’ai compris l’importance de la rigueur, de la discipline et de la beauté de tout ce qu’est le ballet. Pourquoi n’avez-vous pas continué dans ce chemin ? Malheureusement, quand j’ai eu 16 ans, j’ai confronté un grave problème de santé. C’était un débalancement d’hormones, un grave dysfonctionnement de la glande tyroïde. J’ai dû faire un choix entre ma carrière et ma santé. Et sans avoir été forcée ou influencée, sachant que j’étais enfant unique et que danser pourrait m’être fatal, j’ai choisi ma

Parlez-nous un peu de l’école ? Depuis lors, la RMT travaille pour la promotion de la danse en général mais spécialement le ballet classique. Pour nous, le ballet classique est la seule discipline dans la danse qui permet non seulement d’avoir la grâce, la légèreté, la beauté, mais aussi la rigueur. Une rigueur sans pareille. Alors qu’à l’extérieur on doit paraître douce, mais loin des yeux, chaque pas demande une volonté de fer. A la fin des études en ballet classique, même si l’élève n’est pas arrivée à maîtriser tous les pas, elle a certainement appris à se maîtriser elle-même, ce qui va lui être utile pour la vie. Notre but est d’apprendre aux jeunes non seulement la beauté du ballet classique, mais aussi d’en faire de meilleurs citoyens. Nous avons par ailleurs introduit le style jazz quand je suis arrivée en Haïti avec un professeur cubain, Sally Gage, qui est repartie après dix

Anael Barrau, qui part pour le Bolshoi en Russie cet été

Aurélie Anglade, qui s’en va pour le AMDA

Régine Montrosier Trouillot est une passionnée de danse. De ballet plus précisément. Son école fondée depuis 1978 est sa raison de vivre. Dirigée maintenant en collaboration avec sa fille Nathalie, la RMT s’est ancrée dans la communauté haïtienne. Enfants et jeunes, chaque jour, investissent les locaux à Pétion-Ville, non seulement pour apprendre à danser, mais pour se donner une discipline dans la vie. Cette année, les 28 et le 29 juin, au Parc Historique de la Canne à Sucre, à partir de 7 heures p.m., l’académie de danse Régine Montrosier Trouillot innove encore une fois et présente une comédie musicale en collaboration avec Haïti Spectacle.

ans ! Le jazz s’est ensuite propagé dans tout le pays. La RMT présente chaque année des spectacles, pour se faire connaître mais surtout pour récompenser les efforts de nos élèves. Ils ont travaillé toute l’année pour être sous les feux de la rampe, ils doivent recevoir les applaudissements qui leur sont dus. Naturellement tout le monde en sort heureux. Quels sont vos accomplissements dans le domaine de la danse ? Nous avons 37 ans d’existence. Nous avons présenté presque tous les grands classiques de la danse tels que « Le lac des Cygnes », « La Belle au bois dormant », « Cendrillon », « Casse-noisette », « Giselle ». Nous avons même fait du ballet sur le compas direct. On enseigne aussi le folklore comme discipline et ma fille Nathalie leur apprend le modern et le hip-hop. Ces dernières années nous inventons des ballets basés sur un thème où toutes les disciplines se retrouvent. Cette année nous faisons quelque chose de très spécial : une comédie musicale en collaboration avec Haïti Spectacle. Il y a près de neuf mois, j’ai eu le plaisir d’entendre plusieurs de mes élèves chanter et le déclic s’est fait dans ma tête. Le destin aussi a voulu que je croise le chemin de Bertrand Labarre à cette même période et nous avons décidé de mettre sur pied Aladin. Entre 150 et 200 personnes seront sur scène. Le public sera EN-CHAN-TÉ ! Certains élèves vous prouvent-ils qu’il y a de l’avenir dans ce domaine en Haïti ? Oh oui ! Je suis heureuse et fière d’ailleurs d’annoncer que j’ai une élève cette année, Anaël Barrau, qui a été acceptée pour suivre des cours très professionnels au grand ballet de Bolshoi en Russie. Je crois que c’est la première fois qu’une Haïtienne y est acceptée ! Elle a passé des examens et elle a réussi haut la main. Elle partira donc pour l’été. Et peut-être l’année prochaine elle rentrera à l’Académie. Il y a aussi Aurélie Anglade, qui a été également acceptée au AMDA (American Musical and Drama Academy) à New York. Elle nous quitte cette année pour l’université. Elle bénéficie d’une bourse complète d’une durée de quatre ans grâce à son talent. La relève est-elle assurée à RMT ? Certainement ! Ma fille Nathalie. Elle a déjà commencé. Son objectif principal est de mettre l’école sur la carte internationale. Je dois souligner que la RMT a aussi ouvert une succursale l’année dernière au CapHaïtien sous le nom de Académie de danse Marie-Louise Croix David en hommage à la reine Marie-Louise qui a été la femme de Christophe. Nous découvrons là-bas de super talents. Donc là où Nathalie va continuer à faire avancer la RMT, moi, je vais me concentrer sur l’école du Cap pour enseigner le ballet classique… et peut-être essayer de toucher d’autres villes du pays. Je dois en outre remercier les professeurs de danse de l’école. Plusieurs sont avec nous depuis de longues années et nous avons de très bons rapports avec eux. Bien sûr, des élèves sont aussi devenues des professeurs comme Pascale

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Durosier, qui a ouvert une école à Montréal, ou encore Jean-Guy Saintus et Jean-René Delsoin qui sont aussi passés par ici. Quelle est votre plus grande gratification ? C’est de voir des femmes revenir me dire que la RMT leur manque tellement. Et aussi quand elles me disent « Merci ! » Merci pour tout ce que l’école leur a appris et pour la discipline qu’elle leur a inculquée. Même si elles ne dansent plus, cette rigueur les a aidées à devenir de meilleures personnes dans la vie.

Pour parler du spectacle Aladin, Nathalie Dalzon, la fille de Régine, conceptrice de la pièce, et Bertrand Labarre, metteur en scène de Haïti Spectacle, s’introduisent dans l’interview… pour le plus grand plaisir de Régine. Est-ce la première fois que Haïti Spectacle aide une école de danse en Haïti ? Bertrand Labarre : Oui, c’est la première fois que nous mettons le pied dans l’enseignement sous ce format-là, c’est-à-dire des gens qui payent leurs cours. Nous, on a toujours fait du social. On change de nature. Je pense que le public qu’on va toucher avec Aladin sera assoiffé à court terme de comédie musicale. Je pense que ce sera un nouveau défi, et c’est une nouvelle porte qui s’ouvre sur cette branche-là en Haïti. Avez-vous choisi le thème ensemble ? Nathalie Dalzon : L’année dernière, après « Christophe », qui a été un projet énorme pour nous, nous étions épuisés. Et je me suis dit que l’année prochaine, nous allons faire quelque chose de très simple, « Aladin ». Ne sachant pas que cela allait être un autre projet énorme. À quoi les gens peuvent-ils s’attendre ? Nathalie Dalzon : Comme on dit dans la publicité, c’est vraiment la danse, le chant et les effets spéciaux qui vont se mettre ensemble pour une soirée féerique. Nous aurons un vrai tapis volant ! Nous aurons un orchestre live, nos élèves qui vont chanter et danser et les professionnels d’Haïti Spectacle. Pour l’école RMT, s’ajuster avec les musiques live a été un vrai apprentissage. Ça va être une soirée magnifique. Nous avons commencé à travailler le spectacle en janvier, donc cela fait six mois depuis que nous y travaillons sans relâche. L’admission est à 2 000 gourdes. On attend tout le monde !

Propos recueillis par Gaëlle C. Alexis


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Lundi 24 et mardi 25 juin 2013

Décision de la commission de discipline de la FHF

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ans le cadre de la 7e journée, série retour, du championnat national Digicel, le Victory SC recevait, au Parc Pinchinat de Jacmel, le dimanche 16 juin 2013, le Valencia de Léogane. Le match fut définitivement interrompu à la 68ème minute de jeu après le but inscrit par les locaux. Le comportement du public local et les protestations des deux équipes ont provoqué l’arrêt du match. Le 17 juin 2013, la Commission d’organisation des compétitions nationales (COCON), dans sa décision provisoire en attendant que la Commission de disciple soit saisie, a accordé match gagné au Valencia, a déduit cinq (5) au Victory et a suspendu son terrain, elle a aussi suspendu les joueurs du Victory Panel Guerrier et Junior Delva. Droit applicable Statut de la Fédération haïtienne de football Règlement du championnat national Code disciplinaire de la Fédération haïtienne de football Raisonnement Considérant que le Valencia menait par un (1) but à zéro (0) quand, à la 68ème de jeu, le Victory inscrivait un but signalé hors-jeu par l’un des arbitres assistants et l’arbitre central a semblé invalider le but. Les joueurs du Victory ont contesté la décision de l’arbitre et les supporters locaux, profitant de la défaillance du système de sécurité, ont envahi la surface de jeu et frappé les arbitres. Après quelques minutes d’interruption, l’arbitre principal a placé le ballon au centre du terrain. Les joueurs du Victory exultaient et ceux du Valencia refusaient de continuer; Considérant que le commissaire du match dans son rapport relate « Dans ce tohubohu, la police intervint pour contenir les ardeurs du public. Trois minutes après, Eckmann Donis prend le ballon et se dirigea vers le rond central. Le Valencia proteste tandis que le Victory se réjouit. Des palabres, énervements et agitations se sont remarqués de part et d’autre»; Considérant que l’interruption du match est due à l’inconsistance et au manque de leadership du corps arbitral, du comportement violent du public local et du refus de Valencia de poursuivre la rencontre; qu’il a donc une responsabilité partagée quant à l’arrêt définitif du match; Considérant que le Victory, équipe receveuse, aurait dû prendre des dispositions pour tenir éloigné le public de la surface du jeu; non seulement celui-ci a investi le terrain mais encore les arbitres ont été violentés;

qu’en conséquence le Victory sera sanctionné sportivement et financièrement pour son comportement incorrect; Considérant que des rapports des officiels il découle que Parnel Guerrier, capitaine du Victory, a été particulièrement agressif au point de frapper l’arbitre; que Junior Delva s’était également montré agressif; Considérant qu’à la lecture de la feuille du match, il parait incompréhensible que ces deux joueurs n’aient pas été expulsés immédiatement; que, cependant, au terme de l’article 81 du code disciplinaire, ils seront réprimés; Considérant que Parnel Guerrier, capitaine du Victory, sera plus sévèrement sanctionné; Considérant les articles 11, 12, 14, 13, 15,16, 20, 25, 30, 48, 53, 56 et 110 du code disciplinaire; Décision La Commission de discipline statuant avec possibilité d’appel devant la Commission de recours; - blâme le Victory SC et le Valencia; - décide que le match opposant le Victory SC et le Valencia sera rejoué sur un terrain neutre, au Stade Sylvio Cator à Port-au-Prince; - déduit un (1) point au Victory SC au classement général par équipe; qu’au cas où d’autres violences lui seraient imputées au cours de cette saison il lui sera déduit automatiquement cinq (5) points - dit que le Victory SC reçoit ses deux prochains matches à domicile en terrain neutre; - condamne le Victory SC à soixante-quinze mille gourdes (75 000 00 gdes) d’amende et le Valencia à cinquante mille gourdes (50 000 00 gdes) d’amendes; - suspens pour trois (3) matches Panel Guerrier, capitaine du Victory, et pour deux (2) matches Junior Delva; - condamne Parnel Guerrier à payer vingt-cinq mille (25.000.00 gdes) d’amende et Junior Delva à dix mille gourdes (10.000 gdes) d’amende. Ils devront verser les amendes avant de rejouer; - condamne également le Victory SC et le Valencia à mille gourdes (1 000 gdes) chacun à titre de frais; - déclare, en outre, que les frais et amendes doivent être acquittés et payés dans un délai ne dépassant pas quinze (15) jours, sinon ils ne seront pas programmés par la COCON pour la suite de la compétition; Donné de nous, membres de la Commission de discipline susmentionnés le 22 juin 2013 et en foi de quoi la minute est signée de nous et de la

greffière ad hoc. Pour expédition conforme collationnée La greffière FÉDÉRATION HAITIENNE DE FOOT-BALL Commission de discipline (Stade Sylvio Cator) Pour le respect des lois du jeu et du fair play Composition Stanley Gaston, avocat, président Georges Mosler, vice-président Vital Dessources, avocat, membre Kettelie Charles, greffière ad hoc Dossier Lors d’un match comptant pour la 17ème journée du championnat national Digicel, le dimanche 9 juin 2013, deux équipes de la ville de Saint-Marc, Baltimore et Tempête, au Parc Levelt, s’affrontaient. A la 14ème minute de jeu le Baltimore inscrivait un but, contesté par le Tempête; alors que la discussion se poursuivait sur le terrain, une bouteille de bière, remplie d’un liquide, lancée par un spectateur non identifié touchait violemment l’un des arbitres assistants dans son dos. Après concertation, le corps arbitral prit la décision de mettre un terme à la rencontre. Par décision du 10 juin 2013, la Commission d’organisation des compétitions nationales (COCON) a donné match gagné au Baltimore par trois (3) buts à rien. Droit applicable Statut de la fédération haïtienne de football Règlement du championnat national Code disciplinaire de la Fédération haïtienne de football Point de procédure Considérant que la Commission de discipline avait mandaté l’un de ses membres, Me Vital Dessources à l’effet d’instruire le dossier;

Raisonnement

Considérant qu’à l’occasion de la 17e journée, le Baltimore recevait le Tempête; à la suite du but marqué par le Baltimore, l’un des arbitres assistant a reçu dans son dos une bouteille lancée depuis le public par un spectateur non identifié; que, lorsque l’arbitre central voulait confisquer la dite bouteille Fénélus Mysson, joueur du Tempête, s’empressait de la renvoyer dans le public; qu’il a été sanctionné d’un carton jaune; Considérant qu’à l’examen des rapports des officiels il découle que les supporters des deux équipes étaient mélangés, ce qui ne permet pas de conclure avec certitude que la bouteille a été lancée par un fanatique d’une équipe déterminée; Considérant que jusqu’à cet in-

cident le match se déroulait dans un bon état d’esprit; les fanatiques des deux équipes confondus se donnaient à coeur joie pour créer l’ambiance; que d’ailleurs les rapports des officiels et les déclarations des représentants des deux équipes concordent sur ce point; Considérant que l’équipe receveuse, le Baltimore, responsable de la sécurité et de l’organisation du match, n’a pas agi avec prudence en laissant des gens pénétrer dans le Parc Levelt avec des bouteilles; Considérant que la Commission de discipline ne peut imputer la responsabilité du coup reçu par l’arbitre assistant aux supporters de l’une des équipes; s’il est vrai qu’il parait logique que le Baltimore, qui vient d’inscrire un but n’a point intérêt à perturber le match, il demeure tout aussi vrai qu’aucun élément de preuve n’établit que le jet de la bouteille engage les fanatiques du Tempête; Considérant que le comportement de Fénélus Mysson qui s’était interposé face à l’arbitre central sera réprimé en vertu de l’article 81 du code disciplinaire; Considérant les articles 11, 12, 13, 16, 20, 81 et 110 du code disciplinaire; Décision La Commission de discipline statuant avec possibilité d’appel devant la Commission de recours; - décide que le match opposant le Baltimore et le Tempête sera rejoué; - suspend pour deux matches Fénélus Mysson et le condamne à payer trente mille gourdes (30.000.00 gdes) à titre d’amende; déclare qu’en cas de non-paiement, il ne pourra pas rejouer; - condamne le Baltimore et le Tempête à payer, chacun, mille gourdes (1 000 gdes) à titre de frais; Donné de nous membres de la Commission de discipline susmentionnés le 22 juin 2013 et en foi de quoi la minute est signée de nous et de la greffière ad hoc.

Commission de Discipline de la FHF La Composition de la commission de discipline est la suivante : Stanley Gaston, avocat, Président Avril Legroise, Juge, Membre Vital Dessources, Avocat, Membre Kettelie Charles, Greffière ad hoc


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Lundi 24 et mardi 25 juin 2013

Championnat national “Digicel”de D1 : Saison 2013/J19

Luis Armelio Garcia s’en va

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e technicien cubain, Luis Armelio Garcia, vainqueur avec Haïti de la coupe Caraïbes des nations le 23 janvier 2007 en battant le Trinidad par (2-1), avait, une nouvelle fois, défrayé la chronique suite à sa nomination à la tête du Victory SC pendant l’intersaison. Contre toute attente, et ce, au contraire de la sélection nationale, il n’a pas eu la même réussite dans le championnat national de D1. Ainsi, il a décidé de jeter l’éponge. Des problèmes liés à l’administration de son équipe et le comportement douteux de certains arbitres dans la compétition reine du pays seraient les deux causes principales de sa démission au sein de la formation basée à Jacmel. Un petit tour et puis s’en va. Annoncé en grande pompe par les dirigeants du Victory SC, Luis Arme-

lio Garcia, considéré comme étant le sauveur du club Flamengo et blanc, en quête de son premier titre national, n’a pas eu les résultats escomptés. En effet, s’il avait permis à son équipe de terminer le premier tour dans le top 6, la deuxième partie du championnat national de D1 lui a été, par contre, difficile, à un point tel que le Victory SC avait mordu la poussière à quatre reprises de suite face respectivement au (Tempête FC 1-0), au Cavaly AS (3-0), à l’Aigle Noir AC (2-0) et au Valencia FC (3-0) par forfait. Tout compte fait, la sanction sévère infligée par la Cocon aux siens, n’a été que la dernière goûte d’eau qui a fait renverser le vase. Annoncé en fanfare avant de prendre les commandes du Victory SC, le natif de Cuba, a cependant abandonné et ce,

sans faire de bruit, le navire jacmélien qui se trouve désormais au creux de la vague. S’exprimant sur l’abandon de Luis Armlio Garcia, le président du Victory SC n’a hésité qu’une seconde pour pointer du doigt certains arbitres et les membres de l’instance organisationnelle de la compétition reine du pays, la Cocon. « Il est évident que Luis Armelio Garcia a quitté l’équipe en raison de la médiocrité de nos arbitres. Il m’a confié suite aux mauvais arbitrages répétés des directeurs de jeu, qu’il allait abandonner, et ce, pour le bien de l’équipe. Selon ses dires, il a comme impression que le club (Victory SC) n’est autre que le cible des arbitres à cause de sa présence », a fait savoir Dr Gérard Janvier. Il en a profité pour ajouter : « On avait ces derniers mois, un petit

Les Grenadiers domptent l’Impact de Montréal

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uréolée de deux superbes performances contre respectivement l’Espagne (1-2) et l’Italie (2-2), la sélection nationale d’Haïti a battu les U-21 de l’Impact de Montréal (2-0), mi-temps (0-0), samedi 22 juin 2013 au Stade Saputo de Montréal. Trois matches amicaux restent encore à jouer aux Grenadiers avant leur première rencontre dans le cadre de la 12e édition de la Gold Cup, prévue aux USA du 7 au 28 juillet prochain. Ils étaient 11,041, les spectateurs survoltés et tout acquis à la cause des Grenadiers qui avaient pris d’assaut l’enceinte du stade Saputo de Montréal dans le but de voler au secours de la sélection haïtienne de football qui a mis la pression en première période pour ouvrir le score, mais l’Impact est parvenu à garder le pointage à (0-0), et ce, avec quelques arrêts-clés du gardien Jason Beaulieu. Ce dernier a notamment arrêté une frappe de Jean Eudes Maurice avec ses pieds en plongeant; nous étions en début de match (8’). A la reprise, les Grenadiers ont inscrit deux buts en toute fin de match (2-0) grâce à des réalisations de Jean Eudes Maurice (82’) suite à une passe de Bitiélo Jean Jacques et Peguero Jean-Philippe (88’) de la tête après un centre de Monuma Constant Junior. Au rayon des réactions : « Nous avons affronté une équipe d’un niveau supérieur, mais globalement, le match a été très positif et c’est une excellente expérience pour le groupe » a déclaré Philippe Eullaffroy, le Directeur de l’Académie de l’Impact de Montréal. Ajoutant en parlant de ses adversaires « Nous étions un

peu nerveux en début de match, sachant les bons résultats qu’ils ont obtenu récemment contre l’Espagne et l’Italie. » En absence d’Antonio Israel Blake Cantero, c’est son assistant qui s’était présenté à la conférence de presse : « Nous sommes en préparation pour la Gold Cup, alors c’est important de jouer des matchs de qualité », a déclaré Pierre Roland Saint-Jean avant d’ajouter « J’aimerais féliciter l’équipe des moins de 21 ans de l’Impact, les organisateurs du match et tous les supporters qui ont fait de ce match un succès », a déclaré Pierre Roland Saint-Jean. Pour répéter Monique André, membre du comité exécutif de la Fédération haïtienne de football, le groupe est presque au complet. « Le sélectionneur national s’est rendu au Canada, et ce, depuis samedi. Le groupe sera au grand complet d’ici le 25 juin dans la mesure où les expatriés devraient, en principe, rejoindre ceux qui sont à Montréal », a fait savoir Madame André. Les profits de ce match seront versés intégralement à la sélection nationale d’Haïti, selon ce qu’a fait savoir l’équipe d’Impact de Montréal sur son site Internet. On a appris également que l’arrivée des Grenadiers à Montréal a créé un véritable émoi. Dans les bars, les Haïtiens scandaient un slogan : « Allez les Grenadiers ». Autre bonne nouvelle, un programme on ne peut plus intense attend la sélection haïtienne de football au Québec. D’abord, ce mardi 25 juin, les joueurs haïtiens doivent être reçus à l’Assemblée na-

tionale du Québec, la vielle capitale. Ensuite, ils rencontreront le Maire de Québec, Régis Labeaume. Finalement, les Grenadiers sont invités à signer le livre d’or de la ville, au cours d’une cérémonie solennelle. Entre-temps, un nouveau joueur a été appelé en équipe nationale, il s’agit de Max Hilaire, après Sony Nordé. Ce qui porte à 29, le nombre de joueurs qui préparent la 12e édition de la Gold Cup avec l’équipe nationale de football. La prochaine sortie des Grenadiers est fixée au 26 juin. Ils auront affaire à l’équipe semi-professionnelle d’Outremont de Mont Royal avant de jouer les deux autres tests matches, Beauport de Québec le 30 juin et le 4 juillet, Saint-Léonard, question d’aborder la dernière ligne droite de sa préparation en vue de la Gold Cup. Samedi 22 juin 2013 Stade Saputo de Montréal (11.041) spectateurs Haïti - Impact de Montréal (U-21) : 2-0 Jean Eudes Maurice 82’ et Peguero Jean-Philippe 88’ L’équipe haïtienne : Frandy Montrévil (GK).- Wilde Donald Guerrier, Jean Jacques Pierre, Ricardo Adé, Bitiélo Jean Jacques.- Olrish Saurel, Monuma Constant Junior, Pascal Millien, Luckner Horat Junior, Hérold Junior Charles.- Jean Eudes Maurice. Réservistes : Jospy Julien (GK).Jean Garry Rubin, Kervens Fils Belfort, Max Hilaire et Peguero Jean-Philippe. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

retard dans le paiement des joueurs. Ça aussi est une cause secondaire de sa démission », a précisé le Doc du Victory SC avant de monter au créneau pour dénoncer énergiquement les dernières décisions de la Cocon : « On a déjà saisi la commission de discipline de la Fédération haïtienne de football pour contrecarrer la sanction sanguinaire de la « Koken » qui ne travaille rien que pour déstabiliser certains clubs évoluant dans la compétition », a conclu le président de l’équipe championne de la dernière coupe d’Haïti en 2010. Après le départ de Luis Armelio Garcia, c’est Rony Borgella qui assure l’intérim, en attendant l’arrivée d’un autre entraîneur pour la prise en main du Victory SC qui doit obligatoirement lutter pour se faire une place dans le top 6, sous peine d’éviter la féroce bataille que les six derniers du championnat national de D1, livreront pour tenir leur place parmi l’élite de la compétition reine du pays. Outre Luis Armelio Garcia, d’autres clubs ont dû effectuer des changements au sein de leur staff technique. Ainsi, avant que débute le deuxième tour, Gérald « Toto » Beauvais avait jeté l’éponge, et c’est Chéry Pierre qui l’a remplacé au sein de l’Aigle Noir AC qui a repris, depuis, du poil de la bête pour surclasser ses adversaires. De son côté, après le départ de Jean Hubert Anglade qui fait actuellement les beaux jours du Cavaly AS, les dirigeants de l’AS Petit-Goâve étaient en quête d’un nouvel entraîneur pour diriger leur équipe. Au terme de plusieurs négociations non abouties, ils ont finalement jeté leur dévolu sur Markens Dorélien. Autres départs constatés, celui de Sonche Pierre. Ce dernier a été limogé par les dirigeants du Don Bosco qui ont fait appel à l’entraîneur Argentin, Mario Scadino, épaulé par Kénel Thomas, limogé par le Violette (D2), pour tenter de sauver l’équipe du Don Bosco de l’enfer de la deuxième division. Alors qu’il avait remis sa démission au sein de l’équipe du Racing Club Haïtien, contrainte administrative oblige, Roberto Geffrard est de retour. D’ailleurs, c’est lui qui a permis au vieux Lion de stopper sa spirale de défaite en faisant match nul (1-1) face à l’Aigle Noir AC, lors de la dernière journée du championnat national de D1. Depuis son départ, le Racing Club Haïtien restait sur une série de deux défaites de suite. Signalons que, depuis le coup d’envoi de la saison, on a déjà enregistré entre limogeage, et démissions, le changement de dix entraîneurs dont trois, pense-t-on, allaient surclasser les autres. Citons en exemple: Jean Wilcuins Plaisir (América FC), Philippe Bénira (Tempête FC) et Luis Armelio Garcia (Victory SC). Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com


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26 juin 2013 No 886

Magnum Band

fête ses 37 ans à La Réserve

Le MC de la soirée, Joe Dams

Magnum Band, eksperyans granmoun nan se nan tèt li l ye !

Michel Martelly, Dadou Pasquet (chanteur-guitariste de Magnum), la chanteuse Tanya St-Val et notre BélO national

Men bon van !!!

Tanya St-Val, invitée du groupe Magnum

Martelly p ap rate okazyon an (il a interprété “Mizisyen s’on sèl kòd fanmi”)!

Y’avait FOULE à La Réserve !


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