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Les voix liées voguent
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Béo, le slameur accompagné du choeur Vwalye
FANS Rutshelle, Donaldzie et Anie Alerte ont lié leur voix pour le bonheur du public
L’association culturelle Tamise, de concert avec Caracoli, a procédé le vendredi 5 juillet dernier au lancement officiel du projet « Vwalye » à la salle Unesco de la Fondation Konesans ak Libète (Fokal). À l’occasion, un documentaire présentant le projet a été projeté suivi d’une prestation de certains des jeunes bénéficiaires dudit projet. Pour le lancement de sa tournée, « Vwalye », qui vise à renforcer la production musicale haïtienne, a fait salle comble. Pile à l’heure, le public a suivi avec attention le documentaire d’environ une quinzaine de minutes réalisé dans le cadre du projet avec l’appui du ministère de la Culture via le programme Arcades.
Par la suite, Anie Alerte, Béonard « Béo » Monteau, Donaldzie Théodore, Rutshelle Guillaume, privés de leur complice Joseph Jacob Junior « Tripe J », malheureusement malade, ont gratifié le public d’un charmant spectacle. Habillés par Gaëlle Nérette, les quatre bénéficiaires de « Vwalye » se sont succédé puis accompagnés sur la scène. Béo, en guerrier excentrique, Donaldzie et son air bon enfant, Anie en gamine effrontée et Rutshelle dont la tenue alliée à ses mouvements un tantinet osés témoignaient l’assurance que lui confère sa carrière déjà établie, ont entretenu les applaudissements. « Mwen renmen w » de Donaldzie, « Kite m Kriye » de
Rutshelle, vedette sexy et lascive
Rutshelle, et ce pot-pourri de chansons haïtiennes interprétées par Anie, entre autres ont beaucoup plu. On déplore toutefois que le band les accompagnant ait trop souvent fait ombrage aux voix de ces dames. Pour ce qui est du pauvre slameur, Béo, il a eu beau élever la voix, l’entendre a tenu du prodige. Cette première rencontre avec ces jeunes talents coachés par une brochette de musiciens professionnels tels qu’Emeline Michel et James Germain s’est avérée très agréable. Et leur tournée n’en devient que plus prometteuse ! Daphney Valsaint Malandre
Mariage de Jean-Max et de Adneika
29 juin 2013
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
Jean-Max Tropnas et Adneika Jean se sont dit oui. Ticket leur souhaite une longue et heureuse vie à deux !
Mana, à l’honneur ce jour-là, t ap make pa ak djaz li...
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Sarafina Le talent sublimé
dans la simplicité La trame est fidèle à celle du blockbuster sud-africain. C’est la mise en scène des péripéties et du courage d’une bande d’écoliers issus d’une école de Soweto, quartier défavorisé de L’Afrique du Sud en proie à l’apartheid. La catharsis est palpable du début à la fin. Pour cause, le public note presque par lui-même le cousinage entre notre peuple et ce pays émergent zoomé en grand sur la scène. Le personnage Sarafina, incarné par Corinne Hannah Péan, ne manque pas de nous rappeler Sentaniz ; les sbires sont les tontons macoutes, Soweto devient Cité Soleil, et l’apartheid est similaire au totalitarisme sur Duvalier ou autres… Le décor est simple. Des grillages en bois pour symboliser la prison, du carton entreposé comme les jeux Lego pour nous ramener dans le township emblématique. Des bombes à feu pour symboliser l’incendie d’un bâtiment…Des narrateurs comme le journaliste Wendell Théodore, la présentatrice Anne Daphnée Lemoine, des extraits audio du film en complément des chorégraphies. Les chorégraphies vont de Sarafina star au Cri de la liberté. Sur des mélodies gospel, des paroles engagées, on a vu des gestuelles qui ne manquent pas de rappeler le rythme Nago, associé à la guerre dans notre folklore ou parfois l’ambiance chaleureuse à la « Oh happy day ». En somme, les seniors de l’école Joëlle Donatien Belot nous ont prouvé que leur fort est dans leur talent et qu’interpréter le malheur peut se révéler jouissif puisque c’est là, l’une des finalités de l’art. Chancy Victorin chancyzone@gmail.com
Les danseuses séniors de Joëlle Donatien Belot ont conquis le public
La cruauté des soldats a été bien interprétée
L’une des plus émouvantes chorégraphies
Jean Jean Roosevelt en route vers Nice
Jean Jean Roosevelt chante pour une bien heureuse fan
J
ean Jean Roosevelt, l’homme qui veut donner le monde aux femmes, est l’un des vingt (20) finalistes de la septième édition des Jeux de la Francophonie. Il participera donc à la phase finale de ce concours qui se déroulera à Nice, en France, du 7 au 15 septembre 2013 prochain. En prélude à cet événement, une série de concerts gratuits baptisés « En route vers Nice » est prévue dans différents endroits de la capitale. Vert-Galant en a reçu un, ce samedi 6 juillet 2013. Avec trois albums à son actif et une démo de cinq chansons pour plaider la cause des enfants, Jean Jean Roosevelt est désormais un artiste confirmé. Outre Haïti, il a foulé les scènes de plusieurs pays : la France, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, les Etats-Unis, les Antilles françaises. Il y a apporté ses messages, sa vision d’un monde meilleur et plus juste à travers les textes de ses chansons qui explorent des sujets universels tels l’amour, le civisme, l’équité de genres, les problèmes environnementaux, les enfants et le développement. Ses chansons, pour la plupart en fran-
çais ou en créole, sont souvent teintées d’accents africains. D’autant plus qu’on retrouve dans sa musique différents rythmes (nago, ibo, yanvalou, djouba, kongo, rabòday…) venues d’Afrique, notre Alma Mater. Ce mélange de rythmes créoles est, d’ailleurs, ce qui fait son originalité, la richesse de son œuvre et qui transmet la force de son talent. Ambassadeur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en Haïti, Jean Jean permet au pays de figurer dans cette compétition parmi les vingt (20) sélectionnés pour la finale, dans la catégorie Chanson. Le challenge s’avère ardu, il faut indubitablement se préparer, faire un choix de musique judicieux qui saura convaincre les jurés au terme de ses quinze à vingt-cinq minutes de prestation. D’où la nécessité des concerts « En route vers Nice ». Ces concerts, en plus de promouvoir cet événement, permettent aux fans de participer dans la sélection du répertoire, leurs réactions et interactions avec l’artiste étant un baromètre très important. Ce samedi 6 juillet, on a donc vu Jean Jean sur scène. Comme à
une séance de répétition. Décontracté, mais sérieusement au travail. Un peu plus d’une cinquantaine de personnes étaient présentes au Vert-Galant, pour le voir chanter et danser aux rythmes de sa musique très entraînante. Malgré une mauvaise sonorisation et l’absence de ses choristes, il s’est débrouillé pour offrir au public de bonnes minutes de divertissement. Un batteur, un guitariste, un tambourineur, et un bassiste, l’accompagnaient. Oh, petit détail à signaler, c’est la jeune Kathia Basile, ancienne finaliste de Miss Vidéomax et de Miss Anayizz, mais désormais Miss Indépendance 2013, qui a comblé la dizaine de minutes de pause en interprétant tant bien que mal deux chansons. Comme sur une cour de récréation, les gens ont bougé et se sont amusés. Jean Jean a pu les tenir en haleine pendant plus de deux heures d’affilée. Son énergie, sa joie de vivre sur scène sont ses atouts majeurs, mais il faudra penser à mieux soigner les pas de danse et certains déplacements. Créés en 1987, la première édition des Jeux de la Francophonie a eu lieu
en 1989. Organisés tous les quatre ans, dans l’année post-olympique, c’est le seul événement francophone capable de réunir plus de 3 000 jeunes participants pour fêter, échanger et dialoguer. C’est l’occasion pour les représentants des soixante-quinze (75) pays membres ou observateurs de la l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) de se confronter au niveau des épreuves de disciplines culturelles (chanson, conte, danse de création, hip hop, littérature, peinture, photographie et sculpture), et de disciplines sportives (athlétisme, basket-ball, football, handisport athlétisme, judo, lutte et tennis de table). Jean Jean Roosevelt a toutes les chances de nous rapporter une médaille et de faire flotter plus haut notre bicolore en terre étrangère encore une fois, comme d’autres avant lui. Neuf personnes dont six musiciens feront le voyage avec lui : un guitariste, un bassiste, un batteur, un percussionniste, un pianiste, une choriste, un manager, un ingénieur de son, un journaliste. Surveillez-donc les autres concerts « En route vers Nice » auxquels vous êtes allégrement conviés. Serrons les rangs derrière Jean Jean Roosevelt, et suivonsle pendant qu’il est en route vers Nice. Il le mérite bien. Winnie Hugot Gabriel winniehugot@yahoo.fr
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Herby
Widmaier 80 ans, pas une ride Une flopée de musiciens renommés ont rendu hommage à Herby Widmaier dans un concert qui a réuni sur la scène du Karibe Hotel des artistes d’ici et d’ailleurs. Une réalisation qui témoigne de la vitalité d’un homme qui a dédié toute sa vie à la musique, marqué toute une époque et considérablement influencé la postérité.
Herby Widmaier, heureux, coupe son joli et gros gâteau, que toute l’assistance a partagé
Richard Widmaier à la guitare, sous les yeux de Goldwin Louis, talentueux saxophoniste, de Gaggy Dépestre et de son père Herby
S
amedi 6 juillet. 9 h 05 p.m. Personnalités diplomatiques, médiatiques, amis de toujours de Métropole envahissent le Karibe. Accolades. Chuchotements. Rigolades. Claquements de mains. L’assistance, frétillante d’impatience, reste avertie et attentive. Tenues chics. L’élégance et le charme sont au rendezvous. Joe Dams, animateur fier de revendiquer son appartenance à Radio Métropole, présente Bob Lemoine. Ce dernier se rappelle des moments forts partagés avec Herby (Papa Bibil, de son surnom affectif ) et Roland Dupoux. Les témoignages pleuvent, révélant chacun un aspect de la vie de l’homme de radio, du musicien exceptionnel et accompli,
du père de famille… Sa vie secrète et familiale, ses coups de cœur, ses joies, ses déceptions, mais surtout son souci d’atteindre la perfection sont mis à nu. Bob présente celui qui nous servira les premiers morceaux : Boulo Valcourt. Accompagné de Joel Widmaier (batterie), de Richard Barbot (basse), de Sergo Décius (congas et percussions), de Mushy Widmaier (piano), de Godwin Louis (saxophone), d’Eddy Brisseaux et d’Alix Haspil (trompette), il chante « Limite solèy » et le succulent compas jazz « Vin avè m » (Réginald Policard au piano), titre qui rappelle les années 80 et le groupe Caribbean Sextet. S’en vient Réginald Lubin. Il nous interprète « La fleur d’amour », œuvre du grand arrangeur et compositeur Herby Widmaier ; « Gade w’ », titre qui honore
Ralph Tamar, Beethova Obas, Réginald Lubin, José Tavernier et Boulot Valcourt chantent Happy Birthday to you pour Herby Widmaier au centre
l’esprit de la tendance « kreyol jazz » ; et « Sa se trop » (en version instrumentale) sur un solo de Réginald Policard et avec une chute merveilleuse du talentueux saxophoniste Godwin Louis. Ce spectacle mêle musique et humour. Jude Carrière Junior dit Jòj, avec Cynthia Jean-Louis, joue le premier sketch de la soirée. Le publiciste fait rire l’auditoire avec ses numéros. Michaelle Aimé Cartright, animatrice de Métro Night, nous épate dans « Dindi ». La symbiose Tira (Raoul Denis Jr) et Mushy est excellente et les deux pianistes ont brillamment accompagné la chanteuse. Derrière « C’était beau » se cache une histoire d’amitié, de bonne compagnie et de collaboration fructueuse entre Jacqueline Scott Lemoine et Herby Widmaier. Et Gilbert Fombrun, avec sa voix chaude et tremblante, se propose de la raconter. « C’était très beau », une mélodie sublime, une composition superbe. Un brillant solo de Mushy. Frantz Courtois sème un peu d’humour et nous interprète «Ti flè solèy», dont les paroles ont été écrites en 1970 par Herby Widmaier. Deuxième sketch avec le comédien Jòj et Cynthia
Jean-Louis. Roland Dupoux et Jacques Sampeur témoignent de la vie d’un homme exigeant, plein d’ambitions et de talents, toujours en quête d’innovation. « Herby Widmaier, dixit Roland Dupoux, c’est l’homme de précision. Ce perfectionniste qui refait et refait tout ». Des témoignages forts, vibrants. De petites anecdotes sur sa vie, son apport considérable à l’évolution de la radiodiffusion, ses efforts immenses et louables pour faire de Radio Métropole ce qu’elle est aujourd’hui : l’une des plus écoutées. Sensuelle, Béatrice Kébreau nous charme avec son morceau à l’arôme latin sur un accompagnement de Mushy au piano. Une des chansons préférées d’Herby. Une projection vidéo d’environ dix minutes présente les amis de longue date d’Herby : Henry Célestin des Difficiles de Pétion-Ville, Micheline Laudun Denis qui trouve sa voix envoûtante, se souvenant de ses fréquentations répétées à Radio Haïti Inter. Pour Fritz Joassaint, Herby est une référence en matière musicale. « Herby, dit-il, ce sont des idées. » Il se rappelle les bons moments passés en sa compagnie à
Cynthia Jean-Louis et Jòj assurent avec brio l’entracte sous le regard amusé de Henri Paul Normandin, l’ambassadeur canadien en Haïti
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Deux des frères Widmaier: Joël au micro, et Mushy au Keyboard Roland Dupoux, responsable technique de Radio Métropole, l’un des membres fondateurs de la station Daniel Marcelin, 30 ans de fidélité à Métropole
m péyi m’ » (avec l’accompagnement du chœur composé de Réginald Lubin, José Tavernier, Ralph Tamar, Boulo Valcourt, Beethovas Obas). Ce titre dont les mots faits d’images frappantes sont collés à la poésie. Ils nous traduisent la beauté de la femme haïtienne. Herby remercie tous les musiciens, en particulier ses fils – Joël, Richard (bassiste) et Mushy – avec qui il éprouve un plaisir énorme à chanter. Un anniversaire bien fêté. Herby a soufflé ses 80 bougies dans la paix, l’amour et l’amitié. Un concert exceptionnel. Trépidant. Gilbert Fombrun ému et frissonnant devant une Béatrice époustouflante
l’hôtel Ibolélé. Dadou Pasquet salue le génie d’Herby, grand chanteur, et se dit fier de parler de lui. Pour Robert Denis, Herby est un modèle dans la radiodiffusion. « Son amour pour le jazz, lâche le directeur de Canal Bleu, est indéniable. Il communique aisément à tous sa passion pour ce style musical. Son influence sur les générations suivantes est forte. Son style est très recherché. » Bélo, accompagné de Fabrice Rouzier au piano, de Kéké Bélizaire à la guitare, reprend son morceau vidéoclippé « Kote moun yo ». On sent dans le solo de Kéké un goût pour le rock. Excellent ! Ça coule. Ça swing. José Tavernier, accompagné d’Alix Haspil (trompette) et de Lionel Volel, nous interprète deux titres dont « Haïti », dédié à Herby. Des ballades douces, lentes s’invitent dans le line-up. José se rappelle de la bande à Ibo Combo, ayant profité des compétences d’Herby. Très beau solo du trompettiste Eddy Brisseaux ! Beethova Obas remercie Herby. « Ses choix musicaux ont fait de moi l’artiste que je suis aujourd’hui. » Il nous interprète deux de ses pus grandes compositions : « Bravo manman » et « Ti souri », qu’il dédie à Herby. L’interprétation de « Manouie » par Joël est plus qu’édifiante. La seule pièce qu’il ait chantée pour son père. Sketchs de Jòj et de Daniel Marcelin agrémentent le spectacle. Ralph Tamar, chanteur martiniquais, nous offre « Gens moins », « Ti la pli », ballade savoureuse avec une couleur caribéenne et un boléro dont le titre échappe à notre appréciation. Il introduit le clou de la soirée. 0 h 09. Fortement acclamé par le public, Herby Widmaier, 80 ans, monte sur scène. Yeux posés tendrement sur Madeleine Gousse à qui il dédie « A weaver of dream » (titré « Raison de vivre » par Gérald Merceron), il chante « La valse des lilas » (chanson qui a marqué sa jeunesse), « Too marvelous » et sa superbe composition « Fan
Rosny Ladouceur
Le cinéaste Arnold Antonin a rendu hommage au cinéaste Herby Widmaier
Anne-Daphnée Lemoine en compagnie de son père Bob Lemoine
José Tavernier, égal à lui-même
Richard Barbot, Ralph Tamar, Goldwin Louis, Gaggy Dépestre, Eddy Brisseaux et Réginald Policard, tous réunis pour rendre hommage à Herby
6 En plein dans la
La sélection haïtienne de football affronte lundi la formation du Honduras avec l’ambition de renouer avec la victoire, 6 ans après son dernier succès contre cette formation (3-1 en amical au Honduras en avril 2007). Le Nouvelliste est sur place et a visité le dernier rempart de la sélection avant son entrée en matière.
Lundi 8 et mardi 9 juillet 2013
Le Nouvelliste est sur place
C
’est sur le 4e et le 5e étage de cet hôtel de 9 étages que la sélection haïtienne s’abrite pour réviser ses plans de bataille avant d’entamer son parcours dans la Gold Cup 2013, ce soir contre le Honduras. Arrivé vers 9h au New Jersey hier soir, l’envoyé spécial du Nouvelliste n’a pas eu le temps d’assister à la conférence de presse du sélectionneur haïtien, Israël Blake Cantero, ni à la dernière séance d’entraînement de l’équipe haïtienne et encore moins à la conférence de presse d’avantmatch du sélectionneur du Honduras, ou encore à la dernière séance d’entraînement de l’adversaire de l’équipe haïtienne qui s’est terminée aux environs de 9h 30. Selon les confrères qui ont assisté à cette dernière séance, aucun joueur de la sélection nationale n’a manqué le dernier entraînement. Bonne nouvelle pour Haïti: la blessure du gardien titulaire Frandy Montrévil, plus de peur que de mal. Frandy Montrévil va bien et sera, à 95 pour cent, le dernier rempart de la sélection nationale ce soir contre le Honduras. Par contre, si Kervens Fils Belfort ne manque aucune séance d’entraînement, la chance de le voir ce soir jouer contre le Honduras est quasi nulle. Son bras est encore en délicatesse et il doit attendre encore pour savoir s’il pourra effectivement disputer une rencontre dans cette Gold Cup 2013. Autre in-
Le Repas de dimanche soir, 24 heures avant le match
éviter tout échange entre joueurs ayant subi le test et les joueurs ne l’ayant pas encore subi. Depuis New Jersey Enock Néré/nereenock@gmail.com enocknere@lenouvelliste.com
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH! La pression monte D’autres joueurs autour d’une autre table où Wilde Donald Guerrier, plus curieux, regarde ce qui se passe
certitude, ce soir, Jean Eudes Maurice qui a eu quelques petits bobos est loin encore d’être à 100 pour 100 en bonne forme. Cependant il s’est entraîné normalement avec l’équipe. Israël Blake Cantero n’a pas voulu
La Renaissance où sejourne la sélection nationale
donner de nouvelles sur l’état de santé des éléments de sa troupe hier soir ni son équipe de départ. Il prétexte qu’au Canada certains journalistes haïtiens auraient déformé sa pensée tout comme certains en Haïti n’auraient pas bien compris sa méthode de travail. « Mwen pa pale kreyòl, mwen pap ka pale ak yon moun ki pa pale panyòl byen », dit-il dans un créole à fort accent espagnol pour expliquer sa crainte d’être mésinterprété. Il s’est pourtant amusé avec sa troupe en organisant un petit jeu assez insolite mais très psychologique et instructif à notre avis. Il a demandé à ce que, l’un après l’autre, chaque joueur de l’équipe vienne écrire sur une feuille ce qui selon lui devrait être l’équipe de départ. Un jeu auquel les joueurs se sont donné à coeur joie; avec comme point comique, Blake Cantero qui agissait comme un surveillant sérieux au baccalauréat pour
B
onne nouvelle ! Montrévil dans les buts de l’équipe nationale ! La Gold Cup a déjà produit ses premières surprises: les victoires respectives du Panama aux dépens du Mexique (2-1) et de la Martinique sur le Canada (2-1). Les Grenadiers, le coeur léger à New Jersey, remplis d’espérance et déterminés avant leur match contre un adversaire non moins redoutable, devraient bien passer le cap hondurien. Si les joueurs bénéficient d’un confort psychologique (le public haïtien ayant mis la main à la poche pour collecter quelques millions de gourdes), la pression monte dans le camp des dirigeants qui risquent de voir certains joueurs vulnérables les échapper. Car l’argent, nerf de la guerre, est aussi nerf de la déstabilisation. On croise les doigts.
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Lundi 8 et mardi 9 juillet 2013
Championnat national “Digicel” de D1 2013: J22
Le Tempête tombe de haut En concédant le nul 0-0 face au Racing Club Haïtien, le Tempête de Saint-Marc manquera l’occasion de disputer le titre lors de la 2e phase du championnat national « Digicel » de D1. L’ASPG, vainqueur du Baltimore 1-0, aura réussi l’exploit de rester dans la course en tant que concurrent pour le titre, alors qu’il dispute la compétition pour la première fois. Enfin, le Valencia, en roue libre depuis qu’il est assuré de remporter la première phase de la compétition, a chuté à Mirebalais 0-2, habilitant du même coup les Mirebalaisiens à rester dans la course au titre.
I
ls avaient besoin d’une victoire contre le Racing Club Haïtien pour espérer rester dans la course au titre. Espérer, car même en cas de victoire, le Tempête n’était pas assuré du précieux sésame. Il faudrait en même temps que le Baltimore réalise un bon résultat sur la pelouse de l’ASPG, mais aussi que le Valencia réussisse un bon résultat sur la pelouse de l’AS Mirebalais. Tout simplement un concours de circonstances qui n’a pas eu lieu. D’abord, contre le Racing Club Haïtien (invaincu avec Roberto Gef-
étonne un peu avec sa 2e défaite en 3 rencontres. Cela ne l’empêche pourtant pas de terminer la première phase avec 4 pts d’avance sur son poursuivant immédiat.
L’ASPG, la formation surprise
La surprise, si surprise il y a, est venue du parc Anglade où les PetitGoaviens de l’ASPG se sont payé le vice-leader trois semaines après avoir épinglé le leader au même endroit. Du coup, pour leur première saison parmi l’élite, les Petit-Goaviens vont aborder la 2e phase en outsider pour le titre.
LE CLASSEMENT FINAL DE LA PREMIÈRE PHASE No 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Clubs Valencia FC Baltimore SC Racing CH AS Petit-Goâve Aigle Noir AC AS Mirebalais Tempête FC Cavaly AS FICA Victory SC Don Bosco America FC
PTS 38 33 33 31 30 30 28 27 27 24 22 20
J 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22
frard sur le banc), le Tempête n’a pas pu faire mieux que match nul. Déjà diminuée par le départ de nombreux de ses joueurs en début de saison, la formation « Bèl Kolonn » ne pouvait pas compter non plus sur la présence de Charles Hérold Jr retenu en sélection nationale. La perte de trop. Les hommes de Wilnot Saint-Juste, même avec la présence de joueurs étrangers dans leur rang, n’ont pu trouver la
G 10 9 8 7 8 7 6 6 6 6 4 5
N 8 6 9 10 6 9 10 9 9 6 10 8
P 4 7 5 5 8 6 6 7 7 10 8 9
BP 26 19 18 16 22 20 16 11 16 16 19 12
BC 12 16 17 15 19 19 18 9 19 25 25 17
Diff. +14 +3 +1 +1 +3 +1 -2 +2 -3 -9 -6 -5
faille dans la défense d’un Racing Club Haïtien, bien en place malgré l’absence de Carlens, suspendu pour cumul de cartons jaunes. L’AS Mirebalais n’a pas lésiné avec ses chances de maintenir sa place parmi les 6 premiers. Les coéquipiers de Jonel Désiré se sont payé le leader 2-0 pour se mettre à l’abri de tout éventuel retour des Saint-Marcois du Tempête. C’est le Valencia qui
Résultats complets de la 22e soirée
Stade Sylvio Cator Don Bosco bat America 2-0 Parc Julia Vilbon Le Cavaly bat l’Aigle Noir 1-0 et inflige à Chéry Pierre son premier revers Parc Anglade L’ASPG bat le Baltimore 1-0 Parc Saint-Louis L’AS Mirebalais bat le Valencia 2-0 Parc Saint-Victor Le FICA bat le Victory 1-0 Parc Levelt Le Tempête et le Racing Club Haïtien 0-0
Conséquences
Le Valencia, le Baltimore, le Racing Club Haïtien, l’Aigle Noir, l’ASPG et l’AS Mirebalais joueront le titre lors de la deuxième phase de la compétition. Le Tempête, le Cavaly, le FICA, Victory, Don Bosco et America tenteront d’abord d’éviter la relégation avant de chercher une des deux places disponibles pour le Super 8. Enock Néré/nereenock@gmail.com
Football corporatif / Coupe Comme Il Faut
SECOSA dompte le “TORO“ Après avoir joué en quelque sorte le rôle de matador en domptant le TORO (2-1) pour la 2e finale disputée le dimanche 5 juillet, SECOSA jouera la finale de la coupe Comme Il Faut le dimanche 21 juillet face à la brasserie La Couronne.
I
l a fallu attendre presque la fin de la mi-temps pour voir Lovenski Benjamin de SECOSA ouvrir le score à la grande satisfaction des fans de cette formation. A noter que toute cette série d’occasions de but ratées par SECOSA en raison de la maladresse de ses attaquants qui, en maintes fois, confondirent vitesse et précipitation dans la conclusion finale des actions.
Si en fin de 1ere période SECOSA voyait la récompense de ses efforts après son but marqué, en début de la seconde période, Serge Bien-Aimé porta le score à 2-0 au grand dam des joueurs et fans de BRANA. Après ce 2e but encaissé, BRANA, encouragée par ses supporters, jeta toutes ses forces dans la bataille pour réduire la marque et, qui sait, égaliser jusqu’à même basculer le score en sa faveur, mais ses velléités offensives furent toutes brisées par la défense de SECOSA. Cinq minutes avant la fin de la rencontre, Jean-Réginald Mérélus parvint à marquer pour BRANA qui, après ce but, croyait à l’égalisation, mais SECOSA parvint à conserver son avantage jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre. Qui de SECOSA ou de La Couronne s’adjugera le trophée récompensant le champion de la 10e édition de la coupe Comme Il Faut ?
La réponse est pour le dimanche 21 juillet au parc Jan Van Domme pour cette finale où les cardiaques sont priés de s’abstenir.
Boul an Foli se poursuit
Si pour la coupe Comme Il Faut on est presque en voie d’achèvement, côté “ Boul an Foli “ organisé par UNIBANK, le dernier carré est prévu pour ce week-end à Quyiskeya Christian School avec les formations de la UNIBANK, du Valerio Canez, de DINASA et de PAP Sécurité. A signaler le réveil brutal de l’attaquant de Valerio Canez, Jimmy Desrosiers, qui, pour le match face à UNOPS, est parvenu à marquer à lui tout seul quatre des huit buts réalisés par son équipe. Les résultats enregistrés ce week-end dans le cadre de la 2e édition de << Boul an Foli >> sont les suivants : Vendredi 5 juillet : DINASA-PAP Sécurité 4-4
Samedi 6 juillet : Valerio CanezUNOPS 8-1 Dimanche 7 juillet : PAP Sécurité gagne par forfait aux dépens de CompHaïti qui n’a pas fait le déplacement. Tâche difficile pour le comité organisateur qui va devoir s’activer afin de déterminer les 1ere et 2e places dans les groupes A et B, d’autant plus que ce week-end verra se disputer les demifinales qui opposeront le 1er du groupe A face au 2e du groupe B, et le 1er du groupe B face au 2e du groupe A. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
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