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12 juillet 2013 No 898
AGENDA DE
Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE
Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Vendredi 12 juillet 2013
70’s-80’s Dance Night à Le Perroquet
Redécouvrez les hits des années 70
Un mélange de compas et de rap saupoudré des mixes de dj Hot, pour le bonheur des jeunes amoureux de la musique ! Admission : US $20
Irish Fridays à The Irish Embassy
Retrouvez les dj Cedric Roy et Mike à The Irish Embassy à partir de 9 h p.m. pour un vendredi soir haut en couleurs. Admission : gratuite
Max Vangeli à Tara’s
‘‘Color tie affair’’ à The Backyard
Arborez cravate, nœud papillon ou foulard de la couleur de votre choix et laisser vous emporter par la musique des dj Steezy, K9, Ted Bounce et Joune. Admission : 20 USD
Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2013
‘‘The Circus of dream’’ au Parc historique de la canne à sucre
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FANS et 80 au cours de cette soirée rétro que vous présente Le Perroquet ce jeudi à partir de 9 hp.m.
T-Micky et Team Lòbèy au club One6
Les amateurs de musique électronique seront servis ce vendredi ! Après le total succès de sa performance en Haïti en décembre 2011, le dj nous revient encore, et sera secondé des dj haïtiens K9 et Bernard Chauvet. “ Il Encuentro”, une nouvelle section de Tara’s, sera aussi inaugurée à l’occasion. Une affiche bien prometteuse ! Admission : US $40
Djakout #1 et Kreyòl La à Esquina Latina
Les groupes Djakout # 1 et Kreyòl La se partageront le podium de Esquina Latina pour le bonheur des amants du compas. Admission : 1000 gdes
Samedi 13 juillet 2013
“La Nuit du rire” au Karibe
Sous la houlette de Dream Promo, qui relance ses éditions « Stand Up for Haiti » version francophone, deux humoristes, Rachid Badouri et Eddy King, seront au Karibe ce samedi 13 juillet, à partir de 9 heures pm, pour une soirée baptisée « La nuit du rire ». Admission : 40 USD.
Si vous êtes branchés acrobaties, tours de magie et autres, et êtes aussi fans de barbe à papa, pizza, hot-dogs, popcorn, et friandises de toutes sortes, on a un event fait sur mesure pour vous ! La deuxième édition de Circus of dream, qui se tiendra au parc historique les 13 et 14 juillet prochain, propose tout ça !
ans toujours puceau, En cloque, mode d’emploi), de l’acteur de la série Girls, Adam Driver, du rappeur Wale et surtout de Marina Abramovic. Ce n’est pas par hasard que Jay-Z a choisi le titre Picasso Baby pour cette performance filmée qui devrait servir de clip. Dans ce morceau, le mari de Beyoncé Knowles évoque “une maison comme le Louvre ou le Tate Modern” ou encore “dormir chaque nuit près de Mona Lisa”. Une vraie ode à l’art et aux artistes. Jay-Z est loin d’être la première star à se mettre en scène afin de participer à une performance artistique. Au mois de mai 2013, l’artiste Tara Subkoff a mis à contribution l’actrice Milla Jovovich lors de la Biennale de Venise et l’a enfermée dans un cube en plexiglas dans lequel l’actrice réalisait des gestes du quotidien. S’il aime jouer les artistes contemporains, Jay-Z apprécie également se mettre en scène pour des vidéos plus lucratives comme celle réalisée pour la marque de bière Budweiser. C’est pour la campagne Dreams Are Made que le rappeur, mais aussi la chanteuse Rihanna, ont accepté de prêter leur image. Et à chacun son spot publicitaire. Tournés
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE
Jay-Z : le rappeur bat des records avant de trinquer avec Rihanna Jay-Z, qui vient de sortir son nouvel album Magna Carta Holy Grail, est un performer, ça, on n’en doutait pas, mais le rappeur-producteur a décidé de le prouver en battant un record du monde. Mercredi 10 juillet, Jay-Z a en effet entonné pendant plus de 6 heures, de 18 h à minuit, à la galerie Pace Gallery de New York, la chanson Picasso Baby. Une performance musicale et artistique, inspirée de l’artiste contemporaine Marina Abramovic, et notamment de son exposition The Artist Is Present dévoilée au MoMA en 2010. Lors de cette dernière, Marina Abramovic a, pendant deux mois, soit 736 heures, invité quiconque le souhaitait à s’asseoir face à elle et à échanger. C’est grâce à Riccardo Tisci, directeur artistique de la maison Givenchy, à qui Jay-Z doit la pochette de l’album Watch The Throne, en collaboration avec Kanye West, et les tenues de leur tournée, que le rappeur est devenu fan de l’artiste surnommée “la grand-mère de l’Art performance”. En chemise blanche, jean et avec un énorme bijou en or autour du cou, Jay-Z a chanté devant de nombreux fans et curieux, mais aussi quelques célébrités à l’instar du réalisateur Judd Apatow (40
Une publication de Ticket Magazine S.A.
RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne
tous les deux en noir et blanc et mettant en avant différentes créations artistiques, dans la vidéo de Jay-Z on peut entendre le titre Public Service Announcement, issu de son Black Album, sorti en 2003. Dans celle de Rihanna, le titre Right Now signé avec David Guetta. Si Jay-Z est amateur de bière, Beyoncé, elle, préfère plutôt le Pepsi. La chanteuse avait touché en décembre dernier la somme de 50 millions de dollars pour représenter la marque.
CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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Haïti à la 9e édition de
Miss Global International Le 3 août 2013, on connaîtra le nom de la Miss Global Haïti qui représentera Haïti à la neuvième édition de Miss Global International parmi 40 postulantes venues d’horizon divers. Manoucheka Lubérisse, représentante de Miss Global International en Haïti, répond aux questions de Ticket. Qui est Manouchka Lubérisse ? J’ai 25 ans. J’ai représenté Haïti à la Jamaïque à Miss Global International. Cette expérience m’a permis de lier connaissance avec d’autres jeunes filles de différents pays. Il m’a été proposé en rentrant en Haïti d’être la représentante nationale dudit concours. J’ai tout de suite accepté, car la personne qui s’en occupait avait beaucoup trop d’activités parallèles. Parle-nous un peu du concours. Il y a beaucoup de jolies filles qui ne demandent que l’opportunité de faire valoir leur beauté, leur intelligence, leur talent et d’autres atouts. Ce que nous comptons faire en première phase de la sélection, c’est d’élire une fille pour représenter Haïti à la Jamaïque en septembre prochain. La postulantes aura à passer une semaine à Montego Bay (Jamaïque) en compagnie de 40 autres postulantes venues de partout. Ensuite nous travaillerons étroitement avec ces filles en vue de les préparer à d’autres éventualités. Nous avons deux franchises, Miss Global International et Miss Supranational, donc l’année prochaine, deux filles seront probablement couronnées. Cette année, à Miss supranational, Haïti sera représentée par moi. Car ce concours de grande envergure, qui occupe la quatrième place à l’échelle internationale, demande de l’expérience, ce que j’ai déjà acquis avec Miss Global International. Ces activités seront organisées en partenariat avec la “Haitian Mobil Entertainment”, réalisatrice de Miss Facebook
Haïti. Jean-Paul François et moi sommes les principaux représentants de Miss Global Haïti. Le concours international est à sa 9e édition ; Haïti y a participé seulement quatre fois. L’année dernière, la couronne a été remportée par Amanda Lillian de l’Angleterre. Comment se déroulera le processus de présélection et de sélection ? Lors les éditions précédentes, sauf un casting avait été réalisé. Cette année nous comptons informer le public le plus possible. Alors on procède à un casting, puis on préparera les postulantes pour une soirée de couronnement qui sera retransmise en direct à la télé. Le premier casting se tiendra à Graphcity le 13 juillet 2013. Jusqu’à présent, la date retenue pour le couronnement est le 3 août 2013. Un message pour les filles ? Je dis à nos jeunes filles qu’il faut intégrer ces genres activités culturelles, cela va immanquablement les aider à se découvrir, à s’évaluer, à s’améliorer. Elles les inciteront aussi à développer leur esprit de compétition, cela fait doubler d’efforts et permet de s’épanouir un plus dans ce que l’on possède déjà comme capacités réelles. On les attend toutes au casting et on les invite à visiter la page Facebook de Miss Global Haïti pour plus d’informations. Propos recueillis par Lord Edwin Byron
Karizma raconte
son histoire d’amour ! Après la sortie respective en 2011 et 2012 de ses deux albums « Day one » (N’al pou yon’n) et « Day two » (N’al pou 2), Karizma vient tout juste de faire sortir un nouveau single titré « Istwa damou » pour annoncer l’arrivée de son troisième album. C’est le chanteur vedette du groupe, Emmery Etienne, qui raconte cette histoire d’amour renforcée par une vidéo avec la participation de Mei Meil, l’ex-chanteuse et danseuse de HangOut. Les paroles de « Istwa damou » sont de Stanley Georges, ex-chanteur de Krezi Mizik, et d’Emmery. Cette chanson est co-produite par Power Surge et Jordanny Petit-Frère, musicien de Karizma. Pour le moment, rien n’est encore dit sur la date officielle de la sortie du deuxième album studio de cette jeune formation musicale haïtienne basée à New York.
Karizma en Haïti du 6 au 19 août 2013
Avec un agenda rempli pour ces vacances estivales, Karizma se produira les 19, 20 et 26 juillet, respectivement à New Jersey, Miami et à New York avec Alan Cavé. Le 4 août, le groupe jouera de concert avec Carimi à Toronto, en attendant sa participation le lendemain 4 août 2013 à Konpa Zouk Festival International, toujours à Toronto, aux côtés de Kassav, Tabou Combo et Carimi. Pour sa tournée estivale 2013, Karizma donnera sa première performance le mercredi 7 août 2013 à Rendez-Vous 33 avec Carimi. Le 9 août, il jouera avec K-Zino à Backyard. Le 11, le groupe participera à un festival à Wahoo Bay. Dans la soirée, il sera avec Harmonik à Le Lambi à Petit-Goâve. Le 14 août, on trouvera Karizma et Kreyòl La à La Cayenne, aux Cayes. Le 15 août, Karizma et Zenglen seront à Miche’s Garden. Le 16 août, la bande se fera accompagner d’Alan Cavé se produiront à Saint-Marc. Le samedi 17, Karizma se rendra au Cap-Haïtien avec Toxic, et le dimanche 18 août 2013, la bande à Emmery mettra fin à sa tournée à Backyard (Pétion-Ville) avec K-Dans. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
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Lexique des bredjenn
ÂŤKrabÂť
Nous connaissons tous ce fruit de mer appÊtissant appelÊ  crabe . Tenant compte du phÊnomène de l’enrichissement linguistique du crÊole haïtien, cette semaine, votre rubrique vous prÊsente la polysÊmie du mot  krab . Avant tout, le crabe est un nom utilisÊ en français pour dÊsigner de nombreuses espèces de crustacÊs dÊcapodes, pour la plupart comestibles. La plupart de ces animaux sont marins, mais il existe quelques crabes d’eau douce et des crabes terrestres dont ceux qui vivent dans les arbres. Les crabes disposent tous de cinq paires de pattes dont la première est
modifiÊe pour former une paire de pinces. Dans la mythologie grecque, le crabe est appelÊ cancer, dÊsignant ainsi, non seulement une constellation mais Êgalement le quatrième des douze signes astrologiques.  Krab  a presque la même similaritÊ phonologique dans le crÊole haïtien, en français et en anglais. Du français  crabe , en passant l’anglais
crab, pour aboutir au crÊole haïtien  krab , le mot garde sa dÊnotation. Par exemple :  I’m eating crabs   je mange des crabes ,  m ap manje krab . Toutefois, dans notre vernaculaire et en fonction du contexte dans lequel il est utilisÊ, le mot  krab  est susceptible de vÊhiculer plusieurs sens et peut subir plusieurs analyses gramma-
ticales. La majeure partie des jeunes de cette gÊnÊration savent parfaitement que le mot  krab  fait rÊfÊrence à quelqu’un qui fournit un rÊsultat de piètre qualitÊ. Ainsi,  krab  joue le rôle d’un adjectif qualificatif ayant ÊtÊ particulièrement popularisÊ par les chroniqueurs sportifs. Ces derniers martèlent ce qualificatif à l’endroit des joueurs qui dÊçoivent leurs fans ou qui ratent une occasion en or. Par exemple : Gad kot krab la pa fè gòl la mesye ! ?, ou encore : Gad yon gòl krab gadyen an pran non. Est Êgalement appelÊe  krab , une personne qui n’est pas à la hauteur de l’attente d’une autre. Dans ce cas, le terme  krab  est davantage utilisÊ pour un employÊ, un sportif, un musicien ou tout autre professionnel. Exemple :  M revoke misye lontan monchè. Ou konnen m pa fil anplwaye krab  ;  David, ou t ap ban m ?! Non mèsi ! M pa bezwen okenn grafis krab nan ajans mwen an frè m.  Dans l’exercice de ses fonctions, n’importe qui peut porter l’Êtiquette de  krab . Il suffit que la personne en question ne soit pas excellente dans ce qu’elle fait. Et dans le crÊole haïtien, beaucoup d’autres termes peuvent être utilisÊs pour substituer l’expression  krab  ; nous pouvons prendre en exemple :  kreten ,  mòlòlò ,  sòt ,  pa fò , et autres. En français, l’expression  un panier à crabes  dÊsigne un groupe de personnes qui collaborent sur un même travail mais qui se nuisent les uns les autres. Cette expression est apparue en France au milieu du XXe siècle. D’un autre côtÊ, l’expression marcher en crabe  signifie se dÊplacer de côtÊ. Ne peut pas être dÊnommÊ krab quelqu’un qui ne fait rien. Il faut d’abord commencer. Mais quand la personne ne rÊpond pas à l’attente de son employeur, elle peut aisÊment être traitÊe de  krab . Sur le plan institutionnel, les livres du crÊole haïtien utilisÊs au niveau scolaire ne reconnaissent pas les nombreuses connotations du terme  krab . NÊanmoins, cela n’empêche guère qu’il soit omniprÊsent dans le crÊole parlÊ et qu’il soit mentionnÊ dans la conversation de beaucoup de gens. On doit cependant faire attention pour ne pas blesser certaines personnes en les traitant de  krab . Wendy Simon
Volontè! Nou Bezwen’w! Ä‘ĆŤĆŤ (%/ĆŤ'!ĆŤÄ‡ÄŒÄ€Ä€Ä€ĆŤ2+(+*0tĆŤ)+ %(%6! Ä‘ĆŤĆŤ . 2 5ĆŤ2+(+*0tĆŤ */ *)ĆŤ 'ĆŤ)+1*ĆŤ* *ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ'+)%*+0!ĆŤ,%ĆŤ2%(*!. ĆŤ5+ Ä‘ĆŤĆŤ +(+*0tĆŤ5+ĆŤ ,ĆŤ0. 2 5ĆŤ'+*0%*5t() *ĆŤ */ *)ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ 'ƍĉƍ'+)%*+0!ĆŤ 5%/5!*Ä‹ Ou vle vin jwenn nou? Ou vle chanje reyalite Ayiti? Nou bezwen w!
Òganizasyon volontè ki pi enpòtan nan peyi Dayiti
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Godwin Louis un génie du vent
Il est talentueux, impressionnant et passionné de jazz. Godwin Louis, saxophoniste alto, a rendu samedi, aux côtés de grands musiciens, un vibrant hommage à Herby Widmaier. Son jeu est admirable, ses techniques d’improvisation bien maîtrisées et il a du souffle. Un grand professionnel accompli que Ticket honore.
Présente-toi aux lecteurs ? Je suis Godwin Louis, haïtiano-américain. Je suis né à Harlem (New York). Ma mère vient de Jacmel, mon père de PetitGoâve. J’ai grandi dans le Bronx, à New York. J’ai aussi résidé à Carrefour (Haïti) entre 1994 et 1998. Je suis saxophoniste, arrangeur, compositeur et éducateur. Pourquoi avoir choisi de jouer du saxophone ? J’ai toujours aimé le saxophone. Quand j’étais enfant, je savais voir cet instrument à vent dans les dessins animés. J’aimais tellement la sonorité du sax que je me rappelle avoir demandé à mon père de m’en offrir un. À force d’insister, il me l’a en fin de compte offert. C’était en 1994, je sortais à peine des USA. Quelle est ta formation musicale ? Ma formation en musique a débuté à l’âge de cinq ans. J’ai appris mes premières leçons de sax auprès de mon oncle Lucner Jean, flutiste à la fanfare du Palais national sous Jean-Claude Duvalier et professeur de saxophone, de trompette et de trombone. De retour aux USA en 1998, ma formation de musicien s’est poursuivie avec le guitariste Robert Saint-Fleur, qui m’a introduit aux techniques d’improvisation en jazz, avec le saxophoniste et psychiatre Herb Wilson, qui, pendant un an, m’a aidé à saisir la complexité du jazz. Après mes études secondaires, je suis rentré, grâce à une bourse d’études, au Berklee College of Music, où j’ai décroché mon diplôme. J’ai parachevé ma formation au «Thelonious Monk Institute of Jazz Performance» (New Orleans), plus grand programme d’études jazzistiques au monde, qui accueille moins d’une dizaine d’étudiants sur 300 qui s’y inscrivent. J’y ai décroché mon second diplôme en 2011. Qu’est-ce qui t’a amené dans la musique ? J’ai grandi dans une famille de musiciens. Mon père, le pasteur Jean-Marcel Louis, m’a appris du jouer au piano, j’avais alors 5 ans. Mon cousin, Jude Pierre, est pianiste et producteur aux USA et en Haïti. Il joue aussi à la trompette. Mon oncle Robert «Magic» Saint-Fleur est guitariste. Ce dernier était fort heureux d’apprendre à Beethova Obas quelques accords. Mon grand frère, Rex Louis, est un excellent pianiste de jazz aux USA. Donc, j’ai grandi dans un environnement familial très propice à mon épanouissement. Une famille de musiciens très doués qui m’ont servi d’héritage et qui m’ont incité à développer l’amour pour la musique. Qu’est-ce que le jazz pour toi ? Et comment l’approches-tu ? Pour moi, le jazz, plus qu’un mot, c’est le résultat de ce que l’on pourrait appeler en anglais le «Transatlantic slave trade» (commerce triangulaire), qui a commencé en Haïti, au Brésil, en passant par Cuba pour arriver au Mississipi Delta Blues, un des premiers styles de blues qui tient son nom d’une région en forme de delta de l’État du Mississippi
entre Vicksburg, l’Arkansas et Memphis, Tennesee. Du contact de ce style musical avec celui qui se développait déjà à La Nouvelle Orléans, en Louisiane, est né le jazz, l’une des plus grandes contributions de nos ancêtres haïtiens au jazz et à la musique populaire américaine. Sans cet apport considérable d’Haïti, il n’y aurait pas ce genre musical international, car beaucoup de rythmes new orléanais proviennent d’Haïti avec les affranchis qui étaient venus s’installer à la Nouvelle Orléans au début du dix-neuvième siècle. Comment évolue le milieu du jazz haïtien à New York ? Je ne suis pas trop bien imbu de l’évolution du jazz haïtien à New York. Mais je précise que beaucoup de groupes comme Mozayik, dont l’un des membres fondateurs est Gashford Guillaume (batteur), le groupe du guitariste Chardavoine et Eddy Brisseaux, font un travail excellent sur la scène du jazz à New York. Comment vois-tu les musiciens haïtiens de jazz ? Je suis venu en Haïti plusieurs fois, notamment en janvier 2013 pour la septième édition du Festival international de jazz de Port-au-Prince. J’ai performé avec le groupe de la talentueuse vocaliste Mélanie Charles. Et j’ai pu découvrir de bons et très jeunes musiciens haïtiens. Je crois qu’ils font un beau travail sur la scène musicale haïtienne. Ils ont beaucoup de créativité et ils sont bien informés. Ça me rend heureux de les voir évoluer. As-tu des projets musicaux ? Actuellement, je poursuis des recherches sur le jazz américain. J’essaierai d’argumenter dans mes propositions l’apport considérable d’Haïti dans la naissance du jazz américain. Je travaille là-dessus et au moment opportun, je dévoilerai au grand public mes travaux. Alors, rete branche ! (rire) As-tu déjà produit un album ? Je n’ai pas encore produit d’album, mais j’ai déjà participé à la réalisation de quelques-uns comme «Sideman». Je signale que je travaille sur mon premier disque dont la sortie est prévue en octobre ou novembre 2013. Qu’est-ce qui, selon toi, peut aider un musicien à être plus performant ? Il doit travailler et développer son écoute. Il doit beaucoup apprendre sur les grands musiciens de jazz qui ont considérablement marqué l’histoire de la tendance : Olivier Messiaen (musicien classique français), Charlie Parker (saxophoniste américain), Thelonious Monk (pianiste américain), Billy Holiday (chanteuse américaine de grand talent), Hermeto Pascoal (multi-instrumentaliste brésilien), Ornette Coleman, John Coltrane, Ludovic Lamothe (Haïtien), Toto Bissainthe, J-Dilla (Américain), Kim Burrell, Kirk Whalum. Ces musiciens m’ont beaucoup influencé. C’est très important aussi de s’ouvrir aux autres tendances et styles musicaux tels la musique classique, la musique latine, la musique
africaine et afro-caribéenne. As-tu déjà collaboré avec d’autres grands musiciens de jazz de renom sur des projets de disque ou de spectacle ? Oui. J’ai déjà collaboré avec beaucoup de musiciens étrangers tels Gloria Estefan, Philip Bailey, chanteur du groupe «Earth Wind and Fire», Billy Preston, une grande figure de la musique américaine. Billy était un excellent compositeur et a écrit pour le légendaire groupe «The Beatles», Ray Charles, etc. Il est l’auteur d’un chant populaire du Funk appelé «The Chicken». J’ai eu l’honneur et le bonheur de performer sur scène avec Herbie Hancock lors d’une tournée effectuée en 2010 dans les villes de Pékin et Shanghai. La familles Marsalis, et aussi deux artistes éthiopiens, Mahmoud Ahmed et Mulatu Astakte. J’ai joué avec le tromboniste Delfeayo Marsalis à New
York, et avec son père Ellis Marsalis au Festival de jazz de Boston en 2007. J’ai aussi pris des leçons auprès de son fils Wynton lorsque j’avais 17 ans. Propos recueillis par Rosny Ladouceur
En mai 2011, Godwin et ses camarades de l’Institut Thelonious Monk enregistrent un album, “Side Angles”. En tant qu’éducateur, humaniste et ambassadeur, Godwin a voyagé en Haïti, au Mexique, au Costa Rica et en Chine pour aider à promouvoir la compréhension interculturelle afin de sensibiliser un large public à l’art indigène de l’Amérique, à travers des concerts, des master classes publiques et des jam sessions.
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En plein dans la
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près la défaite surprise du Mexique face au Panama dans la Gold Cup,les Etats-Unis peuvent-ils espérer voir les Aztèques en difficulté dans la phase de poule. Ils espèrent aussi effacer leur douloureuse défaite en finale de l’édition 2011 face au Mexique. L’échec en finale (4-2), alors que l’équipe américaine menait 2-0 après 23 minutes de jeu, avait coûté son poste au sélectionneur Bob Bradley. Son successeur, l’Allemand Jürgen Klinsmann, devra se passer des stars “européennes” Clint Dempsey et Michael Bradley, mais pourra compter sur le retour du vétéran Landon Donovan (31 ans), auteur d’un doublé pour son retour en amical contre le Guatemala vendredi (6-0). Le Mexique, double tenant du titre, a lui aussi laissé au repos ses vedettes jouant en Europe, comme l’attaquant Javier “Chicharito” Hernandez, meilleur buteur de l’édition 2011 (7 buts) et fait confiance à de jeunes joueurs évoluant dans le championnat mexicain. Peut-on imaginer une autre affiche que les Etats-Unis vs Mexique
Vendredi 12 juillet 2013
Gold Cup 2013
Ira-t-on vers un nouveau duel Etats-Unis vs Mexique ?
en finale? C’est possible même si en 11 éditions, la Gold Cup n’a échappé qu’une seule fois aux deux pays: en 2000, quand le Canada l’avait remportée.
Mexique - Etas-Unis : Final Gold Cup 2011
RAPHAEL FÉQUIÈRE
Haïti-Trinidad Tobago / Cold Cup
LA GOUTTE D’OH!
Sur fond de calcul et d’angoisse
A quitte ou double
près sa défaite (2-0) face au Honduras, l’équipe haïtienne, les Grenadiers, est condamnée à gagner ses deux prochaines sorties respectivement face à l’équipe de Trinidad et du Salvador. Dans le cas contraire, ce sera purement et simplement l’élimination pour la bande à l’entraîneur cubain Blake Cantero. déjà que les « aficionados » haïtiens ont des doutes sur son travail de sélectionneur... Observateurs et analystes avisés attendent le résultat du match face à Trinidad pour se faire vraiment une idée du schéma tactique qu’adoptera l’équipe haïtienne dans la Gold Cup. Le manque de finish chez les Grenadiers et cette vilaine habitude de concéder un but stupide en début de partie met totalement dans l’angoisse la grande famille du football. Il est à souhaiter que les quinze premières minutes soient pour l’équipe haïtienne un round d’observation et que la défense parvienne à faire preuve de beaucoup de vigilance face aux attaques adverses. Et que, justement, nos attaquants ne confondent pas vitesse et précipitation dans la conclusion finale des actions offensives, car, face à Trini-
aïti doit coûte que coûte gagner contre Trinidad, ce vendredi , à Miami pour espérer passer en quarts de finale. Pour cela, la confiance est le maître mot. Reste la stratégie à mettre en place. La commission technique s’est mise à l’ouvrage pour réparer les erreurs de précipitation de Jeff Louis ou Leonel SaintPreux contre le Honduras ainsi que les escarmouches manquées de Alcénat, les mauvaises appréciations ou récupérations de Donald Guerrier. A cela doit s’ajouter la sérénité du groupe. Sans verser dans un excès de confiance, Haïti, qui en 2007 a remporté face à Trinidad la finale de la coupe des nations de la Caraïbe, dispose de bons atouts offensifs pour remporter le match vendredi. Au Sun Life Stadium de Miami, la communauté haïtienne,en bon douzième homme, s’associera au rêve d’une victoire d’Haïti pour le meilleur. Car le pire est à écarter absolument.
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dad, ils devront faire preuve d’une bonne clairvoyance et ajouter de la rapidité dans leur jeu afin d’exploiter à merveille tous les mauvais placements de la défense adverse. Nous partagons l’avis de cet ancien joueur de la sélection nationale de 1974 qui a fait remarquer que nos joueurs seront beaucoup plus à l’aise face à Trinidad à condition bien sûr qu’ils parviennent à tenir durant les quinze premières minutes,car ils auront
fort à faire face au football anglo-saxon de Trinidad basé sur la contre-attaque et les longues transversales. La sélection nationale aura le support inconditionnel du douzième homme qui, à n’en pas douter, fera le déplacement en grand nombre au Sun Life de Miami question d’encourager les nôtres à passer le cap trinidadien. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
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Vendredi 12 juillet 2013
Championnat de vacances d’été / T-Parc Rony Colin
Démarrage de la 13e édition ce dimanche 14 juillet Pour cette première soirée de championnat, T-Parc Rony Colin battra certainement le record d’affluence avec l’orchestre Tropicana qui animera la soirée . La Fondation Rony Colin, en accord avec Radio Télé Zénith et le comité d’organisation du championnat, s’active dans les planifications afin de faire de cette soirée d’ouverture un succès sans précédent dans l’histoire des compétitions de vacances d’été.
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Tropicana restait toujours le seul des ténors de la musique haïtienne à ne pas se produire dans l’histoire des championnats de vacances à T-Parc Rony Colin. Je caressais toujours l’idée faire de ce grand rêve une réalité et pour la 13e édition j’y suis parvenu. Cette soirée d’ouverture restera à jamais gravée dans la mémoire des résidents de la Plaine du Cul-de-Sac qui considèrent cette activité comme une fête patronale pour la zone de Bon Repos “, a déclaré le P.D.G de Radio Télé Zénith, Rony Colin, et responsable également de la Fondation portant son nom. A une question sur la raison qui le porte à investir dans l’organisation d’un championnat ? Il a répondu que le championnat,
Rony Colin
ajouté à d’autres activités récréatives qu’il organise habituellement dans la zone, est une façon d’oeuvrer d’une part dans le social et d’autre part, démarquer les jeunes d’activités malsaines comme la délinquance, la drogue, le banditisme, etc... C’est également toute une logistique qui est mise sur pied et qui voit jeunes et moins jeunes trouver du travail dans la sécurité et la discipline, l’animation, l’accueil, le bar, la restauration, et en certaines occasions l’hébergement lors du séjour de VIP invités en la circonstance par la Fondation. La 13e édition verra cette année la participation de 32 équipes issues de la région métropolitaine et réparties en huit poules de quatre avec au programme pour la première soirée :
Fuji For Life (détenteur du titre) vs Depoze Fwèt Cash vs Full Baz DCL-Grande Puissance Le Cap-Haïtien est en quelque sorte à l’honneur pour cette 13 e édition du championnat de vacances d’été avec ses trois formations musicales que sont les orchestres Tropicana et Septentrional respectivement pour les soirées d’ouverture et de clôture ajouté Ambians dont on n’est pas loin d’oublier l’excellente prestation en carnaval déroulé dans la métropole du Nord. Quant aux autres formations musicales retenues pour des représentations lors de cette 13e édition à T-Parc Rony Colin, ce sont : Djakout #1, Klass, Kreol La, Disip, T-Vice, Zenglen,Barikad Crew, Rockfam, etc...
Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Pourquoi cet alliage sport et musique ? Rony Colin répond que l’idée est de Zagalo (Zigizag) qui à l’époque où il militait avec Allen Cavé et le groupe Zin (chouchou des résidents de la plaine) manifestait le désir de faire jouer ce groupe à l’occasion d’une soirée. Toujours est-il qu’à chaque journée de championnat un DJ d’occasion créait toujours l’ambiance. Vu le succès de cette grande première du championnat, le suivi a été en quelque sorte respecté. Face à la demande du public - compte tenu du prix modique qui varie entre 100 et 150 gourdes chaque édition voit depuis lors défiler tous les dimanches différentes formations musicales bien connues et très appréciées du public.
Gold Cup 2013
Gold Cup : le programme dans les différents groupes
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rogramme de la Gold Cup qui a débuté dimanche à Pasadena (Californie) et qui se terminera le 28 juillet à Chicago:
Les groupes:
Groupe A: Mexique, Canada, Martinique, Panama Groupe B: Honduras, Salvador, Haïti, Trinité-et-Tobago Groupe C: Etats-Unis, Costa Rica, Cuba, Belize
Premier tour:
Dimanche: Canada-Martinique (0-1), Mexique-Panama (1-2), à Pasadena (Californie) Lundi: Salvador-Trinité et Tobago
(2-2), Haïti-Honduras (0-2), à New Jersey Mardi: Costa Rica-Cuba(0-3), USA-Belize (6-1), à Portland (Oregon) Jeudi: Panama-Martinique, Mexique-Canada, à Seattle (Washington) Vendredi: Trinité et TobagoHaïti, Honduras-Salvador, à Miami (Floride) 13 juillet: USA-Cuba, Costa RicaBelize, à Sandy (Utah) 14 juillet: Martinique-Mexico, Panama-Canada, à Denver (Colorado) 15 juillet: Salvador-Haïti, Trinité et Tobago-Honduras, à Houston (Texas)
“ Doù m’est venu également l’idée de donner une médiatisation à ce championnat avec l’apparition de spots sur les ondes et le petit écran de Radio Télé Zénith. Patrick Moussignac, responsable à l’époque de Caraïbes FM, et un bon ami à moi, me donnait toujours 15 à 20 minutes d’antenne dans la retransmission assurée par Harold Domond, Monbrun Junior et Blanc Delva Elysée “, dixit Rony Colin pour finir. La clôture de la 13 e édition est pour le dimanche 18 août prochain qui verra disputer la finale et la petite finale. Deux DJ en feront le déplacement spécial des Etats-Unis pour jouer etperformer et pour clore, la prestation de sept formations musicales dont l’orchestre Septentrional à laquelle s’ajoutera un show de feux d’artifice.
16 juillet: USA-Cuba, Costa RicaBelize, à East Hartford (Connecticut)
Quarts de finale:
20 juillet: 2e groupe A - 2e groupe B, 1er groupe A - 3e groupe B ou C (à Atlanta/Georgie) 21 juillet: 1er groupe B - 2e groupe C, 1er groupe C - 3e groupe A ou B (à Baltimore/Maryland)
Demi-finales:
24 juillet (à Dallas/Texas)
Finale
28 juillet (à Chicago)
Guardiola très remonté contre le Barça
A
lors qu’il prend ses marques en tant que nouvel entraîneur du Bayern , Pep Guardiola a livré une conférence de presse assez électrique ce jeudi. Interrogé sur des propos qu’on lui prêtait sur Vilanova, mais aussi sur ses relations avec les dirigeants barcelonais, le Catalan n’a pas fait dans la dentelle, égratignant notamment la direction du Barça : « Je suis allé à 6000 kilomètres de distance et j’ai demandé à la direction du Barça de me laisser tranquille, et ils ne l’ont pas fait. Cette année, il y a eu beaucoup de choses pour lesquelles ils ont dépassé les bornes. Utiliser la maladie de Tito Vilanova pour me faire du mal, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. [...] Je dois prouver que je ne souhaitais pas de mal à quelqu’un qui a été si longtemps un compagnon ? C’est de très mauvais goût. [...] Qu’ils me laissent. Qu’ils n’utilisent pas mes amitiés pour me faire du mal. Et si je veux aller dîner avec Johan Cruyff, je vais dîner avec Johan Cruyff. Je ne dois rien à personne. Qu’ils se remettent à faire ce qu’ils font de mieux, nous nous embrasserons si nous nous voyons à la Audi Cup et j’espère que le Barça ira bien, mais il y a des choses que je n’oublierai jamais.
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12 juillet 2013 No 898