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13 juillet 2013 No 899
AGENDA DE
Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE
Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Samedi 13 juillet 2013
“La Nuit du rire” au Karibe
Arborez cravate, nœud papillon ou foulard de la couleur de votre choix et laissez-vous emporter par la musique des dj Steezy, K9, Ted Bounce et Joune. Admission : 20 USD
Le Florville vous attend dans la fraîcheur de Kenscoff tous les dimanches après-midi avec un menu spécial et de la bonne musique. Pour plus d’informations, appelez le 3449-6161
Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2013
Sunday BBQ à La Réserve
The Circus of dream au Parc historique de la canne à sucre
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Sous la houlette de Dream Promo, qui relance ses éditions « Stand Up for Haiti » version francophone, deux humoristes, Rachid Badouri et Eddy King, seront au Karibe ce samedi 13 juillet, à partir de 9 heures pm, pour une soirée baptisée « La nuit du rire ». Admission : 40 USD.
FANS
‘’Color tie affair’’ à The Backyard Si vous êtes branchés acrobaties, tours de magie et autres, et êtes aussi fans de barbe à papa, pizza, hot-dogs, popcorn et friandises de toutes sortes, on a un event fait sur mesure pour vous ! La deuxième édition de Circus of dream, qui se tiendra au parc historique les 13 et 14 juillet prochain, propose tout ça !
Dimanche 14 juillet 2013
Salad Bar & Live Band à Le Florville
Retrouvez-vous en famille ou entre amis autour d’un bon barbecue au restaurant La Réserve chaque dimanche de 1 h à 4 h pm. Admission : US $30
Lundi 15 juillet 2013
Lundis du jazz à The Backyard
Arrêtez-vous à The Backyard ce lundi et laissez-vous emporter par le charme de la soirée baptisée « Les lundis du jazz », idée du guitariste Alex Jacquemin avec le soutien des fondations Haïti Jazz et Haïti Jazz Club. Alex Jacquemin sera accompagné de John Bern Thomas à la batterie, de Hermand Duverné à la basse et d’autres musiciens invités. Admission : 400 gourdes tarif normal, et 200 gourdes pour les musiciens (ces prix incluant une boisson)
Mardi 16 juillet 2013
Karaoke Thursday à Garden Studio
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne
Laissez enfin libre cours à la star enfouie au fond de vous ! Chaque mardi, dès 7 h pm, avec ses « Karaoke Thursday », Garden Studio vous ouvre son micro, offrant ainsi à plus d’uns la chance de chanter ailleurs que sous leur douche, pour le malheur de certains des fois, on doit bien l’admettre ! Admission : gratuite
CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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Misty Jean Just like that
Elle est une fille du terroir qui séjourne depuis trop longtemps en terre étrangère. Un être sensible qui avant de se lancer dans une carrière artistique, rêvait d’avoir une famille de cinq enfants. Misty, qui est toujours aussi phénoménale sur scène, allie avec grâce élégance. Elle fige le regard du spectateur et le met en admiration. C’est une star qui ne se prend pas la tête, une bosseuse qui joue tout sur sa carrière et qui se met ces temps-ci plus proche des siens. Son prochain album « Just like that » en sera la preuve. Misterline Jean est le fruit d’une grande persévérance. Elle est une preuve qu’un talent bien canalisé, et ayant le coup de pouce salvateur, peut réussir avec un peu de caractère et d’estime de soi. Présentée au grand public pour la première fois par des concours de beauté télévisés, elle s’est dirigée vers la musique en chantant les chœurs avec certains groupes. Sûre de ses potentialités, et voulant prouver qu’une femme peut réussir là où les hommes font la loi, elle s’est orientée dès ses débuts vers le compas. Bien encadrée par les Widmaier, Yole Dérose, Raoul Denis Jr, Claude Allien, Hans Peters et Richard Barbot, Misty releva le défi d’être une femme lead vocal au sein d’une formation musicale composée d’hommes. En Haïti depuis le début de cet été pour participer à Ayiti Deploge et honorer d’autres contrats, Misty essaye de se rapprocher beaucoup plus des siens. « Je vis aux États-Unis et me retrouve là où l’on me sollicite. J’avais un label aux Antilles, donc, cela a requis ma présence là-bas. Mais ce qui est important, c’est que je représente ma culture, je fais la promotion d’Haïti partout où je suis. Si je n’étais pas populaire dans mon pays, je ne le serais dans aucun pays ailleurs ! » Ce n’est pas seulement l’envie de vivre dans le pays qui a ramené l’artiste. Outre une certaine disponibilité pour les promoteurs, il y a son quatrième album qu’elle est en train de concocter. Titré
« Just like that » cet album comportera douze chansons ou plus avec des textes qui décrivent les réalités dont l’artiste a été témoin. « Au début, c’était Jacky Rapon ou d’autres personnes qui écrivaient la plupart des textes que je chantais. Maintenant je veux projeter ma façon de voir au public, c’est pourquoi j’écris moimême quasiment tous mes textes. Cet album sera le fruit de mes entrailles. » Misty travaille encore avec les mêmes producteurs, et apporte les dernières touches sur l’album. Parce qu’elle veut que son quatrième album studio soit parfait, elle s’attarde dans plusieurs studios, celui de Ralph Condé et notamment le studio de Gloria Estefan pour une version salsa de la chanson ‘’Lumane Casimir’’. « J’ai été professeure de danse latine pendant sept ans aux USA et pendant plusieurs années en Haïti chez Harry Polycard, j’offrais également des cours privés. Donc, je sais exactement ce que je veux quand je me rends au studio de Gloria avec cette chanson. » Sur cet album, Misty a invité Tanya St-Val sur la chanson « Nou kwè » et Shabba de Djakout # 1 sur « Sa pi rèd ». Une vidéo est déjà sur les ondes et les posters sont pour bientôt, selon le plan marketing utilisé. Mais aucune date n’a été citée. Concernant sa vie en dehors du milieu artistique, Misty essaie de garder le plus de secrets possible. Elle a toutefois laissé entendre que les objectifs de sa carrière occupent la plus grande partie
de son temps. Décidée à protéger ceux qu’elle aime y compris le public, Misterline Jean espère que les femmes auront la tête sur les épaules et assez de caractère pour analyser, décider et profiter des avantages concrets et sans équivoques qu’on pourrait les proposer concernant leur talent.
Pour contacter l’artiste durant cet été, Jeff Wainwright peut être joint aux USA et Steve Azor (Ayiti Deploge) en Haïti. Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yah00.fr
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Collerette de givre : Sucre naturel ou coloré imprégnant le buvant d’un verre.
Article 45
QUOI OFFRIR COMME BOISSON AUX DIFFÉRENTES HEURES DU JOUR ? Savoir ce qu’il faut offrir aux différentes heures de la journée représente un bon guide pour agir avec aisance tout en ayant l’assurance de bien faire. Cela facilite l’hôtesse et lui permet de mieux gérer les situations même improvisées qui se présentent à elle.
À 8 heures a.m.
impératif de manger quelque chose qui supporte la boisson.
L’après-midi
Toutes les boissons citées antérieurement peuvent s’accompagner de biscuits salés ou sucrés ou selon le type. Un jus de légumes frais est aussi très original.
On a le café, le thé, le chocolat, qui peuvent accompagner de toasts, de biscuits ou de viennoiseries.
al al
En dernier
:
Premier étage : Au fond
:
anis di amore -- 45° curaçao bleu -- 38° sirop de grenadine
Quand on reçoit, une boisson de ce calibre montre aux invités qu’ils étaient attendus, vu le temps et le soin que cela requiert.
Quelques digestifs Armagnac Cointreau Galliano Grand Passion
Café
thé
En soirée
Le choix peut s’étendre à des boissons alcoolisées accompagnées de charcuterie et autres mets en amuse-gueules, etc.
Chocolat
Cul sec (boire) : Boire d’un seul trait. Frappé : Boisson obtenue par distillation ou à une liqueur qui se sert dans des verres à cocktail avec une abondance de glace pilée. Grog : Boisson chaude à base d’alcool qui se sert dans des verres résistants à la chaleur. Long drink : N’importe quelle boisson, alcoolisée ou non, qui se sert dans des verres à orangeades. Ces long drinks très glacés sont aussi appelés cooler. On the rocks : Boissons qui se servent avec des cubes de glace dans un petit tumbler.
Peach Brandy Liqueur Scotch Cognac Calvados Kirsch Mandarine Napoléon Grand Marnier Crème de cacao Amaretto Eau-de-vie de poire Crème de cassis Tia Maria
LEXIQUE DES BOISSONS À 10 heures a.m. Des jus de fruits
Conseil
Lors des invitations, la présentation, la décoration et les originalités sont des paramètres à ne jamais négliger, car elles prédisposent à la dégustation.
Cocktail apéritif Mélange de boissons à base d’apéritifs comme le screwdriver (mélange de jus d’orange et de vodka). Cocktail digestif Mélange de boissons auxquelles on ajoute des liqueurs digestives comme le zorro (Rhum-Gin – cependant on ajoute Tia Maria et crème de cacao). Cocktail : Mélange de deux boissons ou plus, directement dans un verre ou dans un shaker. Il peut être alcoolisé ou sans alcool.
À 11 heures a.m.
Pas de gazeuses avant 11 heures a.m.
À midi
Un apéritif accompagné de horsd’œuvres (pas de boissons alcoolisées avant midi). Quand on consomme de l’alcool, pour éviter de se saouler, il est
Originalités
LE FLOTTAGE DES BOISSONS
Cette méthode consiste à empêcher le mélange des boissons. Elle se réalise de la manière suivante : - On place le dos d’une petite cuillère dans le verre et on y fait couler le produit doucement. Pour cela, il est recommandé de connaître la teneur en sucre et en alcool du produit. - Le produit dont le pourcentage de sucre est plus élevé devient plus lourd, donc va au fond du verre. - Le produit dont le taux d’alcool est plus élevé monte.
Punch : Mélange de boissons avec beaucoup de glace auquel on ajoute de l’alcool, le plus souvent du rhum. Sec : Boisson qui se déguste à la température ambiante.
EN LIBRAIRIE
Le tome V (le savoir-faire du monde professionnel) Pour contacter l’auteur : dismoicommentrecevoir@yahoo.com www.magalypelissier.weebly.com Sur twitter : dismoicommentrecevoir
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Ralph Leroy
LE RETOUR DE L’ENFANT PRODIGE Le dernier souvenir que Ticket garde de lui, c’est sa participation à l’une des toutes premières éditions de Musique en Folie il y a près de dix ans. Ralph Leroy présentait ses mannequins et ses modèles au milieu de la foule sur la petite cour du complexe Promenade. Depuis, il a fait du chemin. Il nous revient de Montréal après une longue absence. Designer et créateur de bijoux, Ralph Leroy est aussi le label d’une ligne de prêt-à-porter et de bijoux pour hommes. Le styliste montréalais d’origine haïtienne blanchi sous le harnais séjourne à Port-au-Prince pour une visite de prospection. Renouer les liens avec ses partenaires et quelques designers de la place est dans son planning. Rencontre avec un artisan de l’esthétique qui honore la mode haïtienne à Montréal depuis mars 2009. Il n’est pas diplomate, encore moins chancelier. Pourtant c’est à l’ambassade du Canada qu’il donne l’entrevue, à la salle de conférence 232. Ici, dans le sombre silence de l’ambassade troublé par le va-et-vient des employés, Ralph, de par son nom de famille, semble jouir des privilèges d’un roi. A le voir tiré à plus de quatre épingles, si on peut se permettre de déformer le dicton à la hauteur de son élégance rare, il porte beau et bien l’étiquette de sa profession. Gaëlle Delaquis, son assistante, lui dicte avec minutie chaque étape de son agenda qui déborde de rendez-vous. Ralph, tête reposée, assis à l’extrémité de la table de réunion, a l’air de boire du petit lait. On ne peut être plus fier de se vêtir des articles de sa propre collection et de se tenir le front haut sur les assises de sa réputation. Chemise blanche, veste à carreaux, pantalon bleu marine, ceinturon rouge vif, tout lui donne le look branché du nouveau classique américain. Et de l’enfant du pays de retour en vedette faire le show. « La mode a changé beaucoup de chose dans ma vie. Le fait que je puisse m’adapter ailleurs dans une autre culture qui n’est pas la mienne, ça m’a poussé à travailler sans relâche. Le métier m’a appris l’autocritique. D’être sévère avec soi-même et de cultiver l’humilité pour avancer. » Pour avoir laissé Haïti depuis 2004, suite à une tentative de kidnapping dont il a été victime, Ralph, traumatisé, ne fait pas semblant. Il est tout à fait déconnecté du monde culturel local. Sur un ensemble de designers en vogue sur le terrain, il n’arrive à reconnaître que le
nom de quelques-uns, les vieux routiers. Si son passé hante encore son existence, il est heureux de revenir et domine ses émotions jamais oubliées depuis qu’il est rentré mercredi soir. « Mon retour en Haïti est une visite de prospection. J’en profite également pour me réconcilier avec mes fantômes. Mes fantômes dans le sens où le trauma que j’ai vécu pendant des années a laissé des cicatrices. En dépit du fait que je vis dans un pays sécuritaire (ndlr Canada), je dors toujours portes fermées. Si je conduis et que je remarque une moto dans les environs, je panique », révèle-t-il, le souffle court. Né au Cap-Haïtien, Ralph commence vraiment à rouler sa bosse dans le monde de la mode en tant que mannequin, puis sur les rails de Indice Face’s, une agence de mannequinat et d’hôtesse qu’il fonde en mars 2001. Malgré le temps et la distance qu’il a parcourue aux États-Unis avant de s’installer au Canada, le designer demeure fidèle à lui-même dans ses confections. « Je peux laisser Haïti, mais l’Haïtien reste toujours en moi », assure-t-il. « Les difficultés là-bas, ce sont de me réveiller tous les jours sur le sol étranger, alors que j’aurais aimé être dans mon pays. Mais j’ai peur de ce qui pourrait m’arriver une fois rentré au bercail. En plus, évoluer dans un secteur où je suis noir et haïtien n’est pas facile. Cependant, quand je te rencontre et que je sais que tu vas me regarder sur la couleur de ma peau ou sur qui je suis, je te regarde et je te souris. Dis-toi déjà que je sais ce que tu penses, on avance. » Le secret de son art n’est pas un mystère. C’est la rigueur, la détermination et
le souci de toujours placer la barre haut pour obtenir le meilleur. « Je travaille dans un monde hermétiquement fermé. Je dois faire beaucoup d’efforts, et cela me coûte très cher. Ma percée dans ce domaine, que l’on pourrait considérer comme réussite, est due au fait de n’avoir pas peur de travailler. De s’autocritiquer. D’être en mesure d’aller de l’avant quoi qu’il arrive. D’être comme un cheval de course, de foncer continuellement tout en restant à l’écoute pour ne pas aller se cogner la tête contre le mur comme un têtu. Parce que quand on veut réussir, on ne s’arrête pas sur son chemin », explique le modiste. « En général je n’aime pas dire pour qui je travaille. Mais tout le monde sait que ma nouvelle collection d’été a été inspirée par Oprah que j’ai rencontrée. Je travaille aussi avec Sarodj Bertin. Toutefois, je n’aime pas capitaliser sur les célébrités avec qui j’ai affaire. Pour moi, ma star est la personne qui porte mes vêtements et qui m’encourage à continuer. » Ce qui permet à Ralph Leroy de briller dans le sillon des grands designers montréalais n’est autre que sa capacité à innover à chaque saison et à chaque occasion. A tester les limites de son métier avec des conceptions qui ont de la profondeur et des collections qui font pâmer la concurrence. La richesse des valeurs tropicales alimente en partie sa source d’inspiration. « Haïti est toujours au centre de tout ce que je fais. Par exemple, les couleurs que j’utilise renvoient à mes origines. Je fais constamment ce transport pour me retrouver sur mon île où je peux puiser les couleurs tropicales, les
formes. Étant donné qu’avant j’étais un homme de théâtre en Haïti, il a fallu que j’associe le théâtre avec la mode. C’est pourquoi quand on assiste à l’un de mes shows, on se croirait dans une production hollywoodienne ! », se vante le Prix d’excellence en or 2003, The Century International Gold Quality Era Award, attribué à Genève pour sa qualité de services à travers Indice Communications, son ancienne agence de publicité. Bien qu’il ne participera pas cette année à la deuxième édition de Haiti Fashion Week, le plus grand rendez-vous de la mode haïtienne, Ralph veut quand même collaborer avec qui le souhaite. « Je ne suis malheureusement pas invité à cet événement, mais je suis venu pour savoir ce que je peux offrir à mon pays. En ce sens, je suis ouvert et j’espère pouvoir rencontrer tout le monde », déclare-t-il. Dans trois semaines, Ralph Leroy sera au September Easter. Il sera le premier Haïtien à y participer. Sa notoriété croissante aujourd’hui lui vaut le mérite d’être sollicité dans les endroits les plus huppés de la mode internationale. D’un ton vague, il banalise les invitations qu’il devra honorer en fonction de ses priorités. « Je suis invité à la semaine de la mode à Londres et à Montréal Fashion Week. Je suis également programmé pour l’Espagne, Dubaï, Shanghai... », confie Ralph en mélangeant pays et villes. Sa seule crainte : ne pas trop s’épuiser, ailleurs, parce qu’il envisage d’apporter son petit grain de sel dans la mode haïtienne. Dimitry Nader Orisma
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En plein dans la
Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2013
Gold Cup / Groupe B
Et Haïti se remet en selle
De notre envoyé spécial Raphael Féquière
F
ort Logiquement Haïti a remporté son match contre Trinidad and Tobago par deux buts à 0. Le premier but a é té marqué par Jean Eudes Maurice à la 16e minute sur une action menée par Jean Sony Alcénat “Tiga” et Jeff Louis. Le premier a effectué une touche pour Jeff Louis bien démarqué qui effectue une superbe reprise obligeant le gardien trinidadien Williams à repousser le ballon que Maurice du pied gauche envoie au second poteau. Dès lors, les Trinidadiens acculés se sont fait bousculer dans une première mi-temps où seul un tir de Jones passait au dessus de la barre transversale de Montrévil. Malgré son 1m 88, le Trinidadien n’a pu exploiter sur reprise de tête le seul corner concédé
Les Grenadiers entonnent l’hymne national
par Haïti. A la mi-temps, encore une reprise de tête de Jones trouva la base du montant gauche de Montrévil. Puis un coup franc haïtien pour une faute délibérée sur Péguerro contra le mur trinidadien. Jean Eudes Maurice sur contre-attaque et suite à un dégagement raté de Mitchel trouva le chemin des filets pour la seconde fois (53e minute).
Les Trinidadiens presque cuits eurent recours aux changements pour remanier leur formation . Ainsi Jamal Gay remplaça Daniel. Jones laissa le terrain pour David. Les Grenadiers font feu de toutes parts : un tir de Desmarets obliga Wiliams à dévier le ballon en corner. Kevin Lafrance à la place de Peguerro,renforça le milieu de terrain haïtien. Une preuve de maîtrise, les Haï-
tiens se repassèrent le ballon. Carton jaune pour Kevin Molino qui arrêta irrégulièrement Jean sony Alcénat dans sa course vers les buts. Jean Eudes Maurice sortit sous les applaudissements du public ( 80e minute). Jean Jacques Pierre,qui le remplaça concéda un corner. On constata alors un petit moment de flottement dans le camp haïtien qui enregistra coup sur coup deux corners.Jones fit une déviation sur Roberts qui envoya le ballon sur la barre transversale de Montrévil (88e minute). Les jeux sont faits cinq minutes plus tard dont trois minutes de temps additionnel. Haïti remporte haut la main son second match du groupe B face à une sélection de Trinidad qu’elle avait battue( 2-1) en finale en 2007. L’essentiel maintenant pour Haïti remise en selle par ce net triomphe est de rester concentrée pour préparer son 3e match du groupe B contre le Salvador.
Haïti-Trinidad Tobago / Cold Cup
Les Grenadiers dictent leur loi aux Socca Warriors A
près avoir mordu la poussière (0-2) face à Honduras, la sélection haïtienne de football s’est bien reprise en battant fort logiquement son homologue de Trinidad & Tobago (2-0), mi-temps (1-0) dans l’antre du Sun Life Stadium (Miami Gardens/ Floride) à l’occasion de la deuxième journée du groupe B de la Gold Cup, disputée la nuit dernière. Ainsi, les Grenadiers n’auront besoin qu’un match nul, le 15 juillet à venir face à Salvador pour se hisser en quart de final. S’il n’y a pas eu beaucoup de fans faisant le déplacement pour supporter les Grenadiers face à Trinidad & Tobago au Sun Life Stadium. Cependant, ils ont fait le boulot en dominant dans le jeu et au score les Socca Warriors. Ces derniers avaient pourtant bien débuté la rencontre en monopolisant le ballon pendant les trois premières minutes. Les Haïtiens ont réagi en multipliant les petites passes, de quoi faire courir les Trinidadiens dominés dans tous les compartiments du terrain. Bien organisée en défense autour du quatuor (Alcénat, Aveska, Jérôme et Jaggy), la sélection n’a certainement pas encaissé de but en début de match, comme ce fut le cas lors de ses dernières rencontres devant respectivement l’Espagne, l’Italie ou encore le Honduras. Au contraire, les Grenadiers n’ont mis qu’une quinzaine de minutes pour ouvrir le score par Jean Eudes Maurice (15’) suite à une frappe splendide de l’élément primordial et véritable catalyseur de l’équipe haïtienne, Jeff Louis, mal repoussée par le portier Trinidadien, Jan Michael Williams. En embuscade, Jean Eudes ne fait que catapulter le ballon au fond des filets des Socca Warriors dépassés par les événements face à des Grenadiers très bien organisés au milieu
Les joueurs de l’équipe haïtienne saluant le public après leur victoire aux dépens de Trinidad and Tobago
du terrain avec la présence de Jean Marc Alexandre (Cap), épaulé par le revenant, Monuma Constant Junior et Yves Hadley Desmaret en soutien. Epuisés physiquement, les Trinidadiens ne font que regarder jouer les Haïtiens. Entre-temps, Jeff Louis en a profité pour faire admirer ses qualités techniques en distillant de très bons à l’endroit de Jean Eudes Maurice ou Peguero Jean Philippe, titularisé pour la rencontre afin de contrer l’abattage physique des défenseurs adverses. On en reste là pour le score à la mitemps (1-0) en faveur des Grenadiers qui ont bien maîtrisé leur sujet face à une équipe de Trinidad tout simplement médiocre. A la reprise, les Socca Warriors n’ont pas baissé les bras. Au contraire, ils ont
semé la pagaille dans la défense haïtienne suite à une action magistrale de Kenwyne Jones (46’), mais son coup de tête a heurté le poteau de Frandy Montrévil. Ils ont donc beau essayé pour rétablir l’équilibre au tableau d’affichage, mais leurs efforts n’ont pas été payants, et ce, jusqu’à la sortie de Joevin Jones, touché à l’heure de jeu (60’) et remplacé par Aubrey David. Après avoir laissé passer la tempête, les Grenadiers ont repris le contrôle de la rencontre. Ainsi, Jeff Louis a vu son franc (49’) contrer par le mur adverse. Trois minutes plus tard, ils ont doublé la mise par Jean Eudes Maurice qui s’est offert un doublé. Visiblement satisfait de la prestation de ses poulains, Cantero a effectué plusieurs changements en faisant entrer Ké-
vin Lafrance à la place de Peguero (64’), Jean Eudes a laissé sa place pour Jean Jacques Pierre (80’) et Jeff Louis a cédé sa place à Peterson Joseph (90’). Tout compte fait, l’équipe haïtienne reste bien vivante dans la compétition suite à sa victoire méritée (2-0) devant son homologue de Trinidad qui occupe la dernière place du groupe B avant la tenue de la dernière journée programmée pour ce 15 juillet à Houston (Texas). Signalons que les Grenadiers auront affaire à Salvador pour un match historique alors que les Socca Warriors se mesureront à Honduras, et ce, avec pour obligation de gagner s’ils veulent éviter une élimination prématurée dans la compétition reine de la zone au niveau de sélection nationale. petoo76@aim.com
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Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2013
Autodromo Mobil 1 / Circuit Las Americas
Encore et toujours Jacky Khawly Tout est en train de marcher comme sur des roulettes pour So Waat Racing Team au championnat national dominicain de sport automobile (Autodromo Mobil 1). L’un des pilotes de ce team, Jacky Khawly, s’est particulièrement distingué en obtenant la première place dans la catégorie RS lors de la 3e étape déroulée le samedi 6 juillet sur le circuit Las Americas de la capitale dominicaine.
Jacky Khawly exhibant son trophée sur le podium
rganisée pour la première fois en nocturne, la 3e étape de la série des six du championnat national dominicain de sport automobile a vu une fois encore la sensation jacmélienne et actuel détenteur du titre dans la catégorie RS, Jacky Khawly terminer en première position. Malgré l’éclairage du circuit, les dominicains qui s’étaient beaucoup préparés en la circonstance ont vu du noir face aux coups d’accélération répétés de notre pilote sur l’ensemble des deux manches de la course. Jacky Khawly qui avait annoncé la couleur en sortant 3e dans l’étape
La voiture de Jacky Khawly
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des qualifications déroulées vendredi , a beaucoup utilisé son expérience et savoir-faire sur le circuit pour remporter avec brio cette troisième étape ceci face à des chevronnés du volant que sont justement Cesar Santana, Pedro Redondo et Jose Manuel Santana. Que nous réserveront les dominicains à l’occasion du déroulement de la 4e étape, décidés qu’ils sont à barrer la route cette année à Jacky Khawly ? Ils ont testé la lumière lors de la 3e étape et ils ont été ridiculisés sur leur circuit et devant leur public. On doit s’attendre justement à une 4e étape très explosive dans la mesure où Jean-Luc Auguste qui avait terminé en seconde position au cours de la 2e étape et absent lors de la 3e espère se rattraper à la 4e étape. Si tout va à merveille pour Jacky Khawly dans la catégorie RS, par contre, il tarde toujours à confirmer en DTS avec son partenaire Olivier Kanepper. Mais tous deux nous ont d’ailleurs rassuré qu’ils seront sur le podium pour le reste du championnat dans la catégorie DTS. So Waat Racing Team très apprécié d’ailleurs des dominicains, est composé de Jacky Khawly, Jean-Luc Auguste et Richard “ Doudou Turnier. La participation du “ Team “ au championnat national dominicain est supporté par Valerio Canez, Matekha et Dom Water. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Sport corporatif / Boul an Foli
Le dernier carré pour ce week-end Valerio Canez-DINASA samedi, UNIBANK-PAP Sécurité dimanche, telles sont les rencontres prévues dans le cadre des demifinales du championnat « Boul an Foli » organisé par la UNIBANK à Quiskeya Christian School.
L
’équipeValerio Canez après son élimination de la coupe Comme Il Faut en quarts de finale va essayer de se racheter face à DINASA si elle entend vraiment jouer les tous premiers rôles dans cette compétition. On doit s’attendre à ce que la bande à l’entraîneur Jean-Roland Dartiguenave démarrent cette rencontre sur les chapeaux de roue question de mettre KO l’adversaire qui, à n’en pas douter, évoluera beaucoup plus en défense en n’opérant que par contre-attaques. Jimmy Desrosiers, attaquant de
La formation de Valerio Canez
Valerio Canez profitera de cette rencontre pour augmenter son capital buts, question de terminer meilleur butteur de la compétition. Mais attention, il ne faudra pas sous estimer DINASA qui de son côté, aimerait s’offrir également la part du lion avec un triomphe aux dépens de Valerio Canez considérée comme
l’une des meilleures équipes de ce championnat. L’autre demi-finale prévue pour ce dimanche 14 juillet, constitue en quelque sorte un choc des titans avec un léger avantage pour UNIBANK décidée à tout prix à remporter le trophée récompensant l’équipe gagnante de cette 2e édition de « Boul
an Foli » . Aux dires des joueurs de PAP Sécurité, UNIBANK mordra la poussière pour cette seconde demi-finale vu qu’ils ont fait la lecture du jeu de cette formation qui accuse certaines faiblesses au niveau de sa garde défensive. Côté coupe Comme Il Faut, ce dimanche, au parc Jan Van Dome, se jouera le match de classement (petite finale) entre les formations de la Comme Il Faut et celle de BRANA. Les partenaires d’Olman JeanLouis Cadet vont essayer de s’octroyer la 3e place du championnat face à BRANA, mais il faudra attendre la fin de la rencontre pour savoir qui de BRANA ou Comme Il Faut remportera la rencontre. BRANA avait été éliminée par SECOSA (2-1) en demi-finale et Comme Il Faut avait été sortie par La Couronne aux tirs au but. La clôture de la coupe Comme Il Faut est fixée pour le 21 juillet avec la finale mettant aux prises la Brasserie La Couronne et SECOSA. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
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AMI, affaire de cœur Connaissez-vous ce sentiment qui, lorsqu’il vous étreint, vous oblige à faire des mouvements circulaires des deux mains, comme si vous deviez absolument exprimer une chose qui vous a marqué jusqu’aux tréfonds de votre être ? Vous portez les mains à vos tempes, les pouces sur la mâchoire ; vous sentez qu’il y a quelque chose qui a besoin d’être fait, un devoir à accomplir, une tâche agréable à exécuter ? C’est ce feeling que j’ai depuis le dimanche 9 juin dernier. Je bouge, je brasse, je ne tiens pas en place, je suis appelée ici et ailleurs, et ce sentiment me poursuit, me chatouille, me rappelle qu’il est plus que temps que je partage avec les lecteurs toute l’émotion, la joie, tous les tressaillements, le suspense, mais surtout le respect face au talent confirmé des acteurs de la troupe AMI dans leur superbe interprétation de la pièce de Frédéric Patrice, « FAIS-LE ». Dimanche 9 juin, 4 heures de l’aprèsmidi. Je viens à peine de rentrer de voyage, et je bénis le Ciel que la fatigue ne m’ait point découragée à faire le déplacement jusqu’au Vilatte. Deux ou trois mois plus tôt, lorsque j’ai reçu l’invitation et enregistré la date dans mon agenda, j’avais répondu avec enthousiasme que rien ne me ferait rater cette représentation de la troupe que j’avais déjà vu performer à l’auditorium de Ste-Rose de Lima. Le Vilatte est déjà bondé et pourtant il continue d’arriver du monde. La pièce qui se joue s’intitule « Fais-le ! » Les scènes déclenchent tantôt des fous rires dans toute la salle, tantôt des réflexions à haute voix d’un spectateur. La qualité du
jeu des acteurs, leur maîtrise de la scène, la sincérité qui émane de chaque personnage dans le rôle qui lui est attribué pallient sans peine les petites défaillances du son, et même quand à certains moments on n’entend pratiquement rien à cause des éclats de rire ou des applaudissements des spectateurs, les acteurs arrivent à nous maintenir dans l’esprit de la scène, et à nous faire entendre par leurs expressions ou leurs gestuelles les bribes de textes qui se perdent dans la foule. Que dire de l’histoire elle-même ? Patrice Frédéric a encore sorti du beau de sa plume. Du beau enrobé d’osé. Assisté dans la mise en scène de son complice l’acteur Ralph V. Alfred, il a su confirmer au public que le théâtre sérieux a de l’avenir, en dépit des difficultés auxquelles doivent faire face les créateurs, les artistes, les troupes… La troupe AMI, fondée le 13 octobre 2007, compte quinze acteurs dont la majorité vient du Collège Saint-Pierre. A cette représentation ont performé Ralph V. Alfred, metteur en scène et jouant le rôle du Père Walter, homme d’église
Black Dada encore en Haïti Le chanteur haïtiano-américain Black Dada, de son vrai nom Davidson Pierre, est arrivé au pays le vendredi 12 juillet 2013. Le « Zoe » s’apprête à faire danser les Haïtiens au rythme de sa musique cross-over (un mélange de Rn’B, de rap et de pop). Ce chanteur-rappeur a déjà provoqué l’euphorie de plusieurs milliers de spectateurs au Champ de Mars le samedi 5 décembre 2009 en compagnie de Rick Ross. L’auteur du fameux tube « Imma Zoe », qui a déjà prêté sa voix à « N ap kitel pou yo » de Mikaben, sera le samedi 13 juillet 2013 en compagnie de prestigieux autres invités pour un événement unique au Club Spot à la rue Aral (Sarthe). Le concert se déroulera entre 8 heures pm et minuit. Les Haïtiens vont encore une fois assister à une performance de la star qui partagera la scène avec ses invités venus des Etats-Unis d’Amérique. Le Club Spot, par cette soirée inaugurale, entend contribuer à la promotion des activités culturelles et artistiques du pays tout en accordant une importance particulière aux jeunes talents. Lord Edwin Byron ebyronlord@gmail.com
pervers, hypocrite et méchant à souhait ; Martine Fidèle, surprenante de maîtrise dans son rôle de mère indigne, d’épouse infidèle et de maîtresse passionnée et perverse (Ingrid St-Fort) ; Soluny Jean a joué le rôle de Samuel St-Fort, époux cocu et alcoolique, père affectueux d’une enfant qu’il sait pertinemment ne pas être de lui, amant attaché à son premier amour (Roxie). Mergeline Lochard est sublime dans le rôle de Roxie Charles, amante de Samuel, qui vole à son secours pour l’aider à vaincre l’alcoolisme et le désespoir d’un mariage raté. Virginie G. Bellande, fille unique du couple - dans le personnage de Carolane St-Fort -, poignante dans sa quête d’amour et de justice, a su arracher des larmes à la salle. John M. Médor est l’amant de Carolane, dans le rôle d’Albert qui se retrouve à la fin être son frère du côté paternel, et enfin Andrelita, servante et maîtresse du père Walter, mère d’Albert, joué avec tellement de présence par Marie Frantz Ducourt qui a fait se tordre de rire même les plus guindés de la salle. La troupe AMI avait déjà conquis
le cœur du public lors de sa première représentation de la pièce « Noël n’est plus l’amour », et la flamme est toujours aussi vive : AMI fait salle comble à chaque fois. Je les ai vus sur scène pour la première fois dans la pièce «La vie a vaincu la mort», et « Fais-le ! » est venu confirmer que je n’avais point porté de jugement hâtif quand j’avais exprimé que ces jeunes acteurs avaient du talent et de l’avenir. Dans la vie de tous les jours, certains des acteurs travaillent, d’autres étudient encore. Soluny Jean est en quatrième année à la Faculté de Médecine, Martine Fidèle est juriste, écrivain et journaliste; Mergeline Lochard termine ses études en sciences informatiques à Infotronique. Ralph étudie les sciences administratives; Virginie, les sciences infirmières. Marie Frantz est diplômée de l’Ecole Hôtelière, et John Médor passe son bac 2 cette année. Ils ont en commun l’amour du travail bien exécuté, le sens du respect et surtout, du talent à revendre. Comme projet immédiat, la troupe se propose de reprendre la pièce « Les Masqués » le 24 novembre de cette année, toujours à Le Vilatte. Si vous aimez le bon théâtre, si vous recherchez une distraction saine et voulez passer un moment vraiment agréable, faites comme moi, inscrivez vite dans votre agenda : «24 novembre, à ne pas rater, spectacle AMI». Conseil d’AMIE. CharMy.-
Une dernière danse avec
Zin
Fondée au cours des années 87, la formation musicale Zin est restée inactive pendant plusieurs années, après la sortie de son dernier disque en date, « Zin Pi Rèd », paru en 2008. Comme l’ont souhaité la plupart de ses musiciens et responsables, le groupe Zin annonce son retour cet été. L’équipe réalisera des tournées dans son fief à New York et ailleurs, pour le plaisir des nostalgiques de la bande à Alan Cavé autour du thème « One Last Dance ». Ainsi, pour marquer ce retour tant attendu, Zin donnera sa première performance le 30 août 2013 à l’occasion de sa participation à Labor Day Fest à Eisenhower Park (New York) aux côtés d’autres formations musicales comme Disip, Kreyòl La, T-Vice, Djakout #1, Zenglen, Carimi, Anbyans et Ekzotik. Et le samedi 26 octobre, l’on annonce déjà Zin à Jungle Island à Miami. Georgy Metellus dite Princess Georgy a confirmé la nouvelle aux fans du groupe le samedi 6 juillet 2013 sur sa page Facebook. « Nous commencerons notre tour cet été le 30 août à New York avec notre première affiche avec Kreyòl La à Amazura. » Tous les membres originels du groupe seront là et les gens auront la chance d’entendre des hits tels que ‘’Fè m vole’’, ‘’Nan nan nan’’, ‘’Ayiti’’, ‘’Kòk’’, ‘’Lanmou sa’’, ‘’Tou kole’’, ‘’Ma rose’’, ‘’M’anvi manyen’w’’, ‘’Tou piti’’, ‘’Ti randevou’’, ‘’Matcho siwo’’, ‘’Yo pou zin’’, ‘’Ou se’’, ‘’Ti kal’’, ‘’All day way’’ , ‘’Hasta la vista’’, pour ne citer que ceux-là. L’inévitable Princess Georgy s’est dit contente de rencontrer la veille Maggy Foreste, Alex Abélard et Patrick Apollon. Entre-temps, rien n’est encore dit pour Haïti. Est-ce seulement pour l’été que Zin est de retour, ou bien le groupe va-t-il en profiter pour retourner définitivement dans le business music ? Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)