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T-Wes expulsé de la Klass Rossely Paul a.k.a. T-Wes, ancien keyboardiste de K-Dans, Mass Konpa et de bien d’autres formations musicales qui a réalisé l’album “Fè’l vini avan” avec le groupe Klass, a été remercié par la bande à Richie. Les rumeurs de sa révocation qui circulaient depuis la semaine dernière en Haïti et à la diaspora ont été confirmées ce lundi 15 juillet 2013 par un haut responsable de cette institution. « T-Wes a commencé avec nous à Klass ; il a participé dans notre premier album studio baptisé « Fè’l vini avan », mais depuis quelque temps, il y a beaucoup de plaintes sur ses performances live. Notre confrère a joué avec nous le vendredi 12 juillet 2013 à S.O.B’S à New York. Nous avions essayé de jouer avec deux claviéristes, mais, malgré cela, il n’était pas à la hauteur. Trop de fans s’en sont plaints, et nous avons été obligés de nous séparer de ses services pour manque de satisfaction », a expliqué ce copropriétaire de Klass. Ce que T-Wès nous a confirmé le lundi 15 juillet 2013. « Effectivement, je ne suis à Klass », a lâché le keyboardiste.
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Concernant les déclarations du responsable de Klass qui a fait savoir que c’est à cause de manque de satisfaction qu’ils ont limogé le musicien, T-Wes déclare qu’il y a d’autres raisons personnelles qui sont à la base de sa révocation de Klass. Il promet d’en parler bientôt. Il faut dire que T-Wes a roulé sa bosse dans plusieurs groupes musicaux en Haïti et aux Etats-Unis dont K-Dans et Mass Konpa. Malheureusement, on ne verra pas le claviériste avec Klass le 3 août 2013 au Ritz Kinam II lors de la vente-signature de l’album « Fè’l vini avan » du groupe.
Jean-Pierre Francisque a.k.a. JP, nouveau keyboardiste de Klass
Ayant performé avec Klass le 12 juillet dernier à S.O.B.’s (New York) aux côtés du keyboardiste révoqué, Jean-Pierre Francisque alias JP est le remplaçant de T-Wes. C’est ce que nous a confirmé un des membres dirigeants de Klass en ce début de semaine. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
Les coureurs d’aujourd’hui qui se dopent, ils savent courir, mais ils ne savent pas se cacher Olivier de me dire : si le docteur pour les dents est un dentiste, le docteur pour la toux, c’est un toutiste ??? Connaissez-vous le RNDD Hache? Si gen pate kòde, gen lòt pate se dekode pou dekode s ak ladan yo.... Une soirée Cirque en Haïti!!! Super!!! Les Clowns du Parlement vont pouvoir sortir. Au regard du cas Lambert, le jeune Sanon aurait fait des aveux, aveux, aveux... Maria!!!! Dossier EDH -j’ai trouvé un nom pour un produit qui pourrait nous aider à combattre le NOIR : Zimmerman. (ou pa ta di non yon delko)
PRÉCISION Dans le Ticket numéro 899, une erreur s’est glissée à la page 5 dans le texte intitulé, « Ralph Leroy, le retour de l’enfant prodige », au troisième paragraphe. Madame Gaëlle Delaquis, chargée des Affaires Publiques et Culturelles de l’Ambassade du Canada en Haïti, a été désignée comme assistante de Ralph Leroy. Ticket présente ses excuses à madame Delaquis et déplore toutes retombées négatives que pourrait causer cette méprise.
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FANS
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Jbeatz
a le secret des « beats » Né en août à l’Arcahaie, Jean-Robert Pluviose a.k.a. Jbeatz est compositeur, producteur, beatmaker, arrangeur, chanteur, keytariste. Depuis quelque temps, il fait beaucoup parler de lui aux Etats-Unis, notamment en Floride. Ses chansons sont très sollicitées sur les ondes à Miami, sur les sites en ligne et dans les clubs. Son album intitulé « Our own world » marche très bien dans la diaspora. Jbeatz est aussi l’un des artistes qui collaborent avec beaucoup de groupes musicaux dont Gabèl, Carimi, Nu-Look, T-Vice, Zenglen, Kreyòl La, Harmonik, etc. Accompagné de Wendyyy, Jbeatz est actuellement en Haïti dans le cadre d’une tournée promotionnelle et pour le tournage de la vidéo de la chanson éponyme de son album « Our own world ». Dans une interview accordée à Ticket Magazine, le beatmaker a parlé de son band, Dabeatz, de ses débuts dans la musique et de son premier opus qui a connu du succès, surtout dans la diaspora, et qui commence à gagner du terrain en Haïti. En 2008, il avait déjà remixé “Depi’m wè’w” de Zin qui a eu du succès. Peux-tu te présenter au public ? J’ai commencé avec la musique à l’âge de 14 ans comme pianiste de style classique. J’ai voyagé à cet âge-là aussi. Aux Etats-Unis, je jouais à l’église. J’ai touché à la guitare, la basse, la batterie, le tambour et le gong. A cette même époque, j’avais commencé à produire des artistes en herbes. J’ai passé plus de huit ans sans rentrer en Haïti. J’y suis revenu en 1999.
« Koute kè’m ». Ce morceau est gravé sur le premier album de Gabèl titré « A3 se wè l fè l » paru en 2006, il a connu effectivement beaucoup de succès. Toutefois, j’avais dit aux musiciens de Toxic qu’avant la fin de l’année, ils allaient entendre cette musique dans les clubs. Quand ils ont entendu la musique, ils m’ont dit que j’avais raison. Ensuite, Zin réalisait son album, j’ai produit la musique « Depi’m wè w » sur le dernier disque en date du groupe avant sa dislocation.
Comment a été ton début de la musique ? Pour la musique haïtienne, c’est Kenny Desmangles qui m’a découvert. Il m’a dit qu’il aime le Rn’b, le ‘’petit’’ zouk et le ‘’petit’’ compas que je mets dans ma musique. Un mélange d’anglais et de créole. Des enfants de 2 ans chantent ma musique. Dans les soirées zouk night, au Canada, aux USA…, je suis très sollicité.
Tu as aussi travaillé avec beaucoup d’autres groupes musicaux et artistes ? Oui. J’ai travaillé avec un chanteur de Beljazz. La première chanson haïtienne que Flav chante avec Gabèl, « Ou se melodi », c’est moi qui l’ai écrite, composée et arrangée. J’ai fait la même chose pour la chanson « Carry me » featuring Princess Lover sur l’album « Buzz » de Carimi, j’ai fait la musique et je l’ai arrangée.
C’est quoi ta première production ? Ma première musique professionnelle fut « All I need is you » de 509 (Five O’nine). J’ai produit la musique, je l’ai arrangée et les paroles sont de Kenny Desmangles. Tu savais que cette chanson allait connaître le succès ? Oui, parce que je crois en Kenny. C’est vrai que je savais qu’il allait faire le succès, mais pas autant. Tout de suite après que Kenny a écouté la musique, il a appelé Alan Cavé pour lui dire qu’il a découvert un jeune artiste très moderne et qui promet beaucoup. Peu après, Alan a pris un rendez-vous de travail avec moi. Ma première musique avec ce chanteur fut « Can’t do this to me ». Je l’ai entendu fredonner « De la tête aux pieds », je lui demandai de l’enregistrer. J’ai fait une surprise à Alan en en produisant la musique, parce qu’il n’en avait pas encore pour cette chanson. Alan Cavé a tellement apprécié mon travail qu’il a titré son album « De la tête aux pieds » ! Entretemps, je collaborais avec Toxic sur une musique, « Manmi koute ». Les hommes de Toxic n’ont pas aimé le beat. Alors, je l’ai remis sans aucune modification à Gabèl, excepté le titre qui est devenu
Maintenant, parle-nous de ton premier album à succès, « Our own world ». Il est sorti le 28 août 2011. C’est moi qui l’ai écrit, composé, mixé et produit pour JBeatz Music Entertainment. L’opus comporte quatorze morceaux dont « I’m in love with you », ‘’Baby come back’’ featuring Flav de Gabel, « Our own world”, “Is getting late”, ‘’Dance attack” featuring Top Adlerman, “Ou met kondane m” featuring Zerbie et YungRich, “It must be love”, “Ou gen rezon”, “Tout nèg dèyè’l” featuring Top Adlerman, “Mwen anvi viv”, “At the club”, “Fanm pa’m nan” (videoclippee) featuring Kenny Desmangles de Zenglen, Flav de Gabèl, Prince Bobby et Top Adlerman et “Lose control”. Des artistes invites Flav, Top Adlerman, Wendyyy, Prince Bobby, Roserbie Theoc,Yung Rich, Vilx qui chante (rap) « Please baby » avec Alan Cavé, Princess Eud et Evens Jean. Laquelle de ces quatorze chansons a connu beaucoup plus de succès selon toi ? D’après moi, c’est « Its getting late », mais il y a « Fanm pa’m nan » aussi.
Ma première musique professionnelle fut « All i need is you »
JBeatz est mon nom d’artiste ; et DaBeatz est le nom du groupe. C’est un groupe de la nouvelle génération, très différent, il est très doux. Ceux qui viennent nous danser doivent être accompagnés. Actuellement, on est full band. On joue presque comme Zin, K-Dans avec un petit zest zouk
Tu as plusieurs vidéos pour cet album ? Oui. J’ai réalisé cinq vidéos sur cet album : « Dance attack », Fanm pa m nan », « Its getteing late», « Ou mèt kondane m », « Mwen anvi viv » ; la sixième vidéo, je suis en train de la tourner actuellement en Haïti. C’est la chanson titre de l’album « Our own world » que j’ai faite avec Wendyy. C’est moi qui l’ai éditée. Dans les deux premières vidéo,s « Dance attack » et « Fanm pa m nan », j’étais là comme assistant, mais après, c’est moi qui ai tout fait. Qu’est-ce qui explique que tu joues beaucoup et que tu es ainsi sollicité dans la diaspora et non en Haïti ? C’est parce que je n’avais personne pour faire de la promotion en Haïti, d’autant plus que cela coûte cher. Comme je n’avais pas de backup, j’ai décidé de m’investir dans la diaspora avant d’Haïti. Maintenant, je veux de faire les choses en Haïti. Ton nom d’artiste est JBeatz et on entend aussi parler de DaBeatz, c’est quoi ça ? Effectivement, JBeatz est mon nom d’artiste ; et DaBeatz est le nom du groupe. C’est un groupe de la nouvelle génération, très différent, il est très doux. Ceux qui viennent nous danser doivent être accompagnés. Actuellement, on est full band. On joue presque comme Zin, K-Dans avec un petit zest zouk. Qui sont les musiciens ? Il y a Ti Kino, fils de King Kino, batteur ; Prince Bobby, chanteur ; Monchery, bassiste ; Alex, guitariste ; Marc, keyboardiste ; Mackendel, tambourineur ; Arshley, gongiste ; et moi, quand je chante, je joue le
keytariste. Es-tu en train de préparer un deuxième album ? Oui. Au contraire, j’ai fait sortir récemment une démo ayant deux musiques titrées « Mwen tou pare » et « Favorite girl » pour annoncer la sortie de mon deuxième disque. On voit que tu es en Haïti avec le rappeur Wendyyy… Oui. Wendyyy a participé dans ma chanson « Our own world ». Il est en Haïti avec moi pour une tournée promotionnelle et le tournage de cette vidéo. Je me retrouve en lui. J’ai constaté que ce rappeur pouvait faire ce dont j’avais besoin sur ma musique, voilà pourquoi j’avais fait appel à lui pour cette collaboration. De plus, il ne m’avait pas demandé d’argent. A quand la première prestation de JBeatz en Haïti ? Le 2 août, à St-Marc. Ensuite, le 3 août, je serai au festival de St-Marc ; le 4 au Festival Bikini, le 6 au Cap, le 7 aux Cayes. Peut-être le 11 avec Carimi et T-Vice à Le Florville. J’aurai à jouer aussi à Esquina Latina et au Parc historique de la canne à sucre cet été. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
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Jean Appolon un danseur rebelle
Le traiter de rebelle n’est pas un euphémisme. C’est là, le propre de cet homme qui dit que la danse est « sa voix » pour défendre une culture opprimée mais bien vivante. Jean Appolon est un danseur dont la renommée n’a de cesse de se globaliser mais qui tient à rester « lakay ». Tout a commencé dans une humble famille de la capitale à la fin des années 70 : un bambin épris de la danse folklorique cherche à se faire accepter dans un milieu où un garçon est supposé aimer le football. Les parents le trouvant anormal, l’inscrivent à un cours de karaté. Puisque ce n’est pas son truc, ça ne lui réussit pas. Il préfère visionner en secret une émission de danse menée par feue Lavina Wiliams diffusée sur la 8 à l’époque. Quand il était surpris en flagrant délit de commettre ce péché mortel, il a été toutes les fois puni sévèrement. Un vieil adage québécois dit que le bon Dieu est très sensible aux prières des enfants éprouvés. Par un heureux hasard, il a eu la chance d’obtenir une bourse de l’école
de danse Lynn Wiliams Rouzier proposé à des élèves du Collège Canado-Haïtien. Les parents acceptent mais vont jusqu’à le suivre sans qu’il le sache à la porte de cette prestigieuse école où il n’est resté que six mois avant d’intégrer celle de Vivianne Gauthier. Il s’y épanouit, car la doyenne des danseuses lui rappelle par bien des aspects Claire Muller, une tante du Bel-Air qui est mambo et qu’il était autorisé à rencontrer que le premier janvier de chaque année. Il passe ensuite au Ballet Folklorique mené par Nicole Lumarque. Le 11 janvier 1991, il voit mourir son père tonton macoute dans les flammes de leur maison incendiée par une horde de gens en colère. L’artiste reconnaît
que c’est dans la danse qu’il a noyé son chagrin. En 1993, Jean rentre à Boston grâce aux démarches de sa mère qui y vit depuis quelques années. Boston, pour le « Just come » de l’époque, représente un champ à cultiver, de grands rêves, des défis à relever... La ville n’a rien à voir avec notre capitale incrustée dans un amas de bidonville. C’est une mégapole américaine avec outre ses gratte-ciel, ses universités (les meilleures du monde, donc plus sensible que la moyenne nationale), aux idées nouvelles. A Port-au-Prince Jean se cherchait ; chez l’Oncle Sam, il se retrouve au point de vouloir se partager. Il fréquentera le Harvard Radcliffe puis Alvin Ailey, Joffrey
American Ballet. A partir de 1997, son BA en art en main (sorte de licence), il déborde d’activités professionnelles. Aux Etats-Unis le danseur part en tournée avec les ballets d’Atlanta, d’Atlantic City et de Miami. En Europe, il représente avec le ballet d’Armsterdam « Mr Bojangles » et « The Lion King ». Il fait fonctionner en parallèle son académie Jean Appolon Expressions appelée d’abord Janbé. Il y enseigne notre folkore et le moderne. Pour Jean Apollon la danse ce n’est pas juste l’exécution de quelques pas, c’est sa voix pour défendre la culture haïtienne opprimée. A Boston, dit-il, ce sont surtout les étrangers qui viennent à son école, mais il compte pas mal d’apprenants d’origine haïtienne. Le professionnel dit faire la sourde oreille aux attaques dans les prêches de pas mal de pasteurs protestants qui de par leur vision des choses, continuent à entretenir l’avilissement de notre folklore. « Ils profitent affirme-t-il, de l’ignorance de la grande majorité des gens et consolident ainsi le travail d’Hollywood qui fait des millions en présentant notre culture comme étant diabolique. » Notre chorégraphe suggère que le peuple haïtien reste dans sa culture et la défende, car c’est là « notre force ». Il dit être étonné de retrouver son terroir « américanisé ». « Ici les jeunes chantent Whiz Kalifa ou Beyoncé, comme c’est le cas dans le Massachussetts. Ils ignorent ce qu’est le ibo ou le yanvalou », regrette-t-il. Avec sa compagnie qui compte une douzaine de danseurs, il a monté des chorégraphies petro, yanvalou. Au bercail, il fait des allers-retours à partir de 2006. Il se revendique la conception de plusieurs chorégraphies dans la pièce Thézin. Il devient Hougan hassogueth la même année. A l’ENARTS il a donné un séminaire sur les danses folkloriques à des gens plutôt très avancés selon lui. Depuis l’an dernier, sous les conseils de Stéphanie Scherpf, la directrice exécutive du JAE, il dédie son séminaire surtout à des amateurs qui font toutefois preuve d’un certain talent et d’un vif intérêt. Cette année, à travers une audition, il a recruté une cinquantaine de jeunes. Les répétitions se tiennent du lundi au vendredi entre 9 h et 4 h à l’hôtel Oloffson dont les propriétaires sont très supporteurs de son activité. La formation sera bouclée le 26 juillet dans les locaux de cet hôtel par un spectacle pour rendre hommage à la sublime Emérante de Pradines qui représente depuis toujours la madone de l’inspiration pour notre super Jean Apollon. Chancy Victorin chancyzone @gmail.com
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Toxic et Talie à The Backyard le 12-07-13 Talie, qui s’affirme de plus en plus au pays, a été très applaudie
Toxic ap pran plis fòs !
Des supporteurs de Talie et de Toxic
Le public n’est pas nombreux mais il danse à coeur joie
Gio K de Team Lòbèy et un ami venus supporter Toxic
Kreyòl La et Djakout à Esquina Latina le 12 -07-13
Kreyòl La ap depoze bon konpa
Patrice Cavé et sa soeur Yendy Cavé ( à droite) et deux amies
Dajkout toujours clean
Trois jolies Tickettes
Une belle fan de Djakout Mizik
6 En plein dans la
Lundi 15 et mardi 16 juillet 2013
Gold Cup / Groupe B
Salvador domine Haïti 1-0
Raphael Féquière, envoyé spécial
L
’équipe nationale ne se qualifiera pas pour les quarts de finale de la Gold Cup controversé (0-1) devant le Salvador, sur un penalty litigieux peu avant le dernier quart d’heure et la victoire (2-0) de Trinidad sur le Honduras . Dès l’entame de son match contre le Salvador , la fatigue due à un fastidieux voyage samedi vers le Texas se fait sentir. Haïti connaît quelques frayeurs au cours de la première période , particulièrement aux 18e, 23e et 43e minutes où le Salvador a vu son ballon repoussé par Montrévil, puis s’écraser en deux occasions sur le montant gauche du gardien de Valencia. A deux reprises, Zelaya a failli ainsi ouvrir le score pour le Salvador. Haiti, qui a concédé deux corners et six coups francs pendant 45 minutes, n’a inquiété le gardien salvadorien qu’une fois, à la 14e minute, quand Lionel Saint-Preux, débordant sur la gauche, sert Jeff Louis dont le tir est repoussé par Portillo. La seconde mi-temps débute sur un corner pour le Salvador, puis un tir cadré de Posada. Avec un Zelaya hyperactif, Salvador joue le tout pour le tout. Un coup franc faillit faire mouche, une reprise de tête déviée inquiète Haïti qui réplique par des simulacres d’accélération de Jeff Louis.
Deux joueurs haïtiens et un joueur du salvador à la conquête du ballon
Puis, Peguerro, qui remplace St-Preux blessé tout en début de première période, envoie dans le décor un corner de Desmarets. Les Salvadoriens font entrer Burgos, puis Santamaria pour porter le danger. Haiti fait entrer Jean -Jacques Pierre et remplace Jeff Louis qui écope d’un carton jaune. La rentrée
de Peterson Joseph va donner un semblant d’organisation du jeu de l’équipe haïtienne, mais cela n’a pas duré longtemps. Puis est venu le temps du litige après quelques actions avortées du Salvador. L’arbitre accorde un penalty quand Jaggy a été accusé par un des arbitres assistants de tirer le bras de
l’attaquant salvadorien. Pourtant, c’est le contraire qui s’est produit. Jaggy ayant été de préférence accroché de la main par son vis-à-vis. La faute mal jugée met Haïti dans l’obligation de chercher de toutes ses forces l’égalisation. Le Salvador tient bon et devient même menaçant pour Haïti jusqu’à la fin de la rencontre.
La Gold Cup, un laboratoire
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uand le dimanche 7 juillet 2013, jour d’ouverture de la compétition, l’on vit les premières images, l’on comprit immédiatement que l’entraîneur mexicain avait choisi d’aligner une équipe expérimentale, composée en majorité de jeunes de moins de 23 ans. Le contraste était saisissant avec ce que le Mexique avait aligné comme grosse artillerie à la 9e édition de la Coupe des confédérations qui s’est déroulée au Brésil du 15 au 30 juin. Face au Canada, rien que des jeunes, de parfaits inconnus. Point de Chicharito Hernandes, ni de Giovanni dos Santos, ni de Salcido ou Delgado, pour citer les joueurs les plus connus. Pourtant, c’est bien ainsi que s’opère la transmission du savoir-faire. Les olympiques mexicains sont lancés dans le grand bain de la compétition internationale, pour s’aguerrir et gagner en expérience. Le score final, 2-1 en faveur de la sélection panaméenne, est anecdotique. Personnellement, j’ai cru déceler que le Panama entreprenait également un renouvellement des cadres. Seul Jaime Penedo, le gar-
La formation des Etats-Unis d’Amérique dans la Cold Cup 2013
dien de buts, est connu au bataillon. A preuve: il gardait les buts panaméens quand, dans une précédente édition de la Gold Cup, le Panama se hissa en finale contre les Etats-Unis. Malheureusement, les joueurs panaméens baissèrent pavillon. Justement, les Etats-Unis ont fait un choix similaire. Pour la 12 e édition de la Gold Cup, seulement de jeunes
pousses défendront les couleurs américaines. Il est probable que Landon Donovan, leur célèbre avant-centre, et le défenseur Onyewu fassent partie de la composition. Mais, d’ores et déjà, il est acquis que Clint Dempsey, Josy Altidor et Bradley seront laissés au repos. Ce qui signifie que le Mexique et les Etats-Unis pensent à l’avenir, c’est-à-dire à la recomposition, à
la reconstruction. Le choix se justifie aussi parce que la ronde finale pour la qualification au prochain mondial brésilien est rude; de ce fait, les titulaires sont en réserve. Le Costa Rica et le Honduras ont fait un choix pareil. La Gold Cup est le laboratoire d’expérimentation vraiment idéal. C’est dire que les dirigeants du football mexicain et américain minimisent la portée de la Gold Cup, leur motivation est ailleurs et s’inscrit dans la durée. Déjà, ils se posent la question : De quoi demain sera-t-il fait ? Pour se rassurer, avoir le coeur net, ils ont fait le pari de la jeunesse. Peu importe que leur sélection nationale respective soit sacrée championne de la 12e édition de la Coupe d’or, l’essentiel réside en ce que la Gold Cup offre la possibilité aux novices de prendre du poil de la bête. Le choix mexicain et/ou américain a valeur d’exemple. Jean-Claude Boyer/mercredi 10 juillet 2013
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Lundi 15 et mardi 16 juillet 2013
Football corporatif / Boul an Foli / demi-finales
DINASA met plein gaz Valerio Canez a été tout bonnement “asphyxiée” par DINASA dans le cadre des demi-finales du championnat “Boul an Foli “ organisé par la UNIBANK. Dinasa est parvenue à bout de son adversaire (6-5) aux tirs au but, les deux équipes étaient à égalité (2-2) après les prolongations.
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INASA, pour cette rencontre, avait mobilisé tout son effectif et même son nouveau directeur, Bruno Vincent, pour supporter les joueurs qui en avaient grandement besoin face à Valerio Canez considérée parmi les meilleures équipes du championnat. En deux occasions, DINASA menait à la marque mais se faisait toujours rejoindre par Valerio Canez qui, en fin de partie, augmentait la pression à la recherche justement du but de la victoire. Mais la défense de DINASA, qui faisait bonne garde, est parvenue à faire échec aux velléités offensives de l’adversaire tout en n’opérant que par contre offensive. Vu que l’égalité persistait entre les deux formations et qu’ il devait coûte que coûte avoir un gagnant, l’arbitre passa à la série des penalties remportée finalement par DINASA (6-5). Point n’est besoin de décrire la joie qui régnait chez les vainqueurs et
Avant ce but , UNIBANK avait raté une occasion franche de scorer. Le pénality siflé par l’arbitre, pour faute de la main d’un défenseur de PAP Sécurité, n’a pu être transformé et a été détourné par le gardien de cette formation. La sécurité n’était “ tight “ chez PAP qui devra nettement procéder à une revue d’effectif à l’occasion de la prochaine édition de “Boule an Foli”. DINASA-UNIBANK, ce sera la finale qui se disputera le dimanche 21 juillet à Quiskeya Christian School. Une finale avec un menu riche et varié et qui verra défiler les “ Pompoms” de cette institution bancaire dans de superbes chorégraphies. Ce sera vraiment une3 affaire
L’équiupe de la DINASA
plus particulièrement du côté du président Frantz Eddy Joachim , de Jasson Valbrun du service de marketing, des joueurs et employés de la compagnie qui n’ont pas cessé d’encourager leur équipe favorite durant la rencontre .
Unibank qualifiée
Pour sa part, la UNIBANK grâce à un but de Pierre-Louis Guerlson, ceci à une minute du temps règlementaire, s’est qualifiée pour la finale aux dépens de PAP Sécurité (1-0) et jouera face à DINASA, tombeur de Valerio Canez dans la première demi-finale. PAP Sécurité a fait l’essentiel du jeu mais la domination était en quelque sorte stérile en raison de ses attaquants, qui confondirent vitesse et précipitation dans la conclusion des actions. Profitant d’une certaine relâche de la part de son adversaire, la formation “cinq étoiles”, fit le forcing
Les joueurs de la UNIBANK s’échauffent avant la rencontre
en fin de rencontre qui allait se révéler payante avec le but marqué en fin de partie par l’attaquant Pierre-Louis Guerlson.
de famille entre ces deux formations (DINASA et UNIBANK). Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Gold Cup - Groupe A
Mexique qualifié, la Martinique doit patienter Le Mexique s’est qualifié pour les quarts de finale de la Gold Cup, championnat de la zone Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), en battant dimanche la Martinique (3-1), qui doit patienter pour connaître son sort. Le Mexique, double tenant du titre, a rejoint le Panama, le Honduras, le Costa Rica et les Etats-Unis au tableau des pays déjà qualifiés. Le Panama a fait match nul dimanche avec le Canada (0-0) et terminé en tête du groupe A, devant la sélection aztèque, qu’elle avait battue en ouverture de l’épreuve. Les Martiniquais devraient pouvoir décrocher un billet pour les quarts de finale comme l’un des deux meilleurs troisièmes des trois groupes de quatre équipes. Les “Matinino” seront qualifiés lundi si le Salvador ne gagne pas contre
La jeune équipe du Mexique
Haïti et que Trinité-et-Tobago ne gagne pas non plus face au Honduras, lors des deux matches de la 3e journée du groupe B, à Houston (Texas). A défaut, ils devront attendre
mardi et la rencontre des mal classés du groupe C entre le Belize et Cuba. Si l’une de ces équipes ne s’impose pas par au moins quatre buts d’écart, les Martiniquais auront leur billet en poche
pour les quarts. Les Antillais, qui ont entamé la compétition par une victoire contre le Canada avant de s’incliner face au Panama, ont eu un peu plus de mal face au Mexique. Les Aztèques, dont le sélectionneur José Manuel de la Torre est vertement critiqué, avaient beaucoup à prouver et ils se sont mis à l’abri en première période avec de jolis buts de Marco Fabian (21e), d’une reprise acrobatique, et Luis Montes (34), d’une frappe enroulée du gauche. Le capitaine Kevin Parsemain, révélation du tournoi du côté martiniquais, a réduit le score sur penalty avant la pause (43) mais le Mexique a clos la marque à la 90e minute de jeu par un but du bout du pied gauche de Miguel Ponce.
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i s s u é r c n a l b n Dîner e
public chic qui ne demande que cela. C’est un instant d’une beauté presque surnaturelle. Mickaelle Cartright, chanteuse et animatrice de Metro Night sur télé Métropole, n’en revient pas : « Franchement, j’adore. J’ai envie d’y rester toute la soirée ! », me crie-t-elle. Mais, hélas! Il est presque 10 h. C’est un peu l’heure du couvre-feu pour les journalistes. On embarque à regret dans le bus qui doit nous ramener. Laissant un public avide de plaisir, prêt à festoyer jusqu’aux premières heures de l’aube. Ô “Dîner en blanc”, si incroyablement beau, on s’en souviendra !
Le “Dîner en blanc”, plus qu’un simple dîner !
Samedi 13 juillet 2013. Haïti reçoit le premier “Dîner en blanc” de la Caraïbe. 450 personnes y participent. L’idée : investir une des plus belles places de la ville pour partager un repas de qualité, en compagnie de ses meilleurs amis. Que va-t-il bien se passer? Où ira-t-on ? Seulement quelques heures avant l’événement, l’excitation est à son paroxysme. Il est trois heures. Le compte à rebours a déjà commencé. Je rentre sur la cour de la Radio Métropole, un des points de ralliement des journalistes pour l’événement. Dans ma tête, j’imagine déjà une flotte ahurissante de voitures et des gens super excités. Oh, Dieu du ciel ! Il fait un silence suspect, presque effrayant. Seulement quatre ou cinq voitures et personne en vue. Mon cœur rate un battement et un flot de questions m’envahit ! Suis-je en retard ? S’est-on décidé de partir sans moi ? Quel désastre ! Incrédule, je tire illico mon téléphone de mon sac pour vérifier l’heure. Oui, je suis à l’heure. Mon écran affiche seulement 3:00. Et c’est la bonne heure, l’heure du réseau, comme on dit. Reprenant mes esprits, je me dirige vers la réception pour quérir certaines informations. Pas de panique. On me fait entrer dans une petite salle où j’ai le plaisir de croiser le regard de plusieurs personnes que je connais, mes confrères du Nouvelliste, entre autres, avec qui je partage ma petite déconvenue. Et là, l’attente commence. Comme toujours, il y a des retardataires, et d’autres qui décommandent à la dernière minute. On patiente donc un peu avant de regagner le bus blanc sur la cour et de procéder à l’appel. Il est déjà 3 h 50. « Vous savez où vous allez ? », demande Milena Sandler au chauffeur. Attentive, j’essaie de capter cette information. Déformation professionnelle exige. Elle se lève et chuchote quelque chose à l’oreille de ce dernier, l’adresse peut-être, puisqu’il se déplace quelques secondes après. « Quelle prudence ! », fis-je, me résignant à ronger mes freins comme les autres avant de découvrir le lieu secret. Le chauffeur négocie le virage vers bas Delmas, et nous longeons l’autoroute. Cer-
tains sont déjà surpris. Nos méninges sont chauffées à blanc. Quel endroit somptueux peut bien être situé de ce côté ? Bifurquant par Delmas 37, on sort à Delmas 31. Arrivé au carrefour de l’Aéroport, le bus tourne vers Maïs-Gâté. La circulation est fluide. On contourne le rond-point, en direction du carrefour Drouillard, puis on s’engage dans la rue qui conduit sur celle qu’on appelle Route 9. Nous sommes plus qu’une quinzaine de journalistes, mais aucun de nous ne semble voir clair. La même question. Où-va-t-on ? Quel endroit situé de ce côté est chic et a un caractère patrimonial ou historique, comme le veut le concept du dîner en blanc ? Nous révisons nos petites leçons de géographie et d’histoire et devinons, tout haut, le site sur lequel nous atterrirons. Ce côté secret de la chose éveille notre curiosité et ajoute du charme à l’événement. L’attente persiste. A mesure que le bus caresse le long filet d’asphalte qui s’étend devant nous, quand enfin arrive le moment de dévoiler le lieu du dîner, une trentaine de minute avant notre arrivée, “nous allons au Musée Ogier-Fombrun, à Moulin-surMer”, annonce Milena, un sourire espiègle sur les lèvres. Tant de secrets ! C’est intéressant ! Mais c’est curieux qu’on n’y ait pas tous pensé avant ! A part les bénévoles de l’événement, nous sommes les premiers à être arrivés sur le site. Déjà un brin de romantisme flotte dans le décor. Il est 6 heures quand les bus atteignent la barrière. Il y en a plus d’une dizaine. Des gens, de blanc vêtus, en descendent. Elégance, raffinement sont au rendez-vous. C’est le gratin de la société qui s’est lancé dans cette aventure. On dirait un luxueux fashion show. Ils trimballent un tas d’accessoires. Paniers de pique-nique, fleurs, décorations pour les tables… Rien n’a vraiment débuté, mais c’est
L’arrivée des invités à Moulin-sur-Mer avec leurs paniers à pique-nique
déjà trop beau. Comme par enchantement, le décor change. Les invités, au travail, s’attellent à chercher tables et chaises, à ranger les couverts et à décorer. Comme des fourmis, ils mettent eux-mêmes tout en place. Il y a un peu de confusion dans la manière de disposer les tables, mais grâce aux consignes tout rentre dans l’ordre. C’est un espace superbement aménagé, décoré avec un sens esthétique et un goût infaillibles. C’est étonnant que certains aient pris le soin d’apporter tant d’accessoires décoratifs pour égayer leurs tables. Décidément, ils prennent ce dîner très au sérieux. Jean René Delsoin, danseur et chorégraphe très connu en Haïti, est à pied d’oeuvre pour finaliser les détails de sa table. Quoique pressé, il nous livre : « On n’a pas encore commencé, mais je suis déjà satisfait pour le moment. C’est comme sur les photos, extraordinaire et beau. » Il y a des petits problèmes dans l’organisation, mais dans les prochains “Dîner en blanc”, ce sera forcement mieux. Après avoir pu régler tous les détails relatifs à l’installation, tout le monde est fin prêt pour le dîner. Attablés, les invités font tourbillonner leur serviette de table dans les airs, en signe du début des festivités. Certains ont eux-mêmes préparé leur pique-nique, d’autres ont commandé à l’hôtel. Le vin et le champagne coulent à flot. Le blanc, les lumières, la musique qui les accompagne, tout est fascinant. C’est féérique. Un peu après, des ballons blancs imprimés “Dîner en blanc” gonflés à l’hélium, sont distribués puis lancés dans les airs. Ils ornent majestueusement le ciel que la nuit teinte de noir. Puis des feux de Bengale sont allumés. C’est la joie, l’allégresse. Dj Rocsteady prend les rennes et fait danser le
Vanessa Jaquemin, accompagnée du trio JohnBern (batterie), d’Alex Jaquemin (guitare) et d’Herman Duverné (basse) pour une courte performance.
Le « Dîner en blanc » tel qu’il est conçu n’est guère un simple événement mondain, comme il en a l’air. Au-delà de la beauté de l’événement, beaucoup ressentent un sentiment de solidarité, de fraternité et d’amour. Le chanteur James Germain confie : « Ce dîner, c’est vraiment un symbole d’unité, d’amitié, d’amour et de partage. C’est un espace très convivial où l’on a l’occasion de rencontrer d’autres personnes, de converser avec eux et de manger quelque chose. On avait besoin de cela ici en Haïti. » Ralph Leroy, quant à lui, s’exclame : « Ce dîner, c’est un succès total. Pouvoir convaincre près de 450 personnes de se laisser conduire dans un lieu qu’ils ne connaissent même pas malgré l’insécurité qu’on dit qui règne en Haïti, c’est extraordinaire. Cela démontre que nous avons un grand potentiel humain chez nous. C’est aussi le signe que beaucoup de choses sont possibles dans ce pays. » Beaucoup de touristes ont fait le déplacement dans le cadre de cet événement. A leur première visite, ils découvrent avec fascination une Haïti belle, chaleureuse et agréable qui les incite à revenir. Un peu différent de ce qu’on présente ordinairement sur la scène internationale. Véronique Harvey, journaliste de 24h Montréal, fait partie de ceux-là. Les yeux brillants, la jolie journaliste concède : « C’est la première fois que je visite Haïti, et c’est pour moi une très belle surprise. »
Un rêve devenu réalité !
Alors que le “Dîner en Blanc” a 25 ans d’existence, c’est le premier qui se réalise en Haïti et dans toute la Caraïbe. Toute une logistique a dû être mise en place pour venir à bout de tous les obstacles qui pourraient survenir dans l’organisation. Carla Beauvais, Ingrid Enriquez-Donissaint et Chilandre Patry, coorganisatrices de l’événement, ont fait montre de beaucoup de courage en voulant exporter ce concept dans leur pays d’origine, tout en pensant à l’adapter à la réalité. « Je n’en reviens pas », dit Chilandre Patry émue. « J’ai pleuré comme une madeleine. A voir cela réussir après des mois de travail, je n’en reviens pas ! » A entendre Milena Sandler, de l’Agence Wellcom’ Haïti, arguer « c’est un défi que nous avons relevé » ; à voir Carla Beauvais confier « franchement, on ne croyait pas que c’était possible », on comprend mieux les efforts qui ont dû être consentis pour réaliser « Dîner en blanc » en Haïti. C’est vraiment un rêve devenu réalité. On est unanime à le reconnaître, le « Diner en blanc » c’est une réussite totale. Si bien que presque tous ceux qui y ont participé veulent vivre l’expérience à nouveau. Si vous avez loupé cela, restez alerte et faites-vous inviter à la prochaine édition. C’est véritablement une expérience à vivre ! Winnie Hugot Gabriel winniehugot@yahoo.fr
Le DJ Rocksteady au premier plan, pour une bonne ambiance musicale.