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Faire d’Haïti une république
ENTREPRENEURIALE
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ntrepreneurs, hommes d’affaires de grandes, petites et moyennes entreprises, cadres des institutions publiques et privées ont participé à la première édition du « Salon des entrepreneurs » dont l’objectif est non seulement d’inciter les jeunes au désir entrepreneurial mais aussi de leur faire découvrir les opportunités existantes d’investissement sur la marché. Cette causerie autour du slogan « Faisons d’Haïti une république entrepreneuriale » a rassemblé, les 16 et 17 mars 2013, des milliers de jeunes, pour la plupart des universitaires intéressés au potentiel du marché haïtien. Camper des modèles de réussite et de référence ; référer les jeunes à des expériences réussies comme guide d’action, de motivation et de comportement (sans pour autant nier l’importance des études académiques)… C’est la proposition autour de laquelle tous les colloques, partages d’expériences, les conseils et séances de formations ont été axés. Des présentations sectorielles et spécialisées, des présentations de projet ont été assurées par des entrepreneurs tels Jovenel Moise (Education entrepreneuriale et financière), Edouard Carrié, Flore Dubois et Clifford Baron (Entrepreneuriat dans le secteur environnement), Valéry Numa, Pierre Chauvet et Ulrick Emmanuel Noel (Entrepreneuriat dans le secteur touristique), Smoye Noisy, Joel Widmaier, Antoine Augustin et Clément Bélizaire (Entrepreneuriat culturel). Il s’agit, selon Frantz Exil, coordonnateur du projet « Salon des entrepreneurs », de permettre aux jeunes de faire la connaissance des entrepreneurs qui ont réussi et d’unifier tout ce qui se fait dans le secteur entrepreneurial. L’idée pour nous est d’agir sur la mentalité des gens et de les inviter à entreprendre dans quel que soit le domaine ou le champ d’activité. On a voulu, dans nos approches, poursuit le professeur de marketing et gestion des organisations, être pratique (non théorique) et naturel dans nos interventions ; et on a beau misé sur le côté résultat », conclut le consultant auprès des trois firmes organisatrices de l’activité. Dans un entretien accordé à Ticket sur le site de déroulement (université Quisqueya) de l’activité, Claude-Bernard Célestin, président et secrétaire général de Synergie, tient à préciser ce qui a inspiré aux firmes organisatrices (Group Croissance, Cedel Haïti et Synergie) l’idée d’une telle entreprise. « Haïti, depuis
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE quelque temps, vit de l’assistance internationale, de l’aide des bailleurs de fonds internationaux. Les citoyens, quand ils ne mendient pas, attendent et vivent à la merci de la diaspora. L’État parle de création d’emplois, d’investissement et de développement durable alors qu’il ne se penche jamais de manière concrète et réelle sur le secteur de l’entrepreneuriat, et de fait, n’accompagne pas les jeunes aspirants à devenir des entrepreneurs. ‘’Le Salon des entrepreneurs’’ est donc né dans le souci non seulement d’aider les jeunes à prendre des initiatives et à faire preuve de leadership, mais de former une masse critique d’entrepreneurs de qualité pour construire des entreprises de qualité », a-t-il indiqué lors de l’entrevue. De l’avis de Célestin, le premier ‘’Salon des entrepreneurs’’ est en passe d’avoir du succès. « Avec plus de quinze salles en opération et près de 5 000 participants, j’ai le sentiment que le public en avait
vraiment soif et qu’il en a pleinement tiré profit », soutient le président de Synergie. « J’affirme, sans fausse modestie, ni exagération, que les jeunes ont répondu à l’appel », conclut-il satisfait jusqu’ici de l’événement tout en reconnaissant qu’il y a encore des choses à améliorer. Les organisateurs souhaitent mener l’événement à travers le pays. « Si l’on arrive à mobiliser nos ressources et à trouver l’accompagnement de l’État, la prochaine destination du Salon sera très certainement le Grand Nord, le Sud et le Centre », a fait savoir Frantz Exil, professeur à l’université Quisqueya. Rosny Ladouceur rosnyladouceur@gmail.com
CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
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DE VOUS A MOI
La faute est au français…
Peut-être que je vous rebats les oreilles (ou les paupières) avec cette affaire de contexte, mais c’est un principe incontournable que tout est fonction du contexte dans toute situation. Naturellement, c’est une bonne excuse pour ne pas éclater de rire au visage de certaines personnes, et on peut leur pardonner plus facilement leurs écarts. Je prêche toujours – quoique dans le vide – la tolérance à mes compatriotes. La scène se passe partout où il y a service à fournir, rapports humains à entretenir, contacts à maintenir, et cela me désole d’être si souvent une spectatrice. Mais ce qui me désole davantage – je l’avoue pour ne pas être hypocrite –, c’est de devoir retenir mes fous-rires ; ce qui, vous le savez, causent des malovant terribles. J’aime bien l’anglais, qui permet de corriger une personne sans la froisser. Vous dites à Oncle Sam par exemple : « I want to do this », et il vous répond, en accentuant sur le mot correct à employer
: « Oh, you need to do this, no problem. » Si vous êtes tant soit peu intelligent, vous saisissez tout de suite qu’il y a une nuance et vous la retenez. Mais le français ne donne pas ce genre de piyay : ou bien vous vous exprimez comme il faut, ou bien vous fumez ! Imaginez-vous que, pas plus tard que la semaine dernière, un réceptionniste m’a dit dans un large sourire : « Vous pouvez s’asseoir. – Pardon ??? » Et il me répète la même phrase en faisant un geste de la main pour m’indiquer les sièges. En bonne Matant Sam, comment pourrais-je le corriger ? Peutêtre en lui répondant : « Oh, je peux m’asseoir ? » Eh bien, c’est sur ma conscience qu’il accueillerait le prochain visiteur par un : « Vous pouvez m’asseoir »… Quand j’étais adolescente, je faisais partie d’un groupe musical féminin qui était parmi les plus populaires et les plus étincelants de l’époque. Le Bicentenaire était praticable et les répétitions se tenaient au local du groupe situé
dans cette zone. Nous allons chanter dans une église, et à la fin du service, le manager, un respectable septuagénaire, vient remercier l’assemblée de l’accueil qui nous a été fait, et il lui demande de « prier pour ces petites jeunesses que nous sommes, surtout pour notre protection quand nous sommes larguées sur le Bicentenaire… » Un parent rencontre le directeurfondateur du Collège Métropolitain. Fier comme D’Artaban, il répond au directeur qui lui demande des nouvelles de sa fille : « Ah, vous savez, ce n’est plus la petite fille timide que vous aviez au collège non, Direct, c’est une doyenne maintenant ! – Euh…. Ah… (ça c’est le directeur qui se demande de quel décanat de quelle faculté…) – Ah, vous êtes surpris aussi Direct ? Elle n’a pas été admise à la faculté de médecine, mais grâce au ciel, elle sera avocate ! – Oh ! Ah ! » (Ça c’est le directeur qui comprend finalement – c’est lui le retardé – que la « doyenne »
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en question fait des études en droit…) Je parlais de ce genre de situations avec des amis, et nous discutions sur le fait que ce genre d’écarts était chose courante dans toutes les couches. Naturellement, il y en a qui passaient plus facilement que d’autres, et on est généralement enclins à pardonner plus vite à des compatriotes de l’arrière-pays ou du dehors-pays. Mais ceux sur le terrain, en relation constante avec Le Larousse, Le Petit Robert, Bled, ‘’Je lis et je parle avec plaisir’’ ou d’autres méthodes, avaient besoin de confession, de pénitence et d’absolution ! A titre d’exemple, je leur ai raconté que le jour-même, en laissant le bureau, j’ai ralenti pour demander à une collègue ingénieur si je pouvais la déposer quelque part. J’ai posé ma question en créole, s’il vous plaît, connaissant la tendance de la collègue : « Mwen ka lage w on kote ? » Je la revois encore, comme si c’était hier, me répondant : « Oh merci ! Tu peux me déposer plus devant, je vais prendre de la camionnette… » Certaines personnes du groupe, sceptiques, m’ont dit que ce n’était pas possible, que j’avais inventé cette histoire ; mais une autre, sérieuse et de bonne foi, a renchéri en racontant qu’une jeune fille de sa connaissance recevait un ami chez elle, et comme la pièce était plutôt exigüe, elle lui a dit, geste à l’appui : « Mets-toi donc à l’aise, il y a de la chaise et du lit… » Quelques mois après la naissance de mon premier enfant (je n’ai pas toujours été vieille fille, je vous l’ai déjà dit), une amie américaine qui venait de rentrer au pays m’a dit : « Pardon, je ne savais pas que tu avais donné naissance, sinon je serais venue te complimer ! » Une autre copine – toujours des USA –, reprenant sa fille qui ne tenait pas en place et la fatiguait, lui a dit : « Ma fille, tu exages ! » C’est certain, me direz-vous, que la communication est passée dans tous ces cas et c’est ce qui compte. Objection ! Quand ma fille était petite, au lieu de dire non à tout, comme le font les petits enfants, elle répondait toujours : « Manmie, je ne pourra pas ! » Et un jour que je lui ai dit « Ma fille, je ne pourra pas », elle m’a répondu : « Oh oh ! Tu devras pourra ! » De vous à moi, autant le français n’est pas facile, autant malovant pa dous. Objection rejetée ? Alors pardon si j’éclate de rire au visage des coupables, je ne pourra pas toujours me retenir ! Sister M*
La famille de Michael Jackson
réclame 40 milliards de dédommagements Le promoteur qui devait sponsoriser la tournée «This Is It» est dans de sales draps. L’entourage du roi de la pop est décidé à faire payer AEG Live, pour négligence dans le recrutement du Dr Conrad Murray. 40 milliards de dollars. C’est la somme réclamée à la société de production AEG Live par la mère de Michael Jackson, Katherine et ses trois enfants Blanket, Paris et Prince, selon le site TMZ, relayé par Le Point. Le promoteur est attaqué en justice par la famille Jackson pour négligence dans le recrutement et la supervision du Dr Conrad Murray, condamné pour homicide involontaire après la mort du chanteur en 2009, alors âgé de 50 ans. Cette information fait suite aux révélations de CNN début mars, qui publiait des courriers électroniques internes à AEG Live, racontant la pression que devait exercer le médecin sur la star, à une semaine du début de sa tournée «This is it». Dans ce montant faramineux demandé par l’entourage de Michael Jackson, environ sept milliards seraient destinés à compenser les bénéfices que le roi de la pop aurait dû toucher avec la série de concerts programmée avant son décès. Pour rappel, la famille du chanteur avait abandonné en janvier 2012 une action en justice qui visait à obtenir des dommages et intérêts du Dr Conrad Murray. La défense du Dr Murray avait avoué que le médecin n’avait pas d’argent.
Conrad Murray ne témoignera pas
Selon la mère de Michael Jackson, AEG Live est entièrement responsable de la mort de son fils, puisque la société de production a recruté et supervisé le docteur Conrad Murray, dont le puissant anesthésiant avait été fatal au chanteur. De son côté, le promoteur a jugé « absurde » et « irrationnel » le montant demandé par la famille, expliquant que la carrière du King of Pop était sur la pente descendante juste avant sa mort et que son état de santé était fragile. Une discussion entre les deux parties débutera le 2 avril, date du début du procès. Le docteur Murray a d’ores et déjà fait savoir qu’il refuserait de témoigner. Dans un communiqué envoyé à la famille Jackson et relaté par CNN, il explique que s’il est appelé à comparaître, il
invoquera le cinquième amendement, qui concerne le droit de ne pas s’incriminer soi-même.
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Mèsi la
pou Em
« Ah, c’est toi à qui j’ai parlé au téléphone la dernière fois ?! Je p quelconque réserve dans mon admiration pour la diva de la mu autant spontané que chaleureux de la chanteuse. Emeline Mich cienne coupe des années 90, est ‘’diva’’ jusqu’au bout des ongle orange qui recouvre ses orteils, la chanteuse est aussi professio quelques minutes, mais elle pardonne notre arrivée inopinée e tessence », son dernier-né. Environ six ans après la sortie de « Reine de cœur », Emeline Michel signe au Karibe, ce jeudi 21 mars, premier jour du printemps et aussi jour de son anniversaire, « Quintessence », son dixième album studio. Cette vente-signature fait suite à un lancement officiel à Harlem, dans l’État de New York, les 8 et 9 mars derniers. « Pour moi, il est très important de ne pas se bousculer. J’élabore ce disque depuis longtemps déjà. Mais pour mener à bien ce projet, j’ai dû effectuer divers voyages », raconte la chanteuse qui s’est notamment rendue en Martinique où elle a rencontré Ina Césaire, fille d’Aimé Césaire, qui a participé à l’écriture d’un texte sur l’album. Emeline est aussi rentrée en Haïti où elle a travaillé avec Fabrice Rouzier. L’artiste évoque aussi le fait qu’elle produit elle-même ses albums pour expliquer le temps écoulé entre ses publications. Emeline décrit ‘’Quintessence’’ comme « un disque différent des autres, très acoustique, avec beaucoup de guitare, de violon et aussi des chœurs d’enfants où tous les textes ont été concoctés avec d’autres artistes ». Outre la voix de la diva, on retrouve celles de James Germain et d’Edwige Danticat sur un titre autour de la tragédie du 12 janvier 2012 que cette dernière a écrit. Sur la chanson « Timoun », six enfants assurent
la chorale. Sinon, les collaborations ont été faites surtout au niveau de l’écriture des textes. On pourra aussi y apprécier la plume de Yanick Lahens, Jean-Claude Martineau, Frantz Benjamin et de Ralph Boncy notamment. D’autres arstistes, musiciens et arrangeurs tels que Dominic James, Gwen Laster, Jean-Christophe Maillard, Dener Séide, Ugo Mondésir et Kali ont également laissé leurs empreintes sur cet opus. Toujours selon son auteur, ‘’Quintessence’’ est aussi le mélange de rythmes que l’on a toujours appréciés chez Emeline. « La base est épurée, nous dit-elle. Mais ‘’Timoun’’, qui est basé sur un rara, est assez rythmé ; ‘’Mwen pral renmen w’’’ est plutôt troubadour. Tout est simple, mais tout est là. D’où le nom Quintessence ! », explique la diva. « Mèsi lavi », titre qui a annoncé l’album et dont la vidéo est disponible depuis la fin du mois de février, présage d’une œuvre à caractère tant personnel que spirituel. Dans cette chanson où elle s’ouvre un peu plus au public, l’auteurecompositrice exprime sa reconnaissance envers ses proches et tous ceux qui l’ont embrassée sans jamais la juger. Elle expose aussi encore plus sa spiritualité, au sens large du terme, qui a pourtant toujours été palpable dans l’intégralité de son œuvre. « J’ai toujours été spirituelle. Pour moi, la spiritualité est un cheminement, une quête continuelle. C’est important d’avoir quelque chose à quoi s’accrocher pour garder l’équilibre dans un métier comme le mien », confie celle qui, plus de vingt ans plus tard, reste la femme la plus prisée de l’industrie de la
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Photo: Frederick Alexis
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meline !
peux te faire la bise, alors ! » Si jamais il y avait une usique haïtienne, elle n’a pas résisté à cet accueil hel, qui a repris, pour le bonheur des yeux, son anes. De ses cheveux coupés à la garçonne au vernis onnelle que naturelle. Elle a une interview dans et veut bien, encore une fois, nous parler de « Quin-
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musique haïtienne. Quel est le secret de cette réussite ? « J’espère en avoir eu un ! », répond simplement l’artiste, un sourire dans la voix. « C’est un métier très difficile. Pour une femme qui doit être à la maison à s’occuper des enfants, être toujours dans un avion n’est pas vraiment évident. Il faut donc une véritable passion pour s’aventurer dans ce sentier. Il faut aussi toujours se réinventer, se remettre en question au lieu de s’assoir sur ses lauriers. Bien qu’en fait, mon véritable secret est sans doute que je suis arrivée à rester moi-même, conclut l’interprète de « Flanm » et de « A.K.I.K.O. », ses grands succès. Sorti depuis plus d’une semaine, le dernier-né d’Emeline semble déjà très apprécié. « J’ai reçu une note me disant que la WNYC (une station de radio américaine) a qualifié ‘’Quintessence’’ d’album magique, une musique de film, ont-ils dit », confie Emeline avec un sourire ému. Neuf albums plus tard, certains des sentiments qu’elle avait ressentis à la sortie de « Douvan jou ka leve », son premier disque, la hantent encore. « C’est toujours différent de ce qu’on croyait avoir concocté. Il me faut au moins deux jours pour m’y habituer ! » Pour son quarante-sixième anniversaire, notre diva nationale nous offre « Quintessence », un album qu’elle a longtemps préparé. Bien qu’elle n’ait pas voulu trop dévoiler le menu de cette soirée du 21 mars, qui s’annonce à la fois intimiste et spéciale, cette étoile de la musique haïtienne promet de gâter son public. Toutefois, la chanteuse précise qu’elle donnera un spectacle le vendredi 22 mars à la Fokal, qui, pour elle, est une place mythique. Mèsi lavi pou Emeline ! Daphney Valsaint
Photo: Josué Azor
Photo: Frederick Alexis
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Black Bladers entre l’extrême et l’esthétique Champion du défilé des patineurs au carnaval national 2013, le groupe Black Bladers est l’un des plus puissants défenseurs de ce sport extrême en Haïti. Ces jeunes amateurs de périlleuses cascades sur patins à roulettes, depuis assez longtemps, ne cessent d’émerveiller le public haïtien avec leurs acrobaties. A l’origine, Black Bladers est une bande de quatre copains dont Jeff Lucien, Dorcé Yves-Marie, Hans Michel et Peter-Carl Veillard qui se passionnent pour un sport qu’ils adorent regarder à la télé. C’était en l’an 2000. Très vite, ils se résolvent à n’en faire plus qu’un passe-temps, une passion à plein temps. Ils s’offrent des patins à roulettes avec leur argent de poche et, entre descentes vertigineuses et acrobaties époustouflantes, décident de se donner en spectacle un partout à travers le pays. Leurs aptitudes pour le roller blade attirent les regards. Heureusement, pas n’importe lesquels. King Posse, Rockfam et bien d’autres groupes musicaux font appel à eux pour agrémenter certains de leurs clips. Les publicistes ne sont pas en reste. Le quatuor prêtera ses compétences à plus d’une campagne publicitaire en tant qu’hommes-sandwichs à travers les rues de Port-au-Prince. Black Bladers a récolté beaucoup de
primes aussi. En addition aux dizaines de concours de freestyle, il faut noter la Binationale de la Rampe en 2006, la Fête patronale de Jacmel en 2012, et, bien sûr, le carnaval national au Cap-Haïtien. Les quatre amis, pour l’heure, initient des filles à leur sport extrême. Pour eux, le machisme n’a pas de sens ; patiner sera plus beau quand il le feront avec des belles. « Une école de bladers ! » C’est leur projet pour encourager la pratique de ce sport fort attrayant dans notre pays. Leur coup de gueule en 2008 sur les ondes de Planète Kreyol contre la négligence de ce sport par les autorités n’a eu, selon eux, aucun effet. A leur avis, la prise en charge par les autorités concernées patine encore. Les Black Bladers déplorent aussi le fait que le seul projet de patinoire sous notre soleil est... “Haïti on Ice”, « un édifice occasionnel et probablement coûteux ». Mais, détrompez-vous, les quatre mousquetaires ne passent pas tout leur temps à dessiner des figures acrobatiques. Ils fouettent d’autres chats comme les études ou l’initiation à d’autres disciplines telles la danse ou la peinture, question de garder l’équilibre. Chancy Victorin chancyzone@gmail.com
DANS LE RAP A travers cette toute nouvelle rubrique, découvrez, chers lecteurs de Ticket et surtout chers amants du rap, toutes les informations concernant les groupes, les rappeurs et l’évolution de la mouvance rap en Haïti. RockFam Lame-a attaqué
Après avoir livré une prestation dans la deuxième édition du Festival Joe de la fête Saint-Joseph à Torbeck le dimanche 17 mars écoulé, le groupe Rockfam Lame-a a failli connaître le pire. En empruntant le chemin du retour, au milieu de la nuit, vers 1 h 30, les membres de RockFam Lame-a ont été victimes d’une fusillade à Bergeau. Cet incident, qui s’est
produit dans ce petit quartier limitrophe de la section communale de Laurent, situé à l’entrée nord de la ville des Cayes, a soulevé beaucoup d’interrogations. A en croire Telfort Jameson dit Pikan, le bus transportait non seulement les rappeurs de RockFam, mais également la logistique et le staff management du groupe. De nombreux projectiles ont percuté le bus, mais, heureusement, aucun les membres de RockFam n’a été touché. Les membres du groupe remercient le ciel et demandent aux fans de ne pas cesser de prier pour eux, puisqu’ils ne cesseront jamais de faire du rap.
« La voix de Dieu » poursuit sa quête
Le jeune rappeur DRZ vient d’honorer sa promesse en délivrant son premier album solo, « La voix de Dieu », le samedi
9 mars 2013. La vente-signature a eu lieu au club Babako avec la participation de plusieurs artistes et groupes issus de DBA (Dènye Bout Anba) et de DelmaFIA, dont 21, Dug-G, Jenary Vox, Tricks Mafia, RockFam Lame-a, Rap In Family, Gèp Nwa et autres. Selon DRZ, le laser « La voix de Dieu » comporte dix-neuf morceaux dont les thématiques varient entre l’amour, la polémique, la vantardise, la vie des enfants démunis… Le rappeur se dit satisfait de sa deuxième vente-signature (qui s’est tenue à l’Arcahaie) et il saisit l’occasion pour remercier ses fans et son staff management. Toutefois, pour ceux qui n’ont pas encore l’album, DRZ leur donne rendez-vous le samedi 23 mars prochain au Paradis Club sis au numéro 25 de Carrefour Marassa. D’une initiative signée « Murda Them Team », cette troisième vente-signature bénéficiera de la prestation des artistes : Blaze One, KonCKans, Sondy Munda Them et les Dj : NG Mix, Cute Tonton et Mike. Venez en foule, l’admission est à 150 gourdes.
La première édition du « Festival BPC » est lancée
et le rappeur Izolan ont lancé la première édition du « Festival BPC ». Dans l’intervalle de midi à minuit, le vendredi 22 mars, rien que pour 125 gourdes, le Gymnasium Vincent hébergera la prestation des artistes, groupes et Dj : Barikad Crew, Valmix, Majik Click, B-Mix, Blood Camp, Careley Mix, Tapajè, Tony Mix, Ambasad Camp, Hot Squad, Pick Up Click, Twist, Dutty et Sisi, Ed Mix, Dona, Jack, Zoe Blood, SNK, S.A.L, U 17, Legion Clan, Haitian Blood et TeeVee. Même si beaucoup de différends prévalent dans la zone, les organisateurs souhaitent que les artistes du BPC fassent comprendre au public que le rap reste leur priorité. Est-ce pour cela qu’ils se sont unis comme un « Pwen sere » pour offrir au public la 1ère édition de ce festival. A l’unanimité, BPC et ses fils s’attendent à ce que les participants déferlent au Gymnasium et que les autres zones continuent sur cette lancée pour le bien de notre rap. Les organisateurs précisent qu’il n’y a aucun point de vente, tout le monde paie au guichet. Wendy Simon
Dans l’optique de redorer le blason de l’agglomération Bas-Peu-de-Chose (BPC) et de projeter une autre image de la mouvance rap créole, Youry Chévry
Samsung va lancer une montre high-tech Le géant sud-coréen a reconnu que ses équipes planchent actuellement sur un projet de montre high-tech. Objectif à peine caché : rivaliser avec Apple sur ce secteur. La rivalité entre Samsung et Apple atteint des sommets. Déjà, jeudi dernier, le groupe sud-coréen annonçait le lancement fin avril d’un nouveau smartphone haut de gamme, le Galaxy S4. Pariant sur des fonctions originales comme la reconnaissance des gestes ou des mouvements oculaires, Samsung cherche aussi, et surtout, à gagner sa guerre contre la firme de Cupertino. Mais désormais, c’est sur un secteur autre que la téléphonie mobile et l’informatique que les deux géants vont s’affronter. En effet, ce mardi, le vice-président exécutif de la division mobile de Samsung, Lee Young Hee, annonce à Bloomberg son intention de développer une montre high-tech. “Nous préparons une montre depuis si longtemps”, déclare t-il à Bloomberg. “Nous travaillons très dur pour être prêts. Nous développons des produits pour le futur, et
cette montre en sera définitivement un”, ajoute-t-il. Toutefois, Lee Young Hee n’a fait aucun commentaire concernant les fonctionnalités embarquées par l’objet, ni sur sa date de commercialisation, ni sur sa fourchette de prix. Une annonce qui intervient comme une réplique à Apple. La marque à la pomme serait en effet, elle aussi, en train de plancher sur sa montre intelligente : la iWatch. Une centaine d’ingénieurs de chez Apple travailleraient sur le projet, même si peu d’éléments ont pour l’instant filtré sur ce que pourrait contenir cette “smartwatch”. Selon les spécialistes et les dernières rumeurs, l’iWatch devrait posséder le même OS que ses “grands frères” l’iPad et l’iPhone, avec peut-être un meilleur système de reconnaissance vocale. Surtout elle devrait être équipée d’un verre incurvé et flexible (et donc adapté à la morphologie du poignet), le Willow Glass, une technologie extrêmement récente qui n’a jamais été utilisée auparavant. La concurrence est donc à son paroxysme entre les deux firmes.
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Mercredi 20 mars 2013
Télémax assuré de terminer en tête
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ait rarissime, quatre matches étaient au programme le weekend écoulé à l’avant dernière journée de la compétition reine au niveau du basket corporatif du pays. Battue à la surprise quasi générale (104-99) face à la modeste équipe de VDH, l’équipe de Télémax s’est bien reprise en faisant chuter la Digicel, double tenante du titre (80-74). Les équipes de la Brasserie la Couronne, du Riz Méga et de la Sogebank sont les autres grands bénéficiaires de la journée. Les amants du ballon orange avaient vécu un week-end de rêve, ponctué par la prestation de trois joueurs qui avaient guidé leur équipe à la victoire finale. Le week-end a été également très spécial dans la mesure où les amateurs du basket corporatif avaient eu droit à quatre rencontres, et ce, depuis vendredi jusqu’à dimanche. Après avoir pris la longueur du leader de la saison régulière, l’équipe du Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) s’est fait battre à deux reprises respectivement par la Brasserie la Couronne et la Sogebank. Ainsi, elle a raté l’occasion de conserver sa chance en vue d’une éventuelle qualification pour les play-offs. Dans son duel face à la Couronne vendredi, les joueurs de VDH ont mordu la poussière. Ils ont lourdement chuté pour 28 points d’écart. Ils n’ont pas pu stopper Saint-Hubert Mackendy qui paraissait invincible.Sur l’ensemble de la rencontre, il a inscrit (42) points, soit le plus grand total sur l’ensemble des quatre matches disputés pendant le dernier week-end. L’équipe de VDH qui avait gagné son unique match face à Télémax allait aussi se faire battre par la Sogobank
peu avant sa dernière rencontre face à Bongu. Pour finir, les Policiers ont battu la solide équipe de Riz Méga (8777). Avec la bagatelle de (17) points, Nielsen Guillaume a joué un rôle très important dans la victoire des siens qui jouaient leur dernier match dans ce groupe avant la phase finale. Il ne reste que trois matches pour compléter la saison régulière et avant d’entamer la phase finale, ce samedi, l’équipe qui détient le leadership de la compétition sera opposée à Bongu. Dimanche, deux rencontres sont prévues. La Digicel tentera de terminer la saison en beauté en affrontant la modeste équipe de VDH, et le choc de la journée mettra aux prises l’équipe de Riz Méga à celle de Maché Ti Tony. Vendredi 15 mars 2013 Brasserie la Couronne - VDH : 82-54 Saint-Hubert Mackendy 42 points (Bra) Samedi 16 mars 2013 Police nationale - Riz Méga : 77-87 Nielsen Guillaume 17 points (Riz M) Digicel - Télémax : 74-80 Shelove Suppreux 39 points (Tél) Dimanche 17 mars 2013 Sogebank - VDH : 76-73 Elminis Isnold 35 points (Sog)
Calendrier de la dernière journée Rony Fortunat mène l’action pour Télémax (Photo : Yonel Louis)
en dimanche. Cette fois, c’est Elminis Isnold qui était son bourreau avec la bagatelle de (35) points inscrits. Au final, la Sogebank s’est imposée pour trois petits points (76-73) pour rester en course en vue des play-offs. Dans les autres matches, l’équipe de Télémax a repris goût à la victoire suite à son unique défaite de la saison
(104-99) face à VDH. Pour l’occasion, elle avait terrassé celle de Digicel (80-74), et ce, grâce à une brillante prestation de Shelove Suppreux, qui a inscrit à lui seul 39 points. Tout compte fait, Télémax qui participe pour la première fois dans la compétition est assuré de finir à la première place au terme de la saison régulière
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Samedi 23 mars 2013 CFC à 4h PM : Télémax - Bongu
Dimanche 24 mars 2013 CFC à 4h PM : Digicel - VDH : CFC à 6h PM : Riz Méga - Marché Ti Tony : Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com
Les Grenadiers à Mascate pour rencontrer Oman
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ombreuses sont les absences à déplorer au sein de la sélection haïtienne de football. Johnny Placide (RS Reims/France), Jean Sony Alcénat (Pétrolul/Roumanie), Méchack Jérôme et Peterson Joseph (Kansas City/USA), Jean Marc Alexandre (Orlando City/USA), Kim Jaggy (FC Wil/ Suisse) et Lecsinel Jean François (Sheffield United/ Angleterre), ont tous déclaré forfait pour cause de blessure pour la rencontre que les Grenadiers doivent disputer ce 20 mars à Sultan Qaboos Sport Complex (Mascate) face à l’équipe nationale d’Oman. Selon nos informations, la rencontre se jouera à 16 h (heure de Mascate) soit 8h am (heure de Port-auPrince) et sera retransmise en direct sur le site web (foot-direct.com). Joint au téléphone, le latéral
de l’América FC des Cayes, Wilde Donald Guerrier a fait savoir que les Grenadiers sont déjà à pied-oeuvre à Mascate. « Il est à peine 2h du matin. Jean-Jacques Pierre est en train de dormir, et moi, je suis le point de faire pareil », a déclaré lundi à 6h (heure de Port-au-Prince), le latéral de l’América, avant d’ajouter : « Les joueurs évoluant en Europe sont tous là. Il nous reste que le staff technique ». S’exprimant sur les conditions climatiques, Donald a fait savoir : « Il fait très chaud ici. Plus chaud qu’enHaïti. Toutefois, l’ambiance est bonne et nous sommes motivés à l’idée de donner une grande prestation », a-t-il ajouté. Signalons que ce sera le quatrième match des Haïtiens face à une sélection nationale issue du continent asiatique, le deuxième en deux ans.
Le 27 juin 2009 à Montréal (Canada), l’équipe haïtienne qui préparait alors la Gold Cup, s’était fait battre (1-2) par la Syrie. Un an après, soit le 18 novembre 2010 au Khalifa international stadium de Doha, les Haïtiens l’avaient emporté par (1-0), but de Monumat Constant Junior (52’) face à l’équipe nationale du Qatar. Alors qu’en 2003, plus précisément le 31 août aux USA, et avec un doublé de Peguero Jean Philippe, Haïti avait battu la Chine par (4-3) au terme d’un match spectaculaire et plein de suspense. Ainsi, les Grenadiers n’ont perdu qu’une fois en trois confrontations face à une sélection de l’Asie. Les convoqués pour le match face à Oman le 20 mars Gardiens : Jean Dominique Zéphirin (Nice/CFA/ France) Défenseurs : Kévin Pierre La-
france (FK Banik Most/Rép Tchèque), Wilde Donald Guerrier (América FC), Réginald Goreux (Krylia Sovetov Samara/Russie), Frantz Bertin (Veria FC/Grèce), Vaniel Sirin (Victory SC) et Jean Jacques Pierre (SM Caen/ France). Milieux de terrain: Pascal Milien (Sligo Rovers/Rép d’Irlande), Max Hilaire (FC Pau/France), Jeff Louis (AS Nancy), Brunel Fucien (Aiglon/ Martinique), Monumat Constant Junior (RCH). Attaquants : Kervens Fils Belfort (Le Mans/France), Jean Philippe Peguero (Don Bosco) et Jean Eudes Maurice (Le Mans/France). Mercredi 20 mars 2013 Sultan Qaboos Sport Complex (Mascate) 8h30 AM : Oman - Haïti : Légupeterson Alexandre
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20 Mars 2013 No 822